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Pointe-à-Pitre

Pointe-à-Pitre

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Pointe et Pitre.
Pointe-à-Pitre
Vue du port maritime à Pointe-à-Pitre
Vue du port maritime à Pointe-à-Pitre

Blason
Administration
Pays  France
Région Guadeloupe
Département Guadeloupe (sous-préfecture)
Arrondissement Pointe-à-Pitre
(chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 3 cantons

Pointe-à-Pitre-1, Pointe-à-Pitre-2, Pointe-à-Pitre-3

Intercommunalité Cap Excellence (siège)
Maire
Mandat
Jacques Bangou
2014-2020
Code postal 97110
Code commune 97120
Démographie
Gentilé Pointois(es)
Population
municipale
15 598 hab. (2012)
Densité 5 864 hab./km2
Population
aire urbaine
315 917 hab. (2012)
Géographie
Coordonnées 16° 14′ 30″ N 61° 32′ 09″ O/16.2417455, -61.535896116° 14′ 30″ Nord 61° 32′ 09″ Ouest/16.2417455, -61.5358961
Altitude Min. 0 m  Max. 26 m
Superficie 2,66 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe

Pointe-à-Pitre

Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe

Pointe-à-Pitre
Liens
Site web Ville-pointeapitre.fr

    Pointe-à-Pitre (en créole : Lapwent) est une commune française, située dans le département de la Guadeloupe. Habitée en 2012 par 15 598 personnes — appelés Pointois et Pointoises —, la commune est, avec celle voisine des Abymes, au centre d'une vaste aire urbaine de 315 917 habitants[1], soit la 30e de France.

    Pointe-à-Pitre est depuis 2007, l'unique sous-préfecture de la Guadeloupe, elle est le chef-lieu de l'arrondissement de Pointe-à-Pitre.

    Géographie

    Toponymie

    L'origine du nom de la commune est incertaine.

    Il pourrait provenir d'un anthroponyme. Peter, juif hollandais exilé du Brésil[2] et pêcheur[3] à moins qu'il n'ait été cultivateur de canne à sucre[4], se serait installé au XVIIe siècle sur un bout de terre perdue en pleine végétation sur la pointe de la Grande-Terre. Démarrant par la vente de poissons, il aurait selon certaines interprétations développé son commerce. Alors que nombre de bateaux marchands et autres corsaires voguaient dans les eaux guadeloupéennes, Peter aurait créé un négoce pour tous les navires de passage dans la rade. L'endroit serait vite devenu incontournable pour tous les navires qui y trouvaient de quoi acheter ou échanger des biens, vivres ou munitions. Tous les marins allaient chez Pitre à la pointe.

    Cette origine est contestée, l'existence de ce personnage étant jugée improbable compte tenu des références antérieures à l'arrivée des Hollandais en Guadeloupe. L'hypothèse privilégiée tend à rapprocher le terme Pitre (ou Pit) d'une plante, possiblement agave americana L[5].

    Devenant ainsi la pointe à Pitre, la ville reçoit officiellement son nom en 1772.[réf. nécessaire] Elle prend le nom de Port-de-la-Liberté durant la Révolution française.

    Localisation

    En rouge le territoire communal de Pointe-à-Pitre.

    Pointe-à-Pitre est située à l'ouest de la Grande-Terre, face à la rade ouverte sur la mer des Caraïbes et idéalement placée au centre de la Guadeloupe à la jointure entre la Grande-Terre et la Basse-Terre. La ville, construite sur des marécages, a gagné du terrain sur la mer. C'est une ville de basse altitude située au bord d'une mangrove. Elle détient son propre port de croisière. Tous les 4 ans, la ville reçoit l'arrivée de la Route du Rhum, course transatlantique en solitaire qui part de Saint-Malo. Pointe-à-Pitre a pour code PP selon la liste des quartiers maritimes.

    L'îlet à Cochons est rattaché à la commune.

    Municipalités limitrophes

    Les Abymes
    Baie-Mahault N
    O    Pointe-à-Pitre    E
    S
    Le Gosier

    Quartiers et urbanisme

    La place de la Victoire.

