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Vichy

Vichy

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Vichy
Vue aérienne de Vichy.
Vue aérienne de Vichy.

Blason
Administration
Pays  France
Région Auvergne
Département Allier
Arrondissement Vichy (sous-préfecture)
Canton Bureau centralisateur de deux cantons :
Vichy-1 et Vichy-2
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier
Maire
Mandat
Claude Malhuret
2014-2020
Code postal 03200
Code commune 03310
Démographie
Gentilé Vichyssois
Population
municipale
25 315 hab. (2012)
Densité 4 327 hab./km2
Population
aire urbaine
84 153 hab. (2012)
Géographie
Coordonnées 46° 07′ 28″ N 3° 25′ 42″ E/46.12439, 3.42838246° 07′ 28″ Nord 3° 25′ 42″ Est/46.12439, 3.428382
Altitude Min. 243 m  Max. 317 m
Superficie 5,85 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Allier

Vichy

Géolocalisation sur la carte : Allier

Vichy

Géolocalisation sur la carte : France

Vichy

Géolocalisation sur la carte : France

Vichy
Liens
Site web ville-vichy.fr

    Vichy (prononcé [vi.ˈʃi]), en occitan Vichèi, est une commune française, située dans le département de l'Allier, en région d'Auvergne. Elle faisait partie de l'ancienne province du Bourbonnais. Ses habitants sont appelés les Vichyssois.

    C'est la deuxième commune du département après Montluçon[1] et la quatrième de la région après Clermont-Ferrand, Montluçon et Aurillac[2], d'après les données Insee du recensement de 2012 en nombre d'habitants.

    Avec son unité urbaine, forte de 65 931 habitants[INS2 1], elle est la première agglomération du département, plus peuplée que celles de Moulins et Montluçon. Son aire urbaine qui rassemble 84 153 habitants[INS2 2] la fait classer au deuxième rang régional après celle de Clermont-Ferrand, avec laquelle elle partage le même espace urbain.

    Géographie

    Localisation

    Vichy se situe sur la rive droite de la rivière Allier, principal affluent de la Loire, à cheval entre la montagne bourbonnaise et la Limagne bourbonnaise, à une altitude moyenne de 263 mètres[Note 1], au sud-est du département de l'Allier[3].

    De centre à centre et à vol d'oiseau, la ville est pourtant plus proche du chef-lieu de la région d'Auvergne, Clermont-Ferrand, que du chef-lieu de département, Moulins : respectivement 47,2 km au nord-est[4] et 49 km au sud[5].

    Six communes jouxtent Vichy[6] de Vichy. La liaison directe avec Charmeil ne peut s'effectuer par la route sans devoir passer par Bellerive-sur-Allier via le pont de l'Europe ou par Creuzier-le-Vieux via le pont Boutiron.

    Communes limitrophes de Vichy
    Charmeil Creuzier-le-Vieux
    Cusset
    Bellerive-sur-Allier Abrest Le Vernet

    Géologie et relief

    Caractéristiques géologiques

    L'histoire géologique de la commune débute par la mise en place, au Cambrien supérieur, de granite ; des apports de granite issus de la montagne bourbonnaise viennent au Viséen[7].

    Les sources de Vichy sont issues de terrains sédimentaires mis en place dans le bassin d'effondrement de la Limagne. Les divers forages de ces sources ont mis en évidence une alternance de sables, de marnes sableuses et de grès[7].

    La commune se situe sur une terrasse de graviers du diluvium quaternaire. Au sud, une colline est formée d'une alternance de couches marneuses et calcaires. Les collines du nord sont aussi formées par des assises tertiaires. Il n'y a pas de traces de formations de l'ère secondaire[8].

    Relief

    La commune s'étend sur 585 hectares et son altitude varie entre 243 et 317 mètres[9].

    Le relief, typique d'une vallée fluviale de plaine, est accentué par la proximité de la montagne bourbonnaise.

    Hydrographie

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    La rivière Allier
    La rivière Allier en 2006.

    La rivière Allier constitue la limite occidentale de la commune de Vichy. Située en rive droite, elle coule donc du sud vers le nord[8]. Certains points de vue, dus aux chantiers de l'esplanade, menés de 2007 à 2009, ainsi que les berges du lac d'Allier en 2014, empiètent sur la rivière.

    Un de ses affluents, le Sichon, qui prend sa source en montagne bourbonnaise, se jette dans la rivière Allier au droit de l'esplanade.

    Climat

    Article connexe : Climat de l'Allier.

    Elle jouit d'un climat océanique dégradé en limite du climat semi-continental[10] mais qui comporte quelques caractéristiques du climat de montagne, comme l'abondance des précipitations, avec 779,5 mm en moyenne par an[11].

    La station est située à 249 m d'altitude à l'aérodrome de Charmeil, à 7 km au nord-nord-ouest du centre de Vichy par la route (46° 10′ N 3° 24′ E/46.17, 3.4)[11].

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Moyenne nationale 1 973 770142240
    Vichy 1 880 7901924 36
    Paris 1 661 637 12 18 10
    Nice 2 724 733 1 29 1
    Strasbourg 1 693 665 29 29 53
    Brest 1 605 1 211 7 12 75
    Relevés météorologiques de la station de Vichy - Charmeil (1931-1960)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 −2,2 1,8 2,9 6,5 10,3 12,2 11,7 10,1 5,1 2,6 0,2 5,1
    Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,7 13,7 16,6 20,3 23,4 26,1 25,5 22,8 17,3 11,2 8 16,7
    Source : station homologuée Météo-France[12]


    Relevés météorologiques de la station de Vichy - Charmeil (1961-1990, record à partir de 1859)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,9 −0,2 1,1 3,4 7 10,2 12,1 11,8 9,4 6,4 2,3 −0,5 5,2
    Température moyenne (°C) 2,9 4,3 6,4 9,1 12,9 16,3 18,8 18,3 15,8 11,8 6,5 3,3 10,6
    Température maximale moyenne (°C) 6,7 8,7 11,7 14,8 18,7 22,4 25,5 24,7 22,2 17,1 10,8 7,1 15,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −26,9
    1971
    −24
    1963
    −13,3
    2005
    −7,3
    2003
    −4,2
    1976
    −0,2
    1962
    3,7
    1979
    1,7
    1966
    −2
    1972
    −9
    1997
    −11,3
    1998
    −18,5
    1962
    −26,9
    1971
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,2
    1947
    25,7
    1960
    26,3
    1981
    30,8
    1949
    33
    1945
    39,2
    2011
    41,2
    1983
    40,6
    2003
    36,4
    1987
    30,6
    1985
    24,2
    1955
    21,7
    1989
    41,2
    1983
    Ensoleillement (h) 66,1 88,1 136,6 170,9 197,1 232,6 270,7 237,8 197,9 135,9 82,3 64,2 1 880
    Précipitations (mm) 52,1 48,2 51 62,9 107,6 79,4 60,6 75,4 77 64,7 56,9 54,4 790
    Source : meteo-climat-bzh.dyndns.org et Infoclimat.fr[12],[13]
    Relevés météorologiques de la station de Vichy - Charmeil 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,2 1,9 3,9 8,1 11,2 13,3 12,9 9,8 7,3 2,8 0,4 5,9
    Température moyenne (°C) 3,5 4,4 7,5 9,9 14,1 17,4 19,9 19,5 16 12,5 7 4,1 11,3
    Température maximale moyenne (°C) 7,4 9 13 15,8 20 23,5 26,4 26,1 22,2 17,6 11,2 7,8 16,7
    Ensoleillement (h) 78,1 94,8 153,7 175,4 203,4 225 248,9 238,3 183,5 128,1 76,7 55,9 1 861,7
    Précipitations (mm) 46,8 39,8 44,2 69,3 98,2 78,2 71,6 74,2 75,4 68 63,3 50,5 779,5
    Nombre de jours avec neige 4,4 4,3 2,4 1,4 0 0 0 0 0 0 1,8 3,2 17,5
    Nombre de jours avec grêle 0 0,1 0,2 0,5 0,4 0,2 0,2 0,3 0,2 0 0 0 2,1
    Nombre de jours d'orage 0,1 0,1 0,4 1,2 4,9 4,4 5,1 5,4 3 1 0,2 0,1 25,9
    Nombre de jours avec brouillard 4,5 3,1 1,6 1,1 1,8 1,3 1,1 1,6 4,1 5,1 4,6 4,7 34,6
    Source : station homologuée Météo-France[14] et lameteo.org[11]

    Le , Vichy a enregistré la température la plus élevée d'Europe avec 40,1 °C[15].

    Voies de communication et transports

    Article détaillé : Transport de l'agglomération de Vichy.

    Voies routières

    Mis à part l'allée des Ailes, au nord, il n'existe aucune voie rapide dans l'agglomération. Selon le député Gérard Charasse, cette agglomération est « la seule de plus de 100 000 habitants à ne pas disposer d'accès autoroutier »[16].

    L'axe autoroutier le plus proche a longtemps été l'autoroute A71, de 1987 à 1997, pour rejoindre Clermont-Ferrand. L'autoroute A719 prolongée depuis début 2015 contribue à une meilleure desserte de l'agglomération. L'autoroute A89 est à 35 km au sud.

    Des projets de contournement de l'agglomération ont été établis. Les travaux ont commencé avec le contournement sud-ouest fin 2011 pour une mise en service prévue en 2016 après maints repoussements dus à des problèmes environnementaux.

    En connexion avec l'autoroute A719, la RD 2209 (ex-RN 209) est un des principaux axes de circulation des véhicules, en provenance de Gannat, ainsi que la RN 7 en provenance de Varennes-sur-Allier (une partie de la RN 209 étant encore classée en nationale). La RD 906 dessert le sud de l'agglomération (Abrest, Saint-Yorre), Thiers et Le Puy-en-Velay. La RD 1093 dessert le sud-ouest (Bellerive-sur-Allier, Randan et Clermont-Ferrand) tout comme la RD 984 commençant à Bellerive-sur-Allier. La RD 6 dessert Charmeil, tandis que la RD 67 contourne le nord de la ville.

    Il existe également des routes départementales de desserte locale : la RD 126 reliant Cusset à Abrest par la Côte Saint-Amand ; la RD 270 en direction du Vernet, la RD 426 vers Abrest par le camping de la Croix Saint-Martin. On relève aussi une RD 326[6].

    Comme première étape de fluidification de la circulation, un boulevard urbain a été construit par la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier, à la limite entre les communes de Vichy et de Cusset. La première tranche, reliant les lycées publics au nord et le centre hospitalier Jacques-Lacarin au sud, a été inaugurée fin 2013 et porte le nom d'avenue de la Liberté.

    Les zones 30, assez bien réparties, possèdent l'inconvénient de n'être limitées qu'à un périmètre limité du centre-ville voire ne concernent que la rue principale d'un quartier. Les zones de rencontre sont également rares.

    Il existe plus de 10 000 places de stationnement gratuites (à l'exclusion des parkings souterrains), plus de 1 300 payantes. Le nombre de places disponibles sur les parkings souterrains (La Poste, Les Quatre Chemins, Célestins et Les Dômes) aux entrées de ville n'est pas annoncé mais prévu. Il est prévu d'indiquer le nombre de places disponibles aux entrées de ville[17]. Le stationnement est payant dans certaines rues de Vichy, surtout dans le centre-ville[Note 2],[VHY 1].

    Aménagements cyclables

    Aménagement cyclable sur le pont de l'Europe
    Aménagement cyclable sur le pont de l'Europe.

    Entre 2007 et 2014, l'esplanade du Lac d'Allier, puis le quai d'Allier et les chemins longeant la rivière sur le parc Napoléon-III, situés le long de la rivière éponyme, ont été rénovés, contribuant au développement des modes doux.

    Dans le quartier des Ailes, près du pont de l'Europe, une autre piste longe l'allée des Ailes jusqu'au collège Jules-Ferry au nord et au pont Louis-Blanc au sud par le boulevard de la Résistance ou la rue de Beauséjour. Un aménagement de sécurité en 2010 (avec traversée piétons en deux temps) a permis le raccordement de ces deux pistes.

    Depuis fin juin 2011, un itinéraire cyclable est créé entre l'avenue de Lyon et le pont de Bellerive, empruntant uniquement des chemins existants, sur une longueur d'environ 1,7 km. Le coût de cet aménagement, incluant les parkings vélos, s'élève à 127 000 [19],[VHY 2]. Il s'inscrit dans le prolongement d'un autre itinéraire cyclable créé l'année précédente entre le pont de Bellerive et le stade aquatique[Note 3]. Le département de l'Allier a fait de même en 2014 entre le pont de Bellerive et Cusset par l'avenue Doumer et la gare et entre la rive droite de l'Allier et Saint-Pourçain-sur-Sioule par les berges.

    Les double-sens cyclables sont très rares.

    Voies piétonnes

    Rue de l'Hôtel-des-Postes
    Rue de l'Hôtel-des-Postes (photo prise fin 2005), archétype des rues piétonnes du centre-ville de Vichy.

    Depuis 1992, la ville de Vichy embellit le centre-ville pour « affirmer la vocation commerciale ». Certaines rues piétonnes sont rénovées avec un revêtement comprenant des dalles en calcaire de Rocheret, des frises en lave émaillée et marbre, ainsi que du mobilier urbain adapté et harmonisé.

    Transport ferroviaire

    Façade de la gare de Vichy en mai 2011.
    Gare SNCF de Vichy en 2011.
    Article détaillé : Gare de Vichy.

    Vichy est desservie par les trains Intercités (à réservation obligatoire) reliant les gares de Paris-Bercy à Clermont-Ferrand (2 h 55 de trajet environ) ainsi que des TER Auvergne aux destinations principales :

    • vers le nord, Moulins (35 min) et Saint-Germain-des-Fossés en 10 min ;
    • vers l'est, Lyon-Perrache (2 h) via Lyon-Part-Dieu (1 h 50) avec arrêts systématiques à Roanne (45 min) et Tarare ;
    • vers le sud, Clermont-Ferrand (31 min), avec arrêt systématique à Riom - Châtel-Guyon (22 min) ; certains trains continuent plus au sud.

    La rénovation de la gare et de ses environs, menée à la fin des années 2000, a permis de revaloriser cette extrémité orientale du centre-ville et d'améliorer les échanges des voyageurs avec un pôle d'échanges intermodal, géré par la communauté d'agglomération[20]. En 2012, la gare accueillait 1,2 million de voyageurs[21] ; elle se place en deuxième position après celle de Clermont-Ferrand en trafic voyageurs. Cette liaison ferroviaire bénéficie d'une meilleure compétitivité par rapport à la route du fait d'un temps de parcours très faible (30 min de gare à gare)[22].

    Transports en commun

    Un bus du réseau MobiVie à l'arrêt.
    Un bus du réseau MobiVie en avril 2011.
    Article détaillé : Transports en commun de Vichy.

    Le réseau de transports urbains MobiVie dessert six communes de l'agglomération de Vichy. Entré en service le en succédant à un autre réseau, il est composé de neuf lignes (dont six parcourant Vichy). Le réseau fonctionne de 6 h 20 à 20 h. La ligne A est la ligne majeure du réseau, desservant le quartier des Ailes, le centre-ville et la gare SNCF à raison d'un bus toutes les 15 min[Note 4].

