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Montpellier

Montpellier

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Montpellier (homonymie).
Page d'aide sur les redirections Pour la capitale du Vermont, voir Montpelier.
Montpellier
L'aqueduc Saint-Clément, le quartier Antigone, la place de la Comédie, l'hôtel de région, la promenade du Peyrou, le Corum, l'arc de Triomphe, la cathédrale Saint-Pierre.
L'aqueduc Saint-Clément, le quartier Antigone, la place de la Comédie, l'hôtel de région, la promenade du Peyrou, le Corum, l'arc de Triomphe, la cathédrale Saint-Pierre.

Blason

Logo
Administration
Pays  France
Région Languedoc-Roussillon (préfecture)
Département Hérault
(préfecture)
Arrondissement Montpellier
(chef-lieu)
Canton Bureau centralisateur de six cantons
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Saurel
2014-2020
Code postal 34000, 34070, 34080, 34090
Code commune 34172
Démographie
Gentilé Montpelliérains
Population
municipale
268 456 hab. (2012)
Densité 4 720 hab./km2
Population
aire urbaine
569 956 hab. (2012)
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 43″ N 3° 52′ 38″ E/43.611944444444, 3.877222222222243° 36′ 43″ Nord 3° 52′ 38″ Est/43.611944444444, 3.8772222222222
Altitude Min. 8[1] m  Max. 119[2] m
Superficie 56,88 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Hérault

Montpellier

Géolocalisation sur la carte : Hérault

Montpellier

Géolocalisation sur la carte : France

Montpellier

Géolocalisation sur la carte : France

Montpellier
Liens
Site web montpellier.fr

    Montpellier (prononcer /mɔ̃.pə.lje/ , en occitan Montpelhièr /mumpeˈʎɛ:/), est une commune française située dans le département de l’Hérault (dont elle est la préfecture) et la région Languedoc-Roussillon. Montpellier se situe sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est. Proche de la mer Méditerranée (7,1 km), cette ville a comme voisines Béziers à 69 km au sud-ouest[3] et Nîmes à 52 km au nord-est[3].

    Ses habitants sont appelés les Montpelliérains et leur surnom est Clapassièrs ou Clapassencs.

    Montpellier est la huitième commune de France par sa population[4] et la troisième ville française de l'axe méditerranéen (après Marseille et Nice). Elle est l'une des rares villes de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue depuis une cinquantaine d'années. Elle a plus que doublé sur cette période pour atteindre 268 456 habitants au 1er janvier 2012[5], ce qui en fait la commune la plus peuplée de la région Languedoc-Roussillon et du département de l'Hérault. L'unité urbaine de Montpellier compte 406 891 habitants[6], la métropole compte 434 101 habitants[7] et l'aire urbaine 569 956 habitants en 2012[8], soit la 14e de France par sa population.

    Depuis les années 1990, Montpellier connaît l'une des plus fortes croissances économiques et démographiques du pays : son cadre de vie, sa vie culturelle et enfin son climat méditerranéen expliquent en grande partie cet engouement pour « la Surdouée » (titre d'une campagne publicitaire durant le mandat du maire Georges Frêche).

    Avec 70 000 étudiants[9], c'est également la ville qui compte le plus d'étudiants par habitant après Poitiers (21% de la population totale). La ville possède également l'un des plus importants établissements de l'académie, ancien grand lycée impérial, l'actuel lycée Joffre situé dans l'ancienne citadelle de Montpellier, place forte du XVIIe siècle.

    Géographie

    Localisation

    La ville se situe dans le sud-est de la France, à 10 km de la mer Méditerranée (Palavas-les-Flots) par voie rapide et à 80 km du mont Aigoual (1 567 m) situé dans le département voisin du Gard.

    Montpellier vu par le satellite Spot

    Les villes notables les plus proches sont :

    Rodez (132 km[10]) Paris (595 km[11])
    Clermont-Ferrand (249 km[12])
    Lyon (251 km[13])
    Nîmes (46 km[14])
    Albi (143 km[15])
    Toulouse (196 km[16])
    N Marseille (125 km[17])
    O    Montpellier    E
    S
    Narbonne (85 km[18]) Mer Méditerranée (13 km[19]) Mer Méditerranée (10 km[20])
    Communes limitrophes de Montpellier[21]
    Grabels Saint-Clément-de-Rivière
    Montferrier-sur-Lez
    Clapiers
    Castelnau-le-Lez
    Juvignac Saint-Aunès
    Saint-Jean-de-Védas Lattes Mauguio

    Géologie et relief

    Montpellier est proche de la mer Méditerranée, dans le sud-est du département de l'Hérault dont le territoire est défini comme un amphithéâtre ouvert à la mer, bordé par les Cévennes au nord-est et le Haut-Languedoc au nord-ouest.

    Culminant à 57 m à la place du Peyrou (ancienne place Royale où trône la statue de Louis XIV), la ville a commencé à se développer sur deux collines : Montpellier et Montpellieret. Certaines rues sont donc à forte dénivellation. La ville est surnommée : Lo Clapàs, « le tas de pierres » en occitan, en raison de son matériau de construction de base, la pierre de Castries, qui est un calcaire coquillier, blanc crème à l'origine mais qui adopte une patine dorée en vieillissant. Le territoire actuel s'étend jusqu'à des collines qui dominent l'ancienne ville : le Lunaret, Montmaur et le Plan-des-Quatre-Seigneurs au nord, le quartier de la Mosson (divisé en deux sous-quartiers : La Paillade et les Hauts-de-Massane) au nord-ouest, culminant à près de 110 mètres d'altitude[2] au château d'eau de la Paillade.

    Montpellier vu depuis Villeneuve-lès-Maguelone. En arrière plan, le pic Saint-Loup.

    Son paysage est surtout marqué par le pic Saint-Loup (658 m), situé à 25 km au nord de la ville et visible à de nombreux endroits de la ville, comme la promenade du Peyrou ainsi que de la terrasse du toit du Corum au bout des allées de l'Esplanade.

    Le territoire communal s'étend sur une superficie de 5 688 hectares, soit la 724e commune de France par sa superficie (sur 36 682)[22]. Bien qu'elle ne soit pas la commune la plus étendue de la région ni du département, la superficie est néanmoins plus importante que Lyon (4 787 ha), Lille (3 483 ha) ou Bordeaux (4 936 ha). Le territoire communal est urbanisé environ aux trois cinquièmes, mais cette urbanisation est en forte croissance. Le reste du territoire communal est composé d'espaces verts, d'espaces naturels protégés (rives du Lez, réserve zoologique du Lunaret et bois de Montmaur) et de zones agricoles. Environ 180 ha de terrains sont encore à dominante agricole, principalement plantés en vignes. Ses principales localisations sont à l'est (Montaubérou, Valédeau, Flaugergues), au sud de l'autoroute A9 (Méjanelle, Mogère, Première écluse), au nord (Plan des 4-Seigneurs, domaine de La Valette), à l'extrême sud (Petit-Grès) et à l'ouest (Mas-Nouguier, Château-Bon, Bionne, Rieucoulon).

    Hydrographie

    Montpellier est traversée par cinq cours d'eau : la Mosson, qui borde la commune à l'ouest et au sud, un de ses ruisseaux affluents, le Rieu Coulon, le Verdanson et, à l'est, le Lez et la Lironde (qui prend sa source dans le quartier du Millénaire, dans le Jardin de la Grande Lironde[23])

    Montpellier s'étend en direction du rivage maritime avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puis Port Marianne), et sous l'impulsion de Georges Frêche, qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier « la façade maritime entre Gênes et Barcelone ».

    Climat

    Débordement du Lez, le 29.09.2014.

    Le climat de Montpellier est typiquement méditerranéen. Il en découle des températures assez douces (15,2 °C en moyenne[24]), un ensoleillement parmi les plus élevés de France (7 h 22 min par jour en moyenne, largement supérieur à la moyenne française de 4 h 46 min[25]) et des jours de précipitations peu nombreux (moins de 60[24]), mais des averses parfois violentes, notamment en automne de septembre à décembre lors des épisodes méditerranéens ou cévenols, causant fréquemment des inondations dans les points bas de la ville (en moyenne, deux ou trois épisodes par an). À ce jour, au niveau des records, on relèvera les 320 mm tombés le 8 septembre 1938 à Montpellier ville et dernièrement, le 29 septembre 2014, les 299,5 mm enregistrés à l'aéroport de Montpellier (station météo de Fréjorgues). De tels chiffres demeurent cependant rares.

    Au contraire, l'été est souvent très sec, voire aride avec seulement quelques précipitations en août liées aux orages. Juillet est le mois le plus chaud avec une température moyenne de 24,1 °C et janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de 7,2 °C. Le record de chaleur pour la station de Fréjorgues est de 37,5 °C le 17 juillet 1990 et le record de froid est de -17,8 °C le 5 février 1963. Plus récemment, la température est montée jusqu’à 37,2 °C le 21 juin 2003 constituant le record de chaleur pour le mois de juin. Néanmoins, la proximité de la mer favorise l'installation de la brise marine qui tempère les excès thermiques en été.

    Le climat de Montpellier, comme celui de la plupart des villes situées à proximité de la mer, se caractérise également par une sensation de chaleur souvent bien supérieure à la température réelle, notamment au cours des mois de août à octobre, la mer Méditerranée étant très chaude à cette période, les vents marins apportent un air humide et chaud sur le littoral. Ainsi, la température ressentie est régulièrement supérieure de 4 à 8 °C. À titre d'exemple, le 15 septembre 2014 à 19h, on relevait un indice de chaleur (humidex) de 29 alors que la température n'était que de 22,4 °C. Cette différence crée souvent une sensation de bien-être, mais peut parfois faire ressentir un grand inconfort comme lors de l'épisode caniculaire de 2003, sur lequel il a été mesuré un Humidex supérieur à 30 sur la quasi totalité des nuits du mois d'août.

    À l'inverse, les vents provenant du Nord et Nord-Ouest, s'accompagne aussi d'une sensation de refroidissement éolien (Windchill). En outre, relativement protégée du mistral et de la tramontane par l'avancée des reliefs cévenols, Montpellier est la ville la moins ventée du golfe du Lion.

    Relevé météorologique de Montpellier Fréjorgues (aéroport à Mauguio) (période : 1981-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,3 5,9 8,7 12,5 16 18,9 18,5 15 11,9 6,8 3,7 10,4
    Température moyenne (°C) 7,2 8,1 10,9 13,5 17,3 21,2 24,1 23,7 20 16,2 11,1 8 15,2
    Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,8 15,9 18,2 22 26,4 29,3 28,9 25 20,5 15,3 12,2 19,9
    Record de froid (°C) −15 −17,8 −9,6 −1,7 0,6 5,4 8,4 8,2 3,8 −0,7 −5 −12,4 −17,8
    Record de chaleur (°C) 21,2 22,5 27,4 30,4 35,1 37,2 37,5 36,8 36,3 31,8 27,1 22 37,5
    Nombre de jours avec gel 8,3 6,6 1,7 0,1 0 0 0 0 0 0 2 6,7 25,3
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0,2 0,8 5,8 19,9 28,8 29 15,5 1,8 0 0 101,8
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,4 4,5 12,8 10,5 1,2 0,1 0 0 29,5
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 35 °C 0 0 0 0 0 0,3 0,9 0,6 0 0 0 0 1,8
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Record de vent (km/h) 101 130 115 101 86 86 101 86 133 119 126 104 133
    Précipitations (mm) 55,6 51,8 34,3 55,5 42,7 27,8 16,4 34,4 80,3 96,8 66,8 66,7 629,1
    Record de pluie en 24 h (mm) 115 68,2 120,2 68,4 120,1 150,2 57 101 299,5 148,1 144,2 112,2 187
    Nombre de jours avec précipitations 8,5 7,7 7,6 8,7 8,3 5,9 3,9 5,5 7,2 10,7 9,6 9,1 92,3
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 5,5 4,4 4,7 5,7 4,9 3,6 2,4 3,6 4,6 6,8 6,1 5,6 57,8
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 2,9 2,8 1,9 2,8 2,5 1,6 0,9 1,8 2,9 4 3 2,8 30
    Humidité relative (%) 75 73 68 68 70 66 63 66 72 77 75 76 70,75
    Nombre de jours avec neige 0,4 0,4 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0,1 1,1
    Nombre de jours d'orage 0,5 0,3 0,7 1,6 2,5 2,9 3,2 3,9 2,9 2,9 1 0,7 23,1
    Nombre de jours avec brouillard 1,5 1,6 1,9 1 1,1 0,8 1,5 1,6 2,4 1,9 1,9 2 19,2
    Source : METEO CLIMAT STATS
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    11,6
    2,8
    55,6
     
     
     
    12,8
    3,3
    51,8
     
     
     
    15,9
    5,9
    34,3
     
     
     
    18,2
    8,7
    55,5
     
     
     
    22
    12,5
    42,7
     
     
     
    26,4
    16
    27,8
     
     
     
    29,3
    18,9
    16,4
     
     
     
    28,9
    18,5
    34,4
     
     
     
    25
    15
    80,3
     
     
     
    20,5
    11,9
    96,8
     
     
     
    15,3
    6,8
    66,8
     
     
     
    12,2
    3,7
    66,7
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °CPrécipitation mm

    Cependant, ces données ne sont pas relevées à Montpellier même mais à la station de Fréjorgues à Mauguio, plus proche de la mer, donc plus tempérée par les brises marines estivales.

    Voies de communication et transports

    Accès routiers

    A750 en direction de Montpellier.

    Montpellier se situe en bordure de l'autoroute A9, sur laquelle 4 sorties lui sont dédiées : Montpellier Nord, Montpellier Est, Montpellier Sud, et Montpellier Ouest. Le réseau est souvent saturé aux heures de pointe (8 h à 9 h ; 12 h à 14 h et de 17 h à 19 h) car l'autoroute est gratuite entre Baillargues à l'est et Saint-Jean-de-Védas à l'ouest, et est donc utilisée par les habitants de la métropole comme une rocade. Pour faire face à ce problème, il est prévu de dédoubler l'autoroute A9 par une nouvelle section de 12 km à 2 fois 3 voies qui prendra le nom d'A9B. La mise en service est prévue pour 2017. La portion existante (A9A) assurera un rôle de desserte locale de la métropole montpelliéraine.

    Montpellier est également desservie par l'A75 (Clermont-Ferrand - Béziers) via l'A750, une brettelle qui relie Grabels, commune située au nord est de la ville, à Ceyras près de Clermont-l'Hérault.

    Circulation urbaine

    Depuis l'été 2004, la quasi-totalité du centre historique est piétonnier et n'est accessible aux riverains motorisés et aux livreurs qu'à des heures fixes. Il est donc fortement recommandé aux touristes de laisser leur véhicule en dehors de la ville (il existe plusieurs parkings destinés à cela) ou, mieux, de venir en train. Les transports en commun au sein de la ville sont idéaux pour se déplacer.

    Transports urbains

    Articles détaillés : Transports de l'agglomération de Montpellier, Tramway de Montpellier et Autobus de Montpellier.

    La société TAM organise le réseau de transports publics de la métropole de Montpellier (bus, tramway, vélos en libre-service, automobiles partagées) ainsi que plusieurs parcs de stationnement. Certains services sont assurés avec les matériels et personnels de TaM, d'autres sont sous-traités à des entreprises privées, ou délégués à l'opérateur du département : Hérault-Transport.

