Olympique de Marseille
Nom complet | Olympique de Marseille |
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Surnoms |
L'OM Les Olympiens Les Phocéens |
Fondation | 31 août 1899 |
Statut professionnel | depuis 1932 |
Couleurs | Blanc et bleu |
Stade |
Stade Vélodrome (67 394 places) |
Siège |
Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus 33, traverse de la Martine BP 108 13425 Marseille Cedex 12 |
Championnat actuel | Ligue 1 |
Propriétaire | Margarita Louis-Dreyfus |
Président | Vincent Labrune |
Entraîneur | Míchel |
Joueur le plus capé | Roger Scotti (455) |
Meilleur buteur | Gunnar Andersson (194) |
Site web | www.om.net |
National[Note 1] |
Championnat de France (9) Coupe de France (10) Coupe de la Ligue (3) Trophée des champions (2) Championnat de France D2 (1) |
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International[Note 1] |
Ligue des champions (1) Coupe Intertoto (1) |
Maillots
Domicile
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Extérieur
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Autre
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Actualités
Saison 2015-2016 de l'Olympique de Marseille
Dernière mise à jour : 25 mai 2014.
L'Olympique de Marseille (OM) est un club de football français fondé en août 1899 par René Dufaure de Montmirail. Neuf titres de championnat de France professionnel, dix Coupes de France, trois Coupes de la Ligue, deux Trophées des champions, une Coupe Intertoto et une Ligue des champions de l'UEFA composent le palmarès du club provençal.
Le club joue au stade de l'Huveaune de 1904 à 1937, date à laquelle est inauguré le stade Vélodrome. Auparavant, le club marseillais remporte sa première Coupe de France en 1924 et devient le tout premier club provincial à s'adjuger ce titre.
Marseille est l'un des clubs qui a joué durant la saison inaugurale 1932-1933 et qui évolue encore en Ligue 1 aujourd'hui. L'OM remporte son premier Championnat en 1937, avant de descendre pour la première fois en seconde division en 1959. Une série de montées et descentes s'effectue dans les années 1960 et la décennie suivante est marquée par le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club en 1972.
Après une période noire aux débuts des années 1980 où l'OM est proche de la faillite, l'arrivée de Bernard Tapie introduit la période la plus faste du club, avec quatre titres de champion consécutifs, une Coupe de France et la Ligue des champions 1992-1993, qui reste la seule remportée par un club français. L'affaire VA-OM et ses conséquences économiques plongent le club en deuxième division. Depuis sa remontée en 1996, le club se confronte à nouveau à la justice avec l'affaire des comptes de l'OM et n'arrive plus à gagner de titre majeur, malgré notamment deux finales de Coupe UEFA (1999 et 2004). Cette période blanche prend fin avec le titre de champion de France 2009-2010 et trois victoires consécutives en Coupe de la Ligue en 2010, 2011 et 2012.
Le club est depuis 2011 présidé par Vincent Labrune, l'actionnaire principale étant Margarita Louis-Dreyfus, veuve de Robert Louis-Dreyfus. L'équipe première évolue lors de la saison 2015-2016 en première division française pour la soixante-sixième fois de son histoire.
Histoire
Genèse (1899-1914)
Officiellement, le club de l'Olympique de Marseille est fondé par René Dufaure de Montmirail en 1899[B 1]. Le club est issu de la fusion du Football Club de Marseille, qui lègue sa devise « Droit au but » au club olympien, et du club d'escrime L'Épée. Les statuts du club sont adoptés en assemblée générale extraordinaire en août 1899 et reconnus officiellement par arrêté préfectoral le 12 décembre 1900[B 1]. Néanmoins, selon André Gascard, joueur, entraîneur et dirigeant, puis archiviste de l'OM, le club omnisports de l'Olympique de Marseille est fondé en 1892[1]. D'ailleurs, le papier à en-tête et les cartes de membres porteront longtemps l'intitulé « fondé en 1892 »[B 1].
L'équipe de rugby est la section phare des débuts du club, avec notamment à ses débuts des joueurs comme Harry Baur, Camille Montade ou Fernand Bouisson. Reconnu par l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) en 1894, le football, alors appelé « association », est véritablement pratiqué à partir de 1902[1]. De tous les clubs de football de la cité marseillaise, l'OM devient rapidement le club phare de la ville grâce à son organisation et son budget, reléguant le Sporting Club de Marseille, ou l'Union sportive phocéenne au second plan. Il évolue alors au stade de l'Huveaune[C 1].
En 1903, l'OM remporte son premier championnat du littoral (concernant les clubs de Marseille et sa banlieue) et participe pour la première fois au Championnat de France de football USFSA[2], où il est éliminé dès le tour préliminaire sur tapis vert[3]. Le club n'arrive pas à franchir la dernière marche en tombant en demi-finales en 1904, 1907 et 1908[4], mais domine sans partage au niveau régional en décrochant six titres de champion du littoral d'affilée, de 1903 à 1908. Le club rival du Stade helvétique de Marseille met fin à cette domination et accroche même trois titres de champion de France USFSA[4].
La Première Guerre mondiale va pratiquement interrompre toute activité sportive. Malgré ces événements, une toute nouvelle épreuve apparaît : la Coupe de France. Elle va faire de l'OM son plus illustre représentant. Le premier match voit l'OM battre l'Herculis de Monaco sur le score de 7 buts à 0[OG 1]. Après la Grande Guerre, l'OM échoue en finale de la dernière édition du Championnat de France USFSA face au Havre AC (4-1)[4]. L'Olympique de Marseille réalise ainsi sa première grande performance en championnat, même si la diversité des compétitions nationales relativise ce parcours.
Premières victoires nationales (1920-1932)
C'est à partir des années 1920 que l'Olympique de Marseille acquiert une renommée sur le plan national. Marino Dallaporta devient président en 1921 et débute une politique d'achat de vedettes[C 1], imitant ainsi la politique du grand rival sétois, en recrutant à Paris pour la nouvelle saison 1923-1924 Édouard Crut et Jean Boyer, le premier étant international militaire, le second ayant participé à la victoire historique de la France contre l'Angleterre en mai 1921 en marquant l'un des deux buts français[A 2].
L'OM remporte à trois reprises la Coupe de France en 1924, 1926 et 1927[OG 2], devenant ainsi le premier club de province à s'adjuger ce trophée, ainsi que le premier club à se faire remettre la Coupe par le Président de la République[C 2]. Marseille redevient la place forte du football régional en accrochant deux titres de champions du Sud-Est. L'OM poursuit sur sa lancée en remportant le championnat de France amateur en 1929 contre le Club français[B 2].
Au début des années 1930, l'OM s'impose encore dans le Championnat Sud-Est. Tous ces succès permettent à l'OM d'adhérer au groupement des clubs professionnels et d'intégrer le nouveau Championnat de France professionnel créé en 1932. Cette adhésion, donnant le statut de club professionnel au club olympien, entraîne un remaniement de toute son organisation avec la nomination d'un président, d'un secrétaire général et d'un trésorier[5].
Entrée dans l'ère du professionnalisme (1932-1940)
Ce championnat national est divisé en deux poules. L'OM termine second de sa poule[6] derrière le futur champion de France, l'Olympique lillois, bien qu'ils les aient battus en match d'ouverture sur un score de 7 buts à 0[A 3].
La saison 1933-1934 des Marseillais est la saison du doublé raté, avec le FC Sète comme bourreau des Marseillais. Le quotidien L'Auto annonce clairement en une dès le 29 avril 1934 après la victoire 7 buts à 3 sur le Sporting Club nîmois[7] : « L'Olympique de Marseille est virtuel champion de France ». Sète ne compte en effet qu'un petit point d'avance et une différence de buts défavorable alors qu'il reste encore trois matchs à jouer pour l'OM, aucun pour Sète. Il suffit à Marseille un match nul lors de ces trois matchs en retard pour fêter le titre. Les Sétois apprendront la nouvelle lors d'une tournée en Afrique, après une victoire contre ces mêmes Marseillais en finale de la Coupe de France[OG 3] : l'OM a perdu ses trois matchs en retard, Sète est sacré champion de France[OG 4].
L'OM remporte finalement son premier championnat de France en 1937 grâce à un meilleur rapport entre buts marqués et encaissés par rapport au FC Sochaux (1,76 contre 1,33)[6]. Le 13 juin 1937, l'OM prend ses quartiers au stade Vélodrome, doté d'une capacité de 35 000 places, lors d'un match amical contre le Torino Football Club (2-1)[A 4]. Entre-temps, l'OM confirme sa réputation de « club de coupe » en remportant de nouveau la Coupe de France en 1935 (il devient le club le plus titré de cette compétition avec le Red Star[OG 5]) et 1938[OG 6]. L'équipe, malgré le départ de son gardien Di Lorto pour le FC Sochaux, est renforcée par l'arrivée d'un jeune attaquant français, Mario Zatelli, du Brésilien Jaguare de Besveconne Vasconcellos et du Marocain Larbi Benbarek, surnommé la « perle noire »[8]. Les Olympiens sont vice-champions en 1938 et 1939.
Les années 1940
Le football continue malgré la Seconde Guerre mondiale, et la réquisition du stade Vélodrome par les forces armées[9]. De retour au stade de l'Huveaune, Marseille termine deuxième du championnat de la zone Sud-Est 1939-1940, avec l'apparition pour un seul match d'Ahmed Ben Bella, futur président algérien[A 5], et échoue en finale de la Coupe de France face au RC Paris (2-1)[OG 5]. En 1941, l'OM est champion de France de la zone libre ; néanmoins, ce titre n'est pas comptabilisé dans le palmarès olympien. En 1942-1943, l'attaque olympienne se montre prolifique : 100 buts[6] sont inscrits en championnat, dont 20 au cours d'un unique match contre Avignon, qui s'achève sur le score de 20-2 ; Emmanuel Aznar inscrit neuf buts[A 6]. Dans le même temps, le club remporte sa sixième Coupe de France[OG 7] contre les Girondins de Bordeaux (4-0), ceci grâce à une nouvelle génération de footballeurs de valeur comme Roger Scotti ou encore Georges Dard. La saison 1943-1944 voit l'apparition d'équipes fédérales mises en place par le régime de Vichy, qui remplacent les clubs dans le championnat de France ; plusieurs Olympiens évoluent alors dans l'Équipe fédérale Marseille-Provence. Ces équipes fédérales sont dissoutes à la Libération. En 1945, l'OM dispute la Coupe de la Libération (renommée ensuite Coupe de la Victoire) et perd en finale au stade de l'Huveaune face au FC Metz[10].
Après une neuvième puis une sixième place, l'OM redevient champion de France en 1948, onze ans après son dernier titre, grâce à un match nul obtenu dans les derniers instants d'un match contre le FC Sochaux et deux succès contre le CO Roubaix-Tourcoing (6-0) et le FC Metz (6-3)[11]. Les Phocéens prennent la troisième place l'année suivante. En 1949, le président olympien Louis-Bernard Dancausse, lance un second club professionnel, le Groupe Sporting Club Marseillais, surnommé « Marseille II », qui devient rapidement une simple réserve de l'OM, et qui disparaît dans l'anonymat en 1951[OG 8].
Fin des années 1950, première descente en Division 2
En 1952, l'OM échappe de peu à la relégation en deuxième division, notamment grâce à son buteur suédois Gunnar Andersson (meilleur buteur de ce championnat), et réussit à sauver sa place au plus haut niveau lors des barrages contre le Valenciennes FC : l'OM perd 3-1 au match aller avant de s'imposer 4-0 au match retour[B 3]. Cette saison est ponctuée d'une lourde défaite face à l'AS Saint-Étienne, venu s'imposer à Marseille 10 buts à 3[A 6].
En 1953, Gunnar Andersson conserve son titre de meilleur buteur en inscrivant 35 buts, soit 56 % des buts marseillais[B 4]. L'OM parvient en finale de deux compétitions : la Coupe de France en 1954, perdue 2-1 contre l'OGC Nice avec le retour de Benbarek, et la Coupe Charles Drago en 1957, gagnée 3-1 contre le Racing Club de Lens.
Malgré ces coups d'éclats en coupes, l'OM n'arrive pas à concrétiser sa valeur en championnat. Après un maintien obtenu à la dernière journée en 1958[12], Marseille descend pour la première fois de son histoire en deuxième division en 1959. Même la Coupe ne réussit plus à l'OM : il tombe au premier tour face au Perpignan Canet Football Club (2-1), alors lanterne rouge de la deuxième division. Les Marseillais font péniblement leurs débuts en deuxième division en terminant dixièmes. Après une première tentative en 1961, ils remontent en première division en 1962, mais redescendent de nouveau en 1963, se classant derniers[6], malgré une première participation européenne en Coupe des villes de foires qui voit leur élimination dès le premier tour en matchs aller-retour face aux Belges de l'Union Saint-Gilloise, sur un score cumulé de 4 buts à 3[B 5].
1965 : arrivée de Marcel Leclerc
Marcel Leclerc, industriel de Marseille, décide de reprendre la tête de l'OM en 1965 alors que le club végète en deuxième division et vient de faire une saison des plus catastrophiques : les Olympiens terminent quatorzième du classement et sont humiliés au sixième tour de la Coupe de France, à domicile, par les amateurs du Gazélec Ajaccio (1-5). Cette saison marque aussi la plus faible affluence au Vélodrome à ce jour : le 23 avril 1965, seulement 434 spectateurs sont présents à Marseille pour assister à la confrontation OM-US Forbach[A 7]. Mario Zatelli, arrivé un an auparavant, occupe le poste d'entraîneur.
Progressivement, l'ambition de Leclerc permet au club marseillais de remonter en première division en 1966, puis de remporter sa septième coupe de France en 1969[OG 9]. Après une lutte acharnée contre le rival stéphanois, l'OM décroche le titre de champion de France en 1971, avec un duo d'attaquants composé de Josip Skoblar (qui marque 44 buts, ce qui reste le record de buts inscrits en championnat sur une saison) et de Roger Magnusson[13]. L'OM frappe ensuite un grand coup en recrutant les Verts Georges Carnus et Bernard Bosquier.
En 1971, l'OM participe pour la première fois à la Coupe d'Europe des clubs champions[B 5], mais est éliminé une première fois au deuxième tour par l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff puis par la Juventus[B 5] en 1972, l'année où Marseille réalise pour la première fois de son histoire le doublé championnat-coupe[OG 10].
Cette période reste ancrée dans la mémoire collective marseillaise, notamment caractérisée par son président Leclerc qui lui permet de redonner des titres à un club en perte de vitesse. C'est sous sa présidence que le public marseillais peut voir évoluer Roger Magnusson, Josip Skoblar, Jean Djorkaeff et Jules Zvunka. Accusé de détournement de fonds, Marcel Leclerc est contraint de démissionner en 1972[B 6]. Il sera condamné en 1976 pour le détournement, au préjudice de l'OM, de 3,3 millions de francs[14].
La saison 1973-1974 est difficile pour les Olympiens. Outre le départ de Magnusson pour le Red Star, le club se classe douzième du championnat et est éliminé par le FC Cologne en Coupe UEFA, avec une lourde défaite à Cologne, six buts à zéro[F 1]. La saison suivante est tout autre, le club finissant vice-champion de France avec notamment les Brésiliens Paulo César Lima et Jairzinho[15], et remportant une neuvième coupe de France en 1976[OG 11]. En recrutant ces deux brésiliens, l'OM devint le premier club français à accueillir des champions du monde dans son effectif.
Les saisons suivantes, l'OM termine douzième puis quatrième et en 1979, le retour de Jules Zvunka fait remonter la pente à un OM moribond[16].
Les années noires (1980-1986)
Le début des années 1980 est plus que compliqué pour les Phocéens, qui se voient relégués en deuxième division en 1980. La saison 1980-1981 est la saison noire du club, placé en liquidation judiciaire en avril 1981. Tous les joueurs et le personnel sont mis au chômage. En deuxième division, la direction du club décide de mener une politique de promotion des jeunes en intégrant dans l'équipe première les « Minots », vainqueurs de la coupe Gambardella deux ans plus tôt, où figurent notamment Christian Caminiti, José Anigo, Éric Di Meco ou encore Jean-Charles De Bono. Ces jeunes évitent la relégation en troisième division en ne perdant aucune des six dernières rencontres de la saison, battant même Montpellier nouveau promu (3-1)[OG 12],[17].
Après deux saisons où les Minots frôlent la montée (ils terminent troisièmes puis quatrièmes), le président Jean Carrieu recompose en 1983 une équipe avec les recrues Žarko Olarević, Saar Boubacar et François Bracci, et le club retrouve sa place dans l'élite au terme d'une saison prolifique en buts[18]. Le retour à l'élite est compliqué, mais les Marseillais arrivent à accrocher le maintien. La saison suivante, ils perdent la finale de la Coupe de France 1986 face aux Girondins de Bordeaux (2 buts à 1 après prolongation)[OG 13].
Bernard Tapie aux commandes (1986-1994)
Arrivé à l'initiative du maire de Marseille, Gaston Defferre, courant 1986, l'homme d'affaires Bernard Tapie prend les rênes du club avec une ferme intention : remporter la Coupe d'Europe[19]. Il est à l'origine de la page la plus glorieuse de l'histoire du club.
Ces années se caractérisent par de nombreux changements d'équipe-type et d'entraîneurs. À son arrivée, il engage Karl-Heinz Förster, qui avait disputé deux coupes du monde au sein de l'équipe d'Allemagne, et Alain Giresse, arraché aux rivaux bordelais. Année après année, l'équipe est modifiée et améliorée de façon à être plus performante.
L'ère Tapie voit se succéder des joueurs tels que Jean-Pierre Papin, Chris Waddle, Klaus Allofs, Enzo Francescoli, Abedi Pelé, Didier Deschamps, Basile Boli, Marcel Desailly, Rudi Völler ou Éric Cantona et des entraîneurs de renom tels que Franz Beckenbauer, Gérard Gili ou Raymond Goethals. Sous sa présidence, le club, après avoir été le dauphin des Girondins de Bordeaux en 1987, remporte quatre championnats de France de 1989 à 1992[OG 7], et une coupe de France (1989)[OG 7]. Cette coupe de France, qui offre un doublé à l'OM, est marquée par une finale de légende durant laquelle Jean-Pierre Papin inscrit un triplé crucifiant l'AS Monaco (victoire finale 4-3). Lors de la remise de la coupe, JPP embrasse François Mitterrand[OG 14]. Les Monégasques obtiennent leur revanche en 1991 (défaite 1 but à 0).
En Europe, le club atteint les demi-finales de Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1988 face à l'Ajax Amsterdam de Dennis Bergkamp[B 5], puis les demi-finales de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1990 face au Benfica Lisbonne ; les Olympiens remportent le match aller de la demi-finale 2-1, et le score du match retour est de 0-1[F 1]. En 1991, le club échoue en finale de Coupe d'Europe des clubs champions face à l'Étoile rouge de Belgrade aux tirs aux buts (5-3)[B 7], après avoir notamment éliminé en quarts de finale le Milan AC, double tenant du titre[F 1].
L'AC Milan de Frank Rijkaard, Marco van Basten et Jean-Pierre Papin est encore défait par l'Olympique de Marseille, cette fois en finale de la Ligue des champions à Munich (1-0), le 26 mai 1993 d'un but de la tête de Basile Boli[OG 15]. Il s'agit de la première victoire d'un club français en Coupe d'Europe[F 2], qui fait naître un nouveau slogan pour les supporters marseillais : « À jamais les premiers ». L'ère Tapie s'arrête brusquement en 1993 avec l'affaire VA-OM.