    En 1780, l'incendie qui la ravage permet de définir un premier plan d'alignement qui donne définitivement à la ville son plan en damier et toutes les caractéristiques des villes coloniales du XVIIIe siècle. Deux nouveaux plans directeurs (1806 et 1817) permettent l'extension de la ville qui atteint ses limites définitives en 1830 avec le creusement du canal Vatable, mené pour évacuer les eaux de pluies vers la mer. Le centre ancien de Pointe-à-Pitre est une ville coloniale type du XVIIIe siècle, bâtie selon un plan en damier, avec des rues se coupant à angle droit, ses espaces publics et ses équipements administratifs et militaires. C'est également une ville qui a été marquée par les catastrophes : incendies, tremblement de terre, ouragans. Ces dernières, au lieu d'affecter la morphologie de la ville, ont, au contraire, permis de faire évoluer le tissu urbain et de favoriser le passage à la modernité de la ville. Le tissu urbain de Pointe-à-Pitre s'est ainsi maintenu jusqu'à nos jours sans modifier la trame orthogonale du damier du XVIIIe siècle.

    Plusieurs fois ravagée par des cyclones et des incendies, le centre historique présente une architecture hétéroclite. Les façades de style colonial côtoient des immeubles modernes. Au cœur de la vieille ville, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, date des années 1850. Sa structure métallique fut réalisée par la maison Joly d'Argenteuil, qui conçut celle des Halles de Paris. Grâce à sa charpente, l'édifice résista au séisme de 1897.

    Avec l'expansion démographique des années 1950, le plan d'urbanisme développe de nouveaux quartiers modernes au nord-est de la ville où sont transférées diverses administrations (dans le sillage de la construction en 1973 du nouvel hôtel de ville) et créées de nouvelles habitations sociales. Pointe-à-Pitre bénéficie d'une opération de rénovation urbaine, engagée depuis 2006 avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine[6].

    Histoire

    Plan de Pointe-à-Pitre en 1843[7].
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    Dès le début de la colonisation de la Guadeloupe, le site de Pointe-à-Pitre retient l'attention des agents royaux. Il présente de nombreux avantages naturels, qui en fait d'emblée une alternative à la ville de Basse-Terre. Pourtant à cause de l'insalubrité du site les autorités hésitent longtemps à établir un centre de peuplement. La ville de Pointe-à-Pitre est fondée au milieu du XVIIIe siècle sur les rives marécageuses de la baie du Petit Cul-de-sac marin en raison de sa position géographique et des mouillages possibles. L'origine de la ville remonte pourtant à l'occupation anglaise de la Guadeloupe (1759 à 1763). Le bourg n'occupe alors qu'une petite partie du site dit du « morne Renfermé ». Après le retour de la Guadeloupe à la France, lors du traité de Paris (1763) la ville prend son essor avec les premiers aménagements.

    Le , la ville de Pointe-à-Pitre fut en grande partie détruite par un très violent tremblement de terre (d'une magnitude d'environ 7,5). D'autres villes furent endommagées, en particulier Le Moule, mais à Pointe-à-Pitre, un incendie entraîna la destruction des bâtiments subsistants, et fit de nouvelles victimes estimées à plusieurs milliers de morts et blessés. Cet évènement eut un énorme retentissement et provoqua un vaste élan de solidarité, d'abord en Martinique et dans les autres îles et pays riverains du golfe du Mexique, puis en France métropolitaine et ailleurs encore dans le monde[réf. nécessaire]. En raison des délais de communication, l'aide de la métropole arriva près de trois mois après la catastrophe. L'évènement est d'une grande importance historique en ce qu'il a facilité le remplacement des anciens moulins de type « Père Labat » par des usines centrales (avec toutes les conséquences sociales que ce changement a entraîné)[réf. nécessaire]. Il a également entrainé des changements sociaux dans l'île et participé à la question de l'esclavage[réf. nécessaire].

    Les 25, 26 et 27 mai 1967 sont des jours sanglants pour l'histoire de la ville et de la Guadeloupe en général. Des CRS répriment lourdement un mouvement de grève ouvrier visant une augmentation salariale de 2,5 % et mené par le GONG, un mouvement indépendantiste guadeloupéen dont le leader, Jacques Nestor sera l'un des premiers à tomber sous les balles. 87 morts et une centaine de blessés[réf. nécessaire] est le bilan de cette répression.

