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Saint-Omer (Pas-de-Calais)

Saint-Omer (Pas-de-Calais)

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Saint-Omer.
Saint-Omer
L'hôtel de ville de Saint-Omer
L'hôtel de ville de Saint-Omer

Blason
Administration
Pays  France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Omer
(chef-lieu)
Canton Saint-Omer
Intercommunalité communauté d'agglomération de Saint-Omer
Maire
Mandat
François Decoster (UDI)
2014-2020
Code postal 62500
Code commune 62765
Démographie
Gentilé Audomarois
Population
municipale
14 881 hab. (2012)
Densité 907 hab./km2
Population
aire urbaine
89 306 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 44′ 46″ N 2° 15′ 42″ E/50.746111, 2.26166750° 44′ 46″ Nord 2° 15′ 42″ Est/50.746111, 2.261667
Altitude Min. 0 m  Max. 27 m
Superficie 16,4 km2
Localisation

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Saint-Omer

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Saint-Omer

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Saint-Omer

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Saint-Omer
Liens
Site web www.ville-saint-omer.fr/

    Saint-Omer est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais en région Nord-Pas-de-Calais. Ses habitants sont appelés les Audomarois.

    Avec une population de 14 881 habitants en 2012, elle est la 11e ville du Pas-de-Calais. Elle est également la ville la plus peuplée de son aire urbaine qui est, avec ses 89 306 habitants, la 100e aire urbaine de France.

    Sa position géographique au centre de la région Nord-Pas-de-Calais, à quasi-équidistance des grandes villes du littoral (Calais, Boulogne, Dunkerque) et des autres grandes villes du nord (Lille, Arras, etc.), lui confère une place importante à l'échelle régionale.

    Elle fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, et en est d'ailleurs la commune la plus peuplée. Cependant, l'agriculture et la nature occupent une place importante sur le territoire avec le premier marais maraîcher de France, à l'hydrographie complexe, et des étangs classés en réserve naturelle nationale. Si la commune offre de nombreux commerces, loisirs et services, elle est fortement dépendante d'Arques et notamment de sa cristallerie Arc International, deuxième employeur privé régional. C'est également une ville au passé riche, ayant laissé de nombreux vestiges. Son patrimoine et sa proximité avec l'Angleterre, la Belgique et les Pays-Bas participent au tourisme local.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Omer se situe à une dizaine de kilomètres d'Aire-sur-la-Lys par la méridienne verte et à 80 km de sa préfecture Arras.

    Située en Artois, en plein cœur du marais audomarois, Saint-Omer est à la limite de la Flandre traditionnelle et de la Flandre française. La commune est également, avec Arques et Clairmarais, en limite est du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

    Le mont Sithieu, à 21 mètres d'altitude, constitue le point le plus haut de la ville. À son pied s'est formée l'agglomération autour de l'abbaye Saint-Bertin, et son sommet accueille la cathédrale Notre-Dame. La rivière de l'Aa traverse la ville-basse du sud vers le nord, et sépare l'ancienne ville fortifiée de ses faubourgs situés au nord-est : le Haut-Pont à l'ouest et Lysel à l'est. Ces deux faubourgs ont longtemps parlé flamand occidental, tandis que le reste de la ville sur la rive occidentale de l'Aa parlait picard. À l'ouest des boulevards Pierre-Guillain et Charles-de-Gaulle (tracé des anciens remparts Vauban) se trouvent plusieurs grands ensembles rénovés à la fin des années 2000.

    La ville fait partie d'une conurbation, appelée CASO pour « communauté d'agglomération de Saint-Omer » et regroupant Saint-Martin-au-Laërt, Saint-Omer, Longuenesse et Arques.

    Communes limitrophes

    Serques Nieurlet
    Tilques
    Salperwick
    Saint-Martin-au-Laërt
    N Clairmarais
    O    Saint-Omer    E
    S
    Longuenesse Arques

    Géologie et relief

    La ville de Saint-Omer est située à la rencontre des collines de l'Artois, du marais Audomarois, et de la Flandre intérieure :

    • l’Artois au sud-ouest de la commune, de formation ancienne (-130 à -65 millions d’années), séparé de la Flandre intérieure par l'Aa ;
    • le Marais audomarois, cuvette de 4 000 hectares, qui correspond au cours de l’Aa, limité au sud par l'agglomération de Saint-Omer, et au nord par le goulet formé à Watten par la « montagne » de Watten et la colline d’Éperlecques ;
    • la Flandre intérieure ou Houtland à l'est de la ville (-65 à -2 millions d’années), région de collines (les monts des Flandres) ou buttes témoins, vestiges d’un plateau qui a été raviné par la fonte successive des glaces (-2,4 millions d’années à 10 000 av. J.-C.).

    L'argile locale, plus claire, donne à la ville des rues caractéristiques aux façades de briques claires, bien que des façades rouge foncé existent également.

    Hydrographie

    L’Aa traverse la commune du sud-ouest vers le nord-est, en direction de Gravelines pour se jeter dans la mer du Nord. Les premiers travaux de canalisation se terminèrent vers 1165 avec le comte de Flandre Baudoin VII. Ainsi la rivière est devenue navigable depuis Saint-Omer jusqu'à la mer. Gravelines constituait au Moyen Âge l'avant-port de la cité audomaroise.

    Cependant les eaux suivent des ramifications complexes. On distingue au sud l'Aa Haute Meldyck puis au nord le canal du Haut Pont, et à l'est le canal de Neufossé (déviation de Saint-Omer). Entre ces canaux principaux, de nombreux petits canaux et watergangs drainent les sols.

    Le Nord de la commune est dominé par les parcelles de marais maraîcher.

    L'étang Degezelle est sur le territoire communal en limite nord. L'étang de Romelaëre déborde[Comment ?] sur la commune voisine de Nieurlet, et son accès se fait par Clairmarais. La zone est classée en réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre.

    Climat

    Le climat, de type océanique, subit les influences continentales de l'est : les précipitations, plus faibles qu'en façade maritime, sont de l'ordre de 550 à 600 mm par an. La température annuelle moyenne est d'environ 10 °C, avec des gelées plus précoces et plus tardives que dans d'autres secteurs de la région[1].

