Football Club de Nantes
Nom complet | Football Club de Nantes |
---|---|
Surnoms | La Maison jaune, Les Canaris |
Noms précédents | Football Club Nantes Atlantique (1992-2007) |
Fondation | 21 avril 1943 |
Statut professionnel | Juillet 1945 |
Couleurs | Jaune et vert |
Stade |
La Beaujoire - Louis Fonteneau[1] (37 473 places) |
Siège |
Centre sportif José-Arribas La Jonelière 44240 La Chapelle-sur-Erdre |
Championnat actuel | Ligue 1 |
Président | / Waldemar Kita |
Entraîneur | / Michel Der Zakarian |
Joueur le plus capé | Bertrand-Demanes (650) |
Meilleur buteur | Bernard Blanchet (126) |
Site web | www.fcnantes.com |
National[2] |
Championnat de France (8) Coupe de France (3) Trophée des champions (2) |
---|
Maillots
Domicile
|
Extérieur
|
Actualités
Saison 2015-2016 du FC Nantes
Dernière mise à jour : 21 juin 2015.
Le Football Club de Nantes (FCN) est un club de football français, fondé à Nantes en 1943 par Marcel Saupin. Issu de la fusion de différents clubs nantais dans le but d'intégrer l'élite du football français, le FCN compte huit titres de champion de France et trois coupes de France, ce qui constitue l'un des plus beaux palmarès du football français (le 3e derrière Marseille et Saint-Étienne).
Ses équipes sont connues pour avoir développé, sous l'égide de José Arribas et de ses disciples Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix et grâce au talent de joueurs comme Philippe Gondet, Henri Michel, Maxime Bossis, José Touré ou encore Japhet N'Doram, un jeu vif et technique fondé sur le mouvement collectif et la rapidité d'exécution surnommé « jeu à la nantaise » par la presse et le public. À ce titre, les équipes du milieu des années 1960, de 1983 ou encore de 1995 sont particulièrement réputées.
Le FCN est également réputé pour son centre de formation, « La Jonelière », dont sont issus de nombreux internationaux français tels les champions du monde Didier Deschamps, Marcel Desailly, Christian Karembeu, ou encore Mickaël Landreau. Ces particularités ont permis au club de ne pas connaître de relégation jusqu'en 2007, après une série record de 44 saisons d'affilée en première division.
D'abord résident du stade Malakoff, devenu stade Marcel-Saupin en 1965, le FC Nantes utilise depuis 1984 le stade de la Beaujoire - Louis Fonteneau, le septième plus grand en France à l'heure actuelle. Le club est présidé par Waldemar Kita depuis 2007. L'équipe première évolue en championnat de Ligue 1 depuis la saison 2013-2014.
Repères historiques
De la création à l'accession en Division 1 (1943-1963)
Le Football Club de Nantes est fondé au printemps 1943 par la fusion de cinq clubs locaux[Note 1], avec pour ambition de rejoindre l'élite nationale[3],[4]. L'équipe première de la Saint-Pierre de Nantes, principal club amateur de la ville, sert de base à la fusion et un membre de son comité directeur, Marcel Braud, prend logiquement la présidence de ce nouveau club[5]. Le club, dont les fondateurs Jean Le Guillou[6] et Marcel Saupin[7] sont connus pour leur collaboration avec l'occupant, a pour principes fondateurs de « développer, par la pratique du football, les forces physiques et morales des jeunes gens et pour créer entre tous les membres, des liens d’amitié et de solidarité ». Dès la Libération, le sport devient la seule raison d'être du Football Club de Nantes.
Inscrit en championnat de Division d'Honneur Ouest, premier échelon régional et troisième échelon du football français, le FC Nantes termine à la deuxième place en 1944 et ne peut pas accéder à la Division 2 pour cause de bouleversement des compétitions dû à la Libération[3],[8]. Le 9 septembre 1944, le président Jean Le Guillou est arrêté par les FFI et remplacé par Marcel Saupin[6],[9].
Sacré champion de Division d'Honneur Ouest en 1945, le club intègre finalement la deuxième division pour la saison suivante[10]. Il accède au statut professionnel deux ans plus tard, avec dans son effectif une majorité de joueurs issus de l'ancienne Saint-Pierre de Nantes, renforcée par plusieurs joueurs expérimentés. Jusqu'au début des années 1950, le club stagne en milieu de classement, avec même une saison 1949-1950 catastrophique qui voit le club finir à l'avant-dernière place du classement et être repêché au dernier moment.
À la fin de la saison 1951, la municipalité verse une subvention qui permet au club d'engager un entraîneur réputé en la personne d'Émile Veinante[11]. Le club a désormais l'ambition d'évoluer le plus rapidement possible en Division 1. Lors de la saison 1951-1952 le club rate de peu la montée en finissant 4e[11]. À la suite de résultats moyens, Émile Veinante démissionne en 1955 : il est remplacé par Antoine Raab, qui bénéficie des renforts des néerlandais Gerrit Vreken et Jan van Geen, considérés comme les premières vedettes du club[12]. Pourtant la situation empire et lors de la saison 1955-1956, le club évite de peu la relégation en terminant à la dernière place non-relégable. Raab est démis de ses fonctions à deux journées de la fin du championnat et remplacé par le Polonais Stanislas Staho, capitaine de l'équipe qui devient par conséquent entraîneur-joueur[13].
Louis Dupal est recruté la saison suivante avec pour objectif de monter enfin en première division, mais les résultats ne suivent toujours pas malgré un recrutement important[14]. Jean Clerfeuille remplace Marcel Saupin à la présidence pendant cette période, tandis que Karel Michlowski remplace Dupal au début de la saison 1959-1960 et que le club enregistre les arrivées des internationaux Daniel Carpentier et René Dereuddre. Lors de cette saison le club est champion d'automne[15] avant de plonger au classement jusqu'à la 8e place. Dans la foulée Michlowski quitte le club, estimant ne pas disposer des moyens dont il a besoin[16],[17].
Alors que les candidatures au poste d'entraîneur sont nombreuses, le président nantais choisit pour des raisons budgétaires celle de José Arribas, entraîneur du club amateur de Noyen-sur-Sarthe[18]. Dès son arrivée, il révolutionne le système de jeu de l'équipe en abandonnant un système à quatre lignes de joueurs pour le 4-2-4, et en demandant à ses joueurs d'appliquer des principes de jeu simples, tournés vers le collectif et l'offensive. Il termine sa première saison à la 11e place[19]. Pour sa deuxième saison au club, il s'occupe du recrutement et fait venir des joueurs recalés par des clubs plus prestigieux, comme Philippe Gondet, qui deviendront plus tard des vedettes. Le club termine à la 6e place. Les résultats en début de saison 1962-1963 sont décevants, de sorte que José Arribas est tout proche d'être renvoyé. Il faut que certains de ses joueurs fassent pression sur la direction pour le sauver[20],[21]. L'équipe nantaise est finalement sacrée championne d'automne 1962, quelques mois avant d'obtenir sa promotion en Division 1. Celle-ci est officialisée le 1er juin après une victoire sur le FC Sochaux-Montbéliard (3-1). Le club abandonne cependant le titre de champion à l'AS Saint-Étienne[22].
En 1960-1961, Nantes participe à l'éphémère Coupe anglo-franco-écossaise, perdant contre Liverpool 7-1 en score cumulé[23].
L'ère José Arribas : les premiers titres (1963-1976)
Pour sa première saison dans l'élite, le FC Nantes bouleverse son effectif, avec le recrutement de nombreux jeunes joueurs comme Jacky Simon en provenance de l'AS Cherbourg. Le club joue son premier match de première division contre l'UA Sedan-Torcy le 1er septembre 1963 : malgré l'ouverture du score de Jacky Simon à la 11e minute, premier but du FC Nantes dans l'élite, la rencontre se termine sur le score de 2-2. Les Nantais terminent finalement à la 8e place au classement, assurant ainsi largement leur maintien[24].
La saison suivante est celle de l'apothéose pour la méthode Arribas. Le club remporte son premier titre de champion de France[25]. Le trophée est remporté après une victoire (2-1) sur l'AS Monaco devant 20 000 spectateurs. Jacky Simon, meilleur buteur du championnat avec vingt-quatre réalisations, devient le premier joueur du FC Nantes à porter le maillot de l'équipe de France. Le club complète son palmarès avec une victoire en Coupe de la Ligue et dans le Challenge des champions[24].
La saison suivante est celle de la confirmation pour le Football Club de Nantes qui, en plus de conserver son titre de champion de France, termine la saison avec la meilleure défense (36 buts), la meilleure attaque (84 buts) et le titre de meilleur buteur pour Philippe Gondet (avec 36 réalisations en 37 matchs de championnat). Néanmoins le club perd en finale de la coupe de France contre le RC Strasbourg (0-1) et perd au premier tour de la coupe des clubs champions européens contre les Yougoslaves du Partizan Belgrade, futur finaliste de la compétition. À l'issue de cette saison, trois Nantais (De Michèle, Gondet et Budzynski) participent à la coupe du monde 1966 en Angleterre sous les couleurs de l'équipe de France[26].
Plusieurs cadres, comme Ramon Muller, quittent le club à l'intersaison. Malgré les arrivées de futurs cadres comme Henri Michel, le club n'accroche que la deuxième place au classement et est éliminé en huitième de finale de la coupe d'Europe par les Écossais du Celtic Glasgow, futurs vainqueurs. Les saisons suivantes ne sont pas plus brillantes : les défenseurs recrutés ne s'adaptent pas au système en zone prôné par Arribas et le club voit deux cadres arrêter leur carrière sur blessure (le gardien de but Daniel Eon mi-1968, puis Budzynski quelques mois plus tard). Les Nantais terminent à la septième place, puis à deux reprises à la dixième position du championnat. Lors de la saison 1970, le FC Nantes parvient pour la deuxième fois de son histoire en finale de coupe de France contre l'AS Saint-Étienne, mais la fête se transforme en déroute (0-5) sur la pelouse du stade olympique de Colombes[27].
En parallèle, le FC Nantes se structure progressivement et met en place un "foyer de jeunes", embryon de centre de formation. Les anciens joueurs Jean-Claude Suaudeau et Robert Budzynski entrent dans l'organigramme du club, chargés par José Arribas d'inculquer aux jeunes les principes du "jeu à la nantaise"[28],[29]. En même temps, le club recrute des jeunes prometteurs comme Patrice Rio[30] et la tactique de l'équipe évolue pour devenir un 4-3-3. Ces changements permettent au club de terminer respectivement aux troisième et septième places au classement en 1971 et 1972[31]. Cet été-là, un important effort de recrutement permet les arrivées des Argentins Angel Marcos et Hugo Bargas, élu sportif argentin de l'année la saison précédente, ainsi que de l'Allemand Erich Maas en provenance du Bayern de Munich. L'effet est positif puisque le FC Nantes remporte le troisième titre de champion de France de son histoire. Une défaite en finale de la coupe de France contre l'Olympique lyonnais prive les Nantais d'un premier doublé coupe-championnat[32].
La saison suivante débute par une grosse désillusion, avec l'élimination des Nantais au premier tour de la coupe des clubs champions européens par les amateurs danois du Vejle BK. L'absence de résultats satisfaisants du club en compétition européenne est une constante lors des saisons suivantes. En France, le club occupe le haut du classement sans parvenir à mettre à mal la domination stéphanoise. En 1976, les dirigeants décident de ne proposer qu'une seule année de prolongation de contrat à l'entraîneur José Arribas, qui préfère alors quitter le club pour rejoindre l'Olympique de Marseille[33].
L'ère Vincent et Suaudeau, dans la continuité (1976-1988)
Pour succéder à José Arribas, les dirigeants décident de recruter un entraîneur expérimenté en la personne de Jean Vincent. Il a notamment pour mission d'étoffer le palmarès nantais avec des victoires en coupes de France et d'Europe. Dès le début de la saison, il surprend les observateurs en écartant les deux vedettes de l'équipe (Robert Gadocha et Yves Triantafilos) qu'il juge en méforme. Il aligne à leur place en attaque Bruno Baronchelli, Eric Pécout et Loïc Amisse, joueurs de l'équipe de France olympique formés au club, puis fait confiance à plusieurs autres jeunes formés à la méthode nantaise. Le pari est gagné : le club est champion de France en 1977 pour la quatrième fois de son histoire. Cette même année, le club inaugure La Jonelière, un grand centre d'entraînement abritant notamment un centre de formation particulièrement avancé pour l'époque[34].