    Politique et administration

    Ancien hôtel de ville de Pointe-à-Pitre de 1885 à 1973.
    L'hôtel de ville de Pointe-à-Pitre depuis 1973.
    La sous-préfecture établie à Pointe-à-Pitre.

    Pointe-à-Pitre appartient à la communauté d'agglomération, nommée Cap Excellence, dont elle est le siège et qui regroupe les communes des Abymes et de Baie-Mahault.

    Liste des maires[8]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1823 1828 Adrien Thionville    
    1828 1831 Henry Vésine-Larue    
    1831 1837 Jean-Baptiste Bigeon    
    1838 1841 Mosés Hart    
    1841 1843 Jacques Caillou    
    1843 1850 Théodore Antoine Champy    
    1850 1850 Louis Joseph Lisout    
    1850 1851 Adolphe Cottin    
    1851 1852 Henri Portier    
    1852 1856 Gratien-Fabien Caussade    
    1856 1859 Auguste thionville    
    1859 1861 Charles-Anatole Leger   Notaire
    1861 1863 Auguste thionville    
    1863 1863 Eugène Picard    
    1863 1864 Jules Planel-Arnoux    
    1864 1871 Charles Emmanuel Saint-Clair Jugla    
    1871 1877 Alcide Léger    
    1877 1882 Célestin Nicolas (1er maire élu)   Entrepreneur, commerçant
    1882 1897 Armand Hanne    
    1897 1900 Charles Danae    
    1900 1904 Régis Deumie    
    1904 1908 Hégésippe Jean Légitimus SFIO Journaliste
    1908 1911 Emile Fleurot    
    1911 1914 Achille René Boisneuf Parti démocratique Avocat
    1914 1918 Wilfrid Bouchaud    
    1918 1919 Armand Jean-François   Avocat
    1919 1922 Achille René-Boisneuf Parti démocratique Avocat
    1922 1928 Armand Jean-François   Avocat
    1928 1929 Adrien Fidelin    
    1929 1942 René Wachter    
    1942 1943 Adrien Questel    
    1943 1945 René Wachter    
    1945 1947 Paul Valentino SFIO Agent commercial
    1947 1951 Adrien Bourgarel UNR Médecin
    1951 1951 Amédée Fengarol PCG Instituteur
    1951 1959 Paul Valentino SFIO Agent commercial
    1959 1965 Hector Dessout PCG Professeur de lycée
    1965 mars 2008 Henri Bangou PCG puis PPDG Cardiologue
    mars 2008 ... Jacques Bangou PPDG Gynécologue
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Démographie

    L'unité urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes est le pôle urbain de la Guadeloupe qui réunit les îles de Basse-Terre et de Grande-Terre grâce à sa position centrale dans l'archipel. Cette concentration urbaine regroupe 11 communes, dans la nouvelle délimitation de 2010[9], dont les plus peuplées sont Les Abymes, Baie-Mahault et Le Gosier. Elle rassemble ainsi 63,8 % des Guadeloupéens, soit 257 361 habitants en 2012[10], se situant au 25e rang des agglomérations françaises. Au cours de ces dernières années, le poids démographique de la commune de Pointe-à-Pitre au sein de l'agglomération n'a pas cessé de décroître au profit de la banlieue pavillonnaire, d'autant plus que l'unité urbaine s'est agrandie en absorbant des communes périphériques. Ainsi, de 4 communes en 1982, l'unité urbaine est passée à 7 communes en 1999 puis à 11 communes dans la dernière délimitation.

    Évolution 1961 - 2012
    Année Total
    Commune
    Total
    Agglomération
    Pourcentage
    (%)
    1961 27 966 76 200 36,70
    1967 29 522 89 856 32,85
    1974 23 889 99 748 23,95
    1982 25 310 107 331 23,58
    1990 26 029 124 358 20,93
    1999 20 948 171 773 12,20
    2007 17 408 252 869 6,88
    2012 15 598 257 361 6,06

    Par ailleurs, l'Insee a désormais délimité une aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes, qui comporte 16 communes en 2010[11]. Avec 315 917 habitants au 1er janvier 2012, elle se situe 30e rang des aires urbaines françaises par sa population.

