Tignes
Tignes | |||||||||||
La Grande Motte et la Grande Casse. |
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Blason |
Logo | ||||||||||
Administration | |||||||||||
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Pays | France | ||||||||||
Région | Rhône-Alpes | ||||||||||
Département | Savoie | ||||||||||
Arrondissement | Albertville | ||||||||||
Canton | Bourg-Saint-Maurice | ||||||||||
Intercommunalité | Communauté de Communes de Haute Tarentaise | ||||||||||
Maire Mandat |
Jean-Christophe Vitale 2014-2020 | ||||||||||
Code postal | 73320 | ||||||||||
Code commune | 73296 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Tignards | ||||||||||
Population municipale |
2 494 hab. (2012) | ||||||||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||||||||
Population aire urbaine |
16 708 hab. | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 45° 28′ 24″ N 6° 54′ 50″ E / 45.4733333333, 6.9138888888945° 28′ 24″ Nord 6° 54′ 50″ Est / 45.4733333333, 6.91388888889 | ||||||||||
Altitude | Min. 1 440 m – Max. 3 747 m | ||||||||||
Superficie | 81,63 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Liens | |||||||||||
Site web | mairie-tignes.fr/ | ||||||||||
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Tignes est une commune française située dans le massif de la Vanoise en Haute-Tarentaise, dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes. Elle comptait 2 494 habitants en 2012.
À l'origine village de montagne essentiellement tourné vers l'agriculture, il est détruit et englouti à la suite de la construction du barrage du Chevril, mis en eau en 1952. Sur ses hauteurs, Tignes devient durant les décennies suivantes une station de ski[1] implantée à plus de 2 000 m d'altitude sur deux sites principaux (Tignes le Lac et Tignes Val Claret) et internationalement réputée pour son domaine skiable, couplé avec celui de Val-d'Isère sous l'appellation Espace Killy. La station accueille lors des Jeux olympiques d'Albertville de 1992 trois épreuves de ski acrobatique, et les X-Games Europe d'hiver au cours des années 2010.
Géographie
Localisation
Commune de Savoie, Tignes se situe à l'amont de la vallée de la Tarentaise. Celle-ci part du Col de l'Iseran, sur lequel on peut circuler en été et skier en hiver, pour aller jusqu'à Moûtiers, en passant par Bourg-Saint-Maurice. La vallée a été creusée par une rivière, qu'elle longe : l'Isère, laquelle se jette dans le Rhône, près de Valence. La Leisse est une rivière de montagne bordant le domaine skiable au sud de Tignes.
Communes limitrophes
Tignes est limitrophe de six communes françaises et possède une frontière avec la Vallée d'Aoste, en Italie :
Relief
La commune de Tignes regroupe plusieurs villages se trouvant à des altitudes différentes,
- Tignes Les Brévières à 1550 m,
- Tignes 1800 à 1800 m,
- Tignes Les Boisses à 1850 m,
- Tignes le Lavachet à 2050 m,
- Tignes le Lac à 2100 m,
- Tignes Val Claret à 2150 m.
Le point culminant de Tignes se nomme le glacier de la Grande Motte à 3656 m.
Hydrographie
Prévention des risques
Climat
Le climat y est de type montagnard en raison de l'altitude élevée.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
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Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Tignes | 1900 h/an | 1200 mm/an | 60 j/an | 34 j/an | 20 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous à Tignes pour l'année 2005 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
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Températures minimales (sous abri, normales) °C | -6,2 | -7,3 | -0,7 | 3,5 | 8,6 | 11,9 | 12,9 | 11,2 | 10,4 | 5,9 | 0,4 | -6,4 | 3,6 |
Source: Météo France[2] |
Voies de communication et transports
On accède à la station par la route, via une voie express extension de l'A 430, en provenance de la combe de Savoie-Albertville, qui reprend la RN 90. La voie express se termine au niveau de la commune d'Aime et la route se poursuit avec la RN90. Au sortir de la ville de Bourg-Saint-Maurice, il faut suivre la direction de la station en suivant la D902. Au niveau du barrage du Chevril, suivre la D87 (sur la droite) pour rejoindre la commune et les stations-villages. Il existe une autre route partant de plus bas pour arriver aux Brévières, c'est la D87e (rejoint plus haut la D87).
Par ailleurs, le TGV arrive jusqu'en gare de Bourg-Saint-Maurice toute l'année et des liaisons via l'Eurostar et le Thalys depuis Londres et Bruxelles sont mises en place lors de la saison touristique hivernale. La station se situe à 30 kilomètres et est accessible par des liaisons régulières en autocar ou en taxi.
On peut aussi atterrir dans les aéroports internationaux de Lyon-Saint-Exupéry (219 km - 2h45) et Genève (208 km - 2h35), ainsi que celui de Chambéry - Savoie (142 km - 1h40). La station ne possède pas d'altiport.