    La ville de Montpellier est desservie notamment par :

    • la ligne 1 du tramway (Mosson - Odysseum), inaugurée en juin 2000, relie La Paillade au nord-ouest à la zone commerciale Odysseum à l'est, elle passe par les hôpitaux et facultés au nord, puis en bordure du centre historique (Corum, place de la Comédie), par la gare SNCF et les quartiers Antigone et Richter. Elle a été prolongée en septembre 2009 vers l'extension de la zone commerciale et ludique d'Odysseum. Lors de sa création, cette ligne fit notamment parler d'elle pour l'esthétique de son habillage créé par les stylistes Élisabeth Garouste et Mattia Bonetti (bleu marine avec des silhouettes blanches d'hirondelles) et par son passage sur les terrasses de café de la place de la Comédie ;
    • la ligne 2 du tramway (Saint-Jean-de-Védas - Jacou), qui relie les communes périurbaines de Jacou, Castelnau-le-Lez et Saint-Jean-de-Védas, en longeant le centre-ville selon un axe nord-est / sud-ouest. Son inauguration a eu lieu le 16 décembre 2006. Sa décoration extérieure évoque les « papiers peints à grosses fleurs » des années 1970 ;
    • la ligne 3 du tramway (Juvignac - Pérols/Lattes), qui part de la commune de Juvignac à l'ouest pour rejoindre, en traversant les quartiers ouest et sud de Montpellier puis se séparant en deux branches, les communes de Lattes et Pérols au sud-sud-est. Sa livrée multicolore « fonds marins » est conçue par Christian Lacroix. Les travaux ont commencé en mars 2009, et la ligne est en service depuis avril 2012 ;
    • la ligne 4 du tramway (Circulade) reprend certaines portions des lignes 1, 2 et 3, en particulier le tronçon longeant le Lez, pour dessiner une boucle à l'est et au sud du centre-ville. Sa livrée est conçue par Christian Lacroix et a pour thème le siège de Montpellier par Richelieu, d'où sa robe dorée évoquant le feu des canons et l'art baroque de l'époque. Elle est mise en service depuis avril 2012 ;
    • deux autres lignes de tramway sont en phase de projet, pour l'instant mis de côté faute de financement.
    • 30 lignes de bus TaM (Lignes de bus de Montpellier), complétées par une dizaine de lignes départementales Hérault-Transport, desservent les quartiers de Montpellier et les communes de la métropole, dont deux lignes nocturnes : la ligne « La Navette » circulant jusqu'à 1 h et l'« Amigo », qui assure la liaison entre les boîtes de nuit de la métropole et les quartiers centraux et universitaires de la ville. Le succès de cette dernière lui a valu d'être doublée[26] ;
    • le service de vélos en libre-service Vélomagg' compte 50 stations et 1 200 vélos dont 550 en location courte durée et 600 en location longue durée. Ce système ne s'appuie pas sur de la publicité et est géré par la métropole ;
    • le service de voitures en libre-service Modulauto compte 19 stations à Montpellier.
    • le service de vélo-taxi Happymoov qui propose un système de transport en porte à porte dans le centre piéton, ainsi que des visites commentées de l'Ecusson.

    Transports ferroviaires

    La gare de Montpellier-Saint-Roch.
    La gare de Montpellier-Saint-Roch.
    Article détaillé : Gare de Montpellier-Saint-Roch.

    Montpellier a été l'une des premières villes de France à disposer d'un chemin de fer le 9 juin 1839, avec l'ouverture de la ligne ligne Montpellier – Cette, alors qu'il n'existe à cette date qu'un total de 250 kilomètres de ligne.

    La gare voyageurs de Montpellier est la gare Saint-Roch, baptisée ainsi en mars 2005. Elle permet notamment d'effectuer le trajet de Montpellier à Paris-Gare-de-Lyon par TGV en 3 h 15 min, depuis la dernière extension de la ligne à grande vitesse (LGV Méditerranée) en 2001.

    En 2017, dans le secteur de La Mogère, à proximité de la zone commerciale d'Odysseum, la gare nouvelle Montpellier-Sud-de-France verra le jour, dans le cadre du contournement ferroviaire (à grande vitesse) Nîmes – Montpellier. Située en plein cœur du futur quartier Oz au sud-est de la ville, cette gare TGV, dont le bâtiment d'accueil des voyageurs s'étendra sur 4 000 à 5 000 m2, devrait pouvoir accueillir jusqu'à 3,5 millions de voyageurs par an à l'horizon de 2030. Afin de rallier cette nouvelle gare au centre ville, la métropole prévoit l'extension de la ligne 1 du tramway, qui devrait également desservir l'aéroport situé un peu plus au sud, créant ainsi un véritable pôle d'échanges au sein du nouveau quartier.

    Pour l'instant, la poursuite de la ligne à grande vitesse jusqu'à Perpignan reste à l'état de projet en raison de décisions ministérielles successives. Il est en concurrence avec le tronçon Narbonne – Toulouse (puis Bordeaux), mais surtout avec le tronçon Bordeaux – Saint-Sébastien (Espagne).

    Auparavant, de la fin du XIXe siècle au début de la seconde moitié du XXe siècle, Montpellier a été le terminus de plusieurs des lignes de la Compagnie des chemins de fer d’intérêt local du département de l’Hérault, gérées par le conseil général, dont le célèbre « Petit Train de Palavas ».

    Transports aériens

    Article détaillé : Aéroport Montpellier-Méditerranée.

    Montpellier possède un aéroport millionnaire en passagers et qui dessert de nombreuses villes européennes ainsi que certaines villes du Maghreb.

    Urbanisme

    Morphologie urbaine

    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Montpellier.
    La tour de la Babote
    L'arc de Triomphe

    Le centre historique de Montpellier est appelé l'Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, bouclier médiéval et symbole héraldique. Ce centre historique reste très fortement marqué aujourd'hui dans le bâti montpelliérain car il est resté le cœur de la ville depuis le début du XIIIe siècle, et n'a pas subi de fortes destructions (hormis celles des églises lors des guerres de religion) contrairement aux faubourgs qui ont été détruits de nombreuses fois et intégralement du XIVe au XVIIe siècle. Il est limité par une série de boulevards qui suivent le tracé des anciennes murailles de la ville, comme c'est le cas de la majorité des villes européennes. De ces puissantes fortifications jamais prises, démantelées en partie sur ordre de Richelieu après le siège de 1622, il ne reste que deux éléments notables :

    • La tour de la Babotte fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille ville, près des quartiers anciennement bourgeois. À l'origine, cette tour était semblable à la tour des Pins et n'était même pas percée d'une porte. Dans son ombre se trouvaient d'importantes étuves[Note 1] de la ville.
    • La tour des Pins, qui servit successivement de refuge pour les catholiques pendant les guerres de religion, de prison pour femmes au XIXe siècle, et de centre de dépôt des archives municipales jusqu'en 2000. Elle est aussi l'objet d'une des prophéties (centuries) de Nostradamus. L'astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en considération lors de la dernière restauration de l'édifice, qui impliquait l'arrachage des dits pins : la ville n'a pas manqué d'y installer quelques thuyas en pots.

    La porte situé au débouché de la rue de l'Université (porte de la Salinière) n'est pas médiévale ; les portes d'enceinte médiévales étaient toujours surmontées de tours. Elle a été bâtie à la fin du XVIIIe siècle par souci esthétique et en souvenir. Au XVIIe siècle, sur cette même ligne de l'ancienne fortification, est bâti l'Arc de triomphe ouvrant la vieille ville sur les jardins du Peyrou, qui remplace lui aussi l'ancienne porte médiévale.

    L'extrême centre de l'écusson a été bâti en « circulade » (rues Rebuffy, du Bayle, du Petit-Scel, Philippy…).

    On entend souvent dire que Montpellier compte peu de grands monuments et c'est en partie vrai. Mais il est également certain que le patrimoine montpelliérain a été largement ignoré et par conséquent très peu mis en valeur. Tous les anciens châteaux et palais que comptait la ville ont disparu, la plupart du temps détruits volontairement par les habitants ; le principal palais se situait à l'emplacement du palais de justice. Mais la grande richesse de Montpellier n'est pas dans ses monuments mais dans l'ensemble de son bâti : la grande majorité des bâtiments de l'Écusson est d'origine médiévale, et même si très peu n'ont pas été remaniés depuis le Moyen Âge, il suffit d'ouvrir les yeux pour voir encore présentes dans les murs des dizaines de fenêtres de forme typiquement médiévale et des centaines de salles voûtées dont une bonne part sont également d'époque médiévale. La quasi-totalité des bâtiments du centre sont, sur des bases médiévales solides, d'époque moderne. Il est impossible d'énumérer ici tous les immeubles et hôtels particuliers classés, mais on pourrait dire que presque toutes les rues de l'Écusson valent le détour, et c'est bien cela qui fait la richesse de la ville. Peu de villes de France peuvent se vanter d'avoir un patrimoine global aussi important, d'autant plus lorsqu'il jouit d'une aire piétonne aussi forte.

    Ainsi on peut mentionner parmi les plus beaux endroits et éléments patrimoniaux de Montpellier :

    • l'hôtel Jacques-Cœur, siège du Musée languedocien, bâtiment du XVe siècle aux superbes poutres peintes augmenté d'un escalier monumental au XVIIe siècle. Le musée possède d'ailleurs un grand nombre d'objets historiques de première importance.
    • La cathédrale Saint-Pierre, toujours debout malgré toutes les attaques qu'elle a subies, remonte au XIVe siècle. Son célèbre porche est unique. La partie restante du cloître du monastère qui y est encore accolée est sublime.
    • La rue du Bras-de-Fer, aussi bien dans son ensemble que pour le fameux bras qui remonterait au XVe siècle ou son arc médiéval.
    • L'hôtel de Varennes qui comporte de nombreux éléments architecturaux médiévaux nettement repérables.
    • Le mikvé médiéval (ou bain rituel hébraïque) qui remonte à la fin du XIIe siècle. Avec sa synagogue et d'autres locaux attenants, l'ensemble ainsi formé est unique en Europe. Le site fait l'objet de fouilles archéologiques.
    • L'aqueduc Saint-Clément dénommé « Les Arceaux » à son arrivée à Montpellier, construit par Henri Pitot (1695-1771), restaurateur du pont du Gard et inventeur du tube portant son nom.

    Quartiers

    Le quartier de la ZUP NORD La Paillade qui regroupe près de 10 % de la population de Montpellier.
    Le Petit Bard
    La place de la Comédie illuminée pour Noël

    Depuis 2001, la commune de Montpellier est officiellement divisée en sept quartiers, eux-mêmes divisés en sous-quartiers. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.

    • Le quartier Montpellier-Centre regroupe : le centre historique (Écusson), Comédie, Gares, Faubourg Boutonnet, Saint-Charles, Faubourg Saint-Jaume, Peyrou, Les Arceaux, Figuerolles, Faubourg du Courreau, Gambetta, Clemenceau, Méditerranée, boulevard de Strasbourg, Le Triangle, Polygone, Antigone, Nouveau-Monde, Parc à Ballons, Les Aubes, Les Beaux-Arts, Saint-Lazare.

    Il est le cœur historique et économique de la ville de Montpellier et concentre la majeure partie de l'activité professionnelle. On y trouve de nombreux espaces commerciaux et culturels : l'ancien grand lycée Impérial (actuel lycée Joffre, la faculté de Médecine et la faculté de Droit, ainsi que des lieux de vie nocturne. Il accueille une population appartenant aux catégories socio-professionnelles urbaines de bon niveau : des familles assez aisées ou des étudiants en quête d'un studio à proximité des universités et des quartiers animés. Le quartier de la Gare est le point névralgique du système de transports de la ville. Il est desservi par les quatre lignes de tramway et plus de la moitié des lignes de bus de la métropole.

    • Le quartier Croix-d'Argent regroupe : avenue de Toulouse, Croix d'Argent, Mas Drevon, Tastavin, Lemasson, Garosud, Mas de Bagnères, Mas Nouguier, les Sabines, Lepic, Pas du Loup, Estanove, Val-de-Crozes, Bagatelle, Paul Valéry

    Ce quartier se situe au sud-ouest de la ville de Montpellier et connaît une croissance importante avec le développement de la zone de l'Ovalie

    • Le quartier Les Cévennes regroupe : Les Cévennes, Alco, Le Petit Bard, Pergola, Saint-Clément, Clémentville, Las Rebès, La Chamberte, La Martelle, Montpellier-Village, Les Grisettes, Les Grèzes.

    Ce quartier majoritairement résidentiel accueille les classe moyennes de Montpellier, excepté le Petit Bard qui reste un quartier particulièrement défavorisé.

    • Le quartier Mosson regroupe : Celleneuve, La Paillade, les Hauts-de-Massane, Le Grand-Mail, Les Tritons.

    Ce quartier, situé à la périphérie nord-ouest de la ville, a longtemps été le plus pauvre de Montpellier. Aujourd'hui, le développement exponentiel des Hauts-de-Massane, quartier résidentiel accueillant des classes moyennes, et un réaménagement progressif du quartier de la Paillade (création d'espaces verts et mise en service de deux lignes de Tramway) ont légèrement amélioré les conditions de vie de ses habitants, mais le fort contraste avec les autres quartiers de la ville apparait clairement.

    • Le quartier Hôpitaux-Facultés regroupe : Malbosc, Saint-Priest, Euromédecine, Zolad, Plan des 4 Seigneurs, Hôpitaux, IUT, Père Soulas, Universités, Vert-Bois, Hauts de Boutonnet, Aiguelongue, Justice, parc zoologique de Lunaret, Agropolis.

    Ce quartier est essentiellement résidentiel et accueille aussi de nombreuses infrastructures universitaires et de grands espaces publics (zoo, palais des sports…).

    • Le quartier Port-Marianne regroupe : La Pompignane, Richter, Millénaire, Jacques Cœur, Parc Marianne, Rive Gauche, Consuls de Mer, Grammont, Odysseum, Montaubérou, La Méjanelle, La Mogère.

    Ce quartier, encore inexistant il y a 50 ans est en pleine expansion. Des infrastructures commerciales s'y développent massivement et de nombreux immeubles y sont en construction. Trois des quatre lignes de tramway de la ville y circulent et rendent attractifs les espaces commerciaux qui s'y développent.

    • Le quartier Prés d'Arènes regroupe : Les Prés d'Arènes, Avenue de Palavas, La Rauze, Tournezy, Saint-Martin, Les Aiguerelles, Pont-Trinquat, Cité Mion

    Ce quartier situé au sud-est de Montpellier est essentiellement résidentiel. L'autoroute A9 et la voie rapide Montpellier-Carnon en font une « porte d'entrée » de Montpellier.

    Nouveaux quartiers et ZAC

    Le centre commercial du quartier Antigone

    Du fait de sa forte croissance démographique, la ville a fait d'énormes acquisitions foncières au cours des dernières décennies, développant la ville vers le sud et la mer. Ce sont des quartiers entiers qui sortent de terre au fil des ans. La mairie construit ces nouveaux quartiers sous forme de ZAC (zone d'aménagement concertée). À l'heure actuelle, il n'y a pas moins d'une quinzaine de ZAC programmées et une grande partie sont déjà en construction[27].

    La ville, dans sa politique de se développer vers la mer, a vu un bon nombre de ces ZAC s'installer dans le quartier Port Marianne :

    • Parc Marianne, Jacques-Cœur, Richter, Jardins de la Lirondes (ZAC de 40,6 ha livrée autour de 2008[28]), Consuls de mer, Odysseum, Hypocrate… À terme, 20 000 logements seront construits d'ici à 2015 sur l'ensemble de ce quartier, qui est appelé à étendre le centre-ville vers le sud. D'autres aménagements de grande envergure sont aussi à inscrire dans ce quartier tels que la construction de la nouvelle mairie, le réaménagement de l'avenue de la Mer, récemment renommée avenue Raymond-Dugrand (partie Montpellier) et avenue Georges-Frêche (partie Lattes), (faisant partie du projet Ecocité) qui constitue l'axe majeur de l'entrée stratégique de la ville depuis les plages héraultaises avec en son centre la ligne 3 mise en service en avril 2012, ou encore Odysseum, énorme pôle ludique et commercial à l'américaine, avec planétarium, patinoire, aquarium, multiplexe, bowling, karting, mur d'esclalade, nombreux restaurants, théâtre de plein air, centre commercial avec un hypermarché geant casino et arrêt de tramway à l'intérieur…

    On peut également y noter les ZAC Rive-Gauche et République en projet et concertations, qui vont venir continuer de développer le quartier dans les années à venir.

