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Ironman

Ironman

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Ironman
Description de l'image LogoIronman2.png.
Généralités
Sport Triathlon
Création 1978
Autre(s) nom(s) retour
Organisateur(s) World Triathlon Corporation
Catégorie International
Périodicité Annuelle
Participants 2 000
Statut des participants Professionnel et amateur
Distance pictogramme d'un nageur 3,8 km
pictogramme d'un cycliste 180,2 km
pictogramme d'un coureur 42,195 km
Site web officiel

ironman.com

Palmarès
Tenant du titre masculin Jan Frodeno
féminin Daniela Ryf
Plus titré(s) masculin Dave Scott
masculin Mark Allen (6)
féminin Paula Newby-Fraser (8)
Records masculin Craig Alexander (8 h 3 min 56 s)
féminin Mirinda Carfrae (8 h 52 min 14 s)

L'Ironman est dans le langage commun du triathlon le nom donné à l'un des plus longs formats de la discipline. D'une distance totale de 226 kilomètres (140,6 miles), une compétition Ironman, « Homme de fer » en français, est une course multi-disciplinaire consistant à enchaîner 3,8 km de natation, 180,2 km de cyclisme puis un marathon (course à pied de 42,195 km). Cette appellation est associée au triathlon Ironman d'Hawaï originel créé en 1978 par John et Judy Collins, qui est depuis 1990 le championnat du monde d'Ironman (Ironman World Championships). Ironman et Triathlon Ironman sont des noms déposés, propriétés de la World Triathlon Corporation (WTC). Cette société privée organise et décerne, chaque année, le titre de « champion du monde d'Ironman » à l'issue d'un circuit de courses qualificatives et d'une épreuve finale qui se déroule au mois d'octobre à Kailua-Kona, dans l'État d'Hawaï aux États-Unis. Sa devise, adoptée par tous les compétiteurs  les Ironmen , est « Tout est possible » (Anything is possible)[N 1]. Au fil de son histoire, l'Ironman devient un nom dans le sport : celui d'une compétition ayant donné naissance au triathlon d'endurance très longue distance (XXL), d'une distance (226 km), d'un mythe (Ironman d'Hawaï), d'une marque (World Triathlon Corporation) pour devenir, enfin, celui du championnat du monde de triathlon très longue distance le plus connu de la planète.

Histoire et construction de l'Ironman

Le triathlon Ironman d'Hawaï a été la première compétition internationale sur la distance[1].

Les origines

Un débat informel opposait les représentants des Mid-Pacific Road Runners et du Waikiki Swim Club sur la primauté de leurs performances respectives. En 1977, à Oahu, lors de la cérémonie des récompenses d'une course de fond par équipes de cinq personnes, le Perimeter Relay, un commandant de l'U.S. Navy, John Collins[2], évoqua le formidable record de VO2max (consommation maximale d'oxygène)[N 2] détenu par Eddy Merckx[3],[N 3], le grand cycliste belge qui pouvait caractériser la prédominance du sport cycliste. Ayant participé aux premiers triathlons organisés en 1974 et 1975 par le San Diego Track Club à et autour de Mission Bay[4], ainsi qu'à l'Optimist Sports Fiesta Triathlon à Coronado (Californie) en 1975, il suggéra, pour trancher le débat, que le meilleur athlète pouvait être le vainqueur d'une compétition réunissant les trois courses les plus éprouvantes disputées sur l’île[2] :

  1. le Waikiki Roughwater Swim (3,85 km de natation) ;
  2. la course cycliste Around-Oahu (185 km à vélo) ;
  3. le marathon d'Honolulu (42,195 km de course à pied).

Il ajusta les parcours de ces épreuves de manière à faire coïncider les points d'arrivée et ceux de départ.

1978-1980 : les premiers triathlons Ironman

Le premier triathlon Ironman est disputé à Honolulu en février 1978. Un document de trois pages détaillant les règles et le circuit complet est remis à chaque concurrent, une mention manuscrite sur la dernière page résume l'épreuve ainsi : « Nagez 2,4 miles ! Roulez 112 miles ! Courez 26,2 miles ! Vantez-vous pour le reste de votre vie ! » (« Swim 2.4 miles! Bike 112 miles! Run 26.2 miles! then brag for the rest of your life! »)[5]. S'adressant à un coureur local, Collins ajouta :

« Celui qui finit premier, nous l'appellerons l'homme de fer (« Whoever finishes first, we'll call him the Iron Man »)[1]. »

Douze des quinze hommes engagés dans l'épreuve au petit matin du achèvent la course. Le premier « Ironman » du monde, Gordon Haller[6], l'accomplit en 11 h 46 min 58 s. Tous les concurrents qui terminent l'épreuve, les finishers[N 4], reçoivent un trophée soudé et dessiné par John Collins lui-même[7] : une figurine en fer avec un trou bien approprié dans la tête[8].

La notoriété grandissante de l'épreuve attire une cinquantaine de candidats pour l'édition de 1979. En raison des mauvaises conditions climatiques, son départ est reporté d'un jour et seuls quinze concurrents se présentent finalement sur la ligne. Tom Warren[9],[10] de San Diego, 35 ans, gagne en 11 h 15 min 56 s. La première « Ironwoman »[N 5], Lyn Lemaire, championne cycliste de Boston[11], se classe cinquième sur quinze, avec un temps de 12 h 55 min 38 s.

Afin d’attirer plus de participants, John Collins envisage de modifier l'épreuve, en créant un relais, mais la publication d'un article lui fait renoncer à ce projet. C'est Barry McDermott, rédacteur de Sports Illustrated[10] et son photographe Peter Read Miller, présents sur l’île pour couvrir un tournoi de golf, qui découvrent la course et en réalisent un reportage de dix pages[12]. Au lendemain de cette publication, John Collins reçoit des centaines de demandes d'inscription pour sa compétition. Les fondateurs John et Judy Collins donnent alors à la chaîne de télé ABC la permission de filmer l’événement[13] pour son émission Wide World of Sports. Ils avertissent les responsables d’ABC que « regarder la course est aussi excitant que de regarder une pelouse pousser »[14]. Le reportage, qui va alors accentuer les effets dramatiques, fait découvrir l’Ironman au monde entier. Cent six hommes et deux femmes participent à la course. Elle est remportée en 9 h 24 min 33 s par Dave Scott, 26 ans, professeur de natation à Davis, Californie. Robin Beck gagne le trophée féminin en 11 h 21 min 24 s et se classe 12e au classement général « scratch ».

Fin 1980, le triathlon Ironman fait des émules et depuis, d’autres triathlons de longueurs différentes sont organisés dans le monde. Alors qu'il est muté à Washington par la Navy, le commandant Collins cède l'organisation de l’événement au club de sport local, le Nautilus Fitness Club[15].