- Service de navettes
Navette de fin novembre à début mai et en juillet/août entre Tignes 1800, Les Boisses et Tignes le Lac toutes les 30 min en hiver
Navette de fin septembre à début mai et de mi-juin à fin aout (24h/24 en saison hivernale) entre Le Lavachet, Tignes le Lac et Tignes Val Claret
Liaison par télésiège entre les Boisses et les Brévières (mi-décembre à début mai)
- Les remontées mécaniques
La STGM (Société des Téléphériques de la Grande Motte, créée en janvier 1967[3]) est la société exploitante des remontées mécaniques situées sur le domaine skiable de Tignes, soit environ 40 appareils dont 12 télésièges. La STGM a été fondée par le promoteur de la station, Pierre Schnebelen[3]. En janvier 1999, en acquérant les 19,95% détenus par la le groupe japonais Kamori Kankō, la Compagnie des Alpes détient désormais 77,7% des parts de la STGM[4].
Urbanisme
Morphologie urbaine
La commune possède de nombreux hameaux :
- "L'ancien" Tignes : village historique noyé en 1952 lors de la construction du barrage du Chevril. Il était accessible pendant une période d'environ trois mois tous les dix ans lors de la vidange décennale. La dernière aurait dû avoir lieu en 2010 mais a été repoussée à avril 2014. EDF, propriétaire de l'ouvrage, utilise des méthodes de contrôles sous-marins, moins coûteuses qu'une vidange.
- Tignes Val Claret à 2 127 mètres, site de développement d'une station de sports d'hiver en 1965. Il s'agit d'un des deux centres de la station, et est de ce fait très bien desservi par les remontées mécaniques. C'est un quartier animé puisqu'on y trouve des commerces en forte quantité, ainsi que les principales boites de nuit de la station. Il souffre d'une architecture perçue comme disgracieuse, mais relativement unifiée.
- Tignes le Lac à 2 100 mètres, second site de développement d'une station de sports d'hiver à partir de 1968. Il s'agit du chef-lieu de la station, où on retrouve la Maison de Tignes le Lac, la piscine "le Lagon", beaucoup de commerces, et le bowling de la station. Il est très bien relié au reste du domaine, mais souffre d'une architecture disgracieuse.
- Tignes le Lavachet à 2 100 mètres. Il s'agit d'un quartier calme, disposant des commerces élémentaires en son centre (caisse pour les forfaits de ski, loueur de ski, bar, alimentation, restaurant, boulangerie...). Il est très proche de Tignes le Lac, et est bien relié au reste du domaine.
- Tignes les Boisses à 1 850 mètres. Quartier calme, en renouveau (architecture néo-savoyarde pour une ambiance "village" revendiquée) qui souffre de sa position d’extrémité du domaine, au même titre que les Brévières. Il dispose ainsi d'une unique télécabine. Il dispose cependant des commerces élémentaires (caisse pour les forfaits de ski, loueur de ski, bar, alimentation, restaurant, boulangerie...)
- Tignes les Brévières à 1 550 mètres. Le village le plus typique de la station, mais excentré du reste du domaine, voire enclavé, dans la mesure où il est uniquement desservi par une télécabine, et pas par le service de bus gratuit de la station. Il comprend cependant tous les commerces élémentaires (caisse pour les forfaits de ski, loueur de ski, bar, alimentation, restaurant, boulangerie...)
- La Reculaz à 1 850 mètres
- Le Franchet à 1 922 mètres
- Le Villaret du nial à 1 800 mètres
- Le Chevril à 1 800 mètres
- Le Villaret des Brévières
- Les Combes (inhabité)
- Nazonde (inhabité)
Logement
Toutes les données suivantes ont été relevées en 2010.
- Le nombre de logements à Tignes était de 6647 dont :
- 1095 résidences principales (soit 16,5 % du nombre total de logements)
- 5532 résidences secondaires (soit 83,2 % du nombre total de logements)
- 20 logements vacants (soit 0,3 % du nombre total de logements)
- Types de logements :
- 206 maisons (soit 3,1 % du nombre total de logements)
- 5985 appartements (soit 90 % du nombre total de logements)
- Part des résidences principale principales en fonction du nombre de pièces :
- 1 pièce : 29,4 %
- 2 pièces : 24,8 %
- 3 pièces : 24,2 %
- 4 pièces : 15 %
- 5 pièces ou plus : 6,5 %
- Parmi les résidences principales :
- 30,6 % sont occupées par leur propriétaire
- 50,3 % sont occupées par des locataires
- 19,1 % sont occupées gratuitement
- La commune dispose également de 196 logements destinés aux saisonniers.
Projets d'aménagements
Réaménagement de Tignes 1800 avec près de 3000 lits
Hôtel de luxe sur les berges du lac naturel de Tignes, coté Val Claret
Toponymie
Selon le chanoine Gros, on suppose une présence romaine antérieure au village, les formes de Tiniacum ou de Tigniacum signifieraient le domaine rural (villa) de Tinius ou Tineius[5].
Pour d'autres, le toponyme proviendrait d'une racine celtique *tin, qui permettrait de désigner une vallée occupée par un cours d'eau, voire le cours d'eau lui-même[6].
En francoprovençal, la commune s'écrit Tinyè selon la graphie de Conflans ou encore Tignes selon l'ORB[7].
