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Manifestations des 10 et 11 janvier 2015

Manifestations des 10 et 11 janvier 2015

Manifestations des
10 et 11 janvier 2015
Description de cette image, également commentée ci-après

Vue aérienne du rassemblement du 11 janvier à Rennes.

Informations
Date 10 et
Localisation  France
Caractéristiques
Participants Citoyens français et étrangers
Personnalités politiques nationales et internationales[1]
Revendications Lutte contre le terrorisme
Liberté de la presse
Liberté d'expression
Nombre de participants  : environ 700 000
 : environ 3 700 000

Les manifestations des 10 et 11 janvier 2015, également appelées « marches républicaines », sont un ensemble de rassemblements qui se déroulent sur le territoire français en réaction aux attentats djihadistes des 7, 8 et 9 janvier 2015  dont les principaux sont l'attaque contre la rédaction du journal Charlie Hebdo et la prise d'otages dans un supermarché casher  qui ont coûté la vie à dix-sept personnes. À la suite du retentissement considérable de ces événements, aussi bien en France qu'à l'étranger, quarante-quatre dirigeants de divers pays participent au cortège parisien du 11 janvier 2015, tandis qu'au moins 265 villes françaises dénombrent au moins 1 000 personnes à leur manifestation, selon un décompte du journal Le Monde[2].

Le nombre total de manifestants à travers la France est estimé par le ministère de l'Intérieur à plus de 4 millions sur les deux journées, dont plus de 1,5 million le dimanche 11 janvier à Paris, ce qui en fait le plus important rassemblement de l'histoire moderne du pays[3]. Parallèlement, de nombreuses manifestations et rassemblements de soutien ont eu lieu dans le monde, avec en particulier 30 000 manifestants à Montréal.

Contexte

Articles détaillés : Attentats de janvier 2015 en France, Attentat contre Charlie Hebdo et Prise d'otages de la porte de Vincennes.

Les attentats de janvier 2015 en France sont une série de trois actions terroristes qui se sont déroulées entre les 7 et 9 janvier 2015 en Île-de-France, visant un journal, des journalistes, des policiers et des juifs : dix-sept personnes ont été assassinées et trois terroristes tués par les forces de l'ordre.

Le 7 janvier, vers 11 h 30, douze personnes, dont huit membres de la rédaction du journal Charlie Hebdo, un invité de la rédaction, un agent de maintenance, et deux policiers, sont tués par Chérif et Saïd Kouachi, deux anciens membres de la filière djihadiste dite « des Buttes-Chaumont » qui se réclament d'Al-Qaïda dans la péninsule Arabique. La ligne éditoriale de Charlie Hebdo - et le soutien qu'il avait apporté au Jyllands-Posten en reproduisant les caricatures de Mahomet du journal danois - avaient fait de l'hebdomadaire satirique une cible privilégiée pour les terroristes islamistes.

Le 8 janvier, une policière municipale de Montrouge est tuée par Amedy Coulibaly, un complice des frères Kouachi ; le lendemain, le même individu, qui se réclame de l'État islamique, attaque une supérette cachère porte de Vincennes, à Paris, tuant quatre personnes et en prenant plus de dix autres en otage. Les frères Kouachi - qui se sont retranchés dans une imprimerie en Seine-et-Marne, où il a été dit un temps qu'ils auraient pris un otage - et Coulibaly sont, chacun de leur côté, abattus par les forces de l'ordre le 9 janvier, en fin d'après-midi.

10 janvier 2015

Article détaillé : Liste des manifestations des 10 et 11 janvier 2015.

Le samedi 10 janvier 2015, le lendemain du terme des évènements, plus de 700 000 manifestants défilent à travers la France[4]. On note environ 150 000 manifestants à Toulouse[5], 300 000 à Lyon, environ 80 000 à Nantes[6], plus de 45 000 à Marseille, 40 000 à Perpignan, environ 40 000 à Lille, 30 000 à Nice, Limoges[7] et Pau, plus de 22 000 à Orléans, 13 000 à Agen, plus de 20000 (soit environ le tiers de la population) à Troyes[8] et 10 000 au Havre[9].

11 janvier 2015

Les diverses manifestations organisées à travers la France et Paris ont rassemblé quatre millions de personnes, la plus grande manifestation jamais recensée en France selon le ministère de l'Intérieur[10].

Entre autres, une manifestation a eu lieu à Rouen, dimanche à 15h00, à l'unisson de la France, de Paris et du monde entier à l'initiative de citoyens (sans aucun parti, aucune association, aucun syndicat).

Paris

Parcours

Le parcours de la marche républicaine à Paris :
  •      Place de la République
  •      Place de la Nation
  •      Boulevard Voltaire
  •      Avenue de la République → Boulevard de Ménilmontant → Avenue Philippe-Auguste
  • Vers 17 h30, manifestants de la Marche républicaine hissés sur Le Triomphe de la République, dans le square de la place de la Nation[11].
    Panneau syncrétique rappelant les victimes de Charlie-Hebdo, du magasin Hyper Cacher et de la police.