L'histoire de la naissance de l'événement retient aussi la formule qu'il affectionne pour motiver chaque participant et le placer face au défi que représente l'épreuve :

« Vous pouvez abandonner si vous voulez, personne ne s'en souciera. Mais vous le saurez pour le reste de votre vie[16]. »

1981-1989 : l'Ironman d'Hawaï

Valérie Silk[17],[18], responsable de la supervision de la course au sein du club, décide de déplacer l’Ironman des tranquilles rivages de Waikiki au gisement stérile de lave de Kona sur la Big Island d’Hawaï[19]. John Howard, cycliste olympique, gagne la première course sur Big Island en 9 h 38 min 29 s chez les hommes. Linda Sweeney, une des vingt compétitrices, gagne en 12 h 0 min 32 s chez les femmes. Walt Stack (73 ans), le plus âgé des triathlètes engagés[20], termine dernier en 26 h 20 min 0 s, le temps le plus lent de toute l’histoire des Ironmans.

En octobre 1982, les organisateurs décident de déplacer l'épreuve de février à octobre afin d’offrir de meilleures conditions d'acclimatation et de course aux athlètes venant de climats plus froids. Deux Ironmans ont donc lieu cette année-là (un en février, un autre en octobre)[21]. Un temps limite est de plus imposé. Les athlètes doivent accomplir les 226,27 km du parcours en moins de dix-huit heures et trente minutes. L’organisation fait également coïncider le jour de la course avec une nuit de pleine lune afin de procurer une meilleure assistance aux coureurs à la nuit tombée[N 6].

Après le départ des Collins et les premières retransmissions télévisées, l’Ironman prend de la consistance et se révèle au monde entier d’une manière assez inattendue, mais dont des millions de téléspectateurs se souviennent. En février 1982, Julie Moss, alors étudiante et courant afin de recueillir des impressions pour sa thèse de physiologie[N 7], se trouve en tête de la course féminine, en dépit d’une sévère fatigue et d’une déshydratation avancée. Dans les derniers mètres de la course, elle chancelle et s'effondre en vue de la ligne d’arrivée[22]. Elle se fait doubler par Kathleen McCartney qui remporte le titre féminin. Julie Moss rampe pourtant vers la ligne qu'elle franchit à quatre pattes[23]. Le titre lui échappe, mais elle inscrit ainsi un des moments les plus emblématiques de l'histoire de l'ironman, qui a contribué à forger sa devise : « Tout est possible » (« Anything is possible »)[24].

Photographie en couleur d'un triathlète de renom
L'Américain Dave Scott, co-détenteur du record de victoires en championnat du monde Ironman (6)

En 1983, pour la première fois, un système de qualification impose désormais un nombre limité de coureurs. Le premier Ironman organisé aux États-Unis et qualificatif pour l'épreuve reine est le « Ricoh Ironman U.S. Championship »[25], qui se déroule à Los Angeles en mai. Les meilleurs athlètes de chaque tranche d'âge masculine ou féminine sont sélectionnés pour l'Ironman de Kona (Hawaï) en octobre.

En 1985 Scott Tinley, novateur en étant le premier à utiliser un « guidon de triathlète » sur son vélo[26], [N 8], remporte le trophée en établissant un nouveau record de la course en 8 h 50 min 54 s. Mais de 1980 à 1987, c'est l'Américain Dave Scott, surnommé « l'Homme » (« the Man »), qui étend son emprise sur la compétition en remportant six titres en huit participations, établissant le premier record de victoires masculines sur l'épreuve. Débutent aussi les deux premières courses de qualification internationale : le « Double Brown Ironman » à Auckland en Nouvelle-Zélande qui a lieu le 24 mars et le « Yanmar Ironman Japan » au lac Biwa au Japon qui a lieu le 30 juin.

1986 et 1988 voient les premières éditions de deux nouvelles épreuves qualificatives pour l'Ironman d'Hawaï : l’Ironman Canada, organisé à Penticton en Colombie-Britannique, et l’Ironman Europe à Roth[N 9], dans l’ouest de l’Allemagne.

1990 : le championnat du monde d'Ironman et l'internationalisation

En 1990, le Dr James P. Gills, triathlète vétéran, rachète la Hawaï Triathlon Corporation à Valérie Silk et crée la World Triathlon Corporation (WTC). Cette société commerciale formalise et développe le championnat du monde d'Ironman et promeut la marque Ironman. Elle organise un circuit officiel et international de qualifications s'appuyant sur une vigoureuse politique commerciale et médiatique. Le format sportif de l'Ironman ne change pas et celui de Kona sur l'archipel d'Hawaï, qui porte désormais le nom officiel de « championnat du monde d'Ironmnan Kailua-Kona » (Ironman World Championship Kailua-Kona)[27], continue de servir de support au « championnat du monde ». Compétition finale du circuit, il est considéré comme le plus important et l'un des plus prestigieux triathlons du monde.

Ces années sont aussi marquées par la domination américaine sur la compétition. Le triathlète Mark Allen, surnommé « La Poigne » (« The Grip »), égale le record de victoires masculines de Dave Scott. Il établit aussi le plus grand nombre de victoires consécutives sur la compétition. Mais c'est la triathlète zimbabwéenne naturalisée américaine Paula Newby-Fraser, surnommée « la Reine de Kona » (« the Queen of Kona »), qui établit avec huit victoires le record absolu du championnat du monde d'Ironman. Elle détient également avec vingt-trois victoires le record du plus grand nombre de victoires sur distance Ironman.

L'australien Greg Welch, surnommé « le clown fou » (« the wild joker »), met un terme à la domination américaine chez les hommes en battant Dave Scott et Mark Allen en 1994. Il devient le premier triathlète non américain à remporter le championnat du monde[28]. Heather Fuhr, triathlète canadienne, fait de même en battant son amie et partenaire d'entrainement de longue date Paula Newby-Frazer en 1997[29].

photo en couleur d'un triathlète en train de courir
Luc Van Lierde, premier champion du monde européen.
photo en couleur de la première championne du monde européenne courant le marathon
Natascha Badmann, six fois championne du monde d'Ironman, première européenne championne du monde.

En 1995, Isabelle Mouthon-Michellys prend la seconde place en 9 h 25 min 13 s. Elle reste la seule triathlète française à s'être hissée sur le podium. Les premiers vainqueurs européens apparaissent en 1996 pour les hommes et 1998 pour les femmes et mettent fin à la suprématie américaine. Luc Van Lierde, jeune Belge de 27 ans et nouveau venu sur l'Ironman, est le premier européen à gagner la course et améliore le record détenu par Mark Allen de plus de trois minutes, en 8 h 4 min 8 s[30]. Il remporte deux fois le trophée en trois participations. La Suissesse Natascha Badmann, surnommée « Mademoiselle Suisse » (Miss Swiss), devient, à 31 ans, la première européenne à remporter le titre en 9 h 24 min 16 s[31]. Elle le gagne six fois en huit participations et maintient son emprise sur la compétition féminine jusqu'en 2005.