Histoire
Au Moyen Âge, la paroisse de Tignes, dont la communauté de La Val de Tignes (l'actuel Val d'Isère), appartient à la seigneurie de la Val d'Isère avec les paroisses de Montvalezan, Sainte-Foy, Villaroger, ainsi que Séez qui est le centre de celle-ci[8],[9]. Cette seigneurie dépendait initialement de la famille de Briançon[10], apparue vers le Xe siècle, qui porte d'ailleurs le titre de vicomte de Tarentaise, donné soit par les comtes de Savoie[11], soit par l'Empereur Henri IV du Saint-Empire[12]. À la fin du XIIIe siècle, sous le règne du comte Philippe Ier de Savoie, les terres des Briançons passent sous le contrôle direct des Savoie, qui prennent le titre de vicomte de Tarentaise[13].
Le 29 mai 1310, Jacquemet de Beaufort obtient en échange de sa seigneurie de Beaufort, la seigneurie de la Val d'Isère et achète le titre de vicomte de Tarentaise en 1346 au comte Amédée V de Savoie, pour 2 000 florins[14].
Au XVe siècle, le titre passe à la famille de Duin (ou Duyn)[9]. Puis en 1540, celui-ci passe à Jean de Duyn-Mareschal. Les membres de cette famille portent selon les textes le nom de Mareschal (de) Duyn (de) La Val d'Isère[9]. Les possessions et titres passent ensuite en 1795, à la famille d'Allinges-Coudrée, dont le dernier descendant, Prosper-Gaëtan d'Allinges, marquis de Coudrée, meurt le [15].
Avant la Seconde Guerre mondiale, le village de Tignes, situé dans la haute Tarentaise, était quasiment inconnu hors de la Savoie. Situé à l'intérieur d'une cuvette, et bénéficiant de bonnes conditions d'ensoleillement, c'était un des endroits les plus favorables à l'agriculture de haute montagne. Toutefois, cette vie pastorale devait être bouleversée par le développement de deux activités : le tourisme et l'énergie.
Le développement de la pratique du ski dans le val débute dans les années 1930 avec la mise en place des premières remontées mécaniques (mars 1936), des premières écoles de ski privées (hiver 1933-1934)[16], ainsi que des premiers hôtels. Le premier syndicat d'initiative est créé en mars 1937[16].
Dès 1933, l'administration envisage la construction d'un barrage au sommet des gorges des Boisses, mais les Tignards n'en eurent connaissance qu'en 1941. La construction débute en 1946 et le village est finalement noyé en 1952, quand le Barrage du Chevril acheva son plein d'eau. 384 habitants du village sont déplacés[17]. Cependant, cela ne s'est pas fait sans tensions. L'aménagement de la structure semble remettre en cause la pratique pastorale des habitants qui gardent leurs troupeaux dans les étables du village durant la période hivernale et les laissent paitre autour du lac en été, avant de vendre leur production à La Val[17]. Par ailleurs, le système d'achat, peu clair, des maisons et des terrains a débouché sur une certaine méfiance de la part des habitants[17]. Enfin, aucune information n'a été donnée aux habitants sur leur futur comme les questions de reconstruction des bâtiments administratifs, déplacement du cimetière et de l'église, voire de leur propre réinstallation[17]. Face aux différents grondements, craignant une forme insurrectionnelle suite à des actes de sabotage, le préfet de la Savoie demande l'intervention de la Garde mobile[17]. La commune de Tignes assigne EDF en justice[17]. Des CRS surveillent désormais le chantier de construction. En 1951, une décision par la Commission arbitrale est rendue pour le dédommagement de la population et diffère de celui, inférieur, proposé par la société énergétique[17]. Les événements s'enchainent avec la mise en œuvre opérationnelle du barrage alors que les opérations de déménagement du cimetière, des archives et d'une partie de la population n'ont pas commencé[17]. Le tout se fera manu militari avec le déplacement du cimetière, l'expulsion des réfractaires et dynamitage des maisons. Le 4 juillet 1953, le Président de la République Vincent Auriol inaugure le barrage[17].
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Vue générale du Lac de Tignes vide avec les restes du village au fond
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Vue de la route avec un petit pont et des traces d'habitations
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Vue de l'ancien pont par-dessus l'Isère habituellement englouti
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Vue des vestiges de l'ancien village de Tignes et de la route
À partir de 1956 commença, près du lac naturel de Tignes, à 2 100 mètres, la construction de la station de sports d'hiver.
À partir de 1968, la station se développa sur le site de Val Claret (2 150 m), avec essentiellement des constructions en hauteur du fait de l'espace limité. Adoptant une philosophie qui se voulait novatrice pour l'époque, consistant à interpénétrer espace skiable et station, le Val Claret fut en requalification progressive. La construction des résidences de haut-standing MGM dans un style plus proche du chalet de haute montagne devrait en changer progressivement le visage.
La station de Tignes est choisie pour accueillir trois épreuves de ski acrobatique lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992, organisée par la ville d'Albertville et le département de la Savoie[18].
