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Mosaïque

Mosaïque

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Le Jugement de Pâris, mosaïque de sol d'Antioche, IIer siècle, Musée du Louvre.

La mosaïque est un art décoratif dans lequel on utilise des fragments de pierre colorées, d'émail, de verre, de pierre (marbre, granito) ou encore de céramique, assemblés à l'aide de mastic ou d'enduit, pour former des motifs ou des figures. Quel que soit le matériau utilisé, ces fragments sont appelés des tesselles.

Très utilisée pendant l'Antiquité romaine, la mosaïque reste en usage tout au long du Moyen Âge, en particulier chez les Byzantins, continuateurs des Grecs et des Romains (basilique San Vitale de Ravenne), et de la Renaissance. Après avoir quasiment disparu pendant plusieurs siècles, cet art est réapparu au grand jour avec le mouvement Art nouveau. Aujourd'hui la mosaïque est utilisée tant par des artistes du mouvement Op Art tels que Carlos Cruz-Diez, Vasarely[1] que pour des projets du quotidien en architecture et décoration. On y représentait des scènes d'agriculture, de divinités et des scènes de la vie quotidienne.

On distingue trois principaux styles de mosaïques anciennes :

  • la mosaïque romaine, faite de pierre et de marbre ;
  • la mosaïque byzantine, puis vénitienne : émaux et pâtes de verre ;
  • la mosaïque florentine : pierres semi-précieuses extrêmement imbriquées les unes aux autres.

Cette technique florentine a été déclinée en Russie vers 1848 (mosaïque russe), et adaptée par des maîtres lapidaires, pour le placage sur des objets d'art, de minces lamelles de pierres semi-précieuses, comme la malachite, le jaspe, la rhodonite ou le lapis-lazuli[2],[3].

Plusieurs procédés classiques coexistent :

  • le plus connu, l’opus tessellatum, emploie comme tesselles des abacules, c'est-à-dire des petits cubes de pierre, collés soit directement sur la surface à paver, soit sur un enduit intermédiaire ;
  • il existe aussi l’opus sectile, qui utilise des fragments de tailles inégales de pierre, de marbre ou même de verre coloré (crustæ).
Mosaïque en pâte de verre, Konrad Honold.

Histoire

Colombes, mosaïque de Pompéi.

La mosaïque est née à Uruk, en Mésopotamie (de nos jours région d'Irak), il y a environ 6 000 ans, où elle était constituée de cônes d'argile cuite à la base colorée, puis de briques de céramique colorés, perfectionnée à Carthage, sa technique se généralise dans l'Empire romain à l'occasion des Guerres Puniques. La mosaïque était beaucoup utilisée pendant l'Antiquité pour la décoration intérieure des maisons et des temples, notamment de leurs murs ou de leurs sols (« tapis en mosaïque » à l'intérieur d'une pièce d'habitation antique, ou « paillasson en mosaïque » à son entrée[4]). Elle nous est devenue particulièrement familière depuis la découverte des sites romains bien conservés tels que Pompéi ou Herculanum. La mosaïque a continué à être utilisée tout au long du Moyen Âge, en particulier chez les Byzantins (la mosaïque de l'Oratoire carolingien de Germigny-des-Prés est à cet égard l'unique mosaïque byzantine de France existant encore), continuateurs des Grecs et des Romains (basilique San Vitale de Ravenne), et à la Renaissance. Ainsi, nombre de représentations picturales ornant les murs de la basilique Saint-Pierre sont réalisées selon cette technique. Elle est cependant supplantée à cette époque par la fresque[5].

Procédé ancien, la mosaïque est réhabilitée au début du XXe siècle avec des artistes comme Gustav Klimt (palais Stoclet à Bruxelles), Antonio Gaudí (Parc Güell à Barcelone)[6]. Elle est encore utilisée de nos jours notamment pour la décoration des églises. Ainsi En Italie les pinacles ou tympans des façades des basiliques de Florence, d'Orvieto et de Sienne[7]en Italie, sont complétés de mosaïques au XIXe siècle ; en France, à Paris, le plafond de l'abside de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre est décoré de la plus grande mosaïque de France, couvrant une surface de 475 m2, conçue par Luc-Olivier Merson et exécutée de 1900 à 1922 par les ateliers Guilbert-Martin, représente le Sacré-Cœur de Jésus glorifié par l’Église catholique et la France. Entre 1933 et 1941, le peintre Henri Pinta réalise une grande mosaïque de 120 mètres carrés, décorant le chœur de la basilique du Sacré-Cœur de Marseille.

