Les Rousses
Cet article possède un paronyme ; voir : Rousses. |
Les Rousses | |||||||||||
Le village des Rousses. |
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Administration | |||||||||||
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Pays | France | ||||||||||
Région | Franche-Comté | ||||||||||
Département | Jura | ||||||||||
Arrondissement | Arrondissement de Saint-Claude | ||||||||||
Canton | Morez | ||||||||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Station des Rousses | ||||||||||
Maire Mandat |
Bernard Mamet 2014-2020 | ||||||||||
Code postal | 39220 et 39400 | ||||||||||
Code commune | 39470 | ||||||||||
Démographie | |||||||||||
Gentilé | Rousselands, Rousselandes | ||||||||||
Population municipale |
3 133 hab. (2012) | ||||||||||
Densité | 82 hab./km2 | ||||||||||
Géographie | |||||||||||
Coordonnées | 46° 29′ 11″ N 6° 03′ 45″ E / 46.4863888889, 6.062546° 29′ 11″ Nord 6° 03′ 45″ Est / 46.4863888889, 6.0625 | ||||||||||
Altitude | Min. 720 m – Max. 1 300 m | ||||||||||
Superficie | 38 km2 | ||||||||||
Localisation | |||||||||||
Liens | |||||||||||
Site web | http://www.mairielesrousses.fr/ | ||||||||||
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"Les Rousses" est une commune française située dans le département du Jura en région Franche-Comté.
Elle est la principale commune de la station des Rousses, un domaine de ski de piste important composé des Rousses, de Bois d'Amont, de Lamoura et de Prémanon. Les habitants des Rousses sont appelés Rousselands et Rousselandes.
Géographie
Situé à 1 107 m d'altitude, le village des Rousses connaît un climat continental montagnard aux hivers rigoureux. Il est situé dans la Haute-Chaîne du massif du Jura, et marque la frontière avec la Suisse (localité de la Cure).
Les Rousses se situent à la limite des bassins versants du Rhône et du Rhin. Les pluies qui s'écoulent à l'est de la ville sont drainées vers le lac des Rousses, l'Orbe, la Suisse et le Rhin. Celles qui tombent à l'ouest descendent vers la rivière de la Bienne, affluent de l'Ain qui mène au Rhône.
Communes limitrophes
Histoire
Le nom du village des Rousses provient probablement d'une forme dialectale « Les Rôtz » signifiant « Les Roches » en franco-provençal. Cette théorie est incertaine et il existe d'autres explications : le mot « rousses » est également fréquent dans la région en microtoponymie (noms de champs, de lieux-dits) pour désigner des zones défrichées ou des cabanes de branchages (du latin « ruptias », branches « cassées »). Il s'agit de toute manière d'un nom lié au défrichement médiéval[réf. nécessaire]. Une explication folklorique est parfois entendu, selon laquelle le nom des Rousses viendrait de la couleur du gibier qu'on y chassait, composé essentiellement d'animaux au pelage roux, mais il s'agit d'une explication fortement contestée et sans fondement scientifique (bien que promue dans des buts touristiques, avec notamment le choix d'un petit renard comme emblème de la station).
Terres de pâtures et d'estives, le village proprement dit n'a vu le jour qu'au début du XVIe siècle lorsque les techniques agricoles, et la vulgarisation de l'utilisation de la faux, permirent de récolter suffisamment d'herbe pour nourrir les bêtes au cours des longs mois d'hiver. Le village des Rousses doit donc son existence à l'apparition de la faux.
Les premiers habitants se sont installés sur l'axe naturel de communication qui traverse la chaîne du Jura puis qui, par le col de la Givrine, permet un accès relativement aisé au bassin lémanique et au Moyen-Pays suisse.
Les Rousses furent le lieu de négociation de quelques traités internationaux :
- : le traité des Dappes rectifie la frontière entre la France et la Suisse, notamment au hameau de la Cure ;
- : pourparlers des futurs accords d'Évian, signés le 18 mars.
Deux forts furent construits à la fin du XIXe siècle pour défendre la vallée contre le risque d'invasion par une puissance ennemie qui aurait traversé la Suisse : le fort des Rousses et celui du Risoux. Ces deux forts, qui devinrent rapidement obsolètes avec l'évolution du matériel d'artillerie, devinrent alors de simples casernes ou centres d'entraînement et ne jouèrent jamais de rôle militaire véritable.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti : au premier coupé au I de gueules à la croix alésée d'argent (drapeau et armoiries de la Suisse) et au II tiercé en pal d'azur, d'argent et de gueules (drapeau de la France), au second d'azur à la tête de loup de sable, allumée d'argent, surmontée de deux monts du même. |
La mascotte de la ville est un renard roux, espèce très présente dans la région.
