République arabe sahraouie démocratique
République arabe sahraouie démocratique
(ar) الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية
Drapeau de la République arabe sahraouie démocratique |
Armoiries de la République arabe sahraouie démocratique |
Situation actuelle - En vert foncé, zone sous contrôle de la RASD ; en vert clair, zone revendiquée sous contrôle marocain.
Devise nationale |
Liberté, Démocratie, Unité حرية ديمقراطية وحدة Libertad, Democracia, Unidad |
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Hymne national | Yā Banīy As-Saharā |
Forme de l'État | République |
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Revendiqué par | Maroc (Provinces du Sud) |
Reconnu par | 40 États |
Président | Mohamed Abdelaziz |
Premier ministre | Abdelkader Taleb Oumar |
Langues officielles |
Arabe[1] (Espagnol, seconde langue administrative) |
Capitale |
Laâyoune (proclamée, sous contrôle marocain) Bir Lehlou (capitale temporaire) Camps de Tindouf (Algérie) (siège des institutions) |
Superficie totale |
266 000[2] km2 (classé 77e) |
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Fuseau horaire | UTC +0 |
Indépendance |
Espagne [3] |
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Gentilé | Sahraoui, Sahraouie |
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Population totale (2014) |
554 795[4] hab. (classé 168e) |
Densité | 1 hab./km2 |
Monnaie |
Peseta sahraouie(voir infra) ( ) |
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Code ISO 3166-1 |
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La République sahraouie, en forme longue la République arabe sahraouie démocratique, en abrégé la RASD, en arabe الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية (Al-Jumhūrīyya al-`Arabīyya aṣ-Ṣaḥrāwīyya ad-Dīmuqrāṭīyya), en espagnol República Árabe Saharaui Democrática, est un État proclamé le 27 février 1976 par le Front Polisario, qui revendique la souveraineté sur le territoire du Sahara occidental. Ce territoire est cependant également revendiqué par le Maroc, qui en contrôle 80 %[5].
Pour l'ONU, le Sahara occidental est un territoire non autonome, dont la décolonisation n'est pas terminée : l'ONU ne reconnaît ni la RASD ni la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Pour l'Union africaine, la RASD est un État africain : elle est membre à part entière de cette organisation depuis 1982.
Histoire
Le [6], suite à la marche verte, l'Espagne, puissance coloniale tutélaire, signe les accords de Madrid avec le Maroc et la Mauritanie, qui prévoient la partition du Sahara occidental entre ces deux pays, sur la base de leurs liens historiques respectifs avec ce territoire. Cet accord va à l'encontre d'un avis consultatif de la Cour internationale de justice sur l'autodétermination du Sahara occidental, qui conclut que « les éléments et renseignements portés à sa connaissance n'établissent l'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou l'ensemble mauritanien d'autre part »[7] et est dénoncé par l'Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre, dans la résolution 3458[8].
Après le départ des troupes espagnoles, les troupes marocaines et mauritaniennes se trouvent rapidement confrontées à un mouvement autochtone en faveur de l'indépendance du territoire, le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et la Libye.
Ce mouvement proclame la République arabe sahraouie démocratique, le à Bir Lehlou[9], au lendemain de l'abandon officiel du mandat espagnol sur le territoire[10]. Selon lui, il s'agit de combler le vide institutionnel laissé par le départ des Espagnols[réf. nécessaire].
Le , un accord de paix est signé entre la Mauritanie et le Front Polisario à Alger : la Mauritanie y déclare renoncer à toutes ses revendications territoriales sur le Sahara occidental mettant ainsi un terme à la guerre qui l'oppose au Front Polisario[11].
Le Maroc annexe alors la partie du territoire jusqu'alors concédée à la Mauritanie. Il construit une barrière de défense, le mur marocain, dans les années 1980, afin de déjouer les raids du Polisario. Après un enlisement progressif du conflit, le Maroc et le Front Polisario acceptent un cessez-le-feu le [12]. Depuis le cessez-le-feu, environ 230 militaires de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) surveillent les forces en présence ainsi que la préparation du référendum sur le statut final. Celui-ci a été repoussé à plusieurs reprises à cause du désaccord des deux parties sur le recensement des votants. Aujourd'hui le Maroc propose la solution de l'autonomie. Cette proposition est rejetée par le Polisario qui réclame l'autodétermination[réf. nécessaire].