Politique et administration
La Commune fait partie de la maison de l'intercommunalité de Haute Tarentaise dont le siège se trouve dans la ville voisine de Séez.
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours[19] :
- élection présidentielle de 2007 : 66,00 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 34,00 % pour Ségolène Royal (PS), 84,32 % de participation.
- élection présidentielle de 2002 : 83,39 % pour Jacques Chirac (RPR), 16,61 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 72,08 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- élections législatives de 2007 : 65,67 % pour Hervé Gaymard (UMP), 14,01 % pour André Vairetto (PS), 40,41 % de participation.
- élections législatives de 2002 : 60,40 % pour Hervé Gaymard (UMP), 15,37 % pour André Vairetto (PS), 41,86 % de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- élections européennes de 2004 : 22,48 % pour Françoise Grossetete (UMP), 17,11 % pour Jean-Luc Bennahmias (Les Verts), 23,01 % de participation.
- élections européennes de 1999 : 17,42 % pour Charles Pasqua (MPF), 16,82 % pour Daniel Cohn-Bendit (Les Verts), 25,79 % de participation.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- élections régionales de 2004 : 57,77 % pour Anne-Marie Comparini (UDF), 31,21 % pour Jean-Jack Queyranne (PS), 56,74 % de participation.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- élections cantonales de 2004 : 58,08 % pour Jacqueline Poletti (DVD), 41,92 % Damien Perry (DVG), 56,74 % de participation.
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- élections municipales de 2008 : 96,02 % pour Olivier Zaragoza (SE), 79,91 % de participation.
- élections municipales de 2001 : - % pour - (-), - % pour - (-), - % de participation.
Référendums :
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 57,23 % pour le oui, 42,77 % pour le non, 51,31 % de participation.
Administration municipale
Le conseil municipal de Tignes comprend le Maire, Jean-Christophe Vitale (SE), cinq adjoints et treize autres conseillers municipaux. Il comprend deux groupes, une majorité et une opposition dont voici la composition:
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
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SE | Jean-Christophe Vitale | 15 | majorité | ||
SE | Gilles Mazzega | 04 | opposition |
Liste des maires
Politique environnementale
Durant la période estivale 2007, une opération revégétalisation à Tignes a été déclenchée en collaboration avec Terralys qui est une filiale de la société Suez Environnement. Cette dernière est spécialisée dans la valorisation des déchets organiques. La commune a pu ainsi effectuer une revégétalisation dans le but de redessiner son paysage et d'améliorer son environnement naturel. Cette opération s'est déroulée sur trois semaines, où 450 tonnes de compost vert furent acheminées de la plate-forme de compostage de Chambéry afin de recouvrir une surface totale d'environ 23 000 m2[21].
Jumelages
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Tignards[23].
En 2012, la commune comptait 2 494 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[Note 1],[Note 2].
La commune accueillant une station de sports d'hiver possède une capacité d'accueil estimée par l'Observatoire de la Direction départementale des Territoires du département de la Savoie, à 30 236 lits, en 2008[26]. Cette particularité permet à la commune de bénéficier d'un surclassement démographique en étant classée comme une ville de 40 000 à 80 000 habitants.
Enseignement
La commune de Tignes possède une école maternelle et une école primaire située au centre du village de Tignes, à Tignes le Lac. Pour les études supérieures, les élèves vont à la cité scolaire de Saint-Exupéry (collège-lycée) de Bourg-Saint-Maurice.
Manifestations culturelles et festivités
- le Fire Mix Party by Tignes (31 décembre)
Santé
Sport et compétitions
Station et domaine skiable
Tignes | |
Administration | |
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Pays | |
Localité | Tignes |
Site web | www.tignes.net |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 28′ 24″ Nord 6° 54′ 50″ Est / 45.473333333333, 6.9138888888889 |
Massif | |
Altitude | 2100 m |
Altitude maximum | 3 456 |
Altitude minimum | 1 550 |
Ski alpin | |
Lié à | - |
Domaine skiable | Espace Killy |
Remontées | |
Nombre de remontées | 36 |
Téléphériques | 1 |
Funitels et funiculaires | 1 |
Télécabines | 2 |
Télésièges | 21 |
Téléskis | 11 |
Débit | - (personnes/heure) |
Pistes | |
Nombre de pistes | 80 |
Noires | 16 |
Rouges | 20 |
Bleues | 38 |
Vertes | 6 |
Total des pistes | 150 km |
Installations Nouvelles glisses |
2 |
Ski de fond | |
Nombre de pistes | 4 |
Noires | 0 |
Rouges | 0 |
Bleues | 4 |
Vertes | 0 |
Total des pistes | 20 km |
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Tignes a la particularité d'être une station de sports d'hiver mais aussi d'été grâce à l'utilisation des neiges du glacier de la Grande Motte (équipé en 1967-1968[1]). Son domaine skiable a été jumelé avec celui de Val d'Isère donnant naissance à l'Espace Killy, du nom de l'ancien champion de ski Jean-Claude Killy.
Naissance de la station
Les prémices de la station sont mis en place dans les années 1930, avec une remontée mécanique qui part du village de Ronnaz pour remonter 600 m plus haut[16].