    Vichy est desservie par les lignes B (Saint-Pourçain-sur-Sioule, Montmarault et Montluçon), E (Gannat, Bellenaves et Chantelle), F (Molles et Le Mayet-de-Montagne) et G (Lapalisse et Le Donjon) du réseau départemental Trans'Allier[23] ainsi que par les lignes 28 (Randan, Maringues et Joze)[24], 55 (Saint-Yorre et Châteldon)[25] et 69 (Clermont-Ferrand – Thuret le mercredi matin)[26] du réseau départemental du Puy-de-Dôme (Transdôme).

    Des autocars régionaux TER assurent les correspondances avec les trains en provenance de Paris et Lyon aux destinations de Thiers, Pont-de-Dore, Ambert et Arlanc d'une part, ainsi que Gannat et Montluçon d'autre part. Depuis son installation au sud de la gare ferroviaire en 2008, la gare routière assure les correspondances et départs des autocars.

    Transport aérien

    Vichy est située à 35 minutes de route de l'aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne et à deux heures de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry[VHY 3].

    L'aéroport de Vichy — Charmeil, le plus proche, accueille des vols privés[VHY 3]. Il est situé à 295 km à vol d'oiseau de l'aéroport d'Orly[27].

    Urbanisme

    Morphologie urbaine

    Dans sa délimitation de 2010, l'aire urbaine de Vichy se compose de 37 communes[INS2 3] dont les 23 de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier et deux dans le département du Puy-de-Dôme. Elle se classe au deuxième rang après celle de Clermont-Ferrand et juste devant celle de Montluçon en nombre d'habitants, au recensement de 2008[INS2 4]. Son unité urbaine comprend treize communes[INS2 5].

    Le plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé par délibération du conseil municipal du . Un plan de zonage, modifié par une délibération de septembre 2009 définit les zones résidentielles (du centre-ville vers l'est, dans les quartiers Denière et des Romains), les activités commerciales et les zones protégées (près du cimetière et au nord de Beauséjour)[VHY 4].

    Malgré une baisse continue de la population de 1968 (33 506 habitants)[28] à 1999 (26 528 habitants)[28], Vichy affiche une densité de population de 4 500 hab./km2, favorisant le développement de l'automobile. Cependant, la répartition de la population est inégale en fonction des quartiers[29]. Près de la moitié de la superficie communale (281,9 hectares sur 585) sont des espaces habités[29].

    Les quartiers

    La cité des Ailes depuis le parc Omnisports en rive gauche.
    La cité des Ailes en juillet 2010.

    La ville définit onze quartiers[VHY 5]. Leur présentation est détaillée du nord vers le sud et comprend les réalisations récentes.

    Les Ailes – Port de Charmeil

    Les premiers bâtiments ont été construits dans les années 1960 et les axes de communication furent créés en conséquence (boulevards du Maréchal de Lattre-de-Tassigny, Franchet-d'Esperey et le pont de l'Europe) ainsi que le lac d'Allier inauguré en 1963. Une zone commerciale se développe dans les années 1990. Le quartier est limité par la rivière Allier  d'où sa proximité impliquant un classement en zone inondable  et à l'est par la voie ferrée.

    Les Bartins – Jeanne d'Arc – Beauséjour

    Les rues des Bartins, de Beauséjour et la route de Creuzier sont les principales voies d'accès, avec des commerces implantés de part et d'autre de la rue des Bartins. La rue Jean-Jaurès relie les Bartins au centre-ville via le marché couvert. Les hauteurs du quartier, vers Beausoleil (à la limite avec Creuzier-le-Vieux), sont réservés à l'habitat individuel. Ce quartier est limité à l'ouest par le stade Darragon, une partie de l'esplanade du lac d'Allier à l'ouest et par le Sichon au sud. Son développement remonte à l'entre-deux-guerres et une église est édifiée[30].

    République – Lac d'Allier

    Des immeubles de plus de 20 mètres de hauteur ont été construits dès la mise en service du boulevard bordant la rivière. Certains habitants bénéficient d'une vue panoramique sur le lac d'Allier.

    Champ Capelet

    La rue d'Alsace dessert le centre communal d'action sociale.

    Les Graves – Les Romains

    Les boulevards des noms de ces quartiers constituent les principaux axes. Le premier, entre le Sichon et le carrefour entre la rue des Bartins et la zone industrielle de Cusset, marque la limite orientale du quartier et de la commune ; de l'autre côté, on retrouve des magasins de la zone commerciale des Peupliers. Des bâtiments basse consommation (BBC) ont été construits entre le Sichon et la rue du Pré-Fleuri rénovée.

    Denière – Hôpital

    Limité par l'avenue de Gramont au nord, les emprises ferroviaires de la gare à l'ouest, le centre hospitalier au sud et la rue de Vendée et le boulevard urbain à l'est.

    Cœur de ville – Jaurès – Victoria

    Le « cœur de ville » est à dominante commerçante. Les rues piétonnes rénovées à partir des années 1990 sont dotées d'un revêtement spécial. Les rues praticables aux véhicules à moteur et aux cyclistes sont à sens unique. Plusieurs rues ont été mises en valeur à l'exemple de la rue de Paris, inaugurée le par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui a permis de revaloriser cette entrée de centre-ville, pour cinq millions d'euros[31], ou la rue du Maréchal-Foch, dont les travaux seront terminés fin août 2016[VHY 6]. Ce quartier est limité au sud par la rue du Maréchal-Joffre et à l'est par la gare.

    Quartier thermal

    Limité à l'ouest par le parc Napoléon-III et à l'est par la rue Georges-Clemenceau, il englobe aussi le parc des Sources et les passages reliant les rues Clemenceau et Wilson. Les établissements thermaux y sont implantés, ainsi que plusieurs hôtels de luxe. Sa desserte est assurée par l'avenue Pierre-Coulon, ouverte en 1984, tout comme le boulevard des États-Unis.

    Vieux Vichy

    Il comprend le parc Kennedy par-delà le boulevard du même nom.

    Quartier de France et de la Croix-Saint-Martin

    En bordure de l'Allier, ce quartier, ébauché entre la rue de Nîmes (actuelle rue du Maréchal-Lyautey), l'avenue des Célestins et le parc des Bourins, a été construit à partir d'un terrain vague[32] et aménagé seulement pendant l'entre-deux-guerres[33].

    Les Garets

    Ce quartier s'étend jusqu'à la rue de la côte Saint-Amand.

    Les parcs

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    Parc Napoléon III en 2006
    Parc Napoléon III en 2006.

    Les parcs ont été créés dans les années 1860. Il existe nombre d'arbres remarquables d'espèces différentes (les noms usuels et vernaculaires, ainsi que leur origine, sont parfois mentionnés) dans les parcs Napoléon-III, Kennedy et des Bourins[VHY 7].

    • Parc des sources (MH)
    • Parc Napoléon-III
    • Parc Kennedy, au sud du pont de Bellerive
    • Parc des Bourins. Il abritait notamment le chêne des Canaries, planté en 1908 mais attaqué par des champignons en août 2015, dont le phellin robuste qui a contribué à la dégradation de cet arbre, selon la direction des espaces verts[34].
    • Parc des Célestins

    Esplanade du Lac d'Allier

    Berges de l'Allier rénovées en aval du pont de Bellerive
    Berges de l'Allier rénovées en aval du pont de Bellerive.
    Plage des Célestins
    Plage des Célestins.

    Dans les parcs, la ville a su se protéger des inondations en créant des digues le long de l'esplanade du Lac d'Allier. L'urbanisation croît dans les années 1960 avec la mise en service des boulevards du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny et Franchet-d'Esperey puis du pont-barrage, en complément du développement du quartier des Ailes[VHY 8].

    Les deux boulevards furent aménagés en voie rapide, desservant l'image de la ville en bordure de la rivière. La Ville a procédé à la requalification des bords du cours d'eau, entre la Rotonde et le pont de l'Europe, en deux phases, afin de rapprocher le quartier des Ailes du centre-ville.

    1. Le boulevard du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny a été rénové au 1er semestre 2007 pour une ouverture le , par la transformation de l'ancienne deux voies sud-nord[35], puis le réaménagement de l'ancienne voie nord-sud par la création de voies conçues pour les transports doux. Cette première phase a été inaugurée le pour un montant de cinq millions d'euros[VHY 9].
    2. La deuxième phase, dont les travaux ont débuté le , a consisté à prolonger la promenade jusqu'au pont de l'Europe par le réaménagement du boulevard du Maréchal Franchet-d'Esperey, ouvert à la circulation le . L'esplanade a été inaugurée le pour un coût de 6,5 millions d'euros[VHY 10]. Le ruban a été coupé par le ministre Brice Hortefeux[36].

    L'esplanade est mise en valeur avec le choix de matériaux divers (bois pour les bancs et la délimitation de l'espace piéton, galets issus du lit de la rivière) et de végétaux sélectionnés, notamment des essences d'arbres singulières comme Cercidiphyllum japonicum ou Stewartia pseudocamellia (en) considérées comme des « surprises visuelles ou olfactives » ; le mobilier, sur choix de l'architecte, est réparti irrégulièrement et aléatoirement. Ces chantiers ont bénéficié des subventions de l'agglomération, du département ainsi que de l'État[VHY 9],[VHY 10].

    Le projet s'est étendu jusqu'au restaurant de La Rotonde : construit en 1963 sur le domaine public fluvial, ce bâtiment circulaire sur pilotis est inauguré en 1964. Après la fermeture du restaurant en 2005 par liquidation judiciaire, la Ville s'est engagée en juin 2008 à rénover ce bâtiment. Cette rénovation a coûté 1,7 million d'euros. Le bâtiment comprend en fait deux restaurants, tenus par deux exploitants[VHY 11].

    Début 2013, Vichy a engagé la réfection de la promenade entre la Rotonde et la plage des Célestins. Ce projet s'inscrit dans le cadre d'une concertation avec l'État et les communes riveraines que la ville poursuit depuis 1992. En 2008, le conseil municipal a engagé « une étude générale de mise en valeur et de sécurisation des berges du lac d'Allier ». Le projet répond aux objectifs de valorisation du site et de maîtrise des risques, avec des impacts paysager, économique, environnemental et social[VHY 12]. Il a nécessité le confortement des berges de l'Allier, « présentant des signes d'affaissement », ainsi que la préservation du paysage. Cette rénovation s'accompagne de la mise en valeur des terrasses, des kiosques et de la plage. Les berges ont été inaugurées le . La réalisation a coûté 8,5 millions d'euros hors taxes[VHY 13],[VHY 14].

    La plage des Célestins, aménagée en 1965, avait été autorisée à la baignade par arrêté municipal du 15 juillet 1966 avant d'être interdite par arrêté préfectoral du 25 juillet 1969. La baignade fut déjà praticable entre 1956, sur la rive gauche en amont du pont de Bellerive. La qualité de l'eau sur la rivière Allier s'étant améliorée, une plage surveillée de 70 × 25 m et de profondeur 2,50 m a été créée sur la rivière Allier[VHY 15] et mise en valeur en 2014[VHY 13].

    Logement

    Le secteur privé n'est pas en reste et de nombreux hôtels (Portugal, Europe, Séville, Lafayette, Pyrénées, Manoir, Cloche d'Argent…) font l'objet de projets de réhabilitation et transformation en appartements haut de gamme, dans la cadre de la loi Malraux. Il reste que l'abondance de nouveaux logements risque de peser sur un marché locatif dont l'offre est déjà bien fournie dans l'ancien et où la demande reste limitée en raison de la fragilité du bassin d'emploi. Pour preuve, différents programmes locatifs neufs peinent à trouver un locataire malgré un important recours local à la publicité.

    La situation est différente en ce qui concerne l'accession à la propriété. Vichy représente en effet une destination attractive pour les personnes désireuses de bénéficier d'équipements et d'infrastructures dignes d'une grande agglomération sans en subir les inconvénients. C'est pourquoi les appartements en centre-ville, pour peu qu'ils offrent un niveau de prestations irréprochable en termes d'emplacement, stationnement, ascenseur, balcon… sont très recherchés. Sur ce plan, la demande est loin d'être saturée.

    L'immobilier urbain est aussi en plein changement. Le chantier de l'esplanade du lac d'Allier, mené de 2007 à 2009, a permis de revaloriser la rive droite. À long terme, le parking du stade Louis-Darragon, sur la rive droite du Sichon, accueillera un ensemble immobilier de prestige, qui viendrait compléter le « front de lac » en face de l'hippodrome.

    Après la mise en valeur de l'esplanade du lac d'Allier (inaugurée en mai 2009), les bâtiments de la cité des Ailes, érigés dans les années 1960, ont été rénovés pour réduire les consommations énergétiques. La SEMIV gère les 574 logements sur neuf bâtiments. Ces travaux se sont achevés en juin 2015 pour un coût de 14,7 millions d'euros[37],[38]. Une partie du bâtiment H a été déconstruite afin de créer une nouvelle vue sur la rivière en mars 2013[39],[40]. Cette rénovation constitue une première étape avant la création de l'écoquartier.

    Vichy comptait, en 2012, 21 031 logements ; ce nombre est en augmentation par rapport à 2007 (20 037). Parmi ces logements, 71,9 % étaient des résidences principales, 6,8 % des résidences secondaires et 21,4 % des logements vacants ; c'est d'ailleurs la commune possédant le plus de logements vacants en France du fait des constructions liées aux nouvelles lois et de la désertification des anciens logements[41]. Ces logements étaient pour 22,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 76,3 % des appartements[INS 1].

    Sur les 15 116 résidences principales, 40,4 % sont des propriétaires, 58,3 % des locataires  la proportion de logements HLM loués vide est de 10,5 %  et 1,3 % sont logés gratuitement[INS 2].

    Projets d'aménagement

    Rue du Maréchal Foch
    Rue du Maréchal-Foch en 2015, avant sa rénovation.

    Dans le quartier des Ailes, après la rénovation des logements, un écoquartier sera construit dans une zone à urbaniser ou à restructurer à court ou moyen terme, conformément au PLU[42] et sera livré durant la décennie 2020 ou 2030[VHY 16],[43].

    La rue du Maréchal-Foch, reliant la place Victor-Hugo à la place de la Victoire, va être rénovée dans le même type que la rue de Paris, selon l'adjoint chargé des travaux et de l'urbanisme[17]. Les travaux se termineront en août 2016[44], pour un coût de 820 000 euros[VHY 6].

    Il reste encore à réaliser les contournements qui doivent améliorer la desserte des communes de l'agglomération en rive gauche.

    Risques naturels et technologiques

    La commune est soumise à plusieurs risques[45]. Elle n'a pas encore élaboré de DICRIM[45].

    Risques naturels

    Le risque inondation concerne la commune, qui, située en bordure de la rivière Allier, a connu plusieurs inondations dues aux crues de la rivière et de ses affluents (1846, 1856, 1866, 1943 et 1973)[46]. La dernière crue remonte à décembre 2003 pour l'Allier et au 22 mai 2012 pour le Sichon[47]. Des plans de prévention des risques (PPR) naturels (PPRn) inondation ont été approuvés sur les bassins Allier (prescription le [46]) et Sichon - Jolan en juillet 2001[46].