    Le cortège parisien va de la place de la République en direction de la place de la Nation, via le boulevard Voltaire. Le défilé passe à cinq cent mètres du lieu de l'attentat contre Charlie Hebdo. Un deuxième itinéraire passe par le boulevard de Ménilmontant puis l'avenue Philippe-Auguste[12]. Un troisième itinéraire passe par la place de la Bastille via le boulevard des Filles-du-Calvaire.

    Dispositif de sécurité

    La forte concentration de population attendue, dont de nombreux chefs d'États et de gouvernements du monde entier, fait de cette manifestation un événement à hauts risques. Au total, 2 300 policiers en tenue sont mobilisés pour cette journée. Ils sont épaulés par 1 300 militaires, et par plusieurs centaines de policiers en civil[12]. Des tireurs d'élite sont positionnés sur les toits de Paris.

    Le syndicat des transports d'Île-de-France annonce la gratuité des transports pour se rendre au rassemblement républicain le dimanche 11 janvier 2015[13]. La RATP signale que, sur instruction de la préfecture de Police, les stations suivantes sont fermées dès 10 h 00 :

    • lignes 3, 5, 8, 9 et 11 : République ;
    • Ligne 3 : Temple, Parmentier ;
    • Ligne 5 : Oberkampf, Bréguet Sabin, Richard-Lenoir ;
    • Ligne 8 : Filles du Calvaire, Saint-Sébastien - Froissart, Chemin Vert ;
    • Ligne 9 : Oberkampf, Saint-Ambroise, Voltaire, Charonne, Rue des Boulets.

    En milieu d'après-midi, la RATP annonce, sur instruction de la préfecture de Police, la fermeture de la station Nation. La station Strasbourg Saint-Denis est également fermée. La marche républicaine se déroule finalement sans encombre.

    Scène de la manifestation parisienne, avec des banderoles de dessins de presse et d'expression.

    Polémiques et controverses

    Dès le début de l'organisation de ces manifestations, plusieurs voix s'élèvent contre des formes « d'union sacrée » et les « récupérations » et risques de dérives que celles-ci annonceraient. Le dessinateur Luz trouve « formidable » l'ampleur du soutien envers Charlie Hebdo, mais se dit étranger au ton des hommages comme à l'usage de La Marseillaise lors des manifestations, qui lui paraissent en contradiction avec l'esprit du journal. Il souligne à ce titre le danger de transformer en « symbole » un journal qui n'a jamais eu cette vocation, et le profit que peuvent tirer les politiques de l'« union nationale » : pour lui, « Le symbolisme au sens large, tout le monde peut en faire n’importe quoi »[14]. Une controverse naît également concernant l'éventuelle participation d'élus Front national à la marche parisienne[15] : une majorité des dirigeants des partis de gauche est hostile à la présence du FN, tandis que l'UMP ne s'y oppose pas, au nom de l'union nationale. Le PS est lui-même divisé : son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, contredit ainsi l'avis de la majorité des cadres du parti en déclarant que « vient qui veut et qui se sent concerné ». Certains responsables socialistes redoutent que l'exclusion du FN donne à ce parti l'occasion de se poser en victime[16]. Le président de la République François Hollande déclare que « Tous les citoyens peuvent venir (...), il n'y a pas de contrôles »[17]. Marine Le Pen appelle ses partisans à manifester en province mais pas à Paris, dénonçant « les partis politiques sectaires » qui ont exclu le Front national de la marche parisienne, et opposant « le peuple français » à la classe politique qui a « récupéré » le cortège parisien[18]. Elle-même manifeste le 11 janvier à Beaucaire, l'une des mairies FN[19]. De son côté, Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national, juge la manifestation « orchestrée par les médias » et dénonce les responsables politiques présents lors de la manifestation comme des « charlots qui sont responsables de la décadence de la France »[20], semant l'embarras au sein de la direction du FN[21].

    Olivier Besancenot, de son côté, dénonce l'« instrumentalisation politique » des attentats et annonce que le Nouveau Parti anticapitaliste ne participera pas aux manifestations aux côtés des partis de gouvernement[22], de même que Lutte ouvrière, qui refuse de participer à l'union nationale[23]. L'attitude des formations membres du Front de gauche est plus contrastée : Jean-Luc Mélenchon et son parti, le Parti de gauche participent aux manifestations du 11 janvier, mais se tiennent à l'écart des cortèges des autres formations politiques, dont ils dénoncent les manœuvres de récupération. Le Parti communiste français, dont le secrétaire national Pierre Laurent avait dans un premier temps appelé à l'unité nationale, appelle lui aussi à la méfiance face aux instrumentalisations. Une autre des composantes du Front de gauche, le mouvement Ensemble dirigé par Clémentine Autain, refuse quant à lui de signer l'appel commun à manifester, en arguant que « l'union sacrée vise à brouiller les repères pour mieux récupérer politiquement »[24].

