Basse-Terre
Basse-Terre | |||||||||||||
Rue Maurice Marie Claire et la Soufrière |
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Blason | |||||||||||||
Administration | |||||||||||||
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Pays | France | ||||||||||||
Région | Guadeloupe | ||||||||||||
Département | Guadeloupe (préfecture) | ||||||||||||
Arrondissement | Basse-Terre (chef-lieu) | ||||||||||||
Canton | Chef-lieu de 2 cantons Basse-Terre-1, Basse-Terre-2 | ||||||||||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du sud Basse-Terre | ||||||||||||
Maire Mandat |
Marie-Luce Penchard 2014-2020 | ||||||||||||
Code postal | 97100 | ||||||||||||
Code commune | 97105 | ||||||||||||
Démographie | |||||||||||||
Gentilé | Basse-Terriens | ||||||||||||
Population municipale |
11 534 hab. (2012) | ||||||||||||
Densité | 1 996 hab./km2 | ||||||||||||
Population aire urbaine |
37 455 hab. | ||||||||||||
Géographie | |||||||||||||
Coordonnées | 16° 00′ 00″ N 61° 44′ 00″ O / 16, -61.7333416° 00′ 00″ Nord 61° 44′ 00″ Ouest / 16, -61.73334 | ||||||||||||
Altitude | Min. 0 m – Max. 164 m | ||||||||||||
Superficie | 5,78 km2 | ||||||||||||
Localisation | |||||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
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Basse-Terre est une commune française, située dans le département de la Guadeloupe. La ville de Basse-Terre située sur la côte sous-le-vent de l'île est le chef-lieu de la Guadeloupe. Principal centre administratif de l'île, Basse-Terre abrite la préfecture, le conseil régional, le conseil général, le diocèse, le palais de justice et la cour d'appel de l'archipel. Les habitants de Basse-Terre sont appelés les Basse-Terriens et les Basse-Terriennes.
Géographie
Toponymie
Son nom vient du vocabulaire de marine en usage au XVIIe siècle et qui désignait une terre ou un littoral abrité des vents, par opposition à la Capesterre « Le Cap à l'est de la Terre ».
Localisation
La ville de Basse-Terre est située au sud-ouest de l'île de Basse-Terre, et au pied du volcan de la Soufrière, cernée de plusieurs cours d'eau et est exposée à une houle entravant ses relations commerciales. Les communes les plus proches sont : Baillif à 2,4 km, Gourbeyre à 4,5 km et Saint-Claude à 4,5 km.
Quartiers et lieux-dits
Les différents quartiers de Basse-Terre sont : Azincourt (également Saint-Claude), Bas-du-Bourg, Le Carmel, Desmarais (également Saint-Claude), Guillaud, Morne-Chaulet, Morne-à-Vaches (également Saint-Claude), Petit-Paris, Pintade, Rivière-des-Pères, La Rue-Maillan, Saint-François, Sur-le-Morne, Versailles.
Municipalités limitrophes
Histoire
Les origines amérindiennes
Avant que Basse-Terre ne devienne une ville française, une commune, elle a d'abord été un village d'Amérindiens horticulteurs et potiers. En effet, il s'élevait juste sur le site de l'actuelle cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe, où des excavations archéologiques ont trouvé des restes humains mais aussi des preuves d'occupation, à l'occasion de la restauration de la cathédrale.
En 2005, des fouilles ont mis au jour, sur la partie avale d’un dépotoir amérindien, un nouveau dépotoir renfermant de grandes quantités de mobilier archéologique : restes alimentaires, céramiques, outils de pierre et outils sur coquillages, parures, charbons de bois… ainsi qu’une sépulture[1].