    • le centre-ville aussi évolue, avec les ZAC Saint-Charles, Nouveau Saint-Roch, qui consistent en un réaménagement du quartier de la gare Saint Roch, avec une extension et un agrandissement de la gare, ainsi que la construction d'un nouveau parc public de 1,5 hectare, 1 500 logements, des bureaux, un théâtre…

    En 2011, la mairie a pris place dans le quartier Port Marianne et il est prévu un renouvellement urbain du secteur de la mairie/Polygone, avec une tour écologique de 100 m de haut, un nouveau passage entre la Comédie et Antigone ainsi qu'un îlot de tours comprises entre 10 et 15 étages. L'îlot Du-Guesclin aux abords du viaduc du tramway dans ce même quartier devrait également faire peau neuve avec de nouveaux immeubles et aménagements ; le but du projet vise également à créer une cohérence et une continuité urbaine entre la Comédie, le Polygone, et la gare[29].

    • on peut aussi noter à l'ouest de la ville les ZAC Malbosc (ligne 1 du tram - fin de livraison de la ZAC en 2010[28]), Coteaux, les Grisettes (ligne 2 du tram - livraison à partir de 2010[28]) et Ovalie (future ligne 5 du tram), celle-ci comprenant le nouveau stade de rugby Yves-du-Manoir, ainsi qu'un nouveau quartier, Pierres-Vives, décidé par le conseil général de l'Hérault aux portes de la Paillade, destiné à accueillir le futur bâtiment très design et moderne des archives départementales qui sera entouré d'un tout nouveau quartier[30].
    • la requalification du quartier Prés d'Arènes a aussi été décidée avec la ZAC de la Restanque ; ce quartier devrait être totalement reconstruit sur 20 ans, l'ancienne zone industrielle deviendra alors un éco-quartier desservi par la ligne 4 du tramway d'environ 8 000 logements, 50 000 m2 de bureaux et 10 000 m2 de commerces[31].
    • le projet de fusion des universités montpelliéraines en campus « Montpellier-sud de France », qui va radicalement métamorphoser le quartier Hôpitaux-Facultés puisque cette fusion entraîne des projets urbanistiques tels que la restauration de locaux, la destruction d'autres, la construction de nouveaux logements étudiants, de commerces, le recouvrement de la route de Mende et, dernièrement, la ligne 5 du tramway en projet desservirait le campus[32].
    • à tous ces projets s'ajoute aussi la construction de la ligne TGV Nîmes - Montpellier, il est envisagé de construire une nouvelle gare TGV au sud de la ville ; la ligne TGV Montpellier - Perpignan est aussi à l'étude. Le dédoublement de l'A9 entre Saint-Jean-de-Védas et Vendargues et la construction des rocades est, nord et ouest afin que Montpellier dispose d'un véritable périphérique. La construction d'un quartier d'affaires est prévu autour de la nouvelle gare TGV et sera desservi par la prolongation de la ligne 1 du tramway. Le quartier OZ Montpellier Nature Urbaine déploiera 300 000 m2 de bureaux sur un périmètre de 350 ha. Il comprendra un pôle tertiaire supérieur, destiné à accueillir des activités de service, des sièges d’entreprise et des PME-PMI et un campus créatif qui mettra en synergie les forces vives, innovantes et entrepreneuriales du territoire.

    Logement

    La commune comptait, en 2009, 146 567 logements dont 5 320 résidences secondaires et logements occasionnels et près de 13 000 logements vacants[33]. Dans les années 1960, le nombre de logement total était trois fois moins élevé (56 274 logements en 1968). Près de 85 % des logements sont des appartements[33]. On compte en moyenne 3 pièces par résidence principale[33]. Il faut admettre que le logement est particulièrement cher à Montpellier et, de surcroît, les impots locaux en font l'une des villes les plus chères de France (mis à part la périphérie nord-ouest et sa ZUP populaire).

    Projets d'aménagements

    La ZAC Ovalie, sur 35 ha dont 3 d'espaces verts, est prévue d'être livrée en 2015. C'est également la date d'achèvement prévue de la ZAC Jacques-Cœur, de 9,6 ha (pour 1,3 ha d'espaces verts[34]). La ZAC Rive Gauche de 9 ha dont 2 d'espaces verts est livrée à partir de 2013, comme la ZAC Nouveau Saint-Roch de 8 ha dont 1,5 d'espaces verts[28].

    Toponymie

    La première mention connue du nom de Montpellier figure dans un document conservé aux archives municipales de cette ville. Il s’agit de l'acte de donation, daté de 985, d'un mont situé entre Lez et Mosson, par le comte et la comtesse de Mauguio, à Guilhem Ier de Montpellier. À cette date, quelques mas de cultivateurs sommairement implantés y formaient déjà une manse. Le nom du mont y apparaît sous la forme latinisée de Monte pestellario[35]. On en relève par la suite d'autres attestations, sous les formes latinisées ou romanes : Montempestellarium vers 1076, Montpestlier, de Montepessulano en 1090, de Montepislerio au XIe siècle, Montpestler en 1103, etc[35] ; la première apparition de la graphie actuelle Montpellier date de 1370 environ[35]. On ne mentionnera que pour mémoire certaines formes latinisées fantaisistes telles que Mons Pistillarius « mont des épices », ou encore Mons Puellarum « mont des pucelles »[36], qui n'apportent rien d'un point de vue historique.

    Le premier spécialiste à avoir proposé une interprétation plausible du toponyme de la ville est Hermann Gröhler, qui y a vu — comme la plupart de ses confrères par la suite — l'appellatif mont suivi d'un adjectif qualificatif en -ier, latinisé dans les textes en -arius ou -arium. Les divergences de vues entre les nombreux spécialistes qui se sont penchés sur la question reposent sur l'analyse de ce second terme.

    Hermann Gröhler lui-même y voit le produit du latin °pestellum, variante phonétique non attestée et simplement postulée du mot pastellum « guède, pastel » (Isatis tinctoria)[37]. Selon cette analyse, le mons pestellarius serait donc « le mont où pousse le pastel ». Cette interprétation sera par la suite adoptée par Albert Dauzat et Charles Rostaing, qui la préfèrent à la suivante[38].

    Auguste Vincent l'identifie à l'ancien français pestiel, pestel « pilon », et y voit donc une métaphore d'après la forme, « le mont en forme de pilon »[39]. Cette vision des choses n'est pas vraiment confirmée par la topographie des lieux.

    Charles Camproux a une toute autre approche en 1974, et voit dans l'élément -pellier un dérivé gallo-romain en -arius > -ier d'une racine pré-indo-européenne °pel- « colline »[40]. Cette interprétation se fait en contradiction avec les formes les plus anciennes du nom, qui sont toutes en pest(e)l- et non en °pel(l)-. Malgré tout, Charles Rostaing, confrère et disciple d'Albert Dauzat, adopte ce nouveau point de vue dans le Supplément qu'il a apporté au Dictionnaire de ce dernier[41]. Cette analyse est également reprise en quelques mots par Bénédicte et Jean-Jacques Fénié en 1997[42], qui l'abandonnent pour adopter l’explication de Dauzat et Rostaing en 2002[43].

    La dernière tentative d'explication est celle d'Ernest Nègre, qui identifie comme Auguste Vincent le radical au mot pestel, mais avec le sens que ce terme a eu en ancien occitan, à savoir « loquet, verrou », ou encore à celui de verbe pestelar « verrouiller ». Il propose alors le sens global de « mont qui peut être fermé au verrou »[35] (où il faut sans doute comprendre « forteresse sur un mont »). Mais peut-être, dans cette optique, peut-on simplement considérer le sens de « mont-verrou », « mont qui verrouille », comme c'est le cas pour Montfermeil (Seine-Saint-Denis), le fermeil ou fermail étant le « fermoir », c'est-à-dire le château ou la forteresse qui verrouille un domaine[44]. Avec un sens similaire, on peut également citer Montgradail (Aube), dont le nom est formé sur garde « forteresse »[44].

    Le nom occitan de la ville est Montpelhièr, mais elle est localement surnommée Clapas ou Lo Clapàs, « l'amoncellement rocheux ». C'est pourquoi les Montpelliérains sont parfois appelés Clapassiencs ou Clapassièrs. À noter que ce surnom est à l'origine du nom du chaos de Montpellier-le-Vieux, dont le nom occitan est lo Clapàs Vièlh (littéralement, le vieil amoncellement rocheux, ce qui correspond à l'aspect du lieu).

    Histoire

    Article détaillé : Histoire de Montpellier.

    Lors de la construction de la ligne 2 du tramway de Montpellier, en 2006, une fouille a été réalisée rue de la Fontaine-du-Pila. Les archéologues ont découvert que ce lieu avait été occupé il y a 11 500 ans par des humains au bord du Verdanson. Des chasseurs y avaient installé leur campement[45].

    Débuts de la ville au Moyen Âge

    La Tour des Pins, un des derniers vestiges (avec la tour de la Babote) de la « Commune Clôture », enceinte fortifiée qui enserrait la ville au Moyen Âge, construite dès 1196
    La maison Justin-Boch sur la place Saint-Côme
    La place de la Comédie vide, au matin.
    La promenade du Peyrou.

    C'est en 985, dans une donation du comté de Melgueil, qu'apparaît pour la première fois le nom de Montpellier. Le 26 novembre 985, le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) octroie au chevalier Guilhem en échange de son dévouement l'ancien territoire situé entre l'antique Voie Domitienne, le Lez et La Mosson. Ses héritiers construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle qui deviendra la ville de Montpellier.

    Située entre l'Espagne et l'Italie, proche de la Via Domitia et du port romain de Lattes, la ville connaît rapidement un important développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le nord de l'Europe, l'Espagne et le bassin méditerranéen. En effet, via des canaux, les étangs et le Lez, elle est reliée par les eaux à Lattes et la mer, mais aussi à Aigues-Mortes dans le courant du XIIIe siècle, ce qui lui permet de devenir une importante ville marchande à partir du XIIe siècle. La ville n'avait que deux ports fluviaux, l'un à Montpellier même, le Port Juvénal (qui était situé au niveau de l'hôtel de Région), l'autre à Lattes à l'emplacement de l'actuel Port Ariane. Montpellier était essentielle dans le commerce des épices au sein du royaume de France, ce qui permit aux Montpelliérains d'acquérir une connaissance particulière des plantes et épices venant essentiellement d'Orient, d'Extrême-Orient et même d'Afrique. La ville était le principal port d'entrée des épices dans le royaume de France, alors que Marseille faisait alors partie du comté de Provence et était placée sous l'autorité du Saint Empire.

    L'église principale Notre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs et arabes chassés d'Espagne se retrouvent à l'École de Médecine de Montpellier, faculté fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III. Montpellier était en effet très cosmopolite déjà au XIIe siècle. En 1160, Benjamin de Tudèle qui visite le Sud de la France, note que la ville est « fort fréquentée par toutes les nations, tant chrétiennes que mahométanes et qu'on y trouve des négociants venants notamment du pays des Algarbes (Al Andalus et le Maghreb) de toute l'Égypte et de la terre d'Israël ». De plus des tombes juives et musulmanes témoignent de cette présence. Une stèle découverte à Aniane datant du XIIe siècle, porte notamment le nom du défunt, un certain Ibn Ayyûb, jeune tâlib (étudiant en religion), une des branches des études théologiques et juridiques que proposait l'université de Montpellier à l'époque[46].

    La renommée de son université de médecine, la deuxième plus ancienne d'Europe après celle de Salerne en Campanie, est déjà immense à la fin du XIIIe siècle, grâce à la valeur cosmopolite de la ville qui accueillait des savants de toutes les confessions.

    Article détaillé : Faculté de Médecine de Montpellier.

    Guilhem VIII meurt le , sans avoir réussi à faire légitimer par le pape Innocent III son second mariage avec Agnès de Castille. Il a donc pour seule héritière légitime la fille issue de son premier mariage avec Eudoxie Comnène, Marie. Il charge pourtant certains magistrats de la ville d'assurer la régence en attendant que son jeune fils Guilhem, issu de son mariage avec Agnès de Castille, soit en âge de lui succéder. Cette situation dure jusqu'au début de l'année 1204. C'est alors que se produit une rupture majeure dans l'histoire de la ville.

    Dans les premiers mois de l’année, une révolte éclata, aboutissant à l'abdication de Guilhem IX au profit de Marie de Montpellier et à l’expulsion du parti d’Agnès de Castille. Pierre II d'Aragon a sans doute exercé des pressions politiques. L'Aragon a cherché tout au long du XIIe siècle à prendre possession de la Provence et du Languedoc, en concurrence avec les comtes de Toulouse, pour constituer un État puissant sur la Méditerranée. Un mariage fut rapidement organisé entre l'héritière de la seigneurie et Pierre II d'Aragon (1176-1213), homme dynamique et roi d’un pays en plein essor. Le mariage eut lieu le dans l’église originelle Notre-Dame-des-Tables et, à cette occasion, les Montpelliérains obtinrent l’autorisation de préparer un recueil de leurs droits, coutumes et privilèges. Ce texte fut présenté au couple le 15 août 1204, et approuvé par le nouveau seigneur de Montpellier. On l’appelle la Grande Charte (Magna Carta), et c’est le document qui fonde le gouvernement communal de Montpellier. C'est donc un document majeur pour la ville.

    C'est sous la souveraineté des rois d'Aragon puis de Majorque que la ville connut de 1204 à 1349 son apogée. Jacques Ier, fils de Pierre II et de Marie, natif de Montpellier, considérait la ville comme « la meilleure ville de l'univers », et y entretient une cour brillante. Sous l'administration municipale du consulat, la ville se développa prodigieusement : elle s'enrichit beaucoup grâce au commerce méditerranéen et notamment la vente de draps (tissus) écarlates et d'épices, et sa population quadrupla. La ville devint une des plus peuplées du royaume de France avec Toulouse et Rouen.

    La ville était également célèbre pour la qualité de ses vins, bien plus réputés que ceux des côtes du Rhône à cette époque. De nombreux princes en font venir sur leurs terres. Le plus célèbre de ces vins, un vin blanc doux épicé appelé « garhiofilatum » a été recréé récemment par un viticulteur de Villeneuve-lès-Maguelone.

    Jacques Ier ayant résolu de partager ses États entre ses deux fils Pierre et Jacques, la seigneurie de Montpellier devint possession de Jaume II, roi de Majorque et comte de Roussillon, en 1276. La ville restera sous tutelle du royaume de Majorque jusqu'en 1349, date à laquelle Jacques III de Majorque, ruiné, la vendit à Philippe VI de Valois.

    En 1289, les Écoles de Médecine et de Droit de Montpellier, en activité depuis le XIIe siècle et réputées comme centres d'érudition ouverts aux pensées juive et arabe, se virent accorder le statut officiel d'universités par le pape Nicolas IV. C'était une consécration pour les centres d'enseignement et de savoir de la ville : désormais les diplômes montpelliérains étaient reconnus dans toute la Chrétienté.

    La période de grande prospérité de la ville s’acheva au cours de la seconde moitié du XIVe siècle : la grande peste toucha de plein fouet la ville comme le reste de l'Europe, décimant à plusieurs reprises environ un tiers de la population. De nombreux habitants la fuient, si bien qu'à la fin du siècle Montpellier n'est plus que l'ombre d'elle-même, comme en témoigne Pétrarque, qui y passe dans les années 1360 et est horrifié par le changement qu'il découvre dans une ville qu'il avait beaucoup appréciée.