La saison suivante, le club termine deuxième derrière l'AS Monaco et est éliminé par l'Atletico de Madrid en coupe d'Europe. La saison 1978-1979 commence mal avec une attaque qui déçoit. Jean-Claude Suaudeau est alors promu conseiller de Jean Vincent et leur collaboration va permettre à l'équipe de remonter au classement jusqu'à la deuxième place, à deux points du champion, le RC Strasbourg. Mais surtout le club va gagner sa première Coupe de France en battant en finale l'équipe de Division 2 l'AJ Auxerre sur le score de 4-1 (a.p.)[35].
À l'été 1979, l'Argentin Enzo Trossero est recruté pour pallier le départ d'Omar Sahnoun, tandis que plusieurs jeunes intègrent l'équipe première comme José Touré et William Ayache. Le club remporte son cinquième titre de champion de France et se hisse en demi-finale de la coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, où après avoir écarté notamment les Roumains du Steaua Bucarest et les Soviétiques du Dynamo Moscou, les Nantais sont éliminés par les Espagnols du Valence CF. Les Nantais entretiennent alors une invincibilité à domicile qu'ils portent à quatre-vingt-douze matchs, jusqu'à une défaite face à l'AJ Auxerre la saison suivante[36]. Le club, qui s'est incliné face à l'Inter Milan en coupe d'Europe, termine alors à la deuxième place.
De plus en plus contesté, Jean Vincent reste malgré tout en poste et parvient à recruter l'un des meilleurs attaquants d'Europe, le Yougoslave Vahid Halilhodžić. L'adaptation difficile de ce dernier au jeu en mouvement du FC Nantes[37] pénalise l'équipe, qui ne termine qu'à la 6e place du championnat et connaît de nouvelles désillusions en coupe d'Europe et coupe de France. Jean Vincent quitte le club en cours de saison 1981-1982, pour devenir sélectionneur du Cameroun[38].
Jean-Claude Suaudeau, ancien joueur du club, proche d'Arribas et entraîneur de l'équipe réserve depuis 1969, prend la relève en appliquant les principes de jeu qui ont fait le succès de l'équipe des années 1960. Son équipe repose en particulier sur une défense solide et vive en contre, dirigée par le capitaine Maxime Bossis, sur l'apport physique de Seth Adonkor qui préfigure les milieux récupérateurs modernes, sur Halilhodžić, entouré de Baronchelli et Amisse, ainsi que sur José Touré, auquel sa technique et son style valent le surnom du « Brésilien »[Note 2].
Le FCN est champion pour la sixième fois en 1983[39] mais manque de nouveau le doublé coupe-championnat, à l'issue d'une finale exceptionnelle qui voit José Touré marquer un but d'anthologie, finalement remportée par le Paris Saint-Germain (3-2)[40]. Ensuite le club déçoit en championnat (6e en 1984) ainsi qu'en coupe d'Europe. C'est cette saison qu'est inauguré le Stade de la Beaujoire, construit pour l'Euro 84[41],[42].
Le club, qui termine deuxième du championnat en 1985, ne peut plus lutter financièrement et voit ses meilleurs joueurs quitter le club comme Maxime Bossis qui part au Matra Racing ; le recrutement n'est pas à la hauteur malgré l'arrivée de l'Argentin Jorge Burruchaga qui devient champion du monde l'année suivante[Note 3]. Le club termine deuxième de Division 1 et fait un bon parcours en coupe de l'UEFA, seulement éliminé par l'Inter de Milan. L'année suivante des cadres comme José Touré, Halilhodžić et Ayache s'en vont.
Max Bouyer, le nouveau président du club intronisé en décembre 1986, recrute des joueurs à prix d'or comme Mo Johnston et Frankie Vercauteren qui se révèlent être des déceptions. L'arrivée de plusieurs jeunes joueurs comme Didier Deschamps ne suffisent pas à équilibrer les départs ; de plus Burruchaga se blesse gravement et est écarté des terrains. Le club chute au classement avec une 12e place en 1987 et une 10e place l'année suivante. Suaudeau est jugé responsable de ces mauvaises performances et est démis de ses fonctions par le président du club.
De la crise au renouveau (1988-2004)
Le président Max Bouyer décide de changer d'entraîneur, engageant le Croate Miroslav Blažević, et finance une politique de recrutement coûteuse ; Maxime Bossis fait même son retour à 35 ans[43],[44], tandis que les jeunes joueurs sont vendus dès qu'ils représentent une valeur marchande, comme c'est le cas pour Didier Deschamps. Cette période se conclut par de graves difficultés financières. En 1992, le FC Nantes frôle la rétrogradation administrative et est finalement sauvé après une restructuration, illustrée par un changement de nom (le club devient FC Nantes Atlantique)[44].
Suaudeau retrouve le poste d'entraîneur à partir de 1991 et, compte tenu des difficultés financières du club[45], décide de faire confiance aux jeunes joueurs formés sous sa direction et celle de Raynald Denoueix, directeur du centre de formation depuis 1982. Marcel Desailly quitte le FC Nantes, mais l'équipe connaît pour le reste une certaine stabilité qui lui permet de développer de nouveau un jeu séduisant reposant sur les automatismes et l'entraînement collectif. Le « jeu à la nantaise » comme on l'appelle bientôt, est caractérisé durant cette période par son aspect direct et la rapidité de transmission, notamment grâce aux passes sans contrôle[46]. Cette équipe, particulièrement forte sur le plan athlétique, avec Patrice Loko, Christian Karembeu, Claude Makelele et Nicolas Ouédec, et éclairée par l'apport technique de Japhet N'Doram et Reynald Pedros, parvient en finale de coupe de France 1993 (de nouveau perdue contre le Paris-Saint-Germain) avant de dominer le championnat de France 1995. Elle remporte alors le septième titre du club, réalisant un record de trente-deux matches d'affilée sans défaite. L'équipe est alors célèbre pour le « tarif maison[47] », une victoire à domicile par 3 buts à 0 (le FCN marquant trois buts lors de dix de ses dix-neuf matches à domicile). Cette même équipe, hormis Karembeu et Loko vendus dès l'été, parvient en demi-finale de Ligue des champions l'année suivante, mais perd face à la Juventus (4-3 sur les deux rencontres).
Vexé par les départs successifs de ses meilleurs joueurs, Suaudeau quitte le club en 1997 et laisse la place à Raynald Denoueix[48]. Sous les ordres de ce dernier, Nantes et son équipe de jeunes joueurs en grande partie formés au club remporte successivement deux coupes de France (en 1999 et 2000) et le championnat de France 2001, son huitième et dernier titre à ce jour. Ces résultats sont obtenus grâce aux mêmes principes de jeu, appliqués dans un style proche du toque colombien[49], avec des joueurs techniques, au gabarit souvent léger (Olivier Monterrubio, Éric Carrière, Stéphane Ziani). Les résultats du club sont plus mitigés lors des saisons suivantes, mais le club atteint cependant la 6e place lors de la saison 2003-2004 et dispute la même année la finale de la Coupe de la Ligue face au FC Sochaux, perdue de justesse lors de la séance des tirs aux buts après une panenka manquée de Mickaël Landreau. Le style de jeu dit « à la nantaise » est peu à peu mis de côté par le club, voire oublié.
Entre deux divisions (2005-)
Le club connait lors de la saison 2004-2005 de grosses difficultés, et les hommes de Serge Le Dizet se sauvent de façon heureuse lors de l'ultime journée, à la faveur d'une victoire sur Metz tandis que Caen s'inclinait sur le terrain du FC Istres, pourtant bon dernier. Après une nouvelle saison 2005-2006 difficile, le gardien emblématique Mickaël Landreau et le milieu de terrain Jérémy Toulalan quittent le club. La saison 2006-2007 est catastrophique : les dirigeants Serge Dassault et Rudi Roussillon ne parviennent pas à renverser la tendance et le recrutement se révèle désastreux (Christian Wilhelmsson[50], Vladimir Stojkovic[51],[52] , Nourdin Boukhari[53] qui sont trois des cinq recrues estivales repartent dès le mercato d'hiver où arrivent Fabien Barthez[54], Jaouad Zaïri [55], Luigi Pieroni[56] qui ne resteront aussi que 6 mois). Dernier, le club est relégué pour la première fois de son histoire, après 44 saisons en première division. Lors de la réception de Toulouse lors de la 37e journée, les supporters excédés par la gestion du club et la descente en Ligue 2 envahissent le terrain à quelques minutes de la fin alors que le score est de 0-0[57],[58]. La ligue donnera le match gagné à Toulouse[59].
Le club est revendu à l'été 2007 à l'homme d'affaires Waldemar Kita. Ce dernier ne parvient pas à rétablir la stabilité du club : l'effectif est bouleversé année après année, et alors que le club n'a connu que cinq entraîneurs entre 1960 et 2000, Gernot Rohr est à l'été 2009 le dixième de la décennie. Malgré un retour en première division à l'issue de la saison 2007-2008, les Nantais sont de nouveau relégués en 2008-2009, dans un climat de décadence souligné par les anciens du club[60],[61],[62].
La saison 2009-2010 est l'une des plus noires de l'histoire du FCN, pourtant favori à la remontée en Ligue 1 : après un bon début de saison (le club ne compte qu'une seule défaite après les douze premières journées), l'équipe encaisse une défaite (4-0) au Havre AC puis est humiliée par l'Union sportive concarnoise, club de CFA 2 (3-0) [63] dès son entrée en lice en coupe de France. L'équipe sombre progressivement et se retrouve à la huitième place à la trêve, quand Jean-Marc Furlan est nommé au poste d'entraîneur. Les résultats ne s'améliorent pas et Baptiste Gentili est nommé à son tour en février. Le club termine finalement à une piètre quinzième place, à seulement deux points du premier relégable (l'EA Guingamp). Les supporters désabusés réclament le départ du président Kita, dont la gestion du club est fortement remise en cause. Sous l'impulsion de Samuel Fenillat, un nouveau staff se met en place depuis le début de saison 2010 - 2011 avec Loic Amisse et Stéphane Ziani. Gentilli puis Anziani feront la saison avec une équipe rajeunie, entouré des Vivian et Cheyrou. Cette saison est encore une fois catastrophique et Nantes frôle là encore le National. Malgré des résultats loin des attentes de tous, le FC Nantes continue l'aventure pour 2011-2012 en Ligue 2, mais cette saison se révèle aussi mitigée.
La saison 2012-2013 voit le retour de Michel Der Zakarian au poste d'entraîneur, artisan de la dernière montée du club. Le club démarre bien la saison et s'offre même le titre honorifique de champion d'automne[64]. Lors de la deuxième partie de saison l'équipe confirme (notamment grâce à Filip Djordjevic, qui effectue sa meilleure saison avec 20 buts en championnat[65]) et le club remonte enfin en Ligue 1, l'année de ses 70 ans. Cette saison marque un regain d'intérêt pour les supporters : trois matches à la Beaujoire se jouent à guichets fermés, respectivement contre Angers, Monaco et Sedan, dernier match à domicile au cours duquel Nantes officialise sa montée, voyant le terrain envahi de manière spontanée et festive par les supporters nantais[66].
Le retour des canaris en Ligue 1 commence par une victoire 2-0 à domicile contre Bastia lors de la première journée. Le club obtient d'excellents résultats pendant la première partie de saison, conserve la 4e place pendant quatre journées consécutives et remporte des victoires de prestige à l'extérieur contre ses rivaux (0-3 à Bordeaux, 1-3 à Rennes et 0-1 à Marseille). Les résultats sont moins bons lors de la deuxième partie de saison, et le club se voit retirer les trois points gagnés lors de la première journée à la suite de l'affaire Touré. Nantes atteint les demi-finales de la Coupe de la Ligue et termine 13e en fin de saison (le club aurait été 8e sans l'« affaire Touré »). Le FC Nantes réalise la 6e meilleure affluence du championnat[67] et termine 2e du championnat des tribunes[68], derrière l'En Avant Guingamp.
