Le Grand-Bornand
Le Grand-Bornand | |||||||||||
Blason |
Logo | ||||||||||
Administration | |||||||||||
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Pays | France | ||||||||||
Région | Rhône-Alpes | ||||||||||
Département | Haute-Savoie | ||||||||||
Arrondissement | Annecy | ||||||||||
Canton | Faverges | ||||||||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées de Thônes | ||||||||||
Maire Mandat |
André Perrillat-Amédé 2014-2020 | ||||||||||
Code postal | 74450 | ||||||||||
Code commune | 74136 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Bornandins | ||||||||||
Population municipale |
2 189 hab. (2012) | ||||||||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 45° 56′ 33″ N 6° 25′ 33″ E / 45.9425, 6.4258333333345° 56′ 33″ Nord 6° 25′ 33″ Est / 45.9425, 6.42583333333 | ||||||||||
Altitude | Min. 892 m – Max. 2 749 m | ||||||||||
Superficie | 61,42 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Liens | |||||||||||
Site web | legrandbornand.com | ||||||||||
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Le Grand-Bornand est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie en région Rhône-Alpes. Commune de montagne appartenant à la communauté de communes des Vallées de Thônes, elle comptait 2 189 habitants en 2012.
La commune se situe entre le massif des Bornes et la chaîne des Aravis. Elle a obtenu le label « commune touristique » en raison notamment de la présence d'une station de sports d'hiver.
Géographie
Localisation
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Vue de la chaîne des Aravis depuis le Grand-Bornand
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Vue générale du Grand Bornand.
Le village du Grand-Bornand, à 952 mètres d'altitude, est situé en plein cœur du massif des Aravis, en Haute-Savoie. C'est un bourg typiquement savoyard avec sa grenette (marché couvert), sa place, son église et ses commerces. Au loin, on peut y voir la vallée du Bouchet au pied de la chaîne des Aravis, domaine de ski. Six kilomètres plus haut, sur la route du col de la Colombière, se trouve la station du Grand-Bornand Chinaillon, à 1 300 mètres d'altitude, principal départ des pistes de ski alpin, et le Vieux Village, datant du XVIIe siècle.
Le Grand-Bornand est la première commune agricole du département en nombre d'exploitations avec 65 fermes en activité[réf. nécessaire]. Elle perpétue un savoir-faire dans la fabrication du reblochon fermier.
Situé sur le versant ouest du massif des Aravis, le Grand-Bornand est une station touristique d'été et hiver qui s'est développée autour d'un village ancien.
Le village se trouve dans une vallée lacustre à l'origine, assez évasée à l'endroit où le village du Grand-Bornand s'est établi. Au contraire, le village du Petit-Bornand, situé en aval de la rivière, se trouve dans la partie resserrée de la vallée du Borne, une cluse.
Communes limitrophes
Climat
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Vue du Borne au début de l'automne...
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...et en hiver.
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La foire de la Saint-Maurice en 2012.
La situation du Grand-Bornand la place dans un milieu continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[1]. Les hivers sont plus froids et neigeux, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.
Les données utilisées par Météo-France pour caractériser le climat local reprennent celles de la station météorologique de référence, située à Bourg-Saint-Maurice, dans la vallée de la Tarentaise, relevées sur la période 1981-2010[2].
Voies de communication et transports
Voies routières
L'accès au Grand-Bornand se fait :
- depuis Annecy via Thônes ;
- depuis Bonneville via Petit-Bornand Les-Glières ;
- depuis Cluses via le col de la Colombière ;
- depuis le col des Aravis et la Clusaz.
La commune du Grand-Bornand est traversée par la Route des Grandes Alpes.
La commune du Grand-Bornand n'est desservie par aucune ligne de chemin de fer. Les principales gares ferroviaires les plus proches sont la gare d'Annecy, la gare de Bonneville et la gare de Cluses, situées chacune à environ 30 km. La première est desservie à l’année par les TGV en liaison avec Paris et bientôt Marseille, les deux autres ne l’étant que durant la saison hivernale. La commune ne peut ensuite être jointe que par la route.
Urbanisme
Morphologie urbaine
La commune du Grand-Bornand comprend trois secteurs : la vallée du Bouchet, la vallée du Chinaillon et le village du Grand-Bornand situé à la jonction des deux vallées. La vallée du Bouchet se situe plus en amont du village sur le cours du Borne, elle tient son nom du fait qu'elle est très encaissée[réf. nécessaire]. Le Chinaillon, lui, est plus en hauteur, il concentre la plus grande partie de l'activité de sports d'hiver. Le village du Grand-Bornand, quant à lui, est au cœur de cet espace.