Le téléski du Chardonnet est installé en 1955, avec[3]. Une SARL appelée Équipement Sportif de Tignes (EST) voit le jour et gère les premières RM dont la télébenne permettant de relier les Brévières aux Boisses.
En 1959, le préfet de la Savoie, M. Grimaud, se rend sur place pour observer le lieu de la future implantation du téléphérique du glacier de la Grande Motte[3].
Le développement de la station coïncide avec l'arrivée avec le promoteur Pierre Schnebelen[3], qui est déjà intervenu dans les stations de La Clusaz (1963), et Val-d'Isère (1965)[27].
Les pistes
L'entreprise exploitante est la Société des Téléphériques de la Grande Motte (STGM).
- Le secteur de Tovière : C'est le massif permettant la connexion avec Val-d'Isère. Les points les plus hauts de ce secteur sont la Tovière (2 705 m) et le col de Fresse (2 580 m).
- Le secteur des Brévières : C’est un massif assez encastré à la partie nord-est du domaine. Ensoleillé dès le matin, on y skie face à la Grande Sassière (3 748 m), le lac du Chevril et le massif du Mont Blanc. Le point le plus haut de ce massif est l’Aiguille Percée (2 748 m), curiosité géologique très particulière que l'on peut traverser pour effectuer un hors-piste donnant sur Tignes le Lac. On peut aussi choisir de descendre de l'aiguille non-stop jusqu'au village des Brévières (1 200 m de dénivelé, par une piste magnifique : la Sache).
- Le secteur du Palet qui comporte un snowpark.
- Le secteur de Grande Motte : Le site le plus élevé avec la Grande Motte (3 656 m), glacier de ski d'été. On y accède soit par deux télésièges débrayables soit par un funiculaire. Le dernier échelon est constitué par le téléphérique de la Grande Motte.
Nouveautés décembre 2010 :
- remplacement du télésiège 2 places des Boisses par une télécabine 8 places Doppelmayr.
- neige de culture jusqu'au sommet du télésiège de Grattalu.
Nouveautés décembre 2011 :
- modernisation du pylône du téléphérique de la Grande Motte
- ascenseur incliné des Brévières
Nouveautés décembre 2012:
- Terassement au sommet de Tovière, élargissement de la piste H.
Nouveautés décembre 2013:
- Nouvelle télécabine 10 places assises Tovière par Doppelmayr en remplacement des Aeroski de Skirail.
Projets remontées mécaniques (MAJ février 2015) :
- Remplacement de l'Aiguille Rouge par un télésiège débrayable 6 places (secteur Boisses/Brévières)
- Remplacement de la Sache et des Brévières par prolongation de la télécabine des Boisses jusqu'aux Brévières
- Création d'un espace débutant sur le plateau du Marais (Secteur Boisses/Brévières)
- Remplacement des téléskis Almes et Millonex par un télésiège débrayable 6 places
- Remplacement du Grand Huit par un télésiège débrayable 6 places (Secteur aiguille percée)
Les remontées mécaniques
Les moyens permettant un transfert sur le domaine de l'Espace Killy, partagé de Val-d'Isère sont dans un sens :
- Le télésiège débrayable à 6 places de Fresse, au départ de Tignes Val Claret vers le col de Fresse.
- Le télécabine à 10 places Aéroski, au départ de Tignes le Lac vers le sommet de Tovière.
- Le télésiège débrayable à 6 places des Tufs construit pendant l'été 2008, au départ de Tignes Val Claret vers le sommet de Tovière.
- Le téléski, réservé aux adultes, de Combe Folle.
Et dans l'autre sens :
- Le télésiège à 4 places débrayable de Borsat vers le col de Fresse.
- Le télésiège à 8 places débrayable des Tommeuses vers le sommet de Tovière.
Hors pistes
Par exemple existent :
- La face Nord de la Grande Motte
- Le tour de Pramecou, de Prémout
- Le col des 3000
- Les vallons de la Sache
- Le Glattier
- L'envers de Borsat
- Les Aiguilles du Chardonnet
- Les couloirs des Tufs
D'autres hors piste existaient sur le glacier de la Grande Motte, comme La langue du glacier ou en sortant du téléphérique pour prendre à droite et dévaler vers le télésiège de La Leisse, mais ils ont progressivement disparu compte tenu du recul du glacier. Toute la zone du glacier en dehors des deux pistes qui en descendent est aujourd'hui creusée d'énorme sillons, comme un champ cultivé : la neige est ici accumulée par des dameuses afin de préserver durant l'été ce qui reste de ce glacier.
Promotion et positionnement
La station a utilisé de nombreuses années le slogan « Tignes, le ski 365 jours par an »[28]. La nouvelle promotion de la station l'a fait évoluer pour être désormais assimilée au nouveau slogan « Tignes. La station de ski la plus sportive », qu'arbore les différents supports, depuis quelques années[Note 3].
