Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions

[HOME PAGE] [STORES] [CLASSICISTRANIERI.COM] [FOTO] [YOUTUBE CHANNEL]


Google

Google

Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne l'entreprise Google Inc. Pour le moteur de recherche, voir Google (moteur de recherche). Pour les autres significations, voir Google (homonymie).
Google
Description de cette image, également commentée ci-après

Logo de Google depuis le .

Création [1], garage Google, Menlo Park, Californie
Fondateurs Larry Page et Sergueï Brin
Forme juridique Filiale
Action NASDAQ : GOOG
Slogan Don't be evil (Ne soyez pas malveillant, ne faites pas le mal)
Siège social  Googleplex, Mountain View (États-Unis)
Direction Sundar Pichai, directeur général et directeur produits [2]
Activité Internet
Produits
Société mère Alphabet
Filiales Sparrow, Waze
Effectif 57 148 (Q2 2015)[3]
Site web google.com
Capitalisation 488,81 milliards de $ (31 octobre 2015)[4]
Dette 3,81 milliards de $ (2013)
- 27,25%[5]
Chiffre d’affaires 66 milliards de $ (2014)[6]
+ 19% vs 2013
Résultat net 14,44 milliards de $ (2014)[6]
+ 12% vs 2013

Google Inc. (prononcé ['guːgəl]) est une entreprise fondée le dans le garage Google dans la Silicon Valley, en Californie, par Larry Page et Sergueï Brin, créateurs du moteur de recherche Google. L'entreprise s'est principalement fait connaître à travers la situation monopolistique de son moteur de recherche, concurrencé historiquement par AltaVista puis par Yahoo! et Bing. Elle a ensuite procédé à de nombreuses acquisitions et développements et détient aujourd'hui de nombreux logiciels et sites web notables parmi lesquels YouTube, le système d'exploitation pour téléphones mobiles Android, ainsi que d'autres services tels que Google Earth, Google Maps ou Google Play.

Google s'est donné comme mission « d'organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile »[7]. Eric Schmidt en a été le CEO jusqu'au et est désormais remplacé par Larry Page[8].

Google est devenu l'une des premières entreprises américaines et mondiales par sa valorisation boursière, quelques années après une entrée en bourse originale. Début 2008, elle valait 176 milliards de dollars à Wall Street[9].

En 2014, le classement Best Global Brands d'Interbrand positionne Google comme la 2e entreprise mondiale en termes de valeur avec une valorisation de 107,43 milliards de dollars (+15 % par rapport à 2013), dépassant avec Apple pour la première fois depuis la création de ce classement en 1974 la barre des cent milliards de dollars[10].

La société compte environ 50 000 employés. La plupart travaillent au siège mondial : le Googleplex, à Mountain View en Californie.

Google est l'une des plus imposantes entreprises du marché d'Internet et fait partie, avec Apple, Facebook et Amazon.com, du « Big Four » (les « quatre gros ») des entreprises de technologie[11],[12],[13],[14]. En 2011, Google possédait un parc de plus de 900 000 serveurs[15], contre 400 000 en 2006[16], ce qui en fait le parc de serveurs le plus important au monde (2 % du nombre total de machines), avec des appareils répartis sur 32 sites. Parallèlement, le moteur de recherche Google a indexé plus de 1 000 milliards de pages web en 2008[17]. En , Google représente 6,4 % du trafic Internet mondial et affiche une croissance supérieure à celle du web[18]. En Europe, Google aurait une part de marché de 93 % concernant les moteurs de recherche[19].

Observant des gains de parts de marché qui se traduisent par plus de consultations, Google mise sur des changements d'infrastructure pour améliorer sa capacité technique. Par exemple, l'infrastructure Caffeine a pour but d'augmenter la rapidité du traitement des pages web afin de les indexer plus rapidement (il aurait ainsi gagné 50 % en rapidité)[20].

Au-delà du moteur de recherche, Google offre gratuitement de nombreux logiciels et services (email, suite bureautique, vidéo, photo, blog…) et se finance par la publicité à partir de l'an 2000 avec un principe de lien sponsorisé dans les résultats de recherche et une facturation au « coût par clic » pour les annonceurs[21]. Cependant, la situation croissante de monopole et les questions de vie privée inquiètent de plus en plus, de l'internaute occasionnel jusqu'à certaines grandes organisations. Google a également fait l'objet de plusieurs poursuites en justice, notamment pour plusieurs affaires de compatibilité de copyright et pour sa plateforme Google Books.

Origine du nom

Article connexe : Gogol.

Le nom de l'entreprise Google a pour origine le terme mathématique « googol » ou gogol en français, qui désigne 10100, c'est-à-dire un nombre commençant par 1 suivi de cent zéros[22]. Larry Page et Sergueï Brin demandèrent en 1997, à d'autres étudiants en informatique, de l'aide pour nommer le fruit de leur travail. L'idée serait venue de Sean Anderson, qui suggéra « googolplex[23] », nom qui séduisit Larry Page. Il lui demanda d'aller enregistrer le nom de domaine « googol ». Sean Anderson se serait alors trompé dans l'entrée du nom, en frappant google.com[23]. D'autres affirment que le nom de domaine n'était pas disponible car déjà attribué[24] et que, par conséquent, le nom fut modifié volontairement.

Par cette faute, choisie ou subie, Google prend la place de googol, plus simple et plus facile à retenir pour un anglophone et deviendra célèbre dans le monde entier : en 2006, le nom du moteur de recherche, puis de l'entreprise, figurait parmi les dix marques les plus connues au monde[25] et serait devenue, depuis, la première marque connue au niveau mondial[26],[27],[28],[29]. Certains dictionnaires ont désormais inclus le verbe to google dans leurs pages, avec le sens utiliser le moteur de recherche Google pour obtenir un renseignement sur le web[30].

Par ailleurs, la similitude avec le mot anglais goggles signifiant « lunettes », rappelle les deux [O] de la marque. Si on ne peut pas en attribuer l'origine, Google utilise ce jeu de mots dans un de ses services de recherche photo : Google goggles[31]. Également, 10gogol (un chiffre 1 suivi d'un gogol de zéros) s'appelle un gogolplex, dont vient le nom du Quartier général de Google[32].

Ce terme symbolise les buts que Google s'est fixés : « organiser l'immense volume d'information disponible sur le Web et dans le monde[22]. » En effet, si le nombre de pages web indexables est gigantesque (plus d'un billion), il reste minime par rapport à un gogol. Ce nombre, dont est issu le nom Google, exprime les dimensions potentiellement colossales et universelles du monde d'internet, unique domaine d'activité de l'entreprise.

Histoire

Naissance

Garage Google, siège social historique où est fondé Google le 4 septembre 1998, 232 Santa Margarita, Menlo Park, Californie.

Les fondements de l'histoire de l'entreprise Google commencent par la rencontre de deux étudiants de l'université Stanford en 1995. Sergueï Brin alors âgé de vingt-trois ans et Larry Page de vingt-quatre ans sont « pratiquement en désaccord sur tout[33] ». Cela ne les empêche pourtant pas, en janvier 1996, de commencer à travailler sur un nouveau moteur de recherche. Ils nomment leur projet BackRub[33]. Ils imaginent un logiciel qui analyserait les relations entre les sites web afin d'offrir des meilleurs résultats que ceux donnés par leurs concurrents de l'époque, Altavista notamment.

Une fois leurs travaux terminés, les deux étudiants commencent à concrétiser leur projet de moteur de recherche et achètent à cet effet un téraoctet de disque dur d'occasion, afin de créer une base de données. Cette installation sommaire a pris place dans la chambre de Larry Page[34]. Sergueï loue un bureau et se met en quête de financements. David Filo, fondateur de Yahoo!, convient de l'intérêt de leurs recherches, mais les encourage à créer leur propre moteur de recherche plutôt que vendre leurs travaux[34].

Andy Bechtolsheim, l'un des fondateurs de Sun Microsystems, se laisse convaincre par Sergueï et Larry et leur fait un chèque de 100 000 $ pour financer leur moteur. La société Google n'est toutefois pas encore créée et Larry garde le chèque dans son tiroir pendant quelques semaines, le temps d'achever les formalités légales[34]. Le nom de domaine « google.com » est enregistré le [35]. Les deux entrepreneurs sollicitent parallèlement famille et amis et parviennent finalement à réunir un million de dollars pour fonder la compagnie. Google Inc. s'installe dans le garage Google de Menlo Park, loué par une amie, en septembre 1998. La société emploie alors trois personnes : Sergueï, Larry et Craig Silverstein qui est aujourd'hui directeur de Google Technology[34].

Début des technologies

Article détaillé : Moteur de recherche Google.

Alors que le moteur est toujours en phase version bêta, il répond à près de 10 000 requêtes par jour. En , PC Magazine classe Google dans sa liste des 100 meilleurs sites au monde[36],[GPress 1]. En , c'est 500 000 requêtes journalières que Google doit gérer. Devenant trop grand pour le « garage Google », Google se déplace, en mars, dans un bureau sur l'avenue de l'université de Palo Alto et huit personnes y travaillent désormais[34]. En , la barre des 3 millions de recherches quotidiennes est franchie.

Dès , la presse mondiale commence à se faire l'écho des performances de ce nouveau moteur de recherche. Le journal français Le Monde écrit ainsi que le choix technologique de Google « s'avère très efficace à l'usage ». Ainsi, une recherche avec les mots “Bill Clinton” renvoie d'abord au site de la Maison-Blanche, alors qu'AltaVista ne fait apparaître le site qu'après des dizaines d'autres références[37]. Autre avantage, Google affiche les mots-clés en gras dans le contexte d'une phrase pour chaque lien, alors qu'Altavista ne fournit, à l'époque, que les liens eux-mêmes. Le , Google obtient 25 000 000 $ de capitaux propres, fournis par des sociétés de capital-risque[GPress 2]. Omid Kordestani quitte Netscape pour rejoindre Google en tant que vice-directeur des ventes. Michael Moritz et John Doerr, qui avaient contribué à l'essor de Sun Microsystems, Intuit, Amazon.com et Yahoo!, s'assoient autour de la table de ping-pong - qui sert de bureau de direction - en compagnie de Ram Shriram[34]. La société déménage une seconde fois vers son emplacement définitif, le Googleplex, situé à Mountain View, en Californie. Le moteur de recherche, jusque-là en version bêta, achève sa phase de test le 9 septembre. Google assure alors la gestion de trois millions de recherches par jour.

Le , le moteur de recherche est disponible en dix nouvelles langues : allemand, danois, espagnol, finnois, français, italien, néerlandais, norvégien, portugais et suédois[38], permettant à la société de pénétrer de nouveaux marchés et de gagner en importance. Tout juste un mois plus tard, en , Google est le premier moteur de recherche à avoir référencé un milliard de pages web. L'entreprise cherche à étendre la portée de son moteur en concentrant ses efforts sur l'Asie, avec les versions chinoise, japonaise et coréenne (12 septembre 2000)[GPress 3], puis au monde entier, totalisant vingt-six langues dès le 27 mars 2001[GPress 4]. Fin octobre 2000, Google signe un partenariat avec Yahoo! et commence à proposer de la publicité ciblée en fonction des mots-clés[39]. L'année 2000 se termine avec la publication de la barre d'outils Google (Google Toolbar), proposée depuis en téléchargement gratuit[GPress 5], et voit le trafic journalier du site dépasser les 100 millions de requêtes[34],[40], ce qui représente plus de 1 000 requêtes/seconde en moyenne. Par son succès et sa croissance exponentielle, l'entreprise devient un phénomène mondial de presse. En , Larry Page et Sergueï Brin font appel à Eric Schmidt, le président de l'éditeur de logiciels Novell, pour prendre la direction de l'entreprise, en tant que président dans un premier temps[GPress 6], puis PDG à partir du [GPress 7], cinq jours après l'ouverture du premier bureau à l'étranger, situé à Tokyo[33]. L'année 2001 s'achève donc par une conquête physique du monde et par l'annonce de la 3 milliardième page indexée[GPress 8]. Le , Google obtient la validation de son brevet concernant PageRank.

