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Écoles d'art en France

Écoles d'art en France

Il existe de nombreuses écoles d'art en France[1], entre autres lointaines descendantes des anciennes écoles des beaux-arts, des arts décoratifs et des arts industriels (dites depuis des arts appliqués[2]), dont il est sans doute impossible d'effectuer un recensement exhaustif[3].

En résumé, on peut dire qu'elles sont destinées soit à développer la pratique d'un art par l'élève, soit à ce qu'il acquière une pédagogie pour l'enseigner, soit en vue qu'il occupe des fonctions de critique ou de management des artistes ou des œuvres d'art dans des entreprises privées ou des institutions publiques.

Les écoles d'art et les autres formations

Ces formations artistiques sont marquées par la notion d'auteur et ses divers rapports avec les contraintes artistiques volontaires ou de fait (matériaux, sens, fonction, utilité, commande, compétition, tradition, etc.) ainsi que par le regard[4] que l'on porte sur une œuvre poétique. Aujourd'hui, elles se fondent autour de l'économie[5] et de la pratique des arts plastiques et graphiques, de l'architecture d'intérieur, des métiers d'art[6] et de l'artisanat, de la mode ou du design parfois dit industriel. Elles vont, toutefois, largement au-delà (par exemple, dans les domaines numériques ou de la communication) vers un relatif décloisonnent entre les spécialités.

À tort ou à raison, elles ne se confondent pourtant pas[7] avec les études littéraires et poétiques, les écoles d'architecture et d'urbanisme, de musique, de spectacle vivant[8] (théâtre, danse, cirque, arts de la rue, etc.) et de cinéma. Plus généralement on les distingue aussi avec certains domaines aujourd'hui regroupés sous l'appellation d'éducation artistique et culturelle[9] (allant du patrimoine, de l'histoire de l'art aux métiers du livre[10] en passant par l'ingénierie culturelle) dont plusieurs métiers aussi assimilés à l'artisanat[11] (particulièrement la cuisine[12], le paysagisme[13], etc.) ou, dans un autre registre, de ce qui concernerait le développement personnel ou la psychothérapie[14].

Les compétences techniques et savoirs spécialisés mis en œuvre lors de ces enseignements relèvent aussi d'écoles d'ingénieurs ou de l'apprentissage en atelier, sous la direction d'un maître (anciennement dit en art). De même, les questions abordées au cours de ces cursus sont développées au sein des diverses études théoriques de l'art et de la culture, dont le lieu privilégié est l'université.

Toutefois de nombreux praticiens se revendiquent comme artiste autodidacte (et interrogent de ce fait sur l'utilité de formations, de corps labellisés) ou ont principalement mis en avant la culture générale de chacun dans ces domaines.

Histoire

Jusqu'au XVIIe siècle, l'enseignement des techniques artistiques passe, après l'enseignement des petites écoles publiques, par l'apprentissage à partir de 12 ou 14 ans auprès d'un des maîtres appartenant à une communauté des peintres, des sculpteurs, des joueurs d'instruments, etc. Ces communautés ont dans certaines grandes villes des écoles pour les apprentis appelées académies[15] : l'apprenti n'est pas seulement étudiant, il est aussi employé.
Les écoles d'art actuelles sont héritières de quatre systèmes distincts :