    Relevé météorologique de Saint-Omer
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3 3 5 7 10 13 15 16 14 10 7 4 8,9
    Température maximale moyenne (°C) 7 7 10 12 15 18 25 24 19 15 10 8 13,5
    Précipitations (mm) 39,6 29,3 31,4 34,4 29,8 35,6 46,4 40,9 47,8 48 47,8 48,8 479,8
    Source : Fiche climatologique de Saint-Omer par Météo-France[2]

    Voies de communication et transports

    La ville de Saint-Omer est desservie par l'autoroute A26 et les routes départementales RD942/RD642 (ex RN42) et RD943 (ex RN43), qui la situent en voiture à 50 kilomètres de Calais, de Béthune et d'Ypres, à 55 kilomètres de Boulogne-sur-Mer, à 65 kilomètres de Lille, et à 90 kilomètres d'Arras.

    Jusqu'en 2012, la ligne à grande vitesse TGV Nord-Europe desservait la gare de Saint-Omer, et mettait la ville à deux heures de Paris, par un aller-retour TGV direct. Depuis cette date, Saint-Omer est à trois heures de Paris. Saint-Omer est aussi desservie par le TER Arras-Calais et Lille-Boulogne-sur-Mer. Il est à noter que la commune se situe à moins de trois heures de trois capitales européennes (Paris, Bruxelles, Londres).

    Un réseau de bus mis en place par la CASO (communauté d'agglomération de Saint-Omer) dessert la ville et la relie notamment à Arques et à l'entreprise de la cristallerie.

    Un chemin au bord de l'eau rejoint le chemin de halage du canal et permet des promenades à pied ou à vélo. Une réhabilitation est en projet.

    Urbanisme

    Briques en terre cuite claires de Saint-Omer sur une façade.

    Morphologie urbaine

    Le territoire communal est partagé entre le quart sud-ouest du territoire, qui correspond aux derniers reliefs de l'Artois (à environ 10 à 20 mètres d'altitude), et une majorité de sols très bas (environ 3 mètres), qui font partie du marais audomarois. L'urbanisme, dominé par la cathédrale, se concentre dans la partie haute. Le mont Sithieu est le point culminant de la ville, à 21 mètres. À l'ouest, les remparts créent un dénivelé au bas duquel se trouve un espace vert ; le sol y remonte jusqu'à la limite de Saint-Martin-au-Laërt. La ville-basse est occupée par des faubourgs, et le marais reste en grande majorité agricole, avec du maraîchage et de nombreux watringues qui drainent les sols.

    Logement

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    Projets d'aménagements

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    Toponymie

    Saint-Omer apparaît dans les écritures de chroniqueurs au cours du VIIe siècle sous le nom de Sithiu (Sithieu ou Sitdiu), autour de l’abbaye Saint-Bertin fondée sous l'impulsion d'Audomar (Audomarus, Odemaars ou Omer), moine de Luxeuil, évêque de Noyon-Tournai puis de Thérouanne en 637, fondateur de l'église de Saint-Bertin autour de laquelle la ville a été bâtie. Il meurt le 1er novembre 670 à Wavrans-sur-l'Aa. L'abbaye doit son nom à Bertin qui travailla comme compagnon d'Audomar. C’est au cours du Xe siècle que l'endroit a pris son nom actuel.

    Le faubourg du Haut-Pont aurait pour origine un pont de bois très haut sur l'Aa, sous lequel pouvaient passer les vaisseaux en provenance de la mer du Nord par l'ancien golfe de l'Aa. Les habitants portent le nom de Haut-Ponnais.

    L'origine du nom du faubourg de Lysel proviendrait des nombreux canaux séparant les parcelles agricoles en îles. Ses habitants portent le nom de Lyselards.

    De nombreux canaux et lieux-dits dans le marais sur la rive orientale de l'Aa ont des noms qui ont une origine flamande : le Brockus (brouck ou marais), le Westbrouck (marais de l'ouest), le Bogarwaert, le Hongarwaert, le Stackelwaert. D'autres lieux ont un nom d'origine commune franco-flamande : la Grande Meer, la Haute Meldyck, la Basse Meldyck, tandis que certains ont un nom d'origine française : l'Île Flottante, l'Île Sainte-Marie, le Bac.

    Sint-Omaars en flamand[3].

    Durant la Révolution, la commune porte les noms de La Barrière et de Morin-la-Montagne[4].

    Ses habitants sont appelés les Audomarois[5].

    Histoire

    Moyen Âge

    Omer et son serviteur XIe siècle

    À l'époque de Charlemagne, lors de la dernière invasion marine due à une période de réchauffement climatique, Saint-Omer est un port[réf. souhaitée], alors que l'actuelle Flandre maritime est encore sous les eaux de la mer du Nord ainsi qu'une partie du Calaisis. Dans la 2e moitié du IXe siècle, Saint-Omer est ravagée par les Vikings du Danemark[6].

    Avec le pagus d'Artois, la ville entra en 932 dans la possession des comtes de Flandre, et au cours des XIIe et XIIIe siècles, l'industrie textile (protoindustrialisation ?) y fut florissante[7]. Au cours de sa période de plus grande prospérité, la ville fut en Occident une des premières à bénéficier d’institutions communales, peut-être au début des années 1070[8]. Ces institutions prennent la suite d’institutions d’entraide de voisinage, formalisées sous forme de confrérie, qui évolue ensuite en guilde marchande, qui a donné naissance à la commune[9]. Cette commune est un soutien pour le comte de Flandre qui lui a accordé ces libertés[10]. Par la suite, elle dut céder à Bruges la première place pour le tissage. L'Aa est canalisé dès 1165 jusqu'à Gravelines, qui constituera jusqu'à son ensablement l'avant-port de la cité audomaroise.
    La ville est assiégée en 1071.

    Aux XIe et XIIe siècles, les marchands de Saint-Omer sont organisés en guilde, dotée de statuts[11]. Y sont codifiés, les beuveries mais aussi les conditions d'admission, le rôle des doyens, l'entraide, la charité envers les pauvres, l'entretien des places et des remparts, etc.

    Saint-Omer fut perdue par le comté de Flandre au traité de Pont-à-Vendin du 25 février 1212 et devint une des principales places du comté d'Artois qui venait de se créer. Ferrand de Flandre essaya de reprendre la ville mais il fut vaincu à la bataille de Bouvines. Dès lors la francisation commença et les documents officiels furent écrits en français ; le flamand n'en resta pas moins la langue courante dans la population et, au XIIIe siècle, le chroniqueur Guillaume d'Andres nous affirme que, de son temps, les affaires se plaidaient en flamand. Encore en 1507 la coutume de Saint-Omer précise dans son article 7 que « ses majeurs et eschevins ont accoustumé faire raidigier leurs dictes sentences criminelles en langaige flamang »[12]. La ville resta d'ailleurs dans une large mesure au sein du réseau économique des Pays-Bas dont elle était officiellement séparée. Vers l'an 1300 la ville compta près de quarante mille habitants[13].