Quatre-cents chalets centenaires se trouvent dans le village et ses environs[réf. nécessaire]. Les chalets sont construits sur des murs en pierres montées à la chaux (matière obtenue par combustion du calcaire) pour le soubassement (partie inférieure d'un mur) ; au-dessus, toute la maison est en bois avec le balcon couvert. Les parois sont constituées de madriers (planche épaisse) pris dans le cœur de l'épicéa et équarris (taillés à angle droit) à la hache. Le toit est couvert de tuiles en bois, appelées ancelles ou tavaillons.
À proximité du chalet étaient construites de petites répliques sans fenêtre, les mazots où chacun conservait ses confitures, ses jambons, des grains et le linge du dimanche. Ainsi, en cas de feu, malheureusement fréquent dans les chalets entièrement en bois, on conservait au moins le minimum.
Chaque hameau possède sa petite chapelle, simple et sans ostentation, les plus vieilles datent du XIIIe siècle.
Projets d'aménagements
Un projet de liaison avec la station voisine de la Clusaz est à l'étude depuis 30 ans. Sous l'impulsion des nouvelles municipalités de La Clusaz et du Grand-Bornand, le projet est en cours d'étude. Les investissements seraient réalisés par les sociétés de remontées mécaniques, avec le soutien financier de la Compagnie des Alpes.
Toponymie
Le Grand-Bornand est un toponyme composé associant l'adjectif « Grand », permettant de distinguer le village de celui du Petit-Bornand, au mot « Bornand ».
Communément les toponymes Borgnes et ses dérivés comme Bornand proviendraient du mot celtique borna (indiquant un trou, une cavité naturelle), que l'on retrouve dans la langue gauloise sous la forme borna (désignant une caverne ou un abreuvoir) qui serait passé en latin sous la forme bornellus (désignant à son tour une source, un trou d'eau)[3]. Dans le parler savoyard, beurna désigne une « creux dans un arbre ; excavation naturelle dans un rocher »[3], il peut revêtir dans les patois locaux le sens de « cheminée » (borne= tuyau) et là encore celui de « cours d'eau qui coule dans un passage resserré, [de] grotte ou cavité souterraine »[3].
Toutefois, il semble que le toponyme Bornand puisse provenir de la rivière Borne[4]. Pour Ernest Nègre, la racine *borne donne dans sa forme féminine Borna[5], qui marquait la frontière entre les provinces historiques du Faucigny et du Genevois.
En Parler savoyard, le vocable « nand » ou « nant » désigne dans son sens primitif « une vallée » puis a pris le sens de « ruisseau ou torrent »[6].
En francoprovençal (Graphie de Conflans), la commune se dit Bornan[7].
Jérémie Delorme, chercheur doctorant de la Sorbonne (Paris 4), a recensé, photographié et expliqué environ 3 000 noms de lieux de la commune : 90 % proviennent du latin, 8 % du gaulois, 1 % du germanique et 1 % des langues pré-latines. Un tiers des noms se réfère à d'anciens occupants des lieux. Les noms en « -ière » ont été donnés avant le XVIe siècle, les noms en « -lhon » ont été donnés avant le Ve siècle[8].
Ses habitants sont les Bornandins[9].
Histoire
Faits historiques
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- 1569 : Incendie de l'église.
- 1661 : Une jeune enfant de 8 ans (Jeanne Blanc) est à moitié dévorée par un loup au lieu-dit « la Perrière ès-Favres ».
- 1671 : Construction de la chapelle de La Duche, sous le vocable de Notre-Dame, Sainte-Anne, Saint-Guérin et Saint-Grat, dans le but de guérir d'une terrible épizootie. Le fléau cessa dès la fin de la construction.
- 1677 : Fondation de Notre-Dame des Neiges au Chinaillon.
- 1715 : Ouverture d'une école paroissiale.
- 1755 : Fin de la dispute avec La Clusaz sur la délimitation entre les territoires des deux villages.
- 1767 : Fabrication de la plus ancienne des cloches actuelles de l'église.
- 11 mars 1817 : un violent tremblement de terre cause des dégâts matériels et le 11 mai, la neige tombe comme en plein hiver.
- 1828 : Construction de l'école pour les filles grâce à un don de 6000 francs de l'épouse parisienne d'Étienne Rey, natif du village devenu marchand et restaurateur de tableau à Paris.
- 1877 : Fin de la construction de la nouvelle église.
XXe siècle
- 1907 : Année de la naissance du ski au Grand-Bornand.
- 1917 : Rationnement du pain et création de la carte de pain instaurée par la préfecture. La consommation est limitée à 500 g par jour et par adulte et le pain frais n'est autorisé à la vente que douze heures après sa cuisson.
- : La place du village est désormais éclairée le soir grâce à l'électricité fournie par la scierie d'Édouard Bétemps qui dispose de deux turbines de 20 ch et d'un alternateur.
- : Création du premier club de ski, la « société des skieurs bornandins ».