Le géographe Georges Benko, dans ses articles sur le marketing des stations de ski, s'il ne classe pas Tignes comme une station haut de gamme à l'instar de sa voisine Val d'Isère ou de Courchevel, considère que celle-ci appartient aux groupes « animation, forme et sport »[28]. Dont l'image s'appuie notamment sur un dynamisme et surtout depuis que celle-ci a été choisie en 1992 pour accueillir l'organisation des trois épreuves de ski acrobatique[29].
Sports d'hiver
Jeux olympiques d'hiver 1992
Lors de l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 1992 par la ville d'Albertville et le département de la Savoie, Tignes souhaite accueillir une épreuve phare. Toutefois, le choix se porte sur Val d'Isère (hommes) et Méribel (femmes) pour l'organisation des compétitions de ski alpin[18]. Le COJO, qui souhaite la promotion de l'ensemble des stations de la vallée de la Tarentaise, choisit cependant la station pour accueillir les trois épreuves de ski acrobatique, dont les bosses qui deviennent pour la première fois une épreuve olympique, ainsi que le ballet (ou acroski) et le saut qui sont en démonstration, sur le stade du Lognan[29]. La station avait déjà organisé, en 1986, les premiers championnats du monde de la discipline[30].
Autres compétitions
Tignes accueille de nombreuses épreuves de sports d'hiver, en lien avec la FIS.
Depuis 2010, les Winter X Games Europe, compétitions de freestyle snowboard, se déroulent chaque année au mois de mars à Tignes.
Autres sports
Ainsi on trouve des salles de sport, de bowling et une piscine ludique. L'été, le lac de Tignes est le lieu d'activités nautiques comme le waterjump, le saut à ski ou à surf dans l'eau. Il est même possible d'utiliser le plan d'eau pour naviguer sur des embarcations de petite taille (catamaran KL 15.5, optimist, etc.). L'hiver, les plongeurs y pratiquent la plongée sous glace, encadré par des professionnels et à l'aide d'équipements particuliers adaptés aux plongées souterraines[31].
Le golf 18 trous de Tignes est le plus haut d'Europe[réf. nécessaire].
Tignes s'efforce de promouvoir le VTT de descente et enduro depuis plusieurs années à l'aide de plusieurs tracés principalement sur le secteur de Tovière et de Palafour.
Depuis 1997, l'Équipe de France de football a pour habitude d'effectuer à Tignes tous ses stages de préparation en vue de compétitions internationales : ce fut le cas pour la préparation à la Coupe du monde 1998, 2002, 2006 et 2010, ainsi qu'au Championnat d'Europe 2000, 2004 et 2008. L'Olympique lyonnais y effectue un stage d'avant saison chaque année.
En 2011, le forfait Espace Killy donne accès gratuitement à la patinoire installée sur le lac gelé à 2 100 m, et au complexe nautique situé lui aussi à Tignes le Lac.
- Cyclisme
La station de Tignes a été choisie une fois comme ville d'arrivée du Tour de France, en 2007[32]. Il s'agit de la 8e étape du Tour (165 kilomètres) dont le départ s'est fait depuis la station de Haute-Savoie, Le Grand-Bornand et dont le vainqueur est le danois Michael Rasmussen[32].
Médias
- Radios et télévisions
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, R'Tignes... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale de la vallée de la Tarentaise. France 3 et son décrochage France 3 Rhône-Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
- Presse et magazines
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré avec une édition locale, ainsi que le magazine Infosnews édition « Espace Killy ».
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Le marché de l'emploi à Tignes est fortement lié aux saisons touristiques. L'offre est forte en hiver, bonne en début de saison et en été, et faible en mai, juin, septembre et octobre.[réf. nécessaire]
Entreprises
On y trouve 4 discothèques.
Commerce
La station dispose de nombreux commerces et services.
Hébergement et restauration
L'aventure hôtelière débute en 1933 avec l'ouverture de deux hôtels[33]. La capacité d'accueil de la station est estimée dans les années 1970 à 13 000 lits[34]. Dans les années 1980, elle est estimées à 25 000 lits[35]. En 2006, cette capacité aurait avoisiné les 28 000 lits[36], selon l'architecte urbaniste de l'État Marie Wozniak, auteure de L'architecture dans l'aventure des sports d'hiver (2006), ou 30 236 lits, selon l'Observatoire de la Direction départementale des Territoires du département de la Savoie[26]. D'ailleurs, la station mise désormais sur la rénovation de son parc d'accueil (45% pour la période)[36], dont 25 000 sont considérés comme appartenant à des propriétaires particuliers.
En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie-Mont-Blanc, est de 32 105 lits touristiques répartis dans 4 210 établissements[Note 4]. Les hébergements se répartissent comme suit : 608 meublés ; 23 résidences de tourisme ; 27 hôtels ; une structure d'hôtellerie de plein air ; 7 centres ou villages de vacances / maisons familiales et 1 refuge ou gîte d'étape[37].
La station a obtenu plusieurs labels « Station Club » ; « Grand domaine » ; « Nouvelles glisses » et Top of the French Alps (TOTFA)[38].