La saison suivante, le club est interdit de recrutement, à la suite d'un conflit avec le club qatari d'Al Nasr Dubai concernant le transfert d'Ismael Bangoura en 2012. Le club doit donc faire appel à ses jeunes comme Yacine Bammou pour pallier le départ de son buteur Filip Djordjevic. Le club termine la saison 2014/2015 à une anonyme quatorzième place. Nantes réalise pourtant une première partie de championnat aboutie d'un point de vue comptable (7e avec 30 points à l'issue des matchs aller), mais s'effondre au cours d'une seconde partie très faible, que ce soit en termes de contenu ou de résultats (18e avec 18 points récoltés). Un parcours qui rappelle celui de la saison précédente, ou celui de la dernière saison en L2 mais dans des proportions moindres. Nantes termine également vingtième attaque de L1 avec seulement 29 buts inscrits en 38 journées. Plus mauvaise performance offensive de l'histoire du club en première division, ex æquo avec celle de la saison 2006/2007. Ceci étant imputable au style de jeu défensif de l'équipe (15e possession du championnat avec 47% de moyenne, mais 6e défense ce qui permet le maintien du club) et aux performances insuffisantes de ses attaquants. Nantes est éliminé en quart de finale de la coupe de la Ligue à Lille (2-0), et à Paris en huitième de finale de la coupe de France (2-0).
Le FC Nantes n'a plus gagné de titres depuis 2001, ni achevé un championnat parmi les 10 meilleures équipes françaises depuis 2004.
Palmarès et records
Palmarès et statistiques
Le palmarès du Football Club de Nantes est le troisième de France en nombre de titres de champion de France professionnel remportés (8), derrière l'AS Saint-Étienne avec 10 titres et l'Olympique de Marseille avec 9 titres, et devant l'AS Monaco et l'Olympique lyonnais, qui ont remporté sept titres chacun. S'y ajoutent trois coupes de France, pour cinq finales perdues. Nantes a manqué le doublé coupe-championnat à trois reprises, en perdant les finales de 1966, 1973 et 1983. Le FCN a également remporté une Coupe de la Ligue en 1965, ainsi que trois challenges ou trophées des Champions.
Les méthodes de classement historique par points ne placent cependant le FC Nantes qu'entre la dixième[69] et la treizième place[70], ce qui s'explique essentiellement par la relative jeunesse du club dans le football français. À l'inverse, une méthode par classement place Nantes en troisième position, le club n'ayant fini que quatre fois sous la quatorzième place en D1/L1[71].
Les performances du FC Nantes sont moins remarquables sur le plan européen, où le club n'a jamais dépassé les demi-finales, atteintes en coupe des vainqueurs de coupe en 1980, et en coupe des champions en 1996. Les classements historiques placent ainsi le FCN entre la cinquième[72] et la septième place des clubs français en compétitions européennes. Enfin, le classement mondial perpétuel des clubs, en fonction des résultats depuis 1991, place le FCN à la cinquante-septième place (septième club français)[73].
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
---|---|
|
|
Compétitions régionales | |
|
À l'issue de la saison 2009-2010, le club du FC Nantes totalise 45 participations au championnat de France de Division 1/Ligue 1, soit la compétition au sommet de la hiérarchie du football en France, et 20 participations au championnat de deuxième division nationale.
Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
D1/L1 (1963-2009) | 45 | 8 | 1674 | 739 | 470 | 465 | 2433 | 1771 | + 662 |
D2/L2 (1945-2010) | 20 | 0 | 729 | 288 | 172 | 269 | 1162 | 1166 | -4 |
Division d'Honneur (1943-1945) | 2 | 1 | 32 | 22 | 7 | 3 | 112 | 32 | +80 |
À l'issue de la saison 2009-2010, le club compte 24 participations à une coupe d'Europe et 67 participations en Coupe de France.
Coupes | Saisons | Meilleure perf. | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Coupe d'Europe des clubs champions (1965-2002) | 8 | Demi-finale | 40 | 12 | 14 | 14 | 52 | 54 | -2 |
Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes (1970-1980) | 2 | Demi-finale | 12 | 7 | 0 | 5 | 28 | 21 | +7 |
Coupe UEFA (1971-2001) | 11 | Quart de finale | 48 | 21 | 14 | 13 | 78 | 62 | +16 |
Coupe Intertoto (1996-2005) | 3 | Demi-finale | 14 | 7 | 3 | 4 | 24 | 18 | +6 |
Coupe de France (1943-2010) | 67 | Vainqueur | 253 | 146 | 39 | 68 | 544 | 271 | 273 |
Coupe de la Ligue (1994-2010) | 15 | Finale | 33 | 11 | 8 | 14 | 43 | 50 | -7 |
Records
Le record d'apparitions en championnat de D1/L1 sous le maillot nantais est établi par Henri Michel le , face à Metz, son cinq cent trente-deuxième et dernier match[75],[Note 4]. Ce record est égalé par Jean-Paul Bertrand-Demanes le , sa seule apparition de la saison : blessé au tendon d'Achille, le gardien nantais est contraint de mettre fin à sa carrière[76]. Ils sont suivis de Loïc Amisse (cinq cent trois apparitions)[77].
Le meilleur buteur du club en championnat de D1/L1 est Bernard Blanchet, avec cent onze réalisations sous le maillot jaune et vert, son dernier but ayant été marqué le à Nice (1-1)[78],[Note 5]. Il est suivi par Philippe Gondet (quatre-vingt-dix-huit buts), qui reste le meilleur buteur français sur une saison (trente-six buts en 1965-1966), puis par Gilles Rampillon et Vahid Halilhodžić (quatre-vingt-treize buts ex æquo)[79].
Le record d'affluence du FC Nantes à domicile est de 44 297 spectateurs, le contre Bordeaux (0-1)[80]. Ce record ne peut plus être battu à l'heure actuelle, le stade de la Beaujoire ayant vu sa capacité réduite depuis. Le record en coupe d'Europe s'élève à 40 259 spectateurs contre le Spartak Moscou, le 11 décembre 1985 (1-1)[80]. Le record de l'ancien stade Marcel-Saupin a été établi le avec 29 504 spectateurs face à Angers, en coupe de France (2-0)[81].
Le FC Nantes détient également plusieurs records nationaux, en particulier le record d'invincibilité à domicile avec quatre-vingt-douze matches consécutifs sans défaite au stade Marcel-Saupin, du (Nantes-Nice, 1-1) au (Nantes-Auxerre, 0-1), et le record d'invincibilité en championnat avec trente-deux matches consécutifs sans défaite lors de la saison 1994-1995[82]. La deuxième place de ce classement d'invincibilité en championnat est également occupée par Nantes et sa série de trente matches consécutifs sans défaite en 1996-1997.
Image et identité
Le jeu du FC Nantes
Sous l'impulsion de José Arribas, le FC Nantes fait étalage d'un jeu offensif et collectif, que l'entraîneur préfère décrire comme un « état d'esprit » ou une « conception » plutôt qu'un système ou une organisation[83]. Ce jeu séduit les spectateurs, les médias[84] et même les adversaires témoignent de leur admiration : « Jamais nous n'avions vu ici une formation pratiquer un football d'une telle qualité cette saison » déclarent les observateurs valenciennois après un match de Nantes dans le Nord au début de la saison 1964-1965[85]. Le jeu particulier du FC Nantes est surnommé jeu « à la nantaise » au début des années 1990[86].
Le jeu nantais, tel qu'il a été défini par José Arribas, puis par Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix qui se placent dans sa filiation, met en avant le mouvement[46],[87],[49], la disponibilité des joueurs pour proposer des solutions au porteur du ballon[46], ce qui passe notamment par l'anticipation, l'usage des espaces et la multiplication des courses et des appels, ou encore la recherche de la vivacité et des changements de rythme[83]. Le jeu en passes courtes est généralement privilégié pour réduire l'engagement physique (défavorable au mouvement) et accélérer la remontée du ballon[83].
D'autres aspects correspondent plus spécifiquement aux qualités propres aux différentes équipes de l'histoire du club : attaque autour d'un pivot (Angel Marcos), en 1973[88], accélération de la transmission grâce aux passes sans contrôle (jeu à une touche de balle) à partir de 1983[46], jeu direct réduisant le nombre de passes et appuyant sur les qualités plus physiques que techniques des joueurs en 1995[46], ou encore, à l'inverse, multiplication des passes courtes et rapides pour remonter le ballon ligne après ligne sur le mode du toque sud-américain[89].
Terme souvent galvaudé, le jeu dit « à la nantaise » est considéré comme disparu depuis le début des années 2000. Alors qu'un Denoueix insiste sur le caractère intemporel de tels moyens pour assurer le succès[90], l'idée d'un style de jeu particulier et axé sur l'offensive est critiquée comme ne convenant plus au football moderne, ce qui fait abstraction du contexte dans lequel Arribas l'a imposé, le football des années 1960 où la notion de réalisme prenait le pas sur la créativité. Le FC Barcelone pratique le jeu dit « à la nantaise » depuis de nombreuses années, ce qui montre aussi la qualité et la possibilité de voir ces mouvements de jeu fluide dans le football moderne.
Couleurs et maillots
Période | Équipementier | Sponsor principal |
---|---|---|
1972 –1973 | Le Coq Sportif | Michel Axel |
1973 – 1974 | Tout l'Univers | |
1974 - 1976 | Adidas | Café Côte d'Ivoire |
1976 - 1983 | Europe 1 | |
1983 - 1984 | Pages Jaunes | |
1984 - 1985 | Télé Poche | |
1985 - 1988 | Europe 1 | |
1988 - 1989 | Patrick | Canal+ & Mikit |
1989 - 1990 | Europe 1 & Mikit | |
1990 - 1991 | Adidas | Mikit |
1991 - 1992 | Eurest | |
1992 - 1993 | Diadora | Pinty |
1993 - 1995 | Eurest | |
1995 - 1998 | Adidas | |
1998 - 1999 | Loxam | |
1999 - 2000 | Synergie | |
2000 - 2005 | Le Coq Sportif | |
2005 - 2008 | Airness | |
2008 - 2011 | Kappa | |
2011 - 2013 | Erreà | Offset 5 |
2013 - 2014 | Synergie | |
2014 - 2016 | Umbro |
Les couleurs du club sont depuis l'origine le jaune et le vert, couleurs de la casaque que portaient les jockeys de l'écurie de chevaux de courses (dont un crack pratiquement imbattable baptisé « Ali Pacha ») que l'un des fondateurs du club, Jean Le Guillou, possédait alors. Celui-ci persuade ses amis que le jaune et vert serait un gage de réussite pour l’avenir du nouveau club[91] [92].
Elles valent aux joueurs nantais le surnom de « Canaris », venu de Norwich City, club aux mêmes couleurs, dont le canari est l'emblème depuis le début du XXe siècle pour des raisons liées à l'histoire de la ville[93]. Plusieurs équipes utilisant des couleurs identiques ou proches partagent ce surnom, comme la Jeunesse sportive de Kabylie ou les Turcs de Fenerbahçe[94].
| |||||||||
Couleurs de 1976 à 1987. |
| |||||||||
Saison 1994-1995 |
À partir de 1943, le maillot nantais est traditionnellement jaune à parements verts, avec diverses variantes (scapulaire, fines rayures horizontales)[95].
Le short, blanc à l'origine, devient noir de 1973 à 1976. Les parements du maillot sont bleu-blanc-rouge en 1973-1974, à la suite du troisième titre national du club. Le short devient vert à partir de 1976 (avec des chaussettes jaunes). Le maillot nantais est alors reconnaissable en raison de son principal sponsor Europe 1, dont le chiffre forme une large bande verte oblique. Le FCN est ensuite équipé par Patrick, qui fournit des tenues entièrement jaunes, à parements verts.
Après un passage chez Adidas, Diadora fournit à partir de 1992 des maillots à bandes verticales, devenus le symbole du titre de 1995[Note 6]. Les rayures sont reprises par Adidas de 1995 à 2000. Le coq sportif équipe Nantes de 2000 à 2005, et abandonne les rayures pour des tenues entièrement jaunes avec des parements verts parfois rares, ou encore une bande verticale unique au milieu du maillot (2004-2005). Airness qui fournit les équipements à partir de 2005 revient au maillot vert (avec des chaussettes vertes) à partir de 2006. Le contrat est unilatéralement rompu en 2008 par le club[96], et le club se lie à l’équipementier Kappa, qui revient à une dominante jaune. Puis, lors de la fin du contrat, c'est Errea qui devient le sponsor du club jusqu'en 2014 où c'est Umbro qui s'engage avec le club.