    Plusieurs dirigeants ou représentants de chef d'état étrangers présents à la marche républicaine de Paris ont été présentés comme étant peu sensibles aux libertés individuelles et au droit de la presse dans leur pays[25],[26],[27]. Ainsi, les noms d'Ali Bongo[28], Viktor Orban[28], Sergueï Lavrov (ministre des Affaires étrangères russe)[28], Ahmet Davutoğlu (premier ministre turc)[28], Ramtane Lamamra (ministre des Affaires étrangères algérien)[28], Sameh Choukry (ministre des Affaires étrangères égyptien)[28], Boni Yayi[28] ou encore Abdallah II (roi de Jordanie)[25] ont été cités.

    Des voix s'élèvent en France et en particulier aux États-Unis[29] sur le fait qu'aucun haut responsable du gouvernement américain n'a participé à la manifestation. De nombreux médias américains fustigent cette absence alors même que ces attentats ont eu un fort retentissement populaire aux États-Unis, de nombreuses personnalités apportant leur soutien aux manifestants. Si John Kerry, secrétaire d'État des États-Unis, n'était pas présent, il s'est rendu en France la semaine suivante pour « faire part à tout Paris et à toute la France de (son) émotion ». Il a également salué l'engagement du pays pour la liberté d'expression, qu'il considère comme « une inspiration pour le monde entier »[30].

    Autres villes

    En France

    Article détaillé : Liste des manifestations des 10 et 11 janvier 2015.

    Localisation des principales manifestations des 10 et 11 janvier
    Plus d'1 million.
    Plus de 100 000.
    Plus de 50 000.
    Plus de 10 000

    Des centaines de villes à travers l'hexagone notent plus de 1 000 participants[31],[32]. Ci-dessous, la liste des villes dont le nombre de manifestants est supérieur à 100 000 (pour les autres : voir article détaillé) :

    Ailleurs dans le monde

    Ambassade de France en Allemagne.

    Personnalités

    France

    Politiques

    Suivant l'ordre protocolaire :

    Partis

    Les partis politiques sont représentés[60] :

    • Debout la France : Nicolas Dupont-Aignan, président ;
    • EÉLV : Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale ; Barbara Pompili et François de Rugy, co-présidents du groupe à l'Assemblée nationale ; Jean-Vincent Placé, président du groupe au Sénat ; Cécile Duflot, ancienne ministre ;
    • MoDem : François Bayrou, président ; Nathalie Griesbeck, Robert Rochefort, Marielle de Sarnez et Yann Wehrling ;
    • PCF : Pierre Laurent, secrétaire général ;
    • PG : Jean-Luc Mélenchon ;
    • PRG : Jean-Michel Baylet ;
    • PS : Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire ; Bruno Le Roux, président du groupe à l'Assemblée nationale ; Didier Guillaume, président du groupe au Sénat ; Aurélie Filippetti, ancienne ministre.
    • UDI : Jean-Christophe Lagarde, président ; Philippe Vigier, président du groupe à l'Assemblée nationale ; Jean-Louis Borloo, Yves Jégo, Chantal Jouanno, Laurent Hénart, Hervé Morin, Rama Yade, anciens ministres ;
    • UMP : Nicolas Sarkozy, président ; Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente ; Philippe Goujon, député de Paris ; Christian Jacob, président du groupe à l'Assemblée nationale ; Benoist Apparu, François Baroin, Xavier Bertrand[61], Jean-François Copé, Patrick Devedjian, Brice Hortefeux, Roger Karoutchi, Bruno Le Maire, Nadine Morano, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, anciens ministres.

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, manifeste à Beaucaire[62].

    Religieux et communautés

    Des responsables religieux sont présents :

    • culte catholique
    • culte israélite et Juifs laïcs
      • Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, (organe représentatif laïc)
      • Moché Lewin, directeur exécutif de la Conférence des rabbins européens
      • Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France
    • culte musulman
      • Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman et recteur de la Grande Mosquée de Paris
      • Hassen Chalghoumi, président de l'association culturelle des musulmans de Drancy
      • Mohammed Moussaoui, président de l'Union des mosquées de France[64]
    Culture
    Syndicats

    Les représentants de la CFDT Laurent Berger et de FO Jean-Claude Mailly, ainsi que du MEDEF Pierre Gattaz et Laurence Parisot participent à la marche.

    Organisations diverses

    Le scoutisme français et d'autres représentants des mouvements scouts de l'hexagone ont participé aux marches, ainsi que des représentants des différents ordres maçonniques tel que le Grand Orient de France ou la Fédération Française du Droit Humain.