Affaire VA-OM et conséquences (1993-1996)
Le 22 mai 1993, le club de l'US Valenciennes-Anzin révèle l'existence d'une tentative de corruption. Le défenseur nordiste Jacques Glassmann a confié à son entraîneur Boro Primorac que Jean-Jacques Eydelie, un joueur de Marseille qui fut auparavant l'un de ses coéquipiers, l'a contacté par téléphone avant le début de la rencontre. Une somme d'argent aurait été promise par un dirigeant de l'OM à Glassmann et deux autres joueurs valenciennois, Jorge Burruchaga et Christophe Robert, pour qu'ils « laissent filer » le match et surtout que les Marseillais arrivent sans blessure à Munich pour la finale de Ligue des champions face au Milan AC[B 8], qui se joue quatre jours plus tard. L'affaire, qui est d'abord passée sous silence, l'OM jouant la finale, devient un véritable feuilleton médiatico-judiciaire durant tout l'été 1993.
À la suite de cette affaire, le conseil fédéral retire le titre de champion de France 1993 à l’OM[OG 7]. L’UEFA exclut Marseille des compétitions européennes de la saison 1993-1994 (Ligue des champions et Supercoupe de l'UEFA), et la FIFA retire à l'OM le droit de jouer la Coupe intercontinentale[B 8]. Marseille finit deuxième du championnat en 1994, derrière le Paris Saint-Germain, mais le conseil fédéral rétrograde l’OM en deuxième division[B 8]. Cette saison verra notamment le départ de deux joueurs majeurs en plein milieu de l'année, Marcel Desailly et Alen Bokšić (respectivement vers le Milan AC et la Lazio Rome), pour cause de manque de liquidités à la suite de la non-participation du club aux compétitions européennes. Mais ce sera également la saison de l'émergence d'un joueur : l'attaquant Brésilien Sonny Anderson, joker du club phocéen, recruté au club suisse du Servette de Genève. Ce dernier quittera l'OM, comme bon nombre de joueurs, à la fin de cette saison, à la suite de la rétrogradation du club en deuxième division.
Après une première année en deuxième division (au-cours de laquelle Bernard Tapie quittera le club, en décembre 1994), l’OM termine à la première place du classement, grâce à une équipe composée de joueurs d'expérience pour la plupart (notamment Marcel Dib, capitaine de l'équipe, Bruno Germain, lequel avait déjà évolué sous la tunique olympienne, De Wolf, Cascarino, qui sera le véritable goléador de l'équipe lors de ces 2 ans en D2, Bernard Ferrer, ainsi que Bernard Casoni, Jean-Philippe Durand et Jean-Marc Ferreri, restés au club malgré la descente en D2) et de jeunes joueurs issus du centre de formation (Hamada Jambay, Jean-Christophe Marquet, Marc Libbra, entre autres). Fabien Barthez restera à l'OM lors de cette saison, avant de partir pour l'AS Monaco. En Europe, les Marseillais ratent de peu la qualification en huitièmes de finale de la Coupe UEFA en étant éliminés au deuxième tour face aux Suisses du FC Sion, après avoir battu l'Olympiakos Le Pirée[B 7]. Néanmoins, le club dépose le bilan avec une dette de 250 millions de francs[A 8] et reste une année de plus en seconde division.
Cette seconde saison en D2 est plus compliquée, mais la deuxième place est acquise sur la fin de la saison. L’OM remonte en première division en 1996-1997, à l'instar du Stade Malherbe de Caen (qui finira champion de D2 1995-1996) et de l'AS Nancy-Lorraine (3e).
Arrivée de Robert Louis-Dreyfus (1997-2004)
Rolland Courbis est nommé entraîneur de l'OM en 1997 par le nouveau président actionnaire Robert Louis-Dreyfus. Il fait signer Laurent Blanc, Andreas Köpke et Fabrizio Ravanelli, ce qui permet au club de retrouver la coupe UEFA grâce à l'obtention de la quatrième place en championnat, meilleure performance du club depuis la remontée[20].
Lors de la saison 1998-1999, l'OM fête son centenaire et investit dans de nombreux joueurs de talents : Robert Pirès, Florian Maurice et Christophe Dugarry. Avec cette équipe, l'OM parvient à la deuxième place du championnat à l'issue d'un sprint final contre Bordeaux, avec à la clé une moyenne record de points par match pour un dauphin (2,09, soit 71 points après 34 journées) et atteint la finale de la coupe UEFA, qu'il perd contre le Parme AC (3-0)[OG 16]. Cette saison est également marquée par un match mémorable[OG 7] : menés 4-0 au Vélodrome par Montpellier à l'heure de jeu, les Olympiens parviennent à s'imposer 5-4 sur un pénalty transformé par le capitaine Laurent Blanc[21].
Cette belle mais finalement infructueuse saison n'est pas confirmée par la suite : bien que l'effectif soit renforcé par le jeune espoir français Stéphane Dalmat, l'attaquant ivoirien Ibrahima Bakayoko et le prêt de l'international espagnol Iván de la Peña, il voit surtout la perte très préjudiciable de son capitaine Laurent Blanc, poussé vers la sortie dès le début de l'été. En Ligue des champions, l'OM bat au Vélodrome le champion d'Europe en titre Manchester United[22], mais les Marseillais se font éliminer lors de la seconde phase de poules. Courbis quitte l'Olympique de Marseille en novembre 1999, victime d'un début de saison raté[23]. Il est remplacé par Bernard Casoni.
Lors des trois saisons suivantes, l'OM a du mal à se stabiliser, de nombreux joueurs partent et plusieurs entraîneurs se succèdent. Le club frôle la relégation à deux reprises, terminant à la quinzième place du championnat en 2000 et 2001. De plus, la Direction nationale du contrôle de gestion décide en juin 2001 de rétrograder le club en deuxième division en raison du manque de garanties financières. Robert Louis-Dreyfus comble le déficit, ce qui permet au club de garder sa place en Division 1. En 2002, Alain Perrin arrive et permet au club de se hisser à la troisième place du classement, qualificative pour le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, mais il démissionne à la suite de l'élimination du club au premier tour contre le FC Porto (futur vainqueur) et le Real Madrid (tenant du titre)[B 7]. L'OM poursuit sa route en coupe UEFA et, grâce notamment à Didier Drogba, parvient en finale de la compétition après avoir éliminé l'Inter Milan, le Liverpool FC et Newcastle United, ce dernier match ayant vu le Vélodrome connaître son affluence record : 58 897 spectateurs[24]. Marseille s’incline toutefois face au Valence CF en finale (2-0), après l’expulsion de son gardien Fabien Barthez en toute fin de première mi-temps; l’OM joue donc en infériorité numérique la totalité de la seconde période et échoue, une seconde fois en cinq ans, en finale de la Coupe UEFA[OG 17].
Podiums et finales (2004-2009)
Drogba parti à Chelsea, le club, dirigé par le Sénégalais Pape Diouf (l'actionnaire principal étant toujours Robert Louis-Dreyfus), connaît de nombreux changements dans son effectif et n'atteint que la cinquième place du championnat en 2005 et 2006. Il perd en finale de la Coupe de France en 2006 face au Paris Saint-Germain (2-1)[B 9]. C'est lors de cette saison qu'un joueur émerge sur le plan international : Franck Ribéry, qui devient titulaire en équipe de France pendant la coupe du monde 2006.
Pour la saison 2006-2007, Albert Emon qui prône un jeu offensif devient l'entraîneur et le club fait signer notamment l'attaquant international français Djibril Cissé en prêt du club anglais de Liverpool FC ou encore le défenseur caennais Ronald Zubar. L'OM retrouve le haut du classement, prend la place de vice-champion (meilleure performance depuis 1999) derrière l'Olympique lyonnais, et dispute une nouvelle finale de coupe de France qu'il perd aux tirs aux buts contre le FC Sochaux[OG 9]. Cette saison est marquée par l'éclosion de Cédric Carrasso et Samir Nasri aux côtés de Ribéry, Cissé et Niang.
Avec cette qualification pour la Ligue des champions, et le départ du meneur de jeu Franck Ribéry au Bayern Munich pour 30 millions d'euros, l'OM se montre très actif lors du mercato d'été 2007-2008, avec notamment les arrivées de Boudewijn Zenden, Karim Ziani, Benoît Cheyrou ou encore Steve Mandanda. Avec ce recrutement ambitieux, l'OM devient aux yeux des médias le principal adversaire du champion en titre, l'Olympique lyonnais. Cet enthousiasme prend fin après un début de saison catastrophique (1 victoire en 9 matchs) qui entraîne le limogeage de l'entraineur Albert Emon et l'arrivée du Belge Éric Gerets, marquée par une victoire historique (0-1) à Anfield contre le Liverpool FC[25]. En Coupe de France, les Marseillais tombent face au club de CFA 2 de l'USJA Carquefou en huitièmes de finale (1-0). Cette saison-là, les Phocéens terminent finalement troisièmes.
La saison suivante est ponctuée par une course au titre avec les Girondins de Bordeaux qui se termine par le sacre des Girondins comme dix ans auparavant. En Coupe d'Europe, l'OM est éliminé en quart de finale de Coupe UEFA par le futur vainqueur de l'épreuve, le FC Chakhtior Donetsk. Éric Gerets annonce son départ du club en fin de saison pour le club saoudien d'Al Hilal Riyad et laisse son poste à l'ancien capitaine olympien Didier Deschamps[26]. Le 17 juin 2009, Pape Diouf quitte le club[27] à la suite de tensions avec le conseil de surveillance du club, et plus particulièrement avec son président Vincent Labrune. Il est remplacé le 22 juin 2009 par Jean-Claude Dassier[28]. La mort de Robert Louis-Dreyfus d'une leucémie le 4 juillet 2009[29] met fin à ses 13 ans de règne au club sans toutefois remporter le moindre titre majeur.
L'après Robert Louis-Dreyfus : le retour des titres (2009-2012)
Se basant sur le travail réalisé par le technicien belge Eric Gerets entre 2007 et 2009, l'OM de Didier Deschamps se renforce notamment par les arrivées des internationaux argentins Lucho Gonzalez et Gabriel Heinze ainsi que de l'ex-Girondin Souleymane Diawara. Mené en attaque par son buteur international sénégalais Mamadou Niang qui devient capitaine pour cette saison 2009-2010, le club brise sa série de dix-sept ans sans titre majeur[OG 18] le 27 mars 2010 en remportant la Coupe de la Ligue[OG 19] en battant Bordeaux en finale (3-1), puis en étant sacré champion de France 2010[OG 19] deux journées avant la fin de la saison. Le 28 juillet 2010, l'OM remporte le Trophée des champions[OG 19] face au Paris Saint-Germain aux tirs au but. Marseille continue sur sa lancée en conservant la Coupe de la Ligue lors de la saison 2010-2011[OG 19], battant en finale le Montpellier HSC (1-0). En championnat, le club termine vice-champion de France derrière le LOSC Lille. L'inter-saison voit la prolongation de contrat de Didier Deschamps jusqu'en 2014[30] et le changement de présidence et de structure juridique du club : l'OM abandonne sa structure à directoire et conseil de surveillance» pour devenir une société à conseil d'administration et Jean-Claude Dassier est remplacé par le président du feu conseil de surveillance Vincent Labrune[31]. En juillet 2011, l'Olympique de Marseille gagne pour la deuxième fois de suite, le trophée des champions[OG 19] en s'imposant face à LOSC Lille (5-4)[32]. La saison est marquée par une série de 13 matchs sans victoire en championnat, de février à mai, éloignant le club des places européennes[33]. Les Olympiens parviennent néanmoins à atteindre pour la première fois en 21 ans[Note 2] les quarts de finale de la Ligue des champions[34], et remportent pour la troisième fois consécutive la Coupe de la Ligue[OG 19], victorieux de l'Olympique lyonnais sur le score de 1-0 après prolongation[35].
Une irrégularité récurrente (depuis 2012)
À l'issue de cette saison, Didier Deschamps quitte le club et est remplacé par Élie Baup[36]. Sous ses ordres, l'OM, qui a peu recruté à l'intersaison, réalise le meilleur début de championnat de son histoire avec six victoires consécutives grâce à un André-Pierre Gignac retrouvé. En fin de saison, le club termine vice-champion de France derrière le PSG et retrouve ainsi la Ligue des champions pour la saison suivante. Le 29 novembre 2013, l'Olympique de Marseille devient le premier club à atteindre 1000 victoires en Ligue 1 contre Montpellier (2-0). Le 7 décembre 2013, le club annonce le limogeage d'Élie Baup à la suite de la défaite la veille contre le FC Nantes (0-1). L'intérim est alors assuré par le directeur sportif, José Anigo. Cette première partie de saison est aussi marquée par le bilan de zéro point inscrit en phase de poules de Ligue des champions, une première pour un club français.
Le 2 mai 2014, le club annonce la signature de Marcelo Bielsa pour deux saisons[37]. Le 17 mai 2014 au terme de la saison 2013-2014, le club termine 6e et ne se qualifie pas pour une nouvelle Coupe d'Europe, une première depuis 9 saisons. Ce 17 mai est aussi marqué par le départ de l'emblématique José Anigo, même si ce dernier reste salarié du club, devenant un recruteur basé au Maroc.
Lors de la saison 2014-2015, l'OM démarre la saison à toute allure avec notamment une série de huit victoires consécutives et termine l'année civile en tant que champion d'automne. La deuxième partie de saison est plus difficile, d'abord éliminé de la coupe de France contre Grenoble Foot 38 (5e division), ne gagnant que deux matchs sur neuf lors des deux premiers mois de l'année 2015 et perdant la place de leader avant de se retrouver 3e. Après un mois de mars meilleur (7 points sur 9 possible, 10 buts en 3 matchs), l'OM enchaîne 4 défaites consécutives en avril et perd deux nouvelles places. Lors du mois de mai, l'Olympique de Marseille retrouve des couleurs avec quatre victoires consécutives à Metz (0-2), contre l'AS Monaco (2-1), à Lille (0-4) et contre le SC Bastia (3-0). Ce qui permet au club de terminer à la 4e place du championnat.
Le club phocéen connaît une fin de cycle qui se caractérise par un mercato estival chargé avec les départs de six cadres de l'effectif : Rod Fanni, André Ayew, André-Pierre Gignac, Jérémy Morel, Dimitri Payet et Giannelli Imbula. L'OM se renforce et recrute deux ex-internationaux français qui n'ont pas joué depuis 2014, Abou Diaby et Lassana Diarra, ainsi que de jeunes joueurs tels que l'ailier argentin Lucas Ocampos, le défenseur central hollandais Karim Rekik, l'international espoir français Georges-Kévin Nkoudou, l'ailier guinéen Bouna Sarr et se fait prêter le latéral espagnol Javier Manquillo, le milieu relayeur brésilien Lucas Silva ou encore le milieu de terrain français Rémy Cabella. Il faudra en effet non seulement jouer les matchs de championnat mais aussi l'Europa League, compétition pour laquelle le club marseillais est qualifié. Contre toute attente, à l'issue de la première journée de Ligue 1 2015-2016, Marcelo Bielsa annonce sa démission du club[38]. Ce dernier est remplacé par le technicien espagnol Míchel, ancien meneur de jeu du Real Madrid faisant partie de la célèbre Quinta Del Buitre [39]. Le 18 septembre 2015, l'ancien défenseur olympien Basile Boli est nommé ambassadeur du club. Il aura pour mission de développer des contacts en termes de partenariat. De plus, il aura en charge la finalisation du futur musée de l'OM qui prendra place au stade Vélodrome sous le parvis de la tribune Jean Bouin [40]. À la suite des incidents qui ont émaillé la rencontre opposant le club marseillais à son homologue lyonnais, la direction de l'OM conclut un accord « historique » le 6 octobre 2015 avec les groupes de supporters qui avaient en charge de gérer la vente des places dans les virages nord et sud depuis 1990[41]. Dorénavant, le club gère l'intégralité de la commercialisation des abonnements du stade [42].
Identité du club
Logo
René Dufaure de Montmirail, fondateur du club, s'inspire de son sceau personnel sous forme de monogramme, un D et un M entrelacés, pour créer le premier blason du club[OG 7]. La devise « Droit au but » du défunt Football Club de Marseille[43] est reprise par le club et est placée en travers du logo. Celui-ci évolue ensuite en une version Art déco de 1935 à 1972, puis une version plus kitsch à partir de 1972. En 1986, la devise réapparaît sur le blason.
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1899-1935
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1935-1972
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1972-1986
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1986-1990
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1990-1993
Une étoile symbolisant la victoire en Ligue des champions surmonte ensuite le logo[43]. À l'occasion du centenaire en 1999 est introduite une nouvelle couleur dorée, qui sera aussi celle du troisième maillot olympien arboré en Coupe UEFA. Le 17 février 2004[43] est présenté un nouveau logo qui se veut plus moderne, les lettres n'étant plus entrelacées mais fondues dans une même couleur bleu pantone[44] et la devise étant inscrite non plus sur un cartouche barrant les lettres O et M mais en dessous et en lettres dorées. Il faut également préciser que l'Olympique de Marseille utilise parfois sur ses jeux de maillots des reprises de ses anciens logos (maillots domiciles 2009/2010 et 2014/2015 et maillot extérieur 2012/2013).
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1993-1998
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1998-1999
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2000-2004
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Depuis 2004
Couleurs
1899-1920
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1920-1986
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1986-2015
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Tenue domicile généraliste depuis la fondation du club |
Le club phocéen arbore un maillot blanc à domicile, et ce depuis la création du club. La couleur blanche a été choisie pour évoquer la pureté de l'olympisme prônée par Pierre de Coubertin. Le short et les chaussettes sont noirs jusqu'au début des années 1920 en souvenir de l'ancien Football Club de Marseille puis apparaissent short blanc et chaussettes bleues, couleurs de la ville de Marseille[A 9]. D'une manière générale, l'OM joue jusqu'en 1986 avec un haut blanc, un short blanc et des bas bleus puis à partir de la saison 1986-1987, les trois composantes de la tenue sont blanches.
La couleur originel du col du maillot est le blanc, hormis en 1936-1937 où il est bleu. Ce phénomène ne se reproduit qu'en 1968-1969 et dès lors, le col du maillot n'est plus obligatoirement blanc à travers les saisons. Il a pu être ponctuellement tricolore en 1971-1972 à la suite du titre de champion de France ou orange lors de la saison 2012-2013[45].
1920-1989
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1989-1997
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1997-2014
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Tenue extérieure généraliste depuis les années 1920 |
En 1971-1972, l'OM joue exceptionnellement avec un maillot visiteur rouge, un short blanc et des bas bleus, soit exactement les mêmes couleurs que le Paris Saint-Germain naissant[46].
La fin des années 1980 coïncide avec plusieurs changements. Le principal réside en 1986-1987 dans la modification de couleur des chaussettes qui deviennent blanches au lieu de bleu[47],[48]. Entre 1985 et 1991, les manches blanches sont généralement coupées par une ou deux bandes bleues[45]. En 1989-1990, le bleu à tendance sombre jusqu'alors est éclairci et il tend vers du bleu ciel année après année. L'entreprise d'éclaircissement et son utilisation sont particulièrement visibles depuis la saison 1996-1997[45]. Les saisons 1986-1987 ou 1995-1996 peuvent voire l'OM arborer une tenue domicile composée d'un maillot et de chaussettes blanches et d'un short bleu[49],[50]. Lors des saisons 1996-1997[51] et 1997-1998[52], le maillot blanc est coupé par une bande horizontale bleue faisant référence au maillot 1988-1989 où l'équipe réalise un doublé Coupe-Championnat[53].
