Coupe du monde de football de 2014
Sport | Football |
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Organisateur(s) | FIFA |
Édition | 20e |
Lieu(x) | Brésil |
Date |
du au |
Nations |
32 (204 en phases qualificatives) |
Épreuves | 64 rencontres |
Site(s) | 12 stades |
Site web officiel |
http://fr.fifa.com/worldcup/ |
Tenant du titre | Espagne |
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Vainqueur | Allemagne (4e titre) |
Finaliste | Argentine |
Troisième | Pays-Bas |
Buts | 171 (moyenne 2,67) |
Cartons Jaunes | 178 |
Cartons Rouges | 10 |
Meilleur joueur | Lionel Messi |
Meilleur(s) buteur(s) | James Rodríguez (6) |
Coupe du monde 2010 Coupe du monde 2018
La Coupe du monde de football de 2014 est la 20e édition de la Coupe du monde de football, compétition organisée par la FIFA et qui réunit les trente-deux meilleures sélections nationales de football. Sa phase finale a eu lieu à l'été 2014, du au , au Brésil. Avec le pays organisateur, toutes les équipes championnes du monde depuis 1930 (Uruguay, Italie, Allemagne, Angleterre, Argentine, France et Espagne) se sont qualifiées pour cette compétition. Elle est aussi la première compétition internationale à laquelle participe la Bosnie-Herzégovine. Le tirage au sort des huit groupes de quatre équipes du premier tour est effectué le à Costa do Sauípe.
Pour la première fois dans l'histoire de la compétition, d'une part la technologie sur la ligne de but est utilisée et, d'autre part, les arbitres disposent d'une bombe aérosol de mousse blanche pour marquer une limite temporaire sur la pelouse et ainsi fixer le mur des joueurs à 9,15 m lors d'un coup franc.
Le Brésil ouvre la compétition par une victoire 3-1 face à la Croatie le 12 juin 2014 à l'Arena Corinthians de São Paulo. S'en suit une victoire écrasante des Néerlandais face aux Espagnols tenants du titre (5-1), sortis dès la phase de poules, la défaite du Portugal (également éliminé au premier tour) face à l'Allemagne (0-4), et la victoire de la France sur les Suisses (5-2). Le premier tour est en outre marqué par les éliminations de l'Angleterre, puis de l'Italie, quadruple championne du monde. 136 buts sont marqués lors de cette première phase du tournoi, pour une moyenne de 2,83 buts par match ce qui constitue le record pour une Coupe du monde à 32 équipes.
Huit équipes des Amériques (du nord/centrale et du sud), six équipes européennes et deux équipes africaines sont présentes en huitièmes de finale au début de la phase à élimination directe. Depuis que la coupe du monde compte 32 sélections participantes, c'est la première fois que seules les huit équipes ayant terminé à la première place de leurs poules se qualifient pour les quarts de finale. Le Brésil, l'Allemagne, l'Argentine et les Pays-Bas, présents en demi-finales de la compétition après avoir éliminé la Colombie, la France, la Belgique et le Costa Rica, cumulent vingt-et-une finales de Coupe du monde et dix titres remportés. L'Allemagne est par ailleurs la première formation de l'histoire à atteindre quatre fois de suite le dernier carré du Mondial.
La demi-finale du Brésil face à l'Allemagne est marquée par le score historique de 7-1 en faveur de la Mannschaft. La finale a lieu le au stade Maracanã de Rio de Janeiro où l'Allemagne et l'Argentine s'affrontent une troisième fois pour le titre après 1986 et 1990 et où l'Allemagne s'impose 1-0 (comme en 1990) en prolongation sur un but de Mario Götze, remportant sa quatrième Coupe du monde. L'Allemagne devient le premier pays européen à remporter une coupe du monde sur le sol américain.
Le Colombien James Rodríguez est le meilleur buteur de ce Mondial avec six buts, l'Argentin Lionel Messi est désigné meilleur joueur, l'Allemand Manuel Neuer meilleur gardien de but et le Français Paul Pogba meilleur jeune.
Préparation de l’événement
Désignation du pays organisateur
Le , la FIFA annonce que la Coupe du monde sera organisée en Amérique du Sud pour la première fois depuis l'Argentine en 1978, en accord avec sa nouvelle politique, qui veut que l'organisation de la phase finale de la coupe tourne à travers les différentes confédérations continentales[1] (poursuivant ainsi sur la lancée des dernières compétitions, Asie en 2002 avec le Japon et la Corée du Sud, Europe en 2006 avec l'Allemagne et Afrique en 2010 avec l'Afrique du Sud).
Le 17 mars 2007, les différentes fédérations du CONMEBOL, la confédération sud-américaine de football, adoptent le Brésil comme candidat unique de la zone, et ce à l'unanimité. Le Brésil dépose sa candidature officielle le . Le , la Colombie se porte candidate mais le , elle retire sa candidature en raison des nombreux soutiens à la candidature brésilienne[2].
Durant le mois de mai 2007, la candidature de la Bolivie crée la polémique. Elle est écartée par la FIFA, faute d'avoir des stades situés à moins de 2 500 mètres d'altitude, nouvelle norme d'altitude maximale pour les matchs internationaux[3]. L'Argentine, le Venezuela et le Paraguay apportent leur soutien à la Bolivie contre le veto de la FIFA[4] pendant que la Colombie, le Pérou, et l'Équateur menacent, avec la Bolivie, de boycotter la Copa América 2007 au Venezuela[5] puis le Mondial 2010 en Afrique du Sud[6].
Le , le Brésil, seul candidat, est désigné pays hôte de la Coupe du monde 2014[7]. Il s'agit de la seconde Coupe du monde organisée dans ce pays après celle de 1950.
Logo
L'emblème officiel de l’édition brésilienne imite la forme du trophée actuel de la Coupe du monde, composée de trois mains de verrouillage qui se réunissent pour former un ballon. Alors que les trois mains entrelacées symbolisent l’aspect humanitaire, les couleurs de ce logo sont le vert, le jaune et le rouge, mais il existe aussi une version qui inclut le bleu, comme dans le drapeau national[8]. Le design de ce logo intitulé « Inspiration » et créé par l'agence brésilienne Africa est dévoilé le 8 juillet 2010, au Sandton Convention Centre de Johannesburg, un jury composé de sept personnalités (l'architecte Oscar Niemeyer, le designer Hans Donner (pt), le mannequin Gisele Bundchen, l’auteur Paulo Coelho, la chanteuse Ivete Sangalo, Ricardo Teixeira et le Secrétaire Général de la FIFA, Jérôme Valcke) ayant choisi le vainqueur parmi les 125 propositions de vingt-cinq agences brésiliennes[9].
Le choix de ce logo a fait l'objet de controverses. L'Association brésilienne des graphistes s'est plainte d'être exclue du projet. Certains critiques ont comparé le logo au geste consistant à se couvrir le visage avec les mains lors de frustration, de déception ou d'embarras, tel le graphiste brésilien Alexandre Wollner (pt) qui a déclaré « en y regardant de plus près, on peut distinguer un visage honteux caché derrière les mains »[10].
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Logo de la candidature brésilienne.
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Logo de la Coupe du monde 2014.
Mascotte
La mascotte officielle de la Coupe du monde 2014 est Fuleco (né le ), un tatou à trois bandes du Brésil (Tolypeutes tricinctus)[11], une espèce en voie de disparition. Sa carapace est bleue et le reste de son corps est jaune. Son nom est le mot-valise de futebol (« football ») et ecologia (« écologie »).
Musique officielle
La chanson officielle de la Coupe du monde 2014 est We Are One (Ola Ola). Elle a été composée et coproduite par Pitbull et est interprétée par Claudia Leite, Pitbull et Jennifer Lopez. Elle sort officiellement chez Sony Music le 8 avril 2014 et fait partie intégrante de l'album officiel de la Coupe du monde : One Love, One Rhythm qui est sorti le 12 mai 2014[12] (également produit par Sony Music).
L'hymne officiel, quant à lui, est Dar um Jeito (We Will Find a Way), interprété par Wyclef Jean, Carlos Santana, Avicii et Alexandre Pires[13]. La chanson officielle de la mascotte est Tatu Bom de Bola, interprétée par Arlindo Cruz.
Parmi les musiques faisant partie de l'album officiel de la Coupe du monde 2014, il y a également la chanson vainqueur du concours SuperSong. Ce concours, organisé par Sony Music, était ouvert à n'importe quel résidant de l'un des 33 pays retenus. Les participants devaient se rendre sur le site de SuperSong, remplir un formulaire et fournir le lien vers une vidéo où on les voit chanter leur propre œuvre musicale. Le nom du grand gagnant (déterminé en partie par un vote du public mais surtout par un jury qui déterminent les finalistes puis le vainqueur) a été révélé le 10 février 2014. Il s'agit de Elijah King pour sa chanson Vida dont le morceau a été retravaillé et enregistré avec Ricky Martin[14]. Shakira, après le succès de son titre et chanson officielle de la Coupe du monde 2010 Waka Waka (This Time for Africa), figure à nouveau sur l'album officiel avec une chanson intitulée La La La.
Primes
Le montant des primes versées par la FIFA augmente de 37 % par rapport à l'édition précédente, s'élevant ainsi à 576 millions de dollars américains. Le vainqueur de la compétition recevra 35 millions de dollars, l'autre finaliste 25 millions, le troisième 22 millions et le quatrième 20 millions. Les quatre autres quart-de-finaliste auront chacun 14 millions de dollars. Les équipes étant sorties de leur groupe mais éliminées en huitièmes de finale recevront 9 millions et celles qui ne passent pas la première phase de groupe 8 millions auxquels s'ajoutent 1,5 millions de dollars que la FIFA verse à toutes les équipes pour couvrir leurs « frais de préparation »[15].
Les clubs qui fournissent des joueurs pour la Coupe du monde sont également récompensés et se partagent une enveloppe de 70 millions de dollars. Enfin, 20 millions de dollars seront reversés pour des projets liés au football au Brésil.
Ballon officiel
Le ballon officiel de cette Coupe du monde se nomme Brazuca. Fabriqué par Adidas, le nom du ballon a été révélé le 2 septembre 2013 et sa forme définitive a été dévoilée le 3 décembre 2013[16],[17].
Technologie sur la ligne de but
Pour la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde, une technologie dite « sur la ligne de but »[18] a été mise en place pour permettre aux arbitres de savoir si le ballon a franchi intégralement ou non la ligne de but. Celle qui a été retenue pour la coupe du monde 2014 est celle développée par GoalControl. Les douze stades de la compétition ont ainsi été équipés de 14 caméras à haute vitesse (7 par but)[18]. Lors des matchs, un ordinateur analyse en permanence les images et envoie un signal à l'arbitre central si la balle a franchi intégralement la ligne de but. Une restitution en 3D est disponible pour être diffusée par les télévisions et par les écrans des stades. La première utilisation de cette technologie dans l'arbitrage l'a été lors du match du groupe E entre la France et le Honduras où l'arbitre a validé un but du gardien hondurien Noel Valladares contre son camp, à la suite d'une frappe sur un des poteaux de l'attaquant français Karim Benzema.
Spray temporaire
L'usage du spray temporaire est popularisé lors de cette coupe du monde. Cet outil est utilisé par les arbitres qui matérialisent avec une ligne droite l’emplacement du mur lors d’un coup franc pour faire respecter les 9,15 mètres réglementaires, et un arc de cercle devant le tireur de coup franc pour l'empêcher de rapprocher le ballon de la cage de but[19].
Pause fraîcheur
Une autre innovation de cette Coupe du monde est l'introduction de pauses fraîcheur (cooling breaks en anglais), permettant aux joueurs de se désaltérer et de se réhydrater lorsque les conditions météos sont trop exigeantes[20]. Pour pouvoir bénéficier de cette pause d'une durée de 3 minutes, il faut que la température au thermomètre-globe mouillé atteigne ou dépasse 32 °C. Il est laissé à l'arbitre l'opportunité de décider de faire une pause, qui ne pourra se produire qu'après 30 minutes de jeu, en première ou seconde période, et alors que le ballon n'est pas en jeu[21].
Le premier match à en bénéficier est le match États-Unis-Portugal du groupe G, le 22 juin 2014, à Manaus. Le huitième de finale Pays-Bas-Mexique, le 29 juin 2014, à Fortaleza, est le premier match à élimination directe à en bénéficier.
Billetterie
Le prix des 3,3 millions de billets, disponibles à partir du 20 août 2013, est fixé selon une stratégie de catégorisation de la FIFA : prix minimum de 10 euros réservés aux Brésiliens les plus défavorisés (étudiants, personnes âgées et participants au Bolsa Familia, un programme social pour lutter contre la pauvreté) et de 68 euros pour les supporters étrangers, les autres prix variant en fonction du match et de l'emplacement (jusqu'à 750 euros pour la finale au stade Maracanã de Rio)[22],[23].
La FIFA attribue la moitié des billets aux supporters, les autres étant réservés aux officiels, aux entreprises et aux sponsors (600 000 billets, les six grands partenaires étant Adidas, Coca-Cola, Hyundai-Kia Motors, Emirates, Sony et Visa[24]). La FIFA alloue 450 000 billets pour les programmes de relations publiques et se garde 200 000 billets pour les affiliés commerciaux de la FIFA, ses membres et le Comité organisateur local (COL)[25].
Villes et stades
Les douze villes accueillant des matches sont annoncées le [26]. Les villes de Belém, Campo Grande, Florianópolis, Goiânia et Rio Branco ne sont pas retenues.