    De la Renaissance aux guerres de religion

    La citadelle de Montpellier (actuel lycée Joffre)
    L'esplanade du Peyrou par Charles Auguste Daviler.

    Au XVe siècle, la ville se redresse économiquement grâce à l'activité du port voisin de Lattes et au génie mercantile de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII. Ce dernier aussi séjourna à Montpellier, en mars 1436, pour cet objectif[47]. Louis XI, quant à lui, ordonna la création d'une Cour des aides à Montpellier, par ses lettres patentes le 12 septembre 1467[48]. La Faculté de Médecine de Montpellier bénéficie même, en 1593, de la création d'un jardin des Plantes, aujourd'hui le plus ancien de France.

    Après que le siège épiscopal de Maguelone a été supprimé en 1536, il s'établit à Montpellier. La cathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par Urbain V, pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan est inspiré du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.

    Au XVIe siècle, la Réforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du protestantisme et de la résistance à la couronne catholique française. Mais au cours des décennies suivantes, les guerres de religion entraînent la destruction quasi totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.

    En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur Montmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les Cévennes et va jusqu’à Bergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville[49]. En 1577 le palais royal (situé à l'emplacement du palais de justice) est détruit.

    En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où le culte protestant est reconnu. S'ensuivent une vingtaine d'années de calme, rompues lors d'une dernière guerre de religion. En 1622, Louis XIII dirige le siège de la ville rebelle, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. L'autorité du roi est rétablie et est symbolisée par la construction d'une puissante citadelle, actuellement le siège du très réputé Lycée Joffre. C'est aussi le retour de la domination catholique définitivement assurée par l'édit de Fontainebleau de 1685, par la destruction de tous les temples protestants et le bannissement des pasteurs. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique, mais comme toutes les autres villes de la région elle englobe une forte minorité protestante (et aussi, plus récemment, musulmane).

    XVIIe et XVIIIe siècles

    L'Arc de triomphe, façade ouest
    Le château d'eau du Peyrou de Jean-Antoine Giral.

    Une fois achevée la pacification de Montpellier, la noblesse, fière de son nouveau statut, fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle ouest de la promenade du Peyrou. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été subdivisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier Grand Maître de l’ordre de Malte, Hompech, qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités.

    La place de la Comédie et l’Arc de triomphe-Esplanade du Peyrou datent du XVIIe siècle (architecte Augustin-Charles d'Aviler). C’est aussi le cas de la place Jean-Jaurès, construite sur le site de l’ancienne église Notre-Dame-des-Tables, détruite au cours des guerres de religion, et de la promenade Royale du Peyrou construite sur ordre de Louis XIV et en son honneur, à l’extérieur des fortifications. Pour alimenter la ville et ses jardins, un aqueduc, dénommé « Les Arceaux », achemine l’eau depuis Saint-Clément-de-Rivière. Élaboré au milieu du XVIIIe siècle par les ingénieurs Clapier et Henri Pitot, inauguré et mis en service le 7 décembre 1765, il aboutit au superbe château d’eau qui domine l’esplanade du Peyrou (architecte : Jean-Antoine Giral).

    Jusqu’à la Révolution française, Montpellier est le siège des États de Languedoc.

    À la fin du XVIIIe siècle, Montpellier absorbe les communes voisines de Celleneuve, Montèls-les-Montpellier, Montauberon et Saint-Hilaire[50].

    Au XIXe siècle

    Musée Fabre - Le bâtiment et l'entrée principale (ancien collège des Jésuites).
    La rue Foch, une rue typiquement hausmannienne, qui fut percée à la fin du Second Empire.

    Le développement de la viticulture au XIXe siècle favorise la constitution de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine considérable.

    La sensibilité au développement culturel suit aussi avec la création du musée Fabre, principal musée d'art de Montpellier, ouvert en 1828, l'édification du Palais de Justice et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne (dont la flèche du clocher néo-roman atteint 69 mètres et permet, aujourd'hui encore, de repérer la ville de loin) et Saint-Roch, de la gare, la reconstruction du théâtre après l'incendie de 1881 par Cassien Bernard, élève de Charles Garnier, et le réaménagement total de la place de la Comédie par la même occasion, bordée d'immeubles et de grands magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples.

    S'inspirant des travaux du baron Haussmann à Paris, des travaux sont effectués sous l'impulsion du maire, Jules Pagézy, pour créer de larges avenues au sein de l'Écusson et doter la ville de nouveaux bâtiments administratifs parfois monumentaux (par exemple le palais de justice et la préfecture). Si les travaux sont inachevés, on leur doit malgré tout la rue Foch (ancienne « voie Impériale » reliant la préfecture à la promenade du Peyrou via l'arc de triomphe), la rue de la Loge bordée par les halles métalliques Castellane de type Baltard (inaugurées dès 1855) qui débouche sur la célèbre place de la Comédie dont l'actuel Grand Théâtre, à l'architecture et aux décors très « Second Empire » fut inauguré en 1888 en remplacement de l'ancien théâtre XVIIIe de Jacques Philippe Mareschal incendié en 1881 (à voir, notamment, le riche foyer et la salle de spectacles à l'italienne ; cet intérieur, très représentatif des arts décoratifs des années 1880 et remarquable de qualité, mérite cependant une importante restauration). Citons encore la rue de la République et la rue Maguelone qui donnent accès à la gare et sa colonnade (1844) donnant sur le square Planchon dominé par le grand temple protestant. La ville s'étend ensuite vers ses faubourgs (Courreau, Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (Méditerranée, boulevard de Strasbourg).

    En 1880, la ville en pleine expansion ouvre un réseau publique de tramways hippomobiles. En 1897, la première ligne de tramway électrifié est ouverte. Elles vont se multiplier et former le premier réseau de tramway de Montpellier, fort de 5 lignes, qui sera fermé en 1949, à cause du manque d'entretien durant la Seconde Guerre mondiale et de l'avènement de l'automobile, après-guerre.

    Rame du tramway de Montpellier.

    Le phylloxéra d'abord, et la surproduction viticole ensuite, apportent pour quelques décennies un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. Dans la lancée de la construction du nouveau théâtre, la ville se lance, néanmoins, dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie entre 1885 et 1900, à l'architecture typiquement parisienne du Second Empire (hausmannienne) et de la Troisième République (utilisation de l'ardoise et du zinc pour les toitures). Une note, pour les visiteurs, parfois étonnante pour ne pas dire « exotique » dans une ville méridionale à l'exemple du surprenant et original immeuble dit du « Scaphandrier » édifié en 1898.

    Au XXe siècle

    Manifestation du 9 juin 1907

    Caricature représentant Marcelin Albert en Don Quichotte lors de la manifestation de Montpellier.
    Manifestation du Midi viticole d'avril à juin 1907, par Pierre Dantoine.

    La date du , avec le gigantesque rassemblement de Montpellier, va marquer l'apogée de la contestation vigneronne dans la Midi de la France. La place de la Comédie est envahie par une foule estimée entre 600 000 et 800 000 personnes. C'est la plus grande manifestation de la Troisième République. Dans son discours, Ernest Ferroul, en tant que maire de Narbonne, appelle à la démission de tous ses collègues du Languedoc-Roussillon. Il prône ouvertement la désobéissance civique. Quant à Marcelin Albert, il prononce un tel discours que le journaliste du Figaro en fut bouleversé et écrivit : « C’était fou, sublime, terrifiant »[51].

    La révolte vigneronne reçoit l'aval de toutes les tendances politiques, des royalistes aux radicaux, tous soutiennent activement le mouvement. Tout le Languedoc est ligué contre Clemenceau, président du Conseil. L'Église catholique ouvre même les portes de sa cathédrale et de ses églises. Un communiqué de l'évêque Anatole de Cabrières, fait savoir qu'y seront accueillis pour y passer la nuit les femmes, les enfants et les viticulteurs grévistes[51],[52].

    Le même jour, de l'autre côté de la Méditerranée, près de 50 000 personnes défilent dans les rues d'Alger pour soutenir leurs collègues métropolitains[51]. Le bruit ayant couru que l'armée était prête à intervenir, Pierre Le Roy de Boiseaumarié, avocat de formation, futur président de l'INAO et de l'OIV, dont la famille était installée à Vendargues, mit le feu à la porte du palais de justice de Montpellier pour empêcher la troupe, qui s'était cantonnée à l'intérieur, de tirer sur les manifestants[53].

    Article détaillé : Révolte des vignerons du Languedoc en 1907.

    Seconde Guerre mondiale

    Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville fait partie de la zone Libre, peu à peu soumise aux intérêts allemands, de par la collaboration du régime en place.

    Le 13 février 1941, le maréchal Pétain, accompagné de l'amiral Darlan, rencontre le général Franco à Montpellier.

    En 1943, le réseau de tramways de la ville, peu entretenu à cause des restrictions de guerre est victime d'un accident (déraillement d'un tramway dû à un manque d'adhérence des roues aux rails, provoquant une collision entre deux rames). Ce drame cause la mort de sept personnes.

    La ville a toujours été un centre de résistance important. En témoigne l'activité de Jean Moulin, célèbre résistant français établi à Montpellier pendant une importante partie de la guerre et dont le portrait photographique le plus célèbre a été réalisé sur la promenade du Peyrou, à proximité d'un pilier de l'aqueduc des Arceaux.

    La ville de Montpellier est bombardée plusieurs fois pendant la Seconde Guerre mondiale :

    La préfecture de Montpellier où exerça Jean Moulin, et au balcon de laquelle Philippe Pétain et Francisco Franco se sont serré la main.
    • 27 janvier 1944 : bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF.
    • 27 mai 1944 : deuxième bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF.
    • 5 juillet 1944 : bombardement de la gare de triage par la 15th USAAF.
    • 17 août 1944 : bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF.
    • 24 août 1944 : deuxième bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF.

    La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre)[54].

    Développement de la ville de 1945 à 1999

    En 1949, l'ancien réseau de tramways vieillissant, fonctionnel durant la première moitié du XXe siècle est démantelé, pour laisser place au trafic automobile de plus en plus intense. En 1956, le premier feu de circulation est installé à Montpellier, sur la place de la Comédie alors très fréquentée par les véhicules.

    Antigone

    De 1960-1980, la ville connait une forte croissance démographique, avec l'arrivée de nombreux pieds-noirs puis d'immigrés en provenance de tous les pays arabes du pourtour méditerranéen. On observe un pic de développement impressionnant de 1962 à 1972 avec un taux de croissance démographique annuelle supérieur à 5 %.

    En 1988, les 23 et 24 novembre, le deuxième sommet franco-espagnol se tient à Montpellier, en présence de François Mitterrand, du Premier ministre Michel Rocard et du chef du gouvernement espagnol Felipe González.

    Au XXIe siècle

    En 2000, le lancement du nouveau réseau de tramway est effectué dans le cadre du développement de transports alternatifs (l'ancien réseau avait été fermé en 1949, à l'avènement de l'automobile). En 2009, la ville signe le pacte des maires d’Énergie-Cités[55].

    En 2011, la nouvelle mairie est inaugurée. En 2012, le réseau de tramway compte désormais 4 lignes.

    Ancienne mairie de Montpellier (1972-2011)

    Le , Hélène Mandroux, maire de Montpellier, célèbre le premier mariage entre deux personnes de même sexe en France, unissant Vincent Autin et Bruno Boileau[56].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Hérault.

    Présidentielles

    Européennes

    À l’élection européenne de 2014, Louis Aliot (FN) est arrivé en tête avec 18%, suivi par José Bové (EELV) avec 17,67%, Virginie Rozière ( PS) avec 17.38%. Le taux de participation a été de 40.66% [59].

    Administration municipale

    Conseil municipal de Montpellier (2014-2020)

    Groupe Président Effectif Statut
    DVG Phillipe Saurel 45 Majorité
    PS, EELV et PCF Jean-Pierre Moure 9 Opposition
    UMP Jacques Domergue 8 Opposition
    FN France Jamet 3 Opposition

    Liste des maires

    Mairie de Montpellier depuis novembre 2011
    Article détaillé : liste des maires de Montpellier.
    Liste des maires de Montpellier depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Émile Martin
    1945 1953 Paul Boulet MRP Professeur d'université
    mars 1953 1959 Jean Zuccarelli PRV Avocat
    mars 1959 1977 François Delmas UDF Avocat
    mars 1977 2004 Georges Frêche PS Professeur d'université
    2014 Hélène Mandroux PS Médecin
    mars 2014 En cours Philippe Saurel DVG Chirurgien-dentiste

    Situation administrative

    Cantons

    Montpellier est divisée en 10 cantons :

    Circonscriptions

    Montpellier est divisée en cinq circonscriptions législatives :

    • 1re circonscription de l'Hérault (dont les cantons de Montpellier 5, 6 et 8), député : Jean-Louis Roumégas
    • 2e circonscription de l'Hérault (dont les cantons de Montpellier 1, 3, 7 et 9), député : Anne-Yvonne Le Dain
    • 3e circonscription de l'Hérault (dont le canton de Montpellier 2), député : Fanny Dombre-Coste
    • 8e circonscription de l'Hérault (dont le canton de Montpellier 10), député : Christian Assaf
    • 9e circonscription de l'Hérault (dont le canton de Montpellier 4), député : Patrick Vignal

    Métropole

    Siège de la Métropole

    Montpellier est la ville centre de la métropole de Montpellier, qui compte 31 communes et 409 113 habitants en 2008. En 2010, la commune de Montpellier a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[60].

    En 2014, la Montpellier Méditerranée Métropole a reçu le label French Tech dont l'objectif est de soutenir les start-up au niveau local dans un but de dynamiser l'économie grâce à l'innovation.

    Le recensement de 2009 évalue à 387 155 habitants la population de l'unité urbaine (c'est-à-dire la métropole au sens géographique et statistique), soit le 15e rang français, à 413 187 habitants la population de Montpellier Méditerranée Métropole, et à 542 867 habitants la population de l'aire urbaine[61] (soit le 15e rang français).

    Instances judiciaires et administratives

    Plusieurs juridictions ont leurs sièges en ville :

    • La cité judiciaire regroupe le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, le tribunal correctionnel et le tribunal de police, le bâtiment est situé place Pierre-Flotte (en contrebas sud du Peyrou) (osm);
    • Le tribunal administratif est situé rue Pitot (en contrebas nord du Peyrou) (osm);
    • Le conseil de prud'hommes et le tribunal de Commerce sont situés rue de Tarragone ;
    • La cour d'appel et la cour d'assises sont logées dans l'ancien Palais de justice (rue Foch) (osm).

    Politique environnementale

    La ville bénéficie d'un climat limitant le coût énergétique pour les bâtiments. En plus de 25 ans, la ville a diminué par deux sa facture énergétique, soit une économie de 45 millions d'euros[55]. Un réseau urbain de chauffage et de climatisation a été développé, d'abord dans la ZAC d'Antigone, puis dans les nouveaux quartiers. Une campagne de thermographie aérienne a été menée en 2009 pour sensibiliser les particuliers et professionnels.

    Les sites nucléaires français les plus proches sont ceux de Marcoule (89 km) et du Tricastin (105 km)[62].

    La métropole de Montpellier a réalisé une station d'épuration intercommunale nommée Maéra dans les années 2000, pour un coût total d'environ 150 millions d'euros[63]. Fin 2007, cette station obtient une triple certification qui « récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation, dans le respect de l’environnement », ce qui constitue une première mondiale. Cette certification est renouvelée en 2009[64].