- 1927 : Restauration des chapelles du Bouchet et des Plans.
- 1931 : Création de l'association « les Skieurs Bornandins »
- 1937 : Le Syndicat des professionnels devient le Syndicat des affineurs, expéditeurs et producteurs de véritables reblochons.
- 22-24 août 1944 : 76 miliciens sont fusillés
Lors de la libération d'Annecy le 19 août 1944, la centaine de francs-gardes permanents de la Milice française s'est rendue aux FFI[10] contre la promesse de la vie sauve pour les familles et aussi pour les miliciens jusqu'à leur inévitable jugement pour "trahison et intelligences avec l'ennemi". En fait, ces derniers ont décidé de se rendre alors qu'ils s'apprêtaient à partir avec les Allemands, mais ils n'auraient pas pu s'enfuir sans combattre en position d'infériorité, car les routes étaient coupées par le maquis et les Allemands se sont eux-mêmes rendus à la suite d'un coup de bluff. Cela dit, malgré quelques incidents (deux miliciens ont été abattus par leur gardien et un autre s'est suicidé) et de mauvais traitements, la plupart des francs-gardes ont été gardés en vie jusqu'à leur procès qui a eu lieu deux jours plus tard au Grand-Bornand où, après un jugement expéditif de la cour martiale de Haute-Savoie (présidée par un chauffeur de camion FTP communiste), 76 miliciens ont été fusillés sur 97 inculpés (les autres ont été relâchés, puis, sauf pour quelques-uns trop jeunes, poursuivis, condamnés, voire exécutés de manière plus ou moins officielle)... C'est le chef départemental des FFI, Lambroschini (dit Nizier), qui, à la préfecture de la Haute-Savoie à Annecy, en plein accord avec le Comité départemental de libération, a désigné les membres de la cour martiale afin d'apaiser la foule qui avait commencé à infliger des sévices aux miliciens prisonniers et criait vengeance. Toute l'organisation "juridique" fut l’œuvre de Jean Comet, magistrat professionnel en poste à St Julien en Genevois qui fut révoqué par Vichy pour refus de rejoindre un poste à Thonon fin juin 1944 et vint offrir ses services à la préfecture le 20 août. La cour martiale était présidée par le commandant André Augagneur (dit Grand), le chef départemental des FTP, secondé par quatre sous-officiers : Robert Poirson (lieutenant Roby) et Louis Morel (Lieutenant Forestier) de l'Armée secrète, avec deux FTP communistes, le "commandant Clément" au patronyme inconnu et Francis Bonfils (commandant André). Ces cinq juges étaient eux-mêmes assistés par l'inspecteur de police Jean Massendès faisant office de procureur et par le greffier Comet qui avait déjà commandé 75 cercueils avant l'ouverture de la cour martiale (il avait rejoint la Résistance le 25 juin 1944)! Quatre avocats d'Annecy (Maitres Deschamps, Rolier, Lacombe et Bouchet) commis d'office disposaient de cinq minutes pour défendre chacun de leurs "clients". L'audience était publique et même des journalistes suisses avaient été convoqués par le CDL. Elle s'ouvrit à dix heures du matin et fut levée levée à trois heures dans la nuit suivante. Les plaidoiries des avocats ont pris une heure et demie environ et la délibération de la cour a duré environ trente minutes. 75 miliciens (correspondant au nombre de cercueils préparés !), déclarés coupables du "crime de trahison", furent condamnés à mort pour "avoir participé à des opérations armées de répression dirigées contre les patriotes (...) et avoir eu des relations suivies avec les autorités allemandes" (référence à l'article 75 du code pénal). Un milicien relaxé ayant demandé à partager le sort de ses camarades a porté le nombre des exécutions à 76 sur 97 accusés (il a fallu, en toute hâte, fabriquer un cercueil supplémentaire !). Parmi les 21 miliciens libérés en uniforme, beaucoup ont été repris par les FFI (FTP ?) et jetés en prison ou, pour certains, traduits de nouveau en justice dont l'un sera fusillé à Annecy... Au sujet de ce procès expéditif, on a pu lire dans la presse locale des propos de ce type : Ce jugement a été un facteur d'ordre public. Une détente s'est sentie dans la population, sans pour autant apaiser les passions, et ils sont encore nombreux à réclamer une épuration plus sévère encore. Les miliciens condamnés à mort ont été immédiatement fusillés publiquement dans le bois de La Pèzerettaz dans la vallée du Bouchet à 3 km du Grand-Bornand. Au cours de leur détention et des exécutions, ils furent assistés par l'abbé Etienne Ducroz, professeur au collège St Joseph de Thônes. 51 reposent toujours dans un cimetière créé sur place, mais non visible de la route ; les autres ont été exhumés et ensevelis pour la plupart dans leurs villages du Bas-Chablais. Plusieurs d'entre eux avaient moins de 18 ans et le plus jeune, âgé de 16 ans et un mois, a été fusillé avec ses deux frères âgés de 17 et 19 ans : il n'avait jamais été ni milicien ni élève-milicien et était venu se réfugier à la Milice avec sa famille menacée[11],[12].