Belo Horizonte | Brasilia | Cuiabá | Curitiba | |
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Mineirão Capacité : 62 547[27] (stade rénové) |
Estádio Nacional Capacité : 70 064[27] (stade reconstruit) |
Arena Pantanal Capacité : 42 968[27] (nouveau stade) |
Arena da Baixada Capacité : 41 456[27] (stade rénové) | |
Fortaleza |
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Manaus | ||
Estádio Castelão Capacité : 64 846[27] (stade rénové) |
Arena Amazônia Capacité : 42 374[27] (nouveau stade) | |||
Natal | Porto Alegre | |||
Arena das Dunas Capacité : 42 086[27] (nouveau stade) |
Estádio Beira-Rio Capacité : 48 849[27] (stade rénové) | |||
São Lourenço da Mata près de Recife | Rio de Janeiro | Salvador | São Paulo | |
Arena Pernambuco Capacité : 44 248[27] (nouveau stade) |
Stade Maracanã Capacité : 76 804[27] (stade rénové) |
Arena Fonte Nova Capacité : 48 747[27] (stade reconstruit) |
Arena de São Paulo Capacité : 65 807[27] (nouveau stade) | |
Écrans géants
Le , la FIFA confirme les emplacements des écrans géants (FIFA Fan Fests) dans les douze villes hôtes[28]:
- Belo Horizonte (Minas Gerais) – Praça da Estação
- Brasília (District fédéral) – Esplanada dos Ministerios
- Cuiabá (Mato Grosso) – Parque de Exposições
- Curitiba (Paraná) – Parque Barigui
- Fortaleza (Ceará) – Plage d'Iracema (Aterrao)
- Manaus (Amazonas) – Memorial Encontro das Aguas
- Natal (Rio Grande do Norte) – Praia do Forte
- Porto Alegre (Rio Grande do Sul) – Praça Glenio Perez
- Recife (Pernambouc) – Marco Zero
- Rio de Janeiro (Rio de Janeiro) – Plage de Copacabana
- Salvador (Bahia) – Jardim de Alah
- São Paulo (São Paulo) – Vale do Anhagabau
Critiques et contestations
Le 17 juin 2013, des manifestations dans toutes les villes importantes du pays réunissent des dizaines de milliers de personnes pour protester contre les dépenses occasionnées par l'organisation de la Coupe du monde[29]. Le slogan « Brésil réveille-toi, un professeur vaut plus que Neymar ! » vise en particulier les constructions de stades considérées comme inutiles[30],[31]. Selon le journaliste sportif Jérôme Latta (Les cahiers du football), « le contraste entre les dépenses somptuaires consenties pour l'édification de nouveaux stades et d'infrastructures, et les difficultés rencontrées par les populations […] fait fonction de détonateur de la mobilisation »[32]. Le président de la FIFA Sepp Blatter rejette les accusations des manifestants, les qualifiant d’opportunistes[32]. Plusieurs membres de l'équipe nationale affichent leur soutien aux contestataires, tandis que Pelé appelle au contraire à la fin des manifestations[33]. Le président de l'UEFA Michel Platini dit comprendre les raisons pour lesquelles le peuple brésilien descend dans la rue, mais demande la suspension des manifestations le temps de la Coupe du monde, afin de partager des valeurs positives autour de l'événement, ce qui se réalise.
Parmi les critiques récurrentes apparaissent également le retard de plusieurs chantiers (stades, infrastructures, transports) et la violence endémique[34].
Sont critiquées également les lois adoptées par le gouvernement de Dilma Rousseff, dites « loi générale de la Coupe », qui définissent des zones commerciales exclusives autour des stades au seul bénéfice des partenaires de la FIFA et instaurent des tribunaux d’exception pour sanctionner les atteintes à l'image de la FIFA[35].
Acteurs de la Coupe du monde
Arbitres
En mars 2013, la FIFA publie une liste des 52 arbitres supervisés, venant des six confédérations. Chacun d'entre eux est accompagné de deux assistants[36]. Le 14 janvier 2014, le comité des arbitres de la FIFA publie le choix des 25 trios et 8 duos d'arbitres en réserve, venant de 43 pays différents[37].
Confédération | Arbitre | Arbitres assistants |
---|---|---|
AFC | Ravshan Irmatov | Abdukhamidullo Rasulov Bahadyr Kochkarov |
Yuichi Nishimura | Toru Sagara Toshiyuki Nagi | |
Nawaf Shukralla | Yaser Tulefat Ebrahim Saleh | |
Ben Williams | Matthew Cream Hakan Anaz | |
CAF | Noumandiez Doué | Songuifolo Yeo Jean-Claude Birumushahu |
Bakary Gassama | Evarist Menkouande Félicien Kabanda | |
Djamel Haimoudi | Abdelhak Etchiali Redouane Achik | |
CONCACAF | Joel Aguilar | William Torres Juan Zumba |
Mark Geiger | Mark Hurd Joe Fletcher | |
Marco Rodríguez | Marvin Torrentera Marcos Quintero | |
CONMEBOL | Néstor Pitana | Hernán Maidana Juan Pablo Belatti |
Sandro Ricci | Emerson De Carvalho Marcelo Van Gasse | |
Enrique Osses | Carlos Astroza Sergio Román | |
Wilmar Roldán | Humberto Clavijo (exclu en cours de compétition[38]) Eduardo Díaz | |
Carlos Vera | Christian Lescano Byron Romero | |
OFC | Peter O'Leary | Jan-Hendrik Hintz Ravinesh Kumar |
UEFA | Felix Brych | Stefan Lupp Mark Borsch |
Cüneyt Çakır | Bahattin Duran Tarık Ongun | |
Jonas Eriksson | Mathias Clasenius Daniel Wärnmark | |
Björn Kuipers | Sander van Roekel Erwin Zeinstra | |
Milorad Mažić | Milovan Ristić Dalibor Djurdjević | |
Pedro Proença | Bertino Miranda Tiago Trigo | |
Nicola Rizzoli | Renato Faverani Andrea Stefani | |
Carlos Velasco Carballo | Roberto Alonso Fernández Juan Carlos Yuste Jiménez | |
Howard Webb | Mike Mullarkey Darren Cann |
Confédération | Arbitre réserve | Arbitre assistant réserve |
---|---|---|
AFC | Alireza Faghani | Hassan Kamranifar |
CAF | Néant Alioum | Djibril Camara |
Daniel Bennett | Aden Marwa | |
CONCACAF | Roberto Moreno Salazar | Eric Boria |
Walter Lopez | Leonel Leal | |
CONMEBOL | Víctor Hugo Carrillo | Rodney Aquino |
OFC | Norbert Hauata | Mark Rule |
UEFA | Svein Oddvar Moen | Kim Haglund |
Équipes qualifiées
Le tirage au sort des groupes de qualifications pour la Coupe du monde 2014 a eu lieu le 30 juillet 2011 à Rio de Janeiro. 204 nations de 6 confédérations sont inscrites pour 31 places disponibles pour le tournoi final (la 32e place étant attribuée au Brésil, pays organisateur). Le tirage au sort final de la compétition a eu lieu le 6 décembre 2013.
Europe (UEFA) 13 places |
Amérique du Sud (CONMEBOL) 6 places (dont une au pays hôte) |
Afrique (CAF) 5 places |
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Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF) 4 places |
Asie (AFC) 4 places | |
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Listes de joueurs
Chaque association nationale doit soumettre au plus tard le 13 mai 2014, soit 30 jours avant le match d'ouverture, une liste préliminaire de 30 joueurs. La liste définitive de 23 joueurs dont trois gardiens de but, qui doivent être choisis parmi ceux de la liste préliminaire, doit être transmise au plus tard le 2 juin, 10 jours avant le match d'ouverture. Un joueur de cette liste ne peut être remplacé qu'en cas de blessure grave survenue au plus tard 24 heures avant le premier match de son équipe, et sur approbation de la Commission médicale de la FIFA[40].
Déroulement de la phase finale
Tirage au sort
Le tirage au sort de la phase finale de la coupe du monde 2014 a lieu le 6 décembre 2013 à 13 heures (heure locale) à Costa do Sauípe près de Salvador de Bahia.
La répartition des équipes qualifiées dans chacun des quatre chapeaux a été décidée le 3 décembre par la commission d'organisation de la Coupe du monde[41].
Les têtes de séries sont dans le premier chapeau. Il se compose du Brésil, pays organisateur, et des sept premières équipes de l’avant-dernier classement FIFA en date (octobre 2013)[42] et non du dernier (novembre 2013) pour ne pas favoriser les équipes barragistes. Le Brésil n'est que 11e au classement FIFA en octobre 2013 et ne serait pas tête de série s'il n'était pas organisateur de la Coupe du monde.
Le chapeau 2 contient sept équipes, deux sud-américaines et cinq africaines. Le chapeau 3 contient 8 équipes, 4 asiatiques et 4 d'Amérique du Nord et Centrale ainsi que les Caraïbes.
Le chapeau 4 contient neuf équipes européennes, il est donc prévu de commencer par tirer au sort une de ces équipes et de la reverser dans le chapeau 2 qui ne contient que sept équipes. Le tirage au sort du 6 décembre 2013 commence donc par là et c'est l'Italie qui est reversée. Le tirage au sort a été ainsi prévu qu’il ne soit pas possible pour trois équipes européennes d’être dans une même poule, de même avec l’impossibilité d’avoir des rencontres entre pays sud-américains au premier tour.
Chapeau 1 | Chapeau 2 | Chapeau 3 | Chapeau 4 |
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Espagne (1) |
Chili |
États-Unis |
Angleterre |
Groupe A | Groupe B | Groupe C | Groupe D |
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Brésil (3) | Espagne (1) | Colombie (8) | Uruguay (7) |
Croatie (18) | Pays-Bas (15) | Grèce (12) | Costa Rica (28) |
Mexique (20) | Chili (14) | Côte d'Ivoire (23) | Angleterre (10) |
Cameroun (56) | Australie (62) | Japon (46) | Italie (9) |
Groupe E | Groupe F | Groupe G | Groupe H |
Suisse (6) | Argentine (5) | Allemagne (2) | Belgique (11) |
Équateur (26) | Bosnie-Herzégovine (21) | Portugal (4) | Algérie (22) |
France (17) | Iran (43) | Ghana (37) | Russie (19) |
Honduras (33) | Nigeria (44) | États-Unis (13) | Corée du Sud (57) |
Cérémonie d'ouverture
La cérémonie d'ouverture a lieu le , deux heures avant le coup d'envoi du match d'ouverture Brésil-Croatie, dans la nouvelle Arena de São Paulo.
Les artistes invités interprétant We Are One sont Jennifer Lopez, Cláudia Leite et Pitbull.
Premier tour
Il s'agit du même format que celui utilisé depuis 1998. Les trente-deux équipes sont réparties en huit groupes de quatre. Chacune affronte les trois autres de son groupe. À l'issue des trois journées, les deux meilleures équipes de chaque groupe, soit seize au total, se qualifient pour les huitièmes de finale, où les premiers de chaque poule ont l'avantage théorique d'affronter les deuxièmes.
À l'issue des 48 rencontres du premier tour, la moyenne de buts s'établit à 2,83 par match, pour 136 buts marqués en tout[44], ce qui constitue le record pour une coupe du monde à 32 équipes[44]. Le match le plus prolifique est le France-Suisse du 20 juin avec 7 buts (victoire de la France 5-2)[44]. Cette phase initiale est marquée par l'élimination de l'Espagne, tenante du titre, dès ses deux défaites initiales (face aux Pays-Bas puis au Chili). Elle rejoint la France en 2002 et l'Italie en 2010, autres équipes sacrées lors de l'édition précédente qui ont quitté la compétition avant les huitièmes de finale. Les autres équipes de marque éliminées au premier tour sont l'Italie, l'Angleterre et le Portugal. Les équipes qui comptent trois victoires au premier tour (pour 9 points) sont les Pays-Bas (Groupe B), la Colombie (Groupe C), l'Argentine (Groupe F) et la Belgique (Groupe H).
Cinq équipes d'Amérique du Sud, trois équipes d'Amérique du Nord, centrale et Caraïbes, six équipes européennes et deux équipes africaines atteignent la deuxième phase de la compétition, à élimination directe.
Les meilleurs buteurs du premier tour sont l'Allemand Thomas Müller, l'Argentin Lionel Messi et le Brésilien Neymar avec 4 buts. Le Colombien James Rodríguez est désigné meilleur joueur du premier tour par un classement du sponsor officiel Castrol basé sur des statistiques de jeu et publié sur le site de la FIFA[45].
Règles de départage
Chaque équipe reçoit trois points pour une victoire et un pour un match nul. La FIFA a déterminé que le départage se fait comme suit (il s'agit du même règlement pour tous les groupes de qualification et de phase finale) :
- le plus grand nombre de points obtenus dans tous les matches du groupe ;
- la différence de buts dans tous les matches du groupe ;
- le plus grand nombre de buts marqués dans tous les matches du groupe ;
- le plus grand nombre de points obtenus dans les matches de groupe entre les équipes à égalité ;
- la différence de buts particulière dans les matches de groupe entre les équipes à égalité ;
- le plus grand nombre de buts marqués dans les matches de groupe entre les équipes à égalité ;
- tirage au sort par la commission d’organisation de la FIFA.
Groupe A
Équipe | Pts | J | G | N | P | BP | BC | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Brésil | 7 | 3 | 0 | 5 | ||||
2 | Mexique | 7 | 3 | 0 | 3 | ||||
3 | Croatie | 3 | 3 | 2 | 0 | ||||
4 | Cameroun | 0 | 3 | 3 | -8 |
Match 1 17:00 heure locale |
Brésil | 3 - 1 | Croatie | Arena Corinthians, São Paulo Arbitrage : Yuichi Nishimura |
Match 2 13:00 heure locale |
Mexique | 1 - 0 | Cameroun | Arena das Dunas, Natal Arbitrage : Wilmar Roldán |
Match 17 16:00 heure locale |
Brésil | 0 - 0 | Mexique | Estádio Castelão, Fortaleza Arbitrage : Cüneyt Çakır |
Match 18 18:00 heure locale |
Cameroun | 0 - 4 | Croatie | Arena Amazônia, Manaus Arbitrage : Pedro Proença |
Match 33 17:00 heure locale |
Cameroun | 1 - 4 | Brésil | Estádio Nacional, Brasilia Arbitrage : Jonas Eriksson |
Match 34 17:00 heure locale |
Croatie | 1 - 3 | Mexique | Arena Pernambuco, Recife Arbitrage : Ravshan Irmatov |
Dans un groupe relevé, le Brésil, pays hôte, imparable lors de la Coupe des confédérations 2013 qu'il a remporté, est l'incontestable favori du groupe et figure parmi les prétendants à la victoire finale. Pour la deuxième place, la lutte s'annonce ouverte. La Croatie et le Mexique veulent se rattraper après une fin de campagne de qualification ratée avec de nombreuses contre-performances et un ou plusieurs changements de sélectionneurs en l'espace de quelques mois. Cependant, la Croatie a toujours disposé de joueurs de talents dans toutes ses lignes évoluant dans de grands clubs européens tandis que le Mexique, après avoir essayé de se passer des siens pendant les éliminatoires laborieux, a utilisé les six mois de préparation pour les réintégrer. Ces deux nations ont réussi leurs matchs de préparation ce qui laisse penser une reprise de confiance. Le Cameroun est quant à lui secoué par les problèmes internes entre instabilité et querelles financières. Éliminés avec trois défaites au Mondial 2010, les Camerounais se sont illustrés juste avant la compétition en refusant d'embarquer dans l'avion à cause d'une affaire de primes. Outre la fragilité de l'ambiance, les Lions indomptables, malgré plusieurs joueurs talentueux, souffrent également d'un déséquilibre entre les grands joueurs des compétitions européennes concentrés sur certains postes, et d'autres secteurs laissés dangereusement vides. Leur préparation a été irrégulière avec deux défaites inquiétantes et en même temps un nul encourageant contre l'Allemagne.