  • Les héritères des académies. La plus célèbre est L'Académie royale de peinture et de sculpture (1648), où enseignaient les plus grands artistes de l'époque et dont le but était de maintenir la tradition académique par une hiérarchie des genres (histoire, portrait, paysage…) et par l'étude des maîtres anciens (voyage en Italie, prix de Rome). Cette institution existe toujours (École nationale supérieure des beaux-arts). Citons également l'Académie de dessin de Dijon, actuelle École nationale supérieure d'art de Dijon.
  • Les héritières des écoles gratuites de dessin, fondées pour la plupart aux dix-huitième et dix-neuvième siècles. Le but de ces écoles était de donner le goût du beau aux artisans, de leur apprendre la précision, la géométrie, et le refus de l'ornement et du pittoresque. Des amateurs d'art désireux d'apprendre à dessiner suivaient aussi ces cours. Dès les années 1880, l'administration des beaux-arts de l'État (aujourd'hui Délégation aux arts plastiques du ministère de la Culture) a obtenu un droit de regard sur leurs programmes et certaines ont été communalisées. La grande majorité des écoles d'art territoriales sont d'anciennes « écoles gratuites de dessin ». comme à Toulouse (1726), Rouen (1741), Rennes (1757), Amiens (1758), Besançon (1773), etc. Certaines sont passées directement sous le contrôle de l'État comme à les écoles d'arts décoratifs de Nice ou Limoges. L'École gratuite de dessin de Paris, fondée en 1766, orientée vers les arts appliqués, est l'actuelle École nationale supérieure des arts décoratifs.
  • Les nouvelles écoles nationales d'art fondées dans les années 1970-80 comme la Villa Arson à Nice, l'école de photographie d'Arles, L'École nationale supérieure de création industrielle ou bien l'école d'art de Cergy-Pontoise. Conçues en fonction, d'enjeux, de programmes et de pédagogies spécifiques, elles relèvent du ministère de la Culture.
  • Les ateliers privés d'artistes. En effet, jusqu'au début du XXe siècle, les artistes un peu renommés (Prix de Rome…) tiraient un revenu non négligeable de l'enseignement qu'ils dispensaient dans leur propre atelier. Les modalités de cet enseignement varient beaucoup selon les époques. Les étudiants payaient souvent pour chaque séance d'atelier et non à l'année. Parfois ils avaient la charge d'amener le charbon pour le poêle de l'atelier. C'est souvent un étudiant, appelé le massier, qui se chargeait de la collecte de l'argent. Dans certains cas, les étudiants étaient des apprentis, c'est-à-dire qu'ils profitaient de l'enseignement de l'artiste en lui servant d'assistants, parfois seulement rémunérés sous forme d'hébergement et de nourriture. Certains de ces ateliers subsistent comme l'Académie de la Grande-Chaumière à Montparnasse et surtout l'Académie Julian à Saint-Germain-des-Prés.
  • Depuis le milieu des années 2000, la plupart des établissements territoriaux d'enseignement artistique ont changé de statut pour devenir des Établissements publics de coopération culturelle (EPCC), ce qui leur confère une certaine indépendance vis à vis de leurs tutelles et permet des regroupements d'établissements, éclatés sur plusieurs sites : Lorient, Brest, Quimper et Rennes ; Rouen et Le Havre ; Angoulême et Poitiers ; etc.

Enseignement supérieur

Écoles dépendant du ministère de la Culture

Listes actualisées des écoles supérieures d'art[16].

Les écoles nationales

Les écoles territoriales

Ces écoles sont habilitées à préparer les diplômes nationaux délivrés par le ministère de la Culture et de la Communication. L'habilitation est donnée lorsque le projet pédagogique, l'encadrement pédagogique, les locaux et les moyens fournis atteignent un niveau d'exigence satisfaisant.

Les diplômes préparés sont le diplôme national d'arts plastiques (DNAP) en trois ans, le diplôme national d'arts et techniques (DNAT) en trois ans et le diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) en deux ans après avoir obtenu le DNAT ou le DNAP.

Écoles dépendant du ministère de l'éducation

L'enseignement universitaire

L'enseignement d'art plastique ou de musicologie dans les universités vise essentiellement à former des enseignants pour l'enseignement secondaire et il prépare aux concours du CAPES et de l'agrégation. Les départements d'arts plastiques et d'arts visuels se distinguent des écoles d'art par leurs pédagogies, dont l'efficacité repose essentiellement sur des connaissances intellectuelles et des explications rationnelles. Dans l'ensemble, l'apprentissage des connaissances pratiques, techniques et du savoir-faire artistique, qu'il s'agisse du dessin, de la perspective, de la composition, de la sculpture, ou du jeu d'instrument, n'est pas considéré comme important[18] dont les budgets de fonctionnement et la durée des cours sont incompatibles avec une philosophie d'atelier[19]. En revanche, les étudiants disposent d'une grande autonomie et d'un large accès à la recherche académique. Il semble que les étudiants qui tirent le meilleur parti d'un tel cursus sont, comme toujours, ceux qui ont déjà suivi une formation (parfois artistique) ou qui comptent intégrer une autre école après.