    En 2012, la commune comptait 15 598 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

               Évolution de la population  [modifier]
    1961 1967 1974 1982 1990 1999 2006 2011 2012
    27 96629 52223 88925 31026 02920 94817 54116 06315 598
    (Sources : Insee : Population sans doubles comptes à partir de 1961[12] puis population municipale à partir de 2006[13])

    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La darse de Pointe-à-Pitre
    La marina pointoise.

    L'économie de Pointe-à-Pitre s'organise autour de trois axes du secteur tertiaire : le commerce de proximité est très développé dans le centre-ville autour de nombreux magasins (avec une part importante de boutiques liées à l'habillement) ; le tourisme lié au trafic de l'aéroport voisin ainsi que l'activité associée aux différents lieux historiques et musées de la ville ; enfin les services publics avec notamment les différents services de la sous-préfecture de l'île, l'université des Antilles et le principal centre hospitalo-universitaire de la Guadeloupe (le CHU de Pointe-à-Pitre/Les Abymes).

    La ville accueille le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Pointe-à-Pitre. Elle gère l’aéroport de Pôle Caraïbes, situé aux Abymes et le port autonome de Pointe-à-Pitre qui dispose d'une gare maritime à proximité du centre-ville (croisière, cabotage, marchandises diverses). Un développement de la zone de Bergevin est programmé avec la construction d'un hôtel Première classe du Groupe Louvres Hôtels[14].

    Société et services publics

    Enseignement

    La commune accueille sur son territoire :

    • Le collège Front-de-Mer ;
    • Le collège Michelet ;
    • Le collège Nestor-de-Kermadec ;
    • Le collège Sadi-Carnot ;
    • Le lycée Carnot ;
    • Le lycée d'enseignement général et professionnel de Baimbridge I ;
    • Le lycée polyvalent de Baimbridge II ;
    • Le lycée privé d'enseignement professionnel Boc-Calmet ;
    • Le lycée privé d'enseignement général de Massabielle ;
    • L'université des Antilles et de la Guyane sur le campus de Fouillole.

    Santé

    Le centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre/Les Abymes est le plus important hôpital de l'île regroupant en 2013 une quarantaine de services, couvrant tous les domaines médicaux, d'une capacité totale d'accueil de 862 lits fonctionnant avec 319 médecins, 120 internes et 3 000 agents hospitaliers[15]. Le CHU doit être reconstruit à Perrin, aux Abymes, (à partir de 2016, pour une livraison en 2019).

    Instances judiciaires

    La commune accueille un Palais de justice qui abrite le Tribunal de Grande Instance et un tribunal de commerce, ainsi qu'un tribunal d'Instance et un conseil des prud’hommes. Une nouvelle cité judiciaire doit être construite et livrée en 2017[16].

    Transports

    Voies routières

    Les accès principaux à la ville sont :

    • la RN 1 vers l'île de Basse-Terre à l'ouest (Basse-Terre, Deshaies, Capesterre-Belle-Eau ...)
    • la RN 4 vers Sainte-Anne et Saint-François
    • la RN 5 vers l'aéroport et le nord de l'île de Grande-Terre (Anse-Bertrand, Le Moule...)

    De plus, la ville est contournée par deux rocades.

    Transports urbains pointois

    Six lignes gérées par les Transports urbains de Pointe-à-Pitre (TUPP) quadrillent la ville de Pointe-à-Pitre du lundi au dimanche de 6h00 à 20h00 (jours fériés inclus). Les lignes sont:

    • Ligne 1 : Lauricisque → place de la Victoire.
    • Ligne 2 : Lauricisque → Place de la Victoire.
    • Ligne 3 : Lauricisque → CHU.
    • Ligne 4 : Place de la Victoire → Université.
    • Ligne 5 : Lauricisque → Université.
    • Ligne 6 : Lauricisque → Place de la Victoire.