Dans le match d'ouverture, le Brésil bat dans la douleur une Croatie joueuse (3-1). Le match est toutefois marqué par plusieurs erreurs d'arbitrage, notamment un généreux carton jaune pour un coup de coude volontaire de Neymar sur Luka Modrić alors que la Croatie menait au score, un penalty litigieux accordé au Brésil, mais aussi une égalisation croate refusée pour une faute peu évidente ainsi qu'un contact brutal de Ramires sur Ivan Rakitić non sifflé dans l'action entraînant le troisième but. Dans l'autre rencontre de ce groupe A, l'arbitrage fait également polémique, deux buts mexicains étant refusés pour des hors-jeux inexistants. Le Mexique l'emporte toutefois (1-0). Le duel entre équipes américaines révèle le talent du gardien mexicain Guillermo Ochoa, désigné homme du match (0-0). Dans l'autre rencontre, la Croatie ayant retrouvé son buteur munichois Mario Mandžukić confirme sa bonne prestation du match d'ouverture en étrillant et éliminant très facilement un Cameroun au sommet du ridicule (4-0) dont la mauvaise ambiance est symbolisée par l'expulsion d'Alex Song pour coup de coude volontaire ainsi qu'une bagarre sur le terrain entre Assou-Ekotto et Moukandjo, le premier adressant notamment un coup de tête au second. Les Camerounais, déjà éliminés, se montrent plus dangereux face au Brésil mais ne peuvent rien contre l'armada sud-américaine (4-1). La rencontre décisive entre Croates et Mexicains est une véritable finale de groupe. Après une première mi-temps enlevée et équilibrée, le Mexique bat en deuxième mi-temps une Croatie qui paie cher dix minutes de relâchement, pendant lesquelles les Vatreni encaissent trois buts synonymes d'élimination (3-1).
Le Brésil et le Mexique sortent du groupe à égalité de points, mais l'équipe hôte finit première grâce à sa différence de buts. Les erreurs d'arbitrages du match d'ouverture et sur les deux buts refusés au Mexique contre le Cameroun jouent un rôle déterminant dans le classement du groupe. La Croatie rentre chez elle avec d'immenses regrets et son classement aurait pu être tout autre si l'arbitrage n'avait pas influencé le score du match d'ouverture. Le Cameroun succède quant à lui à la Corée du Nord en tant que lanterne rouge.
Groupe B
Équipe | Pts | J | G | N | P | BP | BC | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Pays-Bas | 9 | 3 | 0 | 7 | ||||
2 | Chili | 6 | 3 | 1 | 2 | ||||
3 | Espagne | 3 | 3 | 2 | -3 | ||||
4 | Australie | 0 | 3 | 3 | -6 |
Match 3 16:00 heure locale |
Espagne | 1 - 5 | Pays-Bas | Arena Fonte Nova, Salvador Arbitrage : Nicola Rizzoli |
Match 4 18:00 heure locale |
Chili | 3 - 1 | Australie | Arena Pantanal, Cuiabá Arbitrage : Noumandiez Doué |
Match 20 13:00 heure locale |
Australie | 2 - 3 | Pays-Bas | Estádio Beira-Rio, Porto Alegre Arbitrage : Djamel Haimoudi |
Match 19 16:00 heure locale |
Espagne | 0 - 2 | Chili | Stade Maracanã, Rio de Janeiro Arbitrage : Mark Geiger |
Match 35 13:00 heure locale |
Australie | 0 - 3 | Espagne | Arena da Baixada, Curitiba Arbitrage : Nawaf Shukralla |
Match 36 13:00 heure locale |
Pays-Bas | 2 - 0 | Chili | Arena Corinthians, São Paulo Arbitrage : Bakary Gassama |
Avant la compétition, ce groupe B est considéré avec le groupe D et le groupe G comme l'un des plus relevés. C'est la première fois que les tenants du titre et les finalistes se retrouvent dès la phase de poule puisque l'Espagne, championne du monde (et double-championne d'Europe), retrouve les Pays-Bas, vice-champions. L'Espagne, qui domine le football depuis six ans, part favorite du groupe, mais montre des signes de fatigue, à commencer par une campagne qualificative plus compliquée que les précédentes, ainsi que des failles dans le tiki-taka qu'elle pratique, symbolisées par l'échec espagnol en finale de la Coupe des confédérations 2013 ainsi que la crise récente du FC Barcelone. Les Pays-Bas, forts d'une campagne préliminaire très réussie (meilleur rendement européen) après un Euro 2012 catastrophique, sont les autres favoris du groupe. Leur défense a été rajeunie tandis que les Oranjes ont conservé leur secteur offensif. Le Chili a réussi sa campagne de qualification en réalisant des matchs spectaculaires et représente une idée de beau-jeu. Alors que le Chili fait figure d'outsider, l'Australie doit assumer celle de petit poucet. Après une campagne de qualification très compliquée, les Australiens se sont rajeunis en un an et ont subi de nombreuses défaites cuisantes en préparation abordant la compétition avec des doutes. C'est le participant le plus mal classé au classement FIFA.
Dans une revanche de la finale de la Coupe du monde 2010, les Néerlandais s'imposent largement face aux Espagnols, malgré l'ouverture du score par les champions du monde en titre (5-1) avec des doublés de Van Persie et de Robben. Dans l'autre rencontre du groupe, apparemment déséquilibrée, le Chili se défait difficilement d'une Australie combative, mais s'en sort grâce à deux buts rapidement inscrits dans le premier quart d'heure (3-1). La rencontre entre la Roja chilienne et la Roja espagnole est déjà décisive. En cas de défaite des Espagnols, le tenant du titre est éliminé. Le scénario catastrophe se produit pour les doubles champions d'Europe et champions du monde en titre, avec une défaite (2-0) infligée par une équipe sud-américaine dominatrice. Dans l'autre rencontre, les petits poucets océaniens mettent à mal les favoris néerlandais, bien que les Pays-Bas s'imposent (3-2). Le match Pays-Bas - Chili est déterminant pour savoir qui terminera en tête de ce premier groupe de la mort. L'équipe européenne s'impose malgré une nette domination des Chiliens grâce à deux buts tardifs inscrits par des remplaçants (2-0). Dans une rencontre sans enjeu, l'Espagne sauve l'honneur en battant les Australiens avec une équipe remaniée (3-0).
Avec l’élimination de l'Espagne, c’est la cinquième fois que le champion en titre ne va pas plus loin que le premier tour après l’Italie en 1950 et en 2010, le Brésil en 1966 et la France en 2002. La presse espagnole se déchaîne contre la Roja. Les Pays-Bas et le Chili, dont les observateurs attendaient déjà un rôle dans la compétition, ont dépassé les espérances et surpris par la qualité de jeu. L'Australie a montré de grandes capacités par rapport aux attentes qui étaient inexistantes, mais repart tout de même sans avoir obtenu de point.
Groupe C
Équipe | Pts | J | G | N | P | BP | BC | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Colombie | 9 | 3 | 0 | 7 | ||||
2 | Grèce | 4 | 3 | 1 | -2 | ||||
3 | Côte d'Ivoire | 3 | 3 | 2 | -1 | ||||
4 | Japon | 1 | 3 | 2 | -4 |
Match 5 13:00 heure locale |
Colombie | 3 - 0 | Grèce | Estádio Mineirão, Belo Horizonte Arbitrage : Mark Geiger |
Match 6 22:00 heure locale |
Côte d'Ivoire | 2 - 1 | Japon | Arena Pernambuco, Recife Arbitrage : Enrique Osses |
Match 21 13:00 heure locale |
Colombie | 2 - 1 | Côte d'Ivoire | Estádio Nacional, Brasília Arbitrage : Howard Webb |
Match 22 19:00 heure locale |
Japon | 0 - 0 | Grèce | Arena das Dunas, Natal Arbitrage : Joel Aguilar |
Match 37 16:00 heure locale |
Japon | 1 - 4 | Colombie | Arena Pantanal, Cuiabá Arbitrage : Pedro Proença |
Match 38 17:00 heure locale |
Grèce | 2 - 1 | Côte d'Ivoire | Estádio Castelão, Fortaleza Arbitrage : Carlos Vera |
Dans un groupe C très ouvert, un véritable choc des cultures est attendu. La Colombie, tournée vers l'offensif, semble la mieux armée pour sortir du groupe. Des éliminatoires très réussis lui ont permis d'obtenir son statut de tête de série. La Grèce, très réputée pour sa bonne défense et auteur d'un bon Euro 2012, vient représenter l'Europe dans le groupe pour fêter dignement les dix ans du titre européen. Le Japon, très technique, vient représenter l'Asie et défendre la place de huitième de finale qu'il avait obtenu en 2010. Depuis sa dernière participation, il a remporté le titre continental en 2011. Au style de jeu physique, la Côte d'Ivoire a toujours déçu en phase de poule de la compétition, mais peut s'appuyer sur sa génération dorée qui joue sa dernière Coupe du monde et justifier ses deux précédents échecs par le haut niveau du groupe dans lequel elle était, la Côte d'Ivoire étant tombée sur des groupes de la mort lors de ses deux précédentes participations. Les quatre équipes, sortant d'une campagne qualificative maîtrisée et aisément franchie, sont sur une dynamique positive et prétendent toutes les quatre à une qualification pour le tour suivant.
Le favori colombien assomme la Grèce (3-0), pourtant l'une des défenses d'Europe ayant encaissé le moins de buts en qualification. La rencontre entre la Côte d'Ivoire et le Japon est le match disputé à l'heure la plus tardive de la compétition (22h brésilienne). Les Éléphants s'imposent face aux Asiatiques après avoir été menés (2-1). La Colombie continue son parcours parfait en battant des Ivoiriens combatifs mais nerveux dans le dernier geste (2-1). Malgré un excellent Keisuke Honda, les Nippons ne peuvent faire mieux qu'un match nul et vierge face aux Hellènes réduits à dix et diminués par les blessures (0-0). Ce match est l'un des plus fermés de toute la compétition et les deux équipes sont très critiquées pour leur manque d'engagement. Lors de la dernière journée, les Cafeteros, déjà qualifiés, étrillent les Samouraïs bleus qui pouvaient encore terminer deuxième (4-1). L'autre rencontre est un match décisif, tendu et rempli de suspense jusqu'à la dernière seconde. Pratiquant soudainement à la surprise générale un jeu offensif et spectaculaire, la Grèce s'impose face une Côte d'Ivoire qui aura pêché par manque de précision dans la construction offensive (2-1). Le scénario est cruel pour les Ivoiriens. En effet, leur billet pour les huitièmes de finale ne leur a échappé que dans la dernière minute du temps additionnel à cause d'un penalty indiscutable.
La Grèce réalise le même coup qu'à l'Euro 2012 où elle avait battu la Russie largement favorite au dernier match et se qualifie pour les premiers huitièmes de finale de leur histoire. La Côte d'Ivoire, malgré ses stars, échoue pour la troisième fois de suite au premier tour, mais cet échec est moins accepté par les supporters. En effet, à la différence des deux précédentes éditions, la Côte d'Ivoire était versée dans une poule abordable. Le Japon déçoit également et illustre l'échec général de toutes les équipes d'Asie dans le Mondial. La Colombie, tête de série de ce groupe C, réalise un parcours parfait avec trois victoires et neuf buts marqués.
Groupe D
Équipe | Pts | J | G | N | P | BP | BC | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Costa Rica | 7 | 3 | 0 | 3 | ||||
2 | Uruguay | 6 | 3 | 1 | 0 | ||||
3 | Italie | 3 | 3 | 2 | -1 | ||||
4 | Angleterre | 1 | 3 | 2 | -2 |
Match 7 16:00 heure locale |
Uruguay | 1 - 3 | Costa Rica | Estádio Castelão, Fortaleza Arbitrage : Felix Brych |
Match 8 18:00 heure locale |
Angleterre | 1 - 2 | Italie | Arena Amazônia, Manaus Arbitrage : Björn Kuipers |
Match 23 16:00 heure locale |
Uruguay | 2 - 1 | Angleterre | Arena de São Paulo, São Paulo Arbitrage : Carlos Velasco Carballo |
Match 24 13:00 heure locale |
Italie | 0 - 1 | Costa Rica | Arena Pernambuco, Recife Arbitrage : Enrique Osses |
Match 39 13:00 heure locale |
Italie | 0 - 1 | Uruguay | Arena das Dunas, Natal Arbitrage : Marco Rodriguez |
Match 40 13:00 heure locale |
Costa Rica | 0 - 0 | Angleterre | Estádio Mineirão, Belo Horizonte Arbitrage : Djamel Haimoudi |
Dans ce groupe D, l'un des plus relevés de la compétition, s'affrontent les trois anciens champions du monde italien, uruguayen et anglais et le « petit poucet », le Costa Rica. Jouant sur son continent, l'Uruguay est attendu pour défendre au mieux la quatrième place qu'il était parvenu à obtenir en 2010. L'Italie et l'Angleterre restent sur un mauvais parcours en 2010 et, après un bon parcours à l'Euro 2012, abordent le Mondial avec l'idée d'effacer leur mauvaise performance. Le Costa Rica semble promis à faire de la figuration et à limiter la casse.