Territoire
La RASD revendique la totalité du Sahara occidental. Depuis le cessez-le-feu de 1991, elle contrôle le territoire à l'est du mur marocain, qui représente environ 20 % du Sahara occidental. La population de ce territoire est estimée à 30 000 personnes, essentiellement nomades[13].
Bir Lehlou se trouve dans la partie du territoire du Sahara occidental sous contrôle du Front Polisario, et est la capitale temporaire de la RASD. La capitale proclamée, Laâyoune ou El-Ayoun, est sous contrôle marocain. L'activité au quotidien de la RASD se tient dans les camps de réfugiés de la région de Tindouf, en Algérie, qui abritent la majorité de la communauté sahraouie en exil, dont le président de la RASD Mohamed Abdelaziz[réf. nécessaire].
Institutions
La constitution actuelle de la RASD a été adoptée en 1999[14].
Le gouvernement de la RASD se compose :
- pour l'exécutif, du président et du conseil des ministres,
- pour le législatif, du Conseil national sahraoui (CNS),
- pour le judiciaire, de juges nommés par le président,
Le CNS comporte 101 membres, tous membres du Front Polisario. Depuis les années 1980, il a fait d'importants efforts pour désenchevêtrer les institutions de la RASD de celles du Front Polisario. Bien que constitutionnellement faible, il est parvenu à renverser le gouvernement en 1999 suite à une motion de censure.
Dirigeants
Nom | Dates | Notes |
---|---|---|
El-Ouali Moustapha Sayed | 29 février 1976 - 9 juin 1976 | Président du Conseil révolutionnaire |
Mahfoud Ali Beiba | 10 juin 1976 - 30 août 1976 | Président par intérim du Conseil révolutionnaire |
Mohamed Abdelaziz | 30 août 1976 - 16 octobre 1982 | Président du Conseil de commandement révolutionnaire |
Mohamed Abdelaziz | 16 octobre 1982 - | Président de la RASD |
Mohamed Abdelaziz est également secrétaire général du Front Polisario depuis août 1976[16].
Nom | Dates | Notes |
---|---|---|
Mohamed Lamine Ould Ahmed | 5 mars 1976 - 4 novembre 1982 | |
Mahfoud Ali Beiba | 4 novembre 1982 - 18 décembre 1985 | |
Mohamed Lamine Ould Ahmed | 18 décembre 1985 - 16 août 1988 | |
Mahfoud Ali Beiba | 16 août 1988 - 18 septembre 1993 | |
Bouchraya Hammoudi Beyoun | 19 septembre 1993 - 8 septembre 1995 | |
Mahfoud Ali Beiba | 8 septembre 1995 - 10 février 1999 | |
Bouchraya Hammoudi Beyoun | 10 février 1999 - 29 octobre 2003 | |
Abdelkader Taleb Oumar | 29 octobre 2003 - |
Mahfoud Ali Beiba est le président du CNS.
Reconnaissance internationale
La RASD est membre de l'Union africaine (alors OUA) depuis 1982, ce qui a provoqué le départ du Maroc de cette organisation. La RASD fournit depuis 2009 des troupes pour la force africaine d'alerte de l'UA[17].
Le principe de l'autodétermination du peuple sahraoui est appuyé par le mouvement des non-alignés[18]. La RASD n'est reconnue ni par l'Organisation des Nations unies (ONU), ni par la Ligue arabe, ni par l'Union du Maghreb arabe, ni par l'Organisation de la conférence islamique ni par aucun pays européen ou pays membre permanent dans le Conseil de sécurité des Nations unies.
La majorité des États reconnaissant la RASD sont africains. Plus de 80 pays ont reconnu la RASD le long de l'histoire. Plus de 30 pays sont revenus sur leur reconnaissance passée de la RASD, car ils considèrent que la reconnaissance de la RASD s'oppose avec le principe d'un référendum d'autodétermination sur le Sahara occidental.
Un rapport remis au Parlement européen en 2002 indique la RASD était reconnue par 54 États à travers le monde[19], et 72 l'ont reconnue à un moment ou à un autre.
Selon une déclaration du Brahim Ghali, ambassadeur sahraoui à Alger, 85 États reconnaissent officiellement la RASD en août 2008[20].