Le moteur de recherche continue ainsi sa croissance, est décliné en plus de cent langues en 2004 et cent cinquante en 2010[33]. En 2010, Google est le premier moteur de recherche sur Internet, que 80 % d'internautes américains utilisent contre seulement 35 % de Chinois, qui préfèrent l'outil chinois Baidu. En Europe, sa part de marché serait de 93 %[19].

Le , le site annonce une mise à jour de son algorithme dénommée « Panda » dans l'ensemble des versions du site (excepté les versions chinoises, japonaises et coréenne) afin de faire baisser la visibilité des sites sans valeurs ajoutées comme les comparateurs de prix ou les agrégateurs de contenus[41] (à tel point que certains sites marchands de premier plan sont désormais victimes de « pénalité Google »[42]). Outre Motorola Mobility, Google a racheté environ 2 000 brevets à IBM en 2011[43] pour éviter de nouvelles attaques menées par Apple et Microsoft contre Android[44].

En 2012, Google a indexé plus de 30 000 milliards de documents et gère à peu près 3,5 milliards de requêtes de recherche quotidiennement.

Diversification des produits

Article détaillé : Liste des acquisitions de Google.

Google, comme Amazon, Apple et Facebook, a depuis sa fondation racheté de nombreuses entreprises pour alimenter sa croissance, élargir sa base d'utilisateurs et développer de nouvelles technologies. Parmi ses acquisitions on peut citer Picasa, Android, YouTube, DoubleClick et Waze.

Croissance et diversification

Premier produit autre que le moteur de recherche proposé.

C'est à partir de 2002 que l'entreprise diversifie son activité, basée jusqu'alors sur son moteur de recherche. En cette année, Google propose aux entreprises le GB-1001 de Google Search Appliance, une solution à la fois matérielle et logicielle permettant de se « connecter à leur réseau informatique afin de bénéficier des fonctions de recherche sur leurs propres documents[33] ». Google n'a pas voulu révéler le nom de son partenaire de fabrication pour les dispositifs matériels, qu'il a décrit comme basés sur des composants Intel exploitant Linux. Ce produit pouvait s'installer en rack de serveurs, stocker un index de 150 000 documents (10go) au prix de 20 000 $. Il fut décliné en un autre modèle, le GB-8008, plus performant mais plus onéreux (250 000 $)[45].

La fonction Google Labs est également une importante nouveauté de cette année. Elle permet aux utilisateurs curieux de tester les services et produits non finalisés, mais dont la sortie en public approche[46]. Par ailleurs, AdWords voit sa tarification s'établir au nombre de clics (20 février 2002). En septembre, le service en ligne Google News est disponible et permet d'afficher des pages web relatives à l'actualité en fonction des mots-clés de l'utilisateur. Ce service se base au départ du plus de 4 000 sources[47]. Un mois plus tard s'ouvre un nouveau bureau en Australie, à Sydney alors que l'effectif total de l'entreprise dépasse les 1 600 employés[33]. De ce fait, la société inaugure son nouveau Googleplex, un complexe organisé architecturalement comme un campus, au 1600 Amphithéâtre Parkway à Mountain View, dans lequel travaillent 800 personnes.

Le Google s'essaie au monde des réseaux sociaux en mettant au point son propre site de réseautage social : Orkut. Toutefois, ce projet ne rencontre pas le succès escompté, sauf au Brésil et en Inde. Par souci de communication, Google met en ligne son propre blog officiel pour y publier l'actualité de l'entreprise, de ses produits et technologies[33]. Le 29 avril 2004, l'entreprise émet une demande auprès de la Securities and Exchange Commission pour entrer en bourse[GPress 9]. Cette demande aboutira le à son introduction sur le NASDAQ et la vente de 19 605 052 actions, au prix unitaire de 85 $[GPress 10]. La société réalise une introduction en Bourse sous forme d'enchères inversées, une méthode inédite dans l'histoire des bourses de valeurs. En huit ans le cours de l'action sera multiplié par plus de huit, avec un pic en 2012 à plus de 700 dollars. Entre-temps, Google réalise en août 2005, un an après son introduction en Bourse, afin de disposer d'un « matelas de sécurité » total de 7 milliards de dollars de liquidités pour sa croissance[48], une des plus grandes augmentations de capital de l'histoire boursière, en levant un total de 4,2 milliards de dollars sous forme de 14.159.265 actions nouvelles, soit les huit premières décimales du nombre pi[49].

Le Google propose Gmail[GPress 11], son propre service de messagerie électronique avec une capacité initiale de 1 Go annoncée doublée pour 2005. Cette capacité est totalement inédite et foudroie la concurrence, à l'exemple de MSN hotmail, dont la capacité lui était 500 fois inférieure[50]. Ce stockage révolutionne la messagerie, qui s'affranchit dès lors du stockage des messages sur l'ordinateur par l'intermédiaire de logiciels, tels qu'Outlook. Gmail instaure donc l'ère de la messagerie email en ligne. À son lancement, l'inscription nécessitait toutefois une invitation. Son succès se traduit par un nombre croissant d'utilisateurs, 176 millions début 2010[51].

Google propose une visionneuse d'images par rachat début [GPress 12] de Picasa. Ce logiciel est couplé à un compte en ligne permettant de stocker une galerie de 100 Mo. Le service connaîtra un certain succès, mais devra lutter contre le service Flickr de Yahoo! lancé en début d'année et sera concurrencé par la Windows Live Photos en 2008. Le , Google installe son centre européen à Dublin en Irlande avec un effectif de 150 personnes[Gblog 1]. Trois semaines plus tard, on apprend le rachat de Keyhole, une société de cartographie numérique qui sera à la base de Google Earth[GPress 13], sans toutefois publier le logiciel l'année même, qui se termine par le lancement de Google Desktop search le 14 octobre[Gblog 2], de Google Scholar quatre jours plus tard[Gblog 3], et de Google Print le 14 décembre[Gblog 4] (rebaptisé Google Recherche de livres), alors que l'index de recherche affiche huit milliards de pages web[Gblog 5]. L'entreprise emploie à cette date plus de 3000 employés[33].

Réputation grandissante

Le , Google pénètre le monde de la cartographie numérique en lançant en ligne un de ses produits les plus populaires : Google Maps[Gblog 6]. Ce service est gratuit mais encore limité aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne. Le jeudi il couvre la France, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie, et par la suite, les régions disponibles s'élargissent. Moins de deux mois plus tard, les fonctions très populaires de calcul d'itinéraires et de vues satellites y sont intégrées[Gblog 7]. Ce service sera plus tard utilisé pour la géolocalisation des téléphones portables[Gblog 8] et des GPS. Le 20 avril, Google introduit dans le Labs une fonctionnalité d'affichage et de recherche dans l'historique et de statistique d'utilisation de moteur de recherche[Gblog 9]. Le 19 mai, l'entreprise convie les utilisateurs de son moteur de recherche à personnaliser leurs page d'accueil par le biais de iGoogle[Gblog 10]. Le 28 juin, le concept de Google maps est repris pour le logiciel Google Earth qui intègre quelques améliorations, notamment la topographie en relief, certains bâtiments en 3d, puis la vue sous-marine. Maps conserve sa simplicité puisque les grandes innovations sont réservées aux logiciels multiplateformes. 3 ans auparavant, Google avait lancé son propre outil de traduction gratuit en ligne[Gblog 11]. Il connaîtra un succès énorme, tant pour les internautes que pour les élèves et contribuera une nouvelle fois à la renommée de l'entreprise. La même semaine, l'entreprise annonce la sortie de sa propre messagerie instantanée Gtalk. Ce logiciel est basé sur le protocole ouvert XMPP et permet la Voip[Gblog 12]. Il offrira par la suite la possibilité de chat vidéo et d'utilisation en ligne sans logiciel téléchargé préalablement. Toutefois, malgré ces innovations, l'échec se profilera puisqu'incapable de concurrencer Skype et MSN Messenger. C'est au tour de Google Reader de voir le jour début octobre[Gblog 13], Google Analytics le 14 novembre[Gblog 14], puis de l'adaptation à la téléphonie de son service Gmail le lendemain[GPress 14].
Google a bâti sa réputation d'entreprise dynamique et innovante grâce à la publication de logiciels et services utiles pour tous, performants et surtout gratuits. Google compte alors 5 680 employés[33].

Cloud Computing pour les utilisateurs

Article détaillé : Cloud Computing.

Le Google s'attaque au marché chinois, qui représentait plus de 110 millions d'internautes[52], avec une tendance à la forte hausse pour les années à venir avec la démocratisation de l'accès à internet. Google déplore aussi en ce pays « un service qui, pour être franc, n'est pas très bon »[Gblog 15]. Entre temps, Google opère un des plus gros rachats jamais faits, en acquérant la plateforme de partage de vidéo en ligne YouTube pour 1.65 milliard de dollars d'actions de l'entreprise[GPress 15]. Le 9 mars, on apprend le rachat de l'entreprise Writely proposant un éditeur de traitement de texte en ligne, acquis pour 8 millions de dollars[53], dans l'intention de l'utiliser comme base pour le projet Google Documents utilisant le même concept, qui sera annoncé lui, six mois plus tard[Gblog 16]. Fin mars, c'est Google Finance qui sort des cartons de Google. Il s'agit d'un outil permettant de suivre en ligne les cours et les devises[Gblog 17]. Google Agenda, un agenda en ligne gratuit est annoncé le 13 avril[Gblog 18]. Ces multiples créations de services en ligne ont pour but d'instaurer la possibilité aux utilisateurs de Google de bénéficier de Cloud Computing. Ces services sont par la suite dédiés aux professionnels par Google Apps, le [Gblog 19]. Lors de sa sortie même, ces services entraient agressivement en concurrence avec d'autres services déjà bien installés[54].

Empire Google

Voiture avec un plaque minéralogique personnalisée à Bruxelles (Belgique)

Le , Google Livres un service permettant la lecture en ligne et le téléchargement d'ouvrages littéraires entrés dans le domaine public est mis au point[Gblog 20] et alimentera des nombreuses controverses. L'entreprise entame l'année 2007 avec 10 674 employés[33]. En mai, Google permet à n'importe quel internaute d'étudier le trafic, les recherches et les statistiques de son moteur de recherche par le biais de trends[Gblog 21]. Quelques jours plus tard, une importante mise à jour de Google Maps permet de naviguer virtuellement dans les rues de certaines villes à travers des photos omnidirectionnelles[55]. Il s'agit de Street View. Le fait de pouvoir regarder ce qui se passe chez les gens ou de voir par hasard n'importe qui dans la rue provoque également des controverses sur le respect de la vie privée. Le mois de mai s'achève par le lancement de Google Gears[Gblog 22]. La deuxième moitié de l'année 2007 se caractérise par le perfectionnement et l'adaptation de services existants à d'autres langues. Dernier fait marquant, l'annonce le 5 novembre d'un OS pour téléphones portables ; Android[Gblog 23], qui concurrencera Symbian OS et Windows Mobile. Cet événement s'inscrit dans la recherche de marché dans la téléphonie mobile qui offre de plus en plus des possibilités de navigation sur internet. On dénombre 16 805 employés dans l'entreprise en fin d'année[33].

