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Ski de fond

Ski de fond

Ski de fond
Description de l'image Cross country skiing pictogram.svg.
Fédération internationale FIS (fondée en 1924)
Sport olympique depuis 1924
Description de cette image, également commentée ci-après

Priit Narusk pendant les qualifications du Tour de Ski à Prague

Le ski de fond est un sport d'hiver de la famille du ski nordique, populaire notamment en Europe du Nord, au Canada, en Russie et plus largement l'ensemble de l'Europe de l'Est ou l'Alaska, qui se pratique sur des domaines enneigés et damés (sinon, il s'agit du ski nordique 'hors trace'). Il a inspiré d'autres disciplines telles que le saut à ski, le combiné nordique (combinaison du saut à ski et du ski de fond) et le biathlon (combinaison du tir à la carabine et du ski de fond).

Sport olympique dès la mise en place des Jeux olympiques d'hiver en 1924, l'organisme chargé de la réglementation de la discipline et de ses épreuves est la fédération internationale de ski (FIS), cette dernière gère les différentes compétitions qui rythment le calendrier en période hivernale : les championnats du monde (toutes les années impaires), la Coupe du monde (depuis 1982) et la coupe Marathon (depuis 1999 pour les courses longues distances en coopération avec la Worldloppet).

Les skis utilisés sont longs, étroits, ne possèdent pas de carres métalliques et sont fixés uniquement à l'avant du pied. Deux techniques de ski existent : la technique traditionnelle, dite du « pas alternatif » (« classique »), qui consiste à avancer dans deux traces parallèles et depuis les années 1980 la technique du « pas de patineur » (« skating ») dont le style au niveau des jambes peut s'apparenter au roller ou au patin à glace. La surface de leur semelle est globalement plate, lisse sur toute sa longueur pour le ski de skating, et comprenant soit des écailles, soit une chambre à fart en son centre pour le ski de classique, afin de permettre la propulsion en avant. Le ski de fond est le sport nécessitant le plus fort VO2 max (puissance respiratoire), devant l'aviron et le cyclisme.

Ce sport se pratique sur des pistes enneigées et damées, au sein de domaines nordiques dont l'accès est en général payant. En France, la redevance rapporte environ 10 millions d'euros pour 2 millions de journées skiées par an.

Historique

Soldats suédois avec des skis aux pieds.

Le ski de fond est originaire des pays scandinaves dans l'Antiquité (1 000 ans av. J.-C.) et serait né plus précisément de l'endroit où se situe de nos jours la Norvège. Le ski de fond a eu plusieurs rôles essentiels pour l'homme au cours de son histoire, il s'agissait avant tout d'un moyen rapide pour se déplacer d'un endroit à un autre et servaient à la chasse, ainsi dans la mythologie norvégienne, la présence d'un dieu du ski Ull et d'une déesse du ski et de la chasse Skadi démontre la place prépondérante du ski.

À partir du XIIe siècle, il est utilisé par les troupes militaires dans l'infanterie chez les Vikings puis les Suédois. Enfin, il est aussi à l'origine de grandes découvertes dans des milieux jusque là peu accessibles comme le Groenland. Au XIXe siècle, le ski est importé en Europe centrale par l'intermédiaire des étudiants norvégiens, ainsi que sur le continent nord-américain avec certains émigrants. Le ski connaît également un grand succès en raison de l'innovation apportée par Sondre Norheim avec son télémark.