Technique

La technique de la mosaïque était connue à Uruk. Développée en Grèce dès le VIIIe siècle av. J.-C., elle est ensuite adaptée et largement adoptée par Rome et diffusée dans tout l’empire. L'assemblage s’effectuait grâce à de l'argile sur laquelle on posait des galets avant que ne soit inventée la taille d'éléments cubiques, les tesselles.

Les tesselles

Quadrige, sujet de cette mosaïque du gymnase de la Villa du Casale, Sicile, IIIe ‑ IVe siècle.

On distingue plusieurs types de matériaux, qui permettent des effets différents et ont chacun leurs avantages.

  • galets
  • la pâte de verre : effet de transparence, couleurs vives
  • les carreaux de grès : coupe facile et résistants au grand froid
  • les émaux de Briare : très résistants et colorés mais plus difficiles à couper
  • la céramique émaillée : grande gamme de couleurs, mais mauvaise conservation
  • le marbre : nombreuses couleurs, grande résistance, mais c'est un matériau très lourd
  • l'or et l'argent : on insère une feuille d'or ou d'argent dans une tesselle en verre ; la feuille est donc protégée et donne un effet de brillance.

À Byzance, on utilise des émaux de verre pour les décors muraux. L'intensité des couleurs est remarquable mais ce matériau coûte cher et s'avère très fragile.

La découpe

On utilise généralement pour tailler les tesselles, soit une marteline (sorte de marteau aux deux extrémités pointues) assortie d'un tranchet (ou « taillant »), soit deux types de pinces spéciales, appelées respectivement « pinces japonaises », qui ont la particularité de ne pas se joindre à leur extrémité, et les « pinces à molettes ». Les deux types de pinces sont souvent actuellement renforcées en leurs extrémités par du carbure de tungstène (matériau très dur adapté pour la coupe du verre).

Les supports

Le support le plus courant est le mortier (sable et ciment) en raison de son faible coût et de son adaptation à différents environnements. On pose sur le mur un grillage, puis une couche de mortier d'au moins 13 mm d'épaisseur, ce qui protège la mosaïque des fissures.

On peut également trouver d'autres supports comme le bois (on le rend hydrofuge grâce à un traitement chimique, ou en le plongeant dans de l'huile bouillante), le verre, les fibres de bois pressées et collées ou le contreplaqué (d'époque contemporaine).

Les colles

Elles sont multiples. La plus utilisée est sans doute le mortier : applicable sur toutes les surfaces, on peut lui ajouter de la chaux pour ralentir le temps de prise.

On utilise également des colles à base de ciment et/ou de chaux, qui sont conçues en fonction du support, avec différents temps de prise. L'usage des deux types de colle blanche (normale et hydrosoluble) est également fréquent. Enfin, à l'époque contemporaine, on constate l'utilisation de silicone.

L'assemblage

  • la méthode directe : c'est la plus simple et la plus rapide des deux méthodes. Après avoir effectué un dessin au fusain sur le support, on applique une couche peu épaisse de colle sur les zones à travailler. On dispose d'abord les tesselles les plus grosses, puis on insère les plus petites ; cette disposition se fait de l'extérieur vers l'intérieur. Ensuite on applique une couche de ciment (pour faire les joints entre les tesselles) que l'on nettoie après séchage.
  • la méthode indirecte : on colle les tesselles à l'envers sur un support provisoire, pour obtenir une surface plane. Puis on colle le tout sur le support définitif, et on enlève le fond provisoire. Le support provisoire préconisé dans les livres d'initiation à la mosaïque est très souvent le papier kraft. Cependant, ce type de papier est parfois sensible à la colle hydrosoluble et gondole. Les tesselles se trouvant sur les bosses vont ainsi se retrouver dans les creux lorsqu'on aura retourné et collé l'ensemble sur le support définitif. Le voile de polyester non étanche, étant totalement insensible à la colle hydrosoluble, permet d'obtenir des résultats proches de la planéité. De plus, son décollement est facilité par le fait que l'eau contenue dans le joint ou le ciment colle détrempe la colle hydrosoluble répartie sur le voile.