    Même si les terminus sont souvent les mêmes, les parcours changent selon les lignes[17].

    Gares routières

    Des bus privés font la liaison entre Pointe-à-Pitre et les autres communes de la Guadeloupe depuis les gares routières pointoises :

    • la Gare Routière de Bergevin, d'où partent les bus qui desservent les destinations de la Basse-Terre.
    • la Gare Routière devant l'École Normale, d'où partent les bus qui desservent les destinations de la Grande Terre[17].

    Aéroport

    L'aéroport Pôle Caraïbes, situé en banlieue pointoise, est le principal aéroport de l'archipel guadeloupéen. Lui seul est capable d'accueillir des avions long courrier. Il était auparavant nommé « Aéroport de Pointe-à-Pitre Le Raizet », du nom du lieu-dit de la commune des Abymes où se situait l'aéroport (aujourd'hui Terminal Sud), avant le déménagement de l'aérogare au nord de la piste. Certaines compagnies aériennes y assurent des liaisons directes vers les autres îles de la Guadeloupe.

    L'aéroport est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Pointe-à-Pitre.

    Port

    Le port autonome de Pointe-à-Pitre dispose de neuf postes à quais situés à proximité du centre-ville (croisière, cabotage, marchandises diverses).

    Sports

    L'équipement sportif de la commune comprend :

    • Le centre sportif et culturel Paul-Chonchon à Bergevin (1 800 places).
    • Le stade Pierre Antonius (300 places assises).
    • La piscine municipale
    • Des cours de tennis

    La ville accueille les clubs sportifs :

    • La Red Star de Pointe-à-Pitre, football
    • La Solidarité Scolaire de Pointe-à-Pitre, football
    • Le New Star de Pointe-à-Pitre, basket ball

    Lieux et monuments

    • Place de la Victoire
    • La rue Frébault, la halle du marché aux Épices (classé MH[18])
    • Le musée Saint-John Perse (classé MH[19])
    • Le musée Schœlcher (classé MH[20])
    • Le Pavillon L'Herminier (classé MH[21])
    • Le Mémorial ACTe[22]
    • L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (classée MH)[23]
    • L'église de Massabielle et la grotte de Massabielle.
    • Différents éléments du patrimoine civil et religieux de la commune ont été construits par l'architecte Ali Tur entre 1930 et 1935 dans une politique de grands travaux décidés par différentes institutions après les dégâts de l'ouragan Okeechobee en 1928. Il réalise ainsi le palais de justice de Pointe-à-Pitre, l'hôpital-hospice de l'île, la halle aux poissons, plusieurs écoles, et la caserne des pompiers[24]
    • Les statues de La Mulâtresse Solitude, du colonel Louis Delgrès, du colonel Ignace, de Marcel Lollia dit « Vélo », et la peinture murale des Émeutes de mai 1967 en Guadeloupe

    Culture

    • Cinéma Rex
    • Salle Georges Tarer à Lauricisque
    • Centre des arts et de la culture (en cours de rénovation, livraison prévue en septembre 2017)

    Personnalités liées à la commune

    Personnalités natives de Pointe-à-Pitre
    Voir : Catégorie:Naissance à Pointe-à-Pitre.
    Autres personnalités

    Elles ne sont pas forcément nées à Pointe-à-Pitre mais leur histoire est attachée à celle de la ville.

    • Charles-Anatole Léger (1803-1883) : Notaire (de 1826 à 1857), maire de la ville de 1859 à 1861 et Président du conseil général en 1859.
    • Jean-Baptiste-Marie-Augustin Gourbeyre : Une place de la ville porte son nom, entre palais de justice et l'Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, il y a sa statue depuis 1848, érigée à la suite d'une souscription populaire. Sur le socle, ces simples mots La Pointe-à-Pitre reconnaissante et une date, VIII février MCCMXLIII, en clair 8 février 1843. C'est à l'occasion du tremblement de terre survenu ce jour-là, suivi d'un gigantesque incendie, que cet Auvergnat (né à Riom en 1786, Gouverneur de la Guadeloupe depuis 1841, mort à son poste en 1845), a acquis pour les Pointois le statut d'homme providentiel[25].
    • Francky Vincent