    Le siège et la bataille de Saint-Omer ont lieu le .

    En 1384, Saint-Omer revint aux ducs de Bourgogne, mais la paix de Nimègue (1678) la céda définitivement à la France. Les épidémies firent chuter le nombre d'habitants à quinze mille au XVe siècle.

    Ville économiquement prospère, Saint-Omer paraît également avoir été à la fin du Moyen Âge, entre la Flandre et l'Artois et Amiens, un centre artistique relativement important. Les chantiers de construction de la puissante abbaye Saint-Bertin et de la collégiale voient intervenir dès le XIIIe siècle des équipes d'artistes en provenance de Picardie et d'Île-de-France[Note 1]. Mais c'est au XVe siècle surtout, quand la région du Haut-Pays rentre en « terre de promission bourguignonne », que l'activité artistique y connaît ses plus belles heures. Entre 1454 et 1459, le célèbre Simon Marmion, originaire d'Amiens, y est de passage avant de rejoindre Valenciennes ; il peint, à la commande du puissant abbé Guillaume Fillastre, les volets du retable de l'abbaye Saint-Bertin, aujourd'hui à Berlin et à Londres, dont la huche orfévrée avait été réalisée par les Steclin, orfèvres valenciennois d'origine rhénane[Note 2].

    Par ailleurs, par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirma en septembre 1464 les privilèges de la ville, octroyées par ses prédécesseurs[14].

    Époque moderne

    Plan-relief de Saint-Omer, vue de l'est (fait en 1758 sous la direction de Jean-Baptiste Larcher d'Aubencourt (1711-1793). Échelle 1/600e

    La ville fut l'objet de nombreux conflits entre la France et les Pays-Bas de 1477 à 1677. Elle fut assiégée en 1477, 1489 et 1677

    De 1559 à 1790 la ville fut le siège du diocèse de Saint-Omer qui fut réuni en 1801 au diocèse d’Arras.

    L'empreinte religieuse sur l'urbanisme de la cité audomaroise fut multipliée lors de la Contre-Réforme catholique au XVIe siècle. Saint-Omer accueillit alors de nombreux collèges et séminaires britanniques et wallons. La chapelle des jésuites wallons est construite de 1615 à 1640.

    En 1466, Jacques de Pardieu, échevin de la ville devenu lépreux et très affaibli par quatorze ou quinze ans d'exercice ne peut plus remplir aucune charge et cède sa place d'échevin à Guilbert d'Ausque (originaire de Montreuil).

    Valentin de Pardieu, né en 1520 ou 1521, à Saint-Omer, seigneur de la Motte, seigneur d'Esquelbecq, mayeur de Saint-Omer[15] puis gouverneur de Gravelines décédé le 16 juillet 1595 lors de la bataille de Doullens fit bâtir en 1578 dans la ville de Saint-Omer un local qu'il donne en propriété aux sœurs de Sainte-Catherine. En 1580, ces religieuses prirent possession des lieux et y firent construire une église consacrée en 1595 par l'évêque de Saint-Omer, Jean Six[16]. À la Révolution, les sœurs de Sainte-Catherine furent dispersées. En 1791, elles étaient trente religieuses de chœur et cinq converses. Les révolutionnaires prirent possession du couvent et y établirent une fonderie. Ce sont dans ses creusets que finirent la plupart des cloches de la ville, transformées en pièces de monnaie, sonnantes et trébuchantes.

    L'un et l'autre exigent que l'échevinage montre les privilèges anciennement octroyés aux habitants de Saint-Omer par les comtes d'Artois, comme si la Charte communale eût été violée par "Messieurs de la ville" et, pour première satisfaction, ils veulent que le conseiller pensionnaire de la ville, Guilbert d'Ausque, envoyé l'année précédente de Montreuil à Saint-Omer pour remplacer Jacques de Pardieu, « devenu lépreux et très pauvre après quatorze ou quinze ans d'exercice » ne puisse plus remplir aucune charge.

    Depuis l'abdication de Charles Quint (comte de Flandre et roi d'Espagne), la ville et son bailliage passent sous la domination de l'Espagne. Il en va de même pour les autres comtés et duchés des Pays-Bas méridionaux. L'Artois, la Flandre, le Hainaut, le Brabant et le Luxembourg font dès lors partie des Pays-Bas espagnols.

    À la fin du mois de mars 1677 commence le siège de Saint-Omer par les armées françaises dirigées par Philippe d'Orléans, frère cadet de Louis XIV. Le 5 avril, les armées de la coalition néerlandaise et espagnole, dirigées par le Stathouder Guillaume d'Orange, sont à Ypres. Les Français partent à leur rencontre. La bataille a lieu les 10 et dans la vallée de la Peene, entre les villages de Noordpeene, Zuytpeene et Bavinchove. Philippe d'Orléans remporte la bataille de la Peene. Ses armées sont à nouveau devant Saint-Omer le 14 avril. Mal informés, espérant des renforts - qui bien sûr ne viendront pas - les Audomarois résistent encore 6 jours ! Finalement, le , la ville de Sait-Omer tombe. Un an plus tard, en 1678, les traités de Nimègue valident les conséquences de la bataille de la Peene ; Saint-Omer et le nord de l'Artois, ainsi que les châtellenies flamandes de Cassel et Bailleul deviennent définitivement françaises.

    Fortifications de Saint-Omer.

    Les fortifications de la ville furent remaniées par Vauban dès 1678, dans le cadre de son projet de pré carré. Le commissaire général des fortifications de Louis XIV superposa à l'enceinte, déjà renforcée par Charles Quint au XVIe siècle, son propre système de défense. Des ouvrages avancés, de nouveaux bastions, et de nouvelles plates-formes sont créés pour accueillir l'artillerie.

    De 1787 à 1795 quelques milliers de patriotes des Pays-Bas du Nord se réfugièrent à Saint-Omer ou dans les villes voisines de Béthune, Watten, Bergues, Gravelines et Dunkerque.

    En 1800, Saint-Omer était encore la ville la plus peuplée du département[17].

    Époque contemporaine

    Le XIXe siècle fut une période de développement urbain et économique, avec l'arrivée du chemin de fer en 1848. Mais la ville fut peu marquée par la Révolution industrielle. La Grand'Place fut conçue selon des plans de l'architecte Lefranc, un nouvel hôtel de ville associé à un théâtre à l'italienne fut construit avec les pierres de l'ancienne abbaye Saint-Bertin, ainsi qu'une école de musique, une école des beaux arts, et une bibliothèque. Les fortifications furent en parties rasées pour faire place à des boulevards. Il ne subsiste plus des fortifications que le jardin public de vingt hectares avec arboretum, kiosque à musique, et parterre à la française, qui fut créé en 1894 au pied de la cathédrale.