La réforme LMD, entrée en application récemment, a notamment favorisé les échanges dans l'enseignement supérieur (universitaire ou non), donc entre les écoles d'art d'Europe ou dans le monde.

Il faut noter que toutes les facultés d'arts plastiques ne permettent pas de pousser les études au-delà de la licence ou du master.

Les écoles normales

L'enseignement des arts appliqués

Enseignement public

Les écoles d'arts appliqués sont des écoles post-bac dont certaines proposent aussi un bac option arts appliqués. Elles peuvent être parfois intégrées à un lycée technique. Les écoles d'arts appliqués délivrent différents diplômes (bac +2 à Bac +5) : diplôme des métiers d'arts (DMA), brevet de technicien supérieur (BTS), diplôme supérieur d'arts appliqués (DSAA), diplôme d'enseignement supérieur des arts et techniques (DESAT), licence professionnelle (en partenariat avec un IUT ou une université).

Les BTS d'arts appliqués[21] :

Enseignement privé

Écoles consulaires, ou du secteur industriel

Ces écoles concernent essentiellement les domaines du design, du stylisme et de la mode.

Les écoles consulaires dépendent des chambres de commerce et d'industrie, les autres, bien que privées, ont parfois conservée un lien avec le ministère de l'Industrie.

Compagnonnage

Article détaillé : Association ouvrière des compagnons du devoir du tour de France.

Structures associatives destinées à la formation et à l'apprentissage de plusieurs métiers artisanaux suivant les traditions du compagnonnage, issues des confréries et corporations du Moyen Âge.

Formations continues et cours du soir

Écoles municipales

Préparations aux écoles d'art

Articles détaillés : Atelier préparatoire et Mise à niveau en arts appliqués.

Prépa publique

Prépa privée

Baccalauréats artistiques et diplômes professionnels

En France, la majorité des écoles d'art sont accessibles aux titulaires du baccalauréat ou équivalent, et n'exigent pas de diplômes supplémentaires[22]. Elles recrutent alors les candidats en fonction de leur motivation, leur expérience pratique et leur culture artistique lors d'un entretien, après une sélection par concours ou sur dossier (sauf à l'université). Certains entretiens ont comme point de départ le portfolio présentant des travaux de l'étudiant.

On notera qu'une partie des candidats préparent les concours d'entrée lors d'une année supplémentaire après le bac dans une classe prépa art publique ou privée (voir plus haut) ou dans une classe de mise à niveau en arts appliqués (MànAA[23]). Cette dernière est d’ailleurs conseillée en vue d’intégrer un des cursus supérieur de la filière des arts appliqués ou des métiers d'arts.

Les élèves des enseignements d'exploration (ex-EDD) « Création et activités artistiques[24] » (ou de l'enseignement facultatif d'arts[25]) puis des enseignements obligatoires[26] leurs succédant au sein du baccalauréat général, du baccalauréat technologique « Design et arts appliqués » (STD2A2[27]) et de certaines filières du baccalauréat professionnel « artisanat et métiers d'arts[28] », seront favorisés, suivant les écoles, par leur cursus mixte.

Tout en ayant des objectifs et des débouchés différents, les diplômes professionnels en arts graphiques comme le brevet de technicien (BT), le brevet des métiers d'art (BMA) ou l'option histoire des arts[29] de la filière littéraire, peuvent aussi être une voie d'accès aux écoles, mais plus aléatoire selon les modes de recrutement : contenu du concours ou profil d'élève recherché par celle-ci.

Enfin, d'autres élèves s'orientent vers des écoles européennes[30] en fonction de leur programme de formation, des critères de sélection ou des droits d'inscription.