    Pays et institutions représentés

    Analyses

    Dimension historique

    Les historiens Jean-Noël Jeanneney, Pascal Ory, Michel Winock[78], Jacques Julliard[79], Max Gallo[80], Danielle Tartakowsky[81] et Sophie Wahnich[82] conviennent tous de la dimension « historique » ou « inédite » des manifestations vu l’ampleur de la mobilisation, l'étendue à l’ensemble du territoire français, son inspiration unitaire, et le retentissement international qui s'est traduit par la participation exceptionnelle de nombreux représentants d'États étrangers  à ce titre, le 11 janvier est pour Michel Winock la première « journée de l’internationalisme démocratique » de l’histoire[78].

    L'historien Jean Garrigues relève que la présence dans le cortège du Premier ministre Manuel Valls est une première dans l'histoire de la Cinquième République puisque « ni Georges Pompidou, lors de la grande manifestation gaulliste du , ni Lionel Jospin lors des défilés de l’entre-deux tours en 2002 n’étaient présents ». En revanche, c'est la seconde fois dans l'histoire du régime qu'un président de la République participe à une manifestation après celle de François Mitterrand à la manifestation parisienne consécutive à la profanation du cimetière juif de Carpentras en mai 1990[83].

    Raisons du succès

    Un manifestant sur le boulevard Voltaire, à Paris.

    Selon un sondage d'Harris Interactive, le motif le plus partagé pour participer aux manifestations des 10 et 11 janvier 2015 était de vouloir « défendre les valeurs fondamentales de la République et notamment le respect de la liberté d'expression » (81% étant tout à fait d’accord avec cette proposition)[84].

    Le sociologue Gérôme Truc explique le succès de ces manifestations par plusieurs facteurs :

    • la « portée symbolique » que représente l'assassinat de journalistes, propre à susciter une « montée en généralité », d'après l'expression de Luc Boltanski, vers les idéaux démocrates et républicains ;
    • « le contexte ouvert par les attentats du 11-Septembre », qui a fait apparaître le terrorisme islamiste comme « une menace larvée permanente qui nous concerne tous » ;
    • « le rôle des réseaux sociaux », qui facilitent et accélèrent l'organisation de manifestations spontanées et qui « accentuent la tendance au conformisme à l’œuvre dans toute société en proie à une attaque »[85].

    Jacques Julliard explique la singularité des manifestations par le « phénomène internet », « qui n'existait pas autrefois et se traduit par un vécu simultané des événements »[79].

    Pour l'historien Pierre Nora, le succès de la mobilisation et sa diffusion à l'échelle mondiale  contrairement aux attentats du 11 septembre 2001  s'expliquent par le fait que « la France garde encore l’image du pays des droits de l’homme, et de la liberté »[86].

    Forme et objet de la mobilisation

    Catégorisation de la mobilisation

    L'historien Pierre Nora qualifie le 11 janvier d'« événement monstre », un concept qu’il avait forgé pour Mai 68, et le compare à d'autres « événements fusionnels porteurs de contradictions » et de « conjuratoire » dont « la France est spécialiste », tels que la Fête de la Fédération, le 13 mai 1958 à Alger, ou Mai 68[86].

    Danielle Tartakowsky classe quant à elle ces marches dans la catégorie de la « manifestation-levée en masse », qui « intervient dans une situation de crise majeure » et qui voit le pouvoir et les citoyens se mobiliser contre une menace : elle invoque la bataille de Valmy, évènement inaugurateur de cette catégorie, et le 30 mai 1968, « lorsque les gaullistes sont descendus dans la rue (réunissant 1 million de personnes à Paris selon les organisateurs) pour se défendre face aux mouvements syndicaux, étudiants »[81],[87].

    D'après le psychiatre Jean-Claude Polack, « la « Marche républicaine » du 11 janvier, décrétée par l'État, hérite sans doute beaucoup de la « Marche Blanche » qui suivit l'affaire Dutroux en Belgique (...) »[88].

    Le politologue Benjamin Berut voit dans ces évènements une « cérémonie télévisuelle », d'après le concept de Daniel Dayan et Elihu Katz : celle-ci se caractérise par le fait d'être attendue et de voir son récit défini avant la production de l'évènement, comme ce fut le cas par exemple pour la mission Apollo 11[82].

    Pour Pierre-Yves Baudot, professeur en sciences politiques, « les marches qui se sont déroulées dans de nombreuses villes de France entre le 7 et le 11 janvier ne sont ni uniquement des manifestations, ni des cérémonies nationales, ni des défilés, ni des funérailles, ni des processions ou des pèlerinages ni des marches. Le 11 janvier emprunte à chacune de ces modalités d’occupation de l’espace public »[89].