- 1951 :
- Félicien Missilier devient le premier moniteur diplômé d'État de la station et deviendra le premier directeur ESF de la station.
- 1952 : Construction de la première remontée mécanique au Chinaillon.
- 1961 :
- Création de la piste « la Floria » longue de 1.750 mètres.
- Inauguration du nouveau groupe scolaire qui accueille 221 enfants.
- 14 juillet 1987 : une crue brutale du Borne, à la suite d'un orage violent sur les pentes voisines, submerge la vallée et ravage notamment le terrain de camping du Grand-Bornand. Le bilan fut de 21 morts et deux disparus. En 1997, la Cour administrative de Lyon reconnait le caractère prévisible du drame et condamne la commune et l'État à indemniser les victimes, le terrain de camping était en effet implanté dans une zone de crue en bordure du torrent.
- 1991 : Première édition du festival international « Au Bonheur des Mômes ».
XXIe siècle
- 2001 : Le Grand-Bornand devient capitale mondiale de l'Art Vache.
- 2003 : Affaire criminelle Flactif. Le film Possessions, réalisé par Éric Guirado en 2011, est inspiré par cette affaire criminelle dans laquelle toute une famille a été exécutée.
Politique et administration
Situation administrative
Rattachée à l'ancien canton de Thônes, la commune appartient depuis le redécoupage cantonal de 2014, au canton de Faverges. Celui-ci comporte 27 communes dont Alex, Bluffy, La Balme-de-Thuy, Chevaline, Le Bouchet-Mont-Charvin, Les Clefs, Cons-Sainte-Colombe, La Clusaz, Doussard, Entremont, Giez, Dingy-Saint-Clair, Lathuile, Manigod, Marlens, Menthon-Saint-Bernard, Montmin, Saint-Ferréol, Saint-Jean-de-Sixt, Serraval, Seythenex, Talloires, Thônes, Veyrier-du-Lac, Les Villards-sur-Thônes. La ville de Faverges en est le bureau centralisateur[13].
Le Grand-Bornand est membre de la communauté de communes des vallées de Thônes qui compte treize communes.
La commune relève de l'Arrondissement d'Annecy et de la Deuxième circonscription de la Haute-Savoie.
Tendances politiques et résultats
L'électorat du Grand-Bornand est à majorité de droite comme le montrent les résultats au 2e tour de l'Élection présidentielle de 2007:
- Nicolas Sarkozy : 83,46 %
- Ségolène Royal : 16,54 %
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 500, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[14].
À la suite des élections municipales de 2014, la répartition des sièges au sein du conseil municipal se fait comme suit[15] :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
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DVD | André Perrillat-Amédé | 19 |
Liste des maires
Politique environnementale
- Afin de préserver son aspect traditionnel, touristique et écologique, les toitures des habitations sont toutes couvertes de tuiles en bois appelées tavaillons, produits en "red cedar" (Thuya géant de Californie) importé du Canada et subventionné.
- En 2014, la commune de Le Grand-Bornand bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[17].
Jumelages
Au 20 décembre 2014, Le Grand-Bornand possède une coopération décentralisée avec Lac Beauport (Québec) (Canada) depuis 1991 [18]. Ce pacte d'amitié comprend également la commune voisine du lac d'Annecy, Sévrier[19].
Population et Société
Démographie
En 2012, la commune comptait 2 189 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[Note 1],[Note 2].
Médias
Radios et télévisions
La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Semnoz… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
La chaîne thématique Montagne TV est partenaire de la manifestation Glisse en Cœur.
Presse et magazines
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.
Manifestations culturelles et festivités
Festivités
- Festival international de spectacle jeune public «Au bonheur des mômes », (depuis 1991)
- Glisse en Cœur (en mars) : 24h de ski et de concerts, évènement caritatif. 8e édition en 2015 (20-21-22 mars). Christophe maé, Tal, Jennifer,... sont déjà passé par les pistes du chinaillon.
- Fête de l'Alpage (début août), au Chinaillon depuis 1966, transhumance des moutons, fête des vaches laitières pour la production des reblochons des Aravis, défiler de char sur différents thèmes locaux (ex: la vache,les transports à travers les âges,...) et tiercé de ski sur herbe (excellent spectacle, les skieurs sont déguisés en rapport avec le thème des chars(3)
- Bal des conscrits, organisé en mai, chaque année ;
- Semaine de la montagne, qui permet de faire découvrir la faune et la flore locale ainsi que les différentes manières de pratiquer la montagne. Une soirée est organisée durant celle-ci par le secours en montagne et le Bureau des Guides et des accompagnateurs ;
- Gamineries des Aravis, compétitions inter'patelins, organisé par le KGB (Krew Grand-Bornand) et l'Office du Tourisme ;
- Semaine du Son
- Fête de Lormay (fin juillet) au fin fond de la vallée du bouchet.