Naissance du bourg de Basse-Terre (1635-1649)
En 1635, partie de Saint-Christophe-et-Niévès, une expédition cherchait un lieu d'implantation durable à la Guadeloupe. L'opération est confiée à Charles Liènard de l'Olive et à Jean du Plessis d'Ossonville, qui s'associent à 4 missionnaires et 550 colons. Le débarquement se fait le 28 juin 1635, à la Pointe Allègre, bien loin de Basse-Terre même. C'est la famine qui fait venir la troupe vers le sud, dans les environs de l'actuelle commune de Vieux-Fort au début de l'année 1636. Les rapports entre Amérindiens et colons se dégradent assez vite ; L'Olive entame alors une guerre meurtrière contre les locaux. En 1660, un traité les contraint à se retirer en Dominique et à Saint-Vincent. La guerre obligea à bâtir un fort, aujourd'hui Fort Olive à Vieux-Fort. En 1640, Aubert succède à L'Olive au gouvernement de l'île, et très vite il délaisse le site pour s'installer sur la rive gauche du Galion, ce qui correspond à l'actuelle marina de Gourbeyre. En 1643, Charles Houël, remplace Aubert et en 1649, il délaisse le site de la marina pour la rive droite du Galion et y bâtit un fort. Des religieux élèvent la première église, aujourd'hui l'église Notre-Dame du Mont-Carmel, peu de temps après et la ville s'organise autour de la chapelle, et ce depuis le fort jusqu'à la rivière aux Herbes. Basse-terre est née.
Naissance du bourg de Saint-François (v.1680)
Vers 1680, sur la rive droite de la rivière aux Herbes, des Capucins bâtissent une chapelle dédiée à Saint-François d'Assise, là où se trouve l'actuelle cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe et autour de ce lieu de culte nait un second foyer de peuplement. Ainsi la rivière aux Herbes sépare deux bourgs distincts : Basse-Terre et Saint-François. En réalité, les habitants affluent vers le nouveau bourg à cause des attaques des Anglais, qui incendient le bourg de Basse-Terre en 1691 (et de nouveau en 1703). À la suite de ces raids, les habitants pensent que c'est le fort même qui attire les envahisseurs et par conséquent se déplacent vers le bourg de Saint-François. Un pont de pierre est construit en 1739, en remplacement d'un gué et d'un pont en bois traversant la rivière aux Herbes.
Occupation anglaise (1759-1763) et timide renouveau (1763-1789)
Elle est prise par les Anglais le 23 janvier 1759 qui la dévastent et comme l'île même, elle subit l'occupation jusqu'au 10 février 1763. La colonie connaît un regain d'activité, malgré la fondation de Pointe-à-Pitre vers 1764, bourg mieux placé par rapport à la houle, et malgré un incendie en septembre 1782 ; elle est même redessinée partiellement à partir de 1787.
Période révolutionnaire (1789-1802)
La Révolution atteint l'île et donc Basse-Terre à partir de septembre 1789. Les Anglais reprennent la ville le 22 avril 1794 aux mains du gouverneur Collot et Victor Hugues, envoyé par la Convention depuis Paris pour à la fois reprendre la colonie en main et abolir l'esclavage, les en déloge à coups de canon en décembre 1794 et y installe la guillotine. La ville est le théâtre d'opérations militaires réalisées par le général Richepanse, envoyé par Napoléon Bonaparte pour rétablir l'esclavage, contre Louis Delgrès en 1802. Delgrès se replie dans le fort le 20 mai 1802 et l'abandonne le 22 mai.
Renouveau difficile (1802-1870)
Elle est occupée du 6 février 1810 au 30 mai 1814, et de nouveau du 10 août 1815 à juillet 1816. Pendant plus de 20 ans, Basse-Terre souffre des séquelles de ces agitations. Ce n'est qu'après quatre cyclones (en 1816, 1821, 1825 et 1844) que Basse-Terre songe à se réhabiliter par la construction et l'aménagement du Champ d'Arbaud, la construction de l'hôpital militaire (actuel Lycée Gerville-Réache), la construction d'un évêché, l'assainissement et l'agrandissement de la cité par la création de nouveaux quartiers tels que Trianon, Versailles, Petite Guinée, Petit-Paris, mais la situation demeure inchangée, aggravée de plus par l'épidémie de choléra en 1865.