Mosaïques célèbres

Il y a deux capitales de la mosaïque dans le monde (expositions, restauration, enseignement) :

  • Ravenne en Italie. Outre les nombreuses mosaïques antiques célèbres dans cette ville et aux alentours, Ravenne est un lieu de création de mosaïques contemporaines, le Parco della Pace, intégrant des œuvres de mosaïstes de plusieurs pays du monde : il s'agit de Jerry W Carter (États-Unis), Margaret L. Coupe (Nouvelle-Zélande), Josette Deru (France), Edda Maly (Autriche), Alexandr Kornoukhov (Russie), Mimmo Paladino (Italie), Claude Rahir (Belgique), Bruno Saetti (Italie). Ce Parco della Pace a été inauguré en 1988.
  • Madaba en Jordanie.
Mosaïque de Djemila (Algérie).
  • En Algérie
    • Mosaïques romaines
      • Collection importante du musée national de Cherchell à Cherchell.
      • Mosaïques de Djemila (Cuicul).
      • Mosaïques d'Hippone.
Mosaïque d'Isidore Odorico dans le hall de la Compagnie française d'aviation à Angers.
Mosaïque d'Isidore Odorico, Musée de Bretagne à Rennes.
bar de la salle de fêtes de Montargis en émaux de Briare ; Pietro Favret (1925)
  • En France
    • Mosaïques romaines
      • Grande mosaïque de Lillebonne, représentant des scènes de chasse, conservée au Musée des Antiquités de Rouen.
      • mosaïque de la villa romaine de Séviac dans le Gers (Ier au IIIe siècle ap. J.-C.). 450 m2 de mosaïques.
      • au musée de la civilisation gallo-romaine (Lyon), mosaïques de grande taille, dont une course de chars autour de bassins emplis d'eau.
      • au musée gallo-romain et site archéologique de Saint-Romain en Gal, mosaïque de Lycurgue.
      • mosaïques de la villa gallo-romaine de Loupian (Hérault), entre le Ier siècle av. J.-C. au Ve siècle ap. J.-C. Ensemble de 500 m2 de mosaïques restaurées et conservées in situ.
      • mosaïque du Musée d’Arles et de la Provence Antique. Le site héberge le laboratoire de restauration qui a rénové l'œuvre qui illustre cette page, Le jugement de Pâris, visible au Musée du Louvre.
      • Mosaïque de Grand dans les Vosges.
    • Mosaïque byzantine et médiévale
      • La mosaïque du Monastère de Ganagobie est une des plus remarquables. D'une surface de près de 80 m2, elle est composée de grès, calcaire et marbre. Ces motifs représentent des créatures et animaux fabuleux, des chevaliers, Saint Georges terrassant le dragon.
      • à Germigny-des-Prés, unique mosaïque d'époque et de facture byzantines existant en France, représentant l'Arche d'Alliance entre deux anges.
      • pavement du chœur de l'abbatiale Saint-Benoît-sur-Loire.
      • mosaïque des quatre fleuves du XIIe siècle, décorant le sol de la chapelle Saint Nicolas, dans l'ancien palais épiscopale de Die
    • Mosaïques modernes
      • mosaïques de l'Opéra Garnier à Paris.
      • mosaïques d'Isidore Odorico à Angers (La Maison bleue et la Compagnie française d'aviation), à Rennes, (la Piscine Saint-Georges).
      • mosaïques en émaux de Briare de la salle des fêtes de Montargis par Pietro Favret.
      • mosaïques naïves de la Maison Picassiette à Chartres.
      • mosaïques du Sacré-Cœur, notamment par Henri Bichi à Paris.
      • mosaïques de la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon par Odorico.
      • mosaïques de la Basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes par Giandomenico Facchina
      • pavement de la villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer.
      • mosaïques composites: galets, terre cuite, pierres diverses lycée technique de Cholet 1967, par Geoffroy Dauvergne
      • mosaïques, école Chateaubriand de Combourg, 1954 par Geoffroy Dauvergne.
      • mosaïques, Jardins de Magali, Lauris Vaucluse par André Girod : histoire de la Provence.
      • mosaïques de rue d'Invader.
      • mosaïques de la Basilique Sainte-Thérèse de Lisieux.
Mosaïque du Camino del Albalate, Calanda (province de Teruel).
  • En Espagne
    • Mosaïques romaines
      • L'ancienne cité d'Itálica (à proximité de Séville) ; mosaïques conservées in situ, au musée archéologique de Séville ainsi que dans plusieurs palais de la ville (Casa de Pilatos, Palacio de la Condesa de Lebrija...)
      • les mosaïques conservées à l'Alcázar de Cordoue.
      • la mosaïque de Ciavieja, à El Ejido.
      • la mosaïque du Camino del Albalate (province de Teruel), conservée au musée provincial.