Déjouant tous les pronostics, le Costa Rica s'impose face à une équipe uruguayenne archi-favorite (3-1), qui n'a pas tenu son rang. L'Uruguay, sans Suarez, ouvre le score sur pénalty, mais sombre en deuxième mi-temps sous les assauts costaricains. Dans l'autre rencontre du groupe, les vice-champions d'Europe italiens s'imposent dans la douleur face aux Anglais dans la chaleur amazonienne de Manaus après un match enlevé où les perdants n'auront pas démérité (2-1). L'équipe costaricaine continue d'impressionner face à l'Italie (1-0) et signe l'élimination de la nation mère du football, à la suite de la défaite subie par les Anglais contre les Uruguayens qui ont retrouvé Luis Suarez (2-1). Dans la rencontre décisive entre Italiens et Uruguayens, ces derniers s'imposent en fin de match, et éliminent l'Italie (0-1), au cours d'un match marqué par la morsure infligée par Luis Suarez à un joueur italien. Dans une rencontre presque sans enjeu, le plus petit des pays engagés valide sa première place dans le groupe en tenant en échec le plus ancien pays du football (0-0), qui repart avec un modeste petit point d'honneur.
Le Costa Rica, considéré comme le plus faible de ce groupe, a surpris tous les observateurs en terminant premier, sans défaite, avec un seul but encaissé sur penalty, éliminant ainsi deux nations considérées comme favorites, dont l'Italie, pour laquelle c'est la deuxième fois consécutive. L'Angleterre, quant à elle, s'est faite éliminer dès son deuxième match ce qui est une grande première dans l'histoire anglaise. C'est aussi la première fois depuis 1958 que l'Angleterre échoue à s'extirper d'une poule de Coupe du monde. Pour avoir mordu un défenseur italien, Luis Suarez écope de 9 matchs de suspension et de 4 mois hors des terrains avec son club ce qui met un terme à son mondial. L'Uruguay, incapable de tenir son rang sans l'aide de Suarez, abordera son huitième de finale privée de sa pièce maîtresse.
Groupe E
Équipe | Pts | J | G | N | P | BP | BC | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | France | 7 | 3 | 0 | 6 | ||||
2 | Suisse | 6 | 3 | 1 | 1 | ||||
3 | Équateur | 4 | 3 | 1 | 0 | ||||
4 | Honduras | 0 | 3 | 3 | -7 |
Match 9 13:00 heure locale |
Suisse | 2 - 1 | Équateur | Estádio Nacional, Brasilia Arbitrage : Ravshan Irmatov |
Match 10 16:00 heure locale |
France | 3 - 0 | Honduras | Estádio Beira-Rio, Porto Alegre Arbitrage : Sandro Ricci |
Match 25 16:00 heure locale |
Suisse | 2 - 5 | France | Itaipava Arena Fonte Nova, Salvador Arbitrage : Björn Kuipers |
Match 26 19:00 heure locale |
Honduras | 1 - 2 | Équateur | Arena da Baixada, Curitiba Arbitrage : Benjamin Williams |
Match 41 16:00 heure locale |
Honduras | 0 - 3 | Suisse | Arena Amazônia, Manaus Arbitrage : Néstor Pitana |
Match 42 17:00 heure locale |
Équateur | 0 - 0 | France | Stade Maracanã, Rio de Janeiro Arbitrage : Noumandiez Doué |
Ce groupe apparaît comme le moins relevé de la compétition et la France, qui pouvait craindre un groupe plus difficile en raison de son mauvais classement FIFA au moment du tirage au sort, se retrouve dans une poule abordable dont elle est favorite. Sortant d'un parcours qualificatif très compliqué malgré quelques coups d'éclat contre l'Espagne, une remarquable et séduisante victoire en barrages sur l'Ukraine, qui n'avait plus encaissé de but depuis sept matchs, a offert un nouvel élan aux Bleus qui, après une préparation entièrement réussie, abordent la compétition en pleine confiance. L'autre favori potentiel est la Suisse, brillante en qualification. Première incontestée de son groupe durant toute la phase qualificative, ses résultats lui ont permis d'obtenir un statut de tête de série au tirage au sort. Elle est l'une des équipes ayant encaissé le moins de buts en qualification. L'Équateur qui a réussi les éliminatoires est l'outsider, mais la sélection a récemment souffert de la perte de son attaquant Christian Benítez. Sa perte a été suivie d'une baisse des performances équatoriennes ce qui n'a finalement pas empêché la qualification. Le Honduras, quant à lui, aborde la compétition avec l'ambition de faire mieux qu'en 2010 où il n'avait inscrit aucun but. Il a réussi sa campagne de qualification mais raté sa préparation avec notamment une défaite inquiétante à domicile contre Israël.
Dans le premier match de ce groupe E, la tête de série suisse bat dans les derniers instants une équipe équatorienne combative qui a ouvert le score (2-1). La France dispose facilement d'un Honduras réduit à dix dont les joueurs se sont illustrés en commettant de nombreuses fautes (3-0). Lors de ce match, le deuxième but français est le premier à être validé par la technologie sur la ligne de but. Lors de son deuxième match, la France, grâce à sa rapidité en attaque, fait exploser une défense suisse pourtant une des plus solides au monde lors des éliminatoires dans le match opposant les deux favoris, s'imposant avec cinq buteurs différents (5-2). La Suisse révèle de grosses lacunes défensives mais sauve l'honneur sur deux buts inscrits en fin de match. En parallèle, l'Équateur se défait du Honduras (2-1), dans une rencontre où les Honduriens développent un jeu plus offensif. La France bien qu'en très bonne posture, n'est pas officiellement qualifiée, mais la différence de buts très positive rend toute élimination au dernier match improbable. Dans les dernières rencontres de cette poule, la France, avec une équipe inédite, se maintient à la première place grâce à son match nul (0-0) au Maracana face à l'Équateur. Dans le même temps, la Suisse assure sa deuxième place et sa qualification en huitièmes de finale en profitant du faux-pas de l'Équateur et en battant le Honduras (3-0) alors que cette équipe lui avait barré la route des huitièmes en 2010 lors de la dernière journée.
La France rebondit après son Mondial 2010 raté et maintient l'excellente dynamique lancée par sa victoire contre l'équipe d'Ukraine en barrage, tandis que la Suisse parvient à terminer deuxième et à se qualifier pour les huitièmes pour la deuxième fois en trois éditions. L'Équateur a manqué de très peu la qualification payant très cher le but encaissé en toute fin de match contre la Suisse. Le Honduras, malgré l'avantage d'une poule abordable, repart avec 0 point. Ces deux sélections nationales sont les seuls qualifiés de leurs zones géographiques respectives qui échouent à s'extirper de leur poule.
Groupe F
Équipe | Pts | J | G | N | P | BP | BC | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Argentine | 9 | 3 | 0 | 3 | ||||
2 | Nigeria | 4 | 3 | 1 | 0 | ||||
3 | Bosnie-Herzégovine | 3 | 3 | 2 | 0 | ||||
4 | Iran | 1 | 3 | 2 | -3 |
Match 11 19:00 heure locale |
Argentine | 2 - 1 | Bosnie-Herzégovine | Stade Maracanã, Rio de Janeiro Arbitrage : Joel Aguilar |
Match 12 16:00 heure locale |
Iran | 0 - 0 | Nigeria | Arena da Baixada, Curitiba Arbitrage : Carlos Vera |
Match 27 13:00 heure locale |
Argentine | 1 - 0 | Iran | Estádio Mineirão, Belo Horizonte Arbitrage : Milorad Mažić |
Match 28 18:00 heure locale |
Nigeria | 1 - 0 | Bosnie-Herzégovine | Arena Pantanal, Cuiabá Arbitrage : Peter O'Leary |
Match 43 13:00 heure locale |
Nigeria | 2 - 3 | Argentine | Estádio Beira-Rio, Porto Alegre Arbitrage : Nicola Rizzoli |
Match 44 13:00 heure locale |
Bosnie-Herzégovine | 3 - 1 | Iran | Arena Fonte Nova, Salvador Arbitrage : Carlos Velasco Carballo |
Cette poule est partagée entre nouveautés et retrouvailles. La rencontre Argentine-Nigeria est la cinquième en vingt ans, autrement dit l'une des affiches les plus récurrentes du Mondial. En revanche, la Bosnie-Herzégovine est le seul nouveau qualifié de la Coupe du Monde, créant ainsi des affiches inédites. L'Argentine est l'incontestable favorite alors que la course à la deuxième place semble ouverte. Les Argentins sont chaque années des favoris de la compétition, mais depuis leur finale perdue face à la RFA en 1990, ils ne parviennent plus à dépasser les quarts de finale. Pourtant, elle dispose d'un secteur offensif sans équivalent dans la compétition, emmenée par le quadruple Ballon d'or Lionel Messi. Le Nigeria est en déclin depuis la période faste des années 1990, mais, emmené par Stephen Keshi, a en même temps retrouvé des couleurs en remportant la Coupe d'Afrique des nations de football 2013 et a l'objectif de renouer avec la belle époque des années 90. La Bosnie-Herzégovine a finalement décroché sa première qualification après avoir butté par deux fois en barrages contre le Portugal. Rouleau compresseur offensif durant les qualifications, les Bosniens ont validé directement leur billet sans avoir à franchir la case des barrages et abordent la compétition avec l'objectif de faire comme la Slovaquie qui avait atteint les huitièmes dès sa première participation en 2010, voire l'Ukraine qui avait été jusqu'en quart de finale en 2006. L'Iran, très limité, arrive avec la volonté de confirmer son bon parcours en qualification. En effet, bien que les éliminatoires aient été compliqués, les Iraniens sont parvenus à valider leur qualification aux dépens de l'Ouzbékistan en s'imposant en Corée du Sud lors de la toute dernière journée décisive.
En match d'ouverture, l'Argentine ne convainc pas le public et obtient une victoire courte face à des Bosniens qui n'ont pas démérité (2-1). Dans l'autre rencontre, l'Iran tient en échec un Nigeria décevant dont le manque d'animation offensif est critiqué (0-0). Ce match est le premier de la compétition qui se finit sur un nul et sans but. Dans la deuxième journée, les Argentins, en manque d'inspiration, gagnent grâce à Lionel Messi et se qualifient face aux solides Iraniens (1-0). Ces-derniers ne craquent qu'en fin de rencontre après s'être procuré les plus belles occasions du match (1-0). L'autre favorite, la Bosnie-Herzégovine, ne tient pas son rang et se fait éliminer dès son deuxième match par un Nigeria inattendu après son mauvais premier match, mais revenu avec de meilleures intentions, solide et combatif (1-0). C'est une victoire légèrement controversée pour le Nigeria, l'ouverture du score bosnienne d'Edin Džeko étant refusée pour un hors-jeu inexistant. Toujours sans convaincre l'Argentine réalise le carton plein face aux puissants Nigérians au terme d'un match enlevé ce qui n'empêche pas la qualification du Nigeria qui bénéficie du résultat de l'autre match (3-2). L'Iran perd et sort de la compétition face à des Bosniens remontés à bloc mais déjà éliminés (3-1).
Les deux qualifiés sont donc l'Argentine, qui termine, comme la Colombie, les Pays-Bas et la Belgique, avec neuf points, et le Nigeria, qui termine deuxième avec quatre points. Les Argentins, qui figurent parmi les grands favoris du tournoi, ne se seront pas démarqués, ne gagnant leurs trois rencontres que par un but d'écart et ne reposant que sur une défense tenant la route tout en montrant un manque d'animation offensive par rapport aux attentes. L'Iran, malgré un point, repart la tête haute et aura amélioré son image. Il aura la fierté d'avoir inscrit un but et surtout d'avoir mis à mal voire dominé l'Argentine. La Bosnie-Herzégovine pour sa première compétition, aura la satisfaction d'avoir remporté un match, mais regrettera sa défaite contre le Nigeria avec notamment l'erreur d'arbitrage qui l'aura privée des huitièmes.
Groupe G
Équipe | Pts | J | G | N | P | BP | BC | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Allemagne | 7 | 3 | 0 | 5 | ||||
2 | États-Unis | 4 | 3 | 1 | 0 | ||||
3 | Portugal | 4 | 3 | 1 | -3 | ||||
4 | Ghana | 1 | 3 | 2 | -2 |
Match 13 13:00 heure locale |
Allemagne | 4 - 0 | Portugal | Arena Fonte Nova, Salvador Arbitrage : Milorad Mažić |
Match 14 19:00 heure locale |
Ghana | 1 - 2 | États-Unis | Arena das Dunas, Natal Arbitrage : Jonas Eriksson |
Match 29 16:00 heure locale |
Allemagne | 2 - 2 | Ghana | Estádio Castelão, Fortaleza Arbitrage : Sandro Ricci |
Match 30 18:00 heure locale |
États-Unis | 2 - 2 | Portugal | Arena Amazônia, Manaus Arbitrage : Néstor Pitana |
Match 45 13:00 heure locale |
États-Unis | 0 - 1 | Allemagne | Arena Pernambuco, Recife Arbitrage : Ravshan Irmatov |
Match 46 13:00 heure locale |
Portugal | 2 - 1 | Ghana | Estádio Nacional, Brasilia Arbitrage : Nawaf Shukralla |
Dans ce groupe G, considéré comme l'un des trois groupes de la mort, l'Allemagne, seconde nation au classement FIFA, et le Portugal, 4e au classement, partent avec la faveur des pronostics. Toutefois, les deux autres nations peuvent jouer les trouble-fêtes. Le Ghana, meilleure équipe africaine en 2010, a réalisé de nombreux cartons dans les derniers matchs. Il est la bête noire des États-Unis en Coupe du monde. Ces-derniers, entraînés par Jurgen Klinsmann, se sont qualifiés sans difficulté au dernier tour de qualification, disposant facilement du Mexique. Ce groupe a des airs de revanche. En effet, c'est la quatrième fois en cinq compétitions officielles que l'Allemagne et le Portugal se rencontrent depuis 2006 pour autant de victoires allemandes. L'Allemagne et le Ghana se retrouvent après avoir été dans le même groupe en 2010. C'est aussi la troisième confrontation au Mondial depuis 2006 entre le Ghana et les États-Unis pour autant de victoires ghanéennes. Les quatre équipes du groupe s'étaient qualifiées pour la phase à élimination directe en 2010.