Regain d'activité (1870-1976)
À partir de 1870, la commune commence à se reprendre et inaugure en 1889 son hôtel de ville. Elle sera la première ville à être électrifiée en 1913. L'impulsion arrive avec Ali Tur, après le cyclone de septembre 1928 et sont bâtis le palais de justice, le palais du Conseil Général et un marché dans les années 1930. Un port est construit (car jadis des quais en bois servaient de port) de 1961 à 1964, le boulevard est tracé en 1962 pour la déserte du port ; il est prolongé en 1964 et de nouveau en 1965; c'était jadis une grève de galets et de sable noir qui longeait le littoral. La houle cyclonique ravage à maintes reprises l'aménagement de ce boulevard : en 1989 avec Hugo, en 1995 avec le cyclone Marilyn, en 1999 avec Lenny, en 2008 avec Omar.
Depuis 1976
En 1976, 73 600 habitants de la commune furent évacués (15 août-18 novembre 1976) en raison de la forte activité de la Soufrière. Certains évacués ne revinrent p; ln j;:b koute son activité est transférée à Jarry. Depuis 20 ans, le centre-ville se dépeuple au profit de zones péri-urbaines ou des communes limitrophes telles Baillif, Saint-Claude et Gourbeyre, malgré les tentatives de renouveau.
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune de Basse-Terre accueille le Palais de justice — dont le bâtiment construit en 1934 par l'architecte Ali-Georges Tur est classé depuis 2007 aux monuments historiques[3] — qui abrite la Cour d’appel de Basse-Terre, un tribunal d’instance, un Tribunal de Grande Instance ainsi qu'un Tribunal Administratif et également un Conseil des prud’hommes. L'ordre des avocats du barreau de la Guadeloupe est établi également sur la commune. Basse-Terre bénéficie de la présence d'une Chambre des huissiers, d'une Chambre des notaires et d'une Chambre de Commerce. La préfecture est également présente et la ville est le siège de la communauté d'agglomération du Sud Basse-Terre. Elle possède un commissariat de police ainsi qu'une maison d'arrêt.
Jumelages
- Pondichéry (Inde) depuis 1981 [4]
Population et société
Démographie
Le nombre total de ménages à Basse-Terre est de 4 549. Depuis 1982, la population de la commune reste stable.
En 2012, la commune comptait 11 534 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].
Évolution de la pyramide des âges de la ville de Basse-Terre, comparaison entre l'année 1999 et 1990[7] :
Enseignement
La commune accueille différents établissements d'enseignement secondaires :
- Le lycée d'enseignement général et technologique Gerville-Réache ;
- Le lycée d'enseignement général et technologique Rivière-des-Pères ;
- Les lycées privés d'enseignement général et technologique et d'enseignement professionnel Les Persévérants ;
- Les lycées privés d'enseignement général et technologique et d'enseignement professionnel Pensionnat-de-Versailles.
- Le collège Joseph-Pitat
Santé
Les institutions médicales de Basse-Terre sont, après celles de Pointe-à-Pitre et son CHU, les plus importantes de l'île. Le centre hospitalier de la Basse-Terre possède, en 2012, 235 lits organisés en quatre pôles (urgences, chirurgie, médecine interne élargie, obstétrique-pédiatrie) et fonctionne avec un personnel de 850 médecins, agents hospitaliers et administratifs[8]. La ville dispose également d'un Centre médico-social.
Voies de communication et transports
Transports routiers
Bien que située à l'extrémité sud-est de l'île, Basse-Terre est un nœud routier important où convergent les trois principales routes nationales de Guadeloupe :
- la RN 1 vers Pointe-à-Pitre (en passant par Gourbeyre et Capesterre-Belle-Eau), par la côte-au-vent
- la RN 2 vers Baie-Mahault (en passant par Baillif et Vieux-Habitants), par la côte-sous-le-vent
- la RN 3 vers Saint-Claude
Transports maritimes
Basse-Terre possède une gare maritime qui accueille les croisiéristes et des compagnies qui desservent les îles des Saintes.