Jusqu'au milieu des années 1990, les clubs de football ont deux jeux de maillot; le maillot extérieur étant généralement le négatif du domicile[54]. À titre d'exemple pour l'OM, le maillot domicile 1989-1990 est blanc uni avec les manches rayées de bleu et le maillot extérieur est bleu uni avec les manches rayées de blanc[55]. Avec l'introduction croissante du marketing à partir de cette période, les clubs passent à trois jeux de maillot et le troisième maillot est communément appelé maillot third[54]. Par exemple, le maillot Europe 1998-1999 de l'OM est de couleur dorée pour célébrer le centenaire du club[56].
En plus de la généralisation d'une troisième tenue, une autre conséquence du marketing concerne le design des maillots[54]. Un exemple de stylisation des maillots marseillais est l'apparition de parements reprenant les symboles des armoiries de la ville. Par exemple, la croix bleue est présente sur les maillots domicile 2000-2001[57], 2004-2005[58], 2005-2006[59] et 2006-2007[60] ainsi que sur le maillot third 2014-2015[61]. Concernant la modification permanente du design des maillots, cela se concrétise à l'OM par exemple avec un maillot extérieur 2008-2009 avec des motifs jacquard, un maillot extérieur 2009-2010 avec des motifs en zig-zag et un maillot extérieur 2010-2011 avec un motif en quadrillage[62]. Ces couleurs et motifs singuliers peuvent se révéler être des succès commerciaux comme en 2007-2008 où l'OM se met au orange pour la Coupe d'Europe et le club enregistre un record absolu de ventes de maillots avec 365 000 unités vendues[A 10].
D'une manière générale, le marketing respecte les couleurs et motifs historiques des maillots domicile et extérieur des clubs de football mais il provoque plus de controverses sur le maillot third[54]. La plus grande polémique est l'utilisation de maillots Europe de couleur orange, sable ou noir sur la période 2007-2013[62]. Ces maillots étant la tenue prioritaire dans les compétitions européennes, l'OM n'y affiche plus ses couleurs blanches traditionnelles qu'en cas de conflits de couleur[63]. En décembre 2012, le Président de l'OM, Vincent Labrune annonce que le club jouera désormais ses matchs à domicile en blanc, en championnat comme en coupe d'Europe[64].
En 2012-2013, la tenue domicile est l'exemple même de la cohabitation entre tradition et marketing puisque les chaussettes redeviennent bleues et dans le même temps le col du maillot est orange[65]. La saison 2014-2015 présente la même caractéristique avec le retour du bleu traditionnel d'avant 1990 sur les parements du maillot domicile et dans le même temps, le maillot extérieur est de couleur grise[61], au lieu d'être de couleur bleue, ce qui est une première dans l'histoire du club[62].
Palmarès et records
Palmarès
En 1929, dix ans après avoir perdu sa première finale de Championnat de France USFSA face au Havre AC, l'Olympique de Marseille remporte son premier titre de Championnat de France amateur face au Club français[66]. Une compétition aujourd'hui disparue qui préfigurait l'avènement du professionnalisme en France. Le club phocéen comptabilise toujours aujourd'hui cette victoire comme un titre à part entière[67], contrairement à la FFF et la Ligue qui ne prennent en compte que les titres de champion de France professionnel de Ligue 1.
Depuis la création de l'actuelle Ligue 1 en 1932, l'AS Saint-Étienne reste le club le plus souvent couronné avec dix titres de champion de France et Marseille occupe la deuxième place avec neuf titres. Si la majorité des titres ont été remportés sur des périodes assez courtes, notamment durant les périodes 1969-1976, 1989-1993 et 2010-2012, l'OM est le seul club français disposant d'un palmarès s'échelonnant sur l'ensemble de la durée de la Ligue 1, avec un premier titre acquis en 1937 et un dernier en 2010. L'OM est le club le plus de fois vice-champion de France avec 11 places de deuxième.
La Coupe de France a une saveur spéciale en France[68] et encore plus du côté marseillais car l'OM, avec dix titres, en détient le record de victoires, même si le trophée lui échappe depuis 1989[OG 9]. L'OM est d'ailleurs également l'équipe qui a perdu le plus de finales dans cette compétition, avec un total de 8 échecs sur la dernière marche. L'OM compte aussi à son palmarès trois Coupes de la Ligue, deux Trophées des champions, deux doublés Championnat de France-Coupe de France (1972 et 1989) et un doublé Championnat de France-Coupe de la Ligue (2010)[OG 7].
Au niveau international, les Marseillais n'ont pas souvent brillé en Coupe d'Europe avant la saison 1987-1988 lorsque l'équipe phocéenne se hisse en demi-finale de la Coupe des Coupes. Deux saisons plus tard, ils terminent à la deuxième place de la Coupe d'Europe des clubs champions, avant de remporter la première Ligue des champions en 1993. Deux finales de Coupe UEFA suivront qui font du club marseillais l'unique club français à avoir atteint 4 fois une finale de coupe d'Europe.
Le tableau suivant récapitule les performances de l'Olympique de Marseille dans les diverses compétitions françaises et européennes.
Compétitions internationales | Championnats nationaux | Coupes nationales |
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Compétitions nationales disparues | Compétitions régionales | Tournois saisonniers |
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Meilleurs joueurs | Meilleurs buteurs |
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Ballon d'or (1) :
Trophées UNFP du meilleur joueur (1) :
Trophées UNFP du meilleur gardien (3) :
Trophées UNFP du meilleur espoir (2) :
Trophées UNFP du meilleur joueur D2 (1) :
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Soulier d'or européen (1) :
Meilleurs buteurs de la Ligue des champions de l'UEFA (3) :
Meilleurs buteurs de la Ligue Europa (1) :
Meilleur buteur du championnat de France (12) :
Meilleur buteur de la Coupe de la Ligue (2) :
Meilleur buteur du Trophée des champions (1) :
Meilleur buteur du championnat de France D2 (3) :
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Meilleurs passeurs | |
Meilleur passeur du championnat de France (3) :
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Meilleurs entraîneurs | |
Trophées UNFP du meilleur entraîneur (1) :
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Bilan sportif
À l'issue de la saison 2014-2015, l'Olympique de Marseille totalise 65 participations au championnat de France de première division et 12 participations au championnat de deuxième division nationale. Marseille est deuxième au classement du nombre de participation en première division, derrière le FC Sochaux qui comptabilise 66 saisons[79]. L'OM a été le premier club à atteindre les 1000 buts (1953-1954)[80] ou les 1000 victoires (2013-2014)[81].
Hormis contre les Girondins de Bordeaux, l'Olympique lyonnais, le Stade de Reims et le Nîmes Olympique, le club provençal affiche un bilan sportif favorable en championnat face à l'ensemble des adversaires contre lesquels il a joué au minimum 50 matchs : FC Sochaux, FC Metz, AS Saint-Étienne, Stade rennais, OGC Nice, Lille OSC, RC Lens, RC Strasbourg, AS Monaco, FC Nantes, Paris SG, Montpellier HSC, SC Bastia, Valenciennes FC, RC Paris, AJ Auxerre, Toulouse FC et AS Nancy[82].
L'International Federation of Football History & Statistics établit un classement des meilleurs clubs mondiaux basé sur une étude statistique des résultats enregistrés sur une période de douze mois. Au 31 décembre 2014, l'OM se situe à la 159e position, huitième club français au classement[83]. L'OM est aussi selon l'IFFHS le premier club français et le 33e club mondial du XXe siècle[84], ainsi que le deuxième club français et le 29e club mondial de la décennie 2001-2010[85].
Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Division 1/Ligue 1 | 65 | 9 | 2322 | 1029 | 585 | 708 | 3740 | 3006 | +734 |
Division 2/Ligue 2 | 12 | 1 | 432 | 206 | 114 | 112 | 665 | 450 | +215 |
Compétition | Saisons | J | G | N | P | Bp | Bc | Meilleure performance |
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Coupe des clubs champions / Ligue des champions | 14 | 102 | 43 | 19 | 40 | 153 | 118 | Vainqueur (1993) |
Coupe des coupes (Compétition disparue) | 3 | 14 | 8 | 2 | 4 | 19 | 13 | Demi-finaliste (1988) |
Coupe UEFA / Ligue Europa | 11 | 68 | 29 | 21 | 18 | 95 | 75 | Finaliste (1999 et 2004) |
Coupe Intertoto (Compétition disparue) | 2 | 8 | 4 | 3 | 1 | 16 | 9 | Vainqueur (2005) |
Total compétitions UEFA | - | 192 | 84 | 45 | 63 | 283 | 215 | 2 trophées UEFA |
Coefficient UEFA
Le coefficient UEFA est utilisé lors des tirages au sort des compétitions continentales organisées par l'Union des associations européennes de football. En fonction des performances des clubs sur le plan européen pendant cinq saisons, ce coefficient est calculé grâce à un système de points et un classement est établi. À l'issue de la saison 2014-2015, l'OM est à la trente-cinquième place[86].
Depuis la création de ce classement en 1960, l'Olympique de Marseille dispute l'Europe assez fréquemment pour avoir été classé quarante-six fois en cinquante-six ans. La meilleure position est cinquième club européen en 1992-1993 et le club marseillais fait partie du top 10 européen de 1991-1992 à 1994-1995[87]. L'OM rentre six fois dans le top 10 des meilleurs coefficients saisonniers : 3e meilleur coefficient de la saison en 1987-1988[88] et 1992-1993[89], 4e en 2003-2004[90], 5e en 1990-1991[91], 6e en 1998-1999[92] et 7e en 1989-1990[93].
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En vert, saison où l'OM joue l'Europe.
1960 | 1961 | 1962 | 1963 | 1964 | 1965 | 1966 | 1967 | 1968 | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 | 1974 | 1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 |
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nc | nc | nc | 72 | 88 | 104 | 112 | 125 | nc | 139 | 101 | 69 | 48 | 32 | 27 | 39 | 57 | 54 | 74 | 155 |
1980 | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 |
155 | 153 | nc | nc | nc | nc | nc | nc | 115 | 117 | 50 | 20 | 6 | 5 | 8 | 9 | 26 | 50 | 111 | 36 |
2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
38 | 44 | 46 | 49 | 41 | 60 | 38 | 39 | 25 | 39 | 25 | 24 | 15 | 16 | 25 | 35 |
Records
À la fin de la saison 2014-2015, l'Olympique de Marseille a accumulé plusieurs records en France et en Europe durant toute son histoire. Concernant les performances uniques pour un club français, il y a le Soulier d'or 1971 de Josip Skoblar[96], le Ballon d'or 1991 de Jean-Pierre Papin[97] et la victoire en Ligue des champions 1993[OG 20].
Records européens
La compétition reine en Europe s’appelle Coupe d'Europe des clubs champions de 1955-1956 à 1991-1992 puis Ligue des champions depuis 1992-1993. Ces deux formats inclus soit 60 éditions, l'OM est l'un des treize champions d'Europe qui remportent la compétition sans perdre de matchs[98]. Pendant dix-neuf ans, de 1991-1992 à 2010-2011, l'OM a eu le record du nombre de meilleur buteur consécutif (3 saisons, 1990-1992). Cette performance est battue par le FC Barcelone qui a le meilleur buteur quatre saisons de suite (2009-2012)[99].
Dans le format Ligue des champions, le club possède la plus large victoire à l'extérieur en phase finale depuis qu'il a gagné 0-7 sur le terrain du MŠK Žilina en novembre 2010[100]. Le match Feyenoord Rotterdam-Marseille de décembre 1999 possède le record de cartons rouge, trois dont deux pour l'OM[100]. Pendant dix ans, de 1992-1993 à 2002-2003, les Marseillais ont établi la plus large victoire de la compétition (6-0 contre le CSKA Moscou en mars 1993 et performance dépassée par un succès 7-0 de la Juventus contre l'Olympiakos en décembre 2003)[101].
Records français
Le club phocéen a les meilleures performances en Ligue des champions, en Ligue Europa et en Coupe Intertoto. Il est l'unique vainqueur de la Ligue des champions[OG 20], il termine deux fois finaliste de la Ligue Europa quand d'autres ne l'ont été qu'une fois[102] et il remporte la Coupe Intertoto comme onze autres clubs[103]. Il s'agit aussi du club qui a disputé le plus de finales européennes (4)[OG 20] ou qui a le plus de participations à la phase finale de la Ligue des champions (14)[104].
En championnat de France, l'Olympique de Marseille a le record de victoires (1029)[79], de buts marqués (3740)[79], de places de vice-champion (11)[105] ou de places sur le podium (25)[105]. Sur une saison, il a la meilleure défense (21 buts encaissés)[106], le plus grand nombre de victoires à l'extérieur (12)[106], le plus grand nombre de victoires consécutives à l'extérieur (9)[106], le plus petit nombre de défaites à domicile (aucune)[106], le plus petit nombre de défaites à l’extérieur (1)[106] ou le plus grand nombre de points gagnés à l'extérieur (42)[106]. Il est aussi le dernier club parmi les vingt participants du premier championnat de France à avoir été relégué en D2 (saison 1959-1960)[B 12].
L'OM réalise la meilleure performance en Coupe de France avec dix trophées[B 12]. Il possède d'autres records comme le plus grand nombre de finales jouées (18)[107] ou la meilleure attaque sur une édition (63 buts inscrits en 1933-1934)[B 12]. En Coupe de la Ligue, le club marseillais possède le record de trophées remportés consécutivement (3)[107] ainsi que celui du nombre de victoires d'affilée (12). L'Olympique de Marseille possède la meilleure attaque sur une édition du Trophée des champions (5 buts inscrits en 2011)[108].
L'OM possède le record du nombre de meilleurs buteurs en Ligue des champions (3)[99] et en championnat (12)[109], dont le record de meilleur buteur consécutif en championnat (6 saisons, 1988-1993)[109]. Il a le buteur le plus prolifique sur une saison de championnat (Josip Skoblar, 44 buts en 1970-1971)[OG 21], sur une finale de Coupe de France (Jean-Pierre Papin, 3 buts en 1988-1989)[107], sur plusieurs finales de Coupe de France (Emmanuel Aznar, 4 buts en 3 finales)[107] ou sur une édition du Trophée des champions (André Ayew, 3 buts en 2011)[108]. Le club a aussi le record du nombre de meilleur passeur en championnat (3)[110].
Personnalités du club
Présidents
Depuis sa création, l'Olympique de Marseille a connu deux présidents que l'on peut qualifier d'emblématiques. Il s'agit de Marcel Leclerc et de Bernard Tapie[OG 22].
Marcel Leclerc débarque en 1965[111] dans un club à reconstruire, qui évolue en deuxième division. L'homme de presse, propriétaire notamment d'un journal sportif (But ![A 11]) amène dans les caisses vides du club un apport financier conséquent et demande en contrepartie à la mairie de Marseille une détaxe pour les matchs au stade Vélodrome et l'octroi d'une subvention. Devant le refus de la municipalité, il quitte le Vélodrome et fait aménager le stade de l'Huveaune[B 13] où le club évoluera une saison et où il retrouvera l'élite.
En 1969, il remporte la Coupe de France et tient sa promesse émise avant la finale en plongeant dans le Vieux-Port[OG 23]. Il remporte le titre de champion de France en 1971 et rentre dans l'histoire en 1972 en réalisant le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club[OG 10]. Mais en juillet 1972, Marcel Leclerc est démis de ses fonctions, accusé de malversations financières[B 6].
Un dîner à l'ambassade d'URSS en 1985 où étaient présents Gaston Defferre, alors maire de Marseille ainsi que sa femme et Bernard Tapie seraient à l'origine de la venue de l'homme d'affaires sur la Canebière en 1986[B 14]. Tapie impose rapidement sa marque en dirigeant le club de façon omnipotente[F 3], ce qui entraîne une valse des entraîneurs (Gérard Banide, Gérard Gili et Franz Beckenbauer en feront les frais), et en ramenant des Jean-Pierre Papin, Karl-Heinz Förster ou encore Alain Giresse. Il décroche quatre titres de champion (1989, 1990, 1991, 1992), une Coupe de France en 1989, perd la finale de Coupe des clubs champions européens à Bari en 1991 mais accèdera à la gloire deux ans plus tard à Munich face à l'AC Milan. L’affaire VA-OM viendra stopper cette épopée.
Entraîneurs
En 1964, Mario Zatelli est nommé entraîneur du club phocéen, après y avoir évolué en tant que joueur dans les années 1930. À son palmarès d’entraîneur, il compte une remontée en première division en 1966, une Coupe de France en 1969, un titre de champion de France en 1971 et un doublé Coupe-Championnat en 1972, obtenus avec notamment le duo d'attaque Magnusson-Skoblar. Sa carrière d'entraîneur au sein du club ne fut pas des plus tranquilles, le président Marcel Leclerc l’ayant embauché puis remercié trois fois jusqu’en 1973. Avec Zatelli, l'OM a écrit l'une des plus belles pages de son histoire.
Jules Zvunka a porté le costume de pompier de service au sein du club phocéen. En effet, en 1974, Zvunka évite une relégation qui semblait presque inéluctable, puis termine 2e du championnat en 1975 avant de gagner la Coupe de France. Il est rappelé en 1977 pour redresser un OM qui alors enchaînait une série de résultats catastrophiques toutes compétitions confondues et seize mois plus tard (en décembre 1978), il est appelé à la rescousse pour un troisième sauvetage réussi avec une série de 11 matchs sans défaite[112].
En 1988, Gérard Gili succède à la surprise générale à Gérard Banide au poste d'entraîneur de l'équipe première et devient le second entraîneur de l'ère Tapie, Il opte pour la sobriété et réalise le doublé pour sa première saison alors qu'il n'a aucune expérience au haut niveau. Il échouera en demi-finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre Benfica en 1990 à cause de la fameuse main de Vata en toute fin de match. Il reste ensuite cinq ans à la tête du centre de formation de Marseille. Il reviendra sur le banc olympien en 1997, mais sans grand succès.
Raymond Goethals a notamment mené l'Olympique de Marseille à son titre de champion d'Europe en 1993, devenant ainsi le premier entraîneur à remporter un trophée européen avec un club français. Avant d'entraîner l'OM, il a de bons résultats avec l'équipe nationale belge, avec le club bruxellois d'Anderlecht (finale de la Coupe européenne des vainqueurs de coupe en 1977 avant de remporter la compétition l'année suivante, en 1978), avec le Standard de Liège (champion de Belgique en 1982 et 1983), plus une finale européenne, de nouveau avec Anderlecht (nouveau titre de champion de Belgique et deux Coupes de Belgique). En 1990, Raymond Goethals est appelé à Marseille par Bernard Tapie en vue de décrocher la première Coupe d'Europe d'un club français. En 1991, l'OM échoue de justesse en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions après la séance des tirs au but, face à l'Étoile rouge de Belgrade. En 1993, il remporte avec son équipe, la finale de la Ligue des champions face au Milan AC, accomplissant là le plus haut fait d'armes de sa carrière.
En 1997, Rolland Courbis est engagé pour reconstruire l'Olympique de Marseille. Dès sa première saison, il réussit à qualifier le club pour la Coupe UEFA. La saison suivante, l'OM et les Girondins de Bordeaux se disputent le titre jusqu'à la dernière journée, les Girondins terminant vainqueurs et Marseille se qualifie le club pour la Ligue des champions 1999-2000, cinq ans après sa dernière participation. Courbis emmène aussi le club en finale de Coupe UEFA 1998-1999 qu'il perd contre Parme AC.