Le projet Google Apps est complété le par l'introduction de Google Sites qui permet à tout utilisateur Google de créer facilement son propre site web dans un domaine fourni par Google[Gblog 24]. C'est une alternative peu coûteuse - la version standard de Google Apps étant gratuite - par rapport à des produits commerciaux comme SharePoint de Microsoft. En mai, selon des principes similaires à ceux de Wikipédia, Google annonce son projet Knol[56]. Pendant les mois suivants, aucune sortie notable n'intervient, mais les équipes de Google travaillent sur les produits déjà lancés. En effet, l'entreprise cherche à rendre plus accessibles plusieurs de ses outils notamment Google Traduction, Google Finance et Street View[33]. Parallèlement, Maps devient un outil pour aider les secours lors de catastrophes naturelles, en fournissant des cartes satellites actualisées et en affichant diverses données. Quelques adaptations sont également annoncées, comme la prise en charge de l'Unicode 5.1[Gblog 25] et l'adoption de l'IPv6[Gblog 26]. L'effort d'internationalisation des logiciels et services se poursuit avec un objectif de traduction en 40 langues pour un public d'internautes estimé à 98 %[Gblog 27]. Cette activité relativement faible favorise la préparation de la sortie de son propre navigateur web, Google Chrome qui est officialisé le [Gblog 28] par une bande dessinée[57], ce qui crée un buzz, du fait du contexte et de la notoriété acquise par l'entreprise américaine. Le navigateur connaîtra une croissance non négligeable puisqu'il atteindra deux ans plus tard 6 % des parts de marché. Plusieurs versions et mises à jour suivront.

Le , Google a annoncé son intention de développer Google Wave, un produit affiché comme révolutionnaire. Il s'agit d'une application web dont le concept mélange les notions de services de courriel, de messagerie instantanée, de wiki et de réseautage social, le tout associé à un correcteur orthographique et un traducteur instantané. Une première phase de test bêta pour le avec la distribution de 100 000 comptes[58] aux personnes qui se seront inscrites sur leur site avec la volonté de reporter les bugs.

Le , Google a annoncé le projet de développement Google Chrome OS, un système d'exploitation open-source basé sur Linux[Gblog 29]. Cet OS se veut léger et adapté aux netbooks en plein essor.

En novembre 2009 Google Musique indexe de la musique sur le moteur de recherche aux États-Unis pour débuter[59]. Pour assurer son autonomie énergétique et réduire ses factures d'électricité, Google a annoncé en décembre 2009 son intention de fonder Google Energy. Dans ce but en janvier 2010 Google a demandé à pouvoir bénéficier d’un statut industriel[60].

Après de longues rumeurs et certaines annonces, le Google présente officiellement son téléphone lors d'une conférence de presse à son siège, à Mountain View[61]. Ce Google phone est produit par HTC. Cette action s'inscrit une nouvelle fois dans l'ambition de conquête de l'Internet nomade. Ce choix se confirme par les fortes rumeurs du lancement d'un netbook fonctionnant sous Chrome OS signé par le géant californien[62]. Le 11 février, Google fait un appel d'offre pour fournir la mise en place d'un réseau de fibre optique à 1 Gb/s pour 50 000 personnes, voire beaucoup plus[63]. Si cette annonce incite à penser que Google voulait devenir un FAI, l'entreprise a tempéré son ambition en affirmant qu'il s'agissait plus d'un test qu'autre chose[63]. Un mois plus tard, plus de 1 100 villes américaines, principalement sur la côte est, ont fait acte de candidature, appuyées par plus de 200 000 demandes individuelles[64].

Dans le but de créer un concurrent de Facebook, Google Me, durant l'été 2010, l'entreprise de Mountain View se lance dans plusieurs opérations financières visant aux rachats de six entreprises dont l'activité lui permettrait d'arriver à ce but. Ainsi, ont été achetées Slide (entre 182 et 228 M$), Jambool, Angstro, Zynga (achetée entre 100 et 200 M$), Like.com (100 M$) et SocialDeck[65]. Le 28 juin 2011, Google lance son service de réseau social Google+ toujours dans l'optique de concurrencer Facebook. Mais en , Google annonce la fermeture de plusieurs services pour . Il s'agit de Buzz (un réseau social lancé en 2010), Jaiku (un réseau social acheté en 2007), Code Search (outil de recherche de code open source sur le web), les fonctions sociales intégrées à iGoogle et The University Research Program for Google Search (programme qui offrait des API d’accès aux résultats de recherche à des chercheurs universitaires)[66].

En 2011, l'entreprise atteint le milliard de visiteurs uniques par mois[67]. Le 15 août 2011, Google annonce son intention d'acquérir Motorola Mobility pour la somme de 12,5 milliards $[68].

L'année 2013 montre la volonté de Google de se développer dans le secteur de la robotique, avec l'acquisition de 8 sociétés du domaine, dont Boston Dynamics, réputée pour sa collaboration avec le Pentagone et pour ses robots capables de courir en terrains accidentés[69]. Le département Robotique de Google est dirigé par Andy Rubin, ancien responsable du développement d'Android OS. Selon John Markoff[70], ces acquisitions serait la prémisse de la construction de systèmes autonomes capables de tout faire: aide aux tâches ménagères, livraison à domicile ou encore soin aux personnes âgées. En janvier 2014, Google acquiert Nest Labs, une entreprise américaine spécialisé dans la domotique, pour 3,2 milliards de dollars[71] Au mois de janvier 2014, Google annonce le rachat de DeepMind pour 400 millions de dollars, une startup londonienne spécialisée dans l'intelligence artificielle[72]. Dans le même temps le 29 janvier 2014, Google annonce la vente des smartphones Motorola au groupe chinois Lenovo[73]. Dans le même temps, suivant un document de la bourse de Hong Kong, Google a pris le 30 janvier 2014, une participation de 5,94% du capital de Lenovo[74].

Le , Google officialise un investissement de 40 millions de dollars dans Renaissance Learning, une start-up spécialiste en logiciels et services cloud dans le domaine de l'éducation[75].

Le , Google confirme le rachat de Green Throttle Games, une start-up spécialisée dans les jeux vidéo[76].

En , Google lance un nouveau service d'enregistrement de nom de domaine[77].

Confirmant son intérêt pour les nouvelles technologies, Google investit en octobre 2014 542 millions de dollars dans Magic Leap, jeune société spécialisée dans les interactions homme-machine[78][79]

Le , Google entre sur le marché de la téléphonie mobile aux États-Unis en lançant Project Fi. Il devient un opérateur virtuel en louant le réseau de ses partenaires T-Mobile et Sprint. Pour l'instant, seuls les propriétaires de téléphone Nexus 6 peuvent bénéficier de cette offre[80].

Le , Google a présenté son service « Sunroof », basé sur Google Maps, et qui permet de déterminer quelles sont les toitures adaptées à l'installation de panneaux solaires. A cette date, les expérimentations se limitent aux régions américaines de Boston, de la baie de San Francisco et de Fresno[81],[82].

Implantation en Chine

Dépôt de fleur pour le refus des conditions imposées par la Chine

En 2006, Google accepte de brider son moteur de recherche afin de pouvoir s'implanter en Chine. Le gouvernement chinois a en effet imposé certaines conditions pour l'entrée sur le marché d'internet, la censure notamment. Les cofondateurs expliqueront qu'« Afin de travailler à partir de la Chine, nous avons retiré certains contenus des résultats de recherches obtenus sur Google.cn, en application de la législation et de la réglementation locales[83]. » Ainsi, à partir du [84], une recherche images sur « Tian'anmen » affiche, dans Google.fr, la célèbre photo de l'étudiant barrant la route aux chars, symbole des manifestations de la place Tian'anmen, tandis que, sur Google.cn, les résultats affichent des portraits de familles joyeuses ou des photos de monuments[85]. Cette action a fait couler beaucoup d'encre dans les médias mondiaux. Toutefois, une telle censure a été entreprise volontairement de la même manière à des sites racistes, islamistes ou révisionnistes, dans les versions française et allemande de Google[86], conformément au protocole additionnel à la convention sur la cybercriminalité de 2001.

Cependant, le , une attaque double pirate massive et « hautement sophistiquée » venue de Chine dite « Opération Aurora » a ciblé plus d'une vingtaine d'entreprises dont Adobe, Google et Intel. Cette opération a permis à ses auteurs le vol de secrets industriels et la copie des mails de milliers d'exilés chinois et de militants des droits de l'homme[87]. Ces atteintes, malgré le respect et l'application des conditions imposées par le gouvernement chinois, provoqueront la fureur de l'entreprise californienne, qui menacera de ne plus appliquer aucune censure en reconnaissant que cette décision pourrait la contraindre à quitter le pays, mais retirer directement ses services de Chine[Gblog 30],[88].

Cette annonce fut perçue par certains forums comme un bluff, puisque le marché de l'internet est très porteur (384 millions d'internautes fin 2009[52]) et que Microsoft a annoncé son intention de poursuivre ses activités avec Bing malgré tout[89]. Pour rendre hommage et affirmer leurs soutiens à de telles décisions, de nombreux Chinois déposèrent sur l'édifice portant le logo de l'entreprise fleurs, bougies et mots de soutien[90]. Ces actions sont devenues des phénomènes très médiatisés et l'affaire prit les tournures d'un incident diplomatique entre les États-Unis et la République populaire de Chine.

Google devient Alphabet

Article connexe : Alphabet (société).

En août 2015, Larry Page, ex-directeur de Google, a annoncé une importante réorganisation de l'entreprise. En effet, l'entreprise Google devient une filiale du nouveau groupe Alphabet. L'entité nommée Google se verra ainsi retirer toute les activités qui ne concernent pas Internet ou l'informatique, qui deviendront des filiales à part entière d'Alphabet[91]. Ces filiales sont:

Répartitions des différentes filiales d'Alphabet
  • Nest (domotique et objets connectés),
  • Life Sciences (Santé et lutte contre le vieillissement)
  • Fiber (fournisseur d’accès à Internet)
  • X (laboratoire multiprojets à long terme)
  • Capital (en) (finance)
  • Ventures (investissements)

Cependant, Google, qui sera à présent dirigé par Sundar Pichai[92] gardera, sans aucune modification, les autres marques plus connues du grand public, tel que le moteur de recherche Google, YouTube, Android, Google Play, Google Livres, Google Ads[93].

Pour les utilisateurs, cette restructuration ne changera strictement rien, du moins a court terme. En effet, la restructuration et la création d'Alphabet permettent surtout d'améliorer la transparence de l'entreprise, et de séparer les activités qui ne rapportent pas d'argent (Calico, Google X) de la branche Internet, qui à elle seule rassemble presque tous les profits.

Lieux et centres d’activités

Article connexe : Plateforme Google.
Bureaux en Espagne.
Bureaux de Google China à Pékin.

Google possède des infrastructures et des bureaux partout dans le monde, même s'ils sont plus nombreux en Europe, aux États-Unis, en Inde et Chine littorale[94]. Le principal lieu où est mis en place le développement de Google est le Googleplex situé en Californie. Le googleplex est constitué de quatre principaux bâtiments, totalisant 47 038 m2 sur un terrain de 11 hectares.

  • L'entreprise Google possède un complexe à New York pour la recherche de nouveaux services.
  • Google est aussi basé en Europe avec un siège à Dublin en Irlande. En , l'entreprise crée un nouveau complexe à Zurich, en Suisse, pour son développement en Europe.
  • Plusieurs bâtiments sont placés au Proche-Orient et Moyen-Orient : en Israël, à Dubaï et au Qatar.
  • En Afrique du Sud sont présents les locaux de Google pour son développement en Afrique.
  • Il n'y a qu'un seul site en Asie se situant à Singapour.
  • Le site australien basé à Sydney a vu naitre Google Maps. Google Wave y était également développé.
  • Google crée à partir de 2007 un complexe de serveurs à Mons, en Belgique, dans la zone industrielle de Ghlin-Baudour. Une déviation du canal Nimy-Blaton pour le refroidissement ainsi qu'une ligne de chemin de fer sont prévues.
  • À l'occasion d'une visite en France, Eric Schmidt annonce le la création d'un centre de recherche et développement à Paris[95].
  •  : Un complexe de 10 000 m2 est installé à Paris dans le 9e arrondissement (Quartier Europe). 100 millions d'euros ont été investis dans le projet.