Transports aériens
Basse-Terre possède un aérodrome, l'aérodrome de Baillif, code AITA : BBR, code OACI : TFFB) : 18 m alt, avec une piste à usage restreint ne pouvant accueillir que de petits avions à hélices.
Urbanisme
Morphologie urbaine
La commune s'est organisée, au fil des siècles, le long d'une rue, jadis nommée Grand'Rue. La Rivière aux Herbes sépare deux noyaux primitifs d'habitations qui aujourd'hui correspondent aux quartiers du Carmel et de Saint-François. La ville s'est développée sur une étroite bande littorale comprise entre la mer des Caraïbes et les premiers mornes de la longue dorsale montagneuse qui partage l'île en deux. Le massif volcanique de la Soufrière au nord-est, les Monts Caraïbes et le Houëlmont au sud-est, enserrent la ville de Basse-Terre d'un écrin de verdure. La ville proprement dite s'étire sur plus de 3 km en dépit d'un relief accidenté et entrecoupé de ravines.
Territoire communal
Les limites de la commune ont varié au cours des siècles. Le décret colonial du 20 septembre 1837 entérine la création des communes (remontant au 12 novembre 1789) et fixe les pouvoirs du maire et du conseil municipal. Le territoire de Basse-Terre était jusque là scindé en deux : l'intra-muros qui correspond à la partie urbaine et sa proche périphérie et l'extra-muros qui s'étendait jusqu'aux pentes de la Soufrière (malgré cette terminologie, la ville n'a jamais été entourée de murailles). En 1837, deux nouvelles communes, issues de découpage de l'extra-muros de Basse-Terre, les futurs Saint-Claude et Gourbeyre, voient le jour. Une délibération du conseil municipal du 15 mars 1839 précise les limites de la commune. Le 16 octobre 1953, la commune est agrandie et englobe les quartiers du bord de mer de Rivière-des-Pères et de Pintade, trop éloignés de Saint-Claude, ainsi que les sections Thillac, Morne-à-Vaches, Desmarais, Guillard et Delille.
Logement
Le nombre total de logements, pour la commune de Basse-Terre est de 5 540. On y trouve 82,1 % de résidences principales contre 83 % au niveau national. Le nombre de résidences secondaires est estimé à 0,5 % et le nombre de logements vacants à 16 % ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui atteint quant à elle les 8 %[9].
Économie
La superficie de la commune, très réduite depuis la fin du XIXe siècle, et son relief montagneux ne lui permettent pas de développer une activité agricole à grande échelle. Seule la distillerie Bologne, productrice de rhum, demeure notable et est l'un des fleurons de la production locale, partagé avec la commune de Baillif. La ville, chef-lieu du département, accueille les principales administrations mais également la Chambre de commerce et d'industrie de Basse-Terre, le secteur tertiaire est donc très important.
Le développement du secteur économique passe par l'amélioration de l’accueil des croisiéristes et des passagers dans le port de Basse-Terre[10]. La première pierre de la gare maritime est posée le 27 décembre 2013. La gare moderne d’une capacité de 100 personnes avec des espaces billetterie et restauration est inaugurée le 2 octobre 2015[11].
La construction d'un hôtel Première classe du Groupe Louvres Hôtels, visant la clientèle d'affaires, est également programmée[12],[13].
Emploi
Le taux de chômage, en 1999, pour la commune fut de 36,3 %. la population active totale est de 5 608 individus[14].
Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
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Basse-Terre | 1 % | 7 % | 6,9 % | 21,4 % | 46,9 % | 16,9 % |
Moyenne Nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[14] |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Basse-Terre est classée Ville d'Art et d'Histoire depuis 1995[15].