    La gare actuelle fut construite en 1904 par l'architecte Clément Ligny, en remplacement de la première gare jugée trop petite. La partie centrale de la gare équipée d'un clocheton et d'ouvrages en fer forgé fut endommagée lors de la Seconde Guerre mondiale.

    Lors des deux guerres mondiales, la ville fut gravement endommagée. Dans la région, furent construits par l'armée de l'Allemagne nazie le blockhaus d'Éperlecques en 1942, et la coupole d'Helfaut en 1943. Ces équipements, qui devaient à l'origine servir de bases de lancement des fusées V2, furent bombardés par l'armée alliée et n'entrèrent jamais en service. La ville a été libérée le 5 septembre 1944 par la 1re division blindée polonaise.

    Politique et administration

    Saint-Omer dans l'arrondissement de Saint-Omer et dans ses cantons :
    canton de Saint-Omer-Nord ;
    canton de Saint-Omer-Sud ;
    canton d'Arques.

    Saint-Omer est une sous-préfecture du département du Pas-de-Calais.

    Tendances politiques et résultats des élections en 2007

    En 2007, il y avait 10 277 électeurs inscrits. Les résultats des élections présidentielles 2007 sont conformes aux résultats nationaux : sur 7 543 votes exprimés, Nicolas Sarkozy obtient 4 006 voix (53,11 %) et Ségolène Royal 3 537 voix (46,89 %)[18]. Lors des élections législatives de 2007, pour 5 683 votes exprimés, Michel Lefait (PS) est élu au premier tour avec 2 539 voix (44,68 %), devant Marie-Pascale Bataille (UMP) avec 2 304 voix (40,54 %)[19].

    Tendances politiques et résultats des élections en 2014

    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais.
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    Liste des maires

    Article détaillé : Liste des maires de Saint-Omer (Pas-de-Calais).
    Listes des maires depuis 1965
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1977 Raymond Senellart DVD  
    1977 1983 Jean Saint-André PS  
    1983 mars 2008 Jean-Jacques Delvaux UMP Professeur d'enseignement économique
    Député du Pas-de-Calais (1993 → 1997)
    Conseiller général (1982 → 2008)
    Conseiller régional (1986 → 1993 et 1998 → 2001)
    mars 2008 avril 2014[20],[21],[22],[23] Bruno Magnier PS Proviseur de lycée
    avril 2014[24],[25],[26] en cours
    (au 27 février 2015)
    François Decoster UDI Président de la CA de Saint-Omer (2014 → )
    Conseiller régional

    Intercommunalité

    Saint-Omer fait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Omer qui regroupe 19 communes, soit 65 000 habitants. L'arrondissement, qui comporte huit cantons (liste), compte 153 523 habitants, dont 15 785 habitants pour le canton Nord et 24 039 habitants pour le canton Sud.

    Saint-Omer fait partie du Syndicat mixte Lys-Audomarois (SMLA) pour la rédaction du schéma de cohérence territoriale avec l'Agence d'urbanisme et de développement de la région de Saint-Omer. La ville fait partie du Pays de Saint-Omer.

    Fiscalité

    La taxe d'habitation s'élevait en 2006 à 25,07 %, à laquelle s'ajoute un taux départemental de 9,29 %. La taxe foncière est de 26,45 % en 2006 sur les propriétés bâties (à laquelle s'ajoute 11,50 % pour le département et 3,70 % pour la région), et de 48,06 % sur les propriétés non-bâties (à laquelle s'ajoute 33,36 % pour le département et 12,56 % pour la région)[27].

    Instances judiciaires et administratives

    Saint-Omer est siège de plusieurs instances judiciaires :

    • La Cour d'assises du Pas-de-Calais, où se sont notamment tenus les procès de l'affaire d'Outreau, de l'affaire des frères Jourdain et de l'affaire Monique Lejeune.
    • Le tribunal de grande instance
    • Le tribunal de commerce
    • Le conseil de prud'hommes, dont les appels sont portés devant la cour d'appel de Douai.

    On y trouve également la sous-préfecture de l'arrondissement de Saint-Omer.

    Politique environnementale

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    La collecte sélective des déchets (tri sélectif) est en place sur la commune. La gestion des déchets est assurée par la communauté d'agglomération de Saint-Omer.

    L'opération Marais Propre a lieu annuellement, avec pour but le nettoyage du Marais Audomarois. Cet opération est actuellement organisée par RAMSAN, le Parc naturel régional des caps et marais d'Opale, et la Communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO)[28].

    Un incinérateur Flamoval a été construit dans l'agglomération, sur le territoire de la commune d'Arques. Plusieurs associations de protection de l'environnement, ainsi que des élus et parlementaires se sont opposés à son installation[29]. L'incinérateur a été mis en service en juin 2012[30].

    Jumelages

    Au 08 septembre 2015, la commune est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    En 2012, la commune comptait 14 881 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 3],[Note 4].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    20 13520 10920 36218 24619 34419 03220 66121 07822 054
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    21 98722 01121 86922 38121 85521 55621 26621 66121 481
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    20 86720 99320 46919 23819 77417 81518 37318 10619 280
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
    19 28318 20516 93215 41514 43415 74715 00414 06414 881
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2004[33].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,2 %, 15 à 29 ans = 25,1 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 19,6 %, plus de 60 ans = 13,4 %) ;
    • 53 % de femmes (0 à 14 ans = 17,9 %, 15 à 29 ans = 24,1 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 21,7 %).
    Pyramide des âges à Saint-Omer en 2007 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,9 
    4,5 
    75 à 89 ans
    9,9 
    8,6 
    60 à 74 ans
    10,9 
    19,6 
    45 à 59 ans
    17,8 
    20,7 
    30 à 44 ans
    18,4 
    25,1 
    15 à 29 ans
    24,1 
    21,2 
    0 à 14 ans
    17,9 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 


    En 1999 Saint-Omer comptait 6 709 résidences principales et 76 résidences secondaires. Le nombre total de logements augmente de 13,9 % entre 1990 et 1999, pour faire face au solde démographique positif. Le nombre de logements vacants s'est réduit de 23,8 % entre 1990 et 1999, mais il restait encore 521 logements vacants en 1999[36].

    Le niveau d'étude montre une scolarisation de la population totale de 24,2 % de niveau primaire, 32,5 % de niveau collège, 13,7 % de niveau BAC, et de 16,2 % de niveau études supérieures[37].