Dans ce complexe, 350 salariés travaillent sous les ordres de Jean-Marc Tassetto. À l'ouverture de ce centre, Eric Schmidt a déclaré : « La France est l’un des plus importants centres de culture, d’affaires et de technologie au monde. Le pays a rapidement adopté Internet et les Français aiment de plus en plus Google. Nous souhaitions donc plus nous impliquer et je suis heureux que le plan d'investissement lancé en septembre 2010 donne maintenant naissance à des réalisations concrètes, comme l'Institut Culturel et le Centre de R&D. J'ai hâte de voir la suite de ces projets mis en œuvre. »[96] Le 1er février 2013, aux termes d'un accord conclu avec les éditeurs de presse français, la société s'engage à financer à hauteur de 60 millions d'euros un fonds d'aide à « la transition de la presse vers le monde du numérique »[97].
En mars 2013, Nick Leeder, Australien francophone et formé notamment à l'INSEAD, succède à Jean-Marc Tassetto, démissionnaire[98],[99].

Technologie et propriété intellectuelle

PageRank

Le moteur de recherche Google repose principalement sur l'exploitation de la technologie PageRank. Le premier brevet (US 6.285.999 B1, intitulé « Method for Node Ranking in a Linked Database »), déposé en janvier 1997 et enregistré le , est la propriété de l'université Stanford[100]. Le texte du brevet est accessible sur le site du bureau des brevets des États-Unis, qui a licencié cette technologie à Google en 1998 (amendée en 2000 et 2003), deux mois après sa fondation. Il s'agit d'une licence exclusive jusqu'en 2011, l'exclusivité prenant fin à cette date[101].

Les recherches qui ont abouti au développement de la technologie du PageRank ont été financées en partie par la National Science Foundation (Grant NSF - IRI-9411306-4). Il est donc précisé dans le brevet que le gouvernement a certains droits sur cette invention[102].

Open Source

Google existe en grande partie grâce aux logiciels libres sur lesquels il a été bâti dès l'origine, tels Linux, MySQL et Python, qu'il a contribué à améliorer en retour. Google emploie Andrew Morton, un contributeur très important au noyau Linux et a contribué au code de MySQL. Le logiciel libre permet à Google de repérer des programmeurs talentueux, capables non seulement d'imaginer des solutions techniques, mais aussi de les mettre en œuvre. Pour les attirer, Google a créé un environnement de travail où sont encouragés l'innovation, les idées techniques et la participation aux projets open source. Ainsi chaque développeur dispose de 20 % de temps libre pour travailler sur un projet de son choix, qu'il soit libre ou pas.

Google soutient également la fondation Mozilla à travers un partenariat, car la mission de Mozilla - « préserver le choix et l'innovation sur l'Internet » - sert les intérêts de Google. Google est le moteur de recherche par défaut de la barre de recherche de Mozilla Firefox en Europe. Les internautes européens utilisant Firefox font des recherches sur Google et cliquent sur les publicités d'AdSense. Les revenus que Google en tire sont alors partagés avec Mozilla, ce qui leur permet d'avoir les moyens financiers pour améliorer les standards du Web et les logiciels qu'ils éditent (dont Firefox et Mozilla Thunderbird), ce qui pousse les autres éditeurs de navigateur Web à faire de même. En définitive, c'est Internet dans son ensemble qui bénéficie de ces améliorations et Google (ou d'autres) peut alors utiliser ces nouvelles possibilités dans ses produits grâce à son cycle rapide d'innovation.

Google participe à l'open source et le soutient :

Logiciels propriétaires

Google édite également des logiciels propriétaires, tels que Google Sketchup, Google Desktop, Picasa ou encore Google Talk.

Finances

Origine des revenus

Google tire la majorité de ses revenus de la publicité avec différents mécanismes.

Avec le système AdWords, littéralement publicité liée aux mots, Google vend des mots clés aux enchères. Si une personne fait une recherche avec ce mot, les liens des sites de ceux qui ont participé aux enchères s'inscrivent dans la partie des liens commerciaux selon un ordre déterminé par l'algorithme de Google[105]. Chaque fois qu'une personne sélectionne un de ces liens, l'annonceur concerné doit verser une certaine somme à Google. C'est ce qu'on appelle le coût par clic[21].

Le système AdSense for search permet à un site web d'accueillir un moteur de recherche offrant la technologie de Google et par extension les publicités AdWords suivant les mots-clés sur ses pages web. Google reverse une partie de ses gains, toujours au coût par clic, à ce site web, le partage étant de 51 % pour l'éditeur et 49 % pour Google. De même le système AdSense for Content permet à un éditeur d'afficher les encarts publicitaires de Google sur son site web, qu'il soit consulté sur ordinateur ou sur mobile, les revenus générés sont répartis à hauteur de 68 % pour l’éditeur et de 32 % pour Google[21],[106].

Gmail comporte un affichage publicitaire contextuel dans la fenêtre de lecture des emails, la rémunération de Google étant toujours au coût par clic[21]. Youtube comporte également des publicités. Le réseau Display de Google permet à un annonceur de cibler précisément les modes de diffusion et les sites de contenu de sa campagne publicitaire ; l'internaute ne consultant un moteur de recherche et donc la publicité que 5 % de son temps, Google optimise les canaux de diffusion de la publicité[107]

En dehors des activités publicitaires, Google a d'autres sources de revenus. Pour l'espace de stockage en ligne, Google propose un espace gratuit de stockage à ses utilisateurs pour enregistrer les documents sur les serveurs Google, et y accéder depuis n'importe quel poste. Lorsqu'un utilisateur atteint la limite d'espace disque autorisé par utilisateur, il peut acheter de l'espace disque supplémentaire.

Google Apps propose une solution de collaboration, qui réunit plusieurs outils bureautiques et de production (création et édition de documents Word, Excel, calendrier, gestionnaire de tâches…). Une version gratuite est disponible à tout utilisateur, mais les organisations/entreprises désirant monter en puissance avec cette solution peuvent payer mensuellement pour bénéficier de services supplémentaires.

Google Play Store est un magasin en ligne destiné à la vente de musique, de livre, d'applications Android et d'appareil Google Nexus, tablettes et smartphones.

Données financières

Google est une des start-ups qui ont franchi sans encombre le krach du NASDAQ en 2001, notamment du fait qu'elle n'était pas cotée. L'entreprise s'est introduite en Bourse par un système peu usité d'enchères en qui a comprimé de 5,5 à 1,5 % les commissions perçues par les banques d'affaires ; introduite à 80 $, l'action cotait 250 $ un an plus tard, ce qui valorisait l'entreprise à près de 74 milliards de dollars. Début 2006, l'action coûte 460 $ environ, elle franchit la barre des 600 $ (609,62 $) le , puis celle des 700 $ le , ce qui la place au quatrième rang en termes de capitalisation à la Bourse de New York.

Avec les différentes crises financières de fin 2007 et début 2008 sur les marchés financiers et l'annonce d'un probable rachat de Yahoo par Microsoft, l'action Google a chuté passant de 712 $ fin 2007 à 609 $ en .

Le code de l'action au NASDAQ est GOOG. Le 2 avril 2014, le cours est divisé entre GOOG et GOOGL, le premier regroupant les titres de classe A et le second de classe C. Les actions de classe B sont toutes détenues par les fondateurs, Larry Page et Serguey Brin, ce qui renforce leur contrôle sur la direction de l'entreprise[108].

Résultats (en millions de dollars)
Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Chiffre d'affaires 4 22 78 212 440 1 466 3 189 6 139 10 674 16 418 21 810 23 659 29 320 37 940 50 710 59 800
Bénéfices 1 7 12 46 100 106 399 1 465 3 070 5 956 4 250 6 524 8 494 9 737 14 435 12900
% 25,00 31,81 9,58 24,72 22,73 7,23 12,51 23,72 28,76 36,28 19,49 27,57 28,97 25,66 28,47
Investissements et développements (unités de base) 1 5 28 50 70 356 500 1 200 2 100 2 120 2 790 3 109 3 783 5 924 17 858 Rachat Motorola[109]
Employés 20 128 364 596 1 257 5 495 8 763 12 369 15 213 19 856 19 978 20 304 23 619 30 894 53 861[110]

Le , Time Warner annonçait que Google allait prendre 5 % de participation dans le capital de sa filiale AOL[111],[112].

Graphique représentant le chiffre d'affaires (en rouge) et le résultat net (en vert) en fonction du temps.

Stratégie fiscale

Afin d'éviter de payer les impôts auxquels sont soumises la plupart des entreprises américaines et européennes, Google utilise la technique dite d'« optimisation fiscale », une forme d'évasion fiscale moderne, via des paradis fiscaux. Les licences Europe, Moyen-Orient et Afrique de la marque sont exploitées par une société domiciliée aux Bermudes. Et « pour échapper au Trésor américain qui impose à hauteur de 35 % les bénéfices des entreprises rapatriés de l'étranger, la multinationale les laisse dormir aux Bahamas[113] ».

Selon Bloomberg, Google aurait réalisé une économie de 3,1 milliards de taxes sur les bénéfices en 2007 et 2009. En 2009, Google serait parvenu à abaisser son taux d'imposition à 2,4 % sur ses activités hors États-Unis, grâce à sa filiale irlandaise par laquelle transitent 88 % de ses activités internationales. Le taux d'imposition sur les bénéfices des sociétés, en Irlande, est, en effet, de 12,5 % contre 25 % en moyenne dans les autres pays où Google réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires. Mais Google a également cherché à réduire le montant des bénéfices imposables de sa filiale irlandaise en lui imposant de reverser des redevances à une filiale néerlandaise, condition sine qua non afin que l'Irlande accorde l'exonération fiscale à Google Ireland Holdings, société jumelle de Google Ireland Limited, la filiale opérationnelle. Google Ireland Holdings transfère ses redevances à la filiale néerlandaise qui les transfère ensuite aux Bermudes. Cette stratégie a permis à l'entreprise de cumuler plus de 39 milliards de dollars au comptant[114].

Le véhicule juridique utilisée par Google aux Bermudes, Google Bermuda Unlimited a été adopté en 2006 et lui permet d’échapper à la fiscalité des pays où sont réalisées les ventes, mais également à l’obligation de publier ses comptes[115].

Le , une étude menée par VRDCI[116] montre que les revenus de Google en France seraient supérieurs à ses déclarations. Entre novembre 2012 et novembre 2013, Google aurait réalisé 1,43 milliard d'euros en France, un chiffre loin des 193 millions d'euros déclarés par l'entreprise en France (lors de l'exercice fiscal 2012)[117].

Au terme d'une enquête commencée en 2011, le fisc français en février 2014 aurait décidé d'infliger un redressement fiscal de près d'un milliard d'euros à Google pour s'être soustrait à l'impôt[118].

Communication

Identité visuelle

Article détaillé : Logo de Google.

Le logo de Google est très simple et provient de son moteur de recherche. Il est constitué du mot Google écrit en police Catull, dont les lettres sont colorées dans l'ordre suivant bleu-rouge-jaune-bleu-vert-rouge. Cette composition n'a pas changé depuis 1999, si ce n'est la mention « bêta » et le point d'exclamation qui ont disparu. Il a été créé par Ruth Kedar, qui enseignait le design à l'université Stanford à l'époque où les fondateurs du moteur de recherche, Larry Page et Sergueï Brin, étudiaient[119]. Cette architecture de couleur et de forme se retrouve sur plusieurs produits, notamment Gmail.