    Notes et références

    Notes

    1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Population de l'aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes en 2012, consulté le 3 juillet 2015
    2. Auguste Lacour, Histoire de la Guadeloupe, t. 1, Basse-Terre (Guadeloupe), Impr. du Gouvernement, 1855-1858 (lire en ligne), p. 250
    3. « Pointe-à-Pitre », sur Ladograve (consulté le 26 février 2013)
    4. Félix-Hilaire Fortuné, La France et l'outre-mer antillais, L'Harmattan, p. 45
    5. Bruno Kissoun, Pointe-à-Pitre : Urbanisme et architecture religieuse, publique et militaire XVIIIe-XIXe siècles, Pointe-à-Pitre, Éd. Jasor, coll. « L'Inventaire », , 263 p. (ISBN 978-2-912594-70-9), p. 40
    6. Présentation du programme
    7. L'Illustration, 25 mars 1843. Plan dressé par M Lemonnier de La Croix, ex-architecte-voyer de la ville de la Pointe-à-Pitre - 1. Église-2. Hôpital.-3. Tribunal.-4. Théâtre-5. Caserne d'infanterie de marine.-6. Prisons.-7. Entrepôt.-8. Douane.-9. Arsenal.-10. Caserne de la gendarmerie.-11. Bureaux de la marine.-12. Magasins des pompiers.-13. Mairie.-14. Trésor-15. Halle à la boucherie.-16. Halle aux poissons.-17. Corps-de-garde.-18. Bureaux de la police.-19. Bureaux de l'administration intérieure.-20. Presbytère.
    8. Ville de Pointe-à-Pitre : Les maires de la ville
    9. Insee - Composition communale de l'unité urbaine de Pointe-à-Pitre de 2010, consulté le 28 octobre 2013
    10. Insee – Population de l'unité urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes au recensement du 1er janvier 2012, consulté le 3 juillet 2015
    11. Insee - Composition communale de l'aire urbaine de Pointe-à-Pitre - Les Abymes de 2010, consulté le 20 octobre 2011
    12. Historique de la population des communes de 1961 à 2008
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2012
    14. Bientôt 260 nouvelles chambres sur France Antilles le 24 septembre 2013.
    15. Site officiel du CHU de Pointe-à-Pitre/Les Abymes.
    16. Le-futur palais de justice de pointe à pitre dévoilé sur France Antilles le 3 avril 2012.
    17. 1 2 http://www.ville-pointeapitre.fr/vivre-a-pointe-a-pitre/?ARB_N_ID=46&MOD_N_ID=1
    18. « Notice no PA00105881 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Notice no PA00105868 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. « Notice no PA00105869 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « Notice no PA97100030 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Le Mémorial ACTe de Guadeloupe présenté à Paris.
    23. « Notice no PA00105864 », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Michèle Robin-Clerc, Note descriptive de l’œuvre d’Ali Tur, Basse-Terre, Conseil régional de Guadeloupe, (lire en ligne), p. 7-8.
    25. Principale source : Sur les ruines de la Pointe-à-Pitre. Chronique du 8 février 1843. Hommage à l'amiral Gourbeyre, manuscrit conservé à Vincennes, Service historique de la Défense, Département de la marine, 1843-1844, édité en septembre 2008 chez L'Harmattan, Paris, texte établi, présenté et annoté par Claude Thiébaut, 2 volumes.

    Annexes

    Articles connexes

    • Communes de la Guadeloupe

    Liens externes

    • Site de la mairie
    • Site sur l'histoire des Antilles

    Bibliographie

    • La Pointe-à-Pitre n'existe plus...! Relations du tremblement de terre de 1843 en Guadeloupe, collectif, Jacqueline Picard (dir.), Gosier : éditions CARET, 2003.
    • Sur les ruines de la Pointe-à-Pitre. Chronique du 8 février 1843. Hommage à l'amiral Gourbeyre, manuscrit conservé à Vincennes, Service historique de la Défense, Département de la marine, 1843-1844, édité en septembre 2008 chez L'Harmattan, Paris, texte établi, présenté et annoté par Claude Thiébaut, 2 volumes.
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