    Des digues de protection ont été construites en bordure de l'Allier au droit des parcs Napoléon-III et Kennedy. Celles-ci sont classées en catégorie B : leur hauteur est supérieure à un mètre et plus de mille habitants résident dans la zone protégée par ces digues[47].

    Le risque mouvement de terrain concerne l'agglomération, puisque deux communes proches (Abrest et Cusset) ont connu des glissements de terrain causés par les formations sédimentaires. Un PPR « retrait-gonflement des argiles » a été approuvé le 22 août 2008[47].

    Enfin, la commune est soumise au risque sismique : comme la majorité des communes du département, elle se classe en zone de sismicité de niveau 2 (faible) depuis le [47].

    Risques technologiques

    La commune est aussi soumise à deux risques technologiques[47] :

    • le risque « rupture de barrage », avec le barrage de Naussac soumis à un PPI en Lozère ;
    • le risque transport de matières dangereuses, car certaines routes, dont la RD 906, supportent un trafic supérieur à 5 000 véhicules par jour en 2011.

    Toponymie

    Nom des habitants

    Les habitants de la commune sont appelés les Vichyssois, mot francisé du XIXe siècle, car, vers 1868, on parlait des Vichois. Valery Larbaud utilise le terme de Vicaldiens[48], forme fantaisiste d'après le surnom latin de la ville Aquae calidae « eaux chaudes ».

    Nom de la localité

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Vichei en 1067, de Vicherio en 1165, 1184, 1188, de Vicheyo en 1220, [Joh.] Vicherii en 1267, Vichac en 1293, Vicheir en 1307, Vichier en 1331, Vichy en 1351, Vichiacus en 1373[49].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing (qui ne citent aucune forme ancienne) ont vu dans Vichy une formation toponymique en (-i)-acum[50], suffixe d'origine gauloise marquant la propriété, qui a régulièrement abouti à la finale -y dans les régions de langue d'oïl, alors qu'il a donné la finale -ac dans les région de langue d'oc (ou -at en Auvergne et Limousin). Billy dans le même département (13 km au nord) a subi la même évolution phonétique et correspond à la forme d'oc Bilhac (Corrèze)[51]. Selon eux, le suffixe -acum est précédé du nom de personne gallo-romain Vippius.

    Ernest Nègre conteste cette explication, bien qu'elle soit confortée par la forme la plus ancienne (-(i)acum ayant régulièrement abouti à -ei au Moyen Âge). Il rejette en outre toutes les formes plus tardives indiquant ce suffixe, celles en -eyo, -ac, -y et -acus comme erronées et préfère ne retenir que celles en -eri-, -ier-, -eir-, issu de -ARIU qui est un constituant du nom de personne roman Vicarius. En ce cas, cet anthroponyme est pris absolument.

    Histoire

    Préhistoire

    Le site de Vichy, pourtant largement fouillé, n'a pratiquement pas livré d'artéfacts préhistoriques - contrairement à ses environs proches comme la vallée de la Sioule où Jenzat et Bègues par exemple sont occupées à l'âge du bronze, et Varennes-sur-Allier et Néris-les-Bains ont clairement un passé gaulois. Il est donc fort probable que l'emplacement de Vichy était occupé par les eaux jusqu'à un passé relativement proche[52].

    Antiquité

    Après le retrait des eaux, la présence d’un gué sur le Flumen Elaver (Allier) et de sources aux vertus thérapeutiques ont dynamisé les établissements humains à cet endroit[52].

    Les Gallo-Romains y ont développé une bourgade à la sortie du pont que Jules César a dû emprunter en 52 av. J.-C., à son retour de Gergovie. Des artéfacts antiques démontrent l'existence d'activités telles que le coulage de bronze, la forge et la fabrication de pièces de monnaie dès le Ier siècle de l’ère chrétienne, mais l'activité dominante était celle de la poterie qui s'est développée principalement de l'époque des Flaviens jusqu'au IIe siècle. On a retrouvé plusieurs ateliers et de nombreux produits de leur fabrication : céramiques sigillées produites manuellement ou moulées, figurines d'argile, bols de céramique glaçurés au plomb, d'autres décorés à l'engobe épaissi d'argile ou émaillés au mica, en production courante ou en travail fin[53]. On a trouvé des lampes en terracotta du Ier siècle de notre ère, rarement découvertes dans cette région de la Gaule centrale (Bourbon-Lancy et Lezoux en ont également révélé)[54].

    Les thermes participent aussi de cette industrie potière, ce dont témoigne la grande quantité de tasses et gobelets thermaux datant des Ier et IIe siècles et dont de nombreux modèles semblent directement inspirés de modèles antérieurs à l'arrivée des Romains - ce qui laisse présager que les Gaulois les ont précédés quant à l'utilisation thérapeutique des eaux de Vichy[55],[56].

    Durant les deux premiers siècles, Vichy connaît ainsi une prospérité économique grâce à sa poterie et aux thermes.

    À la fin du IIIe siècle, Dioclétien entreprend une vaste réorganisation administrative et cadastrale. À cette époque apparaît le toponyme Vipiacus (domaine agricole d'un certain Vipius) qui, par évolution phonétique devient Vichiacus puis Vichier en occitan, prononcé jusqu’à nos jours [vi'she] ou [vi'shje] et que l'on écrit Vichy en français.

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, par acte du , Jean II cède au duc Pierre Ier de Bourbon la châtellenie de Vichy. Après l’acquisition du de la dernière part du château de Vichy par Louis II, Vichy est rattachée au Bourbonnais. En 1410, le couvent des Célestins est fondé avec douze religieux. Un bâtiment situé au-dessus de la source des Célestins est encore visible.

    Époque moderne

    En 1527, le Bourbonnais est rattaché à la Couronne de France. C'est vers cette époque - approximativement entre 1524 et 1555 - qu'un pont est construit à 100 m en amont de l'actuel pont de Bellerive. Les pilotis encore visibles sont pour la plupart du temps immergés par la retenue du lac d'Allier réalisée entre 1959 et 1963[57].

    Dès la fin du XVIe siècle, les curistes viennent se soigner à Vichy où les eaux acquièrent rapidement une réputation quasi miraculeuse. Certains intendants, tel Fouet, Chomel, inaugurent une codification des cures et donnent un grand lustre à la station en y attirant des personnalités importantes.

    C'est pourtant la marquise de Sévigné, curiste en 1676 et 1677, qui popularisera la description des prises d'eaux et bains dans ses lettres. Les eaux de Vichy, la guérissant d'une fâcheuse paralysie des mains, lui permettent en effet de retrouver l'usage de sa brillante et précieuse plume.

    En 1761 et 1762, Adélaïde et Victoire de France, filles de Louis XV viennent une première fois à Vichy, puis reviennent en 1785. L'établissement de bains leur paraît fort incommode avec ses abords boueux et insuffisant pour le grand nombre de curistes. À leur retour à Versailles, elles demandent à leur neveu Louis XVI de faire édifier des thermes plus spacieux et plus agréables (construits en 1787).

    À la veille de la Révolution française, Vichy comptait seulement entre 800 et 900 habitants[58].

    Époque contemporaine

    De la Révolution française à la fin de la Troisième République

    Affiche de Louis Tauzin
    Affiche de Louis Tauzin (1910).
    Plan de la ville de Vichy en 1914.
    Plan de Vichy en 1914.

    En 1799, Laetitia Bonaparte, mère de Napoléon, fait une cure en compagnie de son fils Louis. Sous l'Empire, le parc des sources est aménagé sur l'ordre de l'empereur (décret de Gumbinen de 1812).

    Sous Charles X, l'afflux des curistes incite à augmenter la capacité d'accueil de l'établissement thermal. La dauphine Marie Thérèse de France fait agrandir les bâtiments de Janson, dans le même style grâce au plan de Rose-Beauvais (travaux achevés en 1830).

    De 1844 à 1853, se développent des représentations théâtrales et lyriques dans les salons de l'établissement sous la baguette du chef d'orchestre Isaac Strauss.

    Au XIXe siècle, Vichy est une station à la mode, fréquentée par les célébrités de l'époque. Mais ce sont les séjours de Napoléon III, entre 1861 et 1866, qui vont entraîner une profonde transformation de la ville : la rivière Allier est endiguée. Des parcs à l'anglaise de 13 hectares remplacent les anciens marécages. Le long des axes urbains nouvellement tracés, sont édifiés des chalets et des pavillons pour loger l'empereur et la suite impériale.

    Les distractions ne sont pas oubliées : un casino de style éclectique est construit dans la perspective du Parc des sources par l'architecte Badger et inauguré en 1865[59]. L'empereur est le catalyseur du développement d'une petite station thermale qui, sans apport industriel et à l'écart des grands axes routiers, multiplie le nombre de ses habitants et visiteurs par dix en cinquante ans.

    Un tramway à air comprimé est mis en service en 1895 afin de relier la ville thermale à celle de Cusset en 15 minutes au départ de l'église Saint-Louis[32]. Son exploitation est arrêtée en 1927.

    Après le Second Empire, la Belle Époque marque la seconde grande campagne de construction de Vichy. En 1903 sont inaugurés l'opéra, de style Art nouveau, le hall des sources et le grand établissement thermal de style oriental, dont le hall est décoré par le peintre Alphonse Osbert de 1902 à 1904.

    En 1900, le Parc des sources est ceinturé d'une galerie couverte métallique. Longue de 700 mètres, elle est ornée d'une frise de chardons et fut réalisée par le ferronnier Émile Robert. Des hôtels particuliers et palaces comme l'Aletti Palace, l'Astoria Palace, aux références architecturales les plus variées, sont élevés dans la première moitié du XXe siècle.

    Vichy accueille 40 000 curistes en 1900, près de 110 000[33] à la veille de la Première Guerre mondiale. La vie thermale connaît son apogée dans les années 1930. Le succès du traitement thermal conduit les responsables de la Compagnie Fermière à augmenter la capacité des établissements en créant les Bains Callou et les Bains Lardy. L'opéra, inauguré en 1903, accueille tous les plus grands noms des scènes internationales : Vichy devient la capitale estivale de la musique en France, mais la guerre de 1914 met un coup d'arrêt brutal à ce développement.

    Dans les années 1930, le réseau routier vichyssois est composé d'« une ceinture de boulevards conçus par Napoléon III » (dont les routes thermales), ainsi qu'une autre ceinture composée des quartiers suburbains[60].

    Régime de Vichy (1940-1944)

    Article détaillé : Régime de Vichy.
    Photographie du Palais des Congrès de Vichy.
    Palais des Congrès et l'opéra où le Parlement donna les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain, en 1940 (photo prise en 2012).

    L'entre-deux-guerres voit une reprise du thermalisme mais c'est la Seconde Guerre mondiale qui fait revenir la ville sur le devant de la scène.

    À la suite de l'armistice signé le , le gouvernement s'installe à Vichy. Sa relative proximité avec Paris (4 h 30 par l'autorail) et avec le passage de la ligne de démarcation au pont Régemortes (à Moulins, à 50 km au nord) ainsi que la deuxième capacité hôtelière du pays, avec notamment de somptueux palaces, emportent la décision de l'installation. De plus, la ville est déjà en partie dirigée par l'État français par l'entremise de la Compagnie de Vichy[61]. L'existence d'un central téléphonique très moderne couplé à l'hôtel des postes, construit en 1935 par Léon Azéma pour faciliter les communications de la clientèle internationale des palaces, permet de joindre le monde entier. Enfin, la présence de fermes et d'élevages aux alentours de Vichy permet de sécuriser l'approvisionnement des fonctionnaires de l'État. Pierre Laval appuie fortement ce choix, car il est propriétaire du château de son village natal, Châteldon, situé à 24 km de la ville thermale[62].

    La ville de Clermont-Ferrand, à proximité de Vichy, a été écartée en raison de la population ouvrière très nombreuse avec les usines Michelin. Lyon a été envisagée mais écartée, la ville étant le fief d'Édouard Herriot. Il en est de même de Marseille et Perpignan pour des raisons d'émigration.

    Le , le gouvernement prend possession de très nombreux hôtels. 670 parlementaires (députés et sénateurs)[63] rejoignent Vichy le 4 juillet pour la réunion des Chambres en Assemblée nationale. Les 9 et 10 juillet 1940, dans la salle de l'opéra, les parlementaires votent les pleins pouvoirs constituants au Maréchal Pétain. Le régime républicain est aboli de facto, le lendemain, par la promulgation du premier Acte constitutionnel de Vichy[64] ; l'État français, avec à sa tête Philippe Pétain, chef de l'État, le remplace. Seuls 80 parlementaires sur les 649 suffrages exprimés affirment leur opposition[Note 5].

    À partir de cette date, Vichy est, pendant plus de quatre ans, le siège du Gouvernement français. Le maréchal Pétain s'installe à l'hôtel du Parc  où résidera aussi un temps Laval  et l'été au pavillon Sévigné où se tiennent les conseils des ministres.

    La métonymie Vichy est fréquemment employée par les historiens pour désigner le Régime de Vichy. Le vocable vichyste qui désigne les partisans de ce régime, ne doit pas être confondu avec Vichyssois qui désigne les habitants de la ville.

    Quatrième et Cinquième Républiques

    Les années 1950 et 1960 ont été la période la plus faste pour Vichy, qui voit défiler personnalités, têtes couronnées (le Glaoui, le prince Rainier III de Monaco) et bénéficie de l'arrivée massive de la clientèle des Français d'Afrique du Nord, qui se retrouvent en vacances à Vichy, dépensent largement, s'habillent, s'amusent… En 1960, Vichy possédait treize cinémas (où les films sont parfois présentés en avant-première), huit dancings, trois théâtres (Grand Casino : opéras et opérettes, Casino des Fleurs : comédies et chansonniers, Casino Élysée Palace)… C'est à cette période que la station a pris le titre de « reine des villes d'eaux ».

    De juin à septembre, un véritable pont aérien se met en place entre Vichy-Charmeil et les aérodromes d'Algérie. Sous l'impulsion de son maire Pierre Coulon (1950-1967), la création du lac d'Allier (mis en eau le 10 juin 1963) et du Parc omnisports (1963-1968) donnent à la ville son profil actuel.

    Mais la guerre d'Algérie, suivie de la décolonisation, marque une nouvelle fois un coup d'arrêt brutal pour la ville qui doit désormais s'adapter à une nouvelle donne beaucoup moins favorable. La nécessité de rembourser les investissements considérables réalisés dans un tel contexte a obligé le maire Jacques Lacarin (1967-1989), successeur de Pierre Coulon brutalement disparu, à adopter une politique de gestion beaucoup plus prudente.

    Claude Malhuret est maire depuis 1989. La ville et ses partenaires économiques amorcent et mènent à bien un important programme de rénovation et de modernisation : création d'un vaste cœur de ville piétonnier, modernisation et mise aux normes du secteur hôtelier, reconstruction et rénovation des thermes, réalisation d'un centre de balnéothérapie dédié à la remise en forme et au bien-être, mise en valeur du patrimoine architectural, réalisation d'un centre de congrès au sein de l'ancien casino, restauration de l'opéra.