En septembre 2007, l'entraîneur belge Éric Gerets succède à Albert Emon limogé pour cause de mauvais début de saison, l'OM étant alors dix-septième. Il réussit à faire remonter le club, avec pour son premier match un succès à Anfield contre le Liverpool Football Club et qualifie l'OM pour la Ligue des champions de l'UEFA 2008-2009. La saison suivante, il finit second du championnat et à l'instar de Courbis 10 ans plus tôt, il perd le titre à la dernière journée dans un "mano a mano" avec les Girondins de Bordeaux. Il quitte le club en fin de saison.
Il est remplacé à l'été 2009 par Didier Deschamps, capitaine emblématique de l'équipe marseillaise ayant remporté la Ligue des champions en 1993, qui a également entrainé et mené l'AS Monaco en finale de cette même compétition en 2004. Il remporte en tout six compétitions (championnat de France 2010, Coupe de la Ligue 2010, 2011, 2012 et Trophée des champions 2010, 2011)[OG 19]. En 2010, il réussit à qualifier l'OM en huitième de finale de Ligue des champions pour la première fois depuis 1999. La saison suivante, l'OM est quart de finaliste de la Ligue des champions en éliminant l'Inter de Milan en 8e.
Après le départ de Didier Deschamps qui prend en main l'équipe de France à partir de la saison 2012-2013, c'est Élie Baup qui le remplace. Il sera lui même remplacé en décembre 2013 par un homme qui connaît bien l'OM, le directeur sportif José Anigo qui prend sa place jusqu'à la fin de la saison. Pour la saison 2014-2015, c'est le technicien argentin Marcelo Bielsa, ancien sélectionneur de l'Argentine et du Chili, qui devient entraîneur de l'OM. Leader de la sixième à la vingtième journée, l'OM rate sa fin de saison et termine finalement quatrième, se qualifiant pour la Ligue Europa 2015-2016. Il démissionne à la fin du premier match de la saison suivante.
Grands joueurs
Tout au long de son histoire, l'Olympique de Marseille a compté de grands joueurs qui pour la plupart ont également connu l'honneur d'être internationaux.
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Joseph Alcazar | Georges Bereta | Éric Di Meco | Samir Nasri | Josip Skoblar |
Klaus Allofs | Laurent Blanc | Didier Drogba | Mamadou Niang | Dragan Stojković |
Manuel Amoros | Alen Bokšić | Jean-Paul Escale | Jean-Pierre Papin | Jean Tigana |
Gunnar Andersson | Basile Boli | Karl-Heinz Förster | Paulo César & Jairzinho | Marius Trésor |
Jocelyn Angloma | Joseph Bonnel | Enzo Francescoli | Abedi Pelé | Mathieu Valbuena |
Emmanuel Aznar | Bernard Bosquier | Alain Giresse | Robert Pirès | Jaguare Vasconcellos |
Fabien Barthez | Jean Boyer | Lucho González | Fabrizio Ravanelli | Rudi Völler |
Joseph-Antoine Bell | Georges Carnus | Roger Magnusson | Franck Ribéry | Chris Waddle |
Larbi Benbarek | Georges Dard | Steve Mandanda | Boubacar Sarr | Hector Yazalde |
Marc Berdoll | Didier Deschamps | Carlos Mozer | Roger Scotti | Mario Zatelli |
Gunnar Andersson | Basile Boli | Roger Magnusson | Marius Trésor |
Fabien Barthez | Didier Deschamps | Jean-Pierre Papin | Chris Waddle |
Larbi Benbarek | Didier Drogba | Josip Skoblar |
L'entre-deux-guerres et les années 1940
L'entre-deux-guerres est la première période à voir des stars à l'OM. Jean Boyer est considéré comme la première vedette du club[115]. Il devient le premier international français de l'OM[B 15] à la suite d'un match France-Norvège en octobre 1923[116] et il participe au tournoi olympique de football avec l'équipe de France à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris[117]. Il gagne les trois Coupes de France 1924, 1926 et 1927, il est sacré champion de France en 1929[115] et il est le quatrième meilleur buteur de l'histoire du club au terme de la saison 2013-2014 avec 170 réalisations[114].
Jaguare Vasconcellos est le gardien de but de 1936 à 1939. Surnommé « El Jaguar », il est quelqu'un de fantasque et qui peut être considéré comme un olympien mythique, au-delà d'être emblématique. Il est connu pour avoir la particularité de proposer des challenges en cours de match aux attaquants adverses, à savoir s'ils arriveraient ou non à lui marquer un but. Le duel qu'il entretient avec l'avant-centre sétois Désiré Koranyi est également source de passion à cette époque[D 1],[118].
Ces années 1930 et 1940 voient débuter trois joueurs emblématiques du club : Mario Zatelli, Jean Robin et Roger Scotti. Mario Zatelli est indissociablement lié à l'OM. Il est joueur dans les années 1930 et 1940 puis entraîneur dans les années 1960 et 1970. Ces deux postes cumulés, il possède un palmarès composé de quatre titres de champion (1937, 1948, 1971 et 1972) et de trois Coupes de France (1938, 1969, 1972). Il meurt en 2004 et de nombreuses personnalités du football français sont présentes à ses obsèques. À titre d'exemple, Josip Skoblar déclare : « Un homme qui avait l'OM dans la peau et qui a su nous transmettre l'amour du maillot. L'OM lui doit beaucoup. L'OM a perdu l'une de ses plus grandes figures de tous les temps »[119]. Dans le même esprit de lien avec le club, Jean Robin effectue l'ensemble de sa carrière à l'OM où il y connait de multiples rôles : catégories jeunes, joueur professionnel de 1939 à 1953, équipe réserve, trois fois entraîneur de l'équipe première et centre de formation. Il meurt lui aussi en 2004 et afin d'illustrer, Rolland Courbis déclare à son sujet : « C'est la base de ma carrière professionnelle. Perdre Jean Robin après Mario Zatelli la même année, c'est plus qu'une page du club qui se tourne. Il inspirait le respect »[120],[121]. Pour finir, Roger Scotti est lycéen quand il débute à l'OM lors de la saison 1942-1943 puis il devient l'Olympien le plus capé avec 455 matchs joués sous le maillot blanc lorsqu'il met un terme à sa carrière en 1957-1958[122].
Jusque dans les années 1940, les poteaux des cages sont en bois et non en métal, ainsi, certains Olympiens sont restés en mémoire des fans marseillais grâce à des anecdotes en rapport avec ces cages. Édouard Crut est connu pour avoir cassé un poteau d'une des cages du stade de l'Huveaune « tant son tir était puissant »[D 1]. L'attaquant hongrois Willy Kohut, surnommé « La Foudre »[D 1], est extrêmement populaire auprès des supporters car il a la réputation de casser les barres transversales des cages[123]. Emmanuel Aznar a la particularité d'avoir troué le filet de la cage bordelaise lors de la finale rejouée de Coupe de France 1943[D 1]. Pour autant, le joueur ne s'en est jamais venté et il a toujours tenu a préciser que « c'était des filets de guerre, de mauvaise qualité »[124].
Jules Dewaquez, Raymond Durand ou Félix Pironti sont aussi considérés comme des joueurs emblématiques de cette période[125].
Années 1950 et 1960
Larbi Benbarek attire l'attention des recruteurs marseillais après un match Maroc-France B disputé en avril 1937 et le joueur devient olympien pour la saison 1938-1939. La Seconde Guerre mondiale empêche la tenue correcte des compétitions 1939-1940 et n'étant pas mobilisé car non français, il s'exile au Maroc. Au terme du conflit, il retourne en Europe où il joue de 1945 à 1948 pour le Stade français puis de 1948 à 1953 pour l'Atlético Madrid. Larbi Benbarek se construit une réputation durant ces huit saisons, notamment grâce à son passage madrilène où il décroche deux titres de champion d'Espagne. Bien que ce footballeur soit présent à l'OM dans les années 1930, il est lié aux années 1950 car lorsqu'il revient à Marseille, il possède une notoriète mondiale ; notoriété qu'il n'avait pas lors de son premier passage. Larbi Benbarek joue donc trois saisons à l'OM : 1938-1939, 1953-1954 et 1954-1955. Il est surnommé la « Perle noire » et afin d'illustrer sa réputation, on peut citer une déclaration du brésilien Pelé : « Si je suis le roi du football, alors Benbarek en est le Dieu »[D 2],[OG 25],[OG 26],[126],[127].
À l'issue de la saison 2014-2015, le Suédois Gunnar Andersson est le plus grand buteur de l'histoire du club. Il joue à l'OM de la saison 1950-1951 à 1957-1958 et il marque 194 buts sous le maillot blanc, répartis comme suit : 171 en championnat, 17 en Coupe de France et 6 en Coupe Charles Drago[114],[128]. Gunnar Andersson est surnommé « Monsieur un but par match »[D 2] ou « Monsieur 50% [des buts de l'OM] » et il obtient le titre de meilleur buteur du championnat deux saisons consécutives en 1951-1952 (31 buts) et en 1952-1953 (35 buts, record à ce moment-ci)[129].
Si ces deux personnes occupent une place particulière dans la mémoire collective des fans olympiens, d'autres footballeurs sont également considérés comme des joueurs marquants de ces deux décennies : Maurice Gransart, Jean-Jacques Marcel, Jean-Louis Leonetti, Christian Ramon, Norbert Eschmann, André Tassone, Joseph Moreira, Louis Bordere, Albert Sejnera ou Franck Fiawoo[125].
Les années 1960 se clôturent par la victoire en Coupe de France 1969 dont Jean Djorkaeff est un emblème[125].
Années 1970
Le tandem composé du Suédois Roger Magnusson et du Yougoslave Josip Skoblar demeure une référence pour les supporters marseillais[D 2], ce duo étant considéré comme l'un des meilleurs d'Europe à ce moment-ci[OG 27]. Roger Magnusson est surnommé le « magicien »[D 2] et reste en mémoire pour avoir montré la capacité de dribbler jusqu'à quatre adversaires dans la même action. Il est également connu pour être un bon passeur, Josip Skoblar bénéficiant grandement du rôle de pourvoyeur de ballon de son coéquipier suédois lors de la saison 1970-1971. L'attaquant inscrit 44 buts en championnat et obtient le Soulier d'or européen, récompensant le meilleur buteur d'Europe. Surnommé « l'aigle dalmate », Josip Skoblar est meilleur buteur des championnats 1971, 1972 et 1973[130],[131],[132].
Bien que présents en finale de Coupe de France 1969, Roger Magnusson, Jean-Paul Escale, Jules Zvunka ou Joseph Bonnel sont plutôt connotés parmi les Olympiens emblématiques des années 1970 du fait de leurs empreintes dans les titres gagnés entre 1971 et 1976. Dans le même registre, Georges Carnus, Bernard Bosquier ou Marius Trésor sont aussi des joueurs marquants[125]. Le tandem brésilien Paulo César - Jairzinho marque également les esprits bien qu'ils ne soient présents à l'OM que durant la saison 1974-1975. Vainqueurs de la Coupe du monde en 1970, leur réputation vient du fait qu'ils sont les premiers champions du monde à jouer dans le championnat de France[125],[133].
Années 1980 et 1990
La période des « Minots » (1981-1984) a vu éclore Éric Di Meco qui deviendra ensuite champion d'Europe en 1993. Il s'agit du seul joueur de cette période en deuxième division à se maintenir dans le club pendant l'ère Bernard Tapie (1986-1994). Les autres « Minots » restés en mémoire sont Marc Pascal, José Anigo, Christian Caminiti, Michel Flos, Michel Castellani, François Lapinta, Thierry Chancel, Jean-Charles De Bono, Marc Lévy, Jean-Yves Francini, Jean-Jacques Garcia, Serge Blum, Marcel De Falco ou Jacques Lopez[H 1],[134].
L'arrivée de Bernard Tapie fait rentrer l'OM dans une dimension supérieure et des joueurs vedettes portent les couleurs du club[H 2]. Jean-Pierre Papin (JPP) est recruté après la Coupe du monde 1986. Ses débuts dans le club phocéen sont mitigés, les supporters marseillais le surnommant entre autres « J'en Peux Plus ». Cinq fois meilleur buteur du championnat de 1988 à 1992 et Ballon d'or 1991, il devient le symbole des années fastes de l'Olympique de Marseille[OG 28]. Il inscrit un triplé lors de la finale de la Coupe de France 1989 et marque 182 buts toutes compétitions confondues[114]. Il est élu Olympien du XXe siècle par les supporters en 1997[A 12].
Si Jean-Pierre Papin est le symbole, d'autres joueurs de l'ère Tapie ont aussi été aimés des supporters : Joseph-Antoine Bell, Blaž Slišković ou Alain Giresse sont liés à la montée en puissance du club; Karl-Heinz Förster ou Klaus Allofs sont liés au doublé de 1989; Jean Tigana ou Enzo Francescoli sont liés au titre de champion de France 1990; Carlos Mozer ou Chris Waddle sont liés à la finale européenne de 1991; Franck Sauzée, Didier Deschamps, Abedi Pelé, Basile Boli, Rudi Völler, Alen Bokšić, Fabien Barthez ou Marcel Desailly sont liés au titre de champion d'Europe en 1993 et Sonny Anderson ou Tony Cascarino sont liés à un rôle de goleador[H 2],[D 3],[125].
Laurent Blanc, dit « Le Président », est le joueur emblématique de la fin des années 1990 où l'équipe arrive en finale de la Coupe UEFA 1998-1999[125],[135].
Années 2000 et 2010
Didier Drogba possède un statut d’icône auprès des supporters à Marseille[136]. Moqué pendant son premier mois car il avait loupé des occasions franches, il éclot à l'OM et une « Drogba-mania » s'installe lors de la saison 2003-2004, l'unique qu'il joue sous les couleurs olympiennes[137]. L'équipe atteint la finale de Coupe UEFA 2003-2004 et il inscrit 32 buts en 55 matchs, dont 11 en compétitions européennes (5 en Ligue des champions puis 6 en Coupe UEFA)[138],[139]. Son match le plus mémorable est la demi-finale retour contre les Anglais de Newcastle où il marque un doublé et qu'il exécute un geste baptisé la « spéciale Drogba ». Il s'agit d'une talonnade latérale pour lui-même derrière la jambe d'appui[137]. Lors de son retour au stade Vélodrome en 2010, sous les couleurs de Chelsea, il est « ovationné comme jamais un adversaire ne l’aura été »[140].
Franck Ribéry ou Samir Nasri sont des symboles de la seconde moitié des années 2000[125]. Franck Ribéry est adopté par les supporters dès ses premiers matchs car ils aiment son jeu dynamique et explosif. Il est élu « Meilleur espoir » et « Plus beau but » du championnat 2005-2006 et il est titulaire dans l'équipe de France vice-championne du monde en 2006[141]. Samir Nasri est surnommé le « Petit Prince de Marseille » et il est lui aussi élu « Meilleur espoir » en 2006-2007. Il est aimé du public car il est natif de la ville et qu'il évolue dans les sections jeunes du club depuis l'âge de 8 ans[142],[143].
Mamadou Niang, Mathieu Valbuena[144], André Ayew formé au club ou Steve Mandanda[145] sont des joueurs emblématiques de la période 2010-2012 où l'OM gagne six compétitions dont le championnat de France 2010.
Classement des supporters
Une enquête est réalisée auprès des supporters à l'entrée du stade lors d'OM-Lens en mai 1987. Six cents quarante personnes sont interrogés et les six joueurs préférés de l'histoire du club à ce moment-ci sont Josip Skoblar, Roger Magnusson, Marius Trésor, Georges Carnus, Gunnar Andersson et Paulo César[D 4],[D 5]. Ceci en sachant que Josip Skoblar et Roger Magnusson se démarquent clairement dans le cœur des fans puisqu'ils cumulent 73% des votes à eux deux[D 2].
En 2010, les supporters de l'Olympique de Marseille sont appelés à établir la composition d'une équipe-type par le biais d'Internet pour les 110 ans du club. Six joueurs sont présélectionnés pour être désigné le meilleur olympien au poste concerné : gardien de but, arrière droit, arrière gauche, libéro, stoppeur, milieu défensif, milieu relayeur, milieu offensif, attaquant droit, attaquant axial et attaquant gauche. L'élection dure quatre mois et 120 000 votes sont comptabilisés[146].
Cette sélection s'avère centrée sur deux périodes fastes de l'OM : les années 1970 et 1990. Le gardien de but de ce onze idéal est Fabien Barthez. La défense est composée de Manuel Amoros, Basile Boli, Carlos Mozer et Éric Di Meco. Les trois milieux de terrain élus sont Didier Deschamps, Joseph Bonnel et Dragan Stojković. L'attaque comprend Chris Waddle, Jean-Pierre Papin et Josip Skoblar[146].
Joueurs internationaux
Au commencement de la saison 2014-2015 et concernant l'équipe de France, 149 footballeurs ont été internationaux français et olympiens. Parmi eux, 78 ont connu une sélection en tant que joueurs de l'OM. Les trois Olympiens les plus sélectionnés sont Marius Trésor qui y connaît 38 sélections parmi ses 65 totales, Mathieu Valbuena 38 toutes en tant que Marseillais et Jean-Pierre Papin 37 parmi ses 54. À l'inverse, Bixente Lizarazu (97), Sylvain Wiltord (92) et William Gallas (84) sont les trois footballeurs à avoir connu le plus de sélections sans en disputer une seule en tant que joueur de l'OM[147]. Au 18 novembre 2014, soit après le match amical France-Suède, le club marseillais possède plusieurs records vis-à-vis de la sélection nationale. Par exemple, il y a celui du plus grand nombre de joueurs appelés avec 78 sélectionnés, celui de la plus grande apparence avec 735 sélections cumulées[148] ou celui de la plus grande présence dans les délégations françaises en Coupe du monde avec 9 délégations sur les 14 participations comportant au moins un Marseillais.
Au commencement de la saison 2014-2015 et concernant les joueurs étrangers, 190 internationaux de 56 nations différentes ont porté le maillot olympien au cours de leur carrière. Les trois sélections les plus présentes sont le Sénégal avec 15 internationaux passés par le club, le Brésil, 13, et le Cameroun, 11[149].
Des joueurs de l'OM ont participé à la Coupe du monde[150], au Championnat d'Europe des nations[151], à la Coupe d'Afrique des nations[152], à la Coupe des confédérations et à l'épreuve de football aux Jeux Olympiques.
Le Camerounais Joseph-Antoine Bell a gagné la CAN 1988[153], Laurent Blanc et Christophe Dugarry ont gagné la Coupe du monde 1998[154], Robert Pirès a gagné l'Euro 2000[155], Zoumana Camara a gagné la Coupe des confédérations 2001[156] et le Camerounais Salomon Olembe a gagné la CAN 2002[157]. Le Hongrois Willy Kohut est finaliste lors de la troisième édition de la Coupe du monde en 1938[158] et reste ainsi le joueur de l'OM ayant réalisé la meilleure performance dans cette compétition pendant 60 ans jusqu'au titre français de 1998. En 2006, Fabien Barthez et Franck Ribéry terminent également finalistes[159].
Le Camerounais Salomon Olembe termine meilleur buteur de la CAN 2002[160] et le Ghanéen André Ayew de la CAN 2015[161].
Quinze footballeurs champions du monde sont passés par l'OM : Jairzinho et Paulo César (Brésil 1970), Franz Beckenbauer (RFA 1974), Norberto Alonso (Argentine 1978), Andreas Köpke et Rudi Völler (RFA 1990), Fabien Barthez, Laurent Blanc, Alain Boghossian, Marcel Desailly, Didier Deschamps, Christophe Dugarry, Frank Lebœuf, Bixente Lizarazu et Robert Pirès (France 1998)[162].