Les maillots extérieurs du club ont été le plus souvent blancs à parement verts ou jaunes, mais des variantes ont été expérimentées, le rouge dans les années 1970, le bleu nuit en 2000-2001 ou le gris en 2008-2009. Le FCNA a également utilisé un maillot vert bouteille pour disputer la Ligue des champions en 2001-2002.
Apparu sur le maillot nantais en 1996, Synergie est le sponsor maillot principal du FCN depuis 1998, soit depuis seize saisons consécutives. Notable par son placard rouge souvent décrié[97], Synergie a dépassé le nombre de saisons effectuées comme sponsor principal par Europe 1 (1976-1986)[98].
Blason
Un premier blason, rond, représentant une goélette jaune sur vert surmontée des initiales « FCN » et de cinq hermines vertes sur une bande jaune (reprises du blason de la ville), est utilisé de la saison 1976-1977 (introduction au cours de l'hiver) à 1987. De légères variantes sont parfois utilisées (bateau vert sur fond jaune et nom du club en toutes lettres en 1980-1981, version originale aux couleurs inversées – bateau vert sur jaune – entre 1982 et 1986). Le blason est remplacé par un logo calqué sur celui de la municipalité en 1987[99], auquel sont ajoutées des étoiles symbolisant les titres de champion de France, ainsi que le A du nouveau nom en 1992. Le retour à un blason plus traditionnel, avec la goélette, cette fois verte sur fond jaune, est décidé en 1997. Ce même blason est revu par une agence de communication en 2003, pour un résultat légèrement épuré. À l'initiative de Waldemar Kita[100], un nouveau blason nettement inspiré du FC Barcelone[101], est adopté en octobre 2007 après un vote sur Internet puis utilisé depuis le 1er janvier 2008. Les cinq mouchetures d'hermines évoquant le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, y font leur retour, ainsi que la date de création du club, et des bandes verticales sont ajoutées pour rappeler l'équipe de 1995[102],[103].
-
1977-1987
-
1987-1997
-
1997-2003
-
2003-2007
-
Depuis 2008
D'autres variantes ont été utilisées pour les documents officiels du club (affiches, courriers), mais n'ont jamais été arborées sur les maillots.
-
Logo affiches années 1960
-
Logo affiches années 1970
-
Logo affiches années 1980
Joueurs et personnalités du club
Historique des présidents
Le premier président du Football Club de Nantes est Marcel Braud, ancien membre du comité directeur de la Saint-Pierre de Nantes, le principal club ayant fusionné au sein du FCN. Il est remplacé après un an par Marcel Saupin, l'instigateur de la création du club. Après onze années qui ont vu le club se construire, ce dernier doit quitter son poste en 1955 pour cause de maladie. Jean Le Guillou lui succède pendant trois années, avant que la mairie de Nantes n'impose un nouveau président en la personne de Charles Stephan, remplacé par Jean Clerfeuille quelques mois plus tard. Bien que sous la présidence de ce dernier, le club accède pour la première fois à la première division et remporte ses deux premiers titres de champion de France. Il doit démissionner de la présidence du club en 1968 à la suite d'attaques internes contre sa gestion.
Louis Fonteneau occupe le poste pendant dix-sept ans, pendant lesquels le club remporte quatre titres de champion et une coupe de France. Il quitte volontairement le club en 1986 et laisse sa place à Max Bouyer. Ce dernier souhaite imiter les exemples de Bernard Tapie et de Claude Bez dans la gestion du club et se lance dans le recrutement de joueurs de renommée. Cette politique se solde globalement par un échec : le FC Nantes ne remporte aucun titre et évite même de peu une relégation administrative au début des années 1990.
Bouyer cède alors sa place à Guy Scherrer, qui malgré un court passage de quatre années, parvient à redresser le club en s'appuyant de nouveau sur le centre de formation, dont les jeunes produits remportent un titre de champion de France en 1995. Son successeur Jean-René Toumelin reste en poste deux ans, tout comme Kléber Bobin, qui voit le club remporter son huitième titre de champion et deux nouvelles coupes de France.
En 2000, le club est racheté par la Socpresse, groupe de presse appartenant à l'industriel Serge Dassault. Ce dernier impose au conseil d'administration l'arrivée de Jean-Luc Gripond, qui prend ses fonctions en octobre. Le club, qui abandonne la politique de formation qui lui avait réussi jusque-là, connaît une dégradation rapide de ses résultats. L'équipe nantaise se trouve à lutter pour assurer son maintien en Ligue 1. Rudi Roussillon est nommé en 2005 pour redresser la barre, sans succès. En 2007, à la suite de la première relégation de l'histoire du club et après 44 saisons passées dans l'élite, la Socpresse fait appel à l'ancien président du Lille OSC Luc Dayan avant de revendre à l'automne le club à l'entrepreneur franco-polonais Waldemar Kita, dont le passage à la présidence du club suisse de FC Lausanne-Sport est controversé[Note 7]. De fait, la présidence de Waldemar Kita est très contestée par l'ensemble des supporters, qui voient le club nantais tourner le dos aux principes ayant assuré ses succès antérieurs et obtenir des résultats de plus en plus décevants[104].
Le FC Nantes a connu treize présidents, dont six présidents de l'association jusqu'en 1992, trois présidents de la SAOS de 1992 à 2001, et quatre présidents de la SASP depuis 2001. Quatre présidents seulement ont remporté des titres (championnat ou coupe de France), le plus titré étant Louis Fonteneau (quatre championnats, une coupe), suivi de Jean Clerfeuille (deux championnats), Kléber Bobin (un championnat, deux coupes) et Guy Scherrer (un championnat).
|
|
Entraîneurs
Le FC Nantes a connu vingt entraîneurs différents à travers vingt-deux mandats successifs. Le premier entraîneur du FC Nantes, à sa création en 1943, est Aimé Nuic, dans un rôle d'entraîneur-joueur[3]. Le premier entraîneur professionnel et à temps plein est Émile Veinante, recruté en 1951[105]. L'entraîneur resté le plus longtemps à la tête du FC Nantes est José Arribas, de 1960 à 1976 soit seize saisons complètes. Il est également le plus titré avec trois titres de champion de France (1965, 1966, 1973) sur les huit remportés par le club. Les autres entraîneurs titrés sont Jean Vincent (deux championnats, une coupe de France), Jean-Claude Suaudeau (deux championnats) et Raynald Denoueix (un championnat, deux coupes de France).
|
|
|
Joueurs emblématiques
Nom | Matchs | Carrière au club |
---|---|---|
Henri Michel | 532 | 1966 - 1982 |
Jean-Paul Bertrand-Demanes | 532 | 1969 - 1987 |
Loic Amisse | 503 | 1973 - 1990 |
Patrice Rio | 436 | 1970 - 1984 |
Maxime Bossis | 413 | 1973 - 1985 et 1990 - 1991 |
Gabriel De Michele | 388 | 1963 - 1975 |
Frederic Da Rocha | 383 | 1995 - 2009 |
Mickaël Landreau | 362 | 1996 - 2006 |
Bernard Blanchet | 357 | 1962 - 1974 |
Gilles Rampillon | 345 | 1970 - 1982 |
Nom | Buts | Matchs | Carrière au club |
---|---|---|---|
Bernard Blanchet | 111 | 357 | 1962 - 1974 |
Philippe Gondet | 98 | 193 | 1963 - 1971 |
Vahid Halilhodžić | 93 | 163 | 1981 - 1986 |
Gilles Rampillon | 93 | 345 | 1970 - 1982 |
Loic Amisse | 87 | 503 | 1973 - 1990 |
Henri Michel | 81 | 532 | 1966 - 1982 |
Jacky Simon | 73 | 156 | 1963 - 1968 |
Eric Pécout | 73 | 156 | 1971 - 1981 |
Japhet N'Doram | 72 | 192 | 1990 - 1997 |
Bruno Baronchelli | 67 | 323 | 1975 - 1987 |
Équipe de France
Trente-six joueurs ont disputé au moins un match sous le maillot de l'équipe de France alors qu'ils jouaient au Footbal Club de Nantes[106],[107] pour un total de 360 sélections. Le premier d'entre eux est le milieu de terrain Jacky Simon en 1965 qui marque un but en quinze sélections et dispute la Coupe du monde 1966[108]. Le joueur totalisant le plus de sélections en étant au club est le défenseur Maxime Bossis avec 64 sélections, dont quatre en tant que capitaine, pour un but marqué lors de la Coupe du monde 1982 au premier tour contre le Koweït[109]. Après Bossis suivent dans ce classement le milieu de terrain Henri Michel avec 58 sélections entre 1967 et 1980[110] et l'ailier Reynald Pedros avec 22 sélections entre 1993 et 1996[111].
Les derniers joueurs à avoir été appelés en équipe de France alors qu'ils portaient le maillot du FC Nantes sont Nicolas Gillet[112], Éric Carrière[113] et Mickaël Landreau[114] au début des années 2000.
Le tableau suivant donne la liste actualisée au 1er septembre 2010 des joueurs du FC Nantes en équipe de France, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections en incluant les périodes où le joueur était dans un autre club de football.
|
|
|
Équipe-type de 1963 à 2003
|
En 2003, à l'occasion des quarante ans du club en première division un concours organisé par le quotidien Ouest-France et la radio locale Hit West a désigné le « onze idéal » du FC Nantes de 1963 à 2003[115]. L'entraîneur idéal en est José Arribas. Le joueur à avoir recueilli le plus de voix est Loïc Amisse (3720), devant Henri Michel (3504) et Mickaël Landreau (3401).
Le gardien de but de ce onze idéal est Mickaël Landreau, qui joue treize ans au club dont dix[116] au sein de l'équipe première et est son capitaine de 1998 à 2006. La défense est composée des Argentins Néstor Fabbri champion de France 2001 et Hugo Bargas champion de France 1973 et 1977 dans l'axe ainsi que de Maxime Bossis champion de France 1977, 1980 et 1983 et Sylvain Armand champion de France 2001 pour les postes de défenseurs latéraux. Les trois milieux de terrain élus sont Henri Michel, recordman du nombre de matchs joués pour le club en Division 1 (532), champion de France 1973, 1977 et 1980, le double champion de France 1980 et 1983 José Touré, et le Tchadien Japhet N'Doram, vainqueur du titre en 1995. L'attaque comprend comme ailier gauche Loïc Amisse, champion en 1977, 1980 et 1983, le Bosnien Vahid Halilhodžić champion de France 1983 comme avant-centre, et enfin Bernard Blanchet, champion de France 1965, 1966 et 1973 et recordman du nombre de buts marqués pour le club avec 111 buts.
Champions de France
Les équipes qui remportent le championnat de France[117] marquent l'histoire du club, elles constituent pour ce faire un amalgame de talents dont les qualités permettent de dominer la saison footballistique en France. Le Football Club de Nantes remporte le titre de champion de France à huit reprises en 1965, 1966, 1973, 1977, 1980, 1983, 1995 et 2001.
Ces titres se répartissent à travers trois période de succès pour le club Nantais, le milieu des années 1960, la période de 1973 à 1983 avec quatre titres en dix ans pour le club qui s'affirme alors comme le principal rival de Saint-Étienne au niveau national. Enfin les deux derniers titres gagnés à 6 ans d'écarts mais avec des équipes aux joueurs différents.