    En novembre 2008, Vichy accueille un Sommet européen sur l'immigration, organisé par le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire Brice Hortefeux, lequel suscite une controverse. Une manifestation rassemble 3 000 personnes contre le sommet, dont l'eurodéputée socialiste Catherine Guy-Quint ; de nombreuses personnes ont été empêchées de se rendre à Vichy pour manifester[66].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Vichy sont les suivantes :

    Élection Territoire Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
    Municipales Vichy Maire Claude Malhuret 2014 2020
    Départementales Vichy-1 Conseillers départementaux Élisabeth Albert-Cuisset
    Gabriel Maquin
    29 mars 2015 2021
    Vichy-2 Frédéric Aguilera
    Évelyne Voitellier
    Législatives 3e circonscription Député Gérard Charasse juin 2012 juin 2017
    Régionales Auvergne Président du conseil régional René Souchon 2006 2015
    Présidentielles France Président de la République François Hollande 6 mai 2012 mai 2017

    Depuis la Libération, Vichy a toujours été dirigée par un maire de droite ou de centre-droit.

    Ne sont listés que les résultats des élections après 2000 au second tour.

    Élections nationales

    Lors des élections présidentielles, les Vichyssois votants ont en majorité choisi au second tour le candidat de droite. En 2002, 81,55 % des votants ont choisi Jacques Chirac, contre 17,45 % pour Jean-Marie Le Pen. 76,66 % des électeurs avaient voté[MIN 1]. Nicolas Sarkozy obtient 60,70 % des voix en 2007, avec un taux de participation meilleur : 80,22 %[MIN 2]. En revanche, en 2012, François Hollande, élu, recueille moins de voix que Nicolas Sarkozy : 44,79 %. Le taux de participation, de 76,84 %, est très proche de celui de 2002[MIN 3].

    Lors des élections législatives, Claude Malhuret  député pendant la Xe législature entre 1993 et 1997  s'est toujours imposé dans la commune, même si l'autre candidat du PRG, Gérard Charasse, a remporté l'élection dans la 4e circonscription en 2002 et en 2007, puis dans la nouvelle 3e circonscription (avec 57,37 % de voix)[MIN 4]. Gérard Charasse n'obtenait respectivement, en 2002, 2007 et 2012, que 41,80 %[MIN 5], 47,55 %[MIN 6] et 45,14 %[MIN 7] des suffrages exprimés dans la commune. Les taux de participation avoisinent les 60 % (respectivement 61,79 %[MIN 5], 63,38 %[MIN 6] et 55,79 %[MIN 7]).

    Aux élections européennes, le meilleur score est détenu par une liste UMP : Brice Hortefeux avec 26,19 % en 2004[MIN 8], Jean-Pierre Audy avec 41,12 % en 2009[MIN 9], puis à nouveau Brice Hortefeux avec 33,68 % en 2014[MIN 10]. Moins d'un électeur sur deux a voté (44,02 % en 2004[MIN 8], 39,82 % en 2009[MIN 9] et 43,14 % en 2014[MIN 10]).

    Élections locales

    Aux deux dernières élections régionales, les Vichyssois ont en majorité élu au second tour les candidats perdants : en 2004, 43,33 % avaient voté pour Pierre-Joël Bonté[MIN 11], élu à la tête de la région jusqu'en janvier 2006. En 2010, René Souchon n'obtenait que 45,17 % des suffrages exprimés[MIN 12]. Les taux de participation étaient de 61,54 % en 2004[MIN 11] et de 47,39 % en 2010[MIN 12].

    Les deux cantons que composent la ville n'étaient pas renouvelés en même temps à l'époque des élections cantonales. Christian Corne, élu dans le canton sud, et Gabriel Maquin, dans le canton nord, étiquetés UMP, ont remporté les élections, respectivement en 2011[MIN 13] et 2008[MIN 14].

    Aux élections départementales de 2015, les binômes Élisabeth Albert-Cuisset (DVD) et Gabriel Maquin (UMP) dans le canton 1 (72,60 %)[MIN 15] et Frédéric Aguilera et Évelyne Voitellier (UMP) dans le canton 2 (73,08 %)[MIN 16] ont été élus dans les cantons respectifs. Ils étaient opposés à un binôme FN. Les taux de participation restent faibles (46,11 %[MIN 15] et 43,80 %[MIN 16]).

    À l'issue des élections municipales de 2014, le maire sortant Claude Malhuret (UMP) a été réélu au premier tour avec 54,52 % des voix, obtenant 28 sièges au conseil municipal dont 15 au conseil communautaire. Il entame un 5e mandat. Les trois autres listes, détenues par un candidat socialiste, un candidat Union de la gauche et un candidat FN obtiennent respectivement 3, 2 et 2 sièges au conseil municipal, l'un d'eux siégeant au conseil communautaire. La participation à cette élection est de 56,73 %[MIN 17].

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Allier.

    Autres élections

    Le 29 mai 2005, les Vichyssois ont voté en majorité pour l'approbation du référendum (54,55 %, taux de participation de 64,64 %) malgré le refus à l'échelle nationale[MIN 18].

    Administration municipale

    Hôtel de ville
    Hôtel de ville.

    À la suite des élections municipales de 2014, le conseil municipal a désigné neuf adjoints[VHY 17], 18 conseillers municipaux de la majorité et sept conseillers municipaux d'opposition[VHY 18].

    Conseil municipal de Vichy (mandature 2014-2020)[MIN 17]
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Vichy avec vous » UMP Claude Malhuret 28 Majorité
    « Un nouveau souffle pour Vichy » PS Pierre Gagnière[Note 6] 3 Opposition
    « Pour Vichy » PRG Christophe Pommeray 2 Opposition
    « Vichy Bleu Marine » FN Claudine Lopez 2 Opposition

    Liste des maires

    Article détaillé : Liste des maires de Vichy.
    Liste des maires depuis 1945[68]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 avril 1949 Louis Moinard DVD Négociant
    avril 1949 août 1950 Pierre-Victor Léger DVD Pharmacien
    août 1950 septembre 1967 Pierre Coulon RPF puis CNI Industriel
    septembre 1967 mars 1989 Jacques Lacarin UDF Médecin
    mars 1989 en cours Claude Malhuret UDF-PR
    puis UMP
    Médecin
    Ancien ministre du 2e gouvernement Chirac
    Ancien député de l'Allier
    Ancien conseiller régional d'Auvergne
    Président de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier
    Sénateur de l'Allier depuis 2014

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu'en 1892, la commune de Vichy a fait partie du canton de Cusset. Un canton de Vichy est créé par la loi du 14 mars 1892.

    Un décret du 23 juillet 1973 divise le canton de Vichy en deux : le canton de Vichy-Nord et le canton de Vichy-Sud[69] ; sa délimitation est modifiée par un décret du 23 janvier 1985[70].

    De 1973 à 2015, les deux cantons se limitaient à une fraction de la commune de Vichy. Le redécoupage des cantons du département de l'Allier, en 2014, modifie la dénomination de ces deux cantons. Sans modifier le périmètre interne à la ville, trois communes (Charmeil, Saint-Germain-des-Fossés et Saint-Rémy-en-Rollat) issues d'autres cantons rejoignent le canton 1 (au nord) et deux autres (Abrest et Saint-Yorre) rejoignent le canton 2 (au sud)[71].

    Instances judiciaires et administratives

    Les organismes suivants sont compétents sur la commune[72] :

    • au niveau national : Cour administrative d'appel de Lyon ;
    • au niveau régional : Tribunal administratif de Clermont-Ferrand, Cour d'appel de Riom ;
    • au niveau départemental : Service pénitentiaire d'insertion et de probation de l'Allier à Moulins, Cour d'Assises de l'Allier, Tribunal pour enfants à Moulins ;
    • au niveau local : Tribunal de grande instance de Cusset, Tribunal de commerce de Cusset, Tribunal d'instance de Vichy, Conseil de prud'hommes de Vichy.

    Politique environnementale

    L'assainissement, collectif ou non, ainsi que les déchets dans cette ville sont à la charge de la communauté d'agglomération[73].

    L'assainissement individuel est interdit dans certains secteurs réglementés par le plan local d'urbanisme[VHY 19]. Au , Vichy possède un réseau de 32,7 km d'eaux usées et 48,3 km d'eaux pluviales, 56,2 km d'eaux unitaires et 98 postes de refoulement. La station d'épuration de Creuzier-le-Vieux traite les effluents[74].

    Avec Bellerive-sur-Allier et Cusset, Vichy participe à la collecte sélective des déchets. En 2010, il existait 827 bacs d'ordures ménagères et 672 bacs de collecte sélective. La densité moyenne des colonnes à verre était de 1 colonne pour 394 habitants. 708,55 tonnes de verre ont été collectées. 241 foyers sont équipés de compostage. 404 tonnes de déchets verts de la ville ont été compostés sur la plate-forme du Guègue, à Cusset. Les conteneurs (ordures ménagères, journaux - magazines - emballages, verre) enterrés remplacent progressivement les conteneurs aériens pour des raisons d'encombrement et d'accessibilité pour les personnes handicapées[75].

    Finances locales

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    Pour l'année 2015, le budget municipal s'élève à 58 342 656,01  en fonctionnement et à 30 733 860,05  en investissement[VHY 20].

    La ville de Vichy applique les taxes suivantes :

    L'imposition des ménages et des entreprises à Vichy en 2010[76]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 17,31 % 0,30 % 10,18 % 0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 21,70 % 0,38 % 11,37 % 4,77 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 24,52 % 0,75 % 24,91 % 10,92 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    Les parts communales des taxes du tableau ci-dessus étaient appliquées de 2003 à 2010. La ville a réajusté les taux pour 2011, inchangés en 2015 : 17,31 % pour la taxe d'habitation, 22,68 % et 25,62 % sur les taxes foncières sur les propriétés respectivement bâties et non bâties[VHY 20].

    Jumelages

    Panneaux d'indication des villes jumelées avec Vichy
    Panneaux d'indication des villes jumelées avec Vichy.

    Au 19 juillet 2014, Vichy est jumelée avec[VHY 21],[77] :

    Il existe un jumelage triangulaire entre Vichy et  Bad Tölz (Allemagne) depuis 1966, commune située en Bavière au sud de Munich ainsi que  San Giuliano Terme (Italie), officialisé en 2004[80].

    Population et société

    Démographie

    En 2012, la commune comptait 25 315 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 7],[Note 8].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7638391 0007769851 1481 3611 6011 696
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9103 7405 6666 0286 4288 48610 34410 87012 330
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14 25415 31516 50217 50119 50722 20725 07429 37030 403
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
    30 61433 50632 11730 52727 71426 52826 10824 99225 315
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2004[81].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1846, Vichy comptait 1 553 habitants dont la moitié vivait dans le secteur « ville ». En 1861, on comptait 3 740 habitants, dont plus de 2 550 dans le secteur « bains ». La population a considérablement augmenté du fait de l'activité thermale et de l'appel des communes et cantons limitrophes[82]. Le seuil de 20 000 habitants est dépassé dans les années 1920-1930 ; par ailleurs, on recensait 1 136 étrangers au [83].

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (37,1 %)[INS 3] est en effet supérieur aux taux national (23,6 %) et départemental (31,6 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux, de 56,1 %, dépasse la valeur nationale de quatre points et demi.

    Pyramide des âges de Vichy en 2012 en pourcentage[INS 4]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ans ou +
    3,3 
    11,4 
    75 à 89 ans
    19 
    18,4 
    60 à 74 ans
    19,6 
    16,4 
    45 à 59 ans
    16,1 
    16,6 
    30 à 44 ans
    13,8 
    21,4 
    15 à 29 ans
    18 
    14,7 
    0 à 14 ans
    10,2 
    Pyramide des âges du département de l'Allier en 2012 en pourcentage[INS2 6]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ans ou +
    1,9 
    9,6 
    75 à 89 ans
    14,1 
    18,1 
    60 à 74 ans
    18,5 
    21,6 
    45 à 59 ans
    20,6 
    17,9 
    30 à 44 ans
    16,7 
    15,3 
    15 à 29 ans
    13,4 
    16,8 
    0 à 14 ans
    14,9 

    Enseignement

    Établissements éducatifs

    Article détaillé : Enseignement dans l'agglomération de Vichy.

    Vichy relève de l'académie de Clermont-Ferrand. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.

    Il existe 20 établissements dont 13 écoles, trois collèges, trois lycées et un centre d'information et d'orientation[84].

    La commune gère les écoles suivantes[VHY 22] :

    • Écoles maternelles : Alsace, Beauséjour, Châteaudun, La Colline, Lyautey, Pierre-Coulon, Sévigné ;
    • Écoles élémentaires : Georges-Méchin, Jacques-Laurent, Paul-Bert, Pierre-Coulon, Sévigné-Lafaye.

    Le conseil départemental de l'Allier gère de son côté les collèges des Célestins et Jules Ferry.

    Il existe des établissements d'enseignement privé, comme l'école Jeanne-d'Arc ou le collège Saint-Dominique.

    Les lycées sont l'école d'esthétique Fournier, le lycée privé d'enseignement supérieur de Vichy et sa section professionnelle. Ceux d'enseignement général et/ou technologique sont situés sur la commune mitoyenne de Cusset : la cité scolaire Albert-Londres, le lycée Valery-Larbaud ainsi que le lycée catholique Saint-Pierre.

    Établissements spécialisés

    Photographie du pôle universitaire Lardy.
    Le pôle universitaire Lardy.

    Le pôle universitaire et technologique Lardy, né d'un projet de réhabilitation d'une friche thermale et lancé au milieu des années 1990, est une priorité du développement économique. Ce campus de 9 000 m2 accueille 600 étudiants en centre-ville, dans dix filières réparties dans les domaines des biotechnologies, du commerce international, du multimédia et des langues. Le CAVILAM (Centre d'approches vivantes des langues et des médias), créé à Vichy en 1964, est maintenant installé au Pôle Lardy. Depuis la rentrée 2009-2010, ce pôle accueille également environ 400 étudiants, délocalisés de la faculté de médecine de Clermont-Ferrand, en année préparatoire de masso-kinésithérapie (APEMK). Ces élèves sont candidats à l'entrée à l'école de kinésithérapie de Vichy.

    Depuis 2012, le campus Albert-Londres regroupe les établissements assurant des formations post-bac. 2 300 étudiants sont répartis sur 10 sites. Parmi ceux installés sur la commune de Vichy, le pôle universitaire et technologique Lardy assure des formations dans les domaines santé et nutrition, pharmacie, multimédia-communication-langues, commerce, économie-gestion-droit et entrepreneuriat-management ; le lycée privé d'enseignement supérieur de Vichy, l'institut européen de la qualité totale, l'institut de formation en soins infirmiers et l'institut de formation en masso-kinésithérapie[85].

    Manifestations culturelles et festivités

    Un arbre lumineux de Noël devant le centre commercial des Quatre Chemins
    Un arbre lumineux de Noël, devant le centre commercial des Quatre Chemins en décembre 2013.

    L'office de tourisme de Vichy organise des fêtes Napoléon III en mémoire de son attachement à la commune. Cette manifestation, ayant lieu dans le quartier thermal, s'est tenue pour la première fois en 2008, à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Napoléon III[VHY 23]. Elle est reconduite chaque année.

    Les Jeudis de Vichy sont organisés chaque jeudi après-midi de juillet et août dans le parc des Sources.