Les deux favoris allemands et portugais se rencontrent dès le premier match. L'Allemagne fait exploser (4-0) le Portugal avec, notamment, un triplé du meilleur buteur de la Coupe du monde 2010, Thomas Müller. Malgré une rencontre outrageusement dominée par les Africains, dans la rencontre opposant les États-Unis au Ghana, l'équipe américaine défait son équipe redoutée (2-1), grâce à un but de Clint Dempsey, inscrit à la 30e seconde, soit le 5e but le plus rapide d'une coupe du monde. Lors du match, déjà décisif, contre l'Allemagne, le Ghana se montre séduisant et réalise une performance presque parfaite (2-2), notamment grâce au meilleur buteur des Black Stars, Asamoah Gyan. Ce match fut l'un des plus spectaculaires du premier tour. La rencontre opposant Américains et Portugais se déroule dans la chaleur de Manaus, et ne départage pas les deux équipes, parce que les Portugais marquent à la toute dernière seconde du temps additionnel (2-2). Si l'Allemagne et États-Unis ne font pas match nul, le vainqueur du match Portugal - Ghana peut se retrouver en huitièmes de finale s’il rattrape la différence de but. C'est un objectif apparemment impossible pour le Portugal, à cause de la correction que lui a infligée l'Allemagne. Malgré la victoire allemande (1-0), le scénario ne se produit pas et le Portugal, vainqueur (2-1) d'un Ghana en crise, tire sa révérence.
L'Allemagne se qualifie sans convaincre tandis que les États-Unis réussissent à déjouer les pronostics aux dépens du Portugal, qui accompagne l'Espagne, l'Angleterre, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie et l'Italie parmi les déçus européens du Mondial, tandis le Ghana, qui a vécu plusieurs crises dans cette Coupe du monde avec notamment deux joueurs exclus en pleine compétition pour s'être battus avec des responsables, rejoint le Cameroun et la Côte d'Ivoire parmi les déçus africains.
Groupe H
Équipe | Pts | J | G | N | P | BP | BC | Diff | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Belgique | 9 | 3 | 0 | 3 | ||||
2 | Algérie | 4 | 3 | 1 | 1 | ||||
3 | Russie | 2 | 3 | 1 | -1 | ||||
4 | Corée du Sud | 1 | 3 | 2 | -3 |
Match 15 13:00 heure locale |
Belgique | 2 - 1 | Algérie | Estádio Mineirão, Belo Horizonte Arbitrage : Marco Rodriguez |
Match 16 18:00 heure locale |
Russie | 1 - 1 | Corée du Sud | Arena Pantanal, Cuiabá Arbitrage : Néstor Pitana |
Match 31 13:00 heure locale |
Belgique | 1 - 0 | Russie | Stade Maracanã, Rio de Janeiro Arbitrage : Felix Brych |
Match 32 16:00 heure locale |
Corée du Sud | 2 - 4 | Algérie | Estádio Beira-Rio, Porto Alegre Arbitrage : Wilmar Roldan |
Match 47 17:00 heure locale |
Corée du Sud | 0 - 1 | Belgique | Arena de São Paulo, São Paulo Arbitrage : Benjamin Williams |
Match 48 17:00 heure locale |
Algérie | 1 - 1 | Russie | Arena da Baixada, Curitiba Arbitrage : Cüneyt Çakır |
Ce groupe H rappelle le même groupe de l'édition 2002 (la Corée du Sud et l'Algérie remplacent leurs voisins géographiques, respectivement le Japon et la Tunisie). La Belgique et la Russie, de retour en Coupe du monde après une absence de douze ans, s'affichent comme les favoris du groupe. Emmenée par une génération dorée, la Belgique a survolé les qualifications, tout comme l'a fait la Russie qui, entraînée par Fabio Capello, vient préparer le Mondial 2018 qu'elle organisera. Depuis 28 ans, la Belgique n'a plus réussi à la Russie dont elle est la bête noire. La Corée du Sud, entraînée par l'idole Hong Myung-bo, se place en position de premier outsider. Elle doit défendre une place de huitième de finale obtenue en 2010, mais à cause d'une préparation ratée et de résultats très irréguliers, la Corée du Sud arrive au Brésil avec des doutes. Au moment du tirage au sort, l'Algérie, dont les performances sont modestes depuis plusieurs années, apparait comme le petit poucet du groupe, mais aborde le Mondial après une préparation réussie en ayant développé un jeu offensif prometteur.
Pourtant largement favorite, la Belgique ne convainc pas lors de sa victoire initiale acquise face à l'Algérie (2-1), encaissant rapidement un but sur pénalty des Fennecs avant d'inverser la tendance en fin de match. Dans l'autre partie, la Russie ne convainc pas non plus et son gardien, Igor Akinfeïev, commet une erreur qui permet aux Sud-Coréens de marquer et d'assurer le match nul (1-1). Annoncé comme le choc de ce groupe H, le match entre équipes européennes au Maracana est décevant. Les Belges battent dans la douleur des Russes qui se sont procurés les meilleures occasions du match (1-0). Une heure plus tard, l'Algérie devient la première équipe africaine à marquer quatre buts lors d'un match de Coupe du monde en disposant de la Corée du Sud (2-4) au cours d'un match très représentatif du profil des deux équipes, l'Algérie pratiquant son jeu offensif qu'elle a développé en préparation, et la Corée du Sud payant son irrégularité, passant complètement au travers de sa première mi-temps et dominant la deuxième. La Belgique, déjà qualifiée, élimine, de nouveau sur le tard et dans la douleur, une Corée du Sud entreprenante mais irréaliste (0-1). La rencontre entre la Russie et l'Algérie est un « seizième de finale ». Dans un match spectaculaire, la Russie réalise sa prestation la plus aboutie et ouvre rapidement le score. L'Algérie égalise en deuxième mi-temps et parvient finalement à obtenir une qualification historique (1-1) mais entachée par les circonstances du but algérien, un spectateur ayant utilisé un pointeur laser dirigé vers les yeux du gardien russe[46].
L'Algérie, qui était en pleine reconstruction au moment du tirage au sort, se qualifie pour son premier huitième de finale après une très bonne prestation, ce qui fait de la sélection l'une des bonnes surprises du premier tour. L'utilisation abusive du laser par un supporter contre la Russie est cependant sanctionnée d'une amende. Annoncée largement favorite, la Belgique ne se sera pas démarquée, remportant sans briller ses trois matchs sur le tard. L'élimination sans gloire de la Corée du Sud, pourtant la nation la plus prolifique d'Asie en Coupe du Monde, achève le fiasco des équipes asiatiques. Plus décevante encore, la Russie rejoint toutes les équipes européennes éliminées prématurément et continue de douter après plusieurs échecs successifs tels qu'à l'Euro 2012. C'est la pire phase finale de Coupe du Monde jamais réalisée par la Russie avec aucune victoire. Conséquence de ces mauvais résultats, le parlement russe convoque Fabio Capello, qui condamne l'arbitrage et le laser pour expliquer le mauvais bilan russe.
Phase à élimination directe
Format et règlement
Les matchs de la phase finale (comprenant des huitièmes de finale, des quarts de finale, des demi-finales, un match pour la troisième place et une finale) sont à élimination directe. En cas de match nul à la fin du temps réglementaire, une prolongation de deux fois quinze minutes est jouée (une victoire après prolongation est indiquée par (a.p.) dans le tableau). Une pause de 5 minutes est d'abord observée entre le temps réglementaire et la prolongation. Aucune pause n'est observée entre les deux périodes de la prolongation. Les règles dites du but en or ou du but en argent ne s'appliquent pas. Si les deux équipes sont toujours à égalité à la fin de la prolongation, une séance de tirs au but (t.a.b.) détermine le vainqueur de la rencontre.
Tableau final
Huitièmes de finale |
Quarts de finale |
Demi-finales |
Finale | |||||||||||
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28 juin à Belo Horizonte | 4 juillet à Fortaleza | 8 juillet à Belo Horizonte | 13 juillet à Rio de Janeiro | |||||||||||
Brésil (t.a.b) | 1 (3) | |||||||||||||
Chili | 1 (2) | |||||||||||||
Brésil | 2 | |||||||||||||
28 juin à Rio de Janeiro | ||||||||||||||
Colombie | 1 | |||||||||||||
Colombie | 2 | |||||||||||||
4 juillet à Rio de Janeiro | ||||||||||||||
Uruguay | 0 | |||||||||||||
Brésil | 1 | |||||||||||||
30 juin à Brasília | ||||||||||||||
Allemagne | 7 | |||||||||||||
France | 2 | |||||||||||||
9 juillet à São Paulo | ||||||||||||||
Nigeria | 0 | |||||||||||||
France | 0 | |||||||||||||
30 juin à Porto Alegre | ||||||||||||||
Allemagne | 1 | |||||||||||||
Allemagne (a.p.) | 2 | |||||||||||||
5 juillet à Salvador | ||||||||||||||
Algérie | 1 | |||||||||||||
Allemagne (a.p.) | 1 | |||||||||||||
29 juin à Fortaleza | ||||||||||||||
Argentine | 0 | |||||||||||||
Pays-Bas | 2 | |||||||||||||
Mexique | 1 | |||||||||||||
Pays-Bas (t.a.b) | 0 (4) | |||||||||||||
29 juin à Recife | ||||||||||||||
Costa Rica | 0 (3) | |||||||||||||
Costa Rica (t.a.b) | 1 (5) | |||||||||||||
5 juillet à Brasília | ||||||||||||||
Grèce | 1 (3) | |||||||||||||
Pays-Bas | 0 (2) | |||||||||||||
1er juillet à São Paulo | ||||||||||||||
Argentine (t.a.b) | 0 (4) | |||||||||||||
Argentine (a.p.) | 1 | |||||||||||||
Suisse | 0 | Match pour la 3e place | ||||||||||||
Argentine | 1 | |||||||||||||
1er juillet à Salvador | 12 juillet à Brasília | |||||||||||||
Belgique | 0 | |||||||||||||
Belgique (a.p.) | 2 | Brésil | 0 | |||||||||||
États-Unis | 1 | Pays-Bas | 3 | |||||||||||
Huitièmes de finale
Match 49 13:00 heure locale |
Brésil | 1 - 1 (3 - 2 t.a.b.) |
Chili | Estádio Mineirão, Belo Horizonte Arbitrage : Howard Webb |
Lors de ce premier huitième de finale, deux équipes sud-américaines se rencontrent. Le Brésil, nation hôte, ouvre la marque face au Chili grâce à son défenseur David Luiz. Mais la Seleção a dû mal à développer son jeu face aux talentueux Chiliens, tombeurs de l'Espagne. La Roja égalise par son barcelonais Alexis Sánchez à la 32e minute. Le Chili domine la première mi-temps. Lors de la seconde mi-temps, le Brésil se montre de plus en plus dangereux et le Chili recule, mais les deux équipes obtiennent tout de même de sérieuses actions de but. Le gardien chilien Claudio Bravo se montre souvent décisif face au meilleur des Brésiliens, Hulk. Lors de la prolongation, les deux équipes sont à égalité et le Chili aurait pu éliminer les Auriverdes grâce à une frappe de Mauricio Pinilla à la 119e, qui finit sur la barre transversale de Júlio César. Lors de la séance de tirs au but, le meneur de jeu chilien Arturo Vidal n'est pas présent, ayant été remplacé plus tôt dans le match. Le Brésil alterne penalties transformés et frappes ratées, mais le Chili ne marque que deux tirs au but et le dernier tireur, Gonzalo Jara, qualifie le pays hôte en envoyant sa frappe sur le poteau du gardien de la Seleção.
Match 50 17:00 heure locale |
Colombie | 2 - 0 | Uruguay | Stade Maracanã, Rio de Janeiro Arbitrage : Björn Kuipers |
Deuxième huitième de finale et deuxième confrontation entre équipes sud-américaines. La Colombie du Monégasque James Rodríguez affronte un Uruguay dépourvu de sa star liverpuldienne Luis Suárez, exclu du mondial pour cause de morsure sur le défenseur italien Giorgio Chiellini. La Colombie domine l'Uruguay dans tous les compartiments du jeu et ne permet aux Uruguayens que quelques contre-attaques, toutes annihilées par la défense ou le gardien colombien. Les Cafeteros ouvrent la marque par un superbe enchaînement contrôle de la poitrine orienté/reprise de volée du meilleur joueur du premier tour, James Rodríguez. L'Uruguay se découvre plus pour tenter d'égaliser mais les Colombiens repoussent chaque offensive de la Céleste. Lors de la seconde mi-temps, Rodríguez double la mise sur un mouvement collectif et devient seul meilleur buteur de la compétition grâce à une remise de la tête parfaite du florentin Juan Guillermo Cuadrado. L'Uruguay ne fait plus que défendre lors des dernières minutes et la Colombie se qualifie pour le premier quart de finale de son histoire face à la nation hôte, le Brésil de Neymar.
Match 51 13:00 heure locale |
Pays-Bas | 2 - 1 | Mexique | Estádio Castelão, Fortaleza Arbitrage : Pedro Proença |
Les finalistes de la précédente coupe du monde affrontent un séduisant Mexique, deuxième du groupe du Brésil. Dans la fournaise estivale de Fortaleza, le Mexique domine les Oranje lors de la première mi-temps, où les Néerlandais usent et abusent de contre-attaques. La concrétisation de la domination mexicaine intervient en milieu de première mi-temps, lorsque Giovani dos Santos inscrit le 1-0. Le Mexique se replie alors et les Pays-Bas font le siège de la défense mexicaine. Après plusieurs faits de jeu litigieux (notamment une faute énorme sur Robben dans la surface), l'égalisation néerlandaise méritée vient des pieds du stambouliote Wesley Sneijder, dans les derniers instants du temps réglementaire (88e). Les Oranje poussent lors des dernières minutes et l'arbitre, le portugais Pedro Proença, siffle un penalty en faveur des Pays-Bas à la suite d'une faute sur Arjen Robben. Ce penalty est transformé par le remplaçant Klaas-Jan Huntelaar et les Pays-Bas, qui après avoir largement dominés les débats en seconde mi-temps, s'imposent face à un Mexique éliminé, pour la sixième fois d'affilée, au stade des huitièmes de finale.