    Enseignement

    Saint-Omer est située dans l'académie de Lille.

    Établissements scolaires

    La ville administre xx écoles maternelles et xx écoles élémentaires communales.

    L'enseignement maternel et primaire est développé.

    On trouve différents établissements secondaires publics (collège de la Morinie, collège de l'Esplanade, lycée Alexandre-Ribot) et privés, dont certains très anciens (école et collège Saint-Bertin[38], collège et lycée Notre-Dame-de-Sion[39], lycée privé technique Saint-Denis).

    L'enseignement supérieur s'effectue à l'université du littoral, sur Saint-Omer ou Longuenesse (campus) : IUT de Saint-Omer (génie industriel et maintenance, gestion administrative et commerciale)[40], IUP Génie des Systèmes Industriels-Maintenance Industrielle, DEUST Animation des Activités Physiques et Sportives, Institut de formation en soins infirmiers[41]. Le campus de la Malassise accueille également une école d'ingénieur et une école supérieure de commerce. De nombreux étudiants vont par ailleurs à Lille.

    Manifestations culturelles et festivités

    Un cinéma de huit salles projette des films tous les jours et réalise des avant-premières. Le centre culturel « La Comédie de l'Aa » propose des pièces de théâtre et une programmation musicale.

    Différents évènement marquent le calendrier annuel local :

    • le carnaval ;
    • le feu d'artifice du 14 juillet ;
    • le défilé nautique, plutôt appelé cortège nautique, qui a lieu le dernier dimanche de juillet ; le Groupement de Loisirs du Haut Pont organise cet événement[42].
    • la fête de la Saint-Nicolas et le marché de Noël, en fin d'année.

    Santé

    Les centres hospitaliers les plus proches sont le centre hospitalier de la région de Saint-Omer à Helfaut, à 8 km au sud, et la clinique privée de Longuenesse. De nombreux professionnels de la santé (médecins, spécialistes, dentistes) et équipements (pharmacies) sont présents sur la commune. Les personnes âgées peuvent être accueillies au sein de la maison de retraite Saint-Jean (capacité d'accueil de 14 personnes), ou de la résidence « arpage », qui accueille des résidents atteints de la maladie de Parkinson (70 lits).

    Politique environnementale

    Le tri sélectif est en place sur la commune. La CASO a également incité les particuliers à s'équiper de composteurs, et réalise une étude avec des foyers témoins volontaires (objectif de réduction des déchets). Un incinérateur (flamoval) est en construction dans l'agglomération et devrait être opérationnel fin 2011.

    Sports

    La commune est équipée d'une piscine, de trois terrains sportifs, de terrains de pétanque et de différentes salles. L'espace vert, les canaux et les étangs permettent la pratique de nombreux sports et loisirs de nature. Différents club sont actifs : US Saint-Omer (CFA 2), Canoë-Kayak Club de Saint-Omer, Skating Club de la Région Audomaroise (niveau national pour le rink hockey), Rugby Club audomarois, Aviron audomarois...

    La ville voisine d'Arques a construit deux équipements homologués pour les jeux olympiques, pour la gymnastique et le tir.

    Médias

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    Presse écrite

    • Le quotidien La Voix du Nord publie une édition locale à Saint-Omer.
    • L'hebdomadaire L'Indépendant du Pas-de-Calais[43].

    Cultes

    Catholique

    • Cathédrale Notre-Dame
    • Collège anglais de Saint-Omer (devenu le lycée Alexandre-Ribot) : « L'Angleterre avait, dès le milieu du XVIe siècle, interdit aux catholiques toute forme d'enseignement religieux sur son sol. Ceux-ci avaient donc créé, dans les Pays-Bas espagnols, plusieurs collèges catholiques, dont ceux de Douai et de Saint-Omer. Ils resteront en activité jusqu'à la Révolution, attirant non seulement des élèves anglais mais aussi des fils de colons américains. Les colons catholiques venus d'Angleterre avaient tendance à s'installer soit dans la Maryland, dont le « propriétaire », Lord Baltimore, avait une réputation de grande tolérance, soit en Virginie. Mais avec l'avènement des corégents William et Mary, l'enseignement catholique est interdit, y compris dans le Maryland en 1704, ce qui explique l'envoi, pendant près de trois-quarts de siècle, de générations de jeunes américains pour étudier sous la férule de professeurs jésuites, au collège de Saint-Omer. On parlait alors plutôt de Blandike, par anglicisation de Blendecques, petite ville proche de Saint-Omer où le collège avait acheté une propriété et où les élèves pouvaient passer leurs vacances. »[44]

    Mormon

    Evangélique

    • Assemblée De Dieu de Saint-Omer.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 203 , ce qui plaçait Saint-Omer au 30 308e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[45].

    Emploi, entreprises et commerces

    Rue des Épéers à Saint-Omer
    Bouteille de bière Saint-Omer

    La vie économique de Saint-Omer et de ses alentours s'est développée autour de l'eau. L'aménagement du marais audomarois a permis le développement d'activités d'élevage et de maraîchage importantes (culture du chou-fleur) ; c'est devenu aujourd'hui un pôle touristique remarquable. Il y a également une activité fluviale autour de l'Aa et du canal de Neufossé avec un port fluvial que gère la Chambre de commerce et d'industrie. Saint-Omer accueille aussi une brasserie industrielle qui produit la bière de Saint-Omer, et une brasserie locale, la brasserie audomaroise, qui produit différents types de bières (à la chicorée, à la rhubarbe...).

    La région de Saint-Omer comprend le deuxième employeur privé de la région Nord-Pas-de-Calais, la cristallerie Arc International, située sur le territoire de la commune d'Arques. À proximité se situe l'usine Bonduelle de Renescure, Bonduelle étant la première entreprise de la conserve en Europe et le quatrième employeur privé du Nord-Pas-de-Calais[46].

    Saint-Omer est également un centre tertiaire important. Le centre-ville est composé de nombreuses boutiques commerciales, et d'un nombre conséquent de restaurants, brasseries et friteries. La clientèle est enrichie par les touristes anglais.

    Saint-Omer possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie Grand Lille.

    Culture locale et patrimoine

    Saint-Omer, classée ville d'art et d'histoire en 1997, a vu cet agrément étendu en 2014 au territoire constitué par la communauté d'agglomération de Saint-Omer et la communauté de communes de la Morinie[47].