    La métropole pratique le tri sélectif et incite au compostage individuel. La ville est équipée de 4 centres de collecte des déchets[65].

    Jumelages

    Ancien panneau près de l'Office de tourisme de Montpellier, sur l'Esplanade Charles de Gaulle.

    Par ailleurs existe un accord d'amitié et de coopération avec la ville de  Sherbrooke (Québec) depuis 2006. Les deux villes coopèrent essentiellement sur des thèmes médicaux et universitaires.

    Montpelier la capitale du Vermont doit son nom à la ville de Montpellier.

    Enseignement

    Montpellier est situé dans l'académie de Montpellier.

    Enseignement primaire

    La ville de Montpellier accueille près de 20 000 élèves dans 798 classes :

    • 61 écoles maternelles publiques
    • 62 écoles élémentaires publiques
    • 14 écoles maternelles et élémentaires privées sous contrat
    • 3 écoles primaires "Calandretas" (maternelles et élémentaires), écoles associatives bilingues français-occitan sous contrat

    [69].

    Enseignement secondaire

    Collèges

    La ville de Montpellier compte 24 collèges dont :

    • 15 collèges publics
    • 9 collèges privés sous contrat

    Collèges publics

    • Collège Arthur-Rimbaud
    • Collège Camille-Claudel
    • Collège Clémence-Royer
    • Collège Croix-d'Argent
    • Collège d'Alco François-Rabelais
    • Collège des Aiguerelles
    • Collège Fontcarrade
    • Collège Georges-Clémenceau
    • Collège Gérard-Philippe
    • Collège Jeu de Mail
    • Collège Joffre
    • Collège Las Cazes
    • Collège Les Escholiers de la Mosson
    • Collège Les Garrigues
    • Collège Marcel-Pagnol

    Collèges privés

    • Collège de l'Assomption
    • Collège de la Sainte-Famille
    • Collège de La Salle
    • Collège La Providence
    • Collège Nazareth
    • Collège Saint-François-d'Assise
    • Collège Saint-François-Régis
    • Collège Saint-Roch
    • Collège Sainte-Marie

    Lycées

    Le lycée Joffre

    La ville compte 15 lycées dont 10 publics et 4 privés sous contrat.

    Lycées d'enseignement général et technologique publics

    • Lycée Joffre
    • Lycée Georges-Clemenceau
    • Lycée Jules Guesde
    • Lycée Jean-Mermoz
    • Lycée Jean Monnet

    Lycée agricole

    • Lycée Frédéric Bazille-Agropolis

    Lycées d'enseignement général et technologique privés

    • Lycée Nevers
    • Lycée privé Notre-Dame-de-la-Merci
    • Lycée Pierre-Rouge

    Lycées professionnels publics

    • Lycée Léonard-de-Vinci
    • Lycée Jules Ferry
    • Lycée Pierre Mendès-France
    • Lycée Georges Frêche

    Lycée professionnel privé

    • Lycée Turgot

    Établissement régional d'enseignement adapté public

    • ÉREA Jean-Jacques Rousseau

    Le lycée Joffre est sans aucun doute le plus prestigieux établissement d'enseignement secondaire et supérieur de la ville et même de la région.[réf. nécessaire] Il accueille un collège réputé et un prestigieux lycée obtenant entre 98% et 100% de réussite au baccalauréat depuis de nombreuses années.[réf. nécessaire] Le collège et le lycée ont une population scolaire d'environ d'environ 2800 élèves dans une enceinte fermée remarquable, la citadelle de Montpellier, s'étendant sur près de 15 hectares. L'enseignement supérieur représente environ 800 élèves en classes préparatoires scientifiques, littéraires et commerciales. Les classes scientifiques (500 élèves taupins) de Joffre existent depuis plus de deux cents ans. Les classes préparatoires littéraires (hypokhâgnes, khâgnes) comptent 200 élèves et les classes commerciales une centaine.

    Le lycée Georges-Clemenceau, proche du centre ville, fut à l'origine le premier Lycée de jeunes filles de France. Il prépare à l'Abibac (baccalauréat franco-allemand) et il propose une seule formation postbac en BTS des assurances.

    Le lycée Jules Guesde, anciennement du Mas de Tesse, est avant tout un lycée polyvalent spécialisé dans les nouvelles technologies, quelques langues rares et il propose également quelques enseignements en classes préparatoires économiques et commerciales option technologique] et littéraires[70], ces dernières en partenariat avec l'Université Montpellier III. Convention avec l'Institut d'Etudes Politiques de Paris ("Sciences-Po").

    Le lycée Jean-Mermoz est avant tout un lycée à orientation technique avec un large choix de séries pour le secondaire et proposant, par ailleurs, un choix de classes préparatoires scientifiques (PTSI-PT), ainsi que des classes préparatoires juridiques et économiques (préparation à l'ENS de Cachan).

    Le lycée Jean Monnet propose des sections artistiques telles que l'Histoire des arts, la musique, le cinéma ou le théâtre.

    Le lycée privé Notre-Dame-de-la-Merci propose depuis 1991 quelques classes préparatoires scientifiques et commerciales mais son enseignement est centré essentiellement sur les classes du secondaire.

    Enseignement supérieur

    La Faculté de Médecine de Montpellier (Université de Montpellier)
    Faculté d'Odontologie

    Montpellier est le 7e pôle universitaire de France après Paris, Lyon, Toulouse, Lille, Aix-Marseille et Bordeaux. On estime à près de 70 000[9] le nombre d'étudiants présents dans les trois universités montpelliéraines et les écoles supérieures (École supérieure de commerce, École nationale supérieure d'architecture, École nationale supérieure d'agronomie, École nationale supérieure de chimie, écoles privées…).

    Son point fort est le nombre d'étudiants par rapport à la population soit 21 % (la seule ville européenne équivalente est Bologne, ce sont deux des plus vieilles universités d'Europe). Mais en France, la ville où le pourcentage d'étudiants par rapport à la population est le plus élevé est Poitiers, avec 22 % d'étudiants par rapport à la population totale.

    Le taux de poursuite d'études supérieures dans l'académie de Montpellier est supérieur à la moyenne nationale (52,9 % contre 47,8 %)[71].

    40 % des étudiants de Montpellier ne sont pas originaires de la région Languedoc-Roussillon, et 17 % sont de nationalité étrangère. Parmi les étudiants étrangers, une majorité vient d'un pays hors de l'Union européenne et 47 % sont Africains.

    Le Languedoc-Roussillon Universités regroupe les établissements d'enseignement supérieur de la ville et de la Région Languedoc-Roussillon.

    Universités

    L'Université Paul-Valéry-Montpellier III

    Montpellier est dotée de deux universités :

    • L'université de Montpellier qui regroupe les disciplines diverses telles que le droit, la médecine, la pharmacie, l'économie, la gestion, l'odontologie, les STAPS, les sciences, Polytech'Montpellier, l'IAE de Montpellier (Institut d'administration des entreprises), trois IUT (Instituts universitaires de technologie : Béziers, Nîmes, Montpellier) et la Faculté d'Éducation (exIUFM).
    • L'université Paul-Valéry Montpellier qui regroupe les lettres, les sciences humaines, les arts et les langues.
    La Faculté de droit et science politique de Montpellier

    La renommée des universités montpelliéraines est importante, notamment dans le domaine de la recherche médicale et scientifique, et ce depuis le Moyen Âge.

    La Faculté de Médecine de Montpellier est la plus ancienne faculté de médecine en activité au monde. Les cours de médecine et de droit débutèrent dès le XIIe siècle et la faculté fut instituée en 1220. Dès 1340, en avance sur le reste de l'Europe, elle créa un cours d'anatomie qui fit rapidement sa renommée et, en 1556, elle fut la première à se doter d'un amphithéâtre consacré à l'examen des cadavres. C'est à Montpellier que fut réalisée la première autopsie d'étude sur corps humain, au secret de la religion qui interdisait toute intervention sur des personnes décédées. Cette faculté a compté d'illustres étudiants et de grands praticiens, parmi lesquels Arnaud de Villeneuve, Guy de Chauliac (père de la chirurgie médicale[réf. nécessaire]), Nostradamus, François Rabelais (médecin humaniste), François de Lapeyronie (chirurgien du roi), Paul-Joseph Barthez (médecin personnel de Louis XVI et de Napoléon Ier).

    Les bibliothèques des universités font partie de la BIU. La Faculté de médecine abrite une importante bibliothèque de 900 volumes manuscrits, dont 300 incunables, et 100 000 volumes imprimés antérieurs à 1800.

    Grandes Écoles

    • Groupe Sup de Co Montpellier Business School, regroupant l'ESC Montpellier : Programme Master, L'EIM : Programme Bachelor et L'Executive MBA, programme pour professionnels
    • Montpellier SupAgro - Centre international d’études supérieures en sciences agronomiques.
    • EPF - École d'ingénieurs.
    • Polytech' Montpellier - École polytechnique universitaire de Montpellier.
    • ENSAM - École Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier.
    • ESBAMA - École Supérieure des Beaux Arts de Montpellier
    • École nationale de l'aviation civile
    • ENGREF - École nationale du génie rural des eaux et des forêts (établissement secondaire).
    • ENSC Montpellier - École Nationale Supérieure de Chimie.
    • ei.cesi - École d'ingénieurs du cesi (établissement secondaire).
    • IRC (ex-CNEARC) - Institut des régions chaudes.
    • COFAT - Commandement de la formation de l’armée de terre (établissement secondaire).

    Enseignement supérieur Privé

    • Académie Mercure des affaires internationales.
    • ACFA Multimédia - École d'enseignement supérieur privé, métiers de l'audiovisuel et du multimédia.
    • Alliance française de Montpellier.
    • ArtFx - École Supérieure d'enseignement technique privé - École de 3D, graphisme, effets spéciaux, cinéma, audiovisuel, trucage, jeux vidéo, game design, images de synthèse, arts appliqués.
    • Brousse - École d'enseignement technique privé - Formation générale en communication visuelle : arts graphiques, arts plastiques, PAO, infographie/3D, photographie numérique, multimédia, vidéo numérique.
    • Cours Diderot - École d'enseignement supérieur privé. Campus Diderot Education Prépas paramédicales : infirmièr(e), orthophoniste, kinésithérapeute, remise à niveau scientifique…, prépas carrières sociales. BTS tourisme, diététique, commerce international, environnement. Bachelors professionnels en France et à l'étranger.
    • EFS - École Française de Sophrologie, formation à la profession de sophrologue.
    • EDNH - École de Diététique & Nutrition Humaine. Ecole Diététique et Nutrition Humaine BAC+3 : Bachelor diététique & nutrition humaine, Bachelor diététique & nutrition sportive adaptée - BAC+5: mastère diététique & nutrition humaine.
    • EHF - École de Haute Finance - BTS comptabilitégGestion des drganisations, DPECF, DECF, DESCF.
    • EPITECH - École Internationale des Technologies de l'Information - École d'expertise en informatique Bac+5.
    • EPSI Montpellier - École privée des sciences informatiques.
    • ESCAIA - École supérieure de la coopération agricole et des industries alimentaires.
    • ESCA-SUP - École d'enseignement supérieur privé, métiers du commerce, de la gestion et du marketing sportif. Du bac+2 au bac+5 européen.
    • ESICAD - École privée de commerce Alphonse-Daudet.
    • ESMA Aviation Academy - École Supérieure des Métiers de l'Aéronautique
    • École supérieure des métiers artistiques, MANAA, design d'espace, communication visuelle, photographie, cinéma d'animation
    • ETEC Formatep - École technique privée de coiffure et d'esthétique.
    • IDELCA Business School- École privée de commerce et management - de bac à bac+5
    • IDRAC - International School of Management
    • IPESAA - Institut privé d'enseignement supérieur d'Arts appliqués.
    • IPESUD - École préparatoire aux écoles paramédicales, orthophonie, infirmier, ergothérapeute, kinésithérapeute, podologue, psychomotricien
    • SUP DE COM.
    • ISCOM - Institut supérieur de communication (publicité, marketing, relations presse)
    • SUPEXAM - École préparatoire aux écoles paramédicales et au concours PACES.
    • SUP EXUP - Écoles privées supérieures d'immobilier et de commerce bac +2, +3, +5 inscrits RNCP[72] : Immobilier (école FNAIM agréée CEFI) Commerce, Ressources Humaines.
    • SUPINFO International University - École supérieure d'informatique (Post-bac à Bac+5).

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    Une croissance continue.

    Selon l'enquête INSEE réalisée sur la période de 2007 à 2012, Montpellier a connu la plus forte croissance démographique des principales communes du pays (+1,1%), devant Paris et Lyon. Aussi, la région Languedoc-Roussillon progresse 2 fois plus vite que la moyenne nationale, la plaçant en 2e position des régions les plus attractives derrière la Corse.

    Au cours de la première moitié du XXe siècle, la croissance de Montpellier se fait à un rythme plutôt calme : 0,47 % par an en moyenne. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle n'est même pas la ville la plus peuplée du Languedoc, Nîmes la devançant de quelques milliers d'habitants. Par la suite, après la Seconde Guerre mondiale, avec notamment l'installation déterminante d'IBM et la restructuration de ses universités durant les années 1960, elle devient cinq fois plus importante : 2,2 % par an de 1954 au recensement de 1999. Un premier record est établi avec une croissance démographique annuelle de 5,3 % entre 1962 et 1968[73], due en grande partie à l'arrivée des Pieds-Noirs d'Afrique du Nord et à l'immigration du Maghreb (essentiellement du Maroc) et d'Espagne (la plus grande communauté espagnole de France se situe d'ailleurs dans la commune voisine de Mauguio).

    Entre 2001 et 2006, 11 300 personnes venant de l'étranger ou d'une collectivité d'Outre-mer se sont installées dans la métropole de Montpellier, ce qui représente 13 % de l'ensemble des entrants dans le territoire. Cette proportion est de 12 % dans les territoires comparables. Ces personnes viennent principalement d'Afrique (44 %) dont près de la moitié du Maroc. Les arrivants d'un pays d'Europe constituent un tiers de l'ensemble des arrivants, ils arrivent principalement d'Allemagne, du Royaume-Uni, d'Espagne ou d'Italie. Ces arrivées sont largement alimentées par des étudiants qui viennent poursuivre une partie de leur cursus dans un des établissements d'études supérieures du Pôle universitaire de Montpellier[74].

    Le recensement de 2006 précise que 21,9 % de la population montpelliéraine ont entre 0 et 19 ans, 62,7 % entre 20 et 59 ans, et 15,4 % ont 60 ans et plus[75]. Si la proportion de jeunes de moins de 20 ans est équivalente à celle de la région (qui en compte 22,1 %), la présence des universités fait que la ville attire de nombreux jeunes adultes. Ainsi, 46,1 % des Montpelliérains sont âgés de moins de 30 ans et seulement 15,4 % plus de 60 ans. La ville est ainsi plus jeune que sa région : le Languedoc-Roussillon compte en effet 33,3 % de moins de 30 ans et 26,9 % de plus de 60 ans[76]. Il faut également souligner que Montpellier accueille sur son territoire près de 55 000 étudiants qui sont, pour la plupart, inclus dans le recensement de population. C'est ainsi que l'on constate, par exemple, une grande différence entre le nombre total d'habitants (252 998 en janvier 2008) et le nombre d'inscrits sur les listes électorales (136 192 électeurs inscrits en juin 2009 sur la commune de Montpellier[77]).

    En 2008, la ville compte également 36 087 immigrés soit 14,3 % de sa population (dont 2,8 % nés en Europe et 11,5 % nés hors d'Europe, principalement originaires du Maghreb). Elle se place donc loin devant les moyennes nationale (8,5 %) et régionale (8,9 %) et en quatrième position parmi les villes de plus de 200 000 habitants juste derrière Paris (20 %), Strasbourg (19 %) et Nice (15,9 %)[78].