En 1998, l’Ironman Triathlon World Championship célèbre son 20e anniversaire. Sept des quinze athlètes ayant participé à la première édition sont présents, et six s’alignent au départ. Parmi eux se trouve le premier vainqueur Gordon Haller qui termine en 14 h 27 min 1 s et le fondateur de la course, John Collins qui passe la ligne d’arrivée en 16 h 30 min 2 s[32].

De 2005 à 2011, Chrissie Wellington, triathlète britannique, marque l'histoire du championnat du monde en gagnant quatre fois la compétition en quatre participations. Elle bat en 2009 le record détenu par Paula Newby-Fraser depuis 1992 en 8 h 54 min 2 s et elle établit en 2011, sur le Challenge de Roth en Allemagne, le record sur distance Ironman en 8 h 18 min 13 s.

Après trois années de domination allemande chez les hommes, l'Australie prend la suite à partir de 2007 grâce à Chris McCormack et surtout à Craig Alexander qui remporte la course trois fois et établit en 2011 un nouveau record en 8 h 3 min 56 s. Pourtant, cette même année, l'Allemand Andreas Raelert établit au Challenge de Roth le record absolu sur la distance Ironman en 7 h 41 min 33 s. En 2013, le Belge Frederik Van Lierde[N 10] met un terme à six années de domination australienne en remportant le championnat du monde, après s’être qualifié en remportant la même année et pour la troisième fois consécutive, l'Ironman France[33]. Il cède son titre en 2014 à l'allemand Sebastian Kienle qui l'emporte devant l'américain Ben Hoffman et son compatriote Jan Frodeno. Ce dernier construit sa victoire sur la deuxième partie du parcours vélo, accentuant son avance malgré un fort vent de face, pour entamer le marathon avec une minute trente d'avance sur son premier poursuivant[34].

Après avoir établi lors de sa victoire sur l’édition 2013 un nouveau record féminin en 8 h 52 min 14 s[35], la triathlète australienne Mirinda Carfrae, surnommée « Rinny », remporte son troisième titre de championne du monde en 2014, s'imposant devant la suissesse Daniela Ryf qui participe à cette compétition pour la première fois. Malgré un retard de près de quatorze minutes sur les premières triathlètes à la sortie de l’épreuve vélo, elle entame une des plus grandes remontées de l'histoire de la compétition pour prendre au trente-sixième kilomètre du marathon la tête de la course, qu'elle conserve jusqu'à l'arrivée[36].

2014 : tensions avec l'ITU, nouvelles règles et concurrences

Début 2014, les relations entre la Fédération internationale de triathlon (ITU) et la World Triathlon Corporation (WTC) se sont fortement dégradées. L'ITU ne reconnait pas complètement les règles anti-dopage proposées par l'AMA (Agence mondiale antidopage) auxquelles adhère la WTC pour les Ironmans. Elle reproche également à la WTC d'organiser des compétitions et des championnats sur des distances qui sont habituellement dévolues à l'ITU et aux fédérations nationales, selon des règles d'arbitrage et de sécurité qu'elle n'approuve pas. Ce sont les séries 70.3 (équivalente des distances L et XL) et 5150 (équivalente de la distance M), soit celle de l'épreuve olympique. Pour ces raisons, l'ITU, lors de son congrès du 19 mai 2014, a retiré son agrément aux compétitions organisées par la World Triathlon Corporation[37]. Dès juin 2014 et dans le but d'harmoniser les règles qui régissent leur pratique, l'ITU et la WTC ont entamé une série de rencontres pour élaborer des standards susceptibles d'être agréés en 2015[38]. En février 2015 la direction de la WTC annonce la normalisation de ses règles de course avec celles de l'ITU qui s'appliquent désormais dans l’ensemble des compétitions qu'elle organise dans le monde[39].

Photo en couleur ou des nageurs démarrent en masse l’épreuve
Départ massif des 2000 triathlètes à Kona.

De sa création à l’édition 2013, un départ massif (mass start), moment d'intense tension pour les triathlètes, s'ajoute à la difficulté de la première épreuve. Mais du fait de l'augmentation tant quantitative que qualitative des triathlètes qualifiés pour le championnat du monde, la WTC décide de mettre en œuvre pour l'édition 2014 une nouvelle règle : un départ par vagues. Ceci permet de réduire le nombre de triathlètes sortant simultanément de l'eau qui rend plus difficile l'application de la règle d’interdiction d'« aspiration-abri » (drafting), créant également des problèmes de sécurité. Elles sont au nombre de quatre, espacées de cinq minutes pour les professionnels et de dix pour les classes d'âge. L'édition 2014 voit donc, pour la première fois de son histoire, un départ différencié des compétiteurs. Les élites masculines démarrent la course à 6 h 25, les élites féminines à 6 h 30, puis des classes d'âges hommes à 6 h 50 et femmes à 7 h[40].

En 2014, la marque européenne Challenge Family s'est associée avec la marque américaine Révolution 3 (Rev3) créée en 2009, afin d'augmenter la pression concurrentielle sur la marque Ironman, par l’organisation et la structuration d'un circuit de compétitions américaines et internationales sur toutes distances[41].

Le circuit de qualification professionnel 2014/2015 pour le championnat du monde compte neuf compétitions en moins. Ces compétitions Ironmans continuent d’être organisées mais n'offrent ni prime, ni point de qualification pour les professionnels au Kona Point Ranking. Les primes sont réparties sur les autres compétitions. En 2015, pour l’ensemble de ses courses qualificatives, la dotation de la World Triathlon Corporation s'élève à 5,1 millions de dollars[40].

Organisation de la compétition moderne

La participation à la finale de ce championnat exige une qualification préalable. En 2015 quarante et une compétitions, ouvertes aux professionnels et aux amateurs, sont organisées à cette fin[42]. Trente seulement offrent des points et des primes aux professionnels mais toutes procurent des places qualificatives (slot) aux amateurs. Plus de 80 000 triathlètes tentent chaque année de se qualifier pour le « Championnat du monde Ironman » mais 1 850 seulement sont admis au départ de la course[43].

Épreuves de qualification

Modalités de qualification

Pour les sportifs professionnels, il est établi un classement aux points (KPR – Kona Points Ranking) attribués proportionnellement aux performances réalisées sur les différentes courses Ironman de l'année de qualification, celle-ci s’étend du 1er septembre au 31 août[44]. Les cinquante premiers triathlètes professionnels du KPR masculin et les trente-cinq premières du KPR féminin participent à la course.