Le Ghanéen André Ayew est l'Olympien à avoir participé au plus de compétitions internationales avec cinq épreuves (CAN 2008, Coupe du monde 2010, CAN 2012, Coupe du monde 2014 et CAN 2015). Suivent le Camerounais Salomon Olembe et le Nigérian Taye Taiwo avec quatre compétitions puis le Sénégalais Habib Beye, le Burkinabé Charles Kaboré et Steve Mandanda qui prennent part à trois compétitions[150],[151],[152].
La délégation marseillaise en compétition la plus fournie a lieu à l'occasion de l'Euro 1992 avec huit joueurs sélectionnés en équipe de France. La délégation suivante la plus fournie se compose de trois joueurs et ce cas se présente pour la France lors des Coupes du monde 1938 et 1978, pour le Sénégal à la CAN 2006 et de nouveau pour la France lors de l'Euro 2012[150],[151],[152].
Hommage aux anciens
Au cours de son histoire, l'Olympique de Marseille a pu rendre hommage aux anciens présidents, entraîneurs ou joueurs sous formes de cérémonies lors d'avant-match au stade Vélodrome.
Le 18 février 1996 se tient la rencontre OM-Caen et il constitue le dernier match qui se jouera dans la configuration de l'époque du stade Vélodrome, architecture vouée à être modifiée par les travaux d'agrandissement prévus pour la Coupe du monde 1998. Le club invite une trentaine d'anciens à réaliser des empreintes de leur pieds dans du ciment puis ces empreintes sont depuis exposées dans le musée-boutique présent tribune Jean Bouin. On retrouve Auguste Aquaron, né en 1904 et alors doyen des joueurs passés par l'OM, ainsi que Mario Zatelli, Josip Skoblar, Roger Magnusson, Jean Djorkaeff, Jean Tigana, Chris Waddle ou Jean-Pierre Papin[163].
La victoire en Ligue des champions est un motif de célébration. Les 10 ans sont célébrés lors d'un hommage au cours de la saison 2002-2003. Des joueurs sont présents dont Jean-Christophe Thomas[164]. Les vingt ans sont célébrés lors de la rencontre OM-Reims du 26 mai 2013, soit la date d'anniversaire jour pour jour. Le président de l'époque Bernard Tapie, des membres de son staff tels que Roger Propos ou Alain Soultanian et dix joueurs sont présents : Jocelyn Angloma, Basile Boli, Bernard Casoni, Jean-Philippe Durand, Jean-Jacques Eydelie, Jean-Marc Ferreri, Pascal Olmeta, Abedi Pelé, Franck Sauzée et Jean-Christophe Thomas[165].
À la suite du décès de Robert Louis-Dreyfus en juillet 2009, un hommage est rendu à l'ancien président et actionnaire lors d'OM-Bordeaux du 30 août. Pendant l'avant-match, une banderole avec son portrait est déployée dans le rond central du terrain et une vidéo de quinze minutes est diffusée sur les écrans géants du stade Vélodrome. Des anciens joueurs de l'ère RLD comme Laurent Blanc, Didier Drogba, Samir Nasri, Robert Pirès ou Franck Ribéry y expriment leur peines ainsi que des anecdotes concernant Robert Louis-Dreyfus. Les joueurs olympiens arborent une tenue spéciale pour l'occasion avec un maillot blanc à parement noir et un message «Merci RLD» inscrit sur le torse[166].
L'avant-match d'OM-Saint-Étienne du 25 avril 2010 sert de cadre pour célébrer l'anniversaire des 110 ans du club et la Dream Team élue par les supporters. Sur les onze joueurs plébiscités, Manuel Amoros, Basile Boli, Joseph Bonnel, Carlos Mozer et Josip Skoblar sont présents au stade auquel s'ajoute Didier Deschamps, entraîneur de l'OM lors de la rencontre[167].
En 2014, le président Vincent Labrune crée le Hall of Fame de l'OM et la Table des légendes. Il connait le procédé des empreintes de pied utilisé en 1996 mais il le juge pas assez moderne et c'est pour cette raison qu'il a choisi le mode opératoire d'un Hall of Fame, jugé plus dans l'air du temps[163]. Souleymane Diawara l'intègre le 17 mai 2014 et son numéro 21 ne sera plus jamais attribué à un autre joueur[168]. Mathieu Valbuena y fait son entrée le 5 août 2014 et son numéro 28 est retiré[169]. La Table des légendes est un salon du stade Vélodrome dédié aux grands joueurs passés par le club. Des anciens sont présents à chaque match et les supporters peuvent les rencontrer[170].
Effectif professionnel actuel
Le premier tableau liste l'effectif professionnel de l'OM pour la saison 2015-2016. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Joueurs prêtés | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Structures du club
Infrastructures
Stades
Le club, qui pratiquait ses activités sur un terrain du Parc Borély ainsi que sur un champ de manœuvres jouxtant le Parc Chanot, décide après son premier titre de champion du Littoral USFSA en 1904 d'avoir un stade digne de ce nom et se porte acquéreur du stade de l'Huveaune[C 1]. Ce stade porte plus tard le nom de Fernand Bouisson, international et capitaine de la section rugby. Cette enceinte de 15 000 spectateurs est aussi utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, le Vélodrome étant utilisé par les militaires, puis entre 1965 et 1966 à la suite du refus de la mairie de détaxer les matchs au stade Vélodrome et lors de la saison 1982-1983 lors de la rénovation du Vélodrome en vue de l'Euro 1984[B 16].
Le stade Vélodrome est depuis 1937 le stade où évolue l'Olympique de Marseille. Le match d'inauguration joué le 13 juin 1937 face au Torino Football Club en amical se termina sur la victoire des Phocéens 2 buts à 1[A 4]. Le stade Vélodrome est la propriété de la municipalité. Le stade connaît plusieurs liftings, à l'occasion de l'Euro 1984 et de la Coupe du monde 1998. Le Vélodrome devient ainsi le deuxième stade de France en termes de places disponibles, derrière le stade de France, avec une capacité de 60 013 spectateurs. Néanmoins, il ne fait pas partie des stades français évalués par l'UEFA au rang de stades quatre ou cinq étoiles. Très critiqué et peu aimé par les Marseillais[175] notamment pour son architecture (absence de toiture, aucune résonance acoustique), le stade Vélodrome est l'objet depuis 2003 de plusieurs projets visant à le couvrir ou l'agrandir. Le 9 juillet 2009, le conseil municipal adopte un projet de reconfiguration du stade Vélodrome ainsi que de ses alentours, comprenant la couverture de l'ensemble des tribunes et une capacité portée à 67 000 places[176].
La chanson Jump de Van Halen accompagne l'entrée des joueurs sur le terrain depuis août 1986[A 3]. Come with me de Puff Daddy et Jimmy Page résonne lors d'un but de l'OM[177].
Le club marseillais joue depuis la saison 2014-2015 dans le nouveau Stade Vélodrome qui a subi de nombreux travaux en vue de l'Euro 2016. Il inaugure le stade dans sa nouvelle configuration contre le Montpellier HSC mais s'incline face aux joueurs de Rolland Courbis.
Centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus
Le centre d'entraînement de la Commanderie est inauguré en juillet 1991 par les joueurs de l’OM, laissant derrière eux les terrains de Luminy ou de Saint-Menet, dispersés un peu partout dans la ville. Ce projet était issu d'un vœu de l'ancien directeur sportif Michel Hidalgo.
En 2002, ce centre situé dans le 12e arrondissement de Marseille se développe et se modernise. En janvier 2005, l'ensemble des services administratifs ainsi que le pôle OM Médias du club sont transférés dans un bâtiment neuf du complexe olympien[178]. Le 26 août 2009, le centre est renommé « Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus », en hommage à l'ancien propriétaire du club[179]. Le centre connaît à cette occasion une nouvelle extension avec l'inauguration d'un bâtiment pour le secteur sportif comprenant notamment des chambres pour des mises au vert à Marseille même.
Les joueurs du centre de formation s'entraînent dans ce complexe mais sont hébergés à la Bastide des Accates[180] dans le 9e arrondissement. En janvier 2011, un centre d'hébergement flambant neuf est inauguré au centre d'entrainement Robert Louis-Dreyfus, comportant 1 900 m2. Il remplace la Bastide devenue vétuste.
Sièges
Avant le Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus, l'OM a connu de multiples adresses.
Le club s'installe tout d'abord 7, rue de Suffren près du Vieux-Port, où se trouvait le défunt club d'escrime de l'Épée avant de sièger rue de la Tour à la Brasserie Saint-Georges en 1909, au Café de la Bourse en 1920, puis à la Brasserie des Sports sur la Place Castellane en 1924. L'OM sera domicilié 6, rue Edmond Rostand puis 1, rue Reine-Élizabeth à l'angle de la Canebière jusqu'en 1949.
Puis pendant près de vingt ans, le club siège place Félix-Baret avant que Marcel Leclerc décide de s'installer dans l'enceinte du stade Vélodrome. L'arrivée de Bernard Tapie entraîne un nouveau déménagement sur l'avenue du Prado. En 1996, le club s'installe à nouveau près de son stade sur la rue Négresko, avant de définitivement prendre place à La Commanderie en 2005[A 13].
Boutiques officielles
Quatre boutiques officielles sont présentes dans la cité phocéenne : le musée-boutique du stade Vélodrome et trois boutiques (rue Saint-Ferréol, Canebière et La Valentine). Une cinquième boutique est ouverte à Vitrolles en juillet 2010 tandis qu'une sixième apparaît à Plan de Campagne à l'été 2011. L'OM a aussi inauguré une boutique dans le centre-ville d'Alger en décembre 2008, ce qui en fait le premier club français à posséder une boutique officielle à l'étranger. L'Olympique de Marseille possède en outre un millier de points de vente à travers la France[A 14]. Le club compte ainsi développer un réseau de points de vente à travers toute l'Afrique[181], ainsi qu'en Asie et au Moyen-Orient[182].
Musée de l'OM
Le nouveau stade Vélodrome accueillera bientôt un musée-boutique de l'Olympique de Marseille. Il sera situé sous le parvis de la tribune Jean-Bouin reconstruite entièrement. Cependant, son contenu reste un mystère à l'heure actuelle. Le club phocéen sera ainsi doté d'un équipement à la hauteur de son prestigieux passé et du niveau des grands clubs européens tels que le FC Barcelone ou la Juventus.
Aspects juridiques
Statut juridique et légal
L'Olympique de Marseille se compose d'une association, titulaire du numéro d'affiliation de la FFF, et d'une société. L'Association OM gère le centre de formation, la section amateur et des stages à travers toute la France[183]. La Société OM a le statut de société anonyme sportive professionnelle (SASP) depuis 2001. Avant cette date, le club était une société anonyme à objet sportif (SAOS)[184].
L'actionnaire principal du club est Margarita Louis-Dreyfus, veuve de Robert Louis-Dreyfus, qui détenait 90 % des actions émises jusqu'à sa mort le 4 juillet 2009 tandis que Jean-Pierre Foucault, président de l'Association OM, possède une seule action qui lui a rapporté des dividendes d'un montant de 9 centimes d'euros en 2008[185]. En 2008, la valeur de l'Olympique de Marseille était estimée à 200 millions d'euros par Louis-Dreyfus[186].
Après la disparition de celui qu'on surnommait RLD, sa veuve Margarita déclare que « la vente n'est pas du tout à l'ordre du jour »[187]. Sur le plan international, le club est un membre fondateur du G14, organisation de lobbying des clubs de football professionnels les plus importants et influents d'Europe, avant sa dissolution en janvier 2008. L'OM est désormais membre de l'Association européenne des clubs[188].
Organigramme
La SASP abandonne en juin 2011 sa structure juridique à directoire et conseil de surveillance pour devenir une société à conseil d’administration[31]. Vincent Labrune, ancien président du conseil de surveillance, est le président de l'Olympique de Marseille. Philippe Perez est directeur général du club. Corinne Gensollen est responsable de la branche commerciale de l'OM, Audrey Scarton est responsable financier, tandis que l'organisation et la sécurité sont assurées par Guy Cazadamont.
Aspects économiques
Budgets du club
Chaque saison, l'Olympique de Marseille publie un budget prévisionnel. Les budgets connus sont 97 M€ (2007-2008)[189], 85 M€ (2008-2009)[190], 105 M€ (2009-2010)[191], 140 M€ (2010-2011)[192], 140 M€ (2011-2012)[193], 110 M€ (2012-2013)[194], 125 M€ (2013-2014)[195].
Comptes de résultat individuel
Le tableau suivant présente un extrait du compte de résultat de l'OM depuis la saison 2002-2003. Les droits audiovisuels, qui varient selon le nombre de diffusions de matchs du club ainsi qu'en fonction de son classement final, ainsi que le sponsoring tiennent une part importante dans le budget marseillais. La participation régulière des Olympiens à la Ligue des champions depuis la saison 2007-2008 a pour effet une augmentation nette du sponsoring et des droits audiovisuels, ainsi que de la rémunération du personnel.
Saison | Championnat | Produits[Note 6] | Charges[Note 7] | Rés. expl[Note 8]. | Mutation | Rés. net | ||||||
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Matchs | Spons. | Subv. | TV | Merch. | Total | Rémun. | Total | |||||
2002-2003[196] | Ligue 1 | 13,1 | 17,6 | 1,1 | 28,7 | nc | 64,0 | 26,6 | 56,5 | +8,5 | 17,2 | 0,3 |
2003-2004[197] | Ligue 1 | 26,6 | 18,0 | 1,2 | 34,0 | nc | 86,1 | 26,2 | 64,4 | +21,7 | 13,6 | +1,1 |
2004-2005[198] | Ligue 1 | 16,0 | 18,6 | 1,1 | 22,1 | nc | 66,9 | 35,9 | 95,8 | -28,9 | 27,8 | -10,6 |
2005-2006[199] | Ligue 1 | 18,6 | 22,2 | 1,1 | 36,3 | 0,3 | 85,5 | 36,6 | 92,3 | -6,8 | 2,7 | 0,4 |
2006-2007[200] | Ligue 1 | 19,0 | 20,0 | 1,1 | 46,2 | 0,2 | 94,0 | 43,3 | 98,7 | -4,7 | 26,9 | 14,2 |
2007-2008[201] | Ligue 1 | 23,5 | 22,5 | 1,2 | 63,9 | 5,3 | 121,5 | 49,7 | 107,6 | 13,9 | 7,1 | 8,2 |
2008-2009[202] | Ligue 1 | 24,8 | 24,7 | nc | 65,6 | nc | 127,8 | 75,1 | 127,7 | 0,1 | 14,2 | 1,4 |
2009-2010[203] | Ligue 1 | 25,2 | 28,2 | nc | 71,0 | nc | 142,5 | 92,4 | 153,9 | -11,4 | 10,9 | -0,4 |
2010-2011[204] | Ligue 1 | 25,6 | 29,1 | nc | 78,2 | nc | 151,4 | 100,8 | 171,9 | -20,4 | 5,1 | -14,7 |
2011-2012[205] | Ligue 1 | 18 | 29,8 | nc | 70,5 | nc | 137,2 | 98,4 | 163,9 | -26,6 | -3 | -8,2 |
2012-2013[205] | Ligue 1 | 11,6 | 23,6 | nc | 54,8 | nc | 104,9 | 76,9 | 123,8 | -18,7 | 10,4 | 0 |
2013-2014[205] | Ligue 1 | 14,0 | 23,9 | nc | 77,8 | nc | 131,9 | 85,1 | 144,5 | -12,4 | -6,6 | -12,6 |
Légende : Matchs = recettes matchs avec billetterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising, Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl. = résultat d'exploitation, Mutation = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net = résultat net.
Transferts les plus coûteux
Achats | ||||
Rang | Joueurs | Indemnité | Provenance | Date |
1er | Lucho Gonzalez | 22 M€ | FC Porto | 30 juin 2009 |
2e | André-Pierre Gignac | 16 M€ | Toulouse FC | 24 août 2010 |
3e | Florian Thauvin | 15 M€ | LOSC Lille | 2 septembre 2013 |
- | Loïc Rémy | 15 M€ | OGC Nice | 19 août 2010 |
5e | 4 joueurs | 12 M€ | - | - |
Ventes | ||||
Rang | Joueurs | Indemnité | Destination | Date |
1er | Didier Drogba | 37 M€ | Chelsea FC | 3 juillet 2004 |
2e | Franck Ribéry | 25 M€ | Bayern Munich | 7 juin 2007 |
3e | Giannelli Imbula | 20 M€ | FC Porto | 1er juillet 2015 |
4e | Florian Thauvin | 17 M€ | Newcastle United | 19 août 2015 |
5e | Samir Nasri | 16 M€ | Arsenal FC | 24 août 2011 |
Le transfert entrant le plus cher de l'histoire du club est celui de l'argentin Lucho González pour 22 M€. Il signe en provenance du FC Porto en juin 2009. La saison suivante, lors du mercato estival, André-Pierre Gignac et Loïc Rémy arrivent respectivement à l'OM pour 16 M€ et 15 M€. En septembre 2013, Florian Thauvin arrive en provenance du LOSC Lille pour 15 M€. Quatre joueurs ont rejoint le club pour 12 M€ : Daniel Van Buyten (Standard de Liège, été 2001), Peguy Luyindula (Olympique lyonnais, été 2004), Hatem Ben Arfa (Olympique lyonnais, été 2008) et Stéphane Mbia (Stade rennais, été 2009)[206],[207].
Concernant les transferts sortants, la plus grosse vente est celle de Didier Drogba à Chelsea pour 37 M€ en juillet 2004. À l'été 2007, l'OM enregistre le départ de Franck Ribéry au Bayern Munich contre 25 M€. En juillet 2015, Giannelli Imbula va au FC Porto pour 20 M€. Samir Nasri part à Arsenal pour 16 M€ (été 2008) et Dimitri Payet à West Ham pour 15 M€ (été 2015). En dessous de ces cinq joueurs, il y a des ventes comprises entre 10 M€ et 12 M€ : Alen Bokšić vers la Lazio de Rome en 1993 (12,5 M€), Jean-Pierre Papin vers le Milan AC en 1992 (12,2 M€), Stéphane Dalmat vers le Paris SG en 2000 (10,7 M€), Loïc Rémy vers les Queens Park Rangers en 2013 (10,5 M€), Stéphane Porato vers l'AS Monaco en 2000 (10,5 M€) ou Robert Pirès vers Arsenal en 2000 (10,1 M€)[F 4],[208],[209].
Au niveau mondial, l'acquisition de Chris Waddle pour 45 MF (6,8 M€) à l'été 1989 constitue le troisième plus gros transfert à cette époque après ceux de Diego Maradona et Ruud Gullit[206]. Le transfert de Jean-Pierre Papin vers l'AC Milan en 1992 pour 80 MF (12,2 M€)[F 4] est le plus gros transfert de l'histoire du football à cette période[210].
L'OM sur le plan international
Le cabinet Deloitte place, dans le Deloitte Football Money League 2012, l'Olympique de Marseille comme le quatorzième club de football du monde en termes de revenus, avec un gain de 150,4 millions d'euros lors de la saison 2009-2010[211], soit une place de mieux par rapport à la saison précédente[212], et cinq de plus que lors de la saison 2006-2007[213]. L'OM fait partie du top 20 mondial des clubs à la plus forte valeur financière établi par le magazine Forbes en 2011, le club olympien se classant 18e avec une valeur estimée de 277 millions de dollars[214]. L'OM conserve son rang en 2012[215], avec une valeur estimée à 265 millions d'euros.