    En 2012, la commune comptait 268 456 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 7],[Note 8].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    32 89732 72333 26435 12336 02935 50640 74645 82845 811
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    49 73751 86555 60657 72755 25856 00556 76569 25873 931
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    75 95077 11480 23081 54882 81986 92490 78793 10297 501
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
    118 864161 910191 354197 231207 996225 392251 634264 538268 456
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[79] puis Insee à partir de 2004[80].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,4 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (24,2 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,6 %) est supérieur au taux national (51,9 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 46,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 32,4 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 14,9 %, plus de 60 ans = 14,8 %) ;
    • 53,6 % de femmes (0 à 14 ans = 14 %, 15 à 29 ans = 32 %, 30 à 44 ans = 18,3 %, 45 à 59 ans = 16,1 %, plus de 60 ans = 19,7 %).
    Pyramide des âges à Montpellier en 2008 en pourcentage[81]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    5,0 
    75 à 89 ans
    8,1 
    9,4 
    60 à 74 ans
    10,5 
    14,9 
    45 à 59 ans
    16,1 
    20,6 
    30 à 44 ans
    18,3 
    32,4 
    15 à 29 ans
    32,0 
    17,3 
    0 à 14 ans
    14,0 
    Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2008 en pourcentage[82].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    7,1 
    75 à 89 ans
    9,9 
    14,5 
    60 à 74 ans
    14,9 
    19,4 
    45 à 59 ans
    19,7 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,4 
    20,2 
    15 à 29 ans
    19,1 
    18,4 
    0 à 14 ans
    16,0 

    Manifestations culturelles et festivités

    Festivals

    Vue sur le Carré Sainte-Anne.
    • les Rencontres Folkloriques de Montpellier, place de la Comédie (fin avril, début mai) ;
    • le Festival Occitan Total Festum, le 21 octobre, place de la Comédie ;
    • le festival Diffuz, autour de la culture libre (logiciels, musique), octobre ;
    • la Comédie du livre, fin mai début juin, sur la place de la Comédie ;
    • le Festival de Radio France et de Montpellier ;
    • le Festival Montpellier Danse de danse contemporaine ;
    • le Festival Turbulences Sonores (musique contemporaine) ;
    • le Festival du cinéma méditerranéen ;
    • le Printemps des Comédiens ;
    • les Internationales de la Guitare, au mois d'octobre ;
    • le Festival à 100%, Espace Grammont, au mois d'octobre ;
    • le Festival des Fanfares, Quartiers Beaux-Arts/Pierre Rouge et Boutonnet, mi-juin ;
    • les ZAT - Zones Artistiques Temporaires http://zat.montpellier.fr, qui se déroulent entre 2010 et 2020, deux fois par an (avril et novembre), dans un quartier de la ville différent à chaque fois ;
    • le Festival Café-théâtre du TAUST, à la faculté de Sciences, fin janvier début février ;
    • le Festival international des sports extrêmes (Fise) au bord du Lez devant l'hôtel de Région au mois de mai (cinq jours) ;
    • le Festival chrétien du cinéma ;
    • le Festival pour enfants Saperlipopette, Voilà Enfantillages ;
    • le Festival Attitude ;
    • les Nuits des Équinoxes, à la faculté de Sciences, mi-mars (festival de théâtre amateur du TAUST) ;
    • l'Association Patrimôme met en valeur le patrimoine auprès des enfants ;
    • le Battle of the Year, fin avril (festival de danse hip-hop) ;
    • le festival Electromind (musiques électroniques) fin juillet espace Grammont ;
    • le Festival international de tango argentin ;
    • le Taustolitto, début juin, au Trioletto (festival de théâtre amateur du TAUST) ;
    • les Estivales de Montpellier, chaque vendredi de fin juin à début septembre ;
    • le Festival des Architectures Vives du 15 au 19 juin ;
    • la Montpellier-Reine est une course solidaire et ludique dans l'Écusson de Montpellier au profit de la lutte contre le cancer du sein. Elle se déroule le jour de la fête mère.
    • la Marche des Diversités Gay Pride qui se déroule traditionnellement le 1re samedi du mois de juin[83].
    • le festival Boutographies-Rencontres Photographiques de Montpellier. Festival de la jeune photographie européenne de création.
    • le festival I LOVE TECHNO exporté en France. I LOVE TECHNO est un festival de musique électronique créé en 1995 par Peter Decuypere et Herman Schueremans. Il a lieu tous les ans en novembre à la Flanders Expo de Gand, en Belgique et depuis 2011 à Montpellier
    Le Pavillon Populaire

    Équipements culturels

    • Le musée Fabre ;
    • Le Pavillon Populaire hébergeant de nombreuses expositions ;
      • La salle Dominique-Bagouet, espace d'exposition situé sur l'Esplanade et géré par la ville.
    • Le réseau des dix médiathèques qui quadrille Montpellier Méditerranée Métropole ;
    • Le « Carré Sainte-Anne », espace d'expositions au sein de l'ancienne église Sainte-Anne ;
    • La Panacée, salles d'expositions d'art contemporain et résidence universitaire pour les étudiants en art de Montpellier ;
    • Le palais des Congrès et l'opéra Berlioz au sein du Corum ;
    • Le Rockstore
      L'opéra Comédie ;
    • Le théâtre d'Ô ;
    • Le théâtre La Vignette dans l'enceinte de l'université de lettres Paul-Valéry ;
    • Le théâtre Jean-Vilar, théâtre municipal implanté dans le quartier de la Mosson ;
    • Le théâtre de Grammont, centre dramatique national de la région Languedoc-Roussillon (théâtre des 13-Vents) ;
    • Le Rockstore, racheté par la ville, qui propose de nombreux concerts dans une ancienne église reconvertie ;
    • Le Zénith Sud (salle de concert de 6 500 personnes) ;
    • Le Park&Suites Arena (capacité : 14 800 personnes pour des spectacles et 9 000 pour le sport).

    Cinémas

    • Gaumont Comédie (7 salles)
    • Gaumont multiplexe (17 salles)
    • Diagonal Capitole, Centre* et Campus* (6 + 1 + 1 + 2 salles) [*fermés]
    • Cinéma Utopia (anc. Diagonal Campus)
    • Mega CGR (sur la commune de Lattes)
    • Nestor Burma (Celleneuve), anciennement Diagonal Celleneuve (art et essai).

    Montpellier et les artistes

    Le Couvent des Ursulines, siège du centre chorégraphique national de Montpellier

    Montpellier attire de plus en plus d’artistes, confirmés ou en devenir.

    • Dans le milieu de la danse contemporaine, la ville bénéficie d’une renommée internationale. On doit celle-ci au défunt chorégraphe Dominique Bagouet et à celle qui lui a succédé, Mathilde Monnier, directrice du Centre chorégraphique national de Montpellier depuis 1994.
    • La scène musicale électro-pop, avec Émilie Simon et des formations comme Rinôçérôse, qui s’exportent dans le monde entier et entraînent une multitude de groupes dans leur sillage. Le guitariste compositeur et virtuose Stephan Forté fondateur du groupe de métal néoclassique Adagio.
    • Article détaillé : Rock à Montpellier
    • La bande dessinée, très présente grâce à des auteurs comme Lewis Trondheim, Ptiluc, Guy Delisle, Mattt Konture, Reno Lemaire ou Dadou.
    • L’art contemporain, avec un grand nombre de plasticiens de qualité, stimulés par l’explosion du nombre de galeries d’art et la future création d’un centre d’art contemporain de dimension nationale.Parmi ceux vivant ou ayant gardé des liens forts avec la ville, on peut citer : Pierre Joseph, Dominique Gauthier, Jeanne Susplugas, Yann Dumoget, Abdelkader Benchamma.
    • La littérature : ces dernières décennies, Montpellier et ses environs immédiats ont été choisis pour résidence par des écrivains réputés, Christine Angot, Joseph Delteil, Régine Detambel, Jean Joubert, Jean Rouaud, Max Rouquette, Frédéric Jacques Temple, etc.

    Montpellier est aussi une ville où se déroulent de nombreux festivals, dont certains de rayonnement international. Les artistes locaux aussi participent à ces événements culturels de qualité, que la ville accueille pour de nombreuses disciplines artistiques (cf. ci-dessous).

    Montpellier est également très active au niveau du street art avec des artistes comme Zest et Al Sticking ainsi que la galerie Montana.

    Académie des sciences et lettres de Montpellier

    Créée en 1706, sous le nom de Société royale des sciences, l'Académie des sciences et lettres de Montpellier a repris vie en 1846 sous son nom actuel. Elle est composée de 90 membres titulaires[84].

    Santé

    La ville compte plusieurs hôpitaux et cliniques[85]. Ces sept établissements constituent un pôle de santé (soins, enseignement, recherche)[86] :

    • CHU Arnaud-de-Villeneuve ;
    • CHU Bellevue ;
    • CHU Guy-de-Chauliac, ouvert en 1970 dans des locaux modernes au nord-ouest de la ville ;
    • CHU La Colombière, établissement dédié à la psychiatrie ouvert en 1906 ;
    • CHU Lapeyronie ;
    • CHU Saint-Eloi, inauguré en 1890, en relais de l'ancien Hôtel-Dieu Saint-Éloi ;
    • Centre Antonin-Balmès ;
    • Clinique Clémentville, créé en 1912, spécialisée en obstétrique et chirurgie[87] ;
    • Clinique Beau Soleil, plus ancienne clinique mutualiste de France créée en ;
    • I.(Institut Régional du Cancer) Val d'Aurelle
    • Polyclinique Saint-Roch[88] ;
    • Clinique Saint-Jean ;
    • Clinique du Millénaire, a ouvert ses portes en 2003 dans le nouveau quartier Odysseum[89].

    Seulement 8 % des personnes âgées du Languedoc-Roussillon vivent en institution. En effet, le taux d’équipement en structures d'hébergement permanent pour personnes âgées (lits de maisons de retraite, logements de logements-foyers, lits en unités de soins de longue durée ou USLD) est inférieur de plus de 20 points à la moyenne nationale : 100 places pour 1 000 personnes âgées de 75 ans et plus (contre 122,4 )[90].

    Sports

    Article détaillé : Sport à Montpellier.

    Montpellier est l'une des villes les plus compétitives sur le plan sportif de haut niveau.

    Elle a accueilli des rencontres du championnat du monde de volley-ball en 1986, de la Coupe du monde de football en 1998, du championnat du monde de handball en 2001 et de la coupe du monde de rugby en 2007.

    Le 17 octobre 2010 a eu lieu le premier marathon de Montpellier et qui a été suivi des éditions de 2011 et 2012. En septembre 2011 se sont déroulés les championnats du monde de gymnastique rythmique et au mois de mai 2012 les championnats d'Europe de gymnastique artistique masculine.

    Principales installations sportives

    Le stade de la Mosson.
    La piscine olympique d'Antigone.
    • Stade de la Mosson, 35 950 places
    • Stade Yves-du-Manoir, Altrad Stadium, (rugby à XV), 12 700 places
    • Stade Sabathé (rugby à XIII), 7 000 places
    • Palais des Sports Pierre de Coubertin, 4 500 places
    • Palais des sports René Bougnol (handball), 3 000 places
    • Patinoire Végapolis (hockey sur glace), 2 400 places
    • Piscine olympique d'Antigone, 2 000 places
    • Stade Philippidès (athlétisme), propriété de l'Université Montpellier 1, 1 200 places
    • Centre nautique Neptune, 530 places
    • Stade du domaine de Veyrassi (baseball, football américain et compétitions d'athlétisme)
    • Gymnase Marcel-Cerdan dans le quartier du Pas-du-Loup (handball)
    • Gymnase Louis-Nègre (gymnastique)
    • La ville possède aussi, depuis 2010, le Park&Suites Arena qui est une salle multifonctions de nouvelle génération, première salle de ce genre construite en France depuis le Palais omnisports de Paris-Bercy en 1984, et seconde salle indoor de France après Bercy. Elle est sur l’emprise du Parc des Expositions. La salle remplit à la fois les fonctions de salle de spectacles, de palais omnisports et de hall d’expositions et de congrès avec une capacité d’accueil de :
      • 14 800 spectateurs en configuration spectacle,
      • 9 000 supporters en configuration sport,
      • 13 500 m2 de surface brute pour les expositions.

    Principaux clubs de sport

    • Montpellier possède un club de jeu de balle au tambourin, sport languedocien. Le parking des Arceaux fut longtemps un haut lieu de la pratique.
    • En handball masculin, le MAHB est quatorze fois champion de France entre 1995 et 2012, a gagné 11 coupes de France et 8 coupes de la Ligue. Au niveau européen, il a remporté la Ligue des champions en 2003 et est arrivé en demi-finale en 2005, et en quart en 2006 et 2010. La nouvelle salle Park&Suites Arena doit permettre au club de rester à un haut niveau européen.
    • En football masculin, le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) a remporté le championnat de France en 2012 et a gagné deux coupes de France en 1929 et 1990. Le club joue au stade de la Mosson. L'équipe féminine a été sacrée championne de France en 2004 et 2005, atteignant même la demi-finale de la Coupe d'Europe lors de la saison 2005/2006 et 2009-2010.
    • En rugby, Montpellier possède deux grandes équipes :
      • En rugby à XV : Montpellier Hérault rugby joue dans le Top 14, en est finaliste en 2011 et a remporté une coupe d'Europe (Bouclier européen) en 2004, elle est également championne de France de Pro D2 en 2003. Le stade Yves-du-Manoir est, en France, le stade le plus récent pour un club de rugby.
      • En rugby à XV féminin : l'équipe féminine du Montpellier Hérault rugby évolue dans le Top 8 et a gagné le championnat en 2007, 2009, 2013[91] et 2014[92].
      • En rugby à XIII, la Rugby League Montpellier XIII a évolué dans le championnat de France Élite de rugby à XIII jusqu'en 2012.
    • En baseball, les Barracudas de Montpellier se sont forgés un des meilleurs palmarès français en moins de trente ans d’existence : 3 titres de champions de France, 9 fois vice-champions, 1 Challenge de France, de beaux parcours dans les différentes compétitions européennes auxquelles le club est régulièrement qualifié, ainsi que de nombreux titres dans les autres divisions et catégories de jeunes.
    • Montpellier compte aussi dans les premières divisions en sport collectif des équipes en hockey sur glace (Montpellier Vipers), volley-ball masculin (le MUC), water-polo masculin (Montpellier Water-Polo), champions de France 2012, ainsi que l'équipe féminine de Montpellier-Lattes de basket-ball, sans oublier l'équipe Nicollin Pétanque aux très nombreux titres nationaux et européens.
    • En Free-fight et en Body-fighting, on trouve le Body-Fighting Club dans 6 centres sur Montpellier, dirigé par Ruddy Renaud, champion du monde WKA depuis 2009 (titre mis en jeu à Cardiff contre Lewis Patterson).
    • En boxe française, le Club de boxe à Montpellier dirigé par Fred Nozaique au Planète Fitness compte plus de 100 licenciés.
    • En karaté (Shotokan), le Club Occitan de Karaté (COK), créé en 1979 par Francis Didier, a formé et entraîné plusieurs champions de France, d'Europe et du monde.
    • En gymnastique rythmique, le pôle de Montpellier est coordonné depuis 2005 par Eva Serrano (gymnaste française la plus titrée en GRS).
    • En gymnastique artistique, le CEP Montpellier GYM a été créé en 1921. En 1980, les entraîneurs Claude et Jean claude Albert mettent en place la 1re classe à horaires aménagés dans un collège public en France, au collège Las Cazes. Quatre ans plus tard, l'équipe féminine accède en DN3. L'année 1989, les résultats du CEP sont ce que tous les clubs français souhaiteraient : les équipes, benjamine et minime, sont championnes de France, l'équipe des gymnastes du collège Las-Cazes passe en DN2. En 1991 cette équipe est en DN1, et en 1993 c'est l'équipe masculine de Jean Louis Blanc qui accède aussi en DN1. En 2007, l'équipe féminine est 4e en DN2 et compte une championne de France juniors. En 2009, la même équipe se classe 8e en DN1 et s'y maintient puisqu'elle y est encore en 2011 et est qualifiée pour 2012.
    • En tennis de table, le MTT (Montpellier tennis de table) est 12 fois champion de France en proA Dames 1993-2003 ; 2008, par ailleurs, le tennis de table a ramené a Montpellier sa première coupe d'Europe en 2001 en Messieurs, et a récidivé 2 ans plus tard, en 2003 (Coupe d'Europe Nancy-Evans).
    • En football américain, l'équipe des Hurricanes de Montpellier évolue en championnat de France D2 et a déjà remporté un titre de champion de France D3 en 2007. Les juniors "J9" ont été champions de France en 2013[93] et 2014.
    • En football australien, l'équipe des Montpellier Fire Sharks est une des premières équipes en France.
    • En canoë-kayak : Montpellier Université Club Canoë Kayak (MUC-Canoë Kayak)
    • En roller slalom, Le MUC Roller et Kompakombo sont deux associations de Montpellier développées par des champions et vice-champions du monde de la discipline. L'association Montpellier Inline propose aussi la pratique du roller de vitesse et d'endurance. Sans oublier la RiM (Roller in Montpellier) qui regroupe tous les pratiquants de roller chaque 1er vendredi du mois pour une randonnée dans les rues de Montpellier[94].
    • En tir sportif, la Société de Tir de Montpellier a été le club formateur d'Emilie Evesque qui a participé aux Jeux Olympiques de Londres en 2012 et de Clément Bessaguet, champion du monde junior.