Tour de France
- Arrivée de l'étape du Tour de France cycliste, le 22 juillet 2004, vainqueur Lance Armstrong après une étape de 204,5 km, depuis Le Bourg-d'Oisans.
- La ville a vu une encore fois une arrivée de la 7e étape du Tour de France 2007 (Bourg-en-Bresse - Le Grand-Bornand) avec l'échappée victorieuse de Linus Gerdemann puis a été le départ de la 8e étape du Tour de France 2007, 165 kilomètres entre Le Grand-Bornand et Tignes.
- Arrivée de la 17e étape du Tour de France 2009, avec visite du Président de la République Nicolas Sarkozy. Fränk Schleck s'imposa devant son frère Andy et Alberto Contador.
- Arrivée de la 19e étape du Tour de France 2013 remportée par Rui Costa. Pour célébrer ce centième Tour de France, la ville recouvre le clocher de son église en jaune.
Infrastructures
- Salle des fêtes, congrès : « L'Espace Grand-Bo »
- Piscine
- Mini golf
- La Forêt des Dodes, parcours accrobranche voisin à la patinoire du village
- Golf du Rocher Blanc
- Stade de Biathlon "Sylvie BECAERT" homologué par le comité international IBU en 2013
- Une grenette (place couverte du marché anciennement)
- Complexe sportif (tennis, tir à l'arc, natation, trampoline (Envol System), mini golf, terrain de volley, ...
- 2 cinémas
Économie
Tourisme
- La Ferme du Grand-Bo (ouverte en 2009) est un espace ludique permettant la découverte du monde rural et paysan.
- Maison du Patrimoine : ancienne ferme restaurée construite en 1830, gérée par l’association du patrimoine bornandin.
- Loisirs : randonnées, balades en cavale, forêt des Dodes, ramassage de champignons
Le Grand-Bornand est l'une des 48 communes classées « commune touristique » du département[23].
En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 22 652 lits touristiques répartis dans 3 859 structures[Note 3] (16 242 lits en 1995[25]). Les hébergements marchands se répartissent comme suit : 1 251 meublés ; une résidence de tourisme ; 12 hôtels ; 2 structures d'hôtellerie de plein air ; 10 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 4 refuges ou gîtes d'étape et une chambre d'hôtes[24]. La capacité des deux campings est de 210 emplacements[insee 1].
La commune et la station du Grand-Bornand a obtenu plusieurs des labels :
- « Station verte »[26] ;
- « Famille Plus Montagne »[M 1],[27] ; Top of the French Alps (TOTFA, en 2010)[27] ; « Stations nouvelles glisses »[27] et « Station village »[27]
- En 2014, la commune obtient « 2 fleurs » avec le label « ville fleurie », attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[17].
Entreprises
- Société des remontées mécaniques du Grand-Bornand.
- Aravis Boissons de 1870 à 2013 (remplacée par un supermarché) produit de la limonade (eau + sucre).
- La ferme du Pépé est un restaurant construit dans une ferme historique.
Station de sports d'hiver
Le Grand-Bornand | |||||||||||||
Une vue aérienne de la station serait la bienvenue. | |||||||||||||
Administration | |||||||||||||
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Pays | France | ||||||||||||
Site web | www.legrandbornand.com/ | ||||||||||||
Géographie | |||||||||||||
Coordonnées | 45° 58′ 20″ Nord 6° 27′ 03″ Est / 45.97216, 6.45074 | ||||||||||||
Massif | Aravis | ||||||||||||
Altitude | 1 000 m | ||||||||||||
Altitude maximum | 2 100 m | ||||||||||||
Altitude minimum | 908 m | ||||||||||||
Ski alpin | |||||||||||||
Domaine skiable | Aravis | ||||||||||||
Remontées | |||||||||||||
Nombre de remontées | 32 | ||||||||||||
Fils neige | 3 | ||||||||||||
Débit | 39 700 (personnes/heure) | ||||||||||||
Pistes | |||||||||||||
Nombre de pistes | 44 | ||||||||||||
Noires | 3 | ||||||||||||
Rouges | 13 | ||||||||||||
Bleues | 14 | ||||||||||||
Vertes | 12 | ||||||||||||
Total des pistes | 90 km | ||||||||||||
Installations Nouvelles glisses |
1 snowpark | ||||||||||||
Ski de fond | |||||||||||||
Total des pistes | 67,9 km | ||||||||||||
Neige artificielle | |||||||||||||
Canons | 184 | ||||||||||||
Superficie | 86 ha, soit 22 km | ||||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : France
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Domaine
Le domaine skiable s'étend sur 90 km de ski alpin (360 ha.) et 67 9 km de ski de fond.