Monuments civils
- Le fort Delgrès (ancien fort Saint-Charles), construit par Charles Houël en 1649 ; par la suite, nombres de gouverneurs y apportèrent des agrandissements ainsi que de conséquentes modifications. Plusieurs fois pris et repris. Il eut plusieurs noms : Fort Houël (1650-1794), Fort Mathilde par les Anglais (1794), Fort Richepanse (30 mars 1803-1810), de nouveau Fort-Mathilde (1810-1814 et 1815-1816), de nouveau Fort-Richepanse (1816-1960), Fort Saint-Charles (1960) et Fort Delgrès (depuis 1989). Classé monument historique par arrêté du 21 novembre 1977[16].
- Le Musée Gerty-Archimède ouvert depuis 1984 dans la maison où vécut l'avocate et femme politique Gerty Archimède.
- L'hôtel de ville a été construit en 1889. Pour les fêtes du Tricentenaire du rattachement des Antilles à la France, Georges Rohner a réalisé six tableaux pour décorer le bâtiment, entre 1934 et 1936[17].
- Le Palais de justice, ensemble des bâtiments du palais de justice construit par Ali Tur[18]. Il sert de tribunal et y abrite la cour d'appel et le tribunal de grande instance. Il est classé aux monuments historiques par arrêté du 15 décembre 1997.
- L'horloge du marché, se trouvant à l'intérieur du marché aux épices de la ville et datant de 1932, est l'œuvre de l'architecte Ali Tur[18].
- Lycée général et technologique Gerville-Réache, construit dans le 1er quart du XIXe siècle, il abritait un hôpital militaire qui fut ensuite converti dans les années 1950 en lycée. Classé par arrêté du 15 janvier 1979.
- Conseil régional de la Guadeloupe, bâti récemment (1991-1993), il abrite les bureaux des conseillers régionaux et du Président de l'exécutif régional.
- Conseil général de la Guadeloupe, bâti sur le site de l'ancien Palais du Vieux Gouvernement, classé depuis 1997 aux Monuments historiques[19].
- La Préfecture de la Guadeloupe, sur le site de l'ancien hôpital militaire détruit en 1794 par un incendie, il devint un quartier d'artillerie que l'on nommait jadis « Caserne d'Orléans » au XIXe siècle. L'édifice actuel fut élevé par Ali Tur entre 1932 et 1935[18] et était appelé « Palais d'Orléans » ou « Palais du Gouverneur ». Ce ne fut qu'en 1951 que l'administration préfectorale s'y installa. Classé par arrêté du 15 décembre 1997.
- Un certain nombre de maisons du centre-ville datant de la fin du XVIIIe siècle ont été inscrites ou classées aux monuments historiques : maison Chapp, maison Coquille, maison Liensol, maison Matis. C'est également le cas du Lycée Gerville-Réache
- Le boulevard Maritime : la promenade des anglais tropicale…
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Le musée Gerty-Archimède.
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Le Palais du conseil général de Guadeloupe, classé MH
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Le marché aux épices de Basse-Terre et son horloge.
Monuments religieux
- La cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe, elle succède à une chapelle de bois construite au XVIIIe siècle, elle portait alors le nom d'église Saint-François. Ce n'est qu'en 1877 qu'elle fut consacrée à Notre-Dame-de-Guadeloupe. La cathédrale est classée aux Monuments historiques (MH) le 17 juin 1975[20]. Ses bâtiments annexes sont le siège du diocèse de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre.
- Le clocher de la cathédrale, construit en 1837 puis rénové récemment, est séparé et situé à l'arrière de la cathédrale sans. Il a été classé MH le 19 mai 2006.
- L'église Notre-Dame du Mont-Carmel, élevée par les premiers colons, et plus exactement par des religieux au XVIIe siècle, elle signe la fondation même de Basse-Terre. Elle a été classée MH le 20 avril 2006.
