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Christianisme primitif

Christianisme primitif

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Ichtus, symbole des premiers chrétiens.

Parler de christianisme primitif pose déjà un débat quant aux dates de commencement et de fin de la période selon qu'on adopte :

  • une perspective théologique ;
  • la synthèse historique selon l'école européenne ;
  • la nouvelle analyse historique selon l'école anglo-saxonne.

Les visions théologiques ayant été traitées dans divers articles, celui-ci se limite aux propos historiques concernant les christianismes anciens.

Articles détaillés : Jésus de Nazareth, Jésus-Christ et Christologie.

Il traite donc du milieu culturel qui donne naissance au christianisme, du débat historique entre les deux écoles de part et d'autre de l'Atlantique et du vocabulaire dont il est usuel de nommer les éléments des christianismes anciens. Il tente d'en articuler, à la fin, quelques éléments de chronologie

Le milieu de naissance du christianisme

Articles détaillés : Nazôréens , Quêtes du Jésus historique et Problème synoptique.

Le contexte culturel et intellectuel qui rend possible le christianisme commence à être bien connu[1]. Le mouvement créé par Jésus naît dans le judaïsme pluriel du Ier siècle dans la mouvance de Jean le Baptiste en Palestine et très probablement en Galilée. Dès les années 40, il se développe en Palestine, mais aussi chez les juifs de langue grecque (les Hellénistes) et notamment dans la Diaspora et peu de temps après dans différents groupes de la société gréco-romaine qui ne sont pas juifs (appelés les Païens). Alors que le judaïsme n’apparaît pas comme missionnaire, ce développement rapide semble être le résultat de missions confiées à des apôtres, dont les plus célèbres sont les Douze apôtres. Bien que l'on dispose de moins de sources, les mêmes missions semblent se développer dans la totalité de l'espace araméophone et notamment à l'est du Jourdain et de l'Euphrate.

La question des origines du christianisme est problématique en soi, selon qu'on se réfère à la théologie dogmatique de telle ou telle Église ou aux diverses écoles d'historiens[Note 1] ; Jésus-Christ est considéré comme l'unique Sauveur[2]. Pourtant, si la conscience de cette réalité ne fait aucun doute, la formulation ne va pas sans tâtonnements. Les Pères de l'Église fondent alors leur réflexion sur les textes de la Bible, regardés comme un ensemble cohérent dont les différentes parties se complètent[Note 2]. Durant plusieurs siècles, l'alternance des opinions et des doctrines[3] amène les théologiens à définir avec une précision de plus en plus fine le dogme de l'Église.

Cartographie

Les différents courants connus du judaïsme judéen du Ier siècle : sadducéens, esséniens, pharisiens, ont soit disparu à la chute du Temple de Jérusalem autour de l'an 70, soit fusionné petit à petit avec ceux de la Diaspora surtout babylonienne d'où venait Hillel, ou égyptienne où avait vécu Philon d'Alexandrie, notamment autour de l'école de Yavné (vers l'an 90)[4].

Le croquis ci-dessus représente les schémas de filiation des diverses sectes judéo-chrétiennes[5] dans la version du consensus actuel parmi les chercheurs.

Les différentes hérésies ou hétérodoxies du christianisme primitif sont souvent tout autant des courants transversaux (au moins dans une aire culturelle donnée) qui lui ont donné naissance[6] que des groupes schismatiques. Les filiations réelles sont par ailleurs plus complexes que ce schéma ne le laisse penser ! Enfin, les sources d'information disponibles sont peut-être assez partisanes (comme les Actes des Apôtres ou les écrits des hérésiologues de la « Grande Église », qui ne prétendent pas à la neutralité, mais sont des mises en perspective de l'histoire).

Entre les Hassidéens, les hellénistes, les juifs en diaspora[7], les Zélotes (aussi appelés IVe philosophie), le mouvement Galiléen, les esséniens, les hasmonéens, les sadducéens, les pharisiens, aucune unité de halakha non plus que de doctrine n'existe, même si tous se réclament de la Torah.

Article détaillé : Judaïsme hellénistique.

Judéo-chrétiens, Nazaréens, ébionites et autres minim après 135, s'inscrivent dans ces mouvements[8].

Article détaillé : Christologie.

En Syrie-Palestine, ce qui ne se nomme pas encore le paléo-christianisme naît dans cette nébuleuse spirituelle et religieuse du judaïsme du Ier siècle ou judaïsme hellénistique qui ne s'est pas entièrement remis de la période suivant la guerre des Macchabées[9]

La connaissance du milieu spirituel et intellectuel a été rendue possible par [10]:

  • l'intégration des Apocryphes dans le corpus des sources d'histoire,
  • la découverte des Rouleaux de Qumran et de Nag Hammadi
  • l'approfondissement du travail sur le choix des textes composant le Canon du Nouveau Testament
  • et par l'irruption de l'historiographie juive du Nouveau Testament depuis le début du XXe siècle et plus encore depuis la Seconde Guerre mondiale. Son intérêt pour les judaïsmes du deuxième Temple au Ier siècle a marqué un pas décisif.

Dans la mesure où il s'agit d'histoire culturelle, toute chronologie est difficile à établir et soumise à débat. On en trouvera une, toutefois, en fin d'article, dressée à partir de l'article.

Le débat historique

On est amené à distinguer deux perspectives :

  • les affirmations doctrinales, par exemple : le christianisme commence à la naissance de Jésus, à sa résurrection (pour les liens entre Jésus et le christianisme Jésus selon l'exégèse contemporaine), à la Pentecôte, etc.
  • les hypothèses historiques fondées sur des faits certains, par exemple : le christianisme commence à la suite de la diffusion d'un message. Quelle que soit la date de rédaction retenue pour les épîtres, les évangiles, les actes, encore faut-il attendre que ces documents aient circulé. Le premier témoignage de cette circulation des écrits se situe en 140 quand Marcion de Sinope arrive à Rome, sachant que rien n'atteste concrètement de la circulation des lettres de Paul, ni pour certaines d'entre elles [11] qu'elles aient été envoyées, ni pour certaines autres [12] que leur forme actuelle soit leur forme initiale. Néanmoins la critique textuelle, c'est-à-dire l'évaluation scrupuleuse de la transmission des textes à travers les manuscrits, a permis d'établir un texte fiable des écrits du Nouveau Testament, en particulier pour des lettres de Paul (dont un échantillon significatif de papyrus date de la fin du IIe siècle et du début du IIIe siècle[13]). La circulation de témoignages oraux (prédications, proclamations) est plus difficile à établir (absence de matériaux sur lequel peuvent travailler les historiens, contrairement aux textes écrits), mais peut se déduire de témoignages indirects : sénatus-consulte de l'an 35, à Rome[14][15], y établissant le christianisme comme "superstitio illicita" (religion interdite), présence de vestiges chrétiens dans les villes de Pompéi et Herculanum[16] (vestiges antérieurs donc à