Le milieu des années 1960, qui suit la montée du club en première division en 1963 se solde par deux titres de champion de France en 1965 et 1966. Cette période, sous la direction de José Arribas[118] est marqué par une stabilité de l'équipe qui repose sur une ossature, notamment composée des premiers internationaux Nantais, reconduite lors des deux saisons : Daniel Eon[119], Robert Budzynski[120], Gilbert Le Chenadec[121], Gabriel De Michèle[122], Ramon Muller[123], Jean-Claude Suaudeau[124], Bernard Blanchet[125] et Jacky Simon[108]. Certains changement sont toutefois à noter Georges Grabowski[126], prend en 1965-1966 la place de Robert Siatka[127] tout comme Francis Magny[128] s'impose à la place de Sadek Boukhalfa[129] et Philippe Gondet[130] remplace Rafael Santos[131].
|
|
|
|
Jean-Paul Bertrand-Demanes[134] est le seul titulaire des quatre titres gagnés entre 1973 et 1983. À ses côtés on retrouve en 1973, De Michèle et Blanchet déjà titrés. Henri Michel[110], Patrice Rio[135], Loïc Amisse[136] et Maxime Bossis[109], titulaires au cours de trois des quatre saisons couronnés par un titre de champion sont également des joueurs clefs de l'effectif Nantais sur la période. Bruno Baronchelli[137], Éric Pécout[138], Gilles Rampillon[139], Thierry Tusseau[140], Jean-Claude Osman[141], Oscar Muller[142] et Hugo Bargas[143] font partie de l'équipe type lors des années de suprématie du club, parmi ceux-ci certains joue également un rôle dans l'obtention d'un autre titre en tant que remplaçant. Ángel Marcos[144], Didier Couécou[145], Erich Maas[146], Bernard Gardon[147] et Michel Pech font partie des titulaires qui emmène le club au titre en 1973. Omar Sahnoun[148] en 1977, Victor[149] et Enzo Trossero[150] en 1980 font également partie des titulaires des équipes championne du FC Nantes. Vahid Halilhodžić[151], José Touré[152], Seth Adonkor[153] et William Ayache[154] jouent le même rôle lors du championnat 1983.
|
|
|
Le titre de 1995 est obtenu avec une équipe dont Dominique Casagrande[158] garde les cages, la défense est constituée de Christophe Pignol[159], Serge Le Dizet[160], Éric Decroix[161] et Christian Karembeu[162]. Le milieu de terrain est occupé par Jean-Michel Ferri[163], Claude Makelele[164], Japhet N'Doram[165] et Reynald Pedros[111]. Le duo formé par Nicolas Ouédec[166] et Patrice Loko[167] est chargé du front de l'attaque. Celui de 2001 est obtenue avec une équipe entièrement nouvelle qui comprend Mickaël Landreau[114] comme gardien, Néstor Fabbri[168] et Nicolas Gillet[112] en défense central, Sylvain Armand[169] et Nicolas Laspalles[170] comme arrières latéraux, un milieu de terrain composé de Mathieu Berson[171], Éric Carrière[113], Stéphane Ziani[172] et de Frédéric Da Rocha[173] et une attaque confiée à Olivier Monterrubio[174] et Viorel Moldovan[175].
Effectif professionnel actuel
Le premier tableau liste l'effectif professionnel du FC Nantes pour la saison 2015-2016.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
|
Joueurs prêtés | ||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
|
Transferts les plus importants de l'histoire du club
Arrivées[177] | |||||
---|---|---|---|---|---|
Classement | Nom du joueur | Année du transfert | Montant (en millions d'euros) | Club précédent | Poste |
1 | Ariza Makukula | 2002 | 5,5 à 6[178] | UD Salamanque | Attaquant |
2 | Viorel Moldovan | 2000 | 5 à 5,5[179] | Fenerbahçe SM | Attaquant |
3 | Michael Gravgaard | 2008 | 3,9 | FC Copenhague | Défenseur |
4 | Mario Yepes | 2001 | 3,8 | CA River Plate | Défenseur |
5 | Christian Wilhelmsson | 2006 | 3,3 | RSC Anderlecht | Milieu |
Départs[180] | |||||
---|---|---|---|---|---|
Classement | Nom du joueur | Année du transfert | Montant (en millions d'euros) | Club suivant | Poste |
1 | Eric Carrière | 2001 | 12 | Olympique lyonnais | Milieu |
2 | Mario Yepes | 2004 | 10 | Paris Saint-Germain FC | Défenseur |
3 | Jordan Vérétout | 2015 | 10 | Aston Villa FC | Milieu |
4 | Jérémy Toulalan | 2006 | 7 | Olympique lyonnais | Défenseur |
5 | Sylvain Armand | 2004 | 5 | Paris Saint-Germain FC | Défenseur |
Direction sportive
Robert Budzynski a exercé la fonction de directeur sportif de 1970 à octobre 2005[181],[182]. Si l'on y ajoute sa présence en tant que joueur à partir de 1963, Robert Budzynski est resté quarante-deux ans impliqué au sein du club, un record. En le nommant directeur sportif, Louis Fonteneau et José Arribas innovent en France où ce type de poste n'existe presque pas[28]. Son poste est proche de celui de « manager général », courant en Angleterre[181] : il effectue le lien entre les joueurs salariés et les dirigeants bénévoles[28] et supervise le recrutement, avec des feuilletons mouvementés à l'occasion de certains transferts comme pour Hugo Bargas dont les négociations menées en Argentine entraînent la démission du président de l'AFA[183]. ou Robert Gadocha qui entraîne pas moins de huit voyages à Varsovie[41]. La politique de recrutement nantaise reste tout de même traditionnellement sage, en partie par choix afin de privilégier la formation, en partie par un manque de moyens financiers qui empêche d'ailleurs l'équipe de retenir ses meilleurs éléments, notamment à partir du départ de Thierry Tusseau en 1983[41],[42].
Avant Budzynski, une fonction comparable est occupée par Antoine Raab de sa démission du poste d'entraîneur en mars 1956[14] jusqu'en 1962[184],[185].
Depuis octobre 2005, la direction sportive a d'abord été confiée à Japhet N'Doram en tant que responsable du recrutement[186]. Celui-ci est remplacé par Xavier Gravelaine à l'arrivée de Luc Dayan, en juin 2007, en tant que conseiller sportif[187], poste qu'il quitte six semaines plus tard, en août 2007[188]. Enfin, le nouveau président Waldemar Kita nomme Gilles Favard au poste de directeur technique en succession de Christian Larièpe, limogé alors qu'il occupait ce poste depuis octobre 2007[189].
Depuis juin 2010, Samuel Fenillat est directeur du centre de formation. L'équipe réserve est dirigée par Loïc Amisse.
Structures du club
Infrastructures
Stade Marcel-Saupin
Le FC Nantes joue ses premiers matches au stade du Vivier, terrain du club de la Saint-Pierre, au stade de la Contrie, terrain de la Mellinet, et au stade de Procé[190], avant d'obtenir l'autorisation de jouer au stade municipal de Malakoff (9 000 places, dont 3 000 assises). Mais la pelouse de ce dernier est utilisée comme parc automobile par la Wehrmacht, puis subit les bombardements meurtriers des 16 et 23 septembre 1943[191]. Le stade est rouvert le 15 octobre 1944[192], mais les compétitions sont suspendues : le FCN, qui s'était replié alors sur le stade de Procé, ne s'y installe donc réellement qu'en septembre 1945, pour ses débuts en D2[193]. Le FCN y demeure au fur et à mesure de sa montée en puissance, et grâce à des agrandissements en 1951[194] et en 1955[195], puis à une rénovation complète en 1968-1969[196], le stade, devenu stade Marcel-Saupin en mars 1965[197] en hommage au fondateur du club, atteint près de 30 000 places, dont 13 000 assises. Il est en grande partie démoli courant 2007, mais après plusieurs modifications apportées, le stade peut de nouveau accueillir à partir d'octobre 2009 l'équipe réserve, qui jusque là devait évoluer au stade Michel-Lecointre.
Stade de la Beaujoire
La situation du stade Saupin près du centre-ville limite cependant tout nouvel agrandissement, et à la faveur de l'organisation française de l'Euro 1984, un stade flambant neuf à l'architecture futuriste est bâti à la périphérie nord de la ville : le stade de la Beaujoire, inauguré le 8 mai 1984 lors d'un match FCN-Roumanie et baptisé en 1989 du nom du président Louis Fonteneau. D'une capacité maximale de 52 923 places[198], il bénéficie d'une rénovation à l'occasion de la Coupe du monde 1998 : les grillages sont supprimés (une première en France), les tribunes debout sont converties en places assises (pose de 15 000 sièges), la pelouse est remise à neuf, de nouvelles loges sont installées[199]. La capacité est alors de 38 004 places[200] devenant ensuite 37 473 places[201]. Il ne subit pas de modification majeure par la suite, hormis l'installation d'une nouvelle pelouse en 2001, et l'ajout d'écrans géants à l'occasion de la Coupe du monde de rugby 2007.
Le président Waldemar Kita affirme en 2008 souhaiter un projet d'agrandissement, voire de remplacement du stade de la Beaujoire qu'il décrit comme « vétuste[202] ». Il souhaite bénéficier du projet d'organisation de l'Euro 2016 par la France pour augmenter la capacité, notamment en loges. Le projet d'accueillir l'Euro 2016 est abandonné le 16 septembre 2009, l'opération estimée à 80 millions d'euros étant jugée trop onéreuse pour la ville de Nantes[200].
Centre d'entraînement
Le FC Nantes s'entraîne dans un premier temps dans les installations de la Saint-Pierre de Nantes (château du Vivier) ou de la Mellinet (stade de la Contrie, doté d'un éclairage à partir de 1953), au parc du Grand-Blottereau[203], ou encore le plus souvent au parc de Procé[204]. Les conditions s'améliorent dans les années 1970, puisque le FCN fréquente essentiellement, outre Procé, le centre sportif des Basses-Landes récemment aménagé par la municipalité, à l'écart du centre-ville[205]. Mais cela ne suffit toujours pas et sous l'impulsion du président Louis Fonteneau est lancé le projet de centre d'entraînement à La Jonelière sur la commune de La Chapelle-sur-Erdre : les travaux débutent en 1976[206] et le centre est inauguré en septembre 1978[207]. Les lieux accueillent également le siège du club et le centre de formation ; ils sont baptisés « centre sportif José Arribas » après la mort de ce dernier, en 1989.
Constamment amélioré (notamment après le titre de 2001), le centre d'entraînement de la Jonelière compte sur quatorze hectares sept terrains (trois gazonnés, deux synthétiques, un stabilisé, un synthétique sablé), la fameuse « fosse » bien connue pour les entraînements collectifs que Jean-Claude Suaudeau aimait y diriger[208] (à l'époque en dur et désormais en synthétique), une salle de musculation et une balnéothérapie[207].
Aspects juridiques, économiques et financiers
Le FC Nantes est une société anonyme sportive professionnelle[209],[210] au capital de 570 375 euros. Le budget du FC Nantes pour la saison 2010-2011 de Ligue 2 est de 18 millions d'euros (M€)[211]. Il se situe parmi les plus importants de ce championnat avec ceux du Mans FC et du Grenoble Foot 38, relégués de Ligue 1[212]. Le budget prévisionnel est dépendant du championnat dans lequel joue le FC Nantes : la descente en Ligue 2 en 2009 s'accompagne d'une baisse de celui-ci de près de 60 % en deux ans par rapport au budget de 42 millions d'euros pour la saison 2008-2009[213],[214].
Waldemar Kita est depuis le le propriétaire unique du FC Nantes[215], et assume à ce titre les fonctions de président et de directeur général de la SASP[213].
Le FCN est géré exclusivement sous forme associative de sa création en 1943 jusqu'en 1992. Présidé successivement par les fondateurs Jean Le Guillou et Marcel Saupin[216] jusqu'en 1958, puis par Jean Clerfeuille de 1959 à 1968, et par Louis Fonteneau de 1969 à 1986, le club connaît une fragilité financière chronique qui le plonge dans de graves difficultés en 1992, avec un déficit de 61,5 millions de francs qui le contraint, sous peine de rétrogradation en deuxième division, à se scinder en deux parties[217]. Une SAOS (société anonyme à objet sportif) est créée pour la section professionnelle et porte le nom de « FC Nantes Atlantique », et l'association (majoritaire dans la SAOS) gère les sections amateurs et jeunes[218]. Le rétablissement financier est la cause directe de la vente de nombreux joueurs dans les années 1990[45].
En 2001, le FCNA, toujours contrôlé par la municipalité de Nantes par le biais de l'association[45],[219], est cédé à la Socpresse, qui effectue une transformation de la SAOS en SASP (société anonyme sportive professionnelle). Le rôle de l'association se réduit en quasi-totalité, le centre de formation passant sous le contrôle de la SASP[45] et la gestion de la SASP passant à un conseil d'administration, en remplacement des anciennes instances (directoire et conseil de surveillance de l'association)[220].