Enseignements des arts plastiques, des arts appliqués ou de la communication visuelle au lycée

L'enseignements d'exploration Création et activités artistiques, puis l'enseignement obligatoire, de spécialité ou facultatif, d'arts, depuis 2010, issue de l'ancienne option de détermination Arts plastiques (463 établissements en 2008[31]) prend la suite de l'enseignement obligatoire des arts plastiques au collège, une heure par semaine.

Bac sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A[32]), à partir de 2013 (83 établissements en 2011[33])

Bac pro artisanat et métiers d'art, option communication visuelle pluri médias, ancienne option communication graphique (55 établissements en 2011[34])

Bac pro photographie (22 établissements en 2011[35])

Les diplômes des filières professionnelles et technologiques, hors option arts appliqués, communication visuelle ou photographie

Liste des diplômes[36].

Diplômes de niveau IV

Autres formations en arts de niveau IV

Diplômes de niveau V

Bibliographie

Sur les questions liés à l'enseignement de l'art

La référence dans ce domaine reste :

  • Nikolaus Pevsner, Les Académies d'art, Paris, 1999 [trad. de la 1re éd. anglaise de 1940] (ISBN 2-85226-520-6)
    Critiqué excessivement pour être centré sur les enjeux qui ont abouti au Bauhaus, et à sa philosophie, ce bilan n'est toujours pas remplacé.
    Deux ouvrages de référence et d'érudition sur l'histoire des écoles d'art en France :
  • Stéphane Laurent, Les Arts appliqués en France, Paris, CTHS, 1999.
  • Stéphane Laurent, L'Art utile, Paris, L'Harmattan, 1998.

À compléter avec :

  • Jean-Noël Lafargue, À quoi sert un étudiant en arts plastiques ?, dans Le dernier des blogs [hyperbate.fr], 14 octobre 2012 (en ligne).
  • Jean-Michel Lucas[37], Repenser la place de l’art et de la création dans la société et auprès de la population [Séminaire aux Halles de Schaerbeek], Bruxelles, 2008 (en ligne).
  • Stéphane Laurent, L'École Boulle, Woippy, Gérard Klopp, 1998.
  • Kunst lehren = teaching art, sous la dir. de Heiki Belzer et Daniel Birnbaum, Cologne, 2007 (ISBN 978-3-86560-339-5) (en ligne).
  • Alain Kerlan[38], L'art pour éduquer. La dimension esthétique dans le projet de formation postmoderne, dans Éducation et Sociétés, 19, Paris, Louvain-la-Neuve, 2007, p. 83-97 (ISBN 978-2-8041-5432-5) (résumé).
    Voir aussi ses interventions dans le Symposium de recherche sur l'évaluation des effets de l'éducation artistique et culturelle, Paris, janvier 2007.
  • Prunelle Charvet, Références bibliographiques, dans Dossier : L'éducation artistique, sous la dir. de V. Maestracci, Sèvres, 2006 (Revue internationale d'éducation Sèvres, 42) (bibliogr. en ligne).
  • Évaluation de l'éducation artistique et culturelle, Lyon, février 2006 (VST. Les Dossiers d'actualité, 15) (en ligne).
  • Sur l’art et les moyens de son expérience. Pourquoi, comment rendre contemporain l’art ? Éléments de réflexions sur les outils de transmission, entretiens réunis par Christophe Domino, Paris, 2005 (en ligne).
  • Art et savoir : de la connaissance à la connivence, sous la dir. d'Isabelle Kustosz, avec Mario Borillo, Alain Cambier, Inès Champey, et al., Paris, 2004 (Les Rendez-vous d'Archimède) (ISBN 2-7475-6133-X) (partiellement en ligne).
  • Fred Forest, Repenser l'art et son enseignement : les écoles de vie, Paris, 2002 (ISBN 2-74753-409-X) (en ligne).
  • Pierre Bourdieu, Questions sur l'art pour et avec les élèves d'une école d'art mise en question, dans Penser l'art a l'école, dir. par I. Champey, Arles, 2001, p. 13-54 (ISBN 2-74273-293-4).
  • Philippe Pujas, Jean Ungaro et Karelle Ménine, Une éducation artistique pour tous ?, Ramonville Saint-Agne, 1999 (ISBN 2-86586-701-3).
  • Annie Verger, Enseignement de l'art, dans Encyclopædia Universalis, Paris, env. 1998 [consulté dans l'éd. 2004] (bibliogr.).
  • Lazare Paupert, Les arts dans l'éducation classique, dans L'Enfant vers l'art, dir. par D. Beaulieu, Paris, 1993, p. 207-216 (Série mutations, 139) (ISBN 2-86260-443-7).
  • Yves Michaud, Enseigner l'art ? : analyses et réflexions sur les écoles d'art, Nîmes, 1993 ; nouv. éd. 1999 (ISBN 2-87711-209-8).
  • Paul Ortwin Rave et Ernst Herbert Lehmann, Akademie, dans Reallexikon zur Deutschen Kunstgeschichte, 1, Stuttgart, 1933, p. 243-262 (en ligne).