    L'opération Vichy Nouvelle Vague, existant depuis 2007, propose des animations et des activités culturelles afin d'animer la ville, de développer le tourisme, de mobiliser les acteurs locaux et de mettre en valeur l'environnement[VHY 15].

    Santé

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    Dans la commune de Vichy, deux centres de santé desservent l'agglomération vichyssoise : le centre hospitalier Jacques-Lacarin, non loin de la gare, ainsi que la clinique La Pergola, au nord.

    Sports

    Article détaillé : Sport à Vichy.

    Le principal club de basket-ball fut, de 1934 à 2015, la Jeanne d'Arc de Vichy, évoluant en Nationale masculine 1 en 2014-2015. Depuis 2015, la fusion engagée avec le Stade clermontois Basket Auvergne a donné naissance à la JA Vichy-Clermont Métropole Basket. Celle-ci évoluera en Pro B en 2015-2016.

    En football, le Racing Club Vichy football évolue en Division d'Honneur.

    En rugby à XV, le Racing Club de Vichy évolue en Fédérale 3. Vichy possède un club de rugby à XIII, Vichy XIII, un des rares en France à posséder une section pratiquant le rugby à XIII en fauteuil roulant.

    En rive gauche, sur la commune de Bellerive-sur-Allier, l'hippodrome accueille les courses de chevaux depuis 1875. La saison hippique s'étend de mai à septembre. Des courses nocturnes sont organisées de 1965 à 2007 et depuis 2015[86] ainsi que des Quinté +. La Grande Semaine du Galop se déroule en juillet. En outre, des soirées événements sont programmées[VHY 24].

    Toujours en rive gauche, le parc omnisports Pierre-Coulon, de 120 hectares, comprend une dizaine de terrains (football, volley-ball), 18 courts de tennis, un stade d'athlétisme, un palais des sports avec deux gymnases, des équipements pour une cinquantaine de disciplines et un centre international de séjour de 230 lits. Il accueille en stage les équipes professionnelles des sports comme le football, l'escrime, le basket et le rugby[VHY 25].

    Attenant au parc omnisports Pierre-Coulon, le CREPS Vichy-Auvergne est un établissement public à caractère administratif du Ministère des Sports offrant 5 550 m2 d'installations sportives couvertes, 25 000 m2 non couvertes dans un parc de 9,2 hectares, ainsi qu'un pôle médical sportif[87]. Il est l'unique opérateur public en Auvergne pour les formations du ministère chargé des sports et propose 56 actions depuis le niveau IV jusqu'au niveau II, dans les domaines aquatique, nautique, sport de pleine nature, activités pugilistiques, sports collectifs[88]

    Le plan d'eau permet la pratique de l'aviron (avec des compétitions dont les championnats de France et un club résident : Club de l'Aviron de Vichy), le ski nautique (avec compétitions), la voile et la planche à voile, le canoë-kayak et le rafting (apprentissage et perfectionnement sur la rivière artificielle)[89][réf. obsolète].

    Le bassin de Vichy possède deux terrains de golf, en rive gauche : le Golf Club de Vichy, créé en 1908, contigu à l'hippodrome, et le Golf de Montpensier, situé à Serbannes, à huit kilomètres.

    Depuis 1976, les salons du palais des Congrès-Opéra accueillent le festival de Vichy de Scrabble francophone, une compétition internationale de Scrabble fréquentée par plus de 2 000 joueurs venant de plusieurs pays du monde[90].

    Événements sportifs

    La ville a accueilli plusieurs compétitions nationales, voire internationales.

    Elle fut l'étape de tours automobiles d'opticiens en 2006, 2010 et 2013.

    Vichy n'a été qu'une seule fois ville-étape, en 1952[91]. Le dernier passage de cyclistes remonte à 2008, lors du passage de la 19e étape Roanne-Montluçon le 25 juillet.

    Le Paris-Nice a cependant fait étape en 2009. Elle a été la ville d'arrivée d'une étape en provenance d'Orval le 10 mars et la ville de départ d'une étape vers Saint-Étienne[VHY 26].

    En juin 2006, plusieurs rencontres de la coupe du monde de rugby des moins de 21 ans ont été organisées au stade Darragon.

    Depuis 2011, Vichy organise le European Championships Triathlon Long Distance Challenge. Cette compétition, composée de trois épreuves, est devenue Ironman, avec l'organisation d'un Ironman 70.3 le samedi et un Ironman le dimanche. C'est d'ailleurs la seule ville européenne à organiser ces deux épreuves labellisées par la World Triathlon Corporation un week-end,[92]. L'édition 2015 attend plus de 3 000 sportifs les 29 et 30 août[93],[VHY 27].

    Une coupe du monde de course en ligne a été organisée en 2010 en vue de la qualification pour les Jeux olympiques de Londres, selon la ville, dans un communiqué de 2008[VHY 28]. Cependant, la Fédération française de canoë-kayak se désiste quant à l'organisation des championnats du monde de course en ligne de canoë-kayak en 2011, à cause du « courant circulant sur la rivière Allier » et du « manque d'équité du bassin thermal »[94].

    En juillet 2012, le stade aquatique a accueilli l'équipe américaine de natation, en vue de la préparation aux JO de Londres[95],[96]. Cet accueil a profité à l'agglomération, selon son président, de « retombées très importantes » grâce à une entente avec France Sport et l'office de tourisme[97] et a coûté 80 000 [98]. Depuis 2013, le stade organise les éditions de l'Open de France de natation.

    Depuis 68 ans, l'aérodrome de Vichy Charmeil est le haut lieu du rassemblement annuel des constructeurs amateurs d'aéronefs, 3° WE de juillet. http://euroflyin.rsafrance.com. Manifestation ouverte au public. Activités et écoles de pilotage ULM, avion, planeurs sur le site

    Médias

    Les kiosques distribuent les journaux suivants :

    • La Montagne, journal régional, quotidien du lundi au samedi (ISSN 1282-920X) et le dimanche (ISSN 0767-4074) ;
    • Info, journal d'informations, petites annonces, gratuit ;
    • C'est à Vichy, journal de la ville, bimestriel (ISSN 1279-936X) ;
    • La Semaine de l'Allier, hebdomadaire du département (ISSN 1772-9351) ;
    • La Gazette Bourbonnaise, hebdomadaire de Vichy-Cusset et de l'Allier, annonces légales.

    La tour de télécommunications, d'une hauteur de 95 m et construite vers 1975, domine l'agglomération de Vichy, à cheval sur les communes du Vernet et d'Abrest. Elle assure la diffusion de quelques radios nationales en FM, comme RTL, Europe 1, RFM, RMC, ainsi que des radios locales[99], comme Logos FM (93.8), RVA (107.5) ou Fusion FM (94.2).

    France Bleu est captée sur 102,5 MHz, avec les décrochages locaux de France Bleu Pays d'Auvergne

    La diffusion de la télévision est assurée par l'émetteur TDF de Cusset[99]. Les foyers reçoivent les 25 chaînes de la TNT ainsi que les décrochages régionaux de France 3 Auvergne.

    La ville de Vichy possède un site Internet depuis 1999. La présentation a été modifiée en 2007 puis en 2015. La troisième mouture, mise en ligne le 10 juillet 2015, a été développée par une agence digitale clermontoise, tenant compte des évolutions en matière du numérique (responsive design pour compatibilité avec PC et appareils mobiles). Elle met également en valeur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube, Dailymotion, Instagram, Vine)[100].

    Cultes

    • Catholicisme : église Saint-Louis, église Saint-Blaise, église Sainte-Jeanne d'Arc, chapelle des Missions, chapelle du Sacré-Cœur ;
    • Église orthodoxe : monastère orthodoxe de Saint-Hubert qui se situe sur la commune de Chavenon ;
    • Calvinisme : temple de l'Église Réformée de France de Vichy ;
    • Luthéranisme :
    • Judaïsme : synagogue de Vichy ;
    • Islam : mosquée Al-Rahma de Vichy, mosquée El Hijra de Vichy, mosquée turque de Vichy.
    • Bouddhisme : pagode Phap Vuong qui se situe sur la commune de Noyant-d'Allier.

    Économie

    Aperçu général

    La marque « Vichy »

    La ville est renommée pour ses cures thermales depuis le temps des Romains. Ses eaux sont célèbres dans le monde entier (sources Vichy Célestins, Vichy Saint-Yorre) mais les pastilles confectionnées à partir des sels minéraux contenus dans les eaux de source sont également réputées.

    Le secteur de la santé et de la beauté, avec les laboratoires du groupe L'Oréal, permet également de diffuser le nom de la ville au monde entier sous la marque Vichy[101].

    Spécificité communale du bassin

    Contrairement à ses voisines de l'Allier, Montluçon l'industrielle et Moulins l'administrative, l'économie du bassin de Vichy est très diversifiée. L'impression première d'une ville uniquement touristique et thermale masque une réalité manufacturière avec notamment les activités de la filière cosmétique, de la plasturgie, de la mécanique, de l'électricité / électronique et de l'agro-alimentaire (confiserie, viande). Ce secteur industriel est composé de quelques grosses unités, mais surtout de nombreuses PME. Outre ces activités manufacturières, Vichy présente des spécificités dans le secteur tertiaire avec les activités thermales et notamment la remise en forme qui cherche à pallier le déclin du thermalisme médical, le commerce local ouvert le dimanche qui attire traditionnellement une clientèle des départements environnants, le tourisme et aujourd'hui les activités du tertiaire supérieur.

    Sites économiques

    La communauté d'agglomération a construit, sur le site de l'ancienne usine d'embouteillage, un espace entreprises destiné à accueillir 800 emplois sur 8 000 m2 répartis sur deux niveaux. Le pôle d'activités tertiaires a été inauguré le et a coûté plus de 15,5 millions d'euros[102]. Dénommé à l'origine L'Atrium, il est baptisé Atrium René-Bardet en hommage au président de Vichy Val d'Allier décédé en mars 2013[103]. MACIF Centre France a été le premier occupant du site.

    Le Palais des congrès accueille essentiellement les congrès d'associations professionnelles et de sociétés savantes dans un espace de 1 800 m2 comprenant deux salles plénières et quinze salons de commissions modulables. Avec 25 000 visiteurs par an[Quand ?], les congrès l'emportent désormais sur le thermalisme, qui comptait un peu plus de 12 000 curistes en 2003[7]. L'un des enjeux du thermalisme sera de sortir des seules indications thérapeutiques et se réorienter sur le créneau de la remise en forme et les séjours plus courts que la durée traditionnelle de trois semaines.[réf. nécessaire]

    La commune voisine de Brugheas accueillait un village vacances entièrement accessible et adapté pour toutes les personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap, Lio'Hand Évasion. La société a été liquidée puis radiée fin 2011[104].

    Vichy accueille depuis 1989 l'un des cinq sites de l'Institut européen de la qualité totale[105].

    Vichy est l'un des deux sièges de la Chambre de commerce et d'industrie de Moulins-Vichy.

    Revenus de la population

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage (14 578 ménages) était de 19 717 , ce qui plaçait Vichy au 31 060e rang des communes de plus de 49 ménages en métropole[INS2 7].

    Emploi

    Le bassin d'emploi a été menacé par la fermeture de deux importants employeurs locaux (Manurhin et Sediver) et les créations d'emplois par des entreprises en développement comme NSE (Nizerolles Systèmes Électroniques) ou Satel (centre d'appels) n'ont pas compensé les suppressions de postes qui en découleront, même si le voyagiste sur Internet Karavel a implanté en mai 2005 son centre d'appels[106] promettant 200 salariés[107], sur un site construit par la SEMIV ou la société d'informatique lyonnaise Percall, implantée en centre-ville pour répondre aux besoins d'intégration de clients de PTC[108] et spécialisée dans la gestion de cycle du produit, qui accueillait 45 salariés en 2009[107].

    Néanmoins, les deux employeurs les plus importants de la ville relèvent du secteur public. Le centre hospitalier emploie 2 000 personnes[109] tandis que la mairie en emploie 650[110].

    En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 14 575 personnes, parmi lesquelles on comptait 66 % d'actifs dont 52,1 % ayant un emploi et 13,9 % de chômeurs[INS 5].

    La commune compte, à elle seule, 9 594 actifs en 2012 (dont 7 577 avec un emploi), en baisse par rapport à 2007 (9 784 dont 8 188)[INS 6].

    On comptait 12 626 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 7 709, l'indicateur de concentration d'emploi est de 163,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus de trois emplois pour deux habitants actifs[INS 7].

    Le taux de chômage reste élevé, à 21,1 % (contre 16,3 % en 2007)[INS 8].

    Entreprises

    Au , Vichy comptait 1 837 entreprises : 85 dans l'industrie, 102 dans la construction, 1 303 dans le commerce, les transports et les services divers et 347 dans le secteur administratif[INS 9].

    En outre, elle comptait 2 312 établissements[INS 10].

    Commerce

    Photographie du marché couvert de Vichy.
    Marché couvert de Vichy.
    Maison du XVe siècle au cœur du Vieux Vichy.
    Façade du centre commercial des Quatre Chemins de nuit
    Centre commercial Les Quatre Chemins, fin 2013.

    Les commerces du centre-ville de Vichy sont ouverts les dimanches après-midi et jours fériés, ce qui attire une clientèle extérieure dans les rues de la ville.

    En centre-ville, le centre commercial des Quatre Chemins, ouvert en avril 2002 à la place de l'hôpital militaire, est composé de 21 commerces et services (magasins de prêt-à-porter, de sports, de jeux et jouets, ainsi que Darty et depuis le 23 novembre 2013 la Fnac, magasin franchisé créé ex nihilo de 700 m2 sur deux étages[111],[112]), d'un cinéma (Étoile Cinéma) comprenant sept salles accessibles aux personnes à mobilité réduite et compatibles 3D, d'un casino avec machines à sous et jeux traditionnels du Groupe Partouche, ainsi que d'un parking souterrain.

    Le Vieux Vichy se visite à pied ; il comprend deux parkings pour un quartier calme qui a joué jadis un rôle essentiel dans la vie de la ville thermale, au centre duquel se situe l'église Saint-Blaise. Plus de 20 commerçants, dont un café gourmand épicerie fine, trois restaurants et un pâtissier. À noter également la présence d'un des derniers horlogers de France (L'Atelier artisanal d'horlogerie).

    Le marché couvert a été construit en 1935 puis entièrement remanié en 2006 en conservant partiellement la structure en béton du bâtiment initial. Il accueille des commerçants indépendants.

    Des rues du centre-ville de Vichy sont à dominante commerciale : les rues de Paris, Georges-Clemenceau et Wilson.

    En périphérie de la ville, des zones commerciales ont été aménagées :

    • la zone commerciale des Ailes, comprenant des magasins de sport, de chaussures, de vêtements, de tissus, un supermarché de fruits et légumes, un hard-discount (Dia), un fast-food (McDonald's) ainsi qu'un hypermarché à l'enseigne Cora ;
    • la zone commerciale des Bartins (une boulangerie, un fleuriste, un magasin de surgelés, un supermarché hard-discount, etc.).

    Tourisme

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    Vichy possède un office de tourisme.

    Au , la commune comptait 29 hôtels, totalisant 1 087 chambres, dont douze classés deux étoiles et un cinq étoiles[INS 11], le Vichy Spa Hôtel Les Célestins.