    Motivations

    Pour le psychiatre Serge Tisseron, le rassemblement du 11 janvier reflète « l’idée de faire quelque chose pour gérer l’émotion, une façon de manifester notre puissance, de dire aux terroristes : “on ne se laissera pas faire” »[90]. D'après le sociologue Gérôme Truc, « tous les manifestants ont été portés par l’émotion mais pas par les mêmes ressorts. Par exemple, certains avaient des drapeaux français et chantaient la Marseillaise quand d'autres refusaient de le faire. Ce jour-là, on a essayé de donner du sens à quelque chose d’insaisissable, mais on a ensuite vu revenir d’autres discours, notamment le vote pour le Front national qui n’a pas été affaibli »[91].

    Entre communion et diversité

    Le sociologue Michel Maffesoli voit dans ces manifestations l'« expression émotionnelle » du passage du modèle social de l'unité à ce qu'il appelle l'« unidiversité », qui mêle diversité et cohésion[92]. Régis Debray, qui fait une analogie avec la Fête de la Fédération, évoque une « communion laïque » qui « a réveillé un certain sacré républicain » à travers « le réflexe vital d’une âme collective en manque d’esprit de corps »[93]. L'historienne Sophie Wahnich compare ces manifestations à l'hommage rendu à Jacques Guillaume Simoneau pendant la Révolution française, à travers l'appel lancé par l'État français et la division de la société française qu'il a entraîné[94]. Pierre-Yves Baudot observe qu'au lendemain des manifestations, les réactions « tendent à faire de ces séquences des moments d’intense communion et de fort rapprochement entre gouvernants et gouvernés », alors que cette lecture pose selon lui trois problèmes :

    • « elle crée une équivalence entre « participer » et « adhérer », équivalence problématique à démontrer » ;
    • « elle véhicule une représentation spécifique de la foule comme tout homogène, loin de toute attention aux modalités de sa mobilisation » ;
    • « l’invocation de la forte participation du peuple fonctionne comme si le rôle de la foule dans ces événements de consensus était toujours le même. Or, de très nombreuses cérémonies de ce type peuvent se dérouler en l’absence de tout public »[89].

    Slogans et mots d'ordre

    Partout en France, les manifestations des 10 et 11 janvier 2015 sont des marches silencieuses[95][réf. insuffisante]. Dans un communiqué commun, la Ligue des droits de l'homme, la Licra, le Mrap et SOS Racisme appellent à défiler « sans mot d'ordre ni slogan, sans banderole ni bannière »[96]. L'historien Pascal Ory voit dans l'émancipation des manifestants à l'égard des organisations et leurs slogans individualisés, « le signe de l’individualisme très avancé qui caractérise nos sociétés occidentales »[78].

    Applaudissements des forces de l'ordre

    En relevant l'acclamation des CRS et le chant de la Marseillaise lors de la manifestation, Alain Finkielkraut estime que contrairement à Mai 68, « ce n'est plus la société qui se révolte contre l'État : c'est la nation qui se mobilise et qui défend ce qu'elle a de plus cher — la laïcité — parce qu'elle sent peser une menace existentielle »[97]. D'après Pierre-Yves Baudot, « il n’y a pas beaucoup d’autres occurrences historiques d’applaudissements des forces de l’ordre, même s’il existe d’autres exemples où la présence des forces de police et de l’armée était ambivalente, comme ce fut le cas lors des obsèques d’Adolphe Thiers »[89].

    Composition sociologique

    Un manifestant musulman à Strasbourg.

    Premières analyses

    Plusieurs observateurs s'expriment sur le sujet dans les jours et les semaines qui suivent les manifestations. Frédéric Lordon, chercheur au CNRS et économiste hétérodoxe, estime qu'il y aurait « matière à questionner la réalité de l’"union nationale" qu’on célèbre en tous sens. Tout porte à croire, que le cortège parisien, si immense qu’il ait été, s’est montré d’une remarquable homogénéité sociologique : blanc, urbain, éduqué »[98]. Alain Finkielkraut affirme que « la France black-blanc-beur n'était pas là » le 11 janvier[99]. Pour Daniel Sibony qui analyse la montée de l'islamisme, « dans la grande manif pour Charlie Hebdo, les musulmans étaient largement sous représentés »[100]. Le sociologue Jean Baubérot considère que « la manifestation de dimanche [11 janvier] était une manifestation de classe moyenne », et relève la participation de « femmes en foulard qui disaient Je suis Charlie »[101]. Radio France internationale fait également état d'une foule « cosmopolite » comprenant « de nombreux Français d'origine étrangère et notamment d'origine africaine. Et tous étaient des Charlie[102] ». Gilles Leproust, secrétaire général de l’association « Ville et banlieue » estime que « les banlieues ont également participé aux marches pour manifester leur horreur[103] ».