D'après le « portail du Sahara marocain », 32 pays reconnaissent la RASD en 2008[21].
États reconnaissant ou ayant reconnu la RASD
Selon le tableau ci-dessous, en janvier 2014, 44 pays ont retiré leur reconnaissance de la RASD, le dernier en date étant Maurice.
État | Date de la reconnaissance | Date de retrait de la reconnaissance |
---|---|---|
Madagascar | 28 février 1976[22] | 7 avril 2005[23],[24] |
Burundi | 29 février 1976[22] | 25 octobre 2010[25] |
Algérie | 6 mars 1976[22] | |
Bénin | 9 mars 1976[22] | 21 mars 1997[26],[27],[28] |
Angola | 9 mars 1976[22] | |
Mozambique | 11 mars 1976[22] | |
Guinée-Bissau | 11 mars 1976[22] | 30 mars 2010[29] |
Corée du Nord | 15 mars 1976[22] | |
Togo | 15 mars 1976[22] | juin 1997[30] |
Rwanda | 30 mars 1976[22] | |
Yémen du Sud | 2 février 1978[22] | 22 mai 1990 [réf. souhaitée]. |
Seychelles | 25 octobre 1977[22] | 17 mars 2008[31]. |
République du Congo | 3 juin 1978[22] | 13 septembre 1996[32] |
Sao Tomé-et-Principe | 20 juin 1978[22] | 23 octobre 1996[32] |
Guinée équatoriale | 3 juin 1978[33] | mai 1980 [réf. souhaitée]. |
Panama | 23 juin 1978 | 20 novembre 2013[34] |
Tanzanie | 9 novembre 1978[33] | |
Éthiopie | 24 février 1979[33] | |
Cambodge | 10 avril 1979[33] | 12 août 2006[35] |
Laos | 9 mai 1979[33] | |
Vietnam | 2 mars 1979[36] | |
Afghanistan | 23 mai 1979[33] | 12 juin 2002 [réf. souhaitée]. |
Cap-Vert | 4 juillet 1979[33] | 28 juillet 2007[37]. |
Grenade | 24 août 1979[33] | 16 août 2010 [réf. souhaitée]. |
Ghana | 24 août 1979[33] | |
Guyana | 1er septembre 1979[33] | |
Dominique | 1er septembre 1979[33] | 16 août 2010 [réf. souhaitée]. |
Sainte-Lucie | 1er septembre 1979[33] | 16 aout 2010 [réf. souhaitée]. |
Jamaïque | 4 septembre 1979[33] | |
Ouganda | 6 septembre 1979[33] | |
Nicaragua | 6 septembre 1979[33] | |
Mexique | 8 septembre 1979[33] | |
Lesotho | 9 octobre 1979[33] | |
Zambie | 12 octobre 1979[33] | 2 avril 2011[38] |
Cuba | 20 janvier 1980[33] | |
Sierra Leone | 27 mars 1980[33] | 16 juillet 2003 [réf. souhaitée]. |
Libye | 15 avril 1980[33] | |
Swaziland | 28 avril 1980[33] | juin 1997 [réf. souhaitée]. |
Botswana | 14 mai 1980[33] | |
Zimbabwe | 3 juillet 1980[33] | |
Tchad | 4 juillet 1980[33] | 17 mars 2006[39] |
Mali | 4 juillet 1980[33] | |
Costa Rica | 30 octobre 1980[33] | 22 avril 2000 [réf. souhaitée]. |
Vanuatu | 26 novembre 1980[33] | |
Papouasie-Nouvelle-Guinée | 12 août 1981[33] | 2 avril 2011 [réf. souhaitée]. |
Tuvalu | 12 août 1981[33] | 15 septembre 2000 [réf. souhaitée]. |
Kiribati | 12 août 1981[33] | 15 septembre 2000 [réf. souhaitée]. |
Nauru | 12 août 1981[33] | 15 septembre 2000 [réf. souhaitée]. |
Îles Salomon | 12 août 1981[33] | janvier 1989 [réf. souhaitée]. |
Maurice | 16 juillet 1982[36] | 15 janvier 2014[40],[41] |
Venezuela | 4 août 1982[42] | |
Suriname | 21 août 1982[36] | |
Bolivie | 17 décembre 1982[43] | |
Équateur | 14 novembre 1983[44] | |
Mauritanie | 27 février 1984[36] | |
Burkina Faso | 4 mars 1984[36] | 5 juin 1996[32] |
Pérou | 19 août 1984[45] | octobre 1996 |
Nigeria | 11 novembre 1984[45] | |
Yougoslavie puis Serbie-et-Monténégro | 28 novembre 1984[45] | 28 octobre 2004 [réf. souhaitée]. |
Colombie | 5 mars 1985[46] | décembre 2000 [réf. souhaitée]. |