    Il n'existe aucun camping, ceux-ci étant installés en rive gauche sur la commune de Bellerive-sur-Allier, ou en rive droite à Abrest[INS 12].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Vichy.

    Construits avant 1861

    Photographie du Castel Franc.
    Le Castel Franc.
    Image illustrative du Couvent des Célestins depuis la Source des Célestins.
    Couvent des Célestins, avant restauration.

    Le patrimoine architectural de la ville est récent (XIXe et XXe siècles) mais quelques vestiges antérieurs ont néanmoins subsisté. C'est le cas de la borne milliaire, présentée aux Thermes des Dômes. En arkose, haute de 2,35 mètres, elle date de 248-249 et fut retrouvée en 1880 près des Thermes des Dômes.

    Le couvent des Célestins, situé dans le parc des Célestins, a été construit en pierre au XVe siècle. C'est en avril 1410 que Louis II, duc de Bourbon, a signé l'acte de fondation du monastère de religieux célestins. À côté du bâtiment, étaient prévus une bibliothèque, un logement seigneurial et des jardins. De bonne réputation, le monastère recevait d'importants revenus et les moines s'enrichissaient. C'est pourquoi l'abbaye fut supprimée par une bulle du pape en 1777 ainsi que par une ordonnance du roi Louis XV en 1778. Elle servit ensuite de mairie avant d'être vendue comme bien national en 1793. Le bâtiment fut démoli à partir de 1795, il n'en reste plus que des vestiges.

    Le Castel Franc, situé boulevard Kennedy, a été construit en pierre à la fin du XVe siècle sur les anciens remparts de Vichy. La demeure fut la propriété de la même famille depuis le XVIe siècle[précision nécessaire]. De 1801 à 1822 le Castel Franc a accueilli la mairie de Vichy. La façade a été refaite dans le style néo-gothique en 1880.

    Le pavillon Sévigné (boulevard Kennedy) date du XVIIe siècle. En 1676 et en 1677 la marquise de Sévigné a suivi une cure à Vichy pour soigner ses rhumatismes aux mains et elle logeait dans la partie ancienne de la demeure (dans le bâtiment en chaînage et en pierre de Volvic).

    L'église Saint-Blaise, sise place de la Vieille-Église, est composée de pierres de Volvic. Le chevet rappelle son origine romane. Au XVIe siècle elle a été rattachée à la chapelle du château. Elle abrite les sépultures de la bourgeoisie et des intendants des eaux de la ville. Le curé de l'église l'a fait remanier fortement à partir de 1873 (porche néo-classique).

    La maison Bardon, rue de la Porte de France, construite en pierre de Volvic au début du XVIIe siècle, a appartenu à la famille Vict de Pontgibaud aux XVIe et XVIIe siècles, puis à la famille Bardon au XVIIIe siècle.

    La maison des Vict de Pontgibaud (rue d'Allier) a été construite au début du XVIe siècle. Les Vict de Pontgibaud y résidèrent de 1598 jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.

    La maison natale d'Albert Londres, sise au croisement des rues Besse et de la Porte-Saint-Jean, date du milieu du XIXe siècle. Elle est actuellement à l'abandon.

    La villa Strauss (4 rue de Belgique), en brique, est due à l'architecte Hugues Bartillat. Bâtie en 1858, de style néo-Louis XIII, elle devait accueillir le chef d'orchestre Isaac Strauss. Napoléon III y habita en 1861 puis en 1862 car les chalets impériaux, où il devait résider, étaient encore en construction.

    Influence de Napoléon III à Vichy : 1861-1870

    Le chalet Marie Louise depuis le boulevard des États-Unis.
    Chalet Marie Louise.
    Le chalet de l'empereur depuis le boulevard des États-Unis.
    Chalet de l'empereur.
    Une allée du parc Napoléon III.
    Parc Napoléon III.
    Photographie de la façade de l'église Saint-Louis et son parvis rénové.
    Façade de l'église Saint-Louis.

    Les séjours réguliers de l'empereur Napoléon III à Vichy (à partir de 1861) le décidèrent à aménager la ville, qui connut alors un véritable boom urbanistique, marqué par la construction de nombreux bâtiments de prestige. Le trajet Paris-Vichy fut facilité par la construction de la gare en 1862. Le premier train y pénétra le 8 mai 1862. Les verrières protégeant les quais sont de style Art nouveau. La gare fut agrandie en 1977 puis restaurée en 2009. Pour ce qui est des résidences privées, ce sont des chalets qui furent construits. Les plus prestigieux se trouvent sur le boulevard des États-Unis. Ils sont dus à l’architecte Jean Lefaure et sont faits de briques et de bois. Le chalet Marie-Louise (no 109), construit en 1863 est le premier que l'empereur commanda à Vichy. Il n'y habita qu'une saison à cause des balcons qui, donnant sur la rue, nuisaient à son intimité. Au 109 bis, se trouve le chalet de Clermont-Tonnerre, construit en 1863 en brique et bois par Jean Lefaure pour le capitaine de Clermont-Tonnerre, qui assurait la sécurité du souverain. Le chalet de l'Empereur, au no 107, fut construit en 1864, pour remplacer le chalet Marie-Louise comme résidence de Napoléon III. Le balcon donnait donc sur le parc. Le chalet des Roses, au no 101, fut bâti en 1864 pour le ministre des Finances de 1861 à 1867, Achille Fould. Il s'inspirait de l'architecture suisse et américaine.

    La rue Alquié comporte des logis destinés à la garde, avec une influence londonienne.

    Avenue Aristide-Briand se trouve le chalet des suppliques, construit en 1864-1865, et logis du gardien du parc Napoléon sur lequel donnent les chalets du boulevard Kennedy.

    Le parc Napoléon-III fut embelli en 1861 et 1862 par la plantation d'arbres réalisée par l'horticulteur Joseph Marie. Une rivière artificielle coulait au milieu du parc, remplacée actuellement par deux bassins. D'autres types de bâtiments furent érigés.

    Ainsi en est-il de l'église Saint-Louis, bâtie avenue Paul-Doumer en pierre de la Nièvre en 1864, sur demande de l'empereur. Elle avait pour objectif de desservir une paroisse nouvellement créée à Vichy pour tenir compte de l'accroissement de la population de la commune. De style romano-bourguignon, sa façade avec baies en plein cintre et rosace rappelle le style gothique de transition. À l'intérieur, on note la présence de vitraux à la gloire de la famille impériale avec des représentations de saints dont les noms sont ceux de membres de la famille Bonaparte. Entre 1913 et 1918, le peintre symboliste Alphonse Osbert réalisera trois décors pour le chœur dont deux sont inspirés de l'œuvre de Puvis de Chavanne. Dans le troisième, il évoque un passé révolu et idéalisé. En 1961, le chanoine Côte commandera deux grandes toiles à l'artiste vichyssoise Josette Bournet[Note 9] qui seront reléguées dans les combles par ses successeurs avant d'être données en 2006 à l'église Sainte-Bernadette-des-Garets.

    Le casino (actuellement palais des Congrès) fut construit en 1865 en pierre par l'architecte Charles Badger. Il comportait un théâtre, une salle de bal, un salon de lecture et une véranda. En 1995, Jean-Guilhem de Castelbajac, Frédéric Namur et Guy Degranchamps en firent un palais des congrès. La façade Sud qui donne sur la rue du Casino est de style néo-Louis XIII. La façade nord, qui donne sur le parc, est de style néo-baroque. Elle comprend une partie centrale et deux avant corps comportant chacun quatre cariatides représentant les saisons et surmontées chacune d'un fronton, comportant une horloge (à gauche) et un baromètre (à droite). En 1901 le casino fut agrandi par un bâtiment en pierre dû à l'architecte Charles Le Cœur qui ajouta au casino des salons, des déambulatoires, un grand hall et un théâtre. La salle de théâtre comporte environ 1 400 places. La chute du Second Empire ne mit pas un terme à la fréquentation de Vichy par les gens fortunés, qui construisaient dans la ville.

    Le pont de Bellerive (« Pont de Vichy ») permettant d'accéder à la commune de Vesse (Bellerive-sur-Allier depuis 1903) a été ouvert à la circulation en 1870. En 1866 le pont a été détruit par la crue du 27 septembre. Il a été inauguré le 11 septembre 1932 par élargissement et solidification de cet ouvrage.

    De 1870 à 1944

    Au croisement du boulevard de Russie et de la rue Alquié se trouve un bâtiment construit en 1884 et surmonté d'une tourelle qui lui donne son nom, le tout étant dû à l'architecte Honoré Vianne.

    Le Castel Alameda, au croisement des avenues Eugène-Gilbert et des Célestins, est de l'architecte Henri Décoret qui lui donne un style néo-gothique, et date de 1890.

    Même style et même architecte pour la villa Le Bocage (10 avenue des Célestins) bâtie en 1890.

    La villa vénitienne est toujours d'Henri Décoret. Construite en brique en 1897, rue de Belgique, cette demeure est une copie miniature de la Ca Giustinian de Venise.

    En 1898 Ernest Mizard, architecte, érige le castel flamand, une maison en brique sise au croisement de la rue Alquié et du boulevard de Russie qui s'inspire de la fin de la période gothique et du début de la Renaissance flamande. La toiture brûle en 1933. Entre 1940 et 1944, ce bâtiment est occupé par le secrétariat aux Postes et Communications.

    Rue de Longchamp se trouve la villa Yvonette due à Antoine Chanet, qui en est aussi le propriétaire, et au sculpteur Julien Fugier (qui orne la façade). Construite en 1899, elle est en brique et en pierre.

    La très parisienne rue Hubert-Colombier, autrefois rue privée, est bordée de belles villas de tous styles, la plupart classées ISMH : villa Victor-Hugo de l'architecte Antoine Percilly, en pierre et brique et de style néo-Louis XIII (no 5) ; la jolie villa Van Dyck, du même architecte, en brique, inspirée de la Renaissance flamande (no 9) ; la villa Jurietti  un hôtel particulier  construite entre 1895 et 1897 par Despienne, en pierre et de style néo-Renaissance (no 11) ; la villa Art nouveau, par Antoine Percilly, appartient toujours à la famille Colombier ; l'impressionnante villa située au no 12 (1900), surmontée d'une rotonde en ardoise, a été récemment ravalée[Quand ?], ce qui a permis de retrouver la blancheur originelle de la pierre (elle aurait abrité l'ambassade du royaume de Siam pendant la Seconde Guerre mondiale) ; le chalet du gardien est construit en 1896 par Honoré Vianne en brique et en bois au croisement des rues Hubert-Colombier et du Maréchal-Foch.

    La villa Anne-marie, située rue Albert-Londres, est l'œuvre de l'architecte Paul Martin, qui y habitait. Il la fait construire en 1902 en brique et en pierre. L'architecte Henri Vianne disposait lui aussi d'un hôtel particulier, rue Roovère, construit entre 1887 et 1890.

    L'Alhambra est construite en 1898 par Antoine Percilly, rue Sornin. Elle est de style mauresque avec des stucs verts et bleus qui copient ceux de la porte de la justice à l'Alhambra de Grenade.

    Le Castel gothique, situé au 15 boulevard de Russie, est construit en pierre et en brique en 1910 par Samuel Henriquet. Le bâtiment se caractérise par son style gothique.

    La villa Art nouveau, rue de Strasbourg, est construite au début du XXe siècle en pierre dans un style Art nouveau.

    La villa du docteur Frémont, de style néo-classique, date de la fin du XIXe siècle (7 rue Prunelle).

    La villa Messidor, rue de Verdun, de l'architecte Adrien Dacq date du début du XXe siècle.

    Au boulevard Carnot se situe la villa mauresque, bâtie en 1906 par les architectes Henri Décoret et Antoine Percilly, est d'influence orientale.

    La villa du docteur Maire est construite en 1911 par Samuel Henriquet entre la rue du Golf et le quai d'Allier. En calcaire et en granit, cette bâtisse qui possède une tourelle avec mâchicoulis est d'influence néo-gothique.

    Centre des Dômes.
    Centre des Dômes.
    Photographie de l'intérieur de l'église Notre-Dame-des-Malades.
    L'intérieur de l'église Notre-Dame-des-Malades.

    L'architecture est également à l'honneur concernant le thermalisme. En 1881 le docteur Lejeune (1848-1905) fait construire un établissement de soins (16 avenue Thermale) à la façade néo-baroque.

    Le hall de la source des Célestins date de 1908. En stuc, en pierre et en bois, il est dû à Lucien Woog. Il est de forme ovale et composé d'arcades en plein cintre. Il abrite une vasque par où sort la source des Célestins.

    Le hall des sources, qui se trouve dans le parc des sources, est en fer et en bois. Le hall, construit en 1902, est réaménagé en 1977, et depuis toutes les sources arrivent dans ce bâtiment.

    Le centre thermal des Dômes (aujourd'hui Thermes des Dômes), situé à proximité du Palais des Sources, est construit entre 1899 et 1903 à partir de plans établis par Charles Le Cœur et Lucien Woog. En grès, le bâtiment de style mauresque long de 170 mètres s'étend sur un terrain de trois hectares. L'extérieur, notamment le dôme, est habillé de mosaïques au camaïeu bleu et or, d'Alexandre Bigot. Le hall comporte deux peintures d'Alphonse Osbert, La Source (1903), une fresque représentant des personnes buvant à une source, et Le Bain (1904), où l'on voit des femmes se baignant, le tout étant de style symboliste marqué par la rigidité des corps. Des escaliers, dans le hall central, créés par le ferronnier Émile Robert conduisent à des balcons.

    Des édifices religieux sont aussi construits. C'est le cas de la chapelle de l'hôpital des architectes Coquet, Barrody et Percilly, érigée en 1887 pour doter le nouvel hôpital d'une église.

    Le temple protestant voit le jour en 1913. Il est érigé par Samuel Henriquet, avec un style néo-gothique (rue Max-Durand-Fardel).

    Photographie de la façade de la Maison du Missionnaire.
    Façade de la Maison du Missionnaire.

    La Maison du Missionnaire, rue Mounin, date de 1922 et a été reconstruite en 1931 dans sa forme actuelle. Elle est fondée par le R.P. Henri Watthé, ancien missionnaire en Chine, pour accueillir les missionnaires malades. Typique avec son architecture années 1920, coiffée d'un toit-terrasse en forme de pagode, elle abrite une structure d'hébergement et de restauration, à proximité des établissements thermaux. Elle dispose d'un oratoire, d'une bibliothèque, d'un réfectoire et d'une terrasse dominant la ville, ainsi que de la Chapelle des Missions de Vichy, avenue Thermale.

    L'église Notre-Dame-des-Malades, située rue d'Allier, adossée à l'église Saint-Blaise, est bâtie entre 1925 et 1931 par les architectes Antoine Chanet et Jean Liogier. En béton, l'église possède une coupole atteignant une hauteur de 42 mètres, décorée par les frères Mauméjean d'une fresque en trois parties : Ancien Testament (Synagogue), Nouveau Testament (Clovis, Louis XIII et Louis XVI) et le Christ en croix - au centre de la coupole se trouve une représentation de Dieu. Le clocher n'est construit qu'en 1956.