    Médias

    L'émetteur de Bionne, principal émetteur de télévision et de radiodiffusion de Montpellier, située dans le quartier de la Martelle (plus haute structure de la ville, hauteur : 114 mètres)

    Presse écrite :

    • Grizette, le magazine féminin gratuit de Montpellier
    • Actuellement Vôtre, magazine gratuit diffusé sur la région montpelliéraine
    • Montpellier Presse Online, le magazine online de Montpellier
    • Objectif Languedoc-Roussillon, première revue économique du Languedoc-Roussillon, éditée par Écopresse
    • Vent Sud, magazine d'art de vivre en Languedoc, Roussillon et Provence édité par Écopresse
    • Direct Montpellier Plus, journal quotidien gratuit du groupe Midi libre
    • L'Agglorieuse, hebdomadaire satirique
    • L'Hérault du jour, quotidien régional, édition départementale du groupe La Marseillaise / L'Hérault du jour.
    • La Gazette de Montpellier, hebdomadaire local
    • Midi libre, quotidien régional
    • Montpellier journal, média en ligne d'information indépendante, journalisme d'enquête
    • La Lettre M, hebdomadaire papier et en ligne d'informations économiques

    Médias audiovisuels :

    • TV SUD, chaîne télévisée locale,
    • France 3 Languedoc-Roussillon, chaîne télévisée locale du groupe France Télévisions, journaux quotidiens produits par la rédaction montpelliéraine
    • France Bleu Hérault, radio locale du groupe Radio France,
    • Radio Clapas, première radio locale de Montpellier en audience cumulée en 2006 et 2007 (Médiamétrie)
    • Divergence FM, radio associative généraliste culturelle.
    • Eko des garrigues, radio pirate dès 1975, puis radio associative alternative et avant-garde depuis 1977
    • Radio Aviva, radio généraliste, première radio locale indépendante associative à Montpellier en 2008.
    • FM+, radio associative généraliste culturelle
    • Radio Campus Montpellier, radio associative étudiante
    • Radio Lenga d'Oc, radio associative occitane
    • RCF Maguelone Hérault, radio associative catholique

    Lieux de cultes

    Catholique

    Procession lors de la fête de la Saint-Roch, Montpellier, 17 août 2007

    La sainte patronne de Montpellier est la Vierge Marie sous le vocable[Note 9] « Notre-Dame-des-Tables » ; elle en est l'emblème de la ville (cf. blasonnement plus haut). Cependant, le premier des saints patrons de la cité fut saint Roch ; il en est, aujourd'hui, le patron secondaire fêté le 16 août à l'occasion de nombreuses processions données dans la ville.

    À Montpellier, se situe le siège de l'archidiocèse éponyme dont la cathédrale Saint-Pierre est l'église-mère ; cependant, c'est la basilique Notre-Dame-des-Tables qui reste l'église-mère de la ville. La cathédrale Saint-Pierre constitue également une des étapes de la Via Tolosana du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Il y a longtemps, Montpellier faisait partie du diocèse de Maguelone avant de voir sa situation évoluer au fil des siècles :

    • 1536 : Le siège de l'évêché est transféré de Maguelone à Montpellier.
    • 1802 : Montpellier devient diocèse suffragant de Toulouse ;
    • 1822 : Montpellier devient diocèse suffragant d’Albi ;
    • 1877 : adjonction des titres des diocèses d’Agde, Béziers, Lodève et Saint-Pons-de-Thomières ;
    • 2002 : érection de l’Église de Montpellier en archevêché métropolitain.

    Montpellier a, du point de vue catholique, une riche histoire qu'elle relève du passé avec la fondation de structures telles que l'Ordre des hospitaliers du Saint-Esprit (vers 1180) ou la Confrérie de l'Arche du Saint-Esprit ; ou, plutôt du présent grâce à des associations telles que la Confrerie des Pénitents blancs de Montpellier. Au XIVe siècle, Montpellier se dota d'un couvent de Dominicains qui devint, plus tard, le lycée René-Gosse. La Maison Notre-Dame-de-la-Merci est ce qui subsiste de l'implantation originelle (vers 1240) de l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci.

    • La cathédrale Saint-Pierre
    Article détaillé : Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier.

    La cathédrale Saint-Pierre est érigée en archidiocèse métropolitain le 8 décembre 2002 par décret de la Congrégation pour les évêques. La Province ecclésiastique de Montpellier comprend à présent les diocèses suffragants de Mende et de Perpignan-Elne (auparavant suffragants d’Albi), de Nîmes (auparavant suffragant d’Avignon) et de Carcassonne (auparavant suffragant de Toulouse).

    • Quelques églises et édifices catholiques de Montpellier
      • Basilique Notre-Dame-des-Tables
      • les deux carmels de Montpellier[95] (les Carmes Déchaux et les carmélites de l’Enfant-Jésus)
      • Église Saint-Roch de Montpellier
      • Église Saint-Denis de Montpellier
      • Église Sainte-Croix de Celleneuve

    En sus des lieux de culte ordinaires, des messes selon le rite tridentin sont menées en l'église Sainte-Eulalie et en la chapelle de la Villa Sainte-Christine par l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre qui administre aussi le « Cours Notre-Dame[96] ». Rassemblant environ 120 enfants, cette école primaire libre relève de l'enseignement hors contrat.

    Protestante

    Le culte protestant à Montpellier a lieu au temple de la rue Maguelone, près de la gare Saint-Roch.

    Orthodoxe

    La chapelle Sainte-Philothée est utilisée par le culte chrétien orthodoxe du métropole orthodoxe grecque de France dépendant de l'Église orthodoxe de Constantinople.

    Judaisme

    On trouve au moins deux synagogues à Montpellier. Une est consistoriale et l'autre fait partie du mouvement libéral.

    Islam

    La commune possède quelques mosquées à travers la ville.

    Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours

    La commune compte une paroisse de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours quartier Bagatelle.

    Économie

    L'incubateur d'entreprises Cap Gamma

    La ville a une économie diversifiée, ce qui correspond à un fonctionnement de ville moderne. Bien qu'ayant une position excentrée par rapport à la dorsale historico-économique européenne qui va de Londres à la Vénétie, ce qui est un inconvénient et sa taille relativement faible par rapport aux grandes villes méditerranéennes proches telles Marseille, Barcelone ou Gênes, elle tire son épingle du jeu et se situe au quart supérieur des villes européennes[97]. Montpellier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier. Elle gère l’aéroport de Montpellier et l’Eurogare. Elle gère aussi le groupe Sup de Co, le CFA Commerce et distribution et le CFA de l’Hôtellerie et de la restauration. Avec 1 000 salariés, IBM est un des premiers employeurs privés de la ville.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 784 [98].

    Emploi

    Le Triangle

    Montpellier s'inscrit dans une métropole de 170 000 actifs soit 45 % de la population active du département, et plus de 21 000 entreprises dont 18 parcs d'activités représentant 760 entreprises et 18 473 emplois.

    Entreprises et commerces

    Montpellier est classée, selon une étude de la DIACT, comme une des métropoles régionales intermédiaires les plus attractives. Le classement ECER-Banque Populaire a élu Montpellier, 5e ville française préférée des entrepreneurs en 2010[99].

    Viticulture

    Domaine de Flaugergues

    Montpellier est une commune viticole emblématique du vignoble du Languedoc. Même si les vignes aux abords de la ville finissent par être remplacées par des constructions modernes, le territoire communal possède encore environ 130 hectares de zones agricoles plantées en vigne (Flaugergues, Montaubérou, Valédeau, Méjanelle, Petit Grès, Mas-Nouguier, Bionne) Le château de Flaugergues (voir ci-dessous) est une exploitation viticole montpelliéraine qui jouit d'une vraie notoriété. Une seule AOC peut y être produite : l'AOC Languedoc. Deux IGP ont aussi l'autorisation : Pays d'Hérault et Pays d'Oc[100].

    Industries

    Son industrie est très spécialisée dans le tertiaire supérieur : TIC, multimédias, biotechnologies, pharmacie. La métropole accueille notamment les sièges sociaux français de Dell (troisième constructeur mondial d'ordinateur), de Vestas (leader mondial de fabrication d'éolienne) et de l'équipementier sportif japonais Asics. Dans le domaine de la santé, le numéro deux mondial en ophtamologie Bausch & Lomb à la suite de l'acquisition du Laboratoire Chauvin et Horiba Medical fabriquant d'automate d'analyses médicales, filiale du groupe japonais Horiba, sont présents à Montpellier. Elle accueille aussi des centres de recherche de grandes entreprises internationales tel Alstom (Alstom Grid) et Sanofi (pôle neuroscience et cancérologie). IBM est installé à Montpellier depuis les années 1950 et a fait de son usine de la Pompignane le show-room européen des produits développés par cette firme. C'est à Montpellier qu'ont été construits les fameux OS 390.

    Paradoxe

    Il convient toutefois de relativiser le dynamisme économique de Montpellier. En effet, Montpellier fait partie des grandes villes de France ayant la plus forte proportion de pauvres (29 853 ménages sous le seuil de pauvreté, soit 27 % de pauvres en 2011, selon le Compas[101], 25 % selon l'Observatoire des inégalités[102]). C'est également une des grandes villes dont le taux de chômage est le plus fort (20,4 % en 2012 selon l'Insee)[103]et la commune connaît de nombreux problèmes sociaux caractéristiques des villes du pourtour méditerranéen français.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Article connexe : Liste des monuments historiques de Montpellier.
    Place de la Comédie, la nuit

    Montpellier possède 106 édifices classés ou inscrits Monument historique, soit 19 % des monuments historiques du département dont les principaux sont :

    La place de la Comédie et ses monuments

    La place de la Comédie datant de 1755 et entièrement réaménagée après l'incendie du théâtre de 1881 est le lieu central de la ville. Elle tient son nom du théâtre municipal dont la façade monumentale orne le sud-ouest de la place, et est agrémentée de la fontaine des Trois Grâces, classée. On notera que la place de la Comédie a obtenu, il y a déjà plusieurs années, un prix récompensant la qualité et la mise en valeur de son architecture par les éclairages nocturnes de ses façades et du théâtre.

    Les Arceaux

    L'aqueduc Saint Clément

    L'aqueduc des Arceaux, de son vrai nom l'aqueduc Saint-Clément, construit au XVIIIe siècle par l'ingénieur Henri Pitot de Launay, est l'un des plus beaux monuments de la ville. Cet édifice, largement inspiré du pont du Gard, a permis l'arrivée d'eau potable depuis la source du Boulidou, puis plus tard celle du Lez, situées à Saint-Clément-de-Rivière. À sa construction, il permet d'apporter 25 litres d'eau par seconde à la ville de Montpellier. Il fut détruit dans sa quasi-totalité à la fin du XXe siècle, suite à l'implantation d'une usine souterraine qui permit de produire en toute saison 2 000 litres d'eau pour la ville.

    La porte et la place royale du Peyrou

    La porte du Peyrou, appelée aussi l'Arc de Triomphe de Montpellier, fut construite fin du XVIIe par C.-A. Daviler. Elle débouche sur la place royale du Peyrou qui accueille la statue équestre de Louis XIV et un château d'eau conçu au XVIIIe siècle. Cette grande esplanade, qui surplombe la ville de 50 mètres, offre une vue imprenable sur la partie nord et ouest de la ville avec, en arrière plan, les premiers reliefs cévenols, dont notamment le Pic-Saint-Loup.

    Esplanade Charles-de-Gaulle

    Autres monuments et lieux historiques

    • L'hyper centre, appelé l'écusson, est d'une manière générale un lieu emblématique de la ville. Ses petites ruelles atypiques, bondées de commerces, bars et restaurants, en font le premier lieu de sortie de ses habitants et le quartier le plus animé de la ville.
    • L'Esplanade Charles-de-Gaulle (Montpellier), en prolongement de la place de la Comédie, est un lieu de promenade paysagé, particulièrement apprécié des Montpelliérains.
    • L'immeuble dit du «Scaphandrier» est édifié en 1898. Son surnom est dû à sa rotonde d'angle coiffée d'une extravagante coupole en ardoise et zinc en forme de « bulbe ». Cet élément d'architecture, pour le moins remarquable, vient d'être entièrement restauré.

    Montpellier au cinéma et dans la littérature

    Au cinéma

    • Prisons de femmes (1938)
    • Deux hommes dans la ville (1973)
    • L'emmerdeur(1973)[104]
    • L'Homme qui aimait les femmes (1977)
    • Le Retour de Casanova (1992)[105]
    • Didier (1997)
    • Scènes de crimes (2000)
    • L'avocat (2011)[104]
    • Omar m'a tuer (2011)[104]
    • Battle of the Year (2013)
    • Vie sauvage (2014)[106],[107]

    Dans la littérature

    • Léo Malet, Nestor Burma revient au bercail, 1967.
    • Michel Henry , L'amour les yeux fermés, 1976, Gallimard, 1976; Prix Renaudot 1976
    • Michel Guillaume, Une vie de piches, 1977
    • Robert Merle, En nos vertes années, Éditions du Club France Loisirs, Paris, 1979.
    • Patrick Süskind, Le Parfum, Histoire d'un meurtrier, 1986.
    • Christine Angot, Quitter la ville, Stock, 2000

    Patrimoine culturel

    Musées

    Musée Fabre - Le bâtiment de l'ancien collège des Jésuites
    Réunion de famille de Frédéric Bazille, peint au mas de Méric au nord-est du centre de Montpellier.
    • Musée Fabre, fondé en 1828 sur proposition du baron Fabre (1766-1837) et à l'initiative du maire, le marquis de Dax d'Axat (1767-1847), premier président de la Société des Beaux-Arts, il est maintenant un des plus importants musées régionaux français, où est présentée une collection publique de près de 800 peintures, sculptures, etc. depuis sa réouverture le 4 février 2007. Lui est accolé et ouvert au public depuis février 2010, l'ancien hôtel particulier 19e « Cabrières Sabatier d'Espeyran » qui abrite la très riche collection des arts décoratifs.
    • Musée Atger, plus de 1 000 dessins des écoles française, italienne et flamande
    • Musée du Fougau (Musée d'Art et tradition populaire)
    • Musée languedocien
    • Musée d'anatomie
    • Musée de la pharmacie
    • Musée Empereur Antonin (ou Musée des moulages)
    • Musée de l'Histoire de Montpellier (Crypte Notre-Dame des Tables)

    Hôtels particuliers

    Fiches issues de l'inventaire général du patrimoine culturel sur le site officiel du Ministère de la Culture français


    Châteaux et « Folies »

    Article détaillé : Folie (Montpellier).