- Le monastère Saint-Antoine, fondé en 1897 comme hospice de charité et propriété de la congrégation Saint-Vincent-de-Paul. Il a été inscrit aux MH en 2007.
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La cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe.
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Le clocher séparé de la cathédrale.
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Le siège du Diocèse de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre.
-
Le monastère Saint-Antoine.
Culture
- La commune accueille l'auditorium Jérôme Cléry et une salle de spectacle de 500 places : L'Artchipel.
- La commune possède une maison du patrimoine.
- La fête patronale : le 12 décembre.
- La fête du Carmel : le 16 juillet.
Sports
Les équipements sportifs de la commune sont :
- Palais des sports de Rivière-des-Pères (1 600 places)
- Stade de Rivière-des-Pères (4 000 places, dont 1 000 assises)
- Piscine intercommunale de Rivière-des-Pères
- Stade Félix-Éboué
- Salles multisports
Ils sont utilisés par les clubs sportifs basse-terriens :
- Le Cygne Noir, football
- La Gauloise, football
- Racing-club de Basse-Terre, football
- L'Étoile du Carmel, football
- Le Basse-Terre Rugby Club (BASTRUC), rugby
Médias
La ville de Basse-Terre accueille des antennes de la chaine de télévision Guadeloupe 1re et de la station de radio Guadeloupe 1re.
Héraldique
Les armes de Basse-Terre se blasonnent ainsi : De gueules chargé d’un soleil d’or ; au chef d’azur à trois fleur de lys d’or. Les fleurs de lys symbolisent l'appartenance à la France tandis que le soleil symbolise l’île tropicale. |
Personnalités liées à la commune
- Charles Houël, fondateur de Basse-Terre en 1649.
- Jacques Nicolas Gobert, né à Basse-Terre le , est un général de division de la Révolution.
- Jean-Jacques Ambert (1765-1851), général des armées de la République et de l'Empire, né à Saint-Céré (Lot), décédé à Basse-Terre.
- Louis Joseph Amour de Bouillé du Chariol (1769-1850), général des armées de la République et de l'Empire.
- Louis Delgrès, né le , à Saint-Pierre (Martinique) et décédé le , à Matouba en Guadeloupe, héros guadeloupéen, commandant de la place de Basse-Terre en 1802.
- Antoine Richepanse, né à Metz le , nommé chef de l'expédition de la Guadeloupe par Napoléon Bonaparte, il embarque en 1801, avec l'ordre d'y mater le soulèvement de Louis Delgrès. Il y parvint mais, atteint par la fièvre jaune, il meurt le , à l'âge de 32 ans, à Basse-Terre. Il est enterré dans l'enceinte même du Fort Delgrès.
- Ferdinand Joseph L'Herminier, né en 1802 à Basse-Terre et mort en 1866 à Pointe-à-Pitre, est un botaniste et un zoologiste.
- Louisy Mathieu, né le à Basse-Terre et décédé le . Esclave, tonnelier, puis ouvrier typographe, il est député de la Guadeloupe de 1848 à 1849.
- Léon Hennique, né à Basse-Terre le et mort à Paris le , est un romancier naturaliste et auteur dramatique.
- Camille Mortenol (1859-1930), capitaine de vaisseau, y fut élève en se distinguant par d'exceptionnelles dispositions pour les mathématiques.
- Élie Bloncourt, né à Basse-Terre le , il fut député de l'Aisne et un fervent résistant durant la Seconde Guerre mondiale.
- Gerty Archimède, née le à Morne-à-l'Eau (Guadeloupe), meurt à Basse-Terre le , après avoir été la première femme inscrite au barreau de la Guadeloupe en 1939 et adjointe au maire Élie Chauffrein (1953-1956).
- Paul Niger, de son vrai nom Albert Béville, est un écrivain, administrateur et militant né le à Basse-Terre et décédé le dans un accident d'avion à Deshaies.