Si le logo de l'entreprise ne change pas, celui de son moteur de recherche est régulièrement remplacé pendant un jour pour marquer ou commémorer un événement particulier. Ces logos, présents uniquement sur la page d'accueil, sont alors visuellement adaptés au thème de la journée. Ce sont les Google Doodlesdoodle » désigne un gribouillage en anglais et permet une paronomase avec « Google »). Il est possible de visualiser le logo Google en ASCII Art en recherchant ce même terme dans le moteur de recherche de Google.

Google a gardé son premier logo assez longtemps. Le logo est connu pour ses lettres multicolores et en relief. À partir de fin septembre 2013, Google change légèrement son logo, pour plus de modernisation : les couleurs sont plus pâles et les lettres sont désormais en deux dimensions.

Le logo change à nouveau dès septembre 2015, pour prendre une police plus grasse et arrondie, tout en gardant les mêmes couleurs pour chaque lettre.

Slogan

Le slogan de Google est Don't be evil[120] (littéralement, « Ne soyez pas malveillants »). Au printemps 2004, la phrase figurait même en tête du courrier adressée aux investisseurs, quelque temps avant leur entrée en bourse. Larry Page a écrit que « Par cette phrase qui est notre devise, nous avons tenté de définir précisément ce qu'être une force bénéfique signifie - toujours faire la chose correcte, éthique ». Cette devise résume assez bien la volonté supposée de Larry Page et Sergueï Brin qui tend à faire de Google une société qui œuvre pour un monde meilleur[121].

La société a parfois été prise à partie sur son slogan, en particulier à propos du filtrage interdisant l'accès à certains sites ou à des pages contenant certains mots depuis la Chine. Elle a expliqué que, selon elle, mieux valait pour les usagers chinois un Google imparfait que pas de Google du tout. En particulier, google.cn veille à ne pas faire figurer sur ses pages de réponse les chaînes de caractères qui provoquent la déconnexion de l'utilisateur par les mécanismes de surveillance automatique que doivent assurer les fournisseurs d'accès.

Discrétion

Google est connu pour sa discrétion, voire son silence auprès des journalistes. Un exemple documenté est celui de Mark Jen, un nouvel employé qui arrive chez Google le lundi . Celui-ci crée alors un blog, retraçant ses impressions sur la société. Mais peu à peu, le ton du blog devient contestataire, Mark Jen allant même jusqu'à déclarer que « Les avantages que procure Microsoft au niveau des soins ridiculisent ceux qu'offre Google. ». Le 28 janvier, Mark Jen apprend son licenciement, à cause de son blog. Cet exemple illustre la volonté de discrétion de la société, les journalistes n'arrivant quasiment jamais à décrocher un entretien avec les deux fondateurs, Page et Brin[122].

Engagements environnementaux

Pour être en accord avec sa politique de développement durable, des services de covoiturages sont organisés et les déplacements entre les bâtiments se font à vélo. Les bâtiments sont surmontés de plusieurs milliers de capteurs solaires. Dans la même visée, au lieu d'employer des tondeuses à gazon pour débroussailler les alentours du googleplex dans des mesures de lutte anti-incendie, l'entreprise a recruté 200 chèvres[123],[Gblog 31].

Toutefois cet affichage est mis à mal par la réputation de la société d'être un très grand consommateur d'énergie[124], par le biais de ses fermes de serveurs.

Fin juin 2011, Google injecte 280 millions de dollars dans l'entreprise SolarCity, ce qui porte ses investissements totaux dans les énergies vertes à 680 millions $[125].

Fin septembre 2011, Google s'associe à Clean Power Finance et investi 75 millions de dollars pour installer des systèmes d'énergie solaire chez des particuliers dans le but de démocratiser cette énergie auprès des citoyens[126].

Nouvelle forme de travail

Article connexe : Organisation du travail.

Google entend fonctionner avec une hiérarchie légère et peu contraignante. L'autonomie et un encadrement libéral offrent aux employés des postes de travail moins stressants. Des plannings sont établis pour établir les lignes directrices du travail collectif ; Google incite toutefois ses employés à adhérer à la politique du 80-20 : un horaire composé de 80 % de travail imposé par la direction et 20 % du temps consacré à des projets autonomes sans restrictions notables[127].

Par ailleurs, Google s'efforce de créer un cadre de travail motivant. Il laisse ses employés libres de gérer l'environnement de leur poste de travail[128] et prône le travail en équipe. Pour ce faire, l'entreprise utilise des plannings communs et des wikis internes. Les lieux de travail sont également radicalement différents de ceux des autres entreprises : la direction offre à ses salariés l'utilisation gratuite de nombreuses installations de divertissement ou de bien-être. Le Googleplex, siège de l'entreprise, comporte des salles de repos, des salles de billard, des terrains de sport, une piscine, un service de massage ou de coiffure[127]. Les employés sont autorisés à amener leur chien, mais pas leur chat, au Googleplex[129].

Cette politique de bien-être a pour objectif de générer une plus grande motivation et, en conséquence, une productivité accrue[129]. Parallèlement, cette vie professionnelle hors norme devrait fidéliser les employés[129], assurant ainsi la stabilité de la masse salariale[130],[131].

Critiques et controverses

Article détaillé : Critiques de Google.

Craintes d'un abus de position

À mesure que Google se développe et prend une importance de plus en plus considérable dans la gestion des informations mondiales, se développent en parallèle de nombreuses critiques d'une entreprise dont quelques hommes politiques (par exemple Jean-Noël Jeanneney[132]) craignent qu'elle puisse abuser de sa position, notamment en recueillant des données très privées des internautes utilisant ses services, et en les utilisant, voire en louant l'usage, de manière abusive. Un nombre croissant d'instruments informatiques a ainsi été développé par différents groupes d'activistes et de militants pour limiter les capacités intrusives de Google. Il s'agit par exemple de masquer les publicités AdWords.

Parmi ces instruments, on peut citer le réseau Tor (« The Onion Router », littéralement : « le routage en oignon »), qui anonymise les internautes (le résultat visible avec Google est que les publicités ne sont plus ciblées) ; le logiciel Scroogle, un « Google Scraper » développé par l'activiste Daniel Brandt[133] qui détourne le moteur de recherche, lui fournit une nouvelle adresse I.P. à chaque recherche, et accepte l’installation du cookie sur son serveur avant de le jeter à la poubelle ; ou encore l'extension pour Mozilla Firefox « Optimize Google, » qui permet de rendre anonyme le cookie Google, empêche Google Analytics de récolter des statistiques sur l'utilisateur et supprime également les publicités, à l'instar de Adblock Plus (extension de navigateur). Par ailleurs, certains sites militant pour la défense de la protection des informations privées[134] donnent des informations sur la manière dont les internautes peuvent faire valoir auprès des régies publicitaires, et notamment auprès de Doubleclick, leur droit d'exiger que les données les concernant ne soient pas récoltées (elles le sont par défaut, mais il existe un système d'opt-out).

La régie publicitaire Doubleclick est rachetée par Google en 2007 pour 3,1 milliards de dollars ce qui induit une forte concentration du marché entre les mains d'un seul acteur, mais en dépit de protestations la Federal Trade Commission et la Commission européenne ont validé ce rachat[21].

La question de savoir s'il vaut mieux à volume égal se voir présenter de la publicité non ciblée que ciblée reste évidemment un sujet de controverse[135].

En avril 2015, la commission européenne après enquête présente à Google une « communication de griefs » sur sa position dominante. La commission accuse le moteur de recherche de mettre en avant ses propres services au détriment de ceux de ses concurrents dans les résultats de recherche notamment son comparateur de prix Google Shopping et cela « en violation des règles de l’Union européenne en matière d’ententes et d’abus de position dominante » selon les termes de Margrete Vestager, commissaire européenne en charge de la concurrence. Cela présenterait également à l'utilisateur des résultats qui ne seraient pas les plus pertinents. D'autre part une enquête est également ouverte concernant des faits de distorsion de concurrence pour son système d’exploitation mobile Android. La peine encourue par Google serait une amende pouvant représenter 10 % de son chiffre d'affaires, soit environ six milliards de dollars[19],[136],[137].

Vie privée et informations personnelles

La multiplication des services proposés par Google engrange une demande accrue de renseignements sur les utilisateurs : suivi de la navigation et stockage des mots-clés, scan des mails dans Gmail, des informations livrées dans les formulaires, entre autres. Cela pose à chaque innovation la question du respect de leur vie privée, comme le note la philosophe et philologue Barbara Cassin dans son ouvrage sur Google. Google croise ces données pour affiner le profil des utilisateurs, et améliorer le ciblage des publicités sur internet.

Une telle concentration d'informations sur les individus et leur conservation inquiètent les organisations de défense de la vie privée sur internet, comme l'Electronic Frontier Foundation[138] ou le « Groupe de travail de l'article 29[139] » de la Commission européenne, une nouvelle forme de surveillance très sophistiquée et un danger pour la liberté des personnes. Récemment, Google fut placé tout en bas du classement[140] élaboré par l'ONG Privacy International, qui dit de Google qu'elle est « ennemie du respect de la confidentialité en raison de la surveillance totale des utilisateurs ». Tout ceci est d'autant plus inquiétant depuis que Google a signé un contrat de sécurisation avec le NSA, services secrets des États-Unis, laissant présager la fourniture des informations des usagers à ces services[141]. Google est également attaqué en Allemagne par l'équivalent allemand de la CNIL, car sa Google Car collecterait toutes les informations sur les HotSpot Wifi et leurs adresses MAC sur son passage[142]. Le 29 avril 2012, le New York Times révèle que cette collecte de données personnelle n'était ni fortuite ni une erreur, mais que des responsables avaient été avertis. Ces derniers n'ont pas stoppé la démarche[143],[144]. En 2004, Google, associé à AOL, Amazon.com, CNet, eBay, Microsoft et Yahoo!, a pratiqué aux États-Unis du lobbying contre le Spyware Control Act en Utah obligeant de demander l'accord explicite de l'utilisateur pour activer des options de traçage de ses choix ou avant l'installation d'un logiciel espion[145]. Les raisons de leur opposition, selon eux, étaient d'ordre technique et non éthique : dans la lettre envoyée au sénateur Valentine et au représentant Urquhart, ils reconnaissent les très bonnes intentions de la loi[146].

Au sujet des éventuelles techniques de traçage employées par Google, Google Watch, site de l'activiste américain Daniel Brandt, tente de démontrer les failles et le manque de neutralité de Google et propose un proxy, Scroogle, permettant de soumettre une recherche Google sans être épié d'une quelconque façon. Il dénonce entre autres sa censure orientée, dans d'autres pays comme la République populaire de Chine[147], ou les États-Unis, concernant l'invasion de l'Irak et la prison d'Abu Ghraib. À ce sujet, Google a dans un premier temps refusé de se plier aux injonctions du gouvernement américain fin 2006 en ne lui donnant pas accès aux listes de recherche et URL qui lui étaient demandées pour contribuer à une loi sur la répression de la pédophilie. Néanmoins, ils ont ensuite remis 50 000 URL au gouvernement, mais le juge chargé de l'affaire a décidé que Google n'avait pas à remettre les listes de mots-clés demandées par le gouvernement[148]. En France, les garanties de respect de la vie privée apportées par la CNIL ne sont pas applicables à des services dont les serveurs sont situés hors du territoire national. Le refus de Google[149] de se soumettre aux lois locales crée donc une extension de fait de la juridiction américaine. Ce refus lui a valu le Big Brother Awards français 2007.