Le champion du monde Ironman en titre se voit offrir la possibilité d'être inscrit directement pour la course de Kailua-Kona lors des cinq éditions suivantes, sous réserve qu'il ait terminé une course qualificative durant l'année (sans pour autant avoir d'impératif en termes de classement final durant cette course). Les vainqueurs des triathlons comptant pour les championnats continentaux sont qualifiés directement pour le championnat du monde : championnat d'Asie-Pacifique à Melbourne (Ironman Victoria), championnat d'Afrique à Nelson Mandela Bay (Ironman South Africa), championnat d'Amérique du Nord aux Woodlands (Ironman Texas), championnat d'Amérique latine à Florianópolis (Ironman Florianopolis Island) et championnat d'Europe à Francfort (Ironman Frankfurt).

Pour la saison du championnat 2015, trente courses qualificatives[N 11] « Triathlon Ironman » pour les professionnels sont organisées à travers le monde[45].

Pour les sportifs amateurs, les qualifications, par catégories d'âge définies par tranche de cinq ans, sont quantifiées (slots) proportionnellement au nombre de coureurs de chaque groupe d'âge présents au départ de chacune des courses. Il est également possible pour les amateurs de se qualifier grâce à une loterie[46] ou en achetant sa qualification lors d'enchères annuelles destinées à des œuvres.

Les abréviations entre crochets correspondent à la localisation des événements sur la carte.

Course en Afrique

  • Ironman South Africa - Championnat d'Afrique : Port Elizabeth (Nelson Mandela Bay),  Afrique du Sud

Courses en Amérique

Courses en Asie

  • Ironman Japan : Hokkaidō,  Japon
  • Ironman Malaysia : Langkawi,  Malaisie
  • Ironman Taiwan : Kenting,  Taïwan

Courses en Europe

Courses en Océanie

Illustration par une carte du monde
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Port Macquarie
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Busselton
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Taupo
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Kailua-Kona
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Kenting
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Mt-Tremblant
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Port Elizabeth
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Florianópolis
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W
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Lanzarote
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M
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B
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Au
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Sd
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Cozumel
Localisation des épreuves qualificatives (KPR) au championnat du monde d'Ironman 2015

Palmarès du championnat du monde

Ci-dessous, sont présentés les tableaux détaillant les podiums masculins[47] et féminins[48]de chaque édition et le palmarès complet, par nation, de l'Ironman.

Les triathlètes américains ont largement dominé la compétition jusqu'au milieu des années 1990. Depuis, le système de qualification international des triathlons Ironman permet aux sportifs des autres nations d’accéder au championnat du monde et de prétendre aux premières places. Les États-Unis sont encore la nation la plus titrée. Cependant, depuis le dernier sacre de Paula Newby-Fraser, en 1996, deux américaines seulement sont montées sur le podium féminin, sans toutefois gagner l'épreuve. Après Tim DeBoom en 2002, seul trois américains sont parvenus à se hisser sur le podium masculin sans jamais parvenir à monter sur la plus haute marche.

Palmarès hommes

Le champion du monde Jan Frodeno
Jan Frodeno champion du monde 2015
Championnat du monde d'Ironman de 1990 à 2015
Année Champion
(Nombre de titres remportés)
Temps 2e Temps 3e Temps
2015 Jan Frodeno (1/1) 8 h 14 min 40 s Andreas Raelert 8 h 17 min 43 s Timothy O'Donnell 8 h 18 min 50 s
2014 Sebastian Kienle (1/1) 8 h 14 min 18 s Ben Hoffman 8 h 19 min 23 s Jan Frodeno 8 h 20 min 32 s
2013 Frederik Van Lierde (1/1) 8 h 12 min 29 s Luke McKenzie 8 h 15 min 19 s Sebastian Kienle 8 h 19 min 24 s
2012 Pete Jacobs (1/1) 8 h 18 min 37 s Andreas Raelert 8 h 23 min 40 s Frederik Van Lierde 8 h 24 min 9 s
2011 Craig Alexander (3/3) 8 h 3 min 56 s Pete Jacobs 8 h 9 min 11 s Andreas Raelert 8 h 11 min 7 s
2010 Chris McCormack (2/2) 8 h 10 min 37 s Andreas Raelert 8 h 12 min 17 s Marino Vanhoenacker 8 h 13 min 14 s
2009 Craig Alexander (2/3) 8 h 20 min 21 s Chris Lieto 8 h 22 min 56 s Andreas Raelert 8 h 24 min 32 s
2008 Craig Alexander (1/3) 8 h 17 min 45 s Eneko Llanos Burguera 8 h 20 min 50 s Rutger Beke 8 h 21 min 23 s
2007 Chris McCormack (1/2) 8 h 15 min 34 s Craig Alexander 8 h 19 min 4 s Torbjørn Sindballe 8 h 21 min 30 s
2006 Normann Stadler (2/2) 8 h 11 min 56 s Chris McCormack 8 h 13 min 7 s Faris Al-Sultan 8 h 19 min 4 s
2005 Faris Al-Sultan (1/1) 8 h 14 min 17 s Cameron Brown 8 h 19 min 36 s Peter Reid 8 h 20 min 4 s
2004 Normann Stadler (1/2) 8 h 33 min 29 s Peter Reid 8 h 43 min 40 s Faris al-Sultan 8 h 45 min 14 s
2003 Peter Reid (3/3) 8 h 22 min 35 s Rutger Beke 8 h 28 min 27 s Cameron Brown 8 h 32 min 2 s
2002 Timothy DeBoom (2/2) 8 h 29 min 56 s Peter Reid 8 h 33 min 6 s Cameron Brown 8 h 35 min 34 s
2001 Timothy DeBoom (1/2) 8 h 31 min 18 s Cameron Brown 8 h 46 min 10 s Thomas Hellriegel 8 h 47 min 40 s
2000 Peter Reid (2/3) 8 h 21 min 1 s Timothy DeBoom 8 h 23 min 10 s Normann Stadler 8 h 26 min 45 s
1999 Luc Van Lierde (2/2) 8 h 17 min 17 s Peter Reid 8 h 22 min 54 s Timothy DeBoom 8 h 25 min 45 s
1998 Peter Reid (1/3) 8 h 24 min 20 s Luc Van Lierde 8 h 31 min 57 s Lothar Leder 8 h 32 min 57 s
1997 Thomas Hellriegel (1/1) 8 h 33 min 1 s Jürgen Zäck 8 h 39 min 18 s Lothar Leder 8 h 40 min 30 s
1996 Luc Van Lierde (1/2) 8 h 4 min 8 s Thomas Hellriegel 8 h 6 min 7 s Greg Welch 8 h 18 min 57 s
1995 Mark Allen (6/6) 8 h 20 min 34 s Thomas Hellriegel 8 h 22 min 59 s Rainer Müller-Hörner 8 h 25 min 23 s
1994 Greg Welch (1/1) 8 h 20 min 27 s Dave Scott 8 h 24 min 32 s Jeff Devlin 8 h 31 min 56 s
1993 Mark Allen (5/6) 8 h 7 min 45 s Pauli Kiuru 8 h 14 min 27 s Wolfgang Dittrich 8 h 20 min 13 s
1992 Mark Allen (4/6) 8 h 9 min 8 s Cristián Bustos 8 h 16 min 29 s Pauli Kiuru 8 h 17 min 29 s
1991 Mark Allen (3/6) 8 h 18 min 32 s Greg Welch 8 h 24 min 34 s Jeff Devlin 8 h 27 min 55 s
1990 Mark Allen (2/6) 8 h 28 min 17 s Scott Tinley 8 h 37 min 40 s Pauli Kiuru 8 h 39 min 24 s
Triathlon Ironman d'Hawaï de 1978 à 1989
Année Champion
(Nombre de titres remportés)
Temps 2e Temps 3e Temps
1989 Mark Allen (1/6) 8 h 9 min 15 s Dave Scott 8 h 10 min 13 s Greg Welch 8 h 32 min 16 s
1988 Scott Molina (1/1) 8 h 31 min 0 s Mike Pigg 8 h 33 min 11 s Ken Glah 8 h 38 min 37 s
1987 Dave Scott (6/6) 8 h 34 min 13 s Mark Allen 8 h 45 min 19 s Greg Stewart 8 h 58 min 53 s
1986 Dave Scott (5/6) 8 h 28 min 37 s Mark Allen 8 h 36 min 4 s Scott Tinley 9 h 0 min 37 s
1985 Scott Tinley (2/2) 8 h 50 min 54 s Christopher Hinshaw 9 h 16 min 40 s Carl Kupferschmid 9 h 26 min 32 s
1984 Dave Scott (4/6) 8 h 54 min 20 s Scott Tinley 9 h 18 min 45 s Grant Boswell 9 h 23 min 55 s
1983 Dave Scott (3/6) 9 h 5 min 27 s Scott Tinley 9 h 6 min 30 s Mark Allen 9 h 21 min 6 s
1982 (octobre) Dave Scott (2/6) 9 h 8 min 23 s Scott Tinley 9 h 28 min 28 s Jeff Tinley 9 h 36 min 53 s
1982 (février) Scott Tinley (1/2) 9 h 19 min 41 s Dave Scott 9 h 53 min 16 s Jeff Tinley 9 h 53 min 16 s
1981 John Howard (1/1) 9 h 38 min 29 s Tom Warren 10 h 4 min 38 s Scott Tinley 10 h 12 min 47 s
1980 Dave Scott (1/6) 9 h 24 min 33 s Chuck Neumann 10 h 24 min 41 s John Howard 10 h 32 min 36 s
1979 Tom Warren (1/1) 11 h 15 min 56 s John Dunbar 12 h 3 min 56 s Ian Emberson 12 h 23 min 30 s
1978 Gordon Haller (1/1) 11 h 46 min 58 s John Dunbar 12 h 20 min 27 s Dave Orlowski 13 h 59 min 13 s