Accessible en télécabine depuis le village, le domaine de ski alpin se situe sur les hauteurs du Chinaillon, sur les pentes du Mont Lachat (2 100 m). Il comporte 44 pistes de ski réparties sur les secteurs du Rosay, de la Joyère, des Gettiers, de la Floria et du Maroly. Le Grand-Bornand compte sur son domaine skiable 2 télécabines, 13 télésièges (dont 3 débrayables), et 14 téléskis.
Un grand snowpark (le snowparkgb) a été aménagé sur le secteur du Maroly, sur 5 ha. de superficie. Il compte notamment un halfpipe et un boardercross.
Il est possible d'y pratiquer le ski nocturne sur le télésiège des Gettiers.
La station coopère avec le regroupement de stations des Aravis (avec les stations voisines de La Clusaz, Manigod et Saint-Jean-de-Sixt), à travers une offre forfaitaire commune. L'offre permet alors l'accès à 220 km de pistes. Un skibus les relie toutes les 30 minutes.
Le domaine de ski de fond est partagé entre la vallée du Bouchet et le Chinaillon. Plusieurs boucles de 3, 5, 8, 10, 15 et 20 km sont aménagées pour le pas alternatif et le skating. Sur les 67,9 km de pistes, 58,5 km permettent de pratiquer le skating.
La station a aussi aménagé 59,1 km de chemins de randonnée hivernale, 63,6 km pour la pratique de la raquette, ainsi que 4 pistes de luge.
Une liaison via le domaine des Confins est possible avec La Clusaz.
Stade de biathlon
En collaboration avec Annecy et en vue de la candidature aux Jeux Olympiques, un stade de biathlon voit le jour en 2010. Inscrit dans une volonté de développement durable, il est modulable et pourra se transformer en zone d'atterrissage de parapente l'été. Ce stade a accueilli en mars 2011 les finales européennes de l'IBU Cup, et fut étape de la coupe du monde en décembre 2011 et 2013.
Écoles de ski
- École de Ski Français (ESF)
- École de Ski Starski (ESI)
- École Ski Bar (ESB)
Activités
- Grand Bo ski show : show nocturne des équipes de France de fond masculine et féminine. Avec la présence des champions de la station.
- Week-end SnowparkGB : 2 jours dédiés au freestyle.
- Ski nocturne : tous les mardis soir hors vacances scolaires durant la saison hivernale, sur la piste des Gettiers de 18h à 20h pour les nouvelles glisses (yooners, véloskis et snowscoot) et de 20h à 22h30 pour le ski.
- L'Alpi Grand-Bo, course de ski de randonnée se déroulant généralement en février.
Culture et Patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[28] et aucun lieu n'est répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[29]. Par ailleurs, elle compte quatre objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[30] mais aucun objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[31].
Patrimoine bâti
- Maison du patrimoine bornandin (XIXe siècle)[32] Inscrit MH (2007)
- Refuge de Gramusset (alt. 2162m)
- Refuge de la Bombardellaz
- Refuge de la Lambadaz (alt. 1969m)
Patrimoine religieux
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Église Notre-Dame de l'Assomption.
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Église Notre-Dame de l'Assomption.
-
Chapelle du Chinaillon.
- Église Notre-Dame de l'Assomption : l'existence de cette église est attestée depuis 1146. Elle fut partiellement détruite par un incendie en 1569, le clocher totalement reconstruit en 1661, mais le bâtiment actuel date de la fin du XIXe siècle. Elle fut en effet totalement reconstruite en 1877. Le clocher, terminé en 1845, est remarquable par sa couverture en bulbe d'inspiration baroque surmonté d'un lanterneau entouré d'une galerie.
- Croix de chemin (XVe siècle)[32] Classé MH (1944)
- Chapelle du Bouchet
- Chapelle du Chinaillon, fondée en 1677, restaurée en 1972 et 2007.
- Chapelle de la Duche, dédiée à Notre Dame, à saint Guérin, à saint Grat, à sainte Anne et au Bienheureux Jean d'Espagne. La cloche date de 1883. À proximité, la source de la Bénite-Fontaine (eau ferrugineuse) avec sa statue de saint Brunot. Chemin de croix.
- Chapelle des Plans
- Chapelle du Nant-Robert
- Temple de l'Arbelay
- Cimetière des miliciens
Patrimoine naturel
- Le lac du Maroly est un lac artificiel, situé à 1 665 m d'altitude, servant à la production de neige de culture, inauguré le 13 octobre 2007, 300 000 m3 de capacité pour une surface de 3 hectares, une profondeur de 18 m.