Match 52 17:00 heure locale |
Costa Rica | 1 - 1 (5 - 3 t.a.b.) |
Grèce | Arena Pernambuco, Recife Arbitrage : Ben Williams |
Dans un huitième de finale totalement inattendu, le Costa Rica et la Grèce s'affrontent et le vainqueur de ce match obtiendra, pour la première fois de son histoire, une qualification pour les quarts de finale d'une coupe du monde. La première mi-temps de ce match ne présente que quelques actions de but avortées. Lors de la seconde mi-temps, les choses s'accélèrent pendant une quinzaine de minutes, lors desquelles les Ticos ouvrent la marque par leur capitaine Bryan Ruiz et se procurent des occasions de doubler la mise. Mais, passée cette euphorie, la rencontre s'endort pendant plus d'une demi-heure, lors de laquelle les Grecs confisquent le ballon aux Costaricains mais n'obtiennent que très peu d'occasions. Cependant, la Grèce répond à sa réputation d'équipe qui se bat jusqu'au bout et, comme lors de sa confrontation décisive face aux Ivoiriens (victoire 2-1), un but grec est inscrit dans les tous derniers moments de la partie, par le défenseur Sokrátis Papastathópoulos, qui marque son premier but en sélection. Ce but est, d'ailleurs, le premier encaissé dans le jeu par le gardien valencien Keylor Navas. La Grèce décroche donc la prolongation lors de laquelle elle domine un Costa Rica qui ne se procure aucune occasion de but. Les Grecs auraient pu se qualifier grâce à Kóstas Mítroglou à la toute dernière seconde de jeu, mais le gardien costaricain empêche le joueur du Bateau Pirate de marquer. Lors de la séance de tirs au but, tous les tireurs, Costaricains et Grecs, cadrent leur frappe, mais le gardien Navas réalise une parade décisive sur le tir de Theofánis Gekas, éliminant donc la nation européenne.
Match 53 13:00 heure locale |
France | 2 - 0 | Nigeria | Estádio Nacional, Brasília Arbitrage : Mark Geiger |
L'équipe de France affronte un Nigeria qui a su tenir tête à l'Argentine de Lionel Messi. Lors de la première mi-temps, chaque équipe domine l'autre pendant une vingtaine de minutes et un but est refusé aux Africains pour hors-jeu. Les Français ont plusieurs occasions, toutes annihilées par l'excellent gardien lillois Vincent Enyeama. Après l'heure de jeu en seconde mi-temps, la France se montre dominatrice. Les efforts français sont tous arrêtés par le gardien des Super Eagles, mais celui-ci se troue sur un corner et permet l'ouverture du score par Paul Pogba. Tout s'enchaîne et la France, en plus de mener au score, continue d'attaquer et de presser le Nigeria. Le 2-0 vient d'un nouveau corner, d'un centre de Mathieu Valbuena, et d'un but contre son camp du capitaine nigérian Joseph Yobo sous la pression d'Antoine Griezmann fraîchement entré en jeu.
Match 54 17:00 heure locale |
Allemagne | 2 - 1 a.p. |
Algérie | Estádio Beira-Rio, Porto Alegre Arbitrage : Sandro Ricci |
Ce huitième de finale entre la Mannschaft et les Fennecs est leur troisième affrontement en Coupe du monde, notamment après le mémorable match de 1982 où l'Algérie qui l'avait emporté avait été éliminée à la suite du « match de la honte » entre l'Autriche et l'Allemagne. La première mi-temps de ce match de 2014 est dominée par les Africains, qui se procurent plusieurs occasions de but grâce, ou à cause, d'une défense allemande passive. Le meneur de jeu Sofiane Feghouli se montre à son avantage et la Nationalmannschaft a toutes les peines du monde à percer une défense algérienne malgré une possession de balle supérieure (65%). La tendance s'inverse lors de la seconde période, où l'Allemagne domine une Algérie inoffensive et se procure d'énormes occasions de but. Grâce à son gardien Raïs M'Bolhi, désigné homme du match, l'Algérie tient tête et arrache les prolongations. Lors de celles-ci, les Allemands trouvent la faille grâce au milieu de Chelsea André Schürrle qui marque du talon à la 92e et doublent même la mise à la toute fin des prolongations par Mesut Özil. L'Algérie réduit l'écart grâce à son milieu de terrain Abdelmoumene Djabou à la 121e, mais c'est trop tard, et l'Allemagne, après trois confrontations, vainc enfin l'Algérie, qui était, avec l'Égypte, l'Italie et l'Allemagne de l'Est[réf. nécessaire], une des quatre nations que l'Allemagne n'avait jamais battue en compétition officielle (ce qu'elle n'aura toujours pas fait dans le temps règlementaire).
Match 55 13:00 heure locale |
Argentine | 1 - 0 a.p. |
Suisse | Arena Corinthians, São Paulo Arbitrage : Jonas Eriksson |
Dans le huitième de finale qui, sur le papier, est le plus serré, l'Argentine, 5e au classement FIFA, affronte la Suisse, 6e. Lors de la première mi-temps, la Suisse joue crânement sa chance, met l'Argentine en difficulté et aurait pu mener d'au moins un but si Sergio Romero, gardien de l'Albicéleste, ne s'était pas interposé devant Granit Xhaka et Josip Drmić. Le onze argentin domine la seconde période et la Nati se défend bien, stoppant chaque initiative sud-américaine et bloquant le quadruple Ballon d'Or Lionel Messi. Le gardien suisse Diego Benaglio se montre exceptionnel et rappelle qu'il fut l'un des meilleurs gardiens du mondial sud-africain. Les Helvètes obtiennent une prolongation lors de laquelle ils dominent la première période face à une Argentine apparemment fatiguée. Comme lors du temps réglementaire, l'Albicéleste domine la seconde mi-temps de la prolongation et ouvre la marque par son attaquant madrilène Ángel Di Maria sur une offrande de Lionel Messi. La Suisse, une minute après l'ouverture du score a l'occasion d'égaliser par Blerim Džemaili, qui voit sa tête s'écraser sur le poteau d'un Romero battu. Après un énième coup franc de Xherdan Shaqiri, qui aboutit dans le mur, l'Argentine se qualifie dans la douleur. Ce match est le dernier d'Ottmar Hitzfeld à la tête de l'équipe de Suisse.
Match 56 17:00 heure locale |
Belgique | 2 - 1 a.p. |
États-Unis | Arena Fonte Nova, Salvador Arbitrage : Djamel Haimoudi |
Dans une rencontre sans temps mort, la Belgique se montre globalement dominatrice avec 39 tirs dont 17 cadrés. Le gardien de but américain Tim Howard retarde longtemps l'échéance en établissant un record en Coupe du monde pour son poste sur un match : 15 arrêts comptabilisés. Les deux équipes sont à 0-0 à la fin du temps réglementaire et vont en prolongations. Romelu Lukaku, entré sur le terrain en remplacement de Divock Origi à la 91e minute, débloque finalement la situation en offrant une passe décisive à Kevin de Bruyne dès l'entame de la première mi-temps des prolongations. Lukaku, sur une passe décisive de Kevin de Bruyne, double la mise à la 105e minute, mettant a priori les Diables Rouges à l'abri. Mais au début de la deuxième prolongation, l'Américain Julian Green, tout juste entré au jeu, réduit l'écart et devient le plus jeune buteur de la Coupe du monde 2014 à 19 ans et 125 jours. La Belgique s'impose finalement sur ce score de 2-1 et atteint les quarts de finale de la compétition planétaire pour la deuxième fois de son histoire, la première depuis 1986, où elle jouera face à l'Argentine.
Quarts de finale
Match 58 13:00 heure locale |
France | 0 - 1 | Allemagne | Stade Maracanã, Rio de Janeiro Arbitrage : Néstor Pitana |
Ce quart de finale entre les voisins allemands et français est comparé avant le match, par les médias français[réf. nécessaire], à la demi-finale de Séville, lorsque les Allemands ont éliminé leurs adversaires après un match très contesté et marqué par l'agression sur Patrick Battiston. L'Allemagne presse immédiatement une France confiante de son talent après son beau parcours[réf. nécessaire]. Concrétisant cette domination, le défenseur allemand Mats Hummels ouvre le score, à la suite d'une faute de marquage de Raphaël Varane, et donne l'avantage à la Nationalmannschaft après seulement treize minutes de jeu, à la reprise d'un coup franc de Toni Kroos. Lors de la première période, l'Allemagne domine mais la France se crée deux occasions d'égaliser dans le dernier quart d'heure. Le gardien Manuel Neuer permet aux Allemands de conserver leur avantage et, après un nouvel arrêt devant Karim Benzema, l'Allemagne se qualifie pour sa quatrième demi-finale de mondial consécutive, ce qui est une première.
Match 57 17:00 heure locale |
Brésil | 2 - 1 | Colombie | Estádio Castelão, Fortaleza Arbitrage : Carlos Velasco Carballo |
Ce quart de finale entre la Colombie et le Brésil promet une opposition de style. La Colombie sort d'un parcours impeccable, en comptant dans ses rangs le meilleur joueur du premier tour et le meilleur buteur provisoire de cette coupe du monde, James Rodríguez. Le Brésil, bien que tête de série, n'a pas plu dans ses précédents matchs, passant même près de l'élimination face au Chili. Cependant, c'est le Brésil qui se montre meilleur lors des quinze premières minutes, en ouvrant notamment le score grâce à son défenseur et capitaine Thiago Silva. La Colombie se procure une énorme occasion d'égaliser par Cuadrado, mais c'est le Brésil qui est près de mener 2-0, voire 3-0, si la réussite avait été du côté auriverde. En seconde période, tout s'inverse et la Colombie déroule sa puissance offensive. Elle se voit refuser un but du vétéran Mario Yepes pour hors-jeu et encaisse le 2-0, contre le cours du jeu, sur un magnifique coup franc de David Luiz. Après une faute et un avertissement du gardien brésilien Júlio César, James Rodríguez réduit l'écart sur penalty et permet aux Cafeteros de rêver d'accéder aux demi-finales. Le Brésil résiste et s'impose, mais il perd son attaquant vedette Neymar, victime d'une fracture aux vertèbres après un choc avec le Colombien Zúñiga, et son capitaine buteur, Thiago Silva, qui sera suspendu pour avoir reçu un nouveau carton jaune.
Match 60 13:00 heure locale |
Argentine | 1 - 0 | Belgique | Estádio Nacional, Brasília Arbitrage : Nicola Rizzoli |
La deuxième confrontation entre têtes de série dans ces quarts de finale voit s'opposer les Argentins aux Belges. La rencontre est équilibrée et l'Argentine ouvre le score par son buteur Gonzalo Higuaín à 8e minute. La Belgique pousse et est près d'égaliser, grâce à Kevin De Bruyne, mais n'arrive pas à tromper la machine albicéleste. En deuxième mi-temps, Higuaín se procure les plus belles occasions du côté argentin tandis que du côté belge, la génération dorée n'arrive pas à trouver la faille d'une Argentine qui dévoile enfin sa puissance, malgré la blessure d'Ángel Di María. À la dernière seconde de jeu, Romelu Lukaku, Marouane Fellaini et Axel Witsel échouent coup sur coup sur le gardien argentin Sergio Romero, qui permet à son équipe d'atteindre sa première demi-finale après 24 ans d'attente en éliminant l'un des outsiders de la compétition. Ce match est le premier où l'Argentine s'impose sans l'aide de sa pépite Lionel Messi, qui est l'homme fort de la sélection d'Alejandro Sabella.
Match 59 17:00 heure locale |
Pays-Bas | 0 - 0 (4 - 3 t.a.b.) |
Costa Rica | Arena Fonte Nova, Salvador Arbitrage : Ravshan Irmatov |
Ce quart de finale inédit oppose les Néerlandais aux inattendus Costariciens, qui ont tenu tête à trois favoris de la compétition (Angleterre, Italie et Uruguay) avant d'éliminer la meilleure défense européenne, la Grèce. Le match est à sens unique et les Pays-Bas se procurent une dizaine d'occasions, mais échouent devant l'un des meilleurs gardiens de la compétition, Keylor Navas. Le Costa Rica, dans la quasi totalité de la première période, reste dans sa moitié de terrain, mais se procure deux belles occasions en seconde période et n'est pas loin d'obtenir un penalty, après une chute de Joel Campbell dans la surface néerlandaise. L'équipe américaine arrive à arracher les prolongations aux Pays-Bas malgré la domination du vice-champion du monde. Lors des prolongations, le Costa Rica ne se procure qu'une seule occasion par son capitaine Bryan Ruiz, qui est stoppé in extremis par le gardien orange Jasper Cillessen. Les deux équipes doivent se départager aux tirs au but, ce qui est la seconde fois pour le Costa Rica en deux matchs (victoire 5-3 aux tirs au but contre les Grecs). Le sélectionneur néerlandais, Louis van Gaal, tente un coup de poker une minute avant le coup de sifflet et change son gardien titulaire pour le gardien remplaçant Tim Krul, pour la séance de tirs au but. Ce changement s'avère payant car Krul sort deux tirs au but costaricains et qualifie son équipe pour leur seconde demi-finale d'affilée, malgré un comportement répréhensible (Krul déstabilisait les tireurs adverses au point de penalty alors que ceci est interdit). Le Costa Rica est très près de devenir la troisième nation ne provenant ni d'Europe ni d'Amérique du Sud à atteindre les demi-finales (après les États-Unis en 1930 et la Corée du Sud en 2002) et quitte la compétition la tête haute.
Demi-finales
Match 61 17:00 heure locale |
Brésil | 1 - 7 | Allemagne | Estádio Mineirão, Belo Horizonte Arbitrage : Marco Rodriguez |
Cette demi-finale est une reprise de la finale de coupe du monde 2002, où le Brésil s'était imposé pour son dernier sacre dans la compétition. Pour l'Allemagne, c'est la cinquième demi-finale d'affilée d'un tournoi majeur (coupe du monde et championnat d'Europe). La confrontation débute avec un Brésil compétitif qui presse une Allemagne ayant déjà montré des faiblesses défensives lors des deux tours précédents. Cependant, c'est la Mannschaft qui ouvre le score par Thomas Müller, qui inscrit là son cinquième but de la compétition. Dès lors, les hommes de Joachim Löw déroulent et, en l'espace de six minutes, portent le score à 5-0 grâce au doublé de Toni Kroos et aux réalisations de Sami Khedira et de Miroslav Klose. Ce dernier devient, avec ce but, le seul meilleur buteur de toute l'histoire de la coupe du monde avec 16 buts au total. Le Brésil n'a plus joué après l'ouverture du score et rentre aux vestiaires avec un déficit de cinq buts et sous les huées du public, certains spectateurs quittant même le stade. Pour la seconde période, l'entraîneur Luiz Felipe Scolari effectue deux changements et le pays hôte commence à attaquer la Nationalmannschaft et se procure deux occasions de but. Cependant, le remplaçant André Schürrle inscrit un sixième but quelques minutes après son entrée et enfonce le clou. L'Allemagne est dominatrice et ne laisse rien au Brésil, inscrivant même un septième but par le même André Schürrle, d'une magnifique reprise de volée terminant sous la transversale. Le Brésil sauve l'honneur par un but d'Oscar mais subit la plus grande défaite de son histoire[47] établissant le record du plus lourd score lors d'une demi-finale de coupe du monde. L'Allemagne, quant à elle, se qualifie pour sa huitième finale de coupe du monde, record absolu, devant le Brésil (7 finales[48]).