Équipementiers
Adidas fournit le club depuis 1974, et ce jusqu'en 2018[216],[217], avec cependant une interruption de 1994 à 1996, à la suite de l'affaire VA-OM. Reebok (de 1994 à 1995) puis le japonais Mizuno fournissent les équipements des Marseillais durant cette période. Avant eux, Le coq sportif (1969-1974) était responsable des maillots.
L'Olympique de Marseille et Adidas ont une relation extrêmement étroite. Tout d'abord, Bernard Tapie et Robert Louis-Dreyfus ont à la fois été présidents du club et de l'équipementier sportif allemand. En 1996, Adidas est désigné pour la reprise du club qui était sous la tutelle de la ville de Marseille. Adidas assure un budget de fonctionnement annuel progressif évoluant entre 110 et 160 millions de francs sur cinq ans, conformément au cahier des charges imposé par Jean-Claude Gaudin[218].
Sponsors
L'OM est sponsorisé depuis 1971. C'est d'ailleurs le premier club français à arborer une publicité sur le maillot avec le Nîmes Olympique[OG 29].
Le premier accord fut signé avec But !, un journal sportif appartenant à Marcel Leclerc, alors président du club. Depuis, le club provençal a arboré les noms de Le Toro (1972-1973), Michel Axel (1973-1976), du Centre Barneoud (1976-1977), du Mas d'Auge (1977-1980), du Zoo de Marseille (1980-1981), de Faure (1981-1982), d'Euromarché (1982-1983), de RMC (1983-1986), ainsi que du Mas d'Auge en 1986, de Maison Bouygues (1986-1988), d'Alain Afflelou (1988-1989), de Panasonic (1989-1992), d'Eurest (1992-1995), de Speedy (1995-1996), de Parmalat (1996-1997), d'Ericsson (1997-2001), de Khalifa Airways (2001-2003), de Neuf Telecom (2003-2008), de Direct Énergie (2008-2010)[A 15],[219], de BetClic (2010-2012)[220] et d'Intersport depuis la saison 2012-2013[221].
Lors des joutes européennes, le sponsor affiché a pu être différent de celui en championnat. Le premier à apparaître est Europe 1 en 1987-1988[A 15] puis ont suivi : France Loto (1989-1990)[A 15], Panasonic (1990-1992)[222], Maison Bouygues (1992-1993)[222], le Conseil général des Bouches-du-Rhône (1994-1995)[A 15], Ericsson (1998-2000)[222], Indesit (2003-2004)[A 15], Neuf Telecom (2005-2006)[222], Internity (2006-2007)[A 15], Neuf Telecom (2007-2009)[A 15], Direct Énergie (2009-2010)[222], BetClic (2010-2012)[222] et Intersport (2012-2014)[222]. Il est à noter que Panasonic et Maison Bouygues sont visibles durant les campagnes 1990-1991 et 1992-1993 mais que les finales 1991[223] et 1993[224] se jouent avec des maillots vierges.
Lors des matchs de Coupe de France, les sponsors sont imposés par la Fédération française de football (en 2014-2015, Crédit agricole[225]).
Soutien et image
Groupes de supporters
Les supporters de l’Olympique de Marseille sont prépondérants dans la vie du club depuis près d'un siècle. Ce sont eux qui financent les travaux d'aménagement du stade de l'Huveaune au début des années 1920[226]. Mis en sommeil durant les années 1950 et 1960, les supporters marseillais retrouvent à nouveau des couleurs à l'occasion de la présidence Leclerc avec la création de l'Association des Supporters de l'OM dans les années 1970[A 16]. Par la suite, le phénomène ultras en provenance d'Italie fait rentrer les fans marseillais dans l'ère moderne du supportérisme et il donne naissance à de nombreux groupes dans les années 1980 dont le Commando Ultra'84 qui est le plus ancien groupe ultra de France[A 17],[D 6].
À partir de 1987, le président Bernard Tapie cède la gestion des abonnements des virages à ces groupes de supporters, ce qui les implique totalement dans la vie du club. Une majoration sur les abonnements comprise entre 30 à 50 euros par an est perçue par les associations, permettant ainsi le financement des tifos, des animations ou des déplacements. Ce système unique en France est toujours en place car il est une garantie pour la paix sociale dans les tribunes, ceci malgré un manque à gagner pour le club estimé à environ 3 millions d'euro en 2006[227],[B 17],[228].
On dénombre actuellement neuf groupes de supporters officiels[229],[230] :
Nom | Abréviation | Date de création | Emplacement du stade |
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Club Central des Supporters | CCS | 1972 | Tout le stade |
Commando Ultra'84 | CU'84 | 1984 | Virage Sud |
Yankee Nord Marseille | YNM | 1987 | Virage Nord |
Club des Amis de l'OM | CAOM | 1987 | Tout le stade |
South Winners | SW87 | 1987 | Virage Sud |
Fanatics | FAN 88 | 1988 | Virage Nord |
Dodgers | DM92 | 1992 | Virage Nord |
Marseille Trop Puissant | MTP | 1994 | Virage Nord |
Handi Fan Club | 2005 | Tribune Ganay |
Des années 1980 jusqu'au début des années 1990, les supporters marseillais sont décrits comme ayant une légère idéologie nationaliste et raciste[231]. À titre d'exemples, des joueurs adverses Noirs sont l'objet de jets de bananes comme Basile Boli en 1987-1988 ou Joseph-Antoine Bell en 1989-1990[OG 30],[232]. Depuis le milieu des années 1990, les supporters olympiens sont associés à une idéologie antiraciste et ils sont mis en opposition aux fans parisiens qui ont pour lieu commun d'être d'idéologie raciste[OG 31],[231]. Les groupes suivants clament l'idéologie antiraciste et le multiculturalisme : le Commando Ultra'84[233], les MTP[234], les Yankee[234], les South Winners[235] et les Fanatics[236]. Les dirigeants de l'OM cautionnent cette vision puisqu'au cours des années 2000 et 2010, des tenues de l'OM ont été de couleur orange ou vert-jaune-rouge. La couleur orange symbolise l'antiracisme; elle vient des South Winners qui ont mis leurs Bomber à l'envers lors d'un match PSG-OM en 1989-1990 afin de montrer leur opposition à des skinheads parisien et ainsi la doublure intérieur orange devenait visible[OG 32],[235]. L'association de couleur vert, jaune et rouge représente les couleurs panafricaines et dans le cas du maillot de l'OM, le président Pape Diouf justifie leurs présences comme symbole du multiculturalisme de la ville[237].
Influencé par la devise Droit au but[D 7], le supporter marseillais a toujours montré une sympathie envers deux types de footballeurs. Le joueur au style de jeu fantasque, efficace, plein de panache et que l'on peut résumer par l'expression « Il fait le spectacle »[D 7]. À défaut de posséder ces qualités, les fans aiment aussi le joueur qui compensera par de la virilité, du caractère et de l'allant. Une expression est consacrée à ces joueurs avec « Mouiller le maillot »[D 8]. À l'inverse, des joueurs habiles balle au pied mais considéré comme nonchalant ne sont pas devenus des légendes du Vélodrome[D 9].
Il existe le concept d'amitié/jumelage lorsque deux groupes de supporter s'apprécient. Le Commando Ultra'84 est connu pour ses amitiés européennes avec des fans de Sankt Pauli en Allemagne, de l'AEK Athènes en Grèce, de la Sampdoria de Gênes et de l'AS Livourne en Italie ou de l'Arka Gdynia en Pologne[238]. Parmi ces amitiés, le lien le plus fort est celui qu'entretient le CU'84 avec les Génois des Ultras Tito Cucchiaroni et qui date depuis 1987. Afin d'illustrer, on peut citer la présence de supporters marseillais lors du match Auxerre-Livourne et la présence d'une banderole anti-PSG lors du match AEK Athènes-Paris SG, tous deux en Coupe UEFA 2006-2007, ainsi que la présence de supporters génois et livournais pour le match OM-AC Milan en Ligue des champions 2009-2010. Durant le match amical Sampdoria-OM en août 2013, les supporters des deux clubs sont mélangés dans la même tribune[239],[240].
Les supporters de l'OM fédérés en groupe ne sont pas présents qu'à Marseille[G 1] et le club compte une centaine de groupe distants en 2010. Un groupe de supporters à distance se caractérise par le fait que ce groupe est basé hors de la ville et que dans une large majorité, les gens qui le compose n'ont pas d'attache familiale ou résidentielle avec Marseille. À la différence d'un autre club tel que l'AS Saint-Étienne qui possède des groupes distants indépendants des groupes de supporters stéphanois, le modèle marseillais se base sur le principe de sections affiliées à l'un des groupes officiels. La création de ces groupes distants apparaît en grande partie après le sacre européen de 1993 et les dirigeants marseillais constatant une demande croissante et massive de billets pour venir assister aux matchs au stade Vélodrome, ils décident que les associations de supporters deviennent les interlocuteurs des groupes distants[241]. On peut citer en exemple que le Commando Ultra' compte une vingtaine de sections dont une en Suisse[242] ou que les Yankee possèdent six sections : Belgique, Centre, Champagne-Ardenne, Île-de-France, La Réunion et Pays de la Loire[243].
Les supporters marseillais peuvent s'abonner au stade Vélodrome et le record absolu d'abonnés est de 44 415 en 2003-2004[244]. Il s'agit du record français.
Il existe le Championnat de France des tribunes depuis 2006-2007 qui récompense la fidélité du public et l'ambiance et l'animation dans le stade. Les supporters marseillais le remportent en 2010-2011. Ils sont deuxièmes en 2006-2007 et 2007-2008 et troisième en 2011-2012[245]. Un challenge similaire, celui de « Meilleur public de France », a été attribué aux supporters olympiens en 1978-1979[246].
Popularité : un rayonnement national et international
Les supporters des Bouches-du-Rhône ne sont pas les seuls supporters du club phocéen ; selon des sondages Ipsos[247] (2006), TNS Sofres[A 18] (2008), IFOP[248] (2009) et Sportfive (2010)[249], l'OM est le club le plus populaire de France avec 9 millions de fans. Sur les vingt-deux régions de France métropolitaine, l'OM est le plus populaire dans dix régions, le FC Girondins de Bordeaux étant deuxième avec trois régions[250]. Une étude de SportMarkt évalue lui à 7,8 millions le nombre de sympathisants olympiens à travers l'Europe, ce qui place le club à la quatorzième place continentale[251], très loin derrière le FC Barcelone et ses 57,8 millions de supporters. Club européen préféré au Maghreb, devant le FC Barcelone[181], et club français le plus populaire d'Afrique[252], avec par exemple une association de supporters sénégalais[253], l'Olympique comptabilise aussi des clubs de supporters au Canada, aux États-Unis, en Russie[A 19] et en Pologne[254].
Durant la saison 2007-2008, 365 000 maillots sont vendus à travers toute la France, ce qui place l'OM numéro 1 des ventes de maillots en France, Équipe de France de football comprise, et numéro 5 européen pour les maillots Adidas, en égalant le Bayern Munich[A 10]. Le club bat son propre record lors de la saison 2008-2009 avec 420 000 maillots vendus[255].
Selon une étude publiée par Futebol Finance en février 2010, le site internet de l'OM est le septième site officiel de club de football le plus visité du web et le premier parmi les clubs français avec 16,1 millions de visiteurs uniques par an[256].
L'OM comptabilise également plus de 4,2 millions de fans sur sa page Facebook, ce qui en fait le deuxième club français le plus populaire sur ce réseau social derrière le Paris Saint-Germain (10 millions), mais également l'un des clubs le plus populaire mondialement sur ce même site[257].
Affluence
Le stade Vélodrome connait 30 fois la meilleure affluence moyenne du championnat de France entre 1947-1948 et 2014-2015 (1948, 1954, 1955, 1969 à 1973, 1975, 1987 à 1993, 1999 à 2011 et 2015). C'est le record devant le Paris SG (16 fois) et le RC Paris (14 fois). Sept de ces meilleures affluences ont été des records absolus en leur temps : 26 559 en 1970-1971, 31 544 en 1986-1987, 31 727 en 1989-1990, 51 409 en 1998-1999, 51 918 en 1999-2000, 52 996 en 2004-2005 et 53 130 spectateurs en 2014-2015. Le record de 2014-2015 est le record actuel[258],[259].
Dans le stade Vélodrome en configuration 60 000 places et entre les saisons 1999-2000 et 2010-2011, l'OM se situe généralement aux dixième, onzième ou douzième places des meilleures affluences moyennes d'Europe. Le club marseillais connait la dixième affluence européenne en 2000-2001, 2004-2005, 2006-2007 et 2009-2010. Pour sa première saison en configuration 67 000 sièges en 2014-2015, le stade Vélodrome enregistre la neuvième affluence moyenne d'Europe[258].
Les cinq plus grandes affluences de l'OM ont toutes été faites à l'extérieur ou sur terrain neutre dans des stades avec plus de capacité que le Vélodrome. 110 000 supporters sont présents à l'Estádio da Luz du Benfica Lisbonne en 1989-1990, 100 000 personnes au stade Central Lénine du Spartak Moscou en 1990-1991, 81 051 personnes au stade San Siro de l'AC Milan en 1990-1991, 80 000 personnes au stade de Silésie du Górnik Zabrze en 1971-1972 et 79 800 personnes sur terrain neutre au stade de France contre Sochaux en 2006-2007[259],[260].
Marseille est le premier club français à avoir joué devant plus de 40 000 spectateurs en deuxième division (40 376 face au Toulouse FC, le 16 octobre 1981[B 12]).
Record d'affluence au moment de la rencontre, n'est pas obligatoirement le record actuel. Par défaut, il s'agit du stade résident sinon le stade délocalisé est précisé.
Club | Affluence | Saison | Compétition | Stade |
---|---|---|---|---|
Aix-en-Provence | 11 285 | 1967-1968 | Championnat de France | |
10 231 | 1961-1962 | Championnat de France D2 | ||
Angers | 22 989 | 1968-1969 | Coupe de France | |
Angoulême | 12 939 | 1968-1969 | Coupe de France | |
Arles-Avignon | 15 003 | 2010-2011 | Championnat de France | |
Auxerre | 18 888 | 1986-1987 | Championnat de France | |
Bastia | 10 388 | 1970-1971 | Championnat de France | |
Brest | 21 842 | 1986-1987 | Championnat de France | |
Caen | 20 972 | 2004-2005 | Championnat de France | |
20 964 | 1995-1996 | Championnat de France D2 | ||
Cannes | 17 401 | 1990-1991 | Championnat de France | |
15 094 | 1989-1990 | Championnat de France | ||
13 000 | 1988-1989 | Championnat de France | ||
12 000 | 1947-1948 | Championnat de France | ||
CA Paris | 33 954 | 1960-1961 | Championnat de France D2 | Parc des Princes à Paris |
Carquefou | 36 283 | 2007-2008 | Coupe de France | Stade de la Beaujoire à Nantes |
Châteauroux | 16 528 | 1997-1998 | Championnat de France | |
Dijon | 15 360 | 1990-1991 | Coupe de France | |
Épinal | 6 315 | 1995-1996 | Championnat de France D2 | |
Gazélec Ajaccio | 10 500 | 1989-1990 | Coupe de France | |
Grenoble | 19 648 | 2008-2009 | Championnat de France | |
10 209 | 1959-1960 | Championnat de France D2 | ||
Guingamp | 18 002 | 2003-2004 | Championnat de France | |
15 453 | 1994-1995 | Championnat de France D2 | ||
Istres | 13 614 | 2004-2005 | Championnat de France | Stade des Costières à Nîmes |
11 000 | 1991-1992 | Coupe de France | ||
Le Havre | 20 147 | 1996-1997 | Championnat de France | |
18 484 | 1991-1992 | Championnat de France | ||
Le Mans | 16 531 | 2005-2006 | Championnat de France | |
16 312 | 2003-2004 | Championnat de France | ||
Lens | 48 912 | 1991-1992 | Championnat de France | |
Lille | 47 828 | 2012-2013 | Championnat de France | |
28 000 | 1947-1948 | Championnat de France | ||
Lorient | 17 395 | 2012-2013 | Championnat de France | |
16 956 | 2010-2011 | Championnat de France | ||
Louhans-Cuiseaux | 7 535 | 1995-1996 | Championnat de France D2 | |
5 303 | 1981-1982 | Championnat de France D2 | ||
Martigues | 6 147 | 1980-1981 | Championnat de France D2 | |
Metz | 28 766 | 1991-1992 | Championnat de France | |
23 147 | 1975-1976 | Championnat de France | ||
Montluçon | 12 300 | 1974-1975 | Coupe de France | |
11 000 | 1971-1972 | Coupe de France | ||
Montpellier | 30 112 | 1998-1999 | Championnat de France | |
26 881 | 1997-1998 | Championnat de France | ||
20 433 | 1990-1991 | Championnat de France | ||
Mulhouse | 17 342 | 1989-1990 | Championnat de France | |
Nice | 18 237 | 1950-1951 | Championnat de France | |
17 400 | 1948-1949 | Championnat de France | ||
Nîmes | 22 365 | 1991-1992 | Championnat de France | |
15 922 | 1953-1954 | Championnat de France | ||
Niort | 16 442 | 1987-1988 | Championnat de France | |
Paris SG | 46 471 | 1974-1975 | Coupe de France | |
Perpignan | 9 000 | 1994-1995 | Championnat de France D2 | |
9 000 | 1995-1996 | Championnat de France D2 | ||
Poitiers | 9 506 | 1995-1996 | Championnat de France D2 | |
Red Star | 50 892 | 2011-2012 | Coupe de France | Stade de France à Saint-Denis |
23 000 | 1947-1948 | Championnat de France | ||
Reims | 27 774 | 1986-1987 | Coupe de France | |
24 987 | 1971-1972 | Coupe de France | ||
21 071 | 1948-1949 | Championnat de France | ||
Rennes | 29 490 | 2005-2006 | Championnat de France | |
18 648 | 1948-1949 | Championnat de France | ||
Saint-Brieuc | 10 600 | 1994-1995 | Championnat de France D2 | |
Saint-Étienne | 41 176 | 1977-1978 | Championnat de France | |
36 147 | 1970-1971 | Championnat de France | ||
Sedan | 22 754 | 2002-2003 | Championnat de France | |
20 150 | 2001-2002 | Championnat de France | ||
16 713 | 2000-2001 | Championnat de France | ||
Sète | 12 000 | 1997-1998 | Coupe de France | |
11 900 | 1947-1948 | Championnat de France | ||
Sochaux | 20 176 | 1970-1971 | Championnat de France | |
Strasbourg | 37 783 | 1992-1993 | Championnat de France | |
Thonon | 7 711 | 1981-1982 | Championnat de France D2 | |
Toulouse | 36 982 | 1997-1998 | Championnat de France | |
Trélissac | 10 200 | 2009-2010 | Coupe de France | Stade Francis-Rongiéras à Périgueux |
Troyes | 14 614 | 1973-1974 | Championnat de France |
2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
11 | 10 | 12 | 13 | 11 | 10 | 12 | 10 | 11 | 12 | 10 | 11 | 30 | 46 | 35 | 9 |
2000-2001 | 2001-2002 | 2002-2003 | 2003-2004 | 2004-2005 | 2005-2006 | 2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
40 000[263] | 42 500[263] | 41 914[264] | 44 415[264] | 41 000[265] | 40 000[265] | 39 500[265] | 42 124[266] | 42 000[266] | 42 500[266] |
2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | ||||
42 720[266] | 39 000[267] | 29 000[268] | 32 000[268] | 31 538[269] |
Rivalités
Rivalités au niveau régional et local
Lors de la fondation du club au début du XXe siècle, une multitude de clubs sont déjà présents à Marseille. Le grand rival à cette époque est le Stade helvétique de Marseille qui rafle un bon nombre de championnats et qui place l'OM dans le rôle de l'éternel second. Cette rivalité occasionne parfois des accrochages entre supporters mais elle permet surtout d'accroître la popularité du football à Marseille. Par exemple, 2 000 spectateurs assistent au derby OM-SH en 1908. Néanmoins la Première Guerre mondiale entraîne la fermeture de la plupart des clubs dont le SH Marseille ce qui confère à l'OM un monopole sur la ville[270].