Palmarès femmes

 La championne du monde 2015, Daniela Ryf
Daniela Ryf championne du monde 2015
Championnat du monde d'Ironman de 1990 à 2015
Année Champion
(Nombre de titres remportés)
Temps 2e Temps 3e Temps
2015 Daniela Ryf (1/1) 8 h 57 min 57 s Rachel Joyce 9 h 10 min 59 s Liz Blatchford 9 h 14 min 52 s
2014 Mirinda Carfrae (3/3) 9 h 0 min 55 s Daniela Ryf 9 h 2 min 57 s Rachel Joyce 9 h 4 min 23 s
2013 Mirinda Carfrae (2/3) 8 h 52 min 14 s Rachel Joyce 8 h 57 min 28 s Liz Blatchford 9 h 3 min 35 s
2012 Leanda Cave (1/1) 9 h 15 min 54 s Caroline Steffen 9 h 16 min 58 s Mirinda Carfrae 9 h 21 min 41 s
2011 Chrissie Wellington (4/4) 8 h 55 min 8 s Mirinda Carfrae 8 h 57 min 57 s Leanda Cave 9 h 3 min 29 s
2010 Mirinda Carfrae (1/3) 8 h 58 min 36 s Caroline Steffen 9 h 6 min 0 s Julie Dibens 9 h 10 min 4 s
2009 Chrissie Wellington (3/4) 8 h 54 min 2 s Mirinda Carfrae 9 h 13 min 59 s Virginia Berasategui 9 h 15 min 28 s
2008 Chrissie Wellington (2/4) 9 h 6 min 23 s Yvonne van Vlerken 9 h 21 min 20 s Sandra Wallenhorst 9 h 22 min 52 s
2007 Chrissie Wellington (1/4) 9 h 8 min 45 s Samantha McGlone 9 h 14 min 4 s Kate Major 9 h 19 min 13 s
2006 Michellie Jones (1/1) 9 h 18 min 31 s Desiree Ficker 9 h 24 min 2 s Lisa Bentley 9 h 25 min 18 s
2005 Natascha Badmann (6/6) 9 h 9 min 30 s Michellie Jones 9 h 11 min 51 s Kate Major 9 h 12 min 39 s
2004 Natascha Badmann (5/6) 9 h 50 min 4 s Heather Fuhr 9 h 51 min 34 s Kate Major 10 h 1 min 56 s
2003 Lori Bowden (1/1) 9 h 11 min 55 s Natascha Badmann 9 h 17 min 8 s Nina Kraft 9 h 17 min 16 s
2002 Natascha Badmann (4/6) 9 h 7 min 54 s Nina Kraft 9 h 14 min 24 s Lori Bowden 9 h 22 min 27 s
2001 Natascha Badmann (3/6) 9 h 28 min 37 s Lori Bowden 9 h 39 min 59 s Nina Kraft 9 h 41 min 1 s
2000 Natascha Badmann (2/6) 9 h 26 min 17 s Lori Bowden 9 h 29 min 5 s Fernanda Keller 9 h 31 min 5 s
1999 Lori Bowden (1/1) 9 h 13 min 2 s Karen Smyers 9 h 20 min 40 s Fernanda Keller 9 h 24 min 30 s
1998 Natascha Badmann (1/6) 9 h 24 min 16 s Lori Bowden 9 h 27 min 19 s Fernanda Keller 9 h 28 min 29 s
1997 Heather Fuhr (1/1) 9 h 31 min 43 s Lori Bowden 9 h 41 min 42 s Fernanda Keller 9 h 50 min 2 s
1996 Paula Newby-Fraser (8/8) 9 h 6 min 49 s Natascha Badmann 9 h 11 min 19 s Karen Smyers 9 h 19 min 13 s
1995 Karen Smyers (1/1) 9 h 16 min 46 s Isabelle Mouthon-Michellys 9 h 25 min 13 s Fernanda Keller 9 h 37 min 48 s
1994 Paula Newby-Fraser (7/8) 9 h 20 min 14 s Karen Smyers 9 h 28 min 8 s Fernanda Keller 9 h 43 min 20 s
1993 Paula Newby-Fraser (6/8) 8 h 58 min 23 s Erin Baker 9 h 8 min 4 s Sue Latshaw 9 h 20 min 40 s
1992 Paula Newby-Fraser (5/8) 8 h 55 min 28 s Julie-Anne White 9 h 21 min 40 s Thea Sybesma 9 h 26 min 57 s
1991 Paula Newby-Fraser (4/8) 9 h 7 min 52 s Erin Baker 9 h 23 min 37 s Sarah Coope 9 h 33 min 20 s
1990 Erin Baker (2/2) 9 h 13 min 42 s Paula Newby-Fraser 9 h 20 min 1 s Terry Schneider-Egger 10 h 0 min 34 s
Triathlon Ironman d'Hawaï de 1979 à 1989
Année Champion
(Nombre de titres remportés)
Temps 2e Temps 3e Temps
1989 Paula Newby-Fraser (3/8) 9 h 0 min 56 s Sylviane Puntous 9 h 21 min 55 s Kirsten Hanssen Ames 9 h 24 min 31 s
1988 Paula Newby-Fraser (2/8) 9 h 1 min 1 s Erin Baker 9 h 12 min 14 s Kirsten Hanssen Ames 9 h 37 min 25 s
1987 Erin Baker (1/2) 9 h 37 min 25 s Sylviane Puntous 9 h 26 min 57 s Paula Newby-Fraser 9 h 40 min 37 s
1986 Paula Newby-Fraser (1/8) 9 h 49 min 14 s Sylviane Puntous 9 h 53 min 13 s Joanne Ernst 10 h 0 min 57 s
1985 Joanne Ernst (1/1) 10 h 25 min 22 s Elizabeth Bulman 10 h 26 min 54 s Paula Newby-Fraser 10 h 31 min 4 s
1984 Sylviane Puntous (2/2) 10 h 25 min 13 s Patricia Puntous 10 h 27 min 28 s Julie Olson 10 h 38 min 10 s
1983 Sylviane Puntous (1/2) 10 h 43 min 36 s Patricia Puntous 10 h 49 min 17 s Eva Ueltzen 11 min 1 s 49
1982 (octobre) Julie Leach (1/1) 10 h 54 min 8 s Joann Dahlkoetter 10 h 58 min 1 s Sally Edwards 11 h 3 min 0 s
1982 (février) Kathleen McCartney (1/1) 11 h 9 min 40 s Julie Moss 11 h 10 min 9 s Lyn Brooks
Sally Edwards
11 h 51 min 0 s
1981 Linda Sweeney (1/1) 12 h 0 min 32 s Sally Edwards 12 h 37 min 25 s Lyn Brooks 12 h 43 min 45 s
1980 Robin Beck (1/1) 11 h 21 min 24 s Eve Anderson 15 h 40 min 59 s
1979 Lyn Lemaire (1/1) 12 h 55 min 28 s