Liberia | 30 juin 1985 | septembre 1997 [réf. souhaitée]. |
Inde | 1er octobre 1985[47] | 26 juin 2000 [réf. souhaitée]. |
Guatemala | 5 avril 1986[47] | |
République dominicaine | 25 juin 1986[47] | 23 mai 2002 [réf. souhaitée]. |
Trinité-et-Tobago | 3 novembre 1986[47] | |
Belize | 18 novemdre 1986[47] | |
Saint-Christophe-et-Niévès | 21 février 1987[48] | 16 aout 2010 [réf. souhaitée]. |
Antigua-et-Barbuda | 28 février 1987[48] | 16 aout 2010 [réf. souhaitée]. |
Albanie | 29 décembre 1987[réf. nécessaire] | 11 novembre 2004[réf. nécessaire] |
Barbade | 27 février 1988[49] | 13 février 2013[50] |
Salvador | 1er août 1989[51] | |
Honduras | 8 novembre 1989 | |
Namibie | 11 juin 1990[52] | |
Malawi | 16 novembre 1994[53] | 16 septembre 2008 [réf. souhaitée]. |
Paraguay | 9 février 2000[54] | 3 janvier 2014 [55] |
Saint-Vincent-et-les-Grenadines | 14 février 2000[réf. nécessaire] | 13[56] février 2013[57] |
Timor oriental | 20 mai 2002 | |
Afrique du Sud | 15 septembre 2004[58] | |
Kenya | 25 juin 2005[59] | 22 octobre 2006 [réf. souhaitée]. |
Uruguay | 26 décembre 2005[60] | |
Haïti | 22 novembre 2006[61] | 11 octobre 2013[62] |
Soudan du Sud | 10 juillet 2011[63] |
Puissance militaire
L'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) est le nom officiel qui a été donné à l'armée de la République arabe sahraouie démocratique, sa création remonte au 10 mai 1973 à l'occasion du congrès fondateur du Front Polisario, son objectif assigné est de « libérer le territoire du Sahara occidental de l'emprise étrangère », pour ce faire l'armée sahraouie dispose d'un arsenal qui est constitué de chars de combat T-62, T-55 et T-50, de systèmes de défense antiaérienne comme le SA-6 gainful et SA-9 Gaskin, d'une artillerie lourde composée principalement de AML-60/90, BMP-1, EE-9, Panhard, Strela-2M 100.
Début 2009, elle doit fournir une compagnie renforcée de type mixte (génie et reconnaissance) à une force multinationale de l'Union africaine[64].
Monnaie
La devise de la RASD est la peseta sahraouie, dont le cours officiel est de 166,386 pour un euro, c'est-à-dire le cours de l'ancienne peseta espagnole. Le dirham marocain est la monnaie dominante au Sahara occidental.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sahrawi Arab Democratic Republic » (voir la liste des auteurs).
- Constitution de la RASD sur le site arso.org
- ↑ Voir article 3 de la constitution de la RASD
- ↑ Superficie revendiquée.
- ↑ L'indépendance de la RASD est proclamée au lendemain du retrait des dernières troupes espagnoles.
- ↑ Estimation juillet 2014 (source : CIA worlfactbook)
- ↑ 35 ans après l'annexion par le Maroc : les Saharaouis rêvent-ils toujours d'indépendance ?
- ↑ Anaïs Lefébure, « La Marche verte en 5 dates-clés »,
- ↑ Communiqué de presse de la CIJ
- ↑ La résolution 3458 approuve le rapport de la mission de visite et les conclusions de la Cour internationale de justice, notamment la mise en place d'un référendum sur l'autodétermination, et prie toutes les parties concernées « de mettre fin à toute action unilatérale ou autre qui outrepasserait les décisions de l'Assemblée générale relatives au territoire »(Texte de la résolution 3458 (XXX) (ONU)].