Au niveau régional, une rivalité a pu s'installer de manière sporadique avec divers club tels que l'AS Aixoise, le Sporting Toulon Var ou les clubs azuréens de l'AS Cannes, l'AS Monaco et de l'OGC Nice[271].
La rivalité avec Aix-en-Provence est oubliée avec le temps et elle date des années 1950-1960. Le Sporting Toulon Var est également un club avec lequel l'Olympique de Marseille connaît une certaine tension notamment de 1984-1985 à 1992-1993 lorsque les deux clubs évoluent ensemble en championnat de France. À l'échelle régionale, ce derby est considéré comme le plus âpre. Concernant l'AS Cannes, ces confrontations s'axe surtout autour d'une rivalité historique, les deux clubs étant présents à la première édition du championnat de France. Les matchs contre l'OGC Nice sont surnommés les « Derby du Sud-Est » et ils sont les « plus connus et les plus anciens des derbies [régionaux] de l’OM »[271].
Rivalités au niveau national
L'Olympique de Marseille ne connaît aucune rivalité de grande envergure sur des bases autres que sportives et étant reconnu comme l'un des clubs à se présenter de manière récurrente dans les premières places[Note 11],[272], il a plutôt tendance à lier ponctuellement des rivalités avec les autres clubs phares du moment. Ainsi, depuis les années 1970 se dégagent notamment les confrontations contre l'AS Saint-Étienne dans un premier temps, les Girondins de Bordeaux au cours des années 1980, le Paris SG dans les années 1990 ou l'Olympique lyonnais à partir de la seconde moitié des années 2000[273]. Malgré le côté éphémère de l'intensité sportive, la singularité des ASSE-OM, Bordeaux-OM, PSG-OM ou OL-OM perdurent dans le temps.
Les rencontres entre OM et ASSE sont régies par une rivalité médiatique et sportive qui apparaissent durant les années 1970 et qui dure un peu moins d'une décennie[274]. Les Stéphanois sont l'équipe phare à cette période et l'OM, sous l'impulsion de son président Marcel Leclerc, ambitionne également de jouer les premiers rôles. Les premières années voient le club marseillais rester dans l'ombre de Saint-Étienne puis la réussite sportive naissante conditionne un duel entre les deux équipes fanions[275]. Les matchs houleux, les "affaires" ou les personnalités charismatiques du président Marcel Leclerc et de son homologue Roger Rocher alimentent là aussi le caractère particulier de ces oppositions[274].
Lorsque Bernard Tapie devient président de l'OM au cours de la saison 1985-1986[276], le club vient de connaitre quatre saisons en deuxième division de 1980-1981 à 1983-1984[277] et il a pour objectif de refaire du club le numéro un[278]. Les Girondins de Bordeaux sont l'équipe phare durant la décennie 1980, ainsi l'OM se présente en qualité d'outsider et, comme avec Saint-Étienne, le succès sportif grandissant des Marseillais conditionne une rivalité sportive jusqu'à la fin des années 1980. Cette rivalité est également en grande partie liée à l'affrontement médiatique par presse interposée qui durera plusieurs années entre Bernard Tapie et le président bordelais Claude Bez[279],[OG 34],[D 10].
Par suite de la perte d'influence de Bordeaux sur le football français, Bernard Tapie recherche un autre rival pour pimenter le championnat et avoir un adversaire de premier ordre. Ainsi, la rivalité sportive entre l'OM et le Paris Saint-Germain a été volontairement montée de toute pièce par les dirigeants des deux clubs[280]. Avec le temps, ces rencontres sont appelées « Classique » ou « Classico »[OG 35], elles deviennent la confrontation majeure du championnat de France[OG 36] et elles dépassent la rivalité sportive puisque s'y ajoutent des notions d'antagonismes géographiques, culturels ou sociologiques entre Marseille et Paris[281].
Les années 2000 voient l'avènement de l'Olympique lyonnais qui remporte sept championnats consécutifs de 2001-2002 à 2007-2008 alors que le club n'avait jamais été champion auparavant[282]. Ainsi, l'OL acquiert une crédibilité au fil des ans et la confrontation OM-OL s'axe alors autour d'une rivalité sportive, de notoriété et de prestige entre le grand club français des années 1990 et celui des années 2000. Ces rencontres peuvent être appelées « Olympico »[283].
Relation avec les médias
Le club possède des médias officiels regroupés dans un pôle nommé OM Médias, dirigé par le journaliste Dominique Grimault, dont le siège se trouve au Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Ce pôle comprend un site officiel OM.net[284], un magazine (OM mag, anciennement nommé Droit au but, diffusé par Panini tiré à 55 000 exemplaires[OG 37]), un programme distribué lors des matchs au Vélodrome (OM Match), une ligne téléphonique (OM 3229), une page Twitter[285], ainsi qu'une chaîne de télévision OM TV. L'OM est d'ailleurs un pionnier dans ce domaine, OMtv étant seulement la deuxième chaîne officielle d'un club de football créée dans le monde, la première étant MUTV, la chaîne du club anglais de Manchester United[A 20]. La chaîne est commercialisée à l'étranger par l'intermédiaire de Canal+ Events depuis juillet 2008[286].
La radio officielle de l'Olympique de Marseille est la station locale Radio Star[287].
L'OM est l'un des clubs les plus diffusés sur Canal+, la chaîne cryptée allant jusqu'à diffuser l'intégralité les matchs de préparation d'avant-saison en 2008. Le record d'audience sur Canal+ est détenu par le match OM-Olympique lyonnais du 27 mai 2009, vu par 2,93 millions de téléspectateurs[288].
Le match Stade rennais-OM de la saison 2008-2009 est le premier match de football diffusé par Orange[289].
De plus, M6 diffuse sur le territoire français le parcours européen du club en Coupe UEFA et en tour préliminaire de la Ligue des champions jusqu'en 2009[290] ; Canal+ Events détient ces droits pour la diffusion à l'étranger[286].
Un magazine hebdomadaire Au cœur de l'OM est diffusé sur la chaîne du câble Ma Chaîne Sport[291].
Le club a donc une forte couverture médiatique ; d'ailleurs durant les années Tapie, Patrick Le Lay alors président de TF1 aurait dit : « L'Olympique de Marseille, c'est comme Patrick Poivre d'Arvor ou Anne Sinclair, c'est une star de la chaîne, on n'y touche pas ou sinon on me trouve en face »[OG 38].
Pour la presse écrite, les journaux régionaux, notamment La Provence (qui a signé en novembre 2008 un partenariat privilégié[292] avec le club), font régulièrement leur une sur l'Olympique de Marseille. De nombreux magazines mensuels non officiels sont dédiés au club : OM plus, Marseille Foot, But ! Marseille, Le Foot Marseille ou encore Marseille Star[293].
Célèbres supporters
Parmi les millions de supporters du club marseillais, on peut citer diverses personnalités masculines issues de différents milieux. Sport hors football : Sébastien Grosjean[294], Brahim Asloum[295], Arnaud Clément[296], Benoît Paire[297], Camille Lacourt[298] ou Richard Virenque[299]. Radio et télévision : Camille Combal[300], Bruno Guillon[301], Jean-Pierre Foucault[302], Patrice Laffont[303], Laurent Ruquier[304] ou Stéphane Plaza[305]. Musique : Grégory Lemarchal[306], Akhenaton[307], Jessy Matador[308], Baptiste Giabiconi[309], Marc Lavoine[310], M. Pokora[311] ou Soprano[303]. Littérature : Éric Naulleau[312] ou Christian Authier[313]. Cinéma : Jean-Pierre Darroussin[314], Fernandel[OG 39], Olivier Dahan[315], Moussa Maaskri[316] ou Avy Marciano[317]. Humour : Patrick Bosso[318], Mathieu Madénian[319] ou Titoff[318].
Le club compte également des supportrices. On peut citer par exemple : Alice Pol[320], Marion Bartoli[321] ou Clara Morgane[322]. La rencontre contre Valenciennes en 2009, qui se joue la veille de la Journée internationale de la femme, voit l'OM célébrer ses fans féminins. Parmi des anomynes, on retrouve Virginie Dedieu, Diam’s, Cindy Fabre, Samia Ghali, Frédérique Jossinet, Nathalie Simon ou Anh Dao Traxel qui sont invitées au match et à communiquer sur leur passion du club olympien[323]. L'OM compte deux Miss France supportrices : Cindy Fabre, élue en 2005 et Alexandra Rosenfeld, élue en 2006[324].
Dans l'optique de la rivalité OM-Paris, des personnalités comme Manu Chao, Renaud, Sefyu, Omar Sy ou Laurent Weil présentent la particularité d'être natifs de Paris mais supporters du club olympien. S'ils sont des exemples dans ce sens, la réciproque n'est pas vraie et aucun Marseillais notoire n'est connu pour être fan du PSG[325],[326].
L'OM possède également des fans étrangers tels que la belge Émilie Dequenne[327] et le britannique Adrian Lyne[328].
L'OM dans la culture populaire française
L'Olympique de Marseille apparaît dans divers domaines que sont le cinéma, le jeu vidéo, la littérature, la musique, le sketch ou la télévision.
Cinéma
L'OM peut être cité comme référence au football dans l'univers du cinéma. L'équipe première apparaît dans deux films français, Les Rois du sport sorti en 1937 et Les Seigneurs sorti en 2012. Dans les autres films où le club peut apparaître, il s'agit de personnages dont on constate qu'ils ont une passion pour l'OM.
Les Rois du sport met en scène l'histoire de deux garçons de café marseillais qui s'embarquent dans des aventures rocambolesques dans le milieu du sport professionnel. Au début du film, un match fictif Canebière-Montmartre est tournée au stade de l'Huveaune à Marseille. L'acteur Fernandel est le gardien de but de l'équipe et les joueurs de l'OM se prêtent au jeu d'acteur pour incarner les autres personnages sur le terrain[329].
Les Seigneurs raconte l'histoire d'une ancienne gloire française du football devenue alcoolique et qui divorce. Il doit justifier d'un emploi stable et d'un domicile fixe s'il veut pouvoir bénéficier d'un droit de garde sur sa fille. Ainsi, la juge à qui il doit rendre des comptes lui propose un poste d'entraîneur dans un club breton situé à l'Île-Molène. Le FC Molène connait une épopée en Coupe de France au point de se qualifier pour les 32e de finale et d'y affronter l'Olympique de Marseille. La scène du match dure une dizaine de minute, elle se situe dans la dernière partie du film et les onze joueurs marseillais sont incarnés par des figurants qui portent les tenues officielles du club[330].
Plusieurs joueurs professionnels (Djibril Cissé, Sylvain Wiltord) ont également joué leur propre rôle dans certains films (respectivement pour Taxi 4 et Le Mac) alors qu'ils portaient les couleurs du club.
Concernant des personnages fans de l'OM, on peut citer par exemple Lucien Cheval, incarné par Daniel Prévost dans le film Le Dîner de cons (1998)[331]; Daniel Morales de la saga Taxi et interprété par Samy Naceri (1998-2007)[332] ou encore Francis Duflot, joué par Didier Bourdon dans Une grande année (2006).
Jeu vidéo
Le club est naturellement présent dans les jeux vidéo de football telles que les franchises FIFA Football, Pro Evolution Soccer ou Football Manager.
Concernant la franchise FIFA Football, Steve Mandanda est ambassadeur du jeu pour la version française de FIFA 10 et il apparait sur la jaquette en compagnie de Karim Benzema et Guillaume Hoarau[333]. Des éditions spéciales aux couleurs de grands clubs sont disponibles depuis le début des années 2010 et l'OM possède une jaquette personnalisée pour les jeux FIFA 11[334], FIFA 12[335], FIFA 13[336], FIFA 14[337] et FIFA 15[338].
Littérature
La littérature se réfère aussi au club olympien, avec Pastis à l'OM de Ray Grassi, roman dont le héros journaliste se plonge dans les coulisses de l'OM, Onze fois l'OM : Le Tacle et la plume qui est un recueil de onze nouvelles ayant pour thème l'Olympique de Marseille ou encore le polar Embrouilles au Vélodrome de Jean-Paul Delfino. En 2006, est publié un ouvrage parodique sur les coulisses de l'OM, Le Petit José, 16 chroniques satiriques sur l'OM de Mehdy Seraiche[339].
Musique
Des footballeurs ont enregistré des chansons alors qu'ils sont joueurs de l'OM. En 1978, Marius Trésor chante Sacré Marius[340]. En 1984, Sarr Boubacar interprète la chanson La béguine à Bouba[341]. En 1991, Basile Boli et Chris Waddle forment un duo et ils chantent We've got a feeling[342]. En 2002, Pascal Obispo est à l'initiative d'un collectif appelé Love United et quarante-cinq footballeurs en font partie. Ils interprètent Live for love united où sont présents les olympiens Frank Lebœuf, Salomon Olembe, Piotr Świerczewski et Daniel Van Buyten. Sur les quarante-et-un autres footballeurs, huit ont joué précédemment à l'OM : Fabien Barthez, Laurent Blanc, Alain Boghossian, Marcel Desailly, Didier Deschamps, Christophe Dugarry, Claude Makelele et Robert Pirès[343]. En 2006, Franck Ribéry fait partie du collectif Les Enfants du Pays et il chante dans une reprise de Douce France de Charles Trenet[344].
Des artistes solo ou des groupes de musique ont également écrits des chansons à la gloire de l'OM. En 1979, Carlo Ferrari chante Allez l'OM[345]. Au début des années 1980, une chanson en l'hommage des « Minots » voit le jour et elle s'intitule Allez les Minots[346]. En 1986, Jo Corbeau crée la chanson J'aime l'OM dont le clip est diffusé au stade Vélodrome[347],[348]. En 1989, Nationale 7 interprète Allez l'OM[349],[350]. L'année 1991 voit naître deux chansons, Allez l'OM ! interprétée par Footbrothers[351] et Oh ! Aime chantée par Monty et les Supporters[352]. En 1999, OM a tout cœur est interprétée par Les Footees & Avi Assouly; les Footees comprenant Rolland Courbis, Laurent Blanc, Robert Pirès et Fabrizio Ravanelli[353]. Une compilation nommée OM All Stars sort en 2004. Il y a la contribution des joueurs Habib Bamogo et Abdoulaye Meïté et elle comprend notamment En avant les Marseillais des Psy 4 de la rime[177].
Sans être des chansons à la gloire de l'OM, des chanteurs peuvent s'inspirer du club phocéen dans des titres comme lo Oaï de Massilia Sound System en 1992, Le feu d’IAM[177] et À la Belle de Mai de Renaud en 1994 ou Les Marseillais en 1999. À la différence des autres, Les Marseillais est une chanson humoristique des Fougasses, un groupe crée de toute pièce et où y figure notamment le duo Charly et Lulu. Le texte balaye toute une série de clichés sur l'habitant, dont le supporter de l'OM[354].
Les infrastructures ou les joueurs sont parfois mis à contribution. Les clips de Santa Maradona de la Mano Negra (1994) ou de Halla, Halla de Soprano (2007) ont été tournés au stade Vélodrome[177]. En 1999, Peter Luccin et Hamada Jambay apparaissent dans un clip de la Fonky Family. Des séquences de la chanson Les Marseillais (1999) se déroulent au centre d'entraînement et différents joueurs tels que Laurent Blanc, Christophe Dugarry ou Fabrizio Ravanelli apparaissent à l'image. Des séquences du clip de Senegalo Ruskov de Sefyu (2006) se déroule également sur les terrains d'entraînement et il chante en compagnie de Samir Nasri et Mamadou Niang. Le président Pape Diouf joue son propre rôle dans Halla, Halla de Soprano.
Sketch
Dirigeants, joueurs ou supporters peuvent être l'objet de sketch notamment depuis le début des années 1990 lorsque le football connait une exposition médiatique croissante en France. Les humoristes s'emparent ainsi de ce thème[355].
L'émission satirique Les Guignols de l'info est créée en 1988 et elle balaye l'actualité. Cinq personnes ont eu leur marionnette créée au moment de leur passage au club : Bernard Tapie, Jean-Pierre Papin, Rolland Courbis, Franck Ribéry[356] et Marcelo Bielsa[357]. D'autres membres de l'OM peuvent apparaître dans l'émission; leurs marionnettes précédemment créées sont notamment actualisées au niveau vestimentaire. À titre d'exemple, Fabien Barthez est présent en tant que gardien de but entre 2004 et 2006 et Didier Deschamps en tant qu'entraîneur du club entre 2009 et 2012.
En novembre 2013, le directeur sportif José Anigo porte plainte contre la chaîne de télévision Canal+ qui diffuse Les Guignols de l'info à la suite d'un sketch traitant du décès de son fils Adrien Anigo dans un crime crapuleux[358].
Plusieurs humoristes notables ont pu faire un sketch abordant l'OM. Début 1991, le trio Les Inconnus parodient un reportage sportif suivant le quotidien du président fictif Claude-Bernard Filoucelli. Cela fait référence à Claude Bez, président de Bordeaux de 1979 à 1990, et à Bernard Tapie, le président de l'OM à ce moment-ci[355]. En 1997, l’humoriste marseillais Patrick Bosso se fait connaître du grand public avec le spectacle Les talons devant et dont l'un des sketchs s'appelle OM (le supporter)[359]. En 2011, le duo d'humoriste Garnier et Sentou joue un sketch nommé Dialogue entre supporters OM / PSG[360].
Télévision
Hors matchs retransmis et émissions consacrées à l'actualité du football, l'OM peut être visible à la télévision et il s'agît principalement de documentaires sportifs. En 1990, Philippe Costantini réalise Droit au but ou la passion du football selon Marseille[361]. Plusieurs documentaires sont réalisés en 1999. Thierry Aguila est l'auteur de L'Olympique des Marseillais[362]. Sport en jeu est une série de six documentaires parlant des enjeux économiques, sociaux ou médiatiques dans le monde du sport. L'un d'eux s'appelle OM : société anonyme et il est réalisé par José Vieira[363]. Stéphane Meunier réalise Tellement Marseille où il filme durant quatre mois des habitants supporters de l'OM. Ce documentaire est jugé « complaisant » par le journal Libération qui estime que « la violence des supporteurs est à peine évoquée ». Le quotidien s'interroge sur des intentions supposées du diffuseur Canal+ : « si Canal, qui a mauvaise presse sur la Canebière parce qu'elle est propriétaire de l'ennemi juré PSG, voulait caresser le supporteur marseillais dans le sens du poil, lui qui assure à la chaîne cryptée ses meilleurs audiences de foot ? »[364]. En 2002, À l'ombre de l'OM est produit par Arte France et il suit le quotidien du club marseillais de l'US Endoume, dont ses relations avec les recruteurs de l'Olympique de Marseille venant superviser de futurs talents[365]. L'Odyssée de l'OM : le jour où Marseille a basculé, produit par France 3 en 2008, revient sur la victoire en Ligue des champions 1992-1993 à l'occasion des 15 ans du sacre ainsi que sur l'affaire VA-OM[366]. En 2011, Basile Boli est à l'initiative de C'est l'histoire d'un but, documentaire diffusé sur France 3 et retraçant les « années Tapie »[367]. En 2012, Emmanuelle Sudre réalise une série de trois documentaires intitulée Les scandales du sport et qui abordent les grandes affaires qui ont ébranlé le sport français dans les années 1990. L'un d'eux est consacré à l'affaire VA-OM[368].