    Des bâtiments sont construits pour les loisirs. Ainsi du stade équestre construit en 1887 et en 1888 par Jean Décoret (rue Jean-Jaurès) pour accueillir le concours hippique du Sud-Est qui se déroulait auparavant à Lyon. Des courses cyclistes et des concours agricoles s'y sont également déroulés. Des concours de saut d’obstacle et des courses de lévriers y ont encore lieu.

    Plusieurs hôtels de la période subsistent.

    • Le Thermal Palace situé sur la place Aletti est dû à l'architecte René Moreau. Construit entre 1908 et 1911, il accueille le commandant en chef des forces militaires et une partie du secrétariat d'État à la guerre.
    • L'hôtel des Ambassadeurs, de style néo-Louis XIII, est lui aussi situé place Aletti, est occupé par le corps diplomatique français entre 1940 et 1944.
    Photographie de l'hôtel des Postes.
    L'hôtel des Postes.

    D'autres types de bâtiments datent de la période 1861-1944.

    La sous-préfecture, sise au croisement de la rue Alquié et de la rue Prunelle est construite à la fin du XIXe siècle. Vichy devient sous-préfecture de l'Allier le . Près de là se situe la résidence du sous-préfet de l'Allier, construite en 1896 par Henri Décoret, de style néo-classique.

    L'hôtel de ville est de l'architecte Antoine Chanet. Sa construction, commencée en 1913, s'interrompt lors de la Première Guerre mondiale, pour ne s'achever qu'en 1925. Le ministre de l'intérieur, Albert Sarraut, est présent le jour de l'inauguration, le . L'édifice est de style néo-Renaissance et dispose d'un escalier monumental.

    L'hôtel des Postes est construit en granit en 1935 place Charles-de-Gaulle. Il est l'œuvre de Léon Azéma, qui a auparavant construit d'autres bâtiments pour les PTT ainsi que l'ossuaire de Douaumont. Sa façade est proche de celle du Conseil économique et social à Paris. Son standard téléphonique performant a contribué à décider le gouvernement français de se rendre à Vichy en 1940.

    Les halles centrales datent de 1935. Construites en béton par Mazon, elles sont inaugurées avec l'hôtel des postes par le ministre des Finances, Marcel Régnier, le 23 octobre 1935.

    Après la Seconde Guerre mondiale

    À partir des années 1960, le maire Pierre Coulon lance un programme de constructions qui donne à la ville son aspect actuel. De nouveaux quartiers sont construits tandis que l'Allier est aménagé pour réaliser un lac de retenue destiné aux loisirs.

    Le barrage de l'Europe en béton, faisant office de pont, date de 1963. Il se compose de sept passes de 30 mètres de long chacune.

    La rotonde du lac est bâtie la même année par l'architecte Louis Marol, en béton. Il s'agit d'un restaurant de plan circulaire construit sur l'Allier même. Elle est rouverte en 2009 après changement de propriétaire.

    L'église Sainte-Bernadette des Garets est inaugurée le 16 avril 1967 par Mgr Bougon. Outre la particularité d'être dotée de sept cloches provenant de la paroisse de Montgolfier en Algérie (rapatriées par M. et Mme Meyer), elle possède une Vierge en bois pétrifié. En 2005, deux toiles murales de Josette Bournet[Note 9] sont installées de part et d'autre de la porte d'entrée. Représentant une « Crucifixion » et une « Piéta », ces toiles de grandes dimensions ont été réalisées en 1961 pour répondre à une demande du chanoine Côte qui souhaitait orner l'église de Saint-Louis à Vichy.

    Patrimoine culturel

    Les eaux de Vichy

    Le premier périmètre du bassin de Vichy a été créé en 1861. Il a été modifié à plusieurs reprises jusqu'en 1930[7].

    Les vertus des eaux thermales de Vichy, appelée Aquis Calidis dans la Table de Peutinger[113] (une copie du XIIIe siècle d'une carte romaine), étaient déjà connues à l'époque de la Tène[55] (de 450 av. J.-C. à 25 av. J.-C.). Les Romains leur firent honneur, et elles furent remises à la mode à partir du XVIIe siècle. Les sources minérales produisent des eaux chargées en bicarbonate de sodium et en gaz carbonique ainsi que de nombreux oligo-éléments. Les curistes qui fréquentent les établissements thermaux viennent soigner leurs foie, vésicule biliaire, pancréas, estomac et intestin.

    Les six principales sources sont classées en deux catégories :

    Les sources de la ville de Vichy
    Illustration Source et explications Température
    Sources chaudes
    Source Chomel. La source Chomel doit son nom au médecin qui la fit aménager en 1750. 43 °C
    Source Grande Grille. La source Grande Grille doit son nom à une grille qui en interdisait autrefois l'accès au bétail. Elle était utilisée en buvette en 1734 et rejoint le hall des Sources en 1903[7]. 39 °C
    Source de l'Hôpital. La source de l'Hôpital jaillit derrière le Casino, près de l'endroit où se trouvait le premier hôpital de la ville. 34 °C
    Sources froides
    Source Lucas. La source Lucas est nommée ainsi en souvenir du baron Lucas, un médecin inspecteur qui acheta la source au nom de l'État, au début du XIXe siècle. Elle a porté plusieurs noms, comme la « source des Galeux »[7]. 27 °C
    La source du Parc jaillit dans le Parc des Sources. Elle a porté plusieurs noms. Elle apparaît en 1844 et devient intermittente en 1850[7]. 23,8 °C
    Source des Célestins La source des Célestins doit son nom à un ancien couvent fondé en 1410, dont il reste quelques vestiges. 22 °C

    En dehors de la source du Parc, ces sources sont gérées par la Compagnie de Vichy[7].

    Par ailleurs, deux eaux (Vichy Saint-Yorre et Vichy Célestins) et des sels minéraux de Vichy sont commercialisées internationalement, pour leurs vertus bienfaisantes.

    L'eau de Vichy Saint-Yorre, nom commercial de la « Royale France »[7], est captée dans le département de l'Allier à Saint-Yorre, Mariol et Hauterive et dans celui du Puy-de-Dôme à Saint-Sylvestre-Pragoulin et Saint-Priest-Bramefant.

    L'eau de Vichy Célestins est captée à la source du même nom, à Vichy même, boulevard Kennedy.

    Opéra de Vichy

    Article détaillé : Opéra de Vichy.

    Inauguré en 1902, cet opéra est l'œuvre de plusieurs architectes dont Charles Le Cœur. Monument classé et témoignage unique de l'époque « Art nouveau », il présente une merveilleuse décoration. La salle peut accueillir plus de 1 450 spectateurs. Vichy était nommée de 1901 à 1964 la « capitale d'été de la musique »[VHY 29].

    Musées

    La commune de Vichy compte cinq musées :

    • le musée des Arts d'Afrique et d'Asie[VHY 30] ;
    • le musée surréaliste François-Boucheix, exposition d'œuvres de François Boucheix[VHY 31] ;
    • le musée municipal de Vichy ;
    • le musée de l'Opéra : créé en 2002, cette structure « conserve et met en valeur les archives de l'opéra de Vichy »[VHY 32] ;
    • le musée Valery-Larbaud, où sont exposées les œuvres de l'écrivain Valery Larbaud[VHY 33].

    Gastronomie

    Les carottes Vichy désignent une recette de cuisine dans laquelle les carottes sont cuites à l'eau de Vichy. Cela rend les légumes plus digestes, fixe leur couleur et permet d'apporter goût et saveur sans rajouter de sel (chlorure de sodium).

    La vichyssoise est un velouté froid composé de pommes de terre et de poireaux[réf. nécessaire]. Cette soupe est préparée dans de l'eau de Vichy Célestins.

    La comtesse de Vichy est un fromage au lait de vache cru et entier, à pâte molle entourée d'une écorce d'épicéa, dont le goût se rapproche du coulommiers.

    La pastille de Vichy est un bonbon rafraichissant blanc de forme octogonale confectionné avec des sels extraits des eaux minérales de Vichy.

    Dans la littérature

    Le romancier Georges Simenon a fait de Vichy le cadre d'un de ses romans, Maigret à Vichy, publié en 1967. Le point de départ de l'intrigue se situe dans la prescription, par le docteur Pardon, d'une cure au commissaire Maigret, qui se rend dans la ville d'eaux, accompagné de sa femme Louise. L'assassinat d'une femme, remarquée par Maigret après son arrivée, est presque supplantée, dans la narration de Simenon, par un approfondissement de la description du personnage du commissaire et celle de l'ambiance particulière aux stations thermales.

    Au cinéma

    En été 1957, Une gosse sensass est tournée au bord de la piscine du Sporting (interprétation par Charles Aznavour et Raymond Bussières).

    En 1975, Costa-Gavras tourne le film Section Spéciale.

    En 1987, Claude Chabrol tourne Le Cri du hibou.

    En 1992, Jean Marbœuf tourne le film Pétain, avec Jacques Dufilho dans le rôle du maréchal Pétain et Jean Yanne dans celui de Pierre Laval.

    En 2001, Jean-Pierre Marielle et Carole Bouquet tournent à Vichy le téléfilm Madame De d'après le livre de Louise de Vilmorin, diffusé par France 2 le .

    Entre le 2 et le , Jean-Paul Rappeneau tourne à l'Aletti Palace Bon Voyage, en faisant appel à plus de 150 Vichyssois. Le film est sorti le .

    Le Promeneur du Champ-de-Mars, réalisé par Robert Guédiguian, consacre quelques scènes au passé de Mitterrand à Vichy, avec Michel Bouquet. Tourné en 2004, ce film est sorti en salles le ; il est inspiré du roman de Georges-Marc Benamou, Le Dernier Mitterrand.

    Mitterrand à Vichy est une docu-fiction de 90 minutes réalisée par Serge Moati, tournée à Vichy pendant douze jours pour la télévision (retransmis sur France 2 en avril 2008). Mathieu Bisson joue le rôle de Mitterrand (qui a alors 25 ans) et Maurice Mons celui de Pétain.

    En 2008, le téléfilm franco-italien (2 fois 90 minutes) Coco Chanel, réalisé par Christian Duguay avec Barbora Bobulova dans le rôle titre et Olivier Sitruk, est tourné en anglais à l'Aletti Palace, dans le salon Napoléon-III et dans la grande salle de l'Opéra.

    Le documentaire L'Année dernière à Vichy, de Paule Muxel et Bertrand de Solliers, présente les dernières mémoires des années d'occupation de 1940 à 1944. Il est tourné de 2002 à 2006. Ces mêmes réalisateurs réitèrent en 2010 avec Philippe Pétain, puis Le Grand Vichy en 2014[114] et Le Glissement, consacré à Pierre Laval vu par sa fille Josée[115].

    Fleurissement

    Vichy est labellisée ville fleurie (quatre fleurs) depuis 1967 et a reçu le Grand Prix national de Fleurissement depuis 1989 ainsi que le Prix national de l'arbre depuis 1996[VHY 7].

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Bouby (1983-), footballeur français évoluant à l'AJ Auxerre.
    • Philippe Bugalski (1963-2012), ancien pilote de rallye[116].
    • Pierre Castagnou (1940-2009), inspecteur général de l'industrie puis maire PS du 14e arrondissement de Paris.
    • Jean Coulon (1853-1923), sculpteur.
    • Pierre Coulon (1913-1967), maire de Vichy de 1950 à 1967.
    • Jacqueline Dulac (1934-), chanteuse française.
    • René Fallet (1927-1983).
    • Dominique Farrugia (1962-), dirigeant de Comédie+.
    • Marc Juge (1911-1944), commissaire de police et résistant, en fonction à Vichy.
    • Jacques Lacarin (1912-2009), maire de Vichy de 1967 à 1989 et député de l'Allier. Le Centre Hospitalier porte son nom.
    • Valery Larbaud (1881-1957), écrivain français.
    • Pierre Laval (1883-1945).
    • Nolwenn Leroy (1982-), chanteuse française.
    • Bruno Letort (1963-), compositeur, essayiste et homme de radio.
    • Guy Ligier (1930-2015), pilote automobile et patron d'écurie de Formule 1[117].
    • Albert Londres (1884-1932), journaliste. Une rue, à Vichy, et la cité scolaire, à Cusset, portent ce nom.
    • Napoléon III (1808-1873) et l'impératrice Eugénie (1826-1920).
    • Louis Neillot (1898-1973), né à Vichy, peintre fauve.
    • Saint-Cyr Nugues (1774-1842), général des armées de la République et de l'Empire, décédé à Vichy.
    • Philippe Pétain (1856-1951).
    • Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné (1626-1696), femme de lettres.
    • Raoul Salan (1899-1984), général, enterré au cimetière de Vichy.
    • Henri Thévenin (1922-1993), compositeur de musique et écrivain.
    • Guy Touvron (1950-), trompettiste
    • Rachel Van Cleef, (1896-1942), propriétaire de la société Van Cleef & Arpels, dite Renée Puissant, fille de Alfred Van Cleef, fondateur de Van Cleef & Arpels[Note 10].
    • Claude Vorilhon (1946-), fondateur et chef spirituel du mouvement raëlien.

    Héraldique

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    Blason D'or aux deux fasces d'azur et aux deux pals d'argent brochant sur le tout.
    Détails Ces armoiries ont été établies en 1696 par d'Hozier[122].

    Divers

    • La toile Vichy à gros carreaux fut à la mode dans les années 1960.
    • À partir du XIe siècle jusque dans les années 1950-1960, les collines aux alentours de Vichy étaient couvertes de vignes, on peut ainsi parler de « l'ancien vignoble vichyssois ».

    Annexes

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Bibliographie géographique de la commune

    • Jean Débordes, Vichy au fil de ses rues, Thionne, Éditions du Signe, (ISBN 2-908938-29-4)
    • E. Mauve, « L'agglomération vichyssoise. Essai de géographie urbaine », Revue de géographie alpine, t. 24, no 4, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Bibliographie historique de la commune

    • Alain Carteret, Vichy Cité Napoléon III, (ISBN 978-2-9516948-4-2)
    • Alain Carteret, Régime de Vichy, ça suffit, (ISBN 978-2-9516948-6-6)
    • Pascal Chambriard, Aux sources de Vichy, Naissance et développement d'un bassin thermal (XIXe ‑ XXe siècles), Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bleu Autour, , 216 p. (ISBN 978-2912019066)
    • Michèle Cointet, Vichy capitale : 1940-1944, Paris, Perrin, (ISBN 978-2262010133)
    • Collectif, Histoire des communes de l'Allier : Deuxième partie : Arrondissement de Vichy, Le Coteau, Horvath,
    • Collectif, Second Empire et thermalisme : 8 juillet-15 août 1984, Grand casino de Vichy… Ville de Vichy, Vichy, Bibliothèque municipale, Compagnie fermière,
    • Maurice Constantin-Weyer, Vichy et son histoire : des origines à nos jours, Paris, Office d'éd. du livre d'histoire, (1re éd. 1947)
    • Jacques Corrocher, Vichy antique, Clermont-Ferrand, Institut d'études du Massif central, , 425 p.
      Illustré. Publication d'une thèse, Clermont-Ferrand.