Son aspect pratique va alors laisser la place à l'aspect sportif et ludique avec la mise en place de compétitions à partir de 1843 en Norvège puis 1877 en Suède et 1879 en Finlande. Le ski de fond devient alors l'un des sports les plus populaires des pays scandinaves. En 1924, deux ans après la création de la Vasaloppet, la Fédération internationale de ski est créée et le ski de fond est programmé lors des premiers Jeux olympiques d'hiver en 1924 avec deux épreuves : celle du 18 km et du 50 km (uniquement pour les hommes), l'année suivante sont organisés les championnats du monde de ski nordique où le ski de fond y est programmé, cet évènement aura lieu chaque année impaire. À cette époque, alors que le ski alpin apparaît, la FIS ne reconnaît que le ski de fond alors sous l'appellation de "Ski". Il faut attendre les années 1980 pour permettre au ski de fond de subir une révolution avec la création de la technique du « pas de patineur » (skating), jusqu'à alors seule la technique du « pas alternatif » (classique) était présente. Cette innovation accroît la vitesse sur les skis, la FIS reconnaît cette technique et autorise sa pratique en compétition, enfin les stations de sports d'hiver développent alors leurs infrastructures pour que chaque technique puisse être pratiquée. En 1982, la FIS créé la Coupe du monde sur le modèle de la Coupe du monde de ski alpin où diverses courses (sprint, poursuite, individuel, relais) ont lieu tout au long de la saison hivernale et permettre qu'un classement soit établi. Parallèlement, les courses longue distance (courses de masse) s'organisent pour mettre un calendrier où chaque épreuve puisse être reconnue (Worldloppet), à partir de 1999 la Worldloppet et la FIS décident de coopérer pour mettre en place la coupe Marathon.

Techniques

Le ski de fond requiert différentes techniques de progression, de virage, de montée et de descente. Pour progresser en ski de fond, on peut utiliser deux techniques : le pas alternatif (technique dite « classique ») et le pas de patin, également appelés du terme anglais "skating", une technique utilisée depuis 1985[1].

Technique classique (style classique)

Style classique.

La technique dite « classique » ou pas alternatif se pratique avec des skis traditionnels dont la partie centrale est fartée pour la retenue ou à défaut équipés d'écailles dans le cadre d'une utilisation axée tourisme. Cette technique est aussi appelée celle du pas alternatif, du fait que la glisse s'effectue alternativement sur un pied puis sur l'autre. En style classique, il existe principalement trois sortes de mouvements différents :

  • le pas alternatif qui constitue le pas principal. Il s'apparente très grossièrement à la marche: on prend son appui sur un pied afin de propulser le corps en avant, puis on passe à une phase de glisse sur le ski opposé. Les bras participent également puisque l'on prend appui sur le bras opposé au ski sur lequel se fait l'impulsion. Cette similitude avec la marche rend ce pas très accessible aux débutants qui le pratiquent exclusivement. Néanmoins, plus le niveau augmente, plus ce pas se différencie de la marche. Ce pas est généralement utilisé sur les parties montantes, car il permet d'utiliser toute la force du corps (bras, torse et jambes). Néanmoins, son aspect saccadé nuit à la vitesse, et ce pas ne peut être utilisé sur des parties descendantes;
  • la poussée simultanée qui consiste à pousser avec les deux bâtons simultanément en gardant les skis parallèles. Ce pas est le plus rapide, car il ne comporte aucun temps d'arrêt. Il est néanmoins très fatigant, car seule la force des bras, du torse et des abdominaux est utilisée. Ainsi ce pas est utilisé sur les parties descendantes ou lors des sprints durant une compétition;
  • le pas de un ou Stawug ou « un pas / double poussée » qui consiste à utiliser une poussée simultanée alternativement à une propulsion avec un pied. Ce pas est intermédiaire entre les deux précédents, car il associe la vitesse que l'on peut obtenir avec les bras à la puissance disponible avec les jambes. Ce pas est ainsi adapté aux terrains plats ou aux légères montées.

Officiellement, la technique classique interdit d'avoir un appui latéral qui génère une phase de glisse. Ainsi les prises d'appuis doivent se faire dans le sens axial, sauf pour les changements de direction, et sauf s'il n'y a pas de phase de glisse, comme dans une montée "en canard"[2].

Style libre : technique du pas de patineur, ou skating

Pas de patineur
Skating.