Culture populaire
Supporters
Comme beaucoup de clubs de football professionnel, le FC Nantes dispose de groupes de supporters (une vingtaine de groupes selon le club[221]). Le plus ancien est le groupe « Allez Nantes Canaris », en fait résultat de la fusion en 1976[222] de deux clubs : « Allez Nantes », fondé en 1946 et longtemps le seul club de supporters, proche de la direction[223], et « Les Canaris » fondé en 1972. La tribune Loire est animée par la « Brigade Loire » (plus important groupe de supporters) apparue en 1998-1999[224], avec pour référence le mouvement ultra[225],[226]. Avant eux, d'autres groupes étaient présents dans la tribune Loire, dont le « Loire Side » créé en 1985. Après sa dissolution en 1990, les plus significatifs sont les « Urban Service » (1990-1998), les « Young Boys » (1991-1996) et à degré moindre les « Yellow Power » et « Original Fans ».
L'ambiance des matches à Nantes est souvent qualifiée de timide, déjà au stade Marcel-Saupin[227], comportement qui correspond aussi à une certaine exigence de la part de spectateurs réclamant du beau jeu[228]. Cette attitude, qui permet des matches de très haute intensité dans les tribunes dans les saisons de réussite, mène cependant une partie des spectateurs à dénigrer ses propres joueurs à d'autres périodes, parfois de manière injuste, y compris en leur temps pour des joueurs comme Jean-Claude Suaudeau, Henri Michel[228], Omar Sahnoun[229] et plus récemment pour des recrues, voire des jeunes joueurs, jugés décevants dès leurs premiers matches. La remontée du club en Ligue 1 en 2013-2014 amène un regain de ferveur du public nantais[230].
Les supporters nantais ne sont pas réputés pour leur violence, malgré quelques épisodes dans les années 1980 avec le « Loire Side »[231] dissoute en 1990, et surtout dans les années 1990, notamment du fait du groupe « Urban Service » qui se réclame du mouvement hooligan[232]. Des violences et des dégradations font leur retour, à l'encontre du club et de ses dirigeants, à l'occasion des relégations de 2007 et de 2009[233] et des actes de violence et de dégradation, pour un bilan de sept interpellations[234].
Grâce à des efforts de la direction du club, le public du FC Nantes est aujourd'hui réputé pour son bon esprit[235]. Sa fidélité est également démontrée par l'affluence moyenne de 22 771 spectateurs par match lors de la saison de Ligue 2 en 2007-2008, ce qui aurait constitué la huitième affluence de Ligue 1[236], et représente la troisième affluence saisonnière de l'histoire de la deuxième division française, derrière Saint-Étienne en 1998-1999 et Lens en 2008-2009[237],[238].
Parmi les rivalités les plus marquantes, le « derby » contre le SCO Angers a longtemps été le plus important (notamment avant la montée en première division de 1963)[239], ainsi que la rivalité sportive contre Saint-Étienne, surnommée le « derby de la Loire »[240]. La rivalité la plus forte et la plus durable est cependant le « derby de l'Atlantique » entre Bordeaux et Nantes. Le « derby » avec le Stade rennais est quant à lui relativement récent, notamment en raison d'un enjeu sportif souvent assez faible : les publics des deux clubs sont au contraire historiquement assez proches[Note 10],[241].
Relations avec les médias
Le Football Club de Nantes connaît dès sa naissance l'attention de la presse locale. Le quotidien Le Phare en fait mention dès le , avant même la finalisation de la création, et L'Ouest-Éclair évoque le club et le nom de son premier entraîneur, Aimé Nuic, le 30 avril[243]. Le FC Nantes intéresse en revanche peu la presse nationale, même spécialisée. Il fait la « une » de France Football pour la première fois le à l'occasion de la montée en première division[244],[245], et est ainsi affiché sur de nombreuses couvertures de presse dans les années 1960 à 1990 en raison de ses nombreux succès. Le jeu de l'équipe de José Arribas séduit notamment très vite la presse[Note 11], qui voit en Nantes le « printemps du football français[246] » et le successeur du Stade de Reims des grandes années[247]. Le fameux magazine britannique World Soccer affiche même Philippe Gondet en jaune et vert sur sa « une » de février 1986[248]. Dans les années 1970, la rivalité entre les Canaris et les Verts est un des thèmes récurrents du championnat[240]. Pourtant, on perçoit encore à la fin de la décennie combien le FCN intéresse peu la presse plus habituée aux transferts spectaculaires ou aux crises répétées de clubs plus médiatiques (Marseille en tête), mais aussi aux succès européens de Saint-Étienne[190]. Seuls le recrutement de quelques stars passionne les journalistes : Hugo Bargas, Robert Gadocha, Vahid Halilhodžić, Jorge Burruchaga ou plus récemment Fabien Barthez[249], ou encore le feuilleton du transfert raté de l'Israélien Mordechai Spiegler en 1970[31],[250].
Du fait de ses bons résultats, le FCN connaît de nombreuses retransmissions télévisées. Le , le match Nîmes-Nantes (0-3) est le premier match télévisé de l'histoire du championnat de France[251]. La rencontre commentée par Thierry Roland et suivie par les téléspectateurs grâce à trois caméras, montre l'envol des Canaris vers leur premier titre : pour Miroir Sprint, « Nantes a crevé l'écran[252] ». Nantes participe également à un autre événement lorsque le , Canal+ diffuse son premier match de D1, Nantes-Monaco (1-0), commenté par Charles Biétry et Michel Denisot et suivi grâce à cinq caméras[253],[254].
Le recul des résultats du FCN entraîne une plus grande discrétion dans les médias nationaux, même si la majorité des matches décalés au lundi pour être retransmis sur Eurosport implique le FCN, ce qui entraîne des contestations de supporters d'autres équipes[255]. La couverture médiatique locale reste quant à elle importante. La télévision locale Nantes 7, lancée en 2004 par la Socpresse alors actionnaire du club, consacre quotidiennement son Journal des Canaris à l'actualité du FCN, qui finance lui-même l'émission[256],[257], et réserve une bonne place au FCN dans ses autres émissions sportives. Les matches sont couverts de façon détaillée par la presse locale et ses sites Internet (Presse-Océan, Ouest-France, maville.com), et les matches sont retransmis en direct commenté par trois radios locales (Hit West, SUN et France Bleu). Enfin, depuis 2004, Nantes bénéficie d'une édition locale de l'hebdomadaire But!, comme six autres clubs français. Le club édite également son magazine, distribué les soirs de matches à domicile, et titré FCNantes magazine depuis 2008, ainsi que son site internet, créé en 2000 (fcna.fr) et devenu fcnantes.com fin 2007, qui diffuse également des reportages quotidiens sous le nom « FC Nantes TV »[258].
Sondages de popularité
La popularité du FC Nantes semble en recul, si l'on se fie à trois sondages successifs organisés à ce sujet pour les clubs français. Un sondage d'août 2004 place le club en quatrième position avec 6 % de réponses spontanées et 7 % chez les personnes intéressées par le football (le FCN est en revanche loin en première position chez les « habitants du grand Ouest » avec 23 % de réponses spontanées)[259]. Un sondage comparable effectué en mars 2006 montre un net recul en huitième position, avec 3 % de réponses spontanées et 4 % chez les amateurs de football[260]. Le FCN demeure en huitième place dans un sondage de février 2007 pour l'hebdomadaire France Football, mais avec un score plus réduit encore : 2 % de réponses spontanées, 2,1 % dans un échantillon large d'amateurs de football, 2,8 % dans un échantillon de plus passionnés[261]. Par ailleurs, malgré la tradition du club, le FC Nantes est placé dixième du classement des clubs ayant le plus beau jeu. Les scores sont toujours très légèrement meilleurs chez les amateurs de football. En 2013 le FC Nantes est le club du championnat de France le plus apprécié des Français d'après un sondage commandé par France Football[262].
Le FCN dans la culture
Le FC Nantes est évoqué dans différents contextes culturels, notamment dans ses périodes de succès sportifs.
Littérature
Dans son roman Jouer Juste (2003), l'écrivain François Bégaudeau imagine le discours d'un entraîneur à ses joueurs, à la mi-temps d'une finale de coupe d'Europe. Il fait clairement référence au FC Nantes et à Jean-Claude Suaudeau.
Le roman The FC Nantes Experiment, du Britannique Simon Rance (2006) raconte son immersion parmi les supporters nantais pendant une saison complète, avec son regard d'étranger, sur un mode proche d’Une saison de Vérone de Tim Parks. Ce roman n'a pas été traduit en français pour le moment.
Musique
Le groupe nantais Elmer Food Beat a sorti en 1991 un single à la gloire du FC Nantes : "Du rififi dans la surface".
Le groupe de punk-rock Justin(e), d'origine nantaise, a consacré en 2008 un titre à l'entraîneur Jean-Claude Suaudeau. Le chanteur du groupe reprend en fin de morceau le commentaire du but de Patrice Loko en août 1994 contre le Paris-Saint-Germain.
Le groupe nantais Andréas & Nicolas (Nicolas Patra du groupe Ultra Vomit) rendent hommage au FC Nantes dans leur chanson "Super champions" issu de l'album "Super chansons", les faisant d'ailleurs gagner la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre le Réal Madrid[263].
En 1980, lors de son passage à Nantes au cours d'une tournée mondiale, Bob Marley and the Wailers ont disputé une partie de foot contre les pros du FC Nantes (Henri Michel, Jean-Paul Bertrand-Demanes, Gilles Rampillon, Patrice Rio, Loïc Amisse...) au centre d'entraînement de la Jonelière.
Cinéma
Dans Un dérangement considérable, de Bernard Stora (2000), Jalil Lespert incarne un jeune footballeur qui signe un contrat au FC Nantes.
Dans le film Camping de Fabien Onteniente (2006), le personnage du quincaillier nantais Paul Gatineau (joué par Antoine Duléry) porte une casquette du FCNA.
Bande dessinée
Le quatrième tome de la série Eric Castel, "Droit au but" (1981) de Raymond Reding et François Hughes, voit le FC Barcelone affronter le FC Nantes en demi-finale de Coupe d'Europe. Et dans le cinquième tome, le FC Nantes remporte la Coupe d'Europe aux dépens de Nottingham Forest.
Divers
En 1977, l'humoriste Coluche cite le FC Nantes dans son sketch sur le journal de 20 heures : « "En football, Nantes-Nice, match nul 6-4..." Ça veut dire que le match était sans intérêt, "Comment t'as trouvé le match ?" "Nul. bof..."[264] »
Autres équipes
Équipe réserve et centre de formation
Le centre de formation, né de la volonté de José Arribas, mène à la création d'un pensionnat de jeunes en 1972[265], l'importance accordé à la formation est affermie par l'adoption au niveau national de la charte du football professionnel de 1973[266] qui exige des clubs professionnels qu'ils se dotent de centres de formation[267],[268]. Cette dynamique porte à la construction de structures intégrées dans le centre d'entraînement de la Jonelière inauguré en 1978[269].
L'objectif du centre de formation est cependant avant tout de préparer des joueurs pour l'équipe première du FC Nantes. L'équipe championne de France en 1995 est ainsi composée pour moitié de joueurs formés au club[Note 12], et celle de 2001 à 80 %[Note 13],[207]. On compte notamment parmi les titres remportés par les jeunes Canaris trois coupes Gambardella en 1974, 1975 et 2002 pour trois places de finaliste en 1986, 1996 et 2009[270].
De nombreux internationaux français et étrangers en sont issus, et le FC Nantes est le seul club à avoir formé trois des joueurs composant l'équipe de France victorieuse de la coupe du monde 1998 : le capitaine Didier Deschamps, Marcel Desailly et Christian Karembeu.
Section féminine
À l'été 2014 est concrétisé le projet du club de créer une section féminine. L'objectif à terme est de devenir un club professionnel[271]. Pour autant, l'équipe part de la plus basse division, à savoir la 3e division de district (équivalent du 8e échelon national), à la suite de rapprochements infructueux avec d'autres clubs de l'agglomération nantaise, dont le Nantes Saint-Herblain FF. Les féminines du FCN commençant ainsi au niveau départemental, elles débutent leur saison 2014-2015 en inscrivant pas moins de 51 buts lors de leurs trois premiers matchs[272], et iront même jusqu'à gagner 37-0 lors de la 5e journée de championnat[273]. Perdant son premier match lors du 32e de finale de coupe de France 1-4 contre le FC Lorient, l'équipe accède tout de même à la 2e division de district fin décembre. En 2015, elle commence alors un nouveau championnat lors duquel les joueuses inscrivent 11 buts lors de chacun des deux premiers matchs[274].