Sur le statut de l'artiste

  • Nathalie Heinich, Être artiste : les transformations du statut des peintres et des sculpteurs, Paris, 1996 ; repr. 2005 (50 questions) (ISBN 2-25203-532-3).
    Ouvrage pratique et synthétique, dont les questions ne concernent pas les seuls peintres et sculpteurs. Voir aussi les nombreuses publications de N. Heinich sur les conditions des artistes et de l'art dans notre société.
  • Véronique Chambaud, Guide juridique et fiscal de l'artiste, 4e ed., Éditions Dunod, 2010 (ISBN 978-2-10-053091-5).

Notes

  1. Pour un panorama plus complet, consulez déjà les formations de culture.fr, les enseignements artistiques de eduscol.education.fr (et aussi les adresses utiles ou les formations sur culture.gouv.fr). Et :
    • Une carte, datant de 2008, de l'ensemble des formations aux métiers des arts et de la culture, était sur l'ancien site education.arts.culture.fr.
    • Les fiches de l'ONISEP peuvent être un bon complément (faire une recherche par formation, après).
    • On peut aussi consulter le dossier Le panorama des formations artistiques du magazine L’Étudiant, ou le commercial et très incomplet Guide des écoles d'art et des stages. Formations artistiques, hors-série annuel d'Artistes magazine (ISSN 1152-9296).
  2. Stéphane Laurent, L'Art utile, les écoles d'art sous le Second Empire et la Troisième République, Paris, L'Harmattan, 1998.
  3. Cet article est issue de la Liste des écoles d'art en France.
  4. « […] les arts visuels constituent un système d'interprétation du monde qui inclut la pensée, le mythe, la mémoire, la sensibilité la plus singulière, la conscience de l'histoire… Mais la perception de toutes ces strates de signification passe par le regard. On ne peut approcher de ce système qu'au prix d'un effort, comme on ne peut saisir le sens d'un texte qu'après l'avoir lu, mot après mot. » Roland Recht, Apprendre à voir, dans L'art à l'école : le patrimoine, Paris, 2002, p. 18 (Beaux-Arts magazine. numéro spécial) (ISSN 0757-2271).
    Voir aussi Hans Belting, Résumé du cours au Collège de France : 2002-2003, Paris, 2004 (pdf en ligne).
  5. Le Répertoire national des certifications professionnelles les répartit traditionnellement entre plusieurs catégories, comme les professionnels des arts, professionnels du spectacle, professionnels de l'intervention sociale et culturelle, personnel des industries des matériaux souples (textile, habillement, cuir), personnel des industries graphiques, personnel des industries de l'ameublement et du bois, personnel artisanal de l'habillement, du cuir et du textile, personnel du travail artisanal des matériaux, personnel artisanal divers, etc.
  6. Voir http://www.metiers-art.culture.fr/index.php
  7. Sans compter les pratiques considérées comme populaires (voir Carole Launai, De la bricole à l’œuvre, dans Les Peuples de l'art, Paris, 2006) ou amateurs et ce qui relève du sport ou des activités de loisirs, d'occupation.
  8. Voir Enseignement artistique spécialisé en France.
  9. L'ONISEP les classe, pour le secteur d'activités Art-culture-audiovisuel, en domaines suivants : activités culturelles, ameublement, artisanat d'art, arts appliqués, arts du spectacle, arts graphiques, arts plastiques, audiovisuel, commerce de l'art, histoire de l'art, restauration d'art, travail des métaux.