    Monuments historiques et lieux touristiques

    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Saint-Omer.
    La cathédrale Notre-Dame.
    La façade de la chapelle de l'ancien collège des jésuites.
    Espace vert de la ville de Saint-Omer, au pied des anciens remparts de Vauban. Vue sur le jardin à la française.
    • La cathédrale Notre-Dame. Modeste chapelle à l'origine (VIIe siècle), elle fut agrandie pour devenir collégiale entre le XIIIe et le XVIe siècle. Chapelle qui fut à l'origine située sur la grande place actuelle de la ville. Nous pouvons localiser cet ancien site par l'emplacement d'un médaillon en bronze sur l'une des entrées Sud de la place. Elle devient ensuite cathédrale en 1561, après la destruction de Thérouanne par Charles Quint. Elle abrite le cénotaphe de saint Omer, un tableau de Rubens représentant la descente de Croix, et aussi la châsse de saint Erkembode.
    • La gare de Saint-Omer.
    • Les ruines de l’abbaye Saint-Bertin, édifiée de 1325 à 1520, bien national en 1789 et détruite par la municipalité en 1830.
    • Le musée de l'hôtel Sandelin[48].
    • Ancien collège des Jésuites anglais.
    • Ancien collège des Jésuites wallons, ancienne église (chapelle des jésuites).
    • Ancien hôpital Saint-Jean, fondé par Jean de Wissocq
    • L’ancien séminaire épiscopal, de style flamand (pignon à pas de moineaux) fut édifié de 1605 à 1625.
    • Église Saint-Denis. Église gothique du XIIIe siècle, elle abrite plusieurs monuments funéraires dont une partie du tombeau de Guillaume Fillastre, évêque de Thérouanne, chancelier de l’ordre de la Toison d'or, mort en 1473 (et un fragment de la Céne terracotta invetriata d'Andrea della Robbia).
    • L'église Saint-Sépulcre. Elle fut érigée en l'honneur de trois seigneurs de la région ayant participé aux croisades.
    • Le jardin public, de l'architecte Guinoiseau (XXe siècle), situé dans les fossés des fortifications de Vauban. Il comprend un jardin à la française, un kiosque, des jeux pour enfants, des arbres remarquables, un petit parc animalier.
    • L’ancien hôpital général fut construit en 1702 par Louis-Alphonse de Valbelle, évêque de Saint-Omer nommé par Louis XIV, sur les plans de Bernard Joseph de Neufville.
    • La motte castrale, avec son portail d'accès et ancienne prison avec son portail.
    • Le quartier du Haut-pont, ancien quartier maraîcher avec façades typiques, traversé par l'Aa canalisée.
    • L'église de l'Immaculée Conception dans le quartier du Haut-Pont, construite en style néogothique par Charles Leroy, le célèbre architecte du XIXe siècle de la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille et de plus d'une soixantaine d'édifices de la région.
    • La chapelle de l’ancien collège des Jésuites, de style renaissance italienne, construite de 1615 à 1640.
    • Le palais de justice. L'ancienne résidence épiscopale, construite de 1680 à 1684, devient palais de justice en 1795 pendant la Révolution française.

    Patrimoine naturel

    Marais audomarois

    Article détaillé : Marais audomarois.

    Le marais audomarois situé en grande partie sur la commune de Saint-Omer accueille de nombreuses espèces animales et végétales remarquables. Il inclut une zone classée en réserve naturelle.

    Réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre

    Réserve naturelle nationale du Romelaëre.
    Article détaillé : Réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre.

    La réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre abrite plusieurs espèces remarquables, le blongios nain (petit héron dont le PNR réalise un suivi depuis plusieurs années), une grande colonie de grands cormorans, des stations de stratiotes...

    La réserve est équipée d'un cheminement accessible tout public (guide au sol pour les aveugles, panneaux d'informations en relief et en braille, platelage plat et de largeur adaptée au passage des fauteuils roulants et poussettes) et d'un observatoire d'oiseaux en bois. La réserve est fermée en hiver.

    Eden 62 (conseil général du Pas-de-Calais) en est le gestionnaire depuis 2009 (il succède ainsi au parc naturel régional). Le classement en réserve nationale a été obtenu en 2008 ; auparavant, la réserve bénéficiait d'un classement régional. Le site est également inscrit dans le réseau européen Natura 2000 et en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) de type 2.

    Patrimoine culturel

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    • La bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer possède une salle du patrimoine, ou sont rassemblés les livres rares et précieux. Un exemplaire du premier tome de la bible de Gutenberg (premier livre imprimé en Europe) y est conservé, ainsi qu'un exemplaire du Premier Folio de William Shakespeare[49],[50].

    Un autre exemplaire du Premier folio est conservé à la Bibliothèque nationale de France.