    Journaliste au Monde, Sylvia Zappi indique que les habitants de banlieue ont été « peu vus dans les défilés de la marche républicaine dimanche 11 janvier », bien que certains aient « assist[é] à un rassemblement près de chez eux, avec ceux qu’ils connaissaient ». À travers un reportage donnant la parole à des Franciliens, elle analyse les raisons pour lesquelles beaucoup ont oscillé « entre le désir de partager leur tristesse, de montrer leur solidarité avec les familles des victimes et le rejet des caricatures de Mahomet qu’avait publiées Charlie Hebdo en 2006 ». Le déficit de mobilisation traduit l'hésitation entre l'effroi face aux attentats et une « incompréhension totale vis-à-vis de caricatures » de ces « Français musulmans, pratiquants ou non [qui] se sont sentis d’abord blessés ». La journaliste, chargée des banlieues dans le quotidien, note que même « les plus impliqués » ont « été peu nombreux à se joindre aux manifestations de soutien à Charlie. Comme si ce monde qui défilait n’était pas le leur. » Elle rappelle la distance sociale qui s'est creusée : « Ils sont nombreux à souligner ce repli, provoqué par la manière dont ces habitants des banlieues se sentent oubliés, relégués », et conclut : « Pourtant, au-delà des doutes, sur le terrain, ils sont nombreux à dire que c’est peut-être le moment de tirer à nouveau la sonnette d’alarme sur la situation des quartiers »[104].

    D'après un sondage de Harris Interactive, environ 20 % des manifestants étaient des ouvriers, ce qui correspond à leur proportion de la population active française (20,6 %)[105]. Le sondage relève par ailleurs une sous-représentation des catégories votant le plus à droite ou à l'extrême droite[106]. Un sondage Ifop pour Paris Match, relève que « 97 % de nos concitoyens jugeaient qu’il était nécessaire que les Français se rassemblent par-delà leurs différences et fassent preuve d’unité nationale », et note « d’importants écarts en termes de manifestants pour des villes de tailles comparables ». Il présente une carte « de la mobilisation qui renvoie en creux à celle du vote FN et de l’abstention », puis tente de répondre à la question d'« une moindre mobilisation des musulmans », pour conclure que « l’hypothèse d’un boycott massif des manifestations par les musulmans est donc invalidée même si on peut penser, qu’en tendance, la mobilisation a sans doute été moins forte qu’ailleurs dans cette partie de la population. »[107] L'institut remarque aussi que « s’opposent ainsi une France qui a "décroché" et qui ne s’est pas identifiée outre mesure à ce combat et une France qui va mieux, qui regarde plus positivement l’avenir et qui s’est beaucoup plus mobilisée ».

    Débat autour de Qui est Charlie ? d'Emmanuel Todd

    Un débat national sur la composition sociologique des manifestations s'ouvre en mai 2015. L'historien Emmanuel Todd, dans son ouvrage Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse, s'appuie sur une cartographie des manifestations pour en déduire une « surmobilisation des catégories moyennes et supérieures de la société, et en particulier de la partie de la France qui est de tradition catholique[108] », et une sous-mobilisation des milieux populaires, des « gosses des banlieues », des « gosses d’origine immigrée »[109]. Pour Todd, ces manifestations sont l'achèvement d'une prise du pouvoir politique par les classes moyennes et des catholiques zombies, européistes et xénophobes[110].

    Le Premier ministre Manuel Valls lui répond le 7 mai 2015 dans une tribune publiée par Le Monde[111]. Le sociologue Vincent Tiberj et la politiste Nonna Mayer mettent en cause le « simplisme » d'Emmanuel Todd consistant à « inférer les comportements individuels des comportements observés au niveau d’un collectif (ville, département, région) », et contredisent ses conclusions en s'appuyant sur un sondage réalisé en mars à la demande de la Commission nationale consultative des droits de l’homme[112]. Le sondage qu'ils emploient pour le contredire est lui-même critiqué par l'Observatoire des sondages, géré par l'universitaire Alain Garrigou, qui ne donne pas raison pour autant à Todd, estimant que « les cartes n'ont jamais rien prouvé »[113]. François Héran, ancien directeur de l’Institut national d’études démographiques (INED), estime quant à lui qu'Emmanuel Todd « manque de méthode. Pour établir les conclusions qu’il avance dans son ouvrage, il faudrait manier une analyse démographique et statistique autrement plus poussée. » Il souligne ainsi « l’extrême réticence des chercheurs à entreprendre une évaluation en profondeur des essais de Todd : il mobilise des facteurs explicatifs venus du fond des âges qui ne sont ni faux ni vrais et qu’il est donc très difficile de valider ou d’infirmer »[114].

    Le politologue Thomas Guénolé prend sa défense, considérant que sa « démonstration sur la sociologie des manifestants est totalement convaincante »[115]. Anne Verjus, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique, juge elle aussi qu'il faut « défendre la démarche scientifique d’Emmanuel Todd. Une démarche qui consiste à chercher, au-delà des discours des acteurs, les implicites et les intentions non perçues de leurs actions ; une démarche qui ne se conteste pas en produisant des mesures statistiques de discours explicites ; et qui a l’intérêt, je crois, de contribuer à faire émerger d’autres formes de matériaux et de points de vue pour dire le vrai de nos rapports sociaux »[116].