En 2007, le chef du service expertise informatique de la CNIL juge ainsi : « En clair, Google peut contrôler toutes les données personnelles des individus. En exploitant de façon corrélée ces outils, Google pourrait se transformer en une redoutable société de surveillance. (..) Les internautes doivent savoir qu'en utilisant les services de Google, ils lui donnent la possibilité de les surveiller[150]. »" Seul Google n'a pas réagi à la recommandation du G29 (Union européenne), c'est-à-dire « de porter à six mois maximum, contre au moins douze mois aujourd’hui, la durée pendant laquelle les moteurs de recherche sur Internet ont le droit de conserver ou d’utiliser les données personnelles[151] ».

En 2012, Google modifie sa politique de règles de confidentialité, et prévoit de stocker et croiser tout élément concernant ses utilisateurs : données personnelles telles que nom, adresse, numéro de téléphone, n° de carte de paiement, données techniques sur les appareils connectés et leurs paramétrages, journaux de consultation ou d'utilisation des outils Google[152].

En 2013, le moteur de recherche communique le nombre de ses comptes internet surveillés par le gouvernement américain, dans le cadre du Patriot Act, qui cherche à prévenir d'éventuelles activités terroristes[153].

Le , la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a sanctionné Google à une amende de 150 000 euros, estimant que les règles de confidentialité mises en œuvre par la firme depuis le ne sont pas conformes à la Loi informatique et libertés en France[154]. La sanction pécuniaire s'accompagne de l'obligation de publier un communiqué sur la page d'accueil de Google.fr pendant 48 heures[155],[156].

Le la Cour européenne de justice a débouté Google dans une affaire de « droit à l’oubli ». numérique. La Cour européenne de justice a estimé que l’exploitant d’un moteur de recherche est responsable des données personnelles qui apparaissent sur ses pages et de leur traitement[157]. Face à la pression effectuée par la Cour européenne de justice, Google s'est montré très réactif et a mis en place le 30 mai 2014 un formulaire de droit à l'oubli qui permet à l'internaute qui le souhaite de faire effacer certaines informations le concernant[158][159]. Le résultat est au rendez-vous puisqu'en 24 h, la firme de Mountain View avait déjà reçu 12 000 requêtes[160]. Mi-juillet 2014, Google nomme un comité consultatif de dix experts, qui est chargé de rédiger un rapport avec des recommandations afin d'appliquer la mesure du « droit à l'oubli ». Il est constitué de Frank La Rue (rapporteur spécial de l'ONU sur les questions de la liberté d'expression), Jose Lui Pinar (ancien vice-président du groupe européen de commissaires à la protection de données), Sabine Leutheusser-Schnarrenberger (ancienne ministre allemande de la Justice), Peggy Valcke (enseignante-chercheuse à l'université KU Leuven), Luciano Floridi (professeur à l'université d'Oxford), Sylvie Kauffman (directrice éditoriale du Monde), Lidia Kolucka-Zuk (membre de l'association Trust for Civil Society in Central and Easter Europe) et Jimmy Wales (cofondateur de Wikipédia)[161].

Google Latitude

Google Latitude est un service créé en 2009 permettant de déterminer la position d'une personne s'étant enregistrée à ce service par le biais de son téléphone portable. En 2009, ce service est disponible dans 27 pays[162].

Ce service est sujet à controverse : on peut voir en Latitude un outil permettant de tracer les personnes, la vie privée peut donc être atteinte mais Google répond que cet outil a été conçu dans une autre optique : il permet par exemple de localiser sur Google maps ses enfants, ses amis ou ses collègues[163].

Le service a été supprimé le 9 août 2013[164].

Google Livres

Article détaillé : Google Livres.

Google Books est un des projets annexes les plus critiqués de Google. Il consiste à numériser systématiquement le plus grand nombre possible de livres. Les critiques s'inquiètent de l'impact que la position dominante de Google peut avoir sur la numérisation des livres en général, et du traitement des droits d'auteur par Google (soit que la distribution internationale des versions numérisées violerait les droits dans certains pays, soit que la position de force de Google leur permettrait d'obtenir des concessions de droits jugées abusives).

Peines et condamnations

  • Le , Google a été condamné à payer 150 000  pour contrefaçon[165].
  • L'Union européenne a infligé plusieurs lourdes amendes à Google pour monopole abusif envers d'autres sociétés minoritaires.
  • La branche vidéo de Google, YouTube, a été plusieurs fois condamnée à des amendes allant jusqu'à 1,6 million de dollars pour diffusions illégales ou non-respect des droits d'auteurs.
  • Le , Google a été condamné à payer 300 000  de dommages et intérêts aux éditions du Seuil, Delachaux et Niestlé et Harry N. Abrams, ainsi qu'un euro à titre de préjudice au Syndicat national de l'édition (SNE) et à la Société des gens de lettres (SGDL) pour avoir reproduit intégralement et en rendant accessibles des extraits d'ouvrages sans l'autorisation des ayants droit. Le tribunal de grande instance de Paris a également interdit à Google de poursuivre la numérisation d'ouvrages sans l'autorisation des éditeurs[166].
  • Le , Google est condamné en France pour diffamation par algorithme pour avoir associé certains mots-clés avec les termes « viol », « condamné », « sataniste », « prison » et « violeur[167] ».
  • Le , Google préfère payer une amende de 500 millions de dollars aux autorités américaines, plutôt que d'être poursuivi par la justice pour avoir fait la promotion de médicaments illégaux[168].

Impact environnemental

Les requêtes dans Google auraient un impact environnemental non négligeable en termes d'émissions de gaz à effet de serre. Il a été mentionné dans des grands titres de la presse anglo-saxonne et française (en citant incorrectement un article de Alex Wissner-Gross qui ne fait aucune référence à Google) que le coût d'une requête serait de 14 grammes - ce qui n'a pas été étayé par l'étude. Selon les propres calculs de Google, ces requêtes ne pèsent que 0,2 g[169]. Les fermes de serveurs de l'entreprise sont notamment réputées avoir une consommation, systèmes de refroidissement inclus, représentant plusieurs centrales nucléaires.[réf. nécessaire]

Recrutement

L'entreprise est mise en cause dans une affaire d'entente sur les salaires et d'entente sur le débauchage d'employés à grande échelle, dont l'origine remonte à 2005 avec des accords non écrits entre Steve Jobs et Eric Schmidt.

Notes et références

Source internes

Blog officiel

  1. (en) The Official Google Blog, « Dublin go bragh », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 18 mars 2010)
  2. (en) The Official Google Blog, « And now, search for your own computer », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 18 mars 2010)
  3. (en) The Official Google Blog, « Scholarly pursuits », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 18 mars 2010)
  4. The Official Google Blog, « All booked up », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 18 mars 2010)
  5. The Officiale Google Blog, « Google's index nearly doubles », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 18 mars 2010)
  6. (en) The Official Google Blog, « Mapping your way », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  7. (en) The Official Google Blog, « A bird's-eye view », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  8. (en) The Official Google Blog, « Mobile? Get Local », sur googleblog.blogspot.com, (consulté en samedi 20mars 2010)
  9. (en) The Official Google Blog, « From lost to found 4/20/2005 12:10:00 PM », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  10. (en) The Official Google Blog, « A method to our madness », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  11. (en) The Official Google Blog, « The machines do the translating », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  12. (en) The Official Google Blog, « Google gets to talking », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  13. (en) The Official Google Blog, « Feed the world », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  14. (en) The Official Google Blog, « The circle of analytics », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  15. (en) The Official Google Blog, « Google in China », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  16. (en) The Official Google Blog, « Better together: Docs & Spreadsheets », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  17. (en) The Official Google Blog, « Spring is the season for love (and data) », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  18. (en) The Official Google Blog, « It's about time », sur /googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  19. (en) The Official Google Blog, « Get your people talking », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  20. (en) The Official Google Blog, « Download the classics », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  21. (en) The Official Google Blog, « What's hot today? », sur googleblog.blogspot.com, 22 mais 2007 (consulté le 20 mars 2010)
  22. (en) The Official Google Blog, « 29 hours of code », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  23. (en) The Official Google Blog, « Where's my Gphone? », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  24. (en) The Official Google Blog, « Bringing it all together », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 21 mars 2010)
  25. (en) The Official Google Blog, « Moving to Unicode 5.1 », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 21 mars 2010)
  26. (en) The Official Google Blog, « Looking towards IPv6 », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 21 mars 2010)
  27. (en) The Official Google Blog, [http://googleblog.blogspot.com/2008/07/hitting-40-languages.html Hitting%2040%20languages « Hitting 40 languages »], sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 21 mars 2010)
  28. (en) The Official Google Blog, « A fresh take on the browser », sur googleblog.blogspot.com, 1er septembre 2010 (consulté le 21 mars 2010)
  29. (en) The Official Google Blog, « Introducing the Google Chrome OS », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 21 mars 2010)
  30. (en) The Official Google Blog, « A new approach to China », sur googleblog.blogspot.com, (consulté le 22 mars 2010)
  31. The Official Google Blog, « Mowing with goats », sur googleblog.blogspot.com, 1er mai 2009 (consulté le 2 avril 2010).

Communiqués de presse

  1. (en) Google Press Center, « Industry Awards and Accolades for Google », sur www.google.com (consulté le 17 mars 2010)
  2. (en) Google Press Center, « Google Receives $25 Million in Equity Funding » (consulté le 17 mars 2010).
  3. (en) Google Press Center, « Google Launches New Japanese, Chinese, and Korean Search Services », sur www.google.com, (consulté le 17 mars 2010).
  4. (en) Google Press Center, « Marthastewart.com Content Archives Now Accessible Through Online Search Powered By Google », sur www.google.com, (consulté le 17 mars 2010)
  5. (en) Google Press Center, « Google Launches The Google Toolbar », sur www.google.com, (consulté le 17 mars 2010)
  6. (en) Google Press Center, « Dr. Eric Schmidt Joins Google's Board of Directors as Chairman », sur www.google.com, -march 26, 2001 (consulté le 18 mars 2010)
  7. (en) Google Press Center, « Google Names Dr. Eric Schmidt Chief Executive Officer », sur www.google.com, (consulté en jeudi 18 mats 2010).
  8. (en) Google Press Center, « Google Offers Immediate Access to 3 Billion Web Documents », sur www.google.com, (consulté le 18 mars 2010).
  9. (en) Google Press Center, « Google Inc. Files Registration Statement with the SEC for an Initial Public Offering », sur www.google.com, (consulté le 18 mars 2010).
  10. (en) Google Press Center, « Google Inc. Prices Initial Public Offering Of Class A Common Stock », sur www.google.com, (consulté le 18 mars 2010)
  11. (en) Google Press Center, « http://www.google.com/press/pressrel/gmail.html », sur www.google.com, 1er avril 2004 (consulté le 18 mars 2010)
  12. (en) Google Press Center, « Google Acquires Picasa », sur www.google.com, (consulté le 20 mars 2010)
  13. (en) Google Press Center, « Google Acquires Keyhole Corp », sur www.google.com, (consulté le 18 mars 2010)
  14. (en) Google Press Center, « Gmail Mobile », sur www.google.com, (consulté le 20 mars 2010)
  15. (en) Google Press Center, « Google To Acquire YouTube for $1.65 Billion in Stock », sur www.google.com, (consulté le 21 mars 2010)