- Le lac de La Cour est situé à 1 445 m d'altitude, 55 000 m3 de capacité pour une surface de 1 hectare, une profondeur de 8 m.
- Col de la Colombière
- Col des Annes
Activités agropastorales
Le Grand-Bornand est l'un des berceaux du reblochon[réf. nécessaire].
Le reblochon est mentionné pour la première fois dans un acte du tabellion de Thônes (recueil des actes notariés passés par un bureau de notaires dans une année) passé en février 1699 par lequel Jean Louis Favre ascençait aux frères Fournier du Chinaillon paroisse du Grand-Bornand, la montagne du Marolly en échange notamment d'un quarteron de reblochons. Mais la production de ce fromage remonterait au XIVe siècle (ref. F Cochat histoire du Grand-Bornand 1942). Durant longtemps ce fromage sera utilisé pour la consommation de la famille de l'agriculteur. À partir du XVIIIe siècle, le reblochon se retrouve sur les bonnes tables des seigneurs et ecclésiastiques en payement pour partie en nature des locations d'alpage par les paysans soit au seigneur, à des propriétaires nobles ou bourgeois, ou à des congrégations religieuses Il est remarquable que tous les actes notariés au XVIIIe siècle faisant référence au reblochon sont des contrats passés avec les paysans du Grand-Bornand.
Personnalités liées à la commune
- Père Séverin Pochat (mort en 1717) : il fut à l'origine de la canonisation de François de Sales.
- Étienne Rey (1761-1835), natif, il devint un célèbre marchand de couleurs et restaurateur de tableaux à Paris. Il fonda l'école pour filles du village.
- Sylvie Becaert (1975) : championne de biathlon, 2 médailles (1B + 1A) aux J.O., 5 médailles (2Or + 1A + 2B) aux championnats du Monde, 6 podiums individuels en Coupe du monde.
- Sébastien Fournier-Bidoz : ancien membre de l'équipe de France de ski alpin. 10e de la descente des Jeux olympiques d'hiver de 2002 de Salt Lake City.
- Christophe Perrillat-Collomb (1979) : membre de l'équipe de France de ski de fond depuis 2002.
- Roddy Darragon (1983) : membre de l'équipe de France de ski de fond, médaille d'argent en sprint ski de fond aux Jeux olympiques d'hiver de 2006 de Turin.
- Steve Missillier (1984) : membre de l'équipe de France de ski alpin depuis 2007. 3e au slalom à la Coupe du monde de ski alpin 2010-2011, vice champion olympique de slalom géant en 2014
- Océane Pozzo (1989) : membre de l'équipe de France féminine de snowboardcross depuis 2002, championne du Monde Junior en 2009.
- Tessa Worley (1989) : membre de l'équipe de France de ski alpin depuis 2007, médaille de bronze aux championnats du monde 2011 en slalom géant, championne du Monde 2011 par équipe, championne du monde 2013 en slalom géant.
- Benjamin Daviet : (1989) membre de l'équipe de France handisport de ski de fond, médaillé de bronze en relais ski de fond aux JO paralympiques de Sotchi 2014.
Héraldique
Blason
Blason | De sinople, à la croix d'argent chargée de cinq étoiles d'azur ; à un mont de trois pics brochant en pointe
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Détails | Le blason est une création de l'archiviste Raymond Oursel, adopté par la commune le 3 mai 1963. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Logotype
Voir aussi
Bibliographie
- Collectif d'auteurs locaux (Gérard Bastard-Rosset, Florence Baugey, Pierre Baugey, Nathalie Favre-Bonvin), Le Grand-Bornand. Au fil du temps..., 400 pages, 150 photographies, 2010.
- François Cochat, Nos vallées autrefois. Histoire du Grand-Bornand, 1945.
- François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne : Les paroisses de la vallée de Thônes (Suite), vol. Tome 61e, Belley, Imprimerie A. Chaduc, , 280 p. (lire en ligne)
- François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne : Les paroisses de la vallée de Thônes, vol. Tome 60e, Belley, Imprimerie A. Chaduc, , 255 p. (lire en ligne), p. 151-213
- François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne : Histoire de Thônes depuis les origines les plus lointaines jusqu'à nos jours, vol. Tome 44e, Annecy, Imprimerie commerciale, , 557 p. (lire en ligne)
- François Pochat-Baron, Mémoires et documents de l'Académie Salésienne : Histoire de Thônes depuis les origines jusqu'à 1792, vol. Tome 43e, Annecy, Imprimerie commerciale, , 532 p. (lire en ligne)
Articles connexes
- Liste des communes de la Haute-Savoie
- Tourisme en pays de Savoie • Tourisme en Haute-Savoie
- Sport en Pays de Savoie • Stations de sports d'hiver de Savoie
Liens externes
- Site officiel officiel de la station de ski et du village du Grand-Bornand
- « Bases de données : Commune du Grand-Bornand (74136), Département de la Haute-Savoie (74) », sur le site de l'INSEE - www.insee.fr (consulté en décembre 2014).