Le pas de patineur, couramment appelé par son nom anglais, skating, se pratique avec des skis lisses, sans fart de retenue, pour glisser le mieux possible sur toute leur longueur. Là encore différents pas sont possibles :

  • le pas « diagonal » : c'est le pas le plus lent, utilisé exclusivement en montée. Il ressemble au pas de montée en technique classique : un ski et le bras opposé sont utilisés en même temps. Ce pas permet de monter à une vitesse faible, en utilisant peu de force, et est donc particulièrement utilisés par les débutants. En compétition, il arrive que ce pas soit utilisé au plus haut niveau, dans des montées extrêmement raides, comme l'étape finale du Tour de ski.
  • le pas « deux temps » : c'est le pas standard qui se compose d'une poussée de bras pour deux poussées de jambe. La poussée de bras se produit généralement simultanément à la poussée de jambe. Ce pas est particulièrement adapté à la montée. C'est le pas qui est appris en premier ;
  • le pas « un temps » : c'est le pas pour le plat ou le faux plat. Il est mieux adapté aux vitesses élevées que le « deux temps », car on donne une poussée de bâtons à chaque changement, ce qui permet d'avoir un temps de glisse plus long. De plus, la poussée de bâtons est généralement effectuée légèrement avant la poussée de jambe, ce qui convient bien mieux aux vitesses élevées. Ce pas est généralement utilisé sur le plat ou le plat-montant, ainsi que lors des sprints;
  • le pas « combiné » : ce pas est à utiliser comme le « un temps », mais en ayant une poussée de bras légèrement anticipée par rapport à la jambe, comme pour le pas deux temps. Il est en général utilisé dans le faux plat descendant ;
  • le pas de patineur sans bâtons : Lorsque la vitesse devient trop élevée pour utiliser les bras, mais qu'une impulsion est néanmoins nécessaire, seul un mouvement de patinage des jambes est utilisé, de façon semblable au roller. Ce pas est principalement utilisé lorsque la piste s'aplatit en fin de descente.

Le ski de fond, que ce soit en technique classique ou en skating, est le sport nécessitant la plus forte VO2max (puissance respiratoire)[3], devant l'aviron et le cyclisme[réf. souhaitée]. En revanche, il implique des mouvements doux et ne traumatise pas les articulations.

Matériel

Chaussure et fixation de ski de fond (technique classique)

Les skis sont longs et étroits et fixés uniquement à l'avant du pied afin de laisser le talon libre. Les skis sont globalement identiques dans leur construction qu'ils soient destinés à la technique classique ou du pas de patineur[4],[5].

Skis pour la technique classique

Pour la technique classique, dite "pas alternatif", la surface de la semelle des skis utilisés nécessite la présence d'un système anti-recul afin de favoriser la poussée vers l'avant et d'éviter le glissement vers l'arrière. Trois systèmes sont possibles :

  • le fart de retenue (ou de poussée) qui se dépose sur la partie centrale de la semelle du ski. Cette zone est appelée la chambre à fart. C'est le système le plus performant ;
  • les écailles, semblables à des écailles de poisson ou aux tuiles sur un toit. Ses performances de glisse sont très mauvaises, mais ce système ne nécessite pas d'entretien et c'est pourquoi c'est celui que l'on trouve en location;
  • la peau de phoque disposée en bandelettes dont les poils tournés vers l'arrière s'accrochent dans la neige. Ce système n'est quasiment plus utilisé en ski de fond, à l'inverse du ski de randonnée où il reste la référence, car ses performances de glisse sont très mauvaises.

Le ski est généralement 10 à 15 % plus grand que le skieur.

Skis pour la technique du pas de patineur

La semelle des skis de skating est lisse et ne nécessite pas la présence de système anti-recul. Le ski est généralement 3 à 10 % plus grand que le skieur.

Points communs entre les skis destinés aux deux techniques

Les deux types de ski (classique et skating) doivent être recouverts d'un fart de glisse afin d'améliorer leur performances. Le ski de skating est recouvert sur toute sa longueur, alors que la chambre à fart d'un ski de classique ne doit jamais être recouverte d'un fart de glisse. L'application régulière d'un fart de glisse contribue également à l'entretien de la semelle du ski.

Le choix d'un fart, aussi bien de glisse que de retenue, est une science relativement compliquée et beaucoup d'expérience est nécessaire afin de faire le bon choix. Ceci est d'autant plus important que l'impact du fart sur les performances d'un ski sont énormes. Ainsi même en Coupe du monde, il arrive que des athlètes abandonnent une course à la suite d'une erreur dans le choix du fart.