    Autres

    Les Barons de Caravètes sont une confrérie montpelliéraine qui poursuit la tradition d'introniser « baron de Caravètes » les habitants de Montpellier ayant un passé familial dans la ville.

    Personnalités liées à la commune

    Article détaillé : Liste de personnalités liées à Montpellier.

    Héraldique, logotype et devise

    Blasons

    Blason de la ville de Montpellier, Hérault Montpellier
    • Description : D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres A et M onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules.
    • La vierge représentée est Notre-Dame des Tables, nommée ainsi en raison des tables des changeurs (de monnaies) qui se situaient à proximité de l'église Notre-Dame.
    • Les lettres A et M signifient « Ave Maria ».
    • L'écusson d'argent au tourteau de gueules Image du blason des seigneurs de Montpellier constitue les armes des seigneurs de Montpellier (les Guilhem).

    Pendant le 1er Empire, le blason de Montpellier changea légèrement. Montpellier fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient « D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres A et M onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or »[108].

    Logotype

    Montpellier

    • Description : Sur un fond carré bleu, une lettre majuscule « M » en blanc, traversée par une ligne blanche.
    • Déclinaisons du logo :
      • SERM (Société d'Équipement de la Région Montpelliéraine)
      • Parc d'activités Euromédecine :
      • Montpellier Cœur de ville
      • Office de Tourisme de Montpellier
      • Montpellier Hérault Sport Club
      • District de Montpellier
      • Maisons pour tous
      • Montpellier écologie
      • Maison de l'Europe de Montpellier

    Devises

    • Devise ancienne
    « VIRGO MATER, NATVM ORA, VT NOS JVVET OMNI HORA. » (Vierge mère, priez votre Fils, pour qu'il nous vienne en aide à toute heure)
    « De temps immémorial, les armes de Montpellier étoient la Vierge, assise sur une chaise antique d'or, tenant le Petit-Jésus entre ses bras, ayant sous ses pieds un écusson chargé d'un Torteau de gueules, que nos Anciens-Guillaumes avoient pris pour armes dans leurs expéditions à la Terre-Sainte. » À la demande des catholiques, ces armoiries ont été rétablies, en 1627, par M. de Fossez, gouverneur de Montpellier. La ville de Montpellier n'a pas de devise héraldique proprement dite ; mais on trouve sur d'anciens sceaux des consuls (XIIIe siècle) la légende ci-dessous : VIRGO MATER, NATVM ORA, VT NOS JVVET OMNI HORA. On l'a quelquefois considérée comme la devise de la Ville et parfois aussi fait figurer autour de l'écu municipal. Note de Charles de Tourtoulon, Aix-en-Provence, 1896..
    • Slogans récents
      • « La surdouée »
      • « Mille et une vies »
      • « La ville où le soleil ne se couche jamais »
      • « Attractive cité »
      • « Unlimited »

    Saint patron

    Vie militaire

    Unités militaires ayant tenu garnison à Montpellier :

    • État-major de la 16e Région militaire, (avant) 1939 (jusqu'à ?)
    • État-major du 16e corps d'armée, (avant) 1906 - 1913 (jusqu'à ?)
    • État-major de la 31e Division d'infanterie, (avant) 1913 (jusqu'à ?)
    • État-major de la 32e Division d'infanterie, (avant) 1913 (jusqu'à ?)
    • État-major de la 31e Division d'infanterie Alpine, (?) 1928 - 1939 (jusqu'à ?)
    • 122e Régiment d'infanterie, (avant) 1906 (jusqu'à ?)
    • 81e Régiment d'infanterie, (avant) 1939 (jusqu'à ?)
    • 56e Régiment d'artillerie divisionnaire, (avant) 1939 (jusqu'à ?)
    • 28e Régiment du Génie, créé à Montpellier en 1929 (jusqu'à ?)
    • 28e Régiment de sapeurs télégraphistes, (avant) 1939 (jusqu'à ?)
    • 16e Bataillon du Génie, 1906
    • 17e Bataillon du Génie, 1906
    • 18e Bataillon du Génie, 1906
    • 16e Légion de Gendarmerie, (avant) 1906 - 1913 (jusqu'à ?)
    • École d'application de l'Infanterie
    • École militaire supérieure d'administration et de management
    • Région de gendarmerie du Languedoc-Roussillon

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Histoire de la ville

    • Marie Susplugas, Montpellier secret et insolite : Les trésors cachés de la belle Languedocienne, Éditions Les Beaux Jours, , 160 p. (ISBN 9782351790694)
    • Félix Platter et Thomas Platter, récits de voyages entre 1499 et 1628, édités par Emmanuel Le Roy Ladurie, Le Siècle des Platter, 2 tomes, éd. fayard, 1995 et 2000.
    • Charles d'Aigrefeuille, Histoire de la ville de Montpellier, 1739.
    • Gérard Cholvy (dir.), Histoire de Montpellier, éd. Privat, 1984.
    • Dominique Balaÿ et Virginie Delaban, Il était une fois Montpellier. Fécamp : Éd. des Falaises, juin 2006, 56 p. (ISBN 2-84811-040-6)
    • Chartrain, Alain « Montpellier, archéologie d’une réussite médiévale » p. 130-132 in Césari et al. 2009 Grandes découvertes de l’archéologie méditerranéenne (1959-2009), Paris, Actes Sud, 213 p.
    • Fabre, Albert. Petite histoire de Montpellier : depuis son origine jusqu'à la fin de la Révolution. Monein : Ed. Princi Negue, 2006, 236 pages (Arremoludas, no 153). ISBN 2-84618-337-6
    • Fabre, Ghislaine et Lochard, Thierry. Montpellier, la ville médiévale, Paris, Imprimerie Nationale, 1992, 312 p. 180 ill.
    • Laurence Catinot-Crost. Autrefois Montpellier : le fleuve gascon à la Belle Époque. Biarritz : Atlantica, 2006, 245 pages (Autrefois). ISBN 2-84394-949-1
    • Nougaret, Jean. Montpellier monumental. Paris : Monum, Ed. du Patrimoine, 2005, 2 vol. (500 pages). (Cahiers du patrimoine). ISBN 2-85822-809-4
    • Alzieu, Brigitte. Montpellier, années soixante. Saint-Cyr-sur-Loire : A. Sutton, 2005, 159 pages (Témoignages et récits). ISBN 2-84910-215-6
    • Montpellier pas à pas au fil des ans, au fil des rues. Liouc : le Plein des sens, 2004, 72 pages ISBN 87-90493-86-9
    • Smets, Josef, « Quatre voyageurs allemands à Montpellier, XVIIe ‑ XIXe siècles », Bulletin historique de la ville de Montpellier, 1998, p. 51-65.
    • Raymond Huard, Jeanne Galzy, romancière ou la surprise de vivre, éditions Inclinaison, 2009.
    • Jeannine Redon, auteur-éditeur, Histoire de Montpellier, 2002, 285 pages, ill.

    Géographie

    • Raymond Dugrand, Villes et campagnes en Bas-Languedoc, Presses universitaires de France, P.U.F., Paris, 1963.
    • Raymond Dugrand, La garrigue montpelliéraine. Essai d'explication d'un paysage, P.U.F., Paris, 1964.
    • Robert Ferras, Montpellier, croissance urbaine et nouvelle organisation de l'espace, BSLG, Montpellier, 1974.
    • Robert Ferras, Écusson et polygone. Enfants et retraités dans le centre de Montpellier, Bulletin de la Société Languedocienne de Géographie, Montpellier, 1978.
    • Robert Ferras et Jean-Paul Volle, Montpellier Méditerranée, éd. Économica, Paris, 2002.
    • Dumont Gérard-François, Chalard Laurent, Population & Avenir, (2007), Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ? Collection Travaux, no 5, La Documentation Française/DIACT, Paris, 88 pages.
    • Jean du Boisberranger et Marie Susplugas, Montpellier, éditions Alcide, 2008.

    Actualités

    • Presse locale et régionale : La Gazette Économique et Culturelle (magazine hebdomadaire), La Gazette de Montpellier (hebdomadaire), La Marseillaise - L'Hérault du jour (quotidien), Midi libre (quotidien), Direct Montpellier Plus (quotidien)
    • Bulletin d'information institutionnel :
      • municipal : Montpellier Notre Ville, Tip Top (pour les jeunes de 13 à 25 ans), Vivement (pour les seniors),
      • de la métropole : Harmonie.

    Articles connexes

    • Histoire
      • Languedoc
      • États de Languedoc
      • Pays d'états
      • Généralité de Montpellier
      • Sénéchaussée de Montpellier
      • Liste des intendants du Languedoc
    • Liste des communes de l'Hérault
    • La métropole de Montpellier
    • Le pôle métropolitain de Montpellier

    Liens externes

    • Site de la mairie de Montpellier
    • Site de l'office de tourisme de Montpellier


    Notes et références

    Notes

    1. Un local de bain, le caldarium des thermes romains.
    2. En 1966, le maire, François Delmas offre à Louisville la statue de Louis XVI (cf. les deux photos de la statue prise à Louisville, qui trôna à la fin de la Restauration, au centre de la place Louis XVI (cf. les liens en attestant : p. 84, IX) et [http://www.archive.org/search.php?query=publisher%3A%22A+Montpellier+%3A+se+vend+chez+Mme.+Ve.+Picot%2C+imprimeur%2C+place+Louis+XVI%3B+Auguste+Seguin%2C+libraire%2C+Place-Neuve%22 via ce lien (sous la Restauration), l'actuelle place du Marché-aux-Fleurs, d'août 1828 à juillet 1830, avant d'être remisée par le changement de régime politique à la Citadelle, au musée des moulages de la faculté de Lettres et, enfin, aux archives départementales de l'Hérault (la main étant restée tout ce temps aux archives municipales, durant 136 ans). Sur l'histoire de la statue de Louis XVI à Montpellier, lire Roland Jolivet, Montpellier secrète et dévoilée, 2003, (ISBN 2-9513984-3-3), p. 40-45. La première pierre de cette statue avait été solennellement posée le 11 novembre 1819, par le maire, le marquis de Dax d'Axat, premier président de la Société des Beaux-Arts, à la suite d'une délibération spécifique du conseil municipal décidant de son érection. L'année 2010 a été consacrée à la célébration du 55e anniversaire de ce jumelage. Une plaque commémorative en l'honneur du 3e président américain Thomas Jefferson a été inaugurée sur la façade de la Maison des relations internationales.
    3. Le jumelage avec Heidelberg a été signé le 13 mai 1961. Les relations se sont élargies à la ville de Bautzen, parrainée par Heidelberg depuis 1990. Tous les ans, 500 jeunes se réunissent pour un forum transfrontalier et un concert commun des élèves des deux conservatoires. Les deux municipalités ont créé dans leurs villes une Maison de la ville jumelle, lieu d'animations culturelles. La qualité de ce jumelage a été couronnée par le prix De Gaulle-Adenauer en 1993.
    4. Maire de Montpellier depuis quatre ans, Georges Frêche a conclu ce jumelage avec cette mégalopole de la province du Sichuan. À l'époque, il s'agit du premier jumelage d'une ville européenne avec la Chine. Ce jumelage a permis de nombreuses collaborations entre les deux villes : Biennale d'art contemporain chinois, ouverture de la maison de Montpellier à Chengdu. Des accords entre les universités permettent des échanges approfondis et il existe une collaboration technique en matière d'urbanisme, d'architecture et sur le plan médical (cf. Montpellierplus, 18 décembre 2008, no 608, p. 6). Cinq classes proposent l'apprentissage du chinois à l'école. Le conseil municipal de Montpellier a voté une dotation de 100 000 euros à la suite du séisme qui avait frappé la région en 2008. Une école primaire qui portera le nom de Chengdu ouvrira en septembre 2013(cf. Montpellierplus, 27 septembre 2011, no 1205, p. 3).
    5. Fès et Montpellier sont jumelles à plusieurs titres : plus de 1000 ans d'histoire, villes de culture, toutes deux ancrées dans la modernité, elles relèvent les mêmes défis urbains de développement et de réhabilitation de leurs quartiers historiques.
    6. Un an après la décision unilatérale du conseil municipal de Rio de Janeiro de faire de Montpellier sa ville sœur (cf. Rio de Janeiro fait de Montpellier sa jumelle in Midi libre du 4 mai 2011), Hélène Mandroux a officialisé le 30 mai 2012 le jumelage entre Montpellier et la ville de Rio de Janeiro lors de l'inauguration de l'hôtel Marriott. C'est le 22 juin 2012 à l'occasion de la conférence des Nations unies Rio+20 qu'elle a signé, avec Eduardo Paes, maire de Rio de Janeiro, le protocole accord réciproque de jumelage. Ces deux villes ont un fort penchant pour la culture, le sport et les loisirs. La plus célèbre ville brésilienne accueillera, en 2014, le Mondial de football et, en 2016, les Jeux olympiques
    7. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    8. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Nom du saint auquel une église doit son appellation.

    Références

    1. Sur la carte topographique n°2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, (IGN, 3e édition, 2004), l'altitude minimale à Montpellier correspondrait aux rives du Lez à la limite avec la commune de Lattes. La route départementale 21, passant à proximité, est cotée à 9 mètres d'altitude à un emplacement où le Lez est endigué.
    2. 1 2 Sur la carte topographique n°2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, (IGN, 3e édition, 2004), un point d'altitude « 109 » est marqué au nord-est de Montpellier, près du château d'eau des « Hauts de la Paillade ». Dans ce secteur, une lecture des courbes de niveau donnerait une altitude maximale entre 110 et 120 mètres.
    3. 1 2 Itinéraire au départ de Montpellier - ViaMichelin
    4. Insee - Taille des communes les plus peuplées en 2012, consulté le 24 juillet 2015
    5. Insee - Population légale municipale de Montpellier au recensement de 2012
    6. Insee Résultats du recensement de la population de 2012 - Unité urbaine de Montpellier
    7. Insee - Résultats du recensement de 2012 Métropole de Montpelier
    8. Insee - Population de l'aire urbaine de Montpellier en 2012
    9. 1 2 Étudier à Montpellier - Portail Ville de Montpellier
    10. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Rodez
    11. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Paris
    12. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Clermont-Ferrand
    13. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Lyon
    14. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Nîmes
    15. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Albi
    16. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Toulouse
    17. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Marseille
    18. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Narbonne
    19. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Villeneuve-lès-Maguelone
    20. Distance à vol d'oiseau Montpellier/Carnon
    21. 1 2 Carte IGN sous Géoportail
    22. Liste des communes françaises par superficie
    23. « Parc de la Grande Lironde », sur www.montpellier.fr (consulté le 5 août 2015)
    24. 1 2 Donnée Météo France, normales 1981-2010
    25. La population et la géographie de Montpellier - Portail Ville de Montpellier
    26. Site officiel de la TAM
    27. Site de la ville de Montpellier
    28. 1 2 3 4 Ville de Montpellier, « Des éco-quartiers pour aujourd'hui », sur Ville de Montpellier, (consulté le 27 octobre 2012), p. 4.
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