Sources éparses

  1. « Google facts » sur la page Company de Google.
  2. « Google devient Alphabet » sur la page de le Monde.
  3. https://fr.finance.yahoo.com/q?s=GOOG
  4. http://www.boursorama.com/bourse/profil/profil_finance.phtml?symbole=GOOG
  5. 1 2 http://www.msn.com/fr-fr/finance/details-de-l-action/fi-126.1.GOOGL.NAS?symbol=GOOGL&form=PRFISB
  6. D'après la page de présentation de la société sur google.com/corporate. Consultée le 11 octobre 2010.
  7. (en) « Google Announces Fourth Quarter and Fiscal Year 2010 Results and Management Changes » (consulté le 20 janvier 2011).
  8. « Microsoft présente une offre de rachat de Yahoo! pour 44,6 milliards de dollars », sur lemonde.fr, (consulté le 20 mai 2015).
  9. Les surprises du classement Interbrand des marques les plus performantes, Challenges, 9 octobre 2014.
  10. (en) « Apple vs Google vs Facebook vs Amazon », WSJ, 25 déccembre 2012.
  11. (en) « Google, Apple, Facebook and Amazon: where do the big four go from here? », TechRadar, .
  12. (en) « Schmidt calls tech a 4-way race: Google, Apple, Amazon, and Facebook », TechRepublic, .
  13. (en) « How four companies took over the Internet », CNN Money, .
  14. Nil Sanyas, « Google : le nombre et la consommation de ses serveurs », sur pcinpact.com, (consulté le 18 novembre 2011).
  15. « Qui a peur du Google », G.F., Challenges, no 180, 17 septembre 2009, p. 57.
  16. Google a identifié mille milliards d'adresses sur la Toile.
  17. Google : 6,4 % du trafic Internet, le 26 octobre 2010 sur Clubic.
  18. 1 2 3 « La Commission européenne accuse Google d’abus de position dominante », (consulté le 20 mai 2015).
  19. Google officialise son infrastructure Caffeine, le par Olivier Duffez sur WebRankInfo.
  20. 1 2 3 4 5 Guillaume Sire, « Publicité en ligne : Google peut-il cumuler les métiers ? », (consulté le 20 mai 2015).
  21. 1 2 Google, « Profil de la société » (consulté le 10 mars 2010)
  22. 1 2 « La création de Google et l'origine de son nom », sur vouloirtoujourstoutsavoir.blogspot.com, (consulté le 10 mars 2010)
  23. « Origine du mot GOOGLE », sur www.memoclic.com, mardi 13 mai 2008 à 10h38 (consulté le 10 mars 2010).
  24. « Google et Skype parmi les dix marques les plus connues », sur www.indexel.net,
  25. Vincent, « Google et Skype sont au top des marques 2005 », sur www.clubic.com, (consulté le 10 mars 2010)
  26. Philippe Crouzillacq, « Google, marque la plus puissante au monde », sur 01net, 23 avril 2008 à 09h00 (consulté le 10 mars 2010)
  27. « Google est la marque la plus connue au monde », sur blog.referencement-1ere-page.com, (consulté le 10 mars 2010)
  28. olivierbusuttil, « Google est la marque la plus connue au monde… mais pas en Europe », sur aujourdhuisurlenet.wordpress.com, (consulté le 9 mars 2010)
  29. « Google entre dans les dictionnaires aux États-Unis », ZDNet France., (consulté le 10 mars 2010)
  30. Romain Heuillard, « Google Goggles recherche à partir d'une photo », sur www.clubic.com, (consulté le 10 mars 2010)
  31. « Googleplex - Dénomination du siège social de Google. », sur www.webrankinfo.com (consulté le 10 mars 2010)
  32. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 (en) « Google 10th Birthday », sur www.google.co.uk, (consulté le 16 mars 2010).
  33. 1 2 3 4 5 6 7 « Histoire de Google », sur www.rankspirit.com (consulté le 16 mars 2010).
  34. Google fête les 10 ans de son nom de domaine, sur le Journal du Net le 14 septembre 2007. Consulté le 10 novembre 2012
  35. « Search Engines - Google! », Ziff-Davis Inc.,
  36. Denis Delbecq, « Google à l'assaut de la Toile », Le Monde, .
  37. (en) Google Presse Center, « Google Goes Global with Addition of 10 Languages », sur www.google.com, .
  38. (en) http://www.google.com/press/pressrel/pressrelease39.html, « Google Launches Self-Service Advertising Program », sur www.google.com, (consulté le 17 mars 2010)
  39. « Les débuts du moteur de recherche », sur www.7-dragons.com (consulté le 17 mars 2010)
  40. Chloé Woitier, « Google Panda fait ses premières victimes », Le Figaro.fr, (consulté le 18 août 2011)
  41. « Pénalité Google : des victimes parmi les acteurs majeurs de l’e-commerce », sur Le Journal du Net,
  42. Google a racheté plus de 2000 brevets en 2011 à IBM (1030 en juillet, 1022 en août et 41 en septembre et plus de 200 autres brevets en fin d’année)
  43. Google dénonce les attaques de la concurrence à l’encontre d’Android, sur phonandroid.com le 8 août 2011. Consulté le 10 novembre 2012
  44. (en) Ma11 février 2002, « Google aims search device at companies », sur news.cnet.com (consulté le 28 mars 2010).
  45. Paul Festa, « Google ushers Web surfers into its labs », sur news.cnet.com, (consulté le 18 mars 2010).
  46. (en) Stefanie Olsen, « Google search gets newsier », sur news.cnet.com, (consulté le 28 mars 2010).
  47. « Google s'apprête à lever 4 milliards de dollars en Bourse » par la rédaction, ZDNet France, le 19 août 2005
  48. « Google porte son trésor de guerre à 7 milliards de dollars », dans L'Expansion du 15/09/2005
  49. « MSN Hotmail : de 2 à 250 Mo », sur www.infos-du-net.com,
  50. Par Valérie Collet, « Google Buzz ajoute une dose de réseau social à son Gmail », sur www.lefigaro.fr, (consulté le 18 mars 2010)
  51. 1 2 « Asie : Population d'internautes », sur www.journaldunet.com, (consulté le 20 mars 2010)
  52. Andrew Donoghue, « Google s'attaque à Office en absorbant le traitement de texte Writely », sur www.zdnet.fr, (consulté le 20 mars 2010)
  53. Benoit Descary, « Google Apps, retour d’expérience », sur descary.com, (consulté le 20 mars 2010)
  54. (en) Google Lat Long Blog, « Introducing... Street View! », sur google-latlong.blogspot.com, (consulté le 20 mars 2010)
  55. Le Monde, « Google lance Knol pour concurrencer Wikipedia », (consulté le 21 mars 2010)
  56. (en) Scott McCloud, « Google Chrome », sur www.google.com, (consulté le 21 mars 2010)
  57. (en) « Blog des développeurs Google Wave » (consulté le 20 juillet 2009)
  58. Benjamin Gourdet, « Un soutien pour l'industrie du disque », sur Micro Hebdo, (consulté le 21 mars 2010)
  59. Bruno C., « Google Energy : production et vente d'électricité ! », sur www.generation-nt.com, 09 janvize 2010 (consulté le 21 mars 2010)
  60. Le Monde, « Google dévoile son propre téléphone, le Nexus One », (consulté le 21 mars 2010)
  61. Alexandre Billault, « Un Netbook Google pour 2010 ? », sur www.cnetfrance.fr, (consulté le 21 mars 2010)
  62. 1 2 Eric Le Bourlout, « Google se lance dans la fibre optique aux États-Unis », sur www.01net.com, (consulté le 21 mars 2010)
  63. Le Monde, « 1 100 villes américaines veulent accueillir le haut débit promis par Google », sur www.lemonde.fr, (consulté le 29 mars 2010)
  64. ZDNET France / Nouvelobs, « 6e acquisition en un mois : Google s'offre SocialDesk », sur hightech.nouvelobs.com, (consulté le 1er septembre 2010)
  65. Réseau social : Google coupe Buzz
  66. Source Comscore Metrix, dans Challenges Spécial Fortunes de France du 7 juillet 2011.
  67. Google paye au comptant 12,5 milliards de dollars pour racheter Motorola Mobility et aura bouclé son acquisition, à la fin de l'année ou au début de 2012.
  68. Google se paye le spécialiste de la robotique Boston Dynamics, silicon.fr, 16 décembre 2013
  69. (en) http://www.nytimes.com/2013/12/14/technology/google-adds-to-its-menagerie-of-robots.html, new york times, 14 décembre 2013
  70. Google gains entry to home and prized team with $3.2 billion Nest deal, Alexei Oreskovic and Poornima Gupta, Reuters, 13 janvier 2014
  71. Aude Fredouelle, Google rachète le spécialiste de l'intelligence artificielle DeepMind, Journal du Net, 27 janvier 2014
  72. Vente des smartphones Motorola http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/01/29/97002-20140129FILWWW00682-lenovo-s-apprete-a-racheter-les-combines-motorola-de-google.php
  73. Achat d'action par Google http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/02/07/97002-20140207FILWWW00045-google-a-achete-594-du-capital-de-lenovo.php
  74. Google investit 40 millions de dollars dans un service cloud pour l'éducation, Journal du Net, 19 février 2014
  75. Google rachète un spécialiste du jeux vidéo, pour lancer un nouveau boîtier TV ?, Journal du Net, 12 mars 2014
  76. Google commence à vendre l'enregistrement de nom de domaine, Journal du Net, 24 juin 2014
  77. http://www.zdnet.fr/actualites/realite-augmentee-google-se-positionne-avec-magic-leap-39808227.htm
  78. http://pro.clubic.com/entreprises/google/actualite-734235-objets-connectes-google-542-dollars-magic-leap.html
  79. « Et maintenant, Google vend aussi des forfaits mobiles », sur lefigaro.fr, (consulté le 30 avril 2015)
  80. About Project Sunroof, site de Google, consulté le 19 août 2015
  81. Johann Breton Sunroof : Google affiche le potentiel en énergie solaire de votre toit, Les numériques, le 18 août 2015, consulté le 19 août 2015
  82. Nouvel Obs, « Google s'autocensure pour entrer en Chine », (consulté le 22 mars 2010)
  83. (en) BBC News, « Google censors itself for China », (consulté le 22 mars 2010)
  84. « Exemple de la censure chinoise : La place Tiananmen », sur flepi.net (consulté le 22 mars 2010)
  85. Amélie Robitaille, « Négationnisme sur internet », sur www.droits-libertes.org, dimanche 5 octobre 2008. (consulté le 22 mars 2010)
  86. Benjamin Ferran, « Comment Google a été attaqué depuis la Chine », Le Figaro, (consulté le 22 mars 2010)
  87. Marine Rabreau, « Google menace de quitter la Chine après avoir été attaqué », Le Figaro, (consulté le 22 mars 2010)
  88. Nil Sanyas, « Chine : Google discute, Microsoft compte bien s'y développer », sur www.pcinpact.com, (consulté le 22 mars 2010)
  89. Hélène Duvigneau, « Les internautes chinois soutiennent Google contre Pékin », sur www.lexpansion.com, (consulté le 22 mars 2010)
  90. Jérôme Marin, « Google devient Alphabet », sur Silicon 2.0 (consulté le 11 août 2015)
  91. La Croix, « Sundar Pichai, le nouvel homme fort de Google » (consulté le 12 août 2015)
  92. « Le B.A-BA de l'Alphabet de Google » (consulté le 12 août 2015)
  93. Google, « Informations sur la société - Agences Google », sur www.google.fr (consulté le 11 mars 2010)
  94. Google va ouvrir un centre de recherche et développement à Paris, le dans Le Monde
  95. Eric Schmidt, le 6 décembre 2011.
  96. « Google signe un « accord historique » avec les éditeurs de presse français », sur Les Échos.fr, 1er février 2013.
  97. source AFP, « Google France : démission de Jean-Marc Tassetto, président du groupe », sur www.lepoint.fr, 1er mars 2013 (consulté le 25 octobre 2013)
  98. (en) Gillian Tan, « Google’s Australia Head Nick Leeder Sets Sail for France [Wall Street Journal Blogs, Deal Journal Australia] », sur blogs.wsj.com/dealjournalaustralia, (consulté le 25 octobre 2013)
  99. bureau des brevets des États-Unis (USPTO), « Method for node ranking in a linked database », sur patft.uspto.gov, (consulté le 15 mars 2010)
  100. « Featured Directories of License Agreements », sur contracts.onecle.com (consulté le 15 mars 2010)
  101. « The Government has certain rights in the invention. » Voir le texte du brevet.
  102. (en) Google and the Open Source Developer
  103. (en) 35 Google open-source projects that you probably don't know, liste grandissante
  104. Pierre d'Harcourt, « Enchères automatiques et enchères manuelles », sur journaldunet.com, (consulté le 20 mai 2015).
  105. « AdSense pour les pages de contenu » (consulté le 20 mai 2015).
  106. Pierre d'Harcourt, « Le réseau display », sur journaldunet.com, (consulté le 20 mai 2015).
  107. (en) « Google splits into GOOG and GOOGL today », sur Market Watch, (consulté le 3 avril 2014)
  108. Pcinpact.com
  109. Malgré des résultats record, Google peine à séduire la Bourse
  110. « Google champion de la recherche fiscale », Le Canard enchaîné, 27 octobre 2010, p. 2.
  111. Google : 39 milliards de cash !!!!!!, 24 juillet 2011
  112. http://owni.fr/2011/04/19/google-irlande-bermudes-evasion-fiscale/ Les îles Bermudes, la planque à billets de Google], OWNI, avril 2011, S. Jourdan & G. Dasquié
  113. Étude sur Google France sur plus de 4,3 millions d'expressions (centre de la page d'accueil)
  114. Sarah Belouezzane, Les revenus de Google France seraient nettement supérieurs à ce qu'il déclare, Le MOnde, 18 décembre 2013
  115. redressement fiscal de 1 milliard d'euros http://www.lefigaro.fr/societes/2014/02/04/20005-20140204ARTFIG00426-google-redresse-d-un-milliard-d-euros-par-le-fisc.php
  116. (en) « Ruth Kedar On Designing the Google Logo », sur blogoscoped.com, (consulté le 10 mars 2010)
  117. (en) Google
  118. Daniel Ichbiah, Comment Google mangera le monde, Éditions Archipel, , 39-40 p. (ISBN 9782841878857).
  119. Daniel Ichbiah, Comment Google mangera le monde, Éditions Archipel, , 49-50 p. (ISBN 9782841878857).
  120. « L’écologie rend Google complètement chèvre ! », sur www.greenzer.fr, (consulté le 2 avril 2010).
  121. « Les fermes « cachées » de Google, grosses consommatrices d'énergie », sur www.lemonde.fr,
  122. Benoit Landon, « Google: 280 millions de dollars de plus pour soutenir l’énergie solaire », sur www.silicon.fr, (consulté le 18 juin 2011)
  123. Firasofting, « Google: 75 millions de dollars pour apporter l'énergie solaire chez les particuliers », sur www.firasofting.com,
  124. 1 2 Catherine Florès, « Le Magazine de l'École Polytechnique de Montréal », P.O.L.Y, vol. 4, no 2, (lire en ligne [PDF])
  125. (en) Time, « Life in the Googleplex », sur www.time.com, (consulté le 11 mars 2010)
  126. 1 2 3 « Life in the Googlepex - Dogs Allowed », (consulté le 26 septembre 2010)
  127. Après le fordisme, le googlisme
  128. Ils ont vécu Google
  129. Dans son livre Quand Google défie l'Europe, voir la « bibliographie ».
  130. Scroogle staff
  131. par exemple tipz.net ou assiste.com
  132. Stéphane Viossat Micro Hebdo, « Google et le spectre de Big Brother », sur www.01net.com, Micro Hebdo, (consulté le 3 avril 2010).
  133. (en) « Reported European Commission Anti-trust Action Against Google » (consulté le 20 mai 2015).
  134. Cécile Ducourtieux, « Bruxelles accuse Google d’abus de position dominante », sur lemonde.fr, (consulté le 20 mai 2015).
  135. Cf. les nombreux articles et communiqués de presse de l'EFF sur Google : <>
  136. Le groupe de travail de l'article 29 est consacré à la « protection des données et leur libre circulation », à l'échelle européenne. Cf.
  137. Privacy International, <>
  138. (en) ‘Don’t Be Evil, ’ Meet ‘Spy on Everyone’: How the NSA Deal Could Kill Google sur Wired
  139. (fr) Collecte des données Wi-Fi : La Google Car mal vue en Allemagne sur Clubic
  140. Data Harvesting at Google Not a Rogue Act, Report Finds, David Streitfeld, New York Times, dimanche 29 avril 2012.
  141. Wi-Fi capturé par Google : des responsables savaient, Guillaume Champeau, Numerama, 30 avril 2012.
  142. (en) Top web Businesses Oppose Utah Spyware Law sur le site de slashdot.org
  143. H.B. 323, while very well intentioned, would have serious unintended consequences on everyday, legitimate activities on the Internet. Opposition to H.B. 323
  144. cf. L'article du magazine américain Wired, « Google vs. Evil »
  145. Google Ordered to Submit Data for Child Pornography Study - New York Times
  146. Les dragons du web – Telos
  147. Gwendal Legrand, chef du service expertise informatique à la CNIL, Vie privée : Faut-il avoir peur de Google, La Tribune, 4 juin 2007.
  148. Jonathan Amsellem, « Internet et vie privée : vers l’anonymisation complète des données personnelles ? », Institut Thomas More, 15 janvier 2009.
  149. (en)Google Règles en vigueur au 1er mars 2012 Site de Google
  150. http://www.franceinfo.fr/monde/etats-unis-des-milliers-de-comptes-internet-surveilles-confesse-google-912371-2013-03-06
  151. Données personnelles: Google écope de l'amende maximale de la Cnil, Challenges, 8 janvier 2014
  152. Cnil : Google affiche son amende en une - Le géant américain de l'Internet a mis en ligne samedi sur sa page d'accueil française un encart évoquant sa condamnation à une amende record par la Cnil, Le Point, 8 février 2014
  153. « Google ridiculisé par la CNIL sur son propre site internet -La Cnil a infligé à Google une amende de 150.000 euros, mais surtout, l'oblige à publier l'information sur sa page d'accueil. », Challenges, (lire en ligne)
  154. Google : la justice européenne favorable à un « droit à l’oubli » sur Internet, Les Echos, 13 mai 2014
  155. Lien vers le formulaire :https://support.google.com/legal/contact/lr_eudpa?product=websearch
  156. http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/google-aux-commandes-du-droit-a-l-oubli-02-06-2014-1830043_56.php
  157. http://www.zebulon.fr/actualites/13661-google-12000-demandes-droit-a-oubli-24-heures.html
  158. Lucie Ronfaut, « Google nomme un comité du "droit à l'oubli" », Le Figaro, encart « Économie », samedi 12 / dimanche 13 juillet 2014, page 26.
  159. « Qui a peur du Google », G.F., Challenges, no 180, 17 septembre 2009, p. 48
  160. 01net, « Situez où sont vos amis avec Google Latitude » (consulté le 3 avril 2010)
  161. « Google FAQ »
  162. PCInpact - News du 22 février 2008
  163. Édition : Google condamné pour avoir reproduit des extraits de livres Le Monde , 18 décembre 2009, 14:21.
  164. Tribunal de Grande Instance de Paris 17e chambre Jugement du 8 septembre 2010, le
  165. Google à l'amende de 500 millions de dollars, le
  166. Article dans Le Monde