- [PDF] « Le Grand-Bornand (74136 - Commune), Chiffres clés - « Évolution et structure de la population » », sur le site de l'INSEE - www.insee.fr (consulté en décembre 2014), p. 18 (Chiffres de 2009).
- « Bases de données : Commune du Grand-Bornand (74136), Département de la Haute-Savoie (74) - « Chiffres clés Évolution et structure de la population » », sur le site de l'INSEE - www.insee.fr (consulté en décembre 2014) (Chiffres de 2011, mise à jour le ).
- (fr) La station du Grand Bornand sur le site Bergfex
Notes et références
Notes
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[24].
Références
Site de la mairie
- Données issues des sites de la mairie du Grand-Bornand
- ↑ « Famille Plus » (consulté en décembre 2014).
Site de l'Insee
- Données Insee de la commune, [lire en ligne]
- ↑ « Chiffres clés Tourisme » (consulté en décembre 2014).
Autres sources
- ↑ [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en décembre 2014), p. 4.
- ↑ « Données climatiques de la station de Bourg-Saint-Maurice », Météo-France (consulté en décembre 2014).
- 1 2 3 Henry Suter, « (...) Bornand », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en octobre 2014).
- ↑ Henri Baud, Jean-Yves Mariotte et Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 71.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. Formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1 : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, , 708 p., p. 33.
- ↑ Chanoine Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004), 516 p. (ISBN 978-2-84206-268-2), p. 315, Article « Nant ».
- ↑ Lexique des noms des communes savoyardes en arpitan - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 12Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- ↑ D'après la thèse de Jérémie Delorme, « Eléments de toponymie générale du Grand-Bornand à Passamainty, terrain de longue durée et enquêtes contrastives en terrain varié dans les domaines roman, polynésien, basque et bantu », sous la direction de Alain Le Maréchal, soutenue le 29 mai 2009.
- ↑ « Grand-Bornand (le) », Accueil > Ressources > Communes, Site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en décembre 2014), Ressources - Les communes.
- ↑ Chasse aux collabos ...
- ↑ Les tribunaux du peuple à la libération
- ↑ Jean Vailly, La Cour martiale du Grand-Bornand, contribution à la vérité historique, un chapitre du livre Épris de justice
- ↑ « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en août 2014).
- ↑ art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- ↑ « Accueil Municipales 2014 > HAUTE SAVOIE (74) > L > Résultats reçus 1er tour », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 5 août 2014).
- ↑ "Le maire du Grand-Bornand démissionne", article du Dauphiné libéré publié le 11 avril 2011
- 1 2 « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 décembre 2014).
- ↑ Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales - Ministère des Affaires étrangères, « Le Grand-Bornand », Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, sur Site extranet de la Commission nationale de la coopération décentralisée (CNCD) - Ministère des Affaires étrangères - pastel.diplomatie.gouv.fr (consulté en décembre 2014).
- ↑ Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales - Ministère des Affaires étrangères, « Sévrier », Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, sur Site extranet de la Commission nationale de la coopération décentralisée (CNCD) - Ministère des Affaires étrangères - pastel.diplomatie.gouv.fr (consulté en décembre 2014).
- ↑ « Jumelage », Culture, sur site de la Ville de Quiberon (consulté en décembre 2014).
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
- ↑ « Communes touristiques et stations classées de tourisme », Accueil du portail > Tourisme > Territoires, sur site de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services - site entreprises.gouv.fr, (consulté le 16 janvier 2015). [PDF] « Liste des communes ou regroupement bénéficiant de la dénomination de commune touristique ou de groupement de communes touristiques ».
- 1 2 « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en janvier 2015) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
- ↑ [PDF] Conseil général de la Haute-Savoie - L'Observatoire Départemental, « Grand-Bornand (Le) : Nombre de lits touristiques », Accueil> Le territoire> Données statistiques départementales> Liste résultats> Grand-Bornand (Le), sur site du CG 74 - L'Observatoire Départemental, (consulté le 20 décembre 2014) : « Source : Savoie Mont Blanc Tourisme ».
- ↑ « Le Grand-Bornand », Station, sur site du label Station verte - stationverte.com (consulté en décembre 2014).
- 1 2 3 4 « Le Grand-Bornand », sur site france-montagnes.com (consulté en décembre 2014).
- ↑ « Liste des monuments historiques de la commune du Grand-Bornand », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Liste des lieux et monuments de la commune du Grand-Bornand à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Liste des objets historiques de la commune du Grand-Bornand », base Palissy, ministère français de la Culture.
- ↑ « Liste des objets de la commune du Grand-Bornand à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
- 1 2 « Croix de chemin », base Mérimée, ministère français de la Culture
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