  10. Voir http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/formations/livre.html
  11. Voir http://www.artisanat.info/metiers-themes et http://www.metiersdart-artisanat.com/1-19131-Formation-pour-adultes.php?cas=dom
  12. Pour les arts du goût, voir http://crdp.ac-reims.fr/artsculture/ressources/gout/selection_sites/sites.htm
  13. Voir aussi http://www.enfa.fr/agri-culture/
  14. Voir Art-thérapie, par exemple, à ce sujet.
  15. Cf. Nikolaus Pevsner, Les Académies d'art, p. 193-194 et suivantes (1re éd. anglaise 1940). Voir aussi Nathalie Heinich, 1996.
  16. Listes des écoles supérieures d'art
  17. 1 2 3 4 Est, depuis 2011, un site de l'École supérieure européenne d'art de Bretagne (EPCC regroupant les écoles de Rennes, Quimper, Lorient, Brest).
  18. Les caractéristiques de l'enseignement universitaire sont : une grande liberté des étudiants et des enseignants, la diversité des cours, la facilité d'accès (pas de concours d'entrée) et la possibilité de poursuivre des recherches théoriques. Cependant, le manque d'objectifs professionnels et d'encadrement des étudiants en est parfois le pendant.
  19. Il y a tout de même des exceptions. Outre les sections particulières (cinéma, photo), les facs d'arts plastiques sont souvent équipées pour la création multimédia, domaine où elles sont historiquement pionnières.
  20. UFR d'arts
  21. Les BTS d'arts appliqués.
  22. Plusieurs cas particuliers sont toutefois à noter : les écoles ou les BTS d'arts appliqués qui privilégient les élèves ayant suivi la filière du secondaire, certaines écoles consulaires qui recrutent plutôt niveaux L2 ou L3, les concours de l'ENS, etc.
  23. Voir designetartsappliques.fr et onisep.fr
  24. Voir le programme de l'enseignement d'exploration Création et activités artistiques, concernant les arts visuels, les arts du son, les arts du spectacle, et le patrimoine.
  25. Voir dans le Programme de l'enseignement facultatif d'arts les domaines artistiques concernés : arts plastiques, cinéma, danse, histoire des arts, musique et théâtre.
  26. Voir le programme et la grilles horaires.
  27. Avec l'enseignement d'exploration Création et culture design puis de l'enseignement pour le cycle terminal Design et arts appliqués.
  28. Voir en particulier l'option communication visuelle pluri-média.
  29. Voir http://www2.educnet.education.fr/histoiredesarts/
  30. Voir, par exemple, quelques écoles de cinéma, design ou mode sur le site letudiant.fr.
  31. onisep
  32. A compléter par le site national des arts appliqués dans le secondaire et par http://www.orientation.fr/question-60724-Liste_des_lycees_enseignants_la_seconde_sti_arts_appliques.html
  33. onisep.fr
  34. metiers-art.culture.fr et onisep.fr
  35. onisep.fr
  36. site nationale Design & arts appliqués
  37. Voir le site de l'IRMA.
  38. Du même auteur L'art pour éduquer ? La tentation esthétique, Sainte-Foy (Québec), 2004 (ISBN 2-7637-8138-1) ; intervenant dans le programme Enfance Art et Langages, Lyon.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • (fr) Enseignement et formation en art dans le catalogue Open Directory Project.
  • (fr) Cours d'arts plastiques.
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