    Bibliographie relative à des personnalités de la commune

    • Jean Débordes, Pierre Coulon : la trop courte chance de Vichy, Charroux-en-Bourbonnais, Les « Cahiers bourbonnais », (ISBN 2-853-70120-4)

    Monuments de la commune

    • Louis Aucouturier, À Vichy, Saint-Blaise, Vichy, Paroisse Saint-Blaise,
    • Jacques Corrocher et Germaine Marol, Saint-Louis de Vichy : architecture, décoration, histoire, Vichy, Paroisse Saint-Louis,
    • Jean Débordes, Vichy et la Cie fermière : un attelage à hauts risques, Charroux-en-Bourbonnais, Les « Cahiers bourbonnais », (ISBN 978-2853701303)
    • François Larroque, Les Célestins de Vichy, le Prieuré de la Sainte-Trinité, 1410-1777, Moulins, Crépin-Leblond,
    • Nathalie Pérus, Vichy en vues - 41 aquarelles, 41 textes, (ISBN 978-2-9506736-1-9)
    • Fabienne Pouradier Duteil (préf. Jean-Paul Bouillon), Villas de la Belle Époque. L'exemple de Vichy, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bleu autour, (ISBN 978-2-9120-1950-9)

    Publications de l'office de tourisme

    • Médiathèque Valery-Larbaud, Vichy hôtels : balade historique au cœur des palaces, Vichy
    • Médiathèque Valery-Larbaud, Vichy villas : à la découverte de l'architecture de la Belle époque, Office de tourisme de Vichy,

    Articles connexes

    • Liste des communes de l'Allier
    • Tramway de Vichy à Cusset
    • Thermalisme | Liste des stations thermales françaises
    • François-Marie Treyve
    • Les frères Treyve, paysagistes ayant joué un rôle important à Vichy. Ils étaient les disciples des théories du comte de Choulot, architecte notamment du parc du Vésinet et ont participé à la réalisation de Sables-d'Or-les-Pins dont le plan n'est pas sans parenté avec celui de Vichy [lire en ligne]

    Liens externes

    • Site de la mairie
    • Site de l'office de tourisme de Vichy

    Notes et références

    Notes

    1. Il s'agit de l'altitude moyenne de la commune, à différencier des 249 m qui correspondent à celle de la station météo de Charmeil.
    2. Il existe deux zones de stationnement : la zone verte et la zone orange, se différenciant par leur durée limite. En revanche, les panneaux délimitant les zones à stationnement payant sont inexistants, sauf sur le quai d'Allier[18].
    3. Piétons et cyclistes partagent la voie, signalée par des panneaux d'aire piétonne et de piste ou bande cyclable conseillée.
    4. La fréquence de 15 min est valable en période scolaire et pendant les petites vacances scolaires, du lundi au vendredi toute la journée et le samedi après-midi (source MobiVie/VVA).
    5. Le 10 juillet 2013, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, a rendu hommage aux 80 parlementaires, devant le casino[65]. Près du pont de Bellerive, un « square des 80 parlementaires » a été inauguré (La Montagne, 12 juillet 2013).
    6. Démissionnaire le 23 décembre 2014, remplacé par Marianne Malarmey[67].
    7. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    8. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. 1 2 Née en 1905 à Vichy, élève de Maurice Denis et George Desvallières, elle expose aux salons d'Automne, des Indépendants, des Tuileries. Elle crée une section d'Art religieux au Salon d'automne avant de décéder le 12 février 1962 à Nice.
    10. Renée Puissant, née Rachel Van Cleef (en 1896[118]) dite Nanette dans la Résistance[119], fut la directrice de la Boutique Van Cleef & Arpels à Vichy[120] ; elle s'est suicidée le 12 décembre 1942 à 15 heures à l'hôtel Queens, 113 boulevard des États-Unis[121], le jour de l'entrée des allemands dans Vichy.

    Références

    Insee

    • Certaines données sont issues du dossier local :
    1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
    4. POP T3 – Population par sexe et âge en 2012.
    5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
    7. EMP T5 – Emploi et activité.
    8. EMP T4 – Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans.
    9. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au 1er janvier 2013.
    10. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au 1er janvier 2013.
    11. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au 1er janvier 2015.
    12. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au 1er janvier 2015.
    • Autres références :
    1. « Séries historiques des résultats du recensement : Unité urbaine 2010 de Vichy (03502) » (consulté le 12 mars 2015).
    2. « Séries historiques des résultats du recensement : Aire urbaine 2010 de Vichy (105) » (consulté le 12 mars 2015).
    3. « Composition du zonage en aires urbaines 2010 de Vichy » (consulté le 13 août 2015).
    4. « Les grandes villes auvergnates étendent leur aire d'influence » [PDF], La Lettre Insee Auvergne, Insee, .
    5. « Composition de l'unité urbaine 2010 de Vichy » (consulté le 14 août 2015).
    6. « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Département de l'Allier (03) » (consulté le 15 juillet 2015).
    7. [zip] Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011.

    Ministère de l'Intérieur

    1. « Résultats des élections présidentielles 2002 ».
    2. « Résultats des élections présidentielles 2007 ».
    3. « Résultats des élections présidentielles 2012 ».
    4. « Résultats des élections législatives 2012 » (3e circonscription).
    5. 1 2 « Résultats des élections législatives 2002 ».
    6. 1 2 « Résultats des élections législatives 2007 ».
    7. 1 2 « Résultats des élections législatives de 2012 ».
    8. 1 2 « Résultats des élections européennes 2004 ».
    9. 1 2 « Résultats des élections européennes 2009 ».
    10. 1 2 « Résultats des élections européennes 2014 ».
    11. 1 2 « Résultats des élections régionales 2004 ».
    12. 1 2 « Résultats des élections régionales 2010 ».
    13. « Résultats des élections cantonales 2011 » (Vichy-Sud).
    14. « Résultats des élections cantonales 2008 » (Vichy-Nord).
    15. 1 2 « Résultats des élections départementales 2015 » (Vichy-1).
    16. 1 2 « Résultats des élections départementales 2015 » (Vichy-2).
    17. 1 2 « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 » (résultats).
    18. « Référendum du 29 mai 2005 ».

    Sites de la ville

    1. « Stationner à Vichy » (consulté le 30 octobre 2015).
    2. « La ville, à bicyclette… » [PDF], C'est à Vichy, (consulté le 13 août 2015), p. 16.
    3. 1 2 « Venir à Vichy en avion » (consulté le 30 octobre 2015).
    4. « Plan de zonage » [PDF] (consulté le 14 juillet 2015).
    5. « Comités de quartiers » (consulté le 30 octobre 2015).
    6. 1 2 « Rénovation de la rue Maréchal Foch », (consulté le 30 octobre 2015).
    7. 1 2 « Parcs et jardins » (consulté le 24 août 2015).
    8. « Esplanade, Promenades & plages du Lac d'Allier » (consulté le 14 août 2015).
    9. 1 2 « Dossier de presse : Ouverture de l'Esplanade du Lac d'Allier » [PDF], (consulté le 14 août 2015).
    10. 1 2 « Dossier de presse : L'esplanade du Lac d'Allier a été inaugurée le samedi 16 mai 2009 à 10 h » [PDF], (consulté le 14 août 2015).
    11. « Dossier de presse : Fin du chantier de rénovation de La Rotonde » [PDF], (consulté le 14 août 2015).
    12. « Dossier de presse : Poursuite de l'aménagement des berges et plages de l'Allier » [PDF], (consulté le 14 août 2015).
    13. 1 2 « Dossier de presse : Promenade Parcs & Plages » [PDF], (consulté le 14 août 2015).
    14. « Sur les plages et planches », C'est à Vichy, no 85, , p. 2-3 (lire en ligne).
    15. 1 2 « Ville de Vichy - Dossier de presse » [PDF], (consulté le 14 août 2015).
    16. « EcoQuartier » (consulté le 14 juillet 2015).
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    19. « Plan Local d'Urbanisme. 3 – Règlement modifié » [PDF] (consulté le 16 août 2015).
    20. 1 2 « Budget, impôts et taxes » (consulté le 30 octobre 2015).
    21. « Jumelage » (consulté le 14 août 2015).
    22. « Les écoles » (consulté le 15 juillet 2015).
    23. « Communiqué de presse : Vichy célèbre le bicentenaire de la naissance de Napoéon III (1808-1873) le 18 mai » [PDF], (consulté le 16 août 2015).
    24. « Courses à l'hippodrome » (consulté le 16 août 2015).
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    28. « Vichy accueillera en mai 2010 une manche de la Coupe du monde de course en ligne » [PDF], (consulté le 14 août 2015).
    29. « Opéra de Vichy » (consulté le 15 juillet 2015).
    30. « Musée des Arts d'Afrique et d'Asie » (consulté le 15 juillet 2015).
    31. « Musée surréaliste François Boucheix » (consulté le 15 juillet 2015).
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    Autres références

    1. « Recensement : quelles communes de l'Allier ont gagné le plus d'habitants ? », sur La Montagne, (consulté le 31 janvier 2015).
    2. « Recensement : quelles communes d'Auvergne ont gagné le plus d'habitants ? », sur La Montagne, (consulté le 31 janvier 2015).
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    4. « Orthodromie entre Vichy et Clermont-Ferrand », sur Lion 1906.
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    6. 1 2 Carte de Vichy sur Géoportail.
    7. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 [PDF] C. Bertin et D. Rouzaire, Amélioration de la connaissance des ressources en eau souterraine des sites thermaux en Auvergne - Site du bassin de Vichy (03), BRGM, , 169 p. (lire en ligne).
    8. 1 2 Gustave-Frédéric Dollfus, Recherches géologiques sur les environs de Vichy (Allier), Paris, Comptoir géologique de Paris, , monographie imprimée, 67 p. (lire en ligne).
    9. Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, [télécharger].
    10. Voir figure 2 dans Daniel Joly et al., « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergeo : European Journal of Geography, (lire en ligne).
    11. 1 2 3 « Normales climatiques 1981-2010 : Vichy », sur LaMétéo.org (consulté le 30 octobre 2015).
    12. 1 2 Données climatiques sur meteo-climat-bzh.dyndns.org, consulté en septembre 2012
    13. Données climatiques sur Infoclimat.fr, consulté en septembre 2012
    14. « Données climatiques de la station de Vichy », sur Météo-France (consulté le 30 octobre 2015).
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    16. Gérard Charasse, « Désenclavement de la région Auvergne », sur le site de l'Assemblée nationale, .
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    20. Catherine Gréau et Franck Charvais, « Un mariage d'histoire et de modernité », La Montagne, , p. 8 (édition de Vichy).
    21. Jean-Pierre Ducros, « Le petit train-train des navetteurs… », La Montagne, , p. 7 (édition de Vichy).
    22. RFF et SETEC Organisation, « Ligne à grande vitesse Paris — Orléans — Clermont-Ferrand — Lyon : Aménagement et développement des territoires. Aire urbaine de Vichy » [PDF], .
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    25. « Châteldon – Puy-Guillaume – Vichy » [PDF], sur le site du Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le 14 août 2015).
    26. « Clermont-Ferrand – Thuret – Vichy » [PDF], sur le site du Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le 14 août 2015).
    27. « Transports aériens », dans Dominique et Michèle Frémy, Quid 2007, Robert Laffont, , p. 1813.
    28. 1 2 3 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. 1 2 Rapport de présentation du SCOT de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier approuvé par délibération du conseil communautaire du (en ligne).
    30. Mauve 1936, p. 899.
    31. Catherine Gréau, « La rue de Paris respire la santé », La Montagne, (lire en ligne).
    32. 1 2 Mauve 1936, p. 883.
    33. 1 2 Mauve 1936, p. 884.
    34. Marie Besse, « Le vieux chêne, très apprécié des Vichyssois, a succombé à la maladie hier [mercredi 19], au parc des Bourins : « C'est une vraie perte patrimoniale » », La Montagne, Vichy, , p. 9.
    35. Jean-Pierre Ducros, « La nouvelle perspective prend forme », La Montagne, (édition de Vichy).
    36. Anne Bourges, « Il ne reste plus qu'à lui donner un nom », La Montagne, Vichy, , p. 10.
    37. Denis Lorut, « Un nouveau cadre de vie aux Ailes », La Montagne, Vichy, , p. 10.
    38. « Une rénovation et un quartier exemplaire », La Montagne, Vichy, , p. 10.
    39. « Projet de réhabilitation de la cité des Ailes », sur le site de la SEMIV (consulté le 19 juillet 2014).
    40. Laurent Bernard, « Cité des Ailes — La déconstruction du centre du bâtiment H, lancée symboliquement hier soir [le 15], débute mardi [19] : Les Ailes s'ouvrent sur le lac d'Allier », La Montagne, , p. 10 (édition de Vichy).
    41. Philippe Cros et al., « En Auvergne, la vacance a fait son nid », La Montagne, , p. 3 (lire en ligne).
    42. « Projet de développement urbain… Les rives du lac », sur DREAL Auvergne, (consulté le 31 janvier 2015).
    43. « Vichy définit son concept d'éco-quartier », La Montagne, Vichy, , p. 8.
    44. Estelle Dissay, « Onze mois de travaux dans la rue Foch », La Montagne, , p. 9 (édition de Vichy).
    45. 1 2 Risques pour la commune de Vichy
    46. 1 2 3 « Plans de Prévention des Risques Naturels Prévisibles - Rivière Allier » [PDF], DDE de l'Allier, (consulté le 6 octobre 2015).
    47. 1 2 3 4 5 « Dossier départemental sur les risques majeurs dans l'Allier », Préfecture de l'Allier, (consulté le 13 août 2015).
    48. « À Vichy que don Vicente Blasco Ibanez a comparé à Babylone, et (le ciel nous épargne, Vicaldiens, mes frères) à Sodome et Gomorrhe, à Vichy, tout passe et Vichy même. » Allen. 1927, cité dans Denis Tillinac, Vichy, Éditions Champ Vallon, , 113 p. (ISBN 2903528683)
    49. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Librairie Droz, , 1871 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), p. 674
    50. DENLF, 712a
    51. DENLF, 84a
    52. 1 2 Jacques Corrocher, « Vichy antique », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 21, no 21-1, , p. 63-66 (lire en ligne)
    53. (en) Richard Stillwell, William L. MacDonald et Marian Holland McAlister, « AQUIS CALIDIS (Vichy) Allier, France », dans The Princeton Encyclopedia of Classical Sites, Princeton (NJ), Princeton University Press, (lire en ligne).
    54. Micheline Rouvier-Jeanlin, Martine Joly, Jean-Claude Notet et al., Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) : un atelier de figurines en terre cuite gallo-romaines (les fouilles du Breuil, 1985-1986), Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l'Homme, , 224 p. (ISBN 2-7351-0373-0, présentation en ligne).
    55. 1 2 Eugène-Humbert Guitard, « Tasses et gobelets thermaux des Aquis Calidis : A. Morlet, de Vichy, in Æsculape, 1954 », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 42, no 141, , p. 286 (lire en ligne).
    56. « Quelques origines de noms de lieux en Auvergne - Vichy ».
    57. Catherine Lavier, Georges Lambert et Philippe Lalle, « Un ensemble de pilots découvert dans lit de l'Allier à Vichy (Allier). Étude et datation par dendrochronologie », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 30, no 30, , p. 215-221 (lire en ligne).
    58. Mauve 1936, p. 872.
    59. « Orange », sur carteret.pagesperso-orange.fr (consulté le 20 septembre 2015)
    60. Mauve 1936, p. 900-901.
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