      • la mosaïque de la Maison d'Orphée de Caesaraugusta et celle de la maison de la calle Añón, conservées au Musée de Saragosse.
      • la villa romaine de La Olmeda, dans la province de Palencia (Castille-et-León).
      • la villa romaine de Baños de Valdearados (Baños de Valdearados, province de Burgos).
      • la villa romaine de Camarzana de Tera (province de Zamora)
      • La maison de l'amphithéâtre à Mérida, et le musée national d'art romain de la ville
      • les mosaïques de l'ancienne cité d'Ampurias.
      • Le musée national archéologique de Tarragone, ville romaine pendant 682 années.
      • les mosaïques de la villa romaine de Paturro (Portmán, Région de Murcie).
      • la villa romaine de La Quintilla (Lorca.
      • le site archéologique de Complutum
      • Les mosaïques conservées au Musée archéologique national de Madrid (mosaïque du Triomphe de Bacchus...).
    • Mosaïques hispano-musulmanes
      • Les mosaïques de la Grande Mosquée de Cordoue.
    • Mosaïques modernes
      • Le parc Güell d'Antoni Gaudí à Barcelone (mosaïques de céramique).
      • Le palais de la musique catalane à Barcelone. Réalisée par Lluis Bru à partir des dessins du maître Domenèch i Montaner.
  • Aux États-Unis
    • Mosaïques art déco
      • L'entrée de l’hôtel Waldorf Astoria comprend la mosaïque de 150 000 tesselles La Roue de la vie créée en 1931 par l'artiste français Louis Rigal.
      • Dans le cadre de l’initiative Arts for Transit Les stations de métro de New York sont garnies de mosaïques art déco.
  • À Chypre
    • Mosaïques romaines
      • mosaïques de Dionysos à Paphos.
    • Mosaïque byzantine
      • église de Kiti près de Larnaca (Vierge entre deux anges, une des rares mosaïques chrétiennes pré-iconoclaste subsistant en Orient).
    • Mosaïques modernes
      • Monastère de Kykkos.
Mosaïque dans le Tombeau d'Amphipolis, Grèce
  • En Grèce
    • Mosaïques macédoniennes
      • mosaïques de galets, du site de Pella
      • mosaïque de galets, dans la deuxième chambre funéraire du Tombeau d'Amphipolis, découverte à l'automne 2014, représentant l'enlèvement de Perséphone[8].
    • Mosaïques byzantines
      • Église Sainte-Sophie de Thessalonique.
      • Monastère Osios Loukas, en Thébaïde, ensemble exceptionnel du XIIe siècle.
Mosaïque de la bataille d'Issos, maison du Faune à Pompéi, environ IIe siècle av. J.-C., musée archéologique national de Naples.
  • En Italie
    • Mosaïques romaines
    • Mosaïques de l'époque de Justinien
      • église Basilique Saint-Vital de Ravenne à Ravenne.
      • mausolée de Galla Placidia à Ravenne.
    • Mosaïques médiévales
      • Cefalu, Palerme, Monreale, Torcello et Venise (basilique Saint-Marc).
    • Mosaïques du XIXee siècle
      • les pinacles ou tympans des façades des basiliques d'Orvieto, de Sienne[7], de Florence, complétant le style gothique originel au moment de l'engouement du style néogothique.
    • Mosaïques contemporaines
  • Au Royaume-Uni
    • Mosaïques de Boris Anrep à la National Gallery de Londres.
    • Mosaïques de Boris Anrep à la cathédrale de Westminster (Londres).
    • Mosaïques de Boris Anrep au siège de la Banque d'Angleterre (Londres).
  • En Russie
    • Mosaïques de Mikhaïl Lomonossov (1711-1765).
  • En Égypte
    • Mosaïques byzantines
      • Mosaïque de la Transfiguration au Monastère Sainte-Catherine du Sinaï
  • En Syrie et en Jordanie
    • Mosaïques romaines
      • Ensemble exceptionnel de Shahba (Philippopolis) au Sud de la Syrie.
      • Plan de la Terre Sainte, à Madaba en Jordanie et autres mosaïques dans la ville.
      • Mosaïques de facture byzantine dans la grande mosquée des Omeyyades à Damas.
Mosaïque de Virgile au musée national du Bardo, en Tunisie.
  • En Tunisie
    • Mosaïques romaines
      • Exceptionnelle collection du musée national du Bardo à Tunis.
      • Le musée archéologique de Sousse.
      • Le musée archéologique d'El Jem.
  • En Turquie
    • Mosaïques byzantines
      • Basilique Sainte-Sophie de Constantinople.
      • Église Saint-Sauveur-in-Chora (Karié Djami) à Constantinople, ensemble exceptionnel de l'enfance de la Vierge.
  • Au Maroc
    • Mosaïques romaines à Volubilis
  • En Belgique
    • Mosaïques romaines
      • Mosaïques provenant d'Apamée en Syrie au musée du Cinquantenaire à Bruxelles.