Match 62 17:00 heure locale |
Pays-Bas | 0 - 0 (2 - 4 t.a.b.) |
Argentine | Arena Corinthians, São Paulo Arbitrage : Cüneyt Çakır |
Cette demi-finale est un remake de la finale de la Coupe du monde 1978, où l'Argentine, de Mario Kempes, s'était imposée face aux Pays-Bas de Johan Neeskens. Tout au long du temps réglementaire, les deux équipes n'ont rien tenté et seuls les Pays-Bas se sont montrés dangereux devant le but adverse dominant nettement lors des dernières minutes. Pendant le temps additionnel, les oranges dominent l'Albicéleste mais ne se procurent que de rares occasions, toutes gâchées. La partie morose dure 120 minutes et s'en va aux tirs au but où, contrairement au quart de finale Pays-Bas – Costa Rica, Louis van Gaal ne change pas son gardien. L'équipe néerlandaise aura passé 240 minutes sans marquer de but entre son quart de finale et sa demi-finale. Jasper Cillessen n'arrête aucun tir sur quatre tandis que son homologue argentin Sergio Romero en détourne deux, ce qui permet à l'Argentine de l'emporter une nouvelle fois face à l'équipe orange et de se hisser en finale, retrouvant son adversaire récurrent allemand, qu'elle rencontre pour la troisième fois en finale d'une Coupe du monde (1986, victoire argentine 3-2, 1990, victoire allemande 1-0).
Match pour la troisième place
Match 63 17:00 heure locale |
Brésil | 0 - 3 | Pays-Bas | Estádio Nacional, Brasília Arbitrage : Djamel Haimoudi |
Alors que le Brésil cherche à se venger de l'humiliation allemande en demies, les Pays-Bas abordent ce match sans pression. Il a suffit d'une incursion d'Arjen Robben dès la 3e minute de jeu pour faire exploser la défense brésilienne et obtenir un penalty transformé par Robin van Persie. Malgré une possession de balle brésilienne, les joueurs de Louis van Gaal, parfaitement organisés en 3-5-2, maîtrisent leur sujet. Daley Blind fait le break à la 17e minute et Julio César n'évite pas le 3-0 dans le temps additionnel. Les Oranjes finissent ce mondial sur une bonne note, ce qui n'est pas le cas de cette équipe du Brésil, qui n'a tout simplement pas été au niveau lors de « son » événement.
Finale
Match 64 16:00 heure locale |
Allemagne | 1 - 0 a.p. |
Argentine | Stade Maracanã, Rio de Janeiro Arbitrage : Nicola Rizzoli |
La finale de la Coupe du monde de football 2014 est le match concluant la 20e Coupe du monde. Elle a lieu le 13 juillet 2014 au stade Maracanã de Rio de Janeiro, à 16 heures heure locale.
Elle oppose l'Allemagne, qui s'est qualifiée aisément lors de sa demi-finale face au Brésil le 8 juillet, et l'Argentine, qui s'est qualifiée face aux Pays-Bas le 9 juillet.
Troisième finale de Coupe du monde opposant les deux formations après 1986 et 1990, elle se conclut aux prolongations par la victoire de l'Allemagne 1-0. Le but décisif est inscrit par Mario Götze sur une passe d'André Schürrle à la 113e minute. La Mannschaft remporte ici son quatrième trophée planétaire.
Statistiques, classements et buteurs
Statistiques
Les 32 équipes présentes disputent un total de 64 rencontres : 48 au premier tour et 16 dans la phase à élimination directe.
Nombre d'équipes par confédération et par tour
Confédération | Phase de groupes | Huitièmes de finale |
Quarts de finale |
Demi-finales | Finale (dont champion) |
---|---|---|---|---|---|
UEFA | 13 | 6 | 4 | 2 | 1 (1) |
CONMEBOL | 6 | 5 | 3 | 2 | 1 |
CONCACAF | 4 | 3 | 1 | 0 | - |
CAF | 5 | 2 | 0 | - | |
AFC | 4 | 0 | - | ||
OFC | 0 | - | |||
Total | 32 | 16 | 8 | 4 | 2 (1) |
Classement de la compétition
Le classement complet des 32 équipes ayant participé au tournoi prend en compte, en plus du stade de la compétition atteint, le nombre total de points obtenus, puis la différence de buts et enfin le nombre de buts inscrits. Le nombre de points est calculé de la même manière que pour le premier tour, à savoir en attribuant 3 points pour un match gagné, 1 point pour un match nul et 0 point pour une défaite[49].
Classement de la Coupe du monde[50] | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Nombre de buts par tour
Jour 1 | Jour 2 | Jour 3 | Sous-total | Huitièmes | Quarts | Demies | 3e place | Finale | Sous-total | Total | |
Buts | 49 | 45 | 42 | 136 | 18 | 5 | 8 | 3 | 1 | 35 | 171 |
Matchs | 16 | 16 | 16 | 48 | 8 | 4 | 2 | 1 | 1 | 16 | 64 |
Moyenne | 3,06 | 2,81 | 2,63 | 2,83 | 2,25 | 1,25 | 4,00 | 3,00 | 1,00 | 2,19 | 2,67 |
Nombre de matchs par résultat
- Phase de poules
- Victoires = 39
- Nuls = 9 (dont 5 matchs sans but)
- Phase à élimination directe
- Temps réglementaire = 8
- Prolongation seule = 4
- Tirs au but = 4
Résumé par équipe nationale
Équipe | Matchs | Victoire | Nul | Défaite | BP | BC | Diff. | Class. FIFA avant CDM | Class. FIFA après CDM | Progression CDM | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allemagne | 7 | 6 | 1 | 0 | 18 | 4 | +14 | 4 | 0 | 2 | 1 | Vainqueur |
Argentine | 7 | 5 | 1 | 1 | 8 | 4 | +4 | 5 | 0 | 5 | 2 | Finale |
Pays-Bas | 7 | 5 | 2 | 0 | 15 | 4 | +11 | 9 | 0 | 15 | 3 | Demi-finale |
Brésil | 7 | 3 | 2 | 2 | 11 | 14 | -3 | 13 | 0 | 3 | 7 | Demi-finale |
Colombie | 5 | 4 | 0 | 1 | 12 | 4 | +8 | 5 | 0 | 8 | 4 | Quarts de finale |
Belgique | 5 | 4 | 0 | 1 | 6 | 3 | +3 | 5 | 1 | 11 | 5 | Quarts de finale |
France | 5 | 3 | 1 | 1 | 10 | 3 | +7 | 5 | 0 | 17 | 10 | Quarts de finale |
Costa Rica | 5 | 2 | 3 | 0 | 5 | 2 | +3 | 11 | 1 | 28 | 16 | Quarts de finale |
Chili | 4 | 2 | 1 | 1 | 6 | 4 | +2 | 7 | 0 | 14 | 12 | Huitièmes de finale |
Mexique | 4 | 2 | 1 | 1 | 5 | 3 | +2 | 8 | 0 | 20 | 18 | Huitièmes de finale |
Suisse | 4 | 2 | 0 | 2 | 7 | 7 | 0 | 3 | 0 | 6 | 9 | Huitièmes de finale |
Uruguay | 4 | 2 | 0 | 2 | 4 | 6 | -2 | 8 | 0 | 7 | 6 | Huitièmes de finale |
Grèce | 4 | 1 | 2 | 1 | 3 | 5 | -2 | 8 | 1 | 12 | 13 | Huitièmes de finale |
Algérie | 4 | 1 | 1 | 2 | 7 | 7 | 0 | 6 | 0 | 22 | 24 | Huitièmes de finale |
États-Unis | 4 | 1 | 1 | 2 | 5 | 6 | -1 | 4 | 0 | 13 | 15 | Huitièmes de finale |
Nigeria | 4 | 1 | 1 | 2 | 3 | 5 | -2 | 3 | 0 | 44 | 34 | Huitièmes de finale |
Équateur | 3 | 1 | 1 | 1 | 3 | 3 | 0 | 5 | 1 | 26 | 21 | Premier tour |
Portugal | 3 | 1 | 1 | 1 | 4 | 7 | -3 | 2 | 1 | 4 | 11 | Premier tour |
Croatie | 3 | 1 | 0 | 2 | 6 | 6 | 0 | 4 | 1 | 18 | 17 | Premier tour |
Bosnie-Herzégovine | 3 | 1 | 0 | 2 | 4 | 4 | 0 | 3 | 0 | 21 | 19 | Premier tour |
Côte d'Ivoire | 3 | 1 | 0 | 2 | 4 | 5 | -1 | 7 | 0 | 23 | 25 | Premier tour |
Italie | 3 | 1 | 0 | 2 | 2 | 3 | -1 | 3 | 1 | 9 | 14 | Premier tour |
Espagne | 3 | 1 | 0 | 2 | 4 | 7 | -3 | 3 | 0 | 1 | 8 | Premier tour |
Russie | 3 | 0 | 2 | 1 | 2 | 3 | -1 | 4 | 0 | 19 | 23 | Premier tour |
Ghana | 3 | 0 | 1 | 2 | 4 | 6 | -2 | 6 | 0 | 37 | 38 | Premier tour |
Angleterre | 3 | 0 | 1 | 2 | 2 | 4 | -2 | 4 | 0 | 10 | 20 | Premier tour |
Corée du Sud | 3 | 0 | 1 | 2 | 3 | 6 | -3 | 6 | 0 | 57 | 56 | Premier tour |
Iran | 3 | 0 | 1 | 2 | 1 | 4 | -3 | 4 | 0 | 43 | 49 | Premier tour |
Japon | 3 | 0 | 1 | 2 | 2 | 6 | -4 | 4 | 0 | 46 | 45 | Premier tour |
Australie | 3 | 0 | 0 | 3 | 3 | 9 | -6 | 6 | 0 | 62 | 76 | Premier tour |
Honduras | 3 | 0 | 0 | 3 | 1 | 8 | -7 | 7 | 1 | 33 | 40 | Premier tour |
Cameroun | 3 | 0 | 0 | 3 | 1 | 9 | -8 | 4 | 1 | 56 | 53 | Premier tour |
Ballon d'or du meilleur joueur
Le Ballon d'or Adidas est la récompense attribuée au meilleur joueur de la Coupe du monde 2014. Les deuxième et troisième joueurs reçoivent respectivement les Ballons d’Argent et de Bronze.
La remise du trophée à Lionel Messi est critiquée par de nombreux observateurs, qui s'attendaient plutôt à voir le prix donné à Thomas Müller ou James Rodríguez par exemple[51].
Pour cette coupe du monde, aucun gardien de but n’a été proposé au prix, Manuel Neuer se contentant du classement annexe « Gant d'or », contrairement à un autre gardien allemand, Oliver Kahn, ballon d'or de la coupe du monde 2002, devant Ronaldo. Sepp Blatter avait pour sa part préféré Neuer lors de ce mondial.
Les 10 nommés sont[52] : |
|
Soulier d'or du meilleur buteur
Le Soulier d'or est attribué au meilleur buteur de la compétition. Deux joueurs ou plus à égalité à la fin de la compétition sont départagés au nombre des passes décisives et s’ils sont toujours ex æquo, c’est le joueur ayant passé le moins de temps sur le terrain qui reçoit la récompense[54]. Le nombre de matchs joués et de pénalties sont là uniquement à titre d’information. La colonne « pénalties » indique les pénalties transformés pendant le temps réglementaire ou durant les prolongations : les tirs au but ne sont pas des pénalties. Le trophée représente une chaussure de football de couleur dorée.
Place | Joueur | Buts marqués | Passes déc. | Matches joués | Minutes jouées | Pénalties |
---|---|---|---|---|---|---|
James Rodríguez | 6 | 2 | 5 | 399 | 1 | |
Thomas Müller | 5 | 3 | 6 | 562 | 1 | |
Neymar | 4 | 1 | 5 | 457 | 1 | |
4 | Lionel Messi | 4 | 1 | 6 | 573 | 0 |
5 | Robin van Persie | 4 | 0 | 6 | 548 | 1 |
6 | Karim Benzema | 3 | 2 | 5 | 450 | 1 |
7 | Arjen Robben | 3 | 1 | 6 | 600 | 0 |
8 | André Schürrle | 3 | 0 | 5 | 155 | 0 |
9 | Enner Valencia | 3 | 0 | 3 | 270 | 0 |
10 | Xherdan Shaqiri | 3 | 0 | 4 | 387 | 0 |
|
|
|
Équipes-types
La FIFA en elle-même n’a pas donné d’équipe-type pour la compétition mais toutefois, deux équipes-types ont été publiées sur le site de la FIFA :
- Castrol, sponsor de la Coupe du monde, a dévoilé son équipe ;
- il était également possible de voter pour la Dream Team sur le site de la FIFA.
Seuls Mats Hummels, Toni Kroos, James Rodríguez et Thomas Müller font partie de ces deux équipes-types et en même temps étaient nommés parmi les dix prétendants au prix du meilleur joueur (Ballon d’Or). Lionel Messi, désigné meilleur joueur de la compétition (Ballon d’Or), ne fait pas partie du Top 11 de Castrol et Javier Mascherano, un des dix prétendants à ce même Ballon d’Or ne fait partie d’aucune des deux équipes-types. Inversement deux joueurs présents dans les deux équipes-types (Manuel Neuer et Thiago Silva) n’ont pas été nommés dans les dix joueurs pouvant prétendre au Ballon d’Or du meilleur joueur.