La notoriété de l'Olympique de Marseille peut aussi être utilisé pour des spots de publicité. En 1991, Jean-Pierre Papin prête son image pour le jeu vidéo Kick Off. Le spot est tourné au stade Vélodrome et on voit le footballeur réaliser des papinades en tenue de l'OM[369]. En l'an 2000, Adidas fait apparaître Frédéric Brando, Kaba Diawara, William Gallas et Stéphane Porato et le slogan est L'OM fait le pari de la jeunesse[370]. En 2014, Steve Mandanda, Florian Thauvin, André-Pierre Gignac, Nicolas Nkoulou et Giannelli Imbula participent à un spot publicitaire pour Turkish Airlines[371].
La rivalité OM-PSG est également un thème récurrent permettant une présence de l'OM à la télévision. Depuis les années 2000, des émissions comme Sept à huit, Appels d'urgence, Le droit de savoir (TF1); Envoyé spécial (France 2); Enquête exclusive (M6) ou Enquête inédite (Direct 8) ont réalisé des reportages centrés ou en partie centrés sur la confrontation Olympique de Marseille-Paris SG. La chaîne Public Sénat a également diffusé le film Hooligans : football, l'état de siège, datant de l'an 2000 et abordant le thème de l'hooliganisme. Ce film est en partie centré sur OM-PSG[372].
Des programmes totalement étrangers à l'univers du sport peuvent aussi faire référence au club comme en 2004 lorsque des membres de l'OM jouent leurs propres rôles durant un épisode de la série Plus belle la vie[373]. Des émissions à but caritatif ou solidaire voient une présence de l'OM soit par le biais de son fond de dotation OM attitude soit par la présence de joueur. Ainsi dans les années 2010, on a pu voir Fabrice Abriel en 2011[374] puis Rod Fanni en 2012[375] participé au programme Fort Boyard sur France 2. OM Attitude est cité en 2013 dans D&CO, émission de rénovation d'intérieur d'M6[376]. En 2014, Mathieu Valbuena participe à l'émission de solidarité de TF1 Tous ensemble[377].
Autres équipes
Équipe réserve et sections de jeunes
En 2015-2016, l'équipe réserve de l'Olympique de Marseille entrainée par Thomas Fernandez évolue en CFA, une première depuis la saison 2004-2005, dernière apparition en date de la réserve olympienne à ce niveau.
Elle remporte le Championnat de France des réserves professionnelles en 2002[378] et est championne de Division d'honneur Méditerranée en 1958, 1966 et 2011. La réserve a l'occasion de s'illustrer en Ligue 1 en 2006, lors du Classique OM-PSG. En effet, Pape Diouf décide d'aligner l'équipe de CFA2 au Parc des Princes pour protester contre le fait que le Paris SG n'ait pas mis assez de places à disposition des supporters marseillais. Ce match des minots, où les Parisiens étaient largement favoris, se conclut par un étonnant 0-0.
L'Olympique de Marseille comprend nombre de formations de jeunes, des débutants aux juniors. Ces derniers ont atteint en finale de la Coupe nationale des juniors (ancêtre de la Coupe Gambardella) en 1937[379] puis remportent la Coupe Gambardella en 1979[379] face au Racing Club de Lens (2-0). Lors de la même année, les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets[380] contre l'Olympique lyonnais aux tirs aux buts, trois ans après avoir échoué en finale de la Coupe des Cadets[381] face au Racing Club de Strasbourg (2-1). Les 16 ans nationaux remportent le titre de champion de France en 2008[382]. L'équipe réussit à conserver son titre en 2009, ce qui constitue une première dans cette compétition[383]. L'équipe des 14 ans a quant à elle été deux fois championne fédérale (en 2007[384] et 2009[385]). Les poussins ont remporté la Coupe nationale des poussins[386] en 1987, 1991, 1995 et 1996 et ont atteint la finale en 1992.
Parmi l'ensemble des joueurs formés à l'Olympique de Marseille, on peut citer par exemple par poste :
Gardiens de buts : Cédric Carrasso, Steeve Elana, Jérémy Gavanon, Raïs M'Bolhi, Guillaume Warmuz
Défenseurs : Mehdi Benatia, Garry Bocaly, Rolland Courbis, Éric Di Meco, Pierre Issa, Hamada Jambay
Milieux à vocation défensive : Alain Boghossian, Benoît Cauet, Olivier Echouafni, Mathieu Flamini, Benjamin Gavanon, Seydou Keita
Milieux à vocation offensive : André Ayew, Fabien Camus, Julián de Guzmán, Frédéric Meyrieu, Samir Nasri, Roger Scotti
Attaquants : Romain Alessandrini, Jordan Ayew, Marc Libbra
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Équipe réserve | Sections de jeunes |
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Anciens de l'OM : l'OM Star Club
L'OM Star Club, créé en 1997[392], est une équipe composée d'anciens du club disputant régulièrement des matchs de gala. L'OM Star Club se compose à la fois d'anciennes gloires du club tels que Manuel Amoros, Basile Boli, Jocelyn Angloma, Jean-Philippe Durand, Jean-Marc Ferreri, Bernard Casoni, Abedi Pelé pour ne citer qu'eux, mais aussi Frédéric Meyrieu, Philippe Thys, Bruno Germain, Bernard Pardo, Marc Libbra et Jean-Charles De Bono. Le manager de l'équipe est Daniel Xuereb.
Section féminine
La section féminine de l'OM n'a jamais vraiment brillé dans le Championnat de France, la meilleure performance étant une demi-finale perdue face à l'AS Étrœungt en 1979[393]. Dissoute en 1986, elle est reformée en 2011 et évolue pour la saison 2013-2014 en Division d'Honneur[394] qu'elle remporte tout comme la Coupe de la Ligue de Méditerranée, la saison 2013-2014 marque aussi l'accession à la Division 2.
Compétitions régionales | Compétitions départementales |
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Autres sports
L'OM est à la base un club omnisports, il a connu plusieurs sections au cours de son histoire en outre du football telles que le rugby à XV, l'athlétisme, l'escrime, le basket-ball, la lutte, la boxe, le cyclisme, le tennis, la natation, la pelote basque[395], l'aviron, le cricket, le sport automobile ou encore le water polo[OG 41].
Les rugbymen olympiens n'ont pas brillé sur la scène nationale, se contentant d'un titre de champion de France Promotion (troisième division) en 1938[396] remporté face au Football Club Moulinois Rugby sur un score de 11 à 3. Néanmoins, les Phocéens remportent neuf titres de champions du littoral[397] et finissent vice-champion du littoral en s'inclinant face au RC Toulon en 1909[398]. Les internationaux français Camille Montade et Jean Morère ont joué sous les couleurs de l'Olympique de Marseille[399].
La section basket-ball masculine n'est restée que deux ans dans l'élite[400] (de 1952 à 1954) mais a remporté un titre de Champion de France Excellence en 1952[401], l'équivalent de la pro B actuelle. Les Marseillaises ont quant à elles été finalistes de la Coupe de France en 1958[OG 42] et championnes de France honneur en 1954.
Issu du SMUC en 1989 et présidé par Jean-Claude Tapie, frère de Bernard, l'OM Vitrolles a joué brièvement au plus haut niveau français et européen de handball avant de disparaître[402]. Le club n'est pas une section à part entière de l'OM, mais dépend en grande partie du club qui lui prête son nom et l'aide financièrement. Les Marseillais remportent la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de handball face au KC Veszprém en 1993, la même année que la victoire en C1 de leurs homologues en football. Ils échoueront la saison suivante en finale face au FC Barcelone.
Avec la fin d'OM-Vitrolles, il n'existe plus que l'Olympique de Marseille Athlétisme[403], qui malgré l'utilisation du logo et de la devise du club, n'a pas de lien juridique avec l'OM, comme l'OM Vitrolles auparavant. Il est le seul club français à avoir remporté la Coupe d'Europe des clubs champions de cross-country en 2001. Les Olympiens ont aussi été vice-champions en 2005 et troisièmes en 2002, 2003 et 2006[404].
Le 29 octobre 2012, le club annonce l'ouverture d'une section judo, réunissant les clubs formateurs de la région[405].
Notes et références
Notes
- 1 2 Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- ↑ Le dernier quart de finale disputé remonte à 1991 ; en 1993, le club remporte certes l'épreuve, mais la formule de la compétition ne comporte alors pas de quarts de finale.
- ↑ L'OM a également terminé en tête du championnat de France en 1993 mais s'est vu retirer son titre à la suite de l'affaire VA-OM. Le Conseil Fédéral du 22 Septembre 1993 avait déclaré le match Valenciennes-Marseille perdu pour les deux équipes et pris la décision de suspendre le titre de champion pour la saison 1992-1993, à titre conservatoire, dans l'attente des décisions judiciaires. Le retrait du titre sera confirmé par la suite, en conséquence le titre de champion 1993 est resté non attribué[69].
- ↑ Le titre de Championnat de France de football 1940-1941 n'est pas comptabilisé, comme tous les championnats de guerre.
- ↑ L'Olympique de Marseille dispute le Challenge des champions face au Stade rennais. Le score étant nul à l'issue du temps réglementaire, il est prévu de faire jouer une séance de tirs au but, mais le public l'ignorant, il envahit le terrain empêchant le dénouement de la rencontre. A posteriori, l'UNFP attribue le titre conjointement aux deux clubs.
- ↑ Les produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
- ↑ Les charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.
- ↑ Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
- ↑ Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
- ↑ Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.
- ↑ Au terme de la saison 2013-2014 et 64 saisons en première division, le club figure 50 fois dans la première moitié de tableau, 32 fois dans les cinq premiers et 26 fois sur le podium
- ↑ Championnat de France des moins de 15 ans jusqu'en 2002 et championnat de France des moins de 16 ans jusqu'en 2009.
Références
Références extraites d'ouvrages
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- Les 50 plus grands joueurs de l'OM
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- L'autre public des matchs de football - Sociologie des "supporters à distance" de l'Olympique de Marseille
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- Jean Ferrara, Papin, le lutin buteur, 1989, Éditions Jean Michel Garçon (ISBN 978-2-9502847-3-0)
- Charles Rocca, OM, 90 ans de passion, 1989, Éditions ?
- Pierre Andreis, Droit au But, Les canonniers de l'OM, 1990, Éditions Hermé Sports (ISBN 978-2-86665-116-9)
- Collectif, L'Olympique De Marseille Le Défi, 1990, Éditions La Manufacture (ISBN 978-2-904638-18-3)
- Jean Ferrara, La Belle aventure des Minots, 1991, Éditions Autre Temps
- Jean Ferrara, L'OM européen, l'épopée magnifique, 1991, Éditions Autre Temps (ISBN 978-2-908805-13-0)
- TF1, l'OM la route de la gloire, 1992, Éditions TF1 (ISBN 978-2-87761-027-8)
- Jean Louis Levreau, Le livre d'or de l'OM, 1993, Éditions Provence Sports Plus (ISBN 978-2-9508006-0-2)
- Collectif, OM mon amour, 1993, Éditions Solar (ISBN 978-2-263-01671-4)
- Dominique Grimault, OM le triomphe, Éditions Solar, (ISBN 978-2-263-00017-1)
- Raymond Goethals, Raymond Goethals, le douzième homme, 1994, Éditions Robert Laffont (ISBN 978-2-221-07699-6)
- Collectif, Le match de football : ethnologie d'une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Éditions MSH, (ISBN 2735106683)
- Jean Ferrara, OM, la saga des 7 présidents, 1996, Éditions Autres Temps (ISBN 978-2-908805-98-7)
- Collectif, Il était une fois… le stade Vélodrome, 1998, Éditions Européennes de Marseille-Provence (ISBN 978-2-911988-02-8)
- Dominique Grimault, OM, l'Année folle, 1998, Éditions Solar (ISBN 978-2-263-01771-1)
- Avi Assouly, Mon OM à tout cœur, 1998, Éditions Européennes de Marseille-Provence (ISBN 978-2-911988-10-3)
- Collectif, l'OM Saison 97/98, 1998, Éditions ?
- Vanessa Caffin, Marseille, 1999, Éditions Gremese (ISBN 978-88-7301-345-7)
- Collectif, Papin un rêve de gamin, 1999, Éditions Droles D'idoles (ISBN 978-2-9511193-1-4)
- Collectif, Si l'OM m'était conté, 1999, Éditions Européennes de Marseille-Provence (ISBN 978-2-911988-37-0)
- Collectif, Olympique de Marseille, histoires secrètes, 1999, Éditions Solar (ISBN 978-2263028458)
- Collectif, Cent ans d'OM, 2000, Éditions Européennes de Marseille-Provence (ISBN 978-2-911988-13-4)
- Laurent Oreggia, La légende de l'OM en 100 matchs, 2003, éditions Alan Sutton (ISBN 978-2-84253-901-6)
- André de Rocca, OM 2003, le renouveau Européen, 2003, Éditions Autres Temps (ISBN 978-2-84521-149-0)
- Thierry Agnello, Champions d'Europe, 2003, Éditions Michel Lafon (ISBN 978-2-84098-976-9)
- Thierry Agnello, l'OM en cent photos, 2003, Éditions Européennes de Marseille-Provence (ISBN 978-2-911988-27-1)
- Arnaud Briand, Marseille 2003-2004 l'Épopée Européenne, 2004, Éditions Horizon Illimité (ISBN 978-2-84787-098-5)
- Collectif, 11 fois l'OM, 2004, Éditions Ecailler Du Sud (ISBN 978-2-914264-50-1)
- L'Équipe MM, Olympique de Marseille-Un club à la Une, Éditions l'Équipe, (ISBN 978-2-915535-01-3)
- Édouard Kula, Cet OM qui fit rêver Marseille, 2006, Éditions Du Campanile Eds (ISBN 978-2-916216-00-3)
- Stéphane Colineau, La magie OM, 2006, Éditions Timee Eds (ISBN 978-2-915586-58-9)
- Hervé Bride, Marseille une Saison Passion 05-06 / la Ribéry Dépendance, 2006, Éditions CMPC (ISBN 978-2-914814-05-8)
- Thierry Agnello, Dictionnaire officiel Olympique de Marseille, 2006, Éditions Hugo et Compagnie (ISBN 978-2-7556-0114-5)
- Collectif, OM Guide officiel Saison 2006-2007, 2006, Éditions Mango (ISBN 978-2-84270-611-1)
- Alain Pécheral, La grande histoire de l'OM, Éditions L'Équipe Multimédia, (ISBN 978-2-916400-07-5)
- Collectif, Les petites phrases de l'OM, 2007, Éditions Mango (ISBN 978-2-84270-655-5)
- Martine Aissani, OM de ma vie, 2007, Éditions Hugo et Compagnie (ISBN 978-2-7556-0173-2)
- Robert Vlieghe, Souvenirs d'Olympiens, 2007, Éditions Presses Du Midi (ISBN 978-2-87867-893-2)
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- Laurent Oreggia, Tout (et même plus) sur l'OM, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0326-2)
- Thierry Agnello, L'histoire de l'Olympique de Marseille, 2009, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0434-4)
- Frédéric Rostain, Tifos d'hier et d'aujourd'hui, 2009, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0339-2)
- Thierry Agnello, Dictionnaire officiel de l'Olympique de Marseille, 2009, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0431-3)
- Collectif, OM 110 ans d'émotion, 2009, Éditions Hugo Sport (ISBN 978-2-7556-0438-2)
- Matthias Galante, L'histoire de l'Olympique de Marseille, 2010, Éditions Gremese International (ISBN 8873016960)
- Collectif, Marseille, ville championne, 2010, Éditions Hugo Sport (ISBN 9782755606478)
- Ludovic Lestrelin, L'autre public des matchs de football - Sociologie des "supporters à distance" de l'Olympique de Marseille, Éditions EHESS, (ISBN 978-2-7132-2273-3)
- Gilles Castagno, Olympique Marseille, histoire encyclopédique, Tome I : 1900-1939, 2011 (ISBN 9782954002309)
- Thierry Agnello, L'histoire de l'Olympique de Marseille, 2012, Éditions Hugo Sport (ISBN 2755610913)
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- Gilles Castagno, Marseille : un club de légende, histoire encyclopédique, Tome II : 1939-1959, 2012 (ISBN 9782954002316)
- Gilles Castagno, Tout l'OM en chiffres et en lettres, 2012, Éditions Hugo Sport (ISBN 9782755609691)
- David Garcia, Histoire secrète de l'OM, 2013, Éditions Flammarion (ISBN 2081299577)
- Collectif, Les 50 plus grands joueurs de l'OM, Éditions Flammarion, (ISBN 9782755613407)
Vidéographie
- VHS, OM Européen, 1988, Éditions Cbs Fox
- VHS, OM, le doublé 89, 1989, Éditions Cbs Fox
- VHS, OM 90, champion !, 1990, Éditions Cbs Fox
- VHS, OM 91, une saison exceptionnelle, 1991, Éditions Cbs Fox
- VHS, Jean Pierre Papin, Mes plus beaux buts !, 1991, Éditions Anaconda
- VHS, 92, 2 ballons d'or et toujours champions !, 1992, Éditions Cbs Fox
- VHS, Chris Magic Waddle, 1992, Éditions Fox Vidéo
- VHS, Champions League 92-93, Olympique de Marseille, 1993, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, 26 mai 1993, La finale inoubliable !, 1993, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, OM, Les années champion !, 1994, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, 100 ans de stars à l'OM, 1995, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, l'OM, Un siècle de légende, 1997, Éditions TF1 Vidéo
- VHS, Marseille, Championnat de France 97/98, 1998, Éditions Canal+ Vidéo
- VHS, L'Olympique des Marseillais, 1999, Éditions Film Office
- VHS, Marseille, Championnat de France 98/99, 1999, Éditions Canal+ Vidéo
- DVD, L'OM, Un club de légende, 2002, Éditions TF1 Vidéo
- DVD, OM, Les années champion !, 2003, Éditions TF1 Vidéo
- DVD, Allez l'OM !, au cœur du club de légende, 2004, Éditions Wild Side Vidéo
- DVD, OM - Les Maîtres du jeu , 2006, Éditions Fravidis
- DVD, OM - Les Espoirs Du Vélodrome, 2007, Éditions Fravidis
- DVD, OM - À jamais les Premiers - Droit au but, 2008, Éditions France Télévisions Distribution
- DVD, Les 110 plus beaux buts de l'Olympique de Marseille, 2009, Éditions TF1 Vidéo
- DVD, Le DVD officiel de la saison 2008/2009, 2009, Éditions The Corporation
- DVD, OM - Les plus grands matchs, 2010, Éditions TF1 Vidéo
- DVD, Le DVD officiel de la saison 2009/2010 - L'année du sacre !, 2010, Éditions The Corporation
- DVD, Les Minots de l'OM, 2010, Éditions France Télévisions Distribution
- DVD, Les Légendes de l'OM, 2011, Éditions France Télévisions Distribution
- DVD, Le DVD officiel de la saison 2010/2011 - Au cœur de l'OM, 2011, Éditions Play on
- DVD, Le DVD officiel de la saison 2012/2013 - Retour vers le sommet, 2013, Éditions OMtv
- DVD, Le match de légende OM - A.C. Milan, 2013, Éditions Showshank Films
Articles connexes
- Liste des joueurs de l'Olympique de Marseille
- Classement des buteurs de l'Olympique de Marseille
Liens externes
- Site officiel
- (fr) (en) Catégorie Olympique de Marseille de l’annuaire DMOZ
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