Chaussures

Les chaussures de ski de fond comportent, en plus du système de fixation, une semelle relativement rigide, qui comporte un rail permettant à la chaussure de rester alignée avec le ski. Les chaussures pour la technique classique sont en général au format bottine, c'est-à-dire qu'elles vont jusqu'au-dessus de la cheville. Le maintien de la cheville y est moins important et ces chaussures sont montantes surtout pour éviter que de la neige rentre dans la chaussure. Les chaussures pour la technique du pas de patineur ont une semelle identique, mais souvent plus rigide, le pied n'ayant pas besoin de se « dérouler » dans la chaussure. Elles sont plus hautes, montant une dizaine de cm au-dessus de la cheville, en intégrant une coque permettant le maintien latéral de la cheville.

Bâtons

Les bâtons de ski de fond sont généralement réalisés en trois matériaux:

  • Aluminium : la rigidité et le poids sont médiocres, ils sont en revanche moins cassant, l'aluminium se déformant avant de casser, à l'inverse des fibres. Ce sont les moins chers.
  • Fibre de verre : La rigidité et le poids sont bons, ils sont plus cassant que les batons en aluminium. Le prix est intermédiaire.
  • Fibre de carbone : La rigidité et le poids sont excellents, mais ils sont particulièrement fragiles et sensibles aux chocs. Le prix est élevé.

À noter que les fabricants divisent leur gamme en réalisant des bâtons en fibre de verre et de carbone mélangé, le prix et les performances dépendant de la répartition en pourcentage des deux fibres.

Règles de course

Les courses de ski de fond ne peuvent se dérouler à plus de 1 800 mètres d'altitude, les dénivellations ne peuvent être excessives. Le style de course (libre ou classique) doit être respecté : Dans une épreuve en style classique il n'est pas autorisé d'avoir des appuis latéraux, sauf lors des virages. En style libre, tous les mouvements sont autorisés.

Il n'est pas autorisé de se déchausser durant la course, et le changement de ski n'est autorisé que sur casse.

Les compétitions

Épreuve du Tour de ski 2008 à Prague.

La saison du ski de fond tourne autour d'évènements incontournables sur différents formats. Depuis 1924 et la création des Jeux olympiques d'hiver, le ski de fond y a toujours été programmé avec, lors des JO de 2006, douze épreuves distinctes, il s'agit de l'évènement le plus important de cette discipline qui a lieu tous les quatre ans. Dans les années non-olympiques, la FIS organisent une fois tous les deux ans les championnats du monde de ski nordique où sont réunis le ski de fond, le saut à ski et le combiné nordique, évènement créé en 1925 mais organisé par la FIS qu'à partir de 1950. Enfin, sur le modèle de la Coupe du monde de ski alpin, la FIS organise depuis 1982 la Coupe du monde de ski de fond récompensant chaque année le meilleur fondeur et la meilleure fondeuse en fonction d'un classement, il s'agit d'une addition de courses à travers le monde au cours de la saison hivernale selon les spécialités (sprint, poursuite, individuel).

Depuis peu, la FIS s'est penchée sur le cas des courses de masses ou ski marathon, ainsi en 1999 elle décide de se coordonner avec la Worldloppet, cette dernière créée dans les années 1970 met en lumière ces courses longues distance telles que la Vasaloppet (Suède), la Transjurassienne (France) ou la Birkebeinerrennet (Norvège) suivant un calendrier. Ces courses de masses, réunissant des milliers de participants, se disputent sur des distances allant de 40 à 90 km. Ainsi, depuis 1999, la FIS et la Worldloppet se sont entendues pour mettre en place la coupe Marathon qui comprend certaines de ces courses.

Enfin, la dernière création de la FIS est le Tour de ski en 2007. Reprise sur le modèle du Tour de France cycliste, cette compétition s'inscrit dans le cadre de rendre ce sport plus médiatique, différentes étapes sont organisées dans des lieux différents entre fin décembre et début janvier. Certaines épreuves ont été organisées en centre ville comme Munich (en 2007) et Prague (en 2008) avec succès. Ce Tour de ski a une importance capitale dans l'attribution de la Coupe du monde.