Top 11
Castrol, sponsor officiel de la Coupe du monde, a déterminé une équipe de onze joueurs (appelée Castrol Index Top 11) avec le gardien, les quatre défenseurs, les quatre milieux de terrain et les deux attaquants les mieux classés dans un classement constitué à partir de statistiques de jeu (tacle, passe, appel…) recueillies tout au long de la Coupe du monde.
Gardiens | Défenseurs | Milieux | Attaquants |
---|---|---|---|
Manuel Neuer |
Marcos Rojo |
Oscar |
Arjen Robben |
Dream Team
À l’issue d’un vote en ligne ouvert à tous, une équipe appelée Dream Team a été donnée quelques jours après la fin de la compétition.
Gardiens | Défenseurs | Milieux | Attaquants | Entraîneur |
---|---|---|---|---|
Manuel Neuer |
David Luiz |
Ángel Di María |
Lionel Messi |
Joachim Löw |
Récompenses annexes
Prix | Lauréat |
---|---|
Meilleur gardien | Manuel Neuer |
Meilleur jeune joueur | Paul Pogba |
Prix du fair-play | Colombie |
Le premier but contre l’Uruguay de James Rodríguez (amorti de la poitrine enchaîné avec une reprise de volée de 18 m qui retombe sous la transversale) a été élu par 80 % des quatre millions de votants comme le plus beau but du tournoi devant la tête plongeante lobée de Robin van Persie et devant la balle piquée après un crochet du même James Rodríguez.
Classement | But et buteur |
---|---|
1 | 1er but contre l’Uruguay de James Rodríguez |
2 | 1er but contre l’Espagne de Robin van Persie |
3 | But contre le Japon de James Rodríguez |
Exclusions
Le joueur uruguayen Luis Suárez a été exclu du Mondial après avoir mordu le joueur italien Giorgio Chiellini et condamné à neuf matches et quatre mois de suspension de toute activité liée au football, il a été contraint de quitter ses coéquipiers de l’équipe d’Uruguay le 26 juin. En effet, la FIFA n’a pas autorisé l’attaquant de Liverpool à rester parmi ses partenaires à l’entraînement et a été banni de tous les stades de football de la planète pour la durée de la sanction[60]. Aucun joueur ne pouvait être appelé pour le remplacer.
Le même jour, les deux joueurs du Ghana Kevin-Prince Boateng et Sulley Muntari ont été exclus du mondial par leur fédération à la suite d'altercations avec des membres de leur encadrement[61].
Controverses sur l'arbitrage
L'arbitre de touche Humberto Clavijo a été écarté du tournoi, à la suite de son arbitrage du match Cameroun-Mexique (0-1). Il a refusé deux buts aux Mexicains, sur deux hors-jeu inexistants. Il est remplacé par l'Équatorien Christian Lescano.
Lors du match France-Suisse (5-2), l'arbitre Björn Kuipers siffle la fin du match après le temps additionnel, mais quelques secondes plus tard, le Français Karim Benzema marque un sixième but. L'arbitre ne le compta pas, car considéré comme marqué hors du match, ce que agita certains médias français.
Durant le match France-Nigéria gagné deux à zéro par la France, le jeu brutal français a causé des blessures à un joueur nigérian, Ogenyi Onazi[62], et un but pour le Nigéria en première mi-temps fut refusé pour hors-jeu « pour le moins serré »[63]. Toutefois, la qualification de l'équipe nigériane pour la phase des matchs à élimination directe avait déjà aussi été controversée après la victoire du Nigéria un à zéro face à la Bosnie-Herzégovine en match de poule alors qu'un but bosnien avait été refusé pour un hors-jeu qui fut finalement établi après coup comme n'ayant pas eu lieu[64].
Lors du match pour la troisième place, opposant le Brésil aux Pays-Bas (0-3), plusieurs fautes commises par les joueurs brésiliens ne furent pas sifflées. Bien que les Néerlandais, en fin de tournoi, ne fissent aucune remarque sur l'arbitrage, les médias notèrent tout de même que l'arbitre avait cédé à plusieurs reprises à la pression populaire du public présent dans le stade, soutenant massivement son équipe.
Pendant la finale, le gardien allemand, Manuel Neuer, effectue une sortie dangereuse genou en l’air et, juste après avoir dégagé le ballon du poing, percute Gonzalo Higuaín situé sur sa trajectoire, l’arbitre ne sanctionne pas le gardien allemand mais l’attaquant argentin, ce qui crée une polémique.
Aspects socio-économiques de la Coupe du monde
Médias
En France
TF1 a dépensé 130 millions d'euros pour acheter l'intégralité des 64 matchs de la compétition. Ne souhaitant diffuser que les 28 meilleures affiches, elle a rétrocédé les droits de l'intégralité des matches, dont 36 en exclusivité, à la chaîne payante beIN Sports pour 50 millions d'euros et espère entre 43 et 55 millions d'euros de retombées publicitaires en fonction du parcours de l’équipe de France[65]. La commercialisation des écrans pub de TF1 va de 6 000 euros bruts (avant négociation) pour des matchs de poule sans la France (100 000 euros avec la France) et 357 600 euros les 30 secondes de spot publicitaire (« golden spot » entre l'hymne national et le début de la finale[66]) pour la finale à laquelle accéderait la France[67].
Le Logo de la World Cup est apparu en moyenne une fois par minute (de façon aléatoire) lors de la retransmission du 1er match d'ouverture sur TF1[réf. nécessaire]. TF1 fait payer le spot à la mi-temps durant les premiers matchs France-Honduras ou encore Suisse-France 185 000 euros les 30 secondes, 165 000 euros (42 000 euros sans la France) en huitième de finale, 175 000 euros (67 000 euros sans la France) en quart de finale, 215 000 euros en demi-finale[67].
Bilan financier
La Coupe du monde qui génère 90 % des revenus de la FIFA devrait lui apporter 4,9 milliards d’euros de recettes (4,2 milliards lors de la coupe du monde en 2010)[68]. Elles proviennent pour environ 60% des droits de retransmission des matches (radio, Internet et surtout télévision) et 40% de la vente des droits marketing et du licencing[69]. Le comité d’organisation local se réserve quant à lui la perception directe des ressources issues de la billetterie, des sponsors nationaux et reçoit une subvention de la FIFA[70].
Notes et références
- ↑ Media.information de la FIFA
- ↑ « Le Brésil confirme sa candidature, la Colombie se retire », sur fifa.com, (consulté le 21 octobre 2013).
- ↑ La candidature de la Bolivie écartée
- ↑ Soutien à la Bolivie
- ↑ « Menace de boycott de la Copa America » (consulté le 30 mars 2013)
- ↑ Menace de boycott de la Coupe du monde 2010
- ↑ Tous les stades pour la Coupe du monde Brésil 2014
- ↑ Logo Coupe du monde Brésil 2014
- ↑ « En route vers Brésil 2014 », sur fifa.com,
- ↑ « Le logo de la Coupe du monde 2014 », sur sport.ca.msn.com,
- ↑ (pt) « Fifa registra tatu-bola como mascote da Copa de 2014 e fará anúncio domingo », sur estadao.com.br, (consulté le 26 novembre 2012) : « De acordo com a ONG, o Tolypeutes tricinctus é a espécie de tatu mais ameaçada de extinção no Brasil. »
- ↑ « Sortie de la Chanson Officielle et liste des titres de l'Album Officiel », sur fr.FIFA.com,
- ↑ « L'Hymne Officiel interprété par Santana, Wyclef, Avicii et Alexandre Pires », sur fr.FIFA.com,
- ↑ « Victoire de Elijah King dans la compétition SuperSong », sur fr.FIFA.com,
- ↑ (en) « World Cup money pot increased to $576m », sur reuters.com, (consulté le 9 juin 2014)
- ↑ Le HuffPost avec AFP, « Coupe du Monde 2014 : le ballon officiel « Brazuca » a été dévoilé », sur huffingtonpost.fr, (consulté le 6 décembre 2013)
- ↑ « Brazuca, ballon officiel de la Coupe du Monde FIFA 2014 », sur fr.FIFA.com,
- 1 2 Comment fonctionne la technologie qui a confirmé le but du Honduras contre son camp, Le Monde.fr avec AFP, 16 juin 2014
- ↑ Perikles Monioudis, « Davantage de transparence », The FIFA Weekly, no 36, , p. 24
- ↑ Playing in the Heat, Fifa.com, 29 juin 2014
- ↑ Coupe du monde de football au Brésil : cooling break, meteo-paris.com, 13 juin 2014
- ↑ Julien Absalon, « Le Mondial des billets approche », sur football.fr,
- ↑ « Mondial 2014, entre 70 € et 750 € la place », sur RTBF,
- ↑ Christophe Palierse, « Un nouveau record de recettes pour la Fifa », sur Les Échos,
- ↑ (en) Conférence de presse sur la billetterie pour Brésil 2014, Conférence de presse avec le directeur général du Comité organisateur local Ricardo Trade, le Directeur du marketing de la FIFA Thierry Weil, le Secrétaire délégué aux sports du Brésil Luis Fernandes et le double champion du monde Cafu, diffusée en direct sur FIFA.com, 19 juillet 2013.
- ↑ (en) « Host Cities for Brazil 2014 to be announced in May », FIFA.com, FIFA, (lire en ligne)
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 (en) « FIFA World Cup Brochure », sur FIFA.com (consulté le 9 juin 2014)
- ↑ (en) FIFA Fan Fest locations confirmed, sur FIFA.com, 25 avril 2014
- ↑ Nicolas Bourcier, « La contestation sociale enflamme le Brésil », Le Monde, (ISSN 0395-2037)
- ↑ Florence Thomazeau, « Le football brésilien au centre de toutes les tensions », France24, (lire en ligne)
- ↑ (pt) Pedro Simon, « Uma tarefa para a compreensão democrática », Jornal do Brasil, (lire en ligne)
- 1 2 Jérôme Latta, « Au Brésil, le social plus fort que le football », sur http://latta.blog.lemonde.fr, Une balle dans le pied, (consulté le 20 juin 2013)
- ↑ « Brésil: le roi Pelé s'attire les foudres des manifestants », RFI, (lire en ligne)
- ↑ Lamia Oualalou, « Le Brésil est-il prêt pour la Coupe du monde de football ? », Le Figaro, 12 mai 2014, page 17.
- ↑ Au Brésil, la Fifa fait la loi pendant le Mondial.
- ↑ (en) [PDF] Open list of prospective referees & assistant referees for the 2014 FIFA World Cup, sur FIFA.com
- ↑ (en) [PDF] Referees & Assistant referees for the 2014 FIFA World Cup, sur FIFA.com
- ↑ PA, « Un arbitre expulsé », sur SoFoot.com, (consulté le 21 juin 2014)
- ↑ 10e pour la FIFA qui fait de l’équipe russe, l’héritière des statistiques de l’équipe de l’Union soviétique (Russie sur FIFA.com).
- ↑ (fr) [PDF]Règlement - Coupe du monde de la FIFA 2014, sur FIFA.com
- ↑ « Processus du tirage au sort du 6 décembre 2013 », sur fifa.com, (consulté le 4 décembre 2013)
- ↑ « Classement mondial de la FIFA du 17 octobre 2013 », sur fifa.com, (consulté le 20 novembre 2013)
- ↑ Classement FIFA au 5 juin 2014
- 1 2 3 "Un record au premier tour Huffington Post, consulté le 28/06/2014
- ↑ James Rodriguez (Colombie) élu meilleur joueur de la phase de poules
- ↑ « Algérie-Russie : le gardien russe ébloui par un pointeur laser ? » sur Lexpress.fr, article du 27 juin 2014.
- ↑ Avec la défaite 6 à 0 face à l’Uruguay le 18 septembre 1920.
- ↑ En considérant comme telle le match face à l’Uruguay en 1950 qui n’était pas proprement dit une finale
- ↑ « Allemagne 2006 : le classement définitif », sur fifa.com, (consulté le 30 avril 2009)
- ↑ FIFA p.101
- ↑ Guillaume Loisy, « Mourinho défend Messi, la Fifa s’explique », (consulté le 19 février 2015)
- ↑ « Mondial : Neymar et quatre Allemands parmi les dix nominés pour le titre de meilleur joueur », leparisien.fr, 11 juillet 2014.
- ↑ Ballon d’Or sur le site de la FIFA
- ↑ Règlement d'attribution du Soulier d'Or.
- ↑ « Le soulier d'or », sur fr.fifa.com, FIFA
- ↑ Castrol Index Top 11
- ↑ La Dream Team
- ↑ « Prix », sur fr.fifa.com, FIFA
- ↑ « La volée de Rodriguez élue But du Tournoi », sur fr.fifa.com, FIFA
- ↑ Communiqué qui annonce l'exclusion de Luis Suárez
- ↑ Alexandre Haghdoust, « Brésil 2014 : le Ghana exclut deux joueurs avant le match contre le Portugal », sur lemonde.fr, (consulté le 2 juillet 2014)
- ↑ Brutalité de l'équipe de France
- ↑ Résumé du match France-Nigéria
- ↑ Controverses Bosnie-Nigeria
- ↑ « Coupe du monde 2014 : TF1 espère entre 43 et 55 millions de recettes publicitaires », sur Ozap,
- ↑ 280 000 euros pour le spot diffusé au cours de la mi-temps avec la France, 155 000 euros sans elle
- 1 2 Caroline Sallé, « Mondial de foot : de 6000 à 357.600 euros le spot de publicité sur TF1 », sur Le Figaro,
- ↑ Christophe Palierse, « Le Mondial, la « cash machine » de la Fifa », sur Les Échos,
- ↑ Questions-réponses rapport financier 2013 pour le Congrès 2014, document du 64e congrès de la FIFA, 10 et 11 juin 2013 à São Paulo
- ↑ Malik Touzri, « Ça coûte combien une Coupe du Monde de football ? », sur parissportifs.com,
Voir aussi
Articles connexes
- Coupe du Monde de la FIFA : Brésil 2014
- Éliminatoires de la Coupe du monde de football 2014
- Fuleco
Liens externes
- (fr) Site officiel de la FIFA
- (en) (es) (pt) Site officiel du Gouvernement fédéral brésilien sur la Coupe du monde de football 2014
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