Notes et références

  1. La Mosaïque contemporaine, p. 63.
  2. La mosaïque florentine, sur le site metro-in-moscow.com, consulté le 15 juillet 2014.
  3. Trompe-l'œil à la russe : mosaïque et malachite, sur le site lizotchka-russie.over-blog.com, consulté le 15 juillet 2014.
  4. Manon Potvin, François Baratte, L'image fragmentée : la mosaïque depuis l'Antiquité romaine, Musée du Louvre, 1994, p. 49
  5. Gilbert Durand, Beaux-arts et archétypes. La religion de l'art, PUF, 1989, p. 59.
  6. (en) Isotta Fiorentini Roncuzzi, Elisabetta Fiorentini, Mosaic. Materials, Techniques and History, MWeV, 2002, p. 182
  7. 1 2 (it) Timothy Verdon, La facciata del duomo di Siena, Silvana Editoriale, 2007, p. 17-74.
  8. Le Monde - Blogs - Nicolas Constans, « Une magnifique mosaïque découverte dans la tombe d’Amphipolis », sur archeo.blog.lemonde.fr, (consulté le 15 août 2015).

Bibliographie

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  • B. Andreae, Antike Bidmosaiken, Mayence sur le Rhin, 2003.
  • C. Balmelle et alii, Le Décor géométrique de la mosaïque romaine, I. II. Paris, 1985 - 2002.
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  • C. Balmelle ; H. Eristov ; F. Monier, Décor et architecture en Gaule entre l'Antiquité et le Haut Moyen Âge. Actes du colloque international, Université Toulouse II, Le Mirail, 9-12 octobre 2008 - (suppl Aquitania, 2011).
  • A. Ben Abed Ben Khader, Images de pierre, la Tunisie en mosaïque, Paris, Ars Latina, 2003.
  • V. Blanc-Bijon & P. Blanc, La mosaïque in : Musée de l'Arles antique, Arles, Actes -Sud, 1996. p. 100-111 (réédition 2002).
  • A. Blanchet, La Mosaïque, Paris, 1928.
  • P. Bruneau, La Mosaïque antique, Paris, 1987.
  • A. Chantriaux, Remarques sur la technologie de quelques mosaïques gallo-romaines, dans : Chardron-Picault. P. - Aspects de l'artisanat en milieu urbain : Gaule et Occident romain. Actes du colloque international d'Autun, 20-22 septembre 2007, Dijon 2010, p. 231-234.
  • G. Ciampini, Vetera munimenta in quibus praecipue musiva opera…illustrantur, Rome, 1690.
  • K. M. D. Dunbakin, Mosaics of the Greek and Roman World, Cambridge, 1999.
  • G. Furietti, De musivis, Rome, 1752.
  • P. Gauckler, Note sur quelques mosaïques de Provence, Bulletin archéologique du Comité, 1901 (1902). p. 336-346.
  • É. Gerspach, La Mosaïque, Paris, 1881.
  • André Girod, Histoire de la Provence en mosaïques, in : dans les jardins de Magali, Lauris
  • Marc Gaillard, La mosaïque contemporaine, Paris, Massin, (ISBN 978-2-7072-0547-6)
  • S. Jabeur et alii, Image de pierre, Ars Latina 15, 2002, 448. p. 200 photos, (ISBN 2910260100)
  • H. Lavagne, La Mosaïque, Paris, 1987, (coll. Que sais-je ? no 2361)
  • P. Le Vieil, Essai sur la peinture en mosaïque, Paris, 1768.