    Un essai signé de Jérôme Fourquet et Alain Mergier, publié par la Fondation Jean-Jaurès au même moment que l'essai d'Emmanuel Todd, complète ou contredit certaines de ses conclusions. En mêlant les données d’études d’opinion et l’analyse d’entretiens qualitatifs avec des membres des classes populaires qui n’ont pas manifesté et n’ont pas de lien biographique avec le monde musulman, cet ouvrage présente une population pour qui les événements semblent « en continuité avec le diagnostic qu’ils avaient de la société », et qui porte un « soupçon généralisé sur toute la population d’origine, même lointaine, immigrée ». Le journaliste Jean-Laurent Cassely estime que cet essai et Qui est Charlie ? d'Emmanuel Todd « concordent sur un point, central : le 11 janvier a confirmé plutôt que révélé un double clivage politique français qui a une dimension verticale (le peuple contre sa partie la mieux socialement intégrée) et horizontale (des classes populaires de plus en plus divisées en sous-groupes en fonction de leur origine ethnique) »[117].

    Pour Pierre-Yves Baudot, la controverse autour du livre d'Emmanuel Todd « se focalisait sur une question à laquelle aucune réponse évidente ne peut être donnée, et pour cause. Pour se tenir et pour tenir, le consensus doit réussir à préserver le plus grand flou sur ses raisons d’être, en recourant à des formules extrêmement larges, indéfinies et indéfinissables : qui peut dire précisément ce qu’être Charlie veut dire et qui pourrait prétendre être légitime pour en fixer unilatéralement le sens ? Pour se déployer, le consensus fonctionne sur l’évitement : ne surtout pas spécifier ce pourquoi marchaient exactement les participants aux défilés du 11 janvier »[89].

    Développements

    Sur les murs de Paris en janvier 2015.

    Dans les jours qui suivent, de nombreux responsables politiques appellent à faire perdurer « l'esprit du 11 janvier », dont le Premier ministre Manuel Valls lors d'un discours à l'Assemblée nationale qui lui vaut plusieurs ovations[118],[119],[120],[121].

    Le 20 janvier, à l’occasion des vœux aux Corps constitués et aux bureaux de l'Assemblée nationale et du Sénat, le président François Hollande prononce un discours[122] sur le thème de l’union nationale : « L’esprit du 11 janvier doit désormais inspirer notre action dans la durée […] Une fois encore nos institutions, nos principes ont montré leur robustesse et leur solidité. Les déclinistes croyaient que les ressorts de la France étaient brisés, mais elle s’est mise debout avec la plus grande vigueur. C’est à nous, élus et fonctionnaires, de préserver cet état d’esprit. »[123]

    Le 23 janvier 2015, le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherches au CNRS interroge les intellectuels : « Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? »[124], en posant quatre questions : « sur la façon dont l’État nous protège (ou pas) des menaces terroristes, sur la façon dont les médias nous informent (ou pas) de la « réalité », sur le conflit latent que la société française entretient avec (ce qu’elle appelle) ses « minorités », sur les processus de « ghettoïsation » qui détruisent les liens sociaux et sociétaux ». Laurent Muchielli conclut qu'il faut insister « sur la dimension politique de la ghettoïsation, et des problèmes que nous affrontons ».

    Le 24 janvier 2015, le député PS Jean-Marc Germain affirme, au cours d'un entretien[125] avec des journalistes de Mediapart : « Au-delà de la réponse sécuritaire, la meilleure réponse à l’esprit du 11 janvier est un grand programme de mesures de progrès humain, comme l’a été le programme du Conseil national de la Résistance ».

    Pour Patrick Le Hyaric, directeur du journal L'Humanité, après le temps des cortèges vient le moment « de la politique qui élève, au service de l’intérêt général […] Celle de l’esprit du 11 janvier où, rassemblé, le peuple se sent plus fort que la barbarie […] en communion forte pour défendre ce qu’il y a de meilleur dans notre pays : le désir de mieux vivre ensemble, la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité. »[126]