Annexes

Bibliographie

  • Jeff Jarvis, Google : que ferait Google à votre place ? (traduit de l'américain par François Druel), éditions Télémaque
essai sur la force du modèle Google et sa possible application à d'autres secteurs d'industrie.
  • Randall Stross, Google Web, Pearson, Paris 2011, (ISBN 978-2-7440-6369-5)
  • Barbara Cassin, Google-moi. La deuxième mission de l'Amérique, Paris, Albin Michel, 2007, (ISBN 978-2-226-17259-4)
essai critique de Google comme « champion de la démocratie culturelle ».
essai sur le projet de numérisation de bibliothèques universitaires par Google.
  • Boris Beaude, Incontournable et sans contenu, EspacesTemps.net, Mensuelles, 11.09.2004
  • Johnny Long, Google.com : mettez vos données sensibles à l'abri des moteurs de recherche, Dunod, Paris, 2011, (ISBN 978-2-10-049421-7) (traduit de Google , (ISBN 1-931836-36-1))
ouvrage sur l'utilisation des moteurs de recherche, et de Google.com en particulier, pour trouver des failles dans la sécurité des sites web et des entreprises.
  • David A. Vise et Mark Malseed Google raconte l'ascension de la firme californienne. Ed. Dunod, 2011, (ISBN 2-10-049894-0).
  • S. Balula, R. Langlade, C. Louis, P. Torloting, P. Tournier et F. Cazals, Le Monde selon Google Ed. Distriforce, Collection Cybersavoirs, 2011, (ISBN 978-2-9525909-1-4).
    explore une vision différente et critique du géant des moteurs de recherche.
  • Daniel Ichbiah, Google fait l'historique de Google et montre ses dangers. Ed. de l'Archipel, 2011, (ISBN 978-2-84187-885-7) et 2011
  • Tara Calishain et Rael Dornfest, Google à 100 %, 200 trucs, secrets et techniques, Édition O'Reilly, 2011, (ISBN 978-2-84177-274-2).
  • Ippolita, Google.
  • Bruno Racine, Google , Plon / Tribune, 2011 (ISBN 978-2-259-21203-8)
  • Renaud Chareyre, Google spleen : la tentation de la désinformation, Interactive Lab, 2009, (ISBN 978-2-7466-1310-2)
  • Franck Cazenave, Stop Google. Relever les nouveaux défis du géant du Web, Pearson, 2014, (ISBN 978-2-7440-6624-5)

Articles connexes

Liens externes

  • « Site français »
  • (en) « Première version de Google »
  • « Google securisé »
  • Portail de Google
  • Portail des entreprises
  • Portail d’Internet
  • Portail de San Francisco et sa région
This article is issued from Wikipédia - version of the Saturday, October 31, 2015. The text is available under the Creative Commons Attribution/Share Alike but additional terms may apply for the media files.
Contents Listing Alphabetical by Author:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Unknown Other

Contents Listing Alphabetical by Title:
# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z Other

Medical Encyclopedia

Browse by first letter of topic:


A-Ag Ah-Ap Aq-Az B-Bk Bl-Bz C-Cg Ch-Co
Cp-Cz D-Di Dj-Dz E-Ep Eq-Ez F G
H-Hf Hg-Hz I-In Io-Iz J K L-Ln
Lo-Lz M-Mf Mg-Mz N O P-Pl Pm-Pz
Q R S-Sh Si-Sp Sq-Sz T-Tn To-Tz
U V W X Y Z 0-9

Biblioteca - SPANISH

Biblioteca Solidaria - SPANISH

Bugzilla

Ebooks Gratuits

Encyclopaedia Britannica 1911 - PDF

Project Gutenberg: DVD-ROM 2007

Project Gutenberg ENGLISH Selection

Project Gutenberg SPANISH Selection

Standard E-books

Wikipedia Articles Indexes

Wikipedia for Schools - ENGLISH

Wikipedia for Schools - FRENCH

Wikipedia for Schools - SPANISH

Wikipedia for Schools - PORTUGUESE

Wikipedia 2016 - FRENCH

Wikipedia HTML - CATALAN

Wikipedia Picture of the Year 2006

Wikipedia Picture of the Year 2007

Wikipedia Picture of the Year 2008

Wikipedia Picture of the Year 2009

Wikipedia Picture of the Year 2010

Wikipedia Picture of the Year 2011