En 2013, une étude du site web TripAdvisor - appelée « TripIndex Ski »[Note 5] - classe la station de Tignes parmi les 10 stations les plus chères d'Europe avec une dépense moyenne estimée à 394,07 euros[Note 6]. L'étude publiée en février 2014 et portant sur 27 stations françaises n'indique pas Tignes dans son classement[39].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine architectural
Le « monument » le plus célèbre de Tignes est... un barrage. Celui-ci, très élevé avec ses 180 mètres, fut décoré en 1989 d'une immense fresque sur sa façade non immergée : le Géant de Tignes[40]. Mais celle-ci s'efface avec le temps et n'était quasiment plus visible en 2011.
À la suite de l'aménagement de la station, une chapelle dédiée à la Transfiguration est édifiée en 1959[41].
Patrimoine culturel
L'église du village englouti, reconstruite sur le promontoire des Boisses[42].
Patrimoine environnemental
La station de ski se trouve en périphérie du Parc National de la Vanoise, où toutes les espèces animales et végétales sont protégées.
Espaces verts et fleurissement
En 2015, la commune de Tignes a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec « une fleur »[43].
Personnalités liées à la commune
Christophe Segura, multiple champion de France, vainqueur de plusieurs coupes du monde en snowboard et ayant participé par deux fois aux jeux olympiques à Nagano et Salt lake city. Thony Hemery, double vainqueur du classement général de la Coupe du Monde de bosses en 1997 et 1999. A également participé aux tournages de plusieurs films sur le freeride comme "Les nuits de la glisse" de Thierry Donard, réunissant les meilleurs rideurs mondiaux; Nicolas Huet a été vice-champion du monde de slalom en snowboard en 2005.
Plusieurs autres pratiquants free-ride s'entraînent à Tignes[réf. nécessaire], notamment Guerlain Chicherit, dont un itinéraire hors-piste partant de l'arrivée du télésiège du Col des Vès porte désormais le nom[44].
L'aventurier-explorateur polaire Alban Michon, plongeur spécialiste de la plongée sous glace et de la plongée souterraine, enseigne ces pratiques au sein de son école de plongée sous glace à Tignes. Cette école est devenue un véritable centre d'entraînement pour les plongeurs des expéditions polaires, ainsi que pour les institutions françaises[45].
Héraldique et logotype
Blason
La commune possède un blason depuis le XIVe siècle.
Les armes de Tignes se blasonnent ainsi : écu parti de sable et d'argent, au soleil figuré d'or brochant. On sait très peu de chose sur ce blason... |
Logo
La station de Tignes possède un logotype représentant une montagne simplifiée blanche, formant une vague, avec un ciel bleu en fond[28]. En dessous, le nom de « Tignes » est indiqué en rouge en lettres stylisées[28]. Les trois couleurs du drapeau de la France (bleu, blanc, rouge) sont présentes[28]. Celui-ci a parfois été complété par l'expression « station olympique » à la suite des Jeux olympiques d'hiver de 1992 ou de « été-hiver » permettant d'indiquer la pratique du ski estival[28]. Le géographe Georges Benko, dans ses articles sur le marketing des stations de ski, démontre que la station joue sur l'image d'une « station d'altitude, sportive et jeune »[28], et notamment le rôle de la vague marine qui accentue les images que l'on peut avoir sur les sports de glisse. |
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages consacrés au village
- Denis Varaschin, Tignes : La naissance d'un géant, Artois Presses Université, coll. « L'Histoire », , 230 p. (ISBN 978-2-91066-372-8)
- Brigitte Alzieu et Éveline Alzieu-Martin, Tignes autrefois ou Le voyage à Tignes, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « la Chronique de l'Autrefois », , 214 p. (ISBN 978-2-84206-127-2, lire en ligne)
- Célestin Duch et Henri Béjean, Le patois de Tignes (Savoie), vol. 78 de Publications de l'Université des langues et lettres de Grenoble, ELLUG, , 311 p. (ISBN 978-2-84310-011-6)
Ouvrages spécialisés
- [PDF] Lionel Laslaz, « La protection sans la glace. L'exclusion de glaciers hors zones centrales des Parcs nationaux de la Vanoise et des Écrins et leur équipement pour le ski d'été », Cahiers de Géographie, vol. Collection EDYTEM, no 1, , p. 205-220 (lire en ligne)
- François Marius Hudry Hudry, Histoire des communes savoyardes : Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444 p. (ISBN 978-2-7171-0263-5), p. 173 .
Articles connexes
- Liste des communes de la Savoie
- Liste des lieux submergés de France
- Sport en Pays de Savoie • Stations de sports d'hiver de Savoie
- Tourisme en Pays de Savoie • Tourisme en Savoie
Liens externes
- Site de la mairie
- Direction départementale des Territoires de la Savoie, « TIGNES (73296) », sur Site de la Direction départementale des Territoires - observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr (consulté en juillet 2014), Observatoire des Territoires de la Savoie
Notes et références
Notes
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ À noter que dans un article paru dans Le Figaro Magazine, le 11 janvier 2003, intitulé « Le meilleur de la neige », la station qualifiée de plus sportive était celle de Val Thorens appartenant au domaine des Trois Vallées.
- ↑ La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[37].