Politique et administration
Démographie
En 2012, la commune comptait 3 133 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[Note 1],[Note 2].
Transports
Avec l’achèvement de la ligne métrique du Chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez en 1921, Les Rousses bénéficiaient d’une liaison avec Nyon, en Suisse, et avec Morez. La partie française de cette ligne a été fermée en 1958, et la ligne s'arrête maintenant à la Cure, juste avant la frontière.
Économie
L'agriculture était l'occupation privilégiée des Rousselands jusqu'au début des années 1900. La commune des Rousses comptait quatre fruitières, fromageries collectives et coopératives, où les éleveurs apportaient le lait qui était transformé en comté et en morbier.
Il n'existe à l'heure actuelle plus qu'une seule fromagerie, située au cœur du village. Les caves de l'ancien fort militaire des Rousses ont été réaffectées à une activité plus pacifique : elles servent dorénavant de lieux d'affinage à des meules de comté qui peuvent y séjourner plus de deux ans et demi.
L'artisanat s'est développé très tôt aux Rousses et dans les communes avoisinantes parallèlement à l'activité agricole. Il s'agissait initialement de travaux que les paysans réalisaient pendant les mois d'hiver. La fabrication d'horloges comtoises dans un premier temps, puis la fabrication de lunettes connurent un essor important au XIXe siècle et au début du XXe siècle avec notamment la création des ateliers et usines Berthet, Mathieu et Lamy qui se délocalisèrent par la suite vers la ville de Morez située en contrebas, sur la Bienne
Le lieu-dit la Doye, situé sur la commune des Rousses, sur la Bienne en amont de Morez a gardé une vocation industrielle, essentiellement de la sous-traitance des lunetteries de Morez.
Une fabrique de skis et un atelier de fabrication de lunettes de ski fonctionnèrent jusqu'au milieu des années 1990.
Aujourd'hui[Quand ?], les Rousselands tirent leurs ressources essentiellement de deux secteurs d'activité, le tourisme et l'émigration journalière en Suisse.
La station touristique des Rousses a connu un essor important à partir du milieu des années 1970, avec le développement du ski comme activité de loisir et l'instauration d'une quatrième semaine de congés payés, souvent prise en hiver. Initialement axé sur le développement du ski alpin, les Rousses s’est recentré sur le ski de fond, mieux adapté à sa géographie.
De nombreux habitants frontaliers de la commune traversent la frontière suisse quotidiennement pour aller travailler dans les cantons de Genève et de Vaud, notamment dans l'industrie horlogère de la vallée de Joux.
Lieux et monuments
Voies
116 odonymes recensés à Les Rousses au 18 novembre 2013 | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cours | Impasse | Montée | Passage | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Square | Autres | Total |
1 | 0 | 0 | 23 | 0 | 8 | 7 | 0 | 2 | 0 | 0 | 24 | 38 | 1 [N 1] | 12 [N 2] | 116 |
Notes « N » | |||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura | |||||||||||||||
Édifices
- Chapelle Notre-Dame de Lourdes
- Église Saint-Pierre : bâtie de 1753 à 1754, le clocher date de 1785-1786. L'église se situe dans le Diocèse de Saint-Claude, au sein de la Paroisse du Val d'Orbe. Les curés sont MM. les abbés Arnaud Brelot et Pierre Girod.
- Fort des Rousses ou Fort Henry-Martin
- Fort du Risoux ou Guyot
- Musée du ski et de la tradition rousselande
Sites
- Station des Rousses
- Forêt du Risoux
- La Cure
- Lac des Rousses
Personnalités liées à la commune
- Alain Buffard (1960-2013), danseur et chorégraphe résidant et mort aux Rousses.
- Les quatre membres de la patrouille militaire aux Jeux olympiques de 1924 (Adrien Vandelle, Camille Mandrillon, Georges Berthet et Maurice Mandrillon) sont nés aux Rousses. Adrien Vandelle (1902-1976) est également décédé dans la commune.
- Max Arbez, Juste parmi les nations.
Notes et références
Notes
- ↑ Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- ↑ Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- ↑ Site officiel de la Commune des Rousses, PV du 7 avril 2011, consulté le 19 avril 2011
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Jura
- Station des Rousses
Liens externes
- Site de la mairie
- Site de l'Office du tourisme
- Site de la Communauté de communes de la Station des Rousses (la CCSR)
- Les Rousses sur le site de l'Institut géographique national
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