Classements par nation

Classement par nation de 1979 à 2015 - Femmes
Rang Nation 1er 2e 3e Total
1  États-Unis1081230
2  Suisse75012
3  Canada512219
4  Royaume-Uni52512
5  Zimbabwe5128
6  Australie43512
7  Nouvelle-Zélande2305
8  Allemagne0134
9  Pays-Bas0112
10  France0101
11  Brésil0066
12  Espagne0011
Classement par nation de 1978 à 2015 - Hommes
Rang Nation 1er 2e 3e Total
1  États-Unis20181452
2  Australie75315
3  Allemagne661224
4  Canada3317
5  Belgique3238
6  Nouvelle-Zélande0224
7  Finlande0123
8  Chili0101
8  Espagne0101
10  Suisse0011
10  Danemark0011

Records de l'Ironman

Résultant de leur domination jusqu'au milieu des années 1990, les triathlètes américains détiennent toujours les records du nombre de victoires.

Photographie en couleur de la triathlète la plus titrée au monde
Paula Newby-Fraser, huit fois championne du monde d'Ironman
Records de victoires Ironman
Records de victoires Ironman Triathlète Nombre Années
Plus grand nombre de victoires au championnat du monde - Femme Paula Newby-Fraser 8 1986, 1988, 1989, 1991, 1992, 1993, 1994, 1996
Plus grand nombre de victoires en triathlon Ironman Paula Newby-Fraser 24[49]
Plus grand nombre de victoires au championnat du monde - Hommes Dave Scott 6 1980, 1982, 1983, 1984, 1986, 1987
Mark Allen 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1996


Les records de temps sur distance Ironman ont été établis lors du challenge de Roth (Allemagne), tous les deux lors de l'édition 2011. La topographie du parcours à vélo offre un dénivelé positif global relativement faible (environ 1 000 m) facilitant la réalisation de records très inférieurs aux temps réalisés sur les autres épreuves[50].

photo en couleur d'un triathlète disputant le marathon
Le triathlète allemand Andreas Raelert.
Records sur la distance Ironman
Records sur la distance Ironman Triathlète Année Lieu Temps
Femme Chrissie Wellington[N 15] 2011 Challenge Roth (Allemagne) 8 h 18 min 13 s
Homme Andreas Raelert 2011 Challenge Roth (Allemagne) 7 h 41 min 33 s


Parcours du championnat du monde d'Ironman (Kailua-Kona)

Depuis le déplacement d'Honolulu vers la baie de Kailua-Kona sur la Big Island en 1982 et la transformation de l'Ironman d'Hawaï en championnat du monde d'Ironman en 1990, le parcours est resté sensiblement le même. L’extrême difficulté de ce type de compétition est dépendante des distances à parcourir, de la topographie du parcours mais aussi des conditions météorologiques du jour de l'épreuve.

La règle de base de cette compétition étant l'effort individuel, l'aspiration-abri (drafting) est interdite et donc pénalisée sur l'épreuve cycliste et l'aide extérieure est éliminatoire.

photo en couleur de la ligne de départ et d'arrivée
Ligne d'arrivée du championnat du monde sur Alii Drive à Kailua-Kona

Jusqu'à l’édition 2013, le départ massif (mass start), moment d'intense tension pour les triathlètes, ajoutait une difficulté supplémentaire à la natation. L'édition 2014 voit pour la première fois l’application des nouvelles règles de départs échelonnés[40]. Cette première épreuve se déroule dans la baie de Kailua (Kailua-Bay) en une boucle unique de 3,8 kilomètres. La température de l'eau au mois d’octobre oscillant autour de 26 °C, elle est disputée sans combinaison néoprène, augmentant ainsi sa difficulté car la meilleure flottabilité que procure ce matériel économise l’énergie du sportif et facilite sa nage.

Le circuit à vélo propose un dénivelé positif global faible, d'environ 1 100 mètres sur 180,2 km, le classant dans les parcours « très roulants ». Hormis sa longueur, la grande difficulté de l'épreuve est son tracé constitué d'un aller-retour sur la côte ouest de l'île[51]. Le parcours est parfois balayé par des vents marins pouvant atteindre 70 km/h en rafale, rendant l’épreuve harassante et dangereuse. Face au risque d'accident, les roues lenticulaires[N 16] sont interdites sur cette compétition.