- ↑ « Chronologie du Sahara »,
- ↑ « Sahara occidental anciennement Sahara espagnol »
- ↑ « Sahara occidental »
- ↑ « Chronologie »
- ↑ http://www.nrc.no/arch/_img/9258989.pdf
- ↑ Texte disponible sur : http://www.arso.org/03-const.htm
- 1 2 Western Sahara (Saharawi Arab Democratic Republic)
- ↑ wsahara.net et http://people.africadatabase.org/en/person/1998.html
- ↑ (fr) La RASD dans la Force africaine d'alerte, TTU, 15 janvier 2009
- ↑ http://www.spsrasd.info/fr/detail.php?id=2233
- ↑ Rapport de la Présidente de la délégation ad hoc Sahara occidental, Mme Catherine Lalumière, vice-présidente du Parlement européen, 2002, lire en ligne
- ↑ Voir http://www.spsrasd.info/fr/detail.php?id=2315
- ↑ Voir http://www.saharamarocain.net/modules/smartsection/item.php?itemid=62
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Barbier, Maurice, Le conflit du Sahara occidental. Éditions L'Harmattan, 1982. p. 201-202
- ↑ http://www.sobika.com/fich_news/v2/news_585.htm
- ↑ http://www.arso.org/01-f05-1314.htm
- ↑ « Sahara: le Burundi retire sa reconnaissance à la RASD », AFP, (lire en ligne)
- ↑ http://www.continentalnews.fr/actualite/editorial,145/garde-rapprochee-marocaine-pour-boni-yayi,9805.html
- ↑ http://juliette.abandokwe.over-blog.com/article-guinee-equatoriale-un-terrain-d-entente-entre-mohamed-vi-et-kadhafi--44093964.html
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info099.pdf
- ↑ La Guinée-Bissau met un terme à sa reconnaissance de la fantomatique RASD et soutient l'autonomie
- ↑ http://www.icilome.com/nouvelles/news.asp?id=45&idnews=7089
- ↑ http://www.panapress.com/Les-Seychelles-retirent-leur-reconnaissance-de-la-RASD--13-676372-18-lang1-index.html
- 1 2 3 http://sahara-info.org/pdf/sahara_info098.pdf
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 http://sahara-info.org/pdf/sahara_info060.pdf
- ↑
- ↑
- 1 2 3 4 5 http://sahara-info.org/pdf/sahara_info069.pdf
- ↑ http://www.diplomatie.ma/articledetails.aspx?id=3951
- ↑ La Zambie retire sa reconnaissance à la "Rasd"
- ↑ http://www.djazairess.com/fr/liberte/56122
- ↑ url=http://www.atlasinfo.fr/La-Republique-de-Maurice-retire-sa-reconnaissance-du-Polisario_a48886.html
- ↑ http://www.hespress.com/permalink/111271.html [AR]
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info063.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info064.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info068.pdf
- 1 2 3 http://sahara-info.org/pdf/sahara_info070-71.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info072.pdf
- 1 2 3 4 5 http://sahara-info.org/pdf/sahara_info073.pdf
- 1 2 http://sahara-info.org/pdf/sahara_info074.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info076.pdf
- ↑ http://www.atlasinfo.fr/La-Barbade-decide-de-geler-sa-reconnaissance-de-la-rasd_a39216.html
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info078.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info079.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info092.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info109.pdf
- ↑ url=http://www.yabiladi.com/articles/details/22179/paraguay-suspend-officiellement-relations-avec.html
- ↑ « Saint-Vicent-et-les-Grenadines », sur www.diplomatie.ma (consulté le 15 décembre 2013)
- ↑ Youssef Aït Akdim, « Que cherche le Maroc en Afrique ? », sur www.jeuneafrique.com, (consulté le 15 décembre 2013)
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info127.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info131.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info132-133.pdf
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info137.pdf
- ↑ http://www.haitilibre.com/article-9598-haiti-diplomatie-haiti-ne-reconnait-plus-la-republique-arabe-sahraouie-democratique.html
- ↑ http://sahara-info.org/pdf/sahara_info155-156.pdf
- ↑ La RASD dans la Force africaine d’alerte
Voir aussi
Articles connexes
- Organisation territoriale de la République arabe sahraouie démocratique
- Radio Nacional de la Republica Árabe Saharaui Democrática
Lien externe
- (es) Site officiel
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