    La journaliste Sylvie Kauffmann considère que contrairement à la société américaine après les attentats du 11 septembre 2001 ou la société chinoise après le séisme de 2008 au Sichuan, l'unité nationale s'est rapidement fissurée en France et a laissé place à un « couvre-feu émotionnel ». Pour le psychiatre Serge Tisseron, « les fractures qui sont apparues à cette occasion ont fait peur − notamment au gouvernement »[90]. Gérôme Truc contredit cette idée : « Nous avons étudié combien de temps avait duré le renforcement de la cohésion sociale aux États-Unis [après les attentats du 11 septembre 2001] : seulement quelques semaines. Trois mois après, on passe à autre chose, et neuf mois après, on revient complètement à la normale »[91]. Régis Debray met en garde contre l'« apparition d’un maccarthysme démocratique » : « Presse, radios, télés ont fait flotter un moment dans le pays, relayés par le gouvernement qui les relayait (la boucle classique), une suspicion généralisée, certains lançant une chasse aux traîtres équivoques ou déclarés »[93]. Pierre-Yves Baudot relève que « c’est au nom de la liberté d’expression que s’est réduit l’espace de ce qu’il est possible de dire et de faire dans cette période. Les événements de consensus se caractérisent par la réduction de l’espace des prises de position possibles »[89].

    Quelques initiatives citoyennes se mettent en place pour prolonger les manifestations : des lycéens organisent une « marche de l'unité » de Bordeaux à Paris longue de 600 km et le journaliste réalisateur Romain Potocki lance le mouvement #JeMarcheAvecToi pour inviter les internautes à partager photos et vidéos afin d'affirmer l’existence d’une France solidaire, généreuse et fraternelle. Elles semblent cependant marginales, isolées et peu relayées[127]. Le 11 avril 2015, quelques dizaines de personnes se rassemblent sur la place de la République, répondant à l’appel »#RallumerRépu» lancé sur les réseaux sociaux, pour poursuivre la mobilisation[128].

    En mai 2015, à l'initiative de Bernard Reynès, une trentaine de députés UMP déposent une proposition de loi pour faire du 11 janvier « une journée d'unité nationale et de lutte contre le terrorisme »[129].

    En mai 2015, Le Monde dénombre « une quinzaine de livres liés directement ou indirectement au 11 janvier qui se trouvent dans les librairies ». Ceux-ci rencontrent un certain succès auprès du public, de même que des livres réédités tels que le Traité sur la tolérance de Voltaire, réimprimé et vendu à plus de 90 000 exemplaires par les éditions Folio-Gallimard depuis les attentats de janvier[130].

    En septembre 2015 naît l'association « Onze janvier ». Elle est présidée par Mohamed Sifaoui et compte parmi ses membres l'Association française des victimes du terrorisme et Conspiracy Watch. Elle « a pour objet, selon ses statuts, la défense, la propagation, la diffusion et la consolidation dans la société et au-delà du territoire national des principes démocratiques (...) ». Mohamed Sifaoui précise que le nom de l'association a été choisi pour s'opposer à la thèse d'Emmanuel Todd dans son ouvrage Qui est Charlie ?, « pour montrer que la réaction spontanée, sincère, républicaine de l'écrasante majorité des Français n'était pas l'expression d'un quelconque sentiment rance ou d'idées haineuses, mais la preuve que les républicains sont, bel et bien, majoritaires dans ce pays »[131].

    Dans la littérature

    Dans un texte publié dans Le Monde et intitulé « Lettre à ma fille, au lendemain du 11 janvier 2015 », J. M. G. Le Clézio célèbre la manifestation :

    « Pendant cet instant miraculeux, les barrières des classes et des origines, les différences des croyances, les murs séparant les êtres n’existaient plus. Il n’y avait qu’un seul peuple de France, multiple et unique, divers et battant d’un même cœur. J’espère que, de ce jour, tous ceux, toutes celles qui étaient avec toi continueront de marcher dans leur tête, dans leur esprit, et qu’après eux leurs enfants et leurs petits-enfants continueront cette marche »[132].

    Notes et références

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    126. « #RallumerRépu pour prolonger l'esprit du 11 janvier », sur liberation.fr, (consulté le 23 avril 2015)
    127. « Des élus UMP veulent faire du 11 janvier une journée de lutte contre le terrorisme », sur lefigaro.fr, (consulté le 9 mai 2015)
    128. Jérémie Lamothe, « Le 11 janvier est aussi devenu un phénomène d’édition », sur lemonde.fr, (consulté le 13 mai 2015)
    129. Mohamed Sifaoui, « Le "11 janvier" est éternel », sur www.huffingtonpost.fr, Le Huffington Post, (consulté le 20 septembre 2015)
    130. J. M. G. Le Clézio, « Lettre à ma fille, au lendemain du 11 janvier 2015 », par JMG Le Clézio, sur lemonde.fr, (consulté le 20 avril 2015)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Serge Federbusch, La marche des lemmings, Ixelles éditions, 2015, 180 p.
    • Jérôme Fourquet et Alain Mergier, Janvier 2015, le catalyseur, Fondation Jean Jaurès, 2015, 120 p.
    • Emmanuel Todd, Qui est Charlie ? Sociologie d’une crise religieuse, Seuil, 2015, 242 p.

    Articles connexes

    • Liste des manifestations les plus importantes en France

    Liens externes

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