Ex-Canaris Nantais
L'association « Ex-Canaris Nantais » est fondée en 1999 pour encadrer l'équipe des vétérans du FC Nantes, dont l'équipe est active depuis des années[275]. Ils sont présidés par Jean-René Toumelin, ancien président du club. Les Ex-Canaris jouent divers matches de bienfaisance, essentiellement dans la région nantaise, mais se sont également élevés en 2007 contre la politique de la direction du club, à l'époque présidé par Rudi Roussillon[276].
Compléments
Bibliographie
- Alain Garnier, F.C. Nantes : la passe de trois, Solar,
- Jean-Claude Chauvière, Allez les jaunes !, Calmann-Lévy,
- Bernard Verret, Les grandes heures du Football club Nantes, Éditions PAC, , 159 p.
- Bernard Verret, Le chant des Canaris, Leader,
- Jean-Claude Santerre, La vie en jaune : Petite histoire du FC Nantes de 1963 à 1999, Le petit véhicule,
- Pierre Minier, Football Club de Nantes : Le doyen de l'élite - 1943-2003, Les cahiers intempestifs,
- Yannick Batard, FC Nantes : une équipe, une légende, Cheminements,
- Pierre Minier, FCNA - Football Club Nantes Atlantique : Un club, jour après jour, Calmann-Lévy,
Liens externes
- (fr) Site officiel du club
- (fr) Site indépendant du club
Notes et références
Notes
- ↑ La Saint-Pierre de Nantes, le Stade Nantais UC, l’AC Batignolles, l'ASO Nantaise et la Mellinet
- ↑ Ce surnom lui est attribué en cours de saison, avant même son but « brésilien » en finale de coupe (voir France Football no 1940, 14 juin 1983)
- ↑ Le premier joueur à être champion du monde en portant les couleurs d'un club français.
- ↑ Le total d'Henri Michel toutes compétitions confondues dépasse certainement les six cents apparitions, mais est sans doute battu par le total de Jean-Paul Bertrand-Demanes. Les données toutes compétitions sont malheureusement très incomplètes dans la bibliographie disponible.
- ↑ Les données disponibles sont malheureusement incomplètes pour les autres compétitions dans la bibliographie disponible. La hiérarchie est peut-être totalement différente, en comptabilisant les matches en coupes d'Europe, en coupe de France, mais aussi en coupe de la Ligue, challenge des champions et en deuxième division, avant 1963.
- ↑ Le FCN avait également porté des maillots à rayures verticales fournis par la fédération en coupe de France en 1965-1966.
- ↑ Président du FC Lausanne-Sport entre 1998 et 2001, le club suisse fait faillite un an après son départ il est alors accusé d'être à l'origine de cette faillite.
- ↑ Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- ↑ Seule la sélection la plus importante est indiquée.
- ↑ Les Rennais brandissent notamment une banderole « Rennes la coupe, Nantes le championnat » en 1965, les deux clubs bretons se partageant les deux principaux titres nationaux
- ↑ Dès la première saison en Division 1, après une défaite contre le RC Paris, Miroir Sprint (no 901, 9 septembre 1963, p. 16) note par exemple : « On ne soulignera jamais assez les mérites du FC Nantes : nouveau promu, ce club qui aurait eu droit [...] à des excuses pour jouer la prudence, a enthousiasmé par son jeu ouvert, de la première à la dernière minute. »
- ↑ 11 joueurs sur les 21 ayant disputé au moins un match : Loko, Karembeu, Ouédec, Ferri, Pedros, Capron, Guyot, Renou, Moreau, Loussouarn, Garcion
- ↑ 22 joueurs sur 27 ayant disputé au moins un match : Landreau, Carrière, Ziani, Da Rocha, Olembe, Berson, Gillet, Savinaud, Monterrubio, Vahirua, A. Touré, Ahamada, Delhommeau, Deroff, Macé, Grondin, W. Dalmat, Rubil, Devineau, Aristouy, Leroy, Piocelle
Références
- ↑ La stade stade de La Beaujoire - Louis Fonteneau sur le site du FCNA
- ↑ Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- 1 2 3 Verret 1981, p. 13
- ↑ « FC Nantes : 40 ans au plus haut niveau ! », Ouest-France (consulté en 1er septembre 2010)
- ↑ Régis Lamy, « La Saint-Pierre de Nantes : historique et documents » (consulté en 1er septembre 2010)
- 1 2 Christophe Besler, La collaboration en Loire-Inférieure, 1940-1944, vol. 2, Geste éditions, (présentation en ligne)
- ↑ « Saupin : un stade mythique, un homme de l'occupation », Ouest-France (consulté en 1er septembre 2010)
- ↑ Chauvière 1977, p. 123
- ↑ Minier 2007, p. 36-37
- ↑ Verret 1981, p. 14
- 1 2 Verret 1981, p. 25
- ↑ Verret 1981, p. 21
- ↑ Verret 1981, p. 77
- 1 2 Verret 1981, p. 33
- ↑ Verret 1981, p. 40
- ↑ Verret 1981, p. 41
- ↑ Garnier 1973, p. 123
- ↑ Minier 2007, p. 113
- ↑ Verret 1981, p. 47
- ↑ Verret 1981, p. 57
- ↑ Bernard Verret, « Quand les joueurs sauvaient Arribas », fcnantes.com, (consulté en 1er septembre 2010)
- ↑ Verret 1981, p. 59
- ↑ Scottish Football Historical Archive
- 1 2 Minier 2007, p. 90
- ↑ ORTF, « Le football club de Nantes devient champion de France », L'Ouest en mémoire (INA), (consulté le 28 juin 2011)
- ↑ Garnier 1973, p. 142
- ↑ Garnier 1973, p. 212
- 1 2 3 Verret 1981, p. 111
- ↑ Minier 2007, p. 95
- ↑ Garnier 1973, p. 172
- 1 2 Verret 1981, p. 113
- ↑ Garnier 1973, p. 132
- ↑ Jean-Marie Lorant, « Arribas, le père tranquille », France Football, no 1742,
- ↑ Voir l'article sur le centre de formation du club
- ↑ Verret 1981, p. 145-146
- ↑ Verret 1981, p. 156-157
- ↑ « Vahid Halilhodžić », So Foot, no 27, , p. 36
- ↑ Minier 2007, p. 158
- ↑ A2, « Nantes champion de France de football », L'Ouest en Mémoire (INA), (consulté le 28 juin 2011)
- ↑ Régis Testelin, Coupe de France. La folle épopée : Paris-SG. Le champion de l'ère moderne, L'Équipe (lire en ligne), p. 86-87
- 1 2 3 Julien Ropert, « Budzynski, toujours jaune », FCNhisto,
- 1 2 « Nantes champion de France », sur ina.fr, Stade 2, 1983
- ↑ NumberSix, « 1986-87 - Un match, un jour : Nantes / Marseille (5-0) », fcnantes.com, (consulté le 14 décembre 2008)
- 1 2 Eric Serres, « Les Canaris sur le fil », L'Humanité, (consulté le 14 décembre 2008)
- 1 2 3 4 Jean-Marc Lauzanas, « L’évolution des frontières internes : le cas du Football Club Nantes Atlantique (FCNA) », Entreprises et histoire, vol. 2005/2, no 39, , p. 148 (lire en ligne)
- 1 2 3 4 5 « Entretien avec Jean-Claude Suaudeau », Sofoot, no 21, , p. 36-45
- ↑ Zil, « Le FC Nantes de 1943 à aujourd'hui : la Dream Team (1994-1995) », fcn-museum.com (consulté le 14 décembre 2008)
- ↑ « Coco » Suaudeau passe la main, L'Humanité, (consulté le 14 décembre 2008)
- 1 2 (es) E. Rodrigálvarez, « Pasar y correr, pasar y correr », El País, (consulté le 14 décembre 2008)
- ↑ « Wilhelmsson proche de Bolton », sur lequipe.fr,
- ↑ « Stojkovic au Vitesse Arnhem », sur lequipe.fr,
- ↑ « Stojkovic au Sporting », sur lequipe.fr,
- ↑ « Boukhari quitte le club », sur lequipe.fr,
- ↑ « Barthez confirme », sur lequipe.fr,
- ↑ « Zaïri prêté à Nantes », sur www.lequipe.fr,
- ↑ « Pieroni officiellement à Lens », sur www.lequipe.fr,
- ↑ « Envahissement du terrain à Nantes », sur www.youtube.com,
- ↑ « Pelouse envahie à Nantes », sur www.lequipe.fr,
- ↑ « Nantes sanctionné, 3 points au TFC », sur www.lequipe.fr,
- ↑ « Ils ont réussi à tuer un monument du football », Ouest-France du 25 mai 2009 (consulté en 1er juin 2008)
- ↑ « Jean-Claude Suaudeau : « Les papys avaient raison » (propos recueillis par Jean-Yves Queignec) », Presse-Océan (consulté en 1er juin 2008)
- ↑ « Da Rocha allume Kita », lequipe.fr (avec AFP) (consulté en 1er juin 2008)
- ↑ Stéphane Geufroi, « Coupe de France (7e tour). Concarneau réalise l'exploit en humiliant Nantes », sur http://www.ouest-france.fr/, Ouest-France,
- ↑ « Champion d'automne, le FC Nantes réveillonnera au chaud », sur ouest-france.fr, Ouest-France, 24décembre 2012
- ↑ « Classement des buteurs », sur lfp.fr, lfp (consulté le 24 mars 2014)
- ↑ « Le FC Nantes en Ligue 1. Les photos du match et des festivités », sur ouest-france.fr, Ouest-France,
- ↑ Affluences lors de la saison 2013-2014 de ligue 1, sur lfp.fr, consulté le 03 mars 2015.
- ↑ Classement du championnat de France des tribunes de la lfp, sur le site lfp.fr, consulté le 03 mars 2015.