Le marathon se déroule lui aussi sur la côte. Il part de Kailu en direction du sud jusqu'à Kalahuu puis remonte au nord jusqu’à l’aéroport et revient vers Kona où la ligne d'arrivée (Finishline) est située sur Alii Drive. Son dénivelé positif global est de 150 mètres. Il a été légèrement modifié en 1990 afin d’éviter le trafic routier de l’aéroport, ajoutant une encoche vers l’extrémité sud d’Alii Drive (The Pit)[52]. La température ambiante élevée et le taux d'humidité dans l'air deviennent des handicaps qui augmentent fortement la difficulté de l'épreuve.

Participation des athlètes handicapés

Les sportifs handicapés ont aussi pris part, grâce à leur volonté et leurs exploits personnels, à l'écriture de la légende de l'Ironman.

Avec la reconnaissance des athlètes en situation de handicap en 1997, l'Australien John MacLean, à l'aide d'un vélo adapté et d'un fauteuil roulant, devient le premier triathlète handicapé à franchir la ligne d'arrivée du championnat du monde d'Ironman en 12 h 21 min 30 s[53],[24].

photograpie en couleur d'un sportif en chaise roulante poussé par son père pendant la course
Dick Hoyt et son fils Rick

Par la suite, bien d'autres triathlètes atteints de handicap physique prennent part aux épreuves de l'Ironman (qualifications ou championnat du monde). Jim MacLaren, Pat Griskus, Paul Martin et d'autres athlètes amputés participent au championnat du monde et deviennent des finishers, résumant leur engagement d'une formule simple : « Un coeur, un but, une jambe. Pas de limite. » (« It is a simple formula. One heart. One goal. One legs. No limits »)[54].

Dick Hoyt et son fils Rick (infirme moteur cérébral), formant la Team Hoyt, ont participé six fois à la compétition d'Hawaï[55].

En 2005, Jonathan Seth Blais dit « Blazeman » (1971-2007), un triathlète américain de 34 ans atteint de la SLA, termine dans les temps (en 16 h 28 min 56 s[56]) la course d’Hawaï. Il franchit la ligne d'arrivée en exécutant une roulade. Depuis, ce geste symbolique est répété par de nombreux athlètes en signe d'espoir et de volonté. L'année suivante, en fauteuil roulant, il assiste à l'arrivée de Brian Breen qui participe à la compétition comme « Blazeman Warrior ». La World Triathlon Corporation, en signe de reconnaissance, a réservé le numéro 179, celui sous lequel se présentait Blazeman, aux athlètes les plus courageux[57].

Par la suite Lisa Bentley, athlète canadienne atteinte de la mucoviscidose, se classe troisième du championnat du monde en 2006[58].

Aspects extra-sportifs

Spectateurs, bénévoles et volontaires

Photo en couleur de bénévoles sur un course de triathlon
Bénévoles sur un parc de transition natation-vélo

Le triathlon étant un sport de plein air, les épreuves Ironmans se déroulent en extérieur. L’accès aux différents parcours, à de rares exceptions près, est libre et gratuit. Le dénombrement des spectateurs reste donc du domaine de l'évaluation. Par exemple, l'organisateur de l'Ironman France à Nice estime à 80 000 le nombre de spectateurs présents lors de l'édition 2014[59].

Les compétitions de triathlon en général, tout comme les Ironmans, font appel à de nombreux bénévoles et volontaires pour encadrer leurs courses. On peut en trouver jusqu'à 5 000 sur une compétition Ironman, qui contribuent à l'excellence de l'organisation et au succès de l’événement[60].

Primes aux vainqueurs et retombées économiques

Les primes pour les vainqueurs varient selon les Ironmans. Les trois premiers triathlètes hommes et femmes sont les plus primés. Pour la finale du championnat du monde à Kona, les premiers (homme et femme) gagnent, avec le titre de champion du monde, une prime de 120 000 dollars US, les deuxièmes une prime de 60 000 dollars US et les troisièmes 40 000 dollars US[60].

Il n'y a pas d'étude indépendante connue sur l'impact économique d'une compétition Ironman. Les informations sont habituellement fournies par les organisateurs des compétitions ou les médias locaux. Par exemple, les médias de la ville de Mont-Tremblant au Canada, qui organise un Ironman et un 70.3, estiment que ces deux évènements ont généré en 2012 des retombées économiques directes et indirectes de 15 à 20 millions de dollars[61],[62].

Lutte contre le dopage

Le dernier cas de dopage avéré sur l'Ironman de Kona date de 2004. La lauréate Nina Kraft a été contrôlée positive à l'EPO. L'Allemande a reconnu sa culpabilité[60]. Depuis 2007, la Britannique Chrissie Wellington, quadruple championne du monde, publie sur son site internet l'ensemble de ses résultats de tests anti-dopage afin d'inciter par cet acte de transparence à la mobilisation et à la lutte contre le dopage dans le triathlon[63]. En octobre 2012, la World Triathlon Corporation a établi un partenariat avec l'Agence mondiale anti-dopage (AMA) pour promouvoir son programme anti-dopage sur tous les Ironmans qu'elle organise[64].

Logo, marque et licences Ironman

Article détaillé : World Triathlon Corporation.
photographie en couleur d'un montre ironman
Une Timex Ironman Triathlon

Tout comme la marque « Ironman », le logo du triathlon Ironman est une marque déposée, propriété de la World Triathlon Corporation (WTC). Cette dernière a également protégé les noms de « Triathlon Ironman » (Ironman Triathlon en anglais) pour ses compétitions, mais aussi pour des lignes d'équipement sportifs, de vêtements et de souvenirs. Par exemple, la firme Timex assure depuis 1984 la production d'une série de montres chronométriques GPS étanches[65] Timex Ironman (en) sous licence de la WTC. Cette protection est étendue aux marques « 140.6 » et « 70.3 » (noms issus des distances en miles d'un Ironman et d'un half Ironman).

Ironman Hall of Fame

Cette distinction est créée en 1993 par la WTC pour honorer les personnes qui ont apporté une contribution exceptionnelle au rayonnement et au développement de l'Ironman dans le monde.

Chaque année, au cours d'une cérémonie, une personnalité est intronisée, choisie parmi plusieurs personnes préalablement nominées[66],[67]. Exceptionnellement, plusieurs doubles intronisations ont eu lieu (en 2002, 2003 et 2008). Elles compensent les années 2006, 2007 et 2009, 2010 où personne ne fut distingué. 2014 voit une triple intronisation pour le développement des compétitions Ironman en Afrique, en Europe et en Australie[68],[69]. En 2015 les triathlètes féminines Lori Bodwden et Heather Fuhr sont intronisé pour l’ensemble de leurs résultats sportifs en général et pour ce qu'elles ont apporté au triathlon Ironman en particulier[70].