    Personnalités liées à la commune

    Article détaillé : Catégorie:Naissance à Saint-Omer (Pas-de-Calais).
    • Omer, ou Audomarus ou Audemer (600 - † 670), moine de Luxeuil, nommé évêque de Thérouanne canonisé sous le nom de saint Omer.
    • Lambert (fin XIe-début XIIe siècle), chanoine de Saint-Omer, auteur du Liber floridus.
    • Valentin de Pardieu, seigneur de la Motte, né à Saint-Omer vers 1529. Il avait fait campagne avec les armées de Charles Quint. Il fut mayeur de Saint-Omer en 1570.
    • Jehan Titelouze (1553 - † à Rouen), musicien, considéré comme le père de la musique d'orgue française.
    • Guillaume Liborel ( - ), juriste et homme politique français
    • Albert Louis Valentin Taviel (1767-1831), né à Saint-Omer, général de la Révolution et de l'Empire.
    • Pierre Alexandre Joseph Allent (1772-1837), général des armées de la République et de l'Empire, né à Saint-Omer, décédé à Paris.
    • Martin Charles Gobrecht (1772-1845), général des armées de la République et de l'Empire.
    • Eustache-Louis-Joseph Toulotte (1773-1860), révolutionnaire et écrivain français.
    • Eugène Casimir Lebreton (1791-1876), militaire et homme politique français du XIXe siècle.
    • Émile-Théophile Blanchard, peintre naturaliste, (1795-1860), né à Saint-Omer et décédé à Paris, père du naturaliste Émile Blanchard
    • Narcisse Lefebvre-Hermant ( - Arras - Saint-Omer (Pas-de-Calais)), homme politique français du XIXe siècle.
    • Joseph Bienaimé Caventou, (1795 à Saint-Omer - 1887 à Paris ), pharmacien chimiste, codécouvreur de la quinine.
    • Émile Lefranc ( - † 18..), né à Saint-Omer, historien, géographe, auteur d'ouvrages scolaires. Professeur agrégé de l'Université, il a aussi traduit du grec ancien en français et écrit en latin.
    • Lazare Hippolyte Carnot ( - † à Paris), né à Saint-Omer, homme politique français.
    • Louis Noël, 9 février 1807 à Saint-Pierre-lez-Calais † 18 février 1875 à Saint-Omer, sculpteur
    • Alfred Frédéric Philippe Auguste Napoléon Ameil ( - † à Versailles), né à Saint-Omer, général de division de l'armée française.
    • Joseph Liouville ( à Saint-Omer - † à Paris), mathématicien, élève de Cauchy, professeur à l'École polytechnique et au collège de France, auteur de travaux d'intérêt capital en mathématiques.
    • Louis Martel (13 septembre 1813 à Saint-Omer - † 4 mars 1892 à Évreux), président du Sénat, ministre de la Justice.
    • Louis-François-Joseph Deschamps de Pas (né à Saint-Omer le 25 juin 1816 et mort dans cette même ville le 1er mars 1890), ingénieur et archéologue. Fut ingénieur en chef du département du Pas-de-Calais, membre du Comité de la langue et des arts en France, correspondant de l'Académie des inscriptions en 1871. A publié d'importants travaux sur l'archéologie locale de Saint-Omer.
    • Alphonse de Neuville ( - † )), peintre académique français, élève de Delacroix.
    • Alexandre Ribot ( à Saint-Omer - † à Paris), homme politique français, conseiller d'État et président du Conseil des ministres à cinq reprises.
    • Édouard Lormier (1849 à Saint-Omer - † 1919 à Paris), sculpteur français.
    • Tanguy Malmanche (1875 à Saint-Omer - † 1953 à Clichy), écrivain et auteur dramatique breton, a publié plusieurs nouvelles et pièces de théâtre en breton.
    • Pierre Dupont[51](1888 à Saint-Omer - † 1969 à Suresnes), flûtiste dans la classe d'Henri Filleul, chef de musique de l'orchestre de la garde républicaine (1927-1944) puis chef de l'harmonie des mines de Courrières, vice-président de la SACEM. Auteur de la Sonnerie aux morts et de l'harmonisation et orchestration actuelles de La Marseillaise.
    • Raoul Castex (1878 à Saint-Omer - † 1968 à Villeneuve-de-Rivière), amiral français, théoricien militaire à l'origine d'une géopolitique française. Fondateur de l'IHEDN (Institut des hautes études de défense nationale).
    • François-Nicolas Chifflart, peintre et dessinateur, né à Saint-Omer le 25 mars 1825
    • Germaine Acremant (1889-1986), écrivain.
    • Jean-Pierre Évrard, photographe, né en 1936 à Saint-Omer
    • Max Méreaux, compositeur de musique et musicologue, né en 1946 à Saint-Omer.
    • Éric Morena, chanteur français, né le 27 octobre 1951 à Saint-Omer. Il se fait connaître avec la chanson Oh! mon bateau en 1987.
    • Frédéric Lodéon, musicien et animateur de radio né en 1952 à Paris, arrive à Saint-Omer à l'âge de huit ans, ils suit son père directeur de l'école de musique de Saint-Omer. Il y débute la musique et remportera en 1977 le premier prix du concours international Mstislav-Rostropovitch. Il est le seul Français à l'avoir remporté.
    • Jean-Yves Berteloot, comédien, né en 1957 à Saint-Omer.

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes de Saint-Omer se blasonnent ainsi :

    « De gueules à la croix patriarcale d'argent. »

    La devise de la commune est « Fideles Audomarenses ».

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Thomas Delvaux, Le Sang des Saint-Omer des Croisades à la quenouille en Artois, Flandre, Normandie, Angleterre et dans les États latins d'Orient, Tatinghem, 2007
    • Alain Derville (dir), Histoire de Saint-Omer, PULille, 1983
    • Alain Derville, Saint-Omer, des origines au début du XIVe siècle, Saint-Omer, 1995
    • Raymond Dufay, 1968, ce mois-là : le Mai de l'Audomarois, Saint-Omer, 1984
    • Raymond Dufay, La Vie dans l'Audomarois sous l'Occupation : 1940-1944, Saint-Omer, 1990
    • Michel Lancelin, La révolution en province, Saint-Omer de 1789 à 1791, Saint-Omer, 1972
    • Michel Lancelin, La Révolution en province, Saint-Omer en 1792, l'année tournante, Saint-Omer, 1983
    • Michel Lancelin, La Révolution en province, Saint-Omer à la veille de la Terreur, Saint-Omer, 1988
    • Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, 1921.
    • Hector Piers, Biographie de la ville de Saint-Omer, Saint-Omer, 1835
    • J.-L. Derheims (né à Calais le 19 février l798 et mort le 30 décembre 1861) auteur de nombreux articles dans les journaux et almanachs et auteur de l’Histoire de la ville de Saint-Omer publié en 1843.
    • Annales 1868, du Comité flamand de France, Lille, page 310

    Filmographie liée à la ville

    • Le Brouck de Colette Piault, 1972, France, 45 minutes, format 16 mm.
    • Retour au Brouck, le marais audomarois, 40 ans plus tard de Colette Piault, 2010, France, 52 minutes, format HDV.
    • Saint-Omer, entre ville et marais de Martin Peterolff, 2011, France, 52 minutes, format HDV.
    • Ces dames aux chapeaux verts, film français de Maurice Cloche, sorti en 1937

    Articles connexes

    • Liste des communes du Pas-de-Calais

    Liens externes

    • Site de la mairie
    • Site de Saint-Omer « Pays d'art et d'histoire »