  • P. Macquaire, Le quartier Picassiette, un essai de développement social urbain, éditions l'Harmattan, Paris, 2008.
  • A. A. Malek, Un sacrifice manqué à Lambèse, in Revue archéologiqueII, 2008, p. 283-291.
  • E. Müntz, Les premiers historiens de la mosaïque romaine ; Hommage à Paul Fabre, Paris, 1902. p. 478-495.
  • Collectif, Mosaïques, décor de sol, in : Les Dossiers d'Archéologie, no 15 mars-avril- 1976.
  • Collectif, Mosaïque romaine, l'âge d'or de l'école d'Afrique, in : Les Dossiers d'Archéologie no 31, nov - déc, 1978.
  • Collectif, Mosaïque antique, in : Les Dossiers d'Archéologie, no 346, juillet-août 2011.Éditions Faton, Dijon.120.p.
  • Collectif, Recueil général des mosaïques de la Gaule , (Xe supplément à Gallia) : 13 volumes parus entre 1957 et 2000.
  • U. Pappalardo & R. Ciardello, Mosaïques grecques et romaines, Paris, 2010, (Coll. Citadelles-Mazenod)
  • Carlo Bertelli, Les mosaïques, Bordas, , 360 p. (ISBN 2-04-027012-4)
    Édition française sous la direction de Joëlle Fayt, Traduite par Raoul de Merleymont

Métaphore de la mosaïque en sciences

Le terme de « mosaïque » est souvent utilisé, dans un sens métaphorique, dans les sciences et notamment en biologie : gènes (voir mosaïque (génétique), virus de la mosaïque du tabac (voir mosaïque (pathologie végétale), mosaïques membranaires, chimère… Georges Chapouthier a proposé le concept de mosaïque pour définir la complexité des êtres vivants, puisqu’à chaque étage du vivant (cellule, organisme, population…), comme dans une mosaïque au sens artistique, le « tout » laisse une large autonomie à ses parties, qui se comportent alors un peu comme des tesselles. Le terme a été étendu par Jean Audouze et ses collaborateurs aux astres, à la robotique et à l'urbanisme [1]. En sciences sociales le recours à la mosaïque est le prétexte technique et métaphorique pour assurer le développement d'un quartier. Celui des Hauts de Chartres, lieu d'une ancienne cité de transit, a donné lieu au récit de Patrick Macquaire : le quartier Picassiette, un essai de développement social Éditions l'Harmattan, Paris, 2008.

Notes et références

  1. J. Audouze et col., Mondes mosaïques, CNRS Editions, Paris, 2015

Voir aussi

Articles connexes

  • Mosaïque romaine
  • Mosaïque chrétienne
  • Mosaïque byzantine
  • Techniques gréco-romaines :
    • opus signinum
    • opus tesselatum
    • opus vermiculatum
    • opus sectile
  • Trencadis
  • Mosaïque hydraulique
  • Zellige
  • Musée national du Bardo (Tunisie)
  • Invader (artiste)

Lien externe

  • Chronologie de la mosaïque
  • Portail de la Rome antique
  • Portail de l’histoire de l’art
  • Portail de la céramique
  • Portail de l’archéologie
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