Liste des récipiendaires :

  • 1993 : Dave Scott
  • 1994 : Julie Moss
  • 1995 : Scott Tinley
  • 1996 : Paula Newsby-Frazer
  • 1997 : Mark Allen
  • 1998 : John Collins
  • 1999 : Valérie Silk
  • 2000 : Tom Warren
  • 2001 : Dr Bob Laird
  • 2002 : Bob Babbit et John MacLean
  • 2003 : Gordon Haller et Lyn Lemaire
  • 2004 : Greg Welch
  • 2005 : Jim Maclaren
  • 2008 : Team Hoyt (Rick et Dick Hoyt)
  • 2011 : Mike Reilly
  • 2012 : Grahmam Fraser
  • 2013 : Peter Henning
  • 2014 : Georg Hochegger, Stefan Petschnig et Helge Lorenz
  • 2015 : Lori Bowden / Heather Fuhr

Audio-visuel

  • En 2014, le film de Nils Tavernier, De toutes nos forces, retrace le défi d'un père et de son fils paralysé cérébral à participer à l'Ironman France à Nice (inspiré de la Team Hoyt).
  • Les reportages télévisés sur le championnat du monde d'Ironman ont été nominés vingt-neuf fois et ont remporté neuf Emmy Awards depuis 1991[71]. Le dernier est gagné en 2012, la National Academy of Television Arts and Sciences a remis le 16e trophée des Sport Emmy Awards, lors de sa 33e édition, à la chaîne NBC pour un travail de caméra portée jugé exceptionnel[72].
  • En 1981, l'épisode no 18 de la 1re saison de la série télévisée Magnum utilise le cadre du triathlon Ironman d'Hawaï[73].

Autres formats de course

Ironman 70.3

photographie en couleur du logo de la marque
Portique finishline Ironman 70.3
Article détaillé : Ironman 70.3.

En 2005, la World Triathlon Corporation met en place une série de triathlons dénommés « Ironman 70.3 ». Ces compétitions plus courtes, appelées aussi « half Ironman », se pratiquent sur des distances de 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21 km de course à pied, soit 113 km (70,3 miles, d'où sa dénomination). Ces distances représentent la moitié de la distance d'un Ironman (226 kilomètres ou 140,6 miles). Selon les mêmes principes de qualification et au travers d'un circuit mondial, un championnat du monde 70.3 est organisé. La finale, contrairement au triathlon Ironman, a lieu dans un pays différent chaque année. Certaines de ces compétitions permettent aussi aux triathlètes professionnels de cumuler des points dans le KPR (« Kona Point Ranking »), afin de se qualifier pour le championnat du monde d'Ironman à Kailua-Kona (Hawaï).

Autres triathlons sur longues distances

Le succès des triathlons Ironmans a amené d'autres organisateurs à calquer leurs compétitions sur ce modèle. Ce sont des courses de grande difficulté, similaires aux Ironmans, mais qui, en raison des droits de propriété, ne peuvent se prévaloir de ce nom. Parmi celles-ci figurent notamment « l'Embrunman » (France, 15 août), le « Ch'Triman » (France, début juillet), « le Datev Challenge Roth » (Allemagne, mi-juillet), le « Slovakman » (Slovaquie, début août), ou encore « l'Esprit triathlon » (Montréal, Québec, mi-septembre).

Notes et références

Notes

  1. Cette devise est également déposée par la WTC.
  2. VO2max, ou oxygen uptake dans l'article référence en anglais, est la capacité maximale d'oxygénation du sang pendant un effort soutenu. Plus elle est élevée, plus le sportif peut fournir un effort important pendant une longue période.
  3. Ce record était commenté dans un article paru dans le magazine sportif Sports Illustrated.
  4. En 2014, toujours, tous les triathlètes qui passent la ligne d'arrivée dans les temps impartis sont nommés Finishers.
  5. Ce terme est utilisé en Europe pour qualifier les finishers féminines ; dans les pays anglo-saxons, c'est le terme Ironlady qui est le plus souvent utilisé.
  6. La date de l'épreuve est ainsi fixée au premier samedi d'octobre qui suit la pleine lune Bob Babbit 2003, p. 38.
  7. L'objet de sa thèse visait à éclairer les connaissances sur les conséquences relativement méconnues à cette époque, tant du monde sportif que médical, de tels efforts sur le physique, la biologie ou le psychisme, l'Ironman étant alors une des premières compétitions sportives d'ultra-endurance.
  8. Aujourd'hui ce guidon est appelé communément : guidon aéro.
  9. Qui deviendra en 2002 le Challenge Roth
  10. Frederik Van Lierde n'a aucun lien de parenté avec Luc Van Lierde, son entraîneur.
  11. La course de Kona est qualificative et offre des points pour l’année suivante.
  12. L'Ironman Canada se déroulait avant 2014 à Penticton, toujours en Colombie-Britannique.
  13. depuis 2005
  14. depuis 2003
  15. Chrissie Wellington a été sacrée quatre fois championne du monde à Hawaï en quatre participations.
  16. Roue pleine favorisant la pénétration aérodynamique, mais très sensible aux vents latéraux.

Références

  1. 1 2 (en) Sal Ruibal, « Original Ironman still racing hard », sur usatoday.com, (consulté le 16 mai 2014).
  2. 1 2 (en) « Famous Triathlètes: John Collins », sur triathlonfacts.com, (consulté le 12 mai 2014).
  3. (en) « Ironman Hawaii: History of the Kona World Championships », sur triradar.com, (consulté le 20 mai 2014).
  4. (en) Jack Johnstone, « Story of the First Triathlon (The early history of the sport) », sur triathlonhistory.com (consulté le 12 mai 2014).
  5. Bob Babbit 2003, p. 17.
  6. (en) TriathlonHistorian, « Famous Triathletes: Gordon Haller », sur triathlonfacts.com, (consulté le 15 mai 2014).
  7. Bob Babbit 2003, p. 192.
  8. « Un des premiers trophée Ironman », sur firstoffthebike.com.
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Voir aussi

Bibliographie

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  • (en) Bob Babbit, 30 Years of the Ironman triahtlon, Meyer et Meyer verlag, coll. « Ironman édition », (ISBN 978-1-8412-6114-0).
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article(en) Bob Babbit, 25 Years of the Ironman Triathlon World Championship, Meyer et Meyer Sport, coll. « Ironman édition », (ISBN 978-1841261003).
  • (en) Bob Babbit, Ironman: Life Stories from the Ironman Triathlon, Simon & Schuster, (ISBN 9781575001739).
  • (en) Bill Sheppler, The Ironman Triathlon, The Rosen Publishing, (ISBN 978-0-8239-3556-7).

Photographies

Galerie : Ironman

Articles connexes

Liens externes

  • (en) Site officiel
  • Portail du triathlon
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