    Notes et références

    Notes

    1. Le portail sud de la collégiale (vers 1270) offre un témoignage très intéressant de cette sculpture monumentale dans le Nord de la France, d'autant plus remarquable que sa composition paraît avoir été directement inspirée de la miniature de pleine page d'un manuscrit des commentaires de la Bible, probablement audomarois, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque de l'Arsenal à Paris.
    2. Son implantation provisoire à Saint-Omer, longtemps discutée, est accréditée par l'existence d'autres œuvres de provenance audomaroise avérée et de style nettement marmionesque, ainsi notamment d'un panneau, aujourd'hui au Louvre, qui appartenait à un polyptyque à l'origine à Saint-Bertin, illustrant le double épisode de l'Invention et de la Vérification de la Croix. À ce propos, Marc Gil et Ludovic Nys, Saint-Omer gothique, Valenciennes, 2003.
    3. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    4. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Les collines de l'Artois sur le site de la DRAAF
    2. Météo France, « Fiche climatologique de Saint-Omer », sur www.meteo.education.fr (consulté le 29 avril 2011)
    3. http://proussel.voila.net/pages/noms_flamands.htm
    4. 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    5. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
    6. Éric Vanneufville, Histoire de Flandre, éditions Yoran Embanner, 2011, p. 44.
    7. Sortor, M. (1993). Saint-Omer and Its Textile Trades in the Late Middle Ages: A Contribution to the Proto-industrialization Debate. The American Historical Review, 98(5), 1475-1499 (extrait/1re page)
    8. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p. 19
    9. André Chédeville, Le mouvement communal en France..., p. 13
    10. André Chédeville, Le mouvement communal en France..., p. 19
    11. Traduits par M. Mollat dans Jacques Le Goff (dir.), Histoire de la France urbaine II : La Ville médiévale, Seuil, , p. 128-129
    12. Sur le maintien de langue populaire on consultera Paul Lévy, La Langue allemande en France, t. 1, p. 69 et suiv. Éd. IAC, 1950.
    13. Site internet de la ville de Saint-Omer
    14. http://books.google.fr/books?id=FZfHoyI8BKwC&pg=PA250 Lettres patentes de Louis XI, Nouvion, septembre 1464
    15. Archives historiques et littéraire du Nord de la France, page 491, publié par Aimé Nicolas Leroy, Arthur Dinaux, André Joseph Ghislain Le Glay - 1829
    16. Jean Lambert Derheims, Histoire civile, politique, militaire, religieuse, morale et physique de la ville de Saint-Omer, page 581.
    17. 20 109 habitants contre 19 958 pour Arras
    18. Résultat des élections présidentielles 2007
    19. Résultat des élections législatives 2007
    20. Hervé Vaughan, « Le bilan de Bruno Magnier, maire de Saint-Omer : « Améliorer l’environnement quotidien des Audomarois » (1/3) : « À côté des grands dossiers, nous avons voulu améliorer l’environnement quotidien des Audomarois », revendique Bruno Magnier à l’heure de son bilan. Premier volet de notre série : voirie, circulation, stationnement. Avec les échecs, les réussites et les limites du pouvoir du maire », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    21. Jennifer-Laure Djian, « Le bilan de Bruno Magnier, maire de Saint-Omer : urbaniser, animer, pour attirer dans la cité du chou-fleur (2/3) : « Attirer pour une heure, une journée, une semaine ou toute la vie », « à Saint-Omer, votre résidence principale est aussi votre résidence secondaire ». Ces phrases-là ponctuent le discours du maire, Bruno Magnier, depuis peu, mais résorber les friches, animer la ville, la relier au monde, ont été, il l’assure, des soucis constants. Pas toujours suivis d’effets. Mais petit à petit, ça avance », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    22. David Monnery, « Le bilan du maire de Saint-Omer : Bruno Magnier, un style politique bien à lui (3/3) : Il y a six ans de cela, Bruno Magnier était traité avec une certaine condescendance, aussi bien par la droite aux commandes de la ville que par les élus de gauche de l’agglomération. Aujourd’hui, légitimé par son statut de premier magistrat de la ville centre, le proviseur en disponibilité de l’Éducation nationale est devenu quelqu’un qui compte. Avec un style bien à lui », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    23. « Bruno Magnier battu à Saint-Omer : les dix raisons qui expliquent sa défaite : Valéry Duhaut », La Voix du Nord, ([Il%20n’était%20finalement%20pas%20loin%20Bruno%20Magnier.%20Perdre%20d’à%20peine%20200%20voix,%20il%20trouve%20même%20ça%20plutôt%20honorable.%20Pourtant,%20la%20défaite%20s’explique%20;%20par%20des%20erreurs%20qu’il%20pouvait%20éviter,%20et%20d’autres%20critères%20sur%20lesquels%20il%20n’avait%20pas%20de%20prise lire en ligne]).
    24. Hervé Vaughan, « François Decoster, élu maire de Saint-Omer vendredi soir, imprime déjà sa marque au conseil : Le conseil municipal de Saint-Omer a été installé vendredi soir. Sans surprise François Decoster a été élu maire contre… Quentin Bourgeois. Bruno Magnier, maire sortant, et ses colistiers, n’ont pas participé au vote », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    25. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le 21 février 2015).
    26. Jennifer-Laure Djian et David Monnery, « François Decoster, maire de Saint-Omer : « Je ne suis pas dans un calcul politique » : En devenant maire de Saint-Omer, François Decoster ne s’attendait pas vraiment à prendre aussi le contrôle de la communauté d’agglomération. Il a désormais les cartes en main pour mettre en œuvre la fusion des territoires qu’il appelle depuis longtemps. Une nouvelle façon de faire de la politique ? », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    27. Taxe.com
    28. « Opération Marais Propre », sur Communauté d'Agglomération de Saint-Omer
    29. Incinérateur Flamoval, l’État bafoue le Grenelle de l’Environnement selon les associations
    30. « Dates Clés », sur Syndicat Mixte Flandre Morinie (SMFM)
    31. 1 2 3 « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des Affaires étrangères (consulté le 21 décembre 2010)
    32. « Saint-Omer et Zagan : un quatrième jumelage déjà naturellement ancré dans l’histoire », sur lavoixdunord.fr (consulté le 8 septembre 2015)
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
    34. « Évolution et structure de la population à Saint-Omer en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 28 août 2010)
    35. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 28 août 2010)
    36. Recensement INSEE
    37. Recensement INSEE
    38. École et collège Saint-Bertin
    39. Collège et lycée Notre-Dame-de-Sion
    40. IUT de Saint-Omer
    41. Institut de formation en soins infirmiers
    42. L'Indépendant
    43. Jacques Bodelle, « Ces Français qui ont « fait » l'Amérique », SABIX
    44. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'Insee (consulté le 6 novembre 2010)
    45. Palmarès « Le classement des 500 premières entreprises du Nord-Pas-de-Calais » de La Voix Eco
    46. « Un deuxième "Pays d'art et d'histoire" dans le département du Pas-de-Calais », sur http://pas-de-calais.gouv.fr, (consulté le 3 janvier 2015)
    47. hôtel Sandelin
    48. DAVID MONNERY et JEAN-PIERRE BRUNET, « Un trésor inestimable de Shakespeare découvert à la bibliothèque de Saint-Omer », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    49. Florence Noiville, « Découverte en France d’un « First Folio » de Shakespeare », Le Monde, (lire en ligne).
    50. « L'histoire de la sonnerie Aux Morts, composée par Pierre Dupont », Le Journal des combattants, Paris, , p. 2 (lire en ligne).
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