- Joseph Aucourt, footballeur né à Basse-Terre le , il porta notamment le maillot du RC Basse-Terre et des Girondins de Bordeaux (1952-1955).
- Guy Hatchi, est un ancien footballeur français né le à Basse-Terre (Guadeloupe). Ce joueur de petite taille a évolué comme demi au CS Sedan-Ardennes et à l'Olympique lyonnais.
- Jacques Rousseau est un athlète français, né le à Basse-Terre. Champion d'Europe de saut en longueur en 1978.
- Willy Salzedo, né à Basse-Terre en 1961 est un pianiste, auteur, compositeur, réalisateur, arrangeur, qui s'est imposé comme l'un des grands compositeur de la chanson caribéenne depuis plus de vingt ans.
- Luc Sonor, né le à Basse-Terre, footballeur international français de l'AS Monaco et du FC Metz et consultant à Canal+.
- Évelyne Élien, née le à Basse-Terre, est une athlète française spécialiste du 400 mètres.
- Tanya Saint-Val, chanteuse née en 1965 dans la commune.
- Élie Domota, né en 1967 dans la commune, syndicaliste guadeloupéen et porte-parole du Liyannaj Kont Pwofitasyon, en créole, ou LKP (« Collectif contre l'exploitation outrancière » en français), membre important de la grève générale qui a touché l'archipel en janvier et février 2009.
- Marie-José Pérec, née à Basse-Terre le , elle est la seule athlète à être triple championne olympique : en 1992 aux Jeux de Barcelone sur 400 mètres et deux fois aux Jeux d'Atlanta en 1996 sur 400 mètres et 200 mètres.
- Jean-Pierre Cyprien, footballeur né à Basse-Terre le , ayant notamment porté le maillot de l'Olympique de Marseille.
- Jane Fostin, née le à Basse-Terre, est une chanteuse guadeloupéenne, ancienne membre du groupe Zouk Machine.
- Rony Martias, né le à Basse-Terre, est un coureur cycliste.
Notes et références
Notes
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- ↑ rapport d'activité 2006 de l’Inrap page 87
- ↑ « Notice no 19800035/338/45488 », base Léonore, ministère français de la Culture
- ↑ « Notice no PA00105888 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Protocole d'Amitié - amisdelinde
- ↑ Historique de la population des communes de 1961 à 2008
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2012
- ↑ Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
- ↑ Présentation du Centre hospitalier de la Basse-Terre sur son site officiel.
- ↑ Données INSEE compulsée par Linternaute - Logement à Basse-Terre
- ↑ D'importants travaux prévus sur le port dans France-Antilles du 19 mars 2011.
- ↑ Basse-Terre se transforme autour de son port
- ↑ Projets hôteliers en Guadeloupe
- ↑ Bientôt 260 nouvelles chambres
- 1 2 Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute
- ↑ Site des villes et pays d'art et d'histoire - Basse-Terre
- ↑ « Notice no PA00105850 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ Marie-Emmanuelle Desmoulins, L’intermède guadeloupéen de Georges Rohner : l’ensemble de la mairie de Basse-Terre (1934-1936), In Situ - Revue des patrimoines, no 6, 2005 ( lire en ligne )
- 1 2 3 Michèle Robin-Clerc, Note descriptive de l’œuvre d’Ali Tur, Basse-Terre, Conseil régional de Guadeloupe, (lire en ligne), p. 7-8.
- ↑ « Notice no PA00105889 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Notice no PA00105849 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
Annexes
Bibliographie
- Marie-Emmanuelle Desmoulins, Dominique Bonnissent, Hubert Maheux et Thomas Romon, Basse-Terre, patrimoine d'une ville antillaise, Pointe-à-Pitre, Service de l'inventaire général - Ministère de la Culture, Ed.Jasor, , 252 p. (ISBN 2912594561 et 9782912594563) Sommaire (pdf)
Articles connexes
- Liste des communes de la Guadeloupe
- Île de Basse-Terre
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Liens externes
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