Les épreuves aux Jeux Olympiques et aux Championnats du monde[2]

Épreuve Sexe Distance
Individuelle Hommes 15 km
Femmes 10 km
Mass Start Hommes 50 km
Femmes 30 km
skiathlon Hommes 15 km + 15 km
Femmes 7,5 km + 7,5 km
Relais Hommes 4 × 10 km
Femmes 4 × 5 km
Sprint Hommes 1 - 1,8 km
Femmes 0.8 - 1,4 km
Relais Sprint Hommes 1 - 1,8 km
Femmes 0.8 - 1,4 km

Les épreuves en Coupe du monde

Épreuve Sexe Distance
Individuelle Hommes10km 15 km 30km
Femmes 5km 10km 15km
skiathlon Hommes 10 km + 10 km
Femmes 5 km + 5 km
Relais Hommes 4 × 7,5 km
Femmes 4 × 5 km
Sprint Hommes 1 - 1,8 km
Femmes 0.8 - 1,4 km

Stations de ski

Stations de ski en France

Les stations de ski de fond sont au nombre de 180 environ en France, dans les massifs montagneux. La moitié environ des communes concernées offrent également une activité de ski alpin.

La distance cumulée des pistes damées ("offre pistes") est inférieure à 10 000 km, un ordre de grandeur compte tenu du manque de fiabilité des méthodes de calcul. Cette offre de pistes se répartit entre les massifs, dans l'ordre : Alpes du nord (37%), Jura (24%), Massif Central (15%), Alpes du sud (11%), Pyrénées (8%), Vosges (5%)[6].

Le nombre de jours d'ouverture des stations est très variable selon les massifs et les saisons. Quelques stations offrent 120 jours de ski, tandis que le plus grand nombre n'offrent que quelques dizaines de jours.

Économie

En France

La 'Loi Montagne' de 1985[7] a institué la possibilité de redevance pour l'utilisation d'un domaine skiable. Cette possibilité a été reprécisée et étendue par la loi du 14 avril 2006[8], qui a modifié le Code général des collectivités territoriales[9].

Le nombre de journées-skieurs est environ de 2 millions par saison sur les deux derniers hivers 2012-13 et 2013-14, après un minimum de 1.3 millions pour l'hiver 2006-07[10]. Ce nombre diminue régulièrement depuis les années 1980 où se situe le pic de l'activité. Au début des années 1990, il était encore supérieur à 3 millions.

La fréquentation est la plus forte dans les Alpes du nord (environ la moitié des journées-skieurs), le Jura (20%), et les Pyrénées (10%).

Le produit des redevances s'élève à environ 10 millions d'euros par saison sur les deux derniers hivers 2012-13 et 2013-14. Ce chiffre a peu varié depuis 20 ans (en euros courants), sauf au cours des hivers très peu enneigés (5 millions d'euros en 2006-07).

Ce chiffre d'affaires est très mal distribué entre les domaines, au nombre d'environ 180 : les quatre plus importants génèrent 20-25% du chiffre, et 75% de ce chiffre est réalisé par environ 20-25% des stations[6].

Bibliographie

  • Jean-Paul Pierrat, LLibert Tarrago, Ski de fond : la technique, la tactique, l'entraînement, Collection Sport pour tous dirigée par Daniel Mermet, éditions Robert Laffont, Paris, 1985, 188 pages. (ISBN 2-221-04507-6)

Annexes

Références

  1. http://www.glissenordic.com/faq_fr_41.html
  2. 1 2 http://www.fis-ski.com/data/document/ris_cc_2008.pdf
  3. Gilles Perrin, Spécificités physiologiques du skieur nordique
  4. http://www.glissenordic.com/faq_fr_19.html
  5. http://www.glissenordic.com/faq_fr_14.html
  6. 1 2 Atout France : Bilan de la saison nordique 2011/2012
  7. Loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne
  8. Loi n° 2006-437 du 14 avril 2006 portant diverses dispositions relatives au tourisme
  9. Code général des collectivités territoriales, Article L2333-81 et suivants
  10. Atout France : Résultats de la saison nordique 2013/2014

11. Alec

Articles connexes

Liens externes

  • (en)Accueil ski de fond sur fis-ski.com.
  • Portail du ski de fond
  • Portail du ski
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