- ↑ L'étude du « TripIndex Ski » permet de calculer le coût de vie dans une station de ski. Elle repose sur « sur le coût combiné d'une nuit d'hôtel, d'un forfait d'une journée de ski, de la location d'un équipement de ski basique pour une journée, d'un repas local et d'une bière », cité par Anaïs Giroux, « EN IMAGES. Top 10 des stations de ski les plus chères d'Europe », L'Express, (lire en ligne).
- ↑ Selon l'étude pré-citée, les chiffres retenus pour ce calcul prennent en compte le coût moyen d'une nuit d'hôtel (296,99 euros), celui d'une location (37,50 euros), le forfait à la journée (48 euros) et les dépenses pour un repas et une boisson (15,27 euros), soit un montant de 394,07 euros. Voir aussi « Courchevel, station de ski la plus chère d'Europe », L'Écho touristique, (lire en ligne).
Références
- 1 2 Laslaz 2009, p. 206, Tableau 1 - Stations, glaciers et ski d’été autour des parcs nationaux de la Vanoise et des Écrins.
- ↑ Base de données météo et observations temps réelle par Méteociel et Météo France
- 1 2 3 4 5 Laslaz 2009, p. 210.
- ↑ Frédéric Tain, Sport. Un marché en or, distribution et industrie du sport et des loisirs, analyse, statistiques, tendances, Carnot, , 159 p. (ISBN 978-2-91236-224-7), p. 17.
- ↑ Chanoine Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 516 p. (ISBN 978-2-84206-268-2), p. 468, Article « Tignes ».
- ↑ D'après Henry Suter, « (...) Tignes », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté en juillet 2014).
- ↑ Lexique des noms des communes savoyardes en arpitan - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 19 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 20préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- ↑ Chanoine Joseph Garin, Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustré, La Fontaine de Siloé (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN 2-84206-020-2), p. 33.
- 1 2 3 Hudry 1982, p. 173.
- ↑ Jean-Paul Bergeri, Histoire de Moûtiers : Capitale de la Tarentaise, La Fontaine de Siloé, Coll. « Les Savoisiennes », , 503 p. (ISBN 978-2-8420-6341-2), p. 293.
- ↑ Hudry 1982, p. 14.
- ↑ D'après Léon Vercoutère, auteur de Les seigneurs de Briançon et d'Aigueblanche en Tarentaise (1933), repris par Bernard Bligny, L'église et les ordres religieux dans le royaume de Bourgogne, Impr. Allier, , 535 p. (ISBN 978-2-7171-0159-1), p. 138.
- ↑ Volume 1 de Archives de l'ancien duché de Savoie. Série S A. Inventaire, Archives départementales de la Savoie, 1966, p. 59.
- ↑ Marcel Charvin, Histoires... de Val d'Isère, Éditions du C.N.R.S., Centre régional de publications Lyon, 1979, 323 pages, p. 69.
- ↑ Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabédita, , 193 p. (ISBN 978-2-8829-5117-5), p. 163.
- 1 2 3 Alzieu 1999, p. 138.
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- ↑ Site officiel du ministère de l'intérieur - Résultats électoraux
- ↑ Démission du maire de Tignes, Le Figaro, 28 juin 2013.
- ↑ Article sur le site Enviro2B publié le 23/08/2007 - Opération revégétalisation à Tignes
- ↑ Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales - Ministère des Affaires étrangères, « Coopération décentralisée : Tignes / Charlevoix », Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, sur Site extranet de la Commission nationale de la coopération décentralisée (CNCD) - Ministère des Affaires étrangères - ministeraffair1.ecritel.net (consulté en juillet 2014).
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- ↑ Louis Chabert et Lucien Chavoutier, Une Vieille vallée épouse son siècle : petite géographie de la Tarentaise, coll. « Trésors de la Savoie », , 190 p., p. 93.
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- ↑ « Tignes », sur site france-montagnes.com (consulté le 2 mars 2015). France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France.
- ↑ Iris Mazzacurati, « Courchevel, Méribel et Val d'Isère, stations de ski les plus chères », L'Express, (lire en ligne). Étude complète (Communiqué de presse) publié sur le site Veille Info Tourisme (Bulletin de la Communauté virtuelle de veille touristique réalisé de manière collaborative et animé par le ministère du Tourisme) - veilleinfotourisme.fr.
- ↑ Stéphane Coppier, « Le barrage de Tignes », sur 123savoie, (consulté le 17 mars 2015)
- ↑ Christian Sorrel, « Une nouvelle montagne sacrée ? Catholicisme, tourisme et sports d'hiver en Savoie », dans Serge Brunet, Dominique Julia, Nicole Lemaître, Montagnes sacrées d'Europe : Actes du colloque "Religion et Montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002, vol. 49, Publications de la Sorbonne, , 427 p. (ISBN 978-2-85944-516-4), p. 375.
- ↑ Plus d'infos sur l'église.
- ↑ « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).
- ↑ Tignes.net : plan interactif des pistes.
- ↑ « Alban Michon, plongeur sous glace à Tignes », sur www.savoie-mont-blanc.com
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