- ↑ (en) « France - All-Time Table (since 1932/33) », sur rsssf.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ (en) « Bilan des clubs de Ligue 1 », sur lfp.fr (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ (en) « France - Final Placings », sur rsssf.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ (en) « Champions League - All-Time Table (since 1991/92) », sur rsssf.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Classement Mondial perpétuel des Clubs », sur iffhs.de (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Palmarès Coupe Atlantique », sur Atlantique.fff.fr (consulté le 2 mars 2015)
- ↑ Minier 2007, p. 21
- ↑ Olivier Paquereau, « Jean-Paul Bertrand-Demanes - L'interview », sur lequipe.fr (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Les équipes championnes du FC Nantes », fcnantes.com, (consulté le 14 décembre 2008)
- ↑ Minier 2007, p. 56
- ↑ « Les buteurs du FCNA en championnat », sur statsfcna.free (consulté le 1er septembre 2010)
- 1 2 « Le stade de la Beaujoire en chiffres », sur fcnantes.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ Minier 2007, p. 60
- ↑ « Lyon loin du record absolu », sur lequipe.fr, (consulté le 1er septembre 2010)
- 1 2 3 Jacques Étienne, « Nantes restera Nantes », Football Magazine, no 80,
- ↑ Voir infra
- ↑ George Pradels, « Nantes a marqué 2 buts de trop à Valenciennes », Miroir Sprint, no 963, , p. 10
- ↑ Patrick Dessault, « La tradition du beau jeu, dossier Pourquoi Nantes gagne ! », L'Équipe,
- ↑ « Les lois du plus fort », France Football, no 2545,
- ↑ Garnier 1973, p. 65
- ↑ Michel Ébé, « Le jeu "à la nantaise", c'est quoi ? », France Football, no 2875, , p. 21
- ↑ « Interview de Raynald Denoueix », sur Dailymotion, Les Spécialistes, Canal+,
- ↑ « Le jaune et vert pour couleurs », sur Mémoire canaris, 2008 (consulté le 7 août 2015)
- ↑ Laurent Barge, « Nantes Numéro 1 », L'Equipe, no 22 302, , p. 10
- ↑ « Club history », sur canaries.co.uk, (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Most Popular Teams' Nicknames », sur soccerphile.com
- ↑ « maillots nantais », sur maillotsnantais.free.fr
- ↑ « Airness se retire en douceur, Kappa se prépare », Ouest-France, (lire en ligne)
- ↑ « Fanzine de la Brigade Loire »
- ↑ Au sujet des sponsors voir l'article Administration
- ↑ « Logo de la Mairie de Nantes » (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ Analyse de l'évolution du blason du FC Nantes
- ↑ « Le blason c’est du pipeau ? », sur fcnantais.com, (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Blason : les Nantais ont choisi ! », sur fcna.fr, (consulté le 1er septembre 2001)
- ↑ « Le FCNA tient son nouveau blason », sur nantes.maville.com, Presse-Océan, (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Histoire du Football Club de Nantes », sur Fcnhisto.fr (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ Verret 1981, p. 27
- ↑ « Les joueurs de l'équipe de France », sur fff.fr (consulté le 9 avril 2009)
- ↑ « Les sélections en équipe de France », sur archifoot, (consulté le 9 avril 2009)
- 1 2 « Fiche de Jacques Simon », sur fff.fr (consulté le 14 septembre 2010)
- 1 2 « Fiche de Maxime Bossis », sur fff.fr (consulté le 14 septembre 2010)
- 1 2 « Fiche de Henri Michel », sur fff.fr (consulté le 14 septembre 2010)
- 1 2 « Fiche de Reynald Pedros », sur fff.fr (consulté le 14 septembre 2010)
- 1 2 « Fiche de Nicolas Gillet », sur fff.fr (consulté le 14 septembre 2010)
- 1 2 « Fiche d'Eric Carrière », sur fff.fr (consulté le 14 septembre 2010)
- 1 2 « Fiche de Mickaël Landreau », sur fff.fr (consulté le 14 septembre 2010)
- ↑ « Le "onze idéal" que vous avez élu », Ouest-France, (lire en ligne)
- ↑ « la fiche de Mickaël Landreau », sur francefootball.fr (consulté le 13 septembre 2010)
- ↑ « Les équipes championnes du FC Nantes », sur fcnantes.com (consulté en 1re octobre 2010)
- ↑ « Fiche de José Arribas », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Daniel Eon », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Robert Budzynski », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Gilbert Le Chenadec », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Gabriel de Michèle », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Ramon Muller », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Jean-Claude Suaudeau », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Bernard Blanchet », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Georges Grabowski », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Robert Siatka », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Francis Magny », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Sadek Boukhalfa », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Philippe Gondet », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Rafael Santos », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- 1 2 « Effectifs du FCNA de 1960 à 1970 », sur statsfcna.free.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- 1 2 3 « Effectifs du FCNA de 1970 à 1980 », sur statsfcna.free.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Jean-Paul Bertrand-Demanes », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Patrice Rio », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Loïc Amisse », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Bruno Baronchelli », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Éric Pécout », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Gilles Rampillon », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Thierry Tusseau », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Jean-Claude Osman », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche d'Oscar Muller », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche d'Hugo Bargas », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche d'Ángel Marcos », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Didier Couécou », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche d'Erich Maas », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Bernard Gardon », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Omar Sahnoun », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Victor Trossero », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche d'Enzo Trossero », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Vahid Halilhodžić », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de José Touré », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Seth Adonkor », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de William Ayache », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Effectifs du FCNA de 1980 à 1990 », sur statsfcna.free.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Effectifs du FCNA de 1990 à 2000 », sur statsfcna.free.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Effectifs du FCNA de 2000 à 2007 », sur statsfcna.free.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Dominique Casagrande », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Christophe Pignol », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Serge Le Dizet », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Éric Decroix », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Christian Karembeu », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Jean-Michel Ferri », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Claude Makelele », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Japhet N'Doram », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Nicolas Ouédec », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Patrice Loko », sur fff.fr (consulté le 21 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Nestor Fabbri », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Sylvain Armand », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Nicolas Laspalles », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Mathieu Berson », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Stéphane Ziani », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Frédéric Da Rocha », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche d'Olivier Monterrubio », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Fiche de Viorel Moldovan », sur footballdatabase.eu (consulté le 22 septembre 2010)
- ↑ « Effectif pro 2015-2016 », sur fcnantes.com
- ↑ « Transferts records du FC Nantes (arrivées) », sur transfermarkt.fr
- ↑ « FC Nantes : les plus gros flops transferts sur MopNantes », sur www.mopnantes.fr (consulté le 6 août 2015)
- ↑ « Des nouvelles de... Viorel Moldovan » (consulté le 6 août 2015)
- ↑ « Transferts records du FC Nantes (départs) », sur transfermarkt.fr
- 1 2 « Bud à la retraite, la fin d'une histoire », sur fcna.fr, (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Budzynski : 42 ans chez les "Canaris" », Le Bien public, (lire en ligne)
- ↑ Gérard Ernault, « Le Rodéo de Buenos-Aires », Football Magazine, no 170, , p. 15
- ↑ Minier 2007, p. 141
- ↑ Bernard Verret, « Quand les joueurs sauvaient Arribas », fcnantes.com, 30 décembre 2004
- ↑ « N'doram nouveau recruteur des Canaris », lequipe.fr, (lire en ligne)
- ↑ « Gravelaine conseiller sportif », lequipe.fr, (lire en ligne)
- ↑ « Gravelaine quitte le club », lequipe.fr, (lire en ligne)
- ↑ « Larièpe intronisé », lequipe.fr, (lire en ligne)
- 1 2 Minier 2007, p. 41
- ↑ Minier 2007, p. 134 et 138. Voir aussi « Nantes sous les bombes », nantes.fr, 16 septembre 2008.
- ↑ Minier 2007, p. 146
- ↑ Les amateurs amateurs (1943 - 1945)
- ↑ Minier 2007, p. 150
- ↑ Minier 2007, p. 87
- ↑ Minier 2007, p. 20
- ↑ Minier 2007, p. 48
- ↑ « Le stade de la Beaujoire en chiffres », fcna.fr (consulté le 1er juin 2010)
- ↑ « Stade de la Beaujoire », sur fcnantes.com (consulté le 1er septembre 2010)
- 1 2 Kévin Deniau et Matthieu Deprieck, « Nantes renonce à l'Euro 2016 », L'Express, (lire en ligne)
- ↑ « Les tribunes du stade de la Beaujoire », sur fcnantes.com,
- ↑ « Kita : Pourquoi pas un nouveau stade à Nantes ? », Presse-Océan, (ISSN 1144-3596, lire en ligne)
- ↑ Verret 1981, p. 106
- ↑ Minier 2007, p. 104
- ↑ Minier 2007, p. 17
- ↑ Minier 2007, p. 13
- 1 2 3 « Centre sportif », sur fcnantes.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ Patrick Dessault, « Exploit de l'année - Un but très « loco », France Football, no 2541,
- ↑ « Fiche du club », sur lfp.fr (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Fiche du club », sur lequipe.fr (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « FF budget actuel », France Football, vol. 3356, , p. 34
- ↑ « Budget des clubs de Ligue 2: classement 2010/2011 », Sportune.fr, (lire en ligne)
- 1 2 « Structure », sur fcnantes.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « FC Nantes », sur societe.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Kita officiellement propriétaire », lequipe.fr, (lire en ligne)
- ↑ Voir l'article « Histoire du Football Club de Nantes »
- ↑ « Le FC Nantes sauvé », L'Humanité, (lire en ligne)
- ↑ « FC Nantes, de l'association à l'entreprise », Ouest-France, (lire en ligne)
- ↑ « Qui a tué le FCNA ? », Nouvel Ouest, no 238, (lire en ligne)
- ↑ « Les Canaris changent de têtes », 20 minutes, (lire en ligne)
- ↑ « Groupes de supporters », sur fcnantes.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Historique », alleznantescanaris.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ Garnier 1973, p. 255-256
- ↑ « Tribune Loire History (1998-1999) », sur tribune-loire.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Historique », sur brigadeloire.free.fr (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Esprit », sur brigadeloire.free.fr (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ Minier 2007, p. 106
- 1 2 Verret 1981, p. 107-108
- ↑ Verret 1981, p. 135
- ↑ « A la Beaujoire, bonjour l'ambiance », sur 20minutes.fr,
- ↑ « Tribune Loire History (années 1980) », sur tribune-loire.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Histoire de la Tribune Loire », sur brigadeloirefcna44.skyrock.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Foot/Nantes: incidents dans le stade », le Figaro, (lire en ligne)
- ↑ Anne-Hélène Dorison, « Les supporters crient leur colère », Presse-Océan, (lire en ligne)
- ↑ « Supporters : le FCNA veut éviter les débordements », Presse-Océan, (lire en ligne)
- ↑ « Affluences L1 2007-2008 », sur lfp.fr (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « 22 772 ! », sur fcna.fr, (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ « Affluences de Ligue 2 », sur lfp.fr (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ Minier 2007, p. 129
- 1 2 « La rivalité FC Nantes / ASSE entre 1970 à 1984 », Foot Nostalgie
- ↑ « Avant le derby Nantes - Rennes : un amateur regrette la belle époque - Rennes », Ouest-France, (lire en ligne)
- ↑ « Historique FC Nantes », sur footballstats.fr
- ↑ Minier 2007, p. 65
- ↑ Bernard Verret, « 1963 : Nantes bat Sochaux et monte en D1 », fcnantes.com, 16 décembre 2004
- ↑ Minier 2007, p. 88
- ↑ Miroir Sprint no 1019, 13 décembre 1965, p. 1 et 8
- ↑ Voir par exemple Football Magazine no 80, septembre 1966, p. 5 et 10
- ↑ Vol. 8, no 5
- ↑ Minier 2007, p. 22-23 et 52-53
- ↑ Minier 2007, p. 35
- ↑ Minier 2007, p. 30
- ↑ Miroir Sprint du 22 février 1965
- ↑ Claude Soula, « 9 novembre 1984: Nantes-Monaco sur Canal+ », Le Nouvel Observateur no 1834 du jeudi 30 décembre 1999
- ↑ Minier 2007, p. 159
- ↑ Pétition contre la rediffusion « excessive » du FC Nantes
- ↑ Le Journal des Canaris sur nantes7.fr
- ↑ « Droits TV à la Nantaise », fcnantes.com, 3 décembre 2004
- ↑ FC Nantes TV sur fcnantes.com
- ↑ « L'équipe de football préférée des Français », sur Ifop,
- ↑ « L'équipe de football préférée des Français », sur Ipsos,
- ↑ « Football : les clubs préférés des Français », sur TNS Sofres,
- ↑ « Le FC Nantes élu club préféré des Français », sur football365.fr,
- ↑ Le clip de Super Champions
- ↑ « Et puis y'a la télé », sur Tête d'Humour (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ Minier 2007, p. 92
- ↑ « Historique de l'UCPF, de 1990 à 1998... », ucpf.fr (consulté le 15 septembre 2010)
- ↑ Igor Martinache, « Le football au prisme des sciences sociales », laviedesidees.fr, (consulté le 15 septembre 2010)
- ↑ Yannick Renoux, De l’analyse du métier à la formation initiale du footballeur professionnel : conséquences pour la conception des formations, INSEP, , 167 p. (lire en ligne), p. 26
- ↑ « Le Centre Sportif José Arribas », fcnantes.com (consulté le 15 septembre 2010)
- ↑ « Le palmarès du centre de formation », sur fcnantes.com (consulté le 1er octobre 2010)
- ↑ "Féminines : Le FC Nantes veut devenir professionnel" sur tribuneloire.fr, consulté le 02 février 2015.
- ↑ "FC Nantes: Les féminines marquent 51 buts en trois matchs!", sur 20minutes.fr, consulté le 02 février 2015.
- ↑ "FC Nantes Les féminines s'imposent 37-0 !", sur presseocean.fr, consulté le 02 février 2015.
- ↑ " Calendrier des Féminines Séniors du FC Nantes", sur fcnantes.com, consulté le 02 février 2015.
- ↑ « Ex-Canaris », sur efpafootball.com (consulté le 1er septembre 2010)
- ↑ Jean-René Tourmelin, « Le FCNA de la permanence à la rupture », sur fcnantes.com, (consulté le 1er septembre 2010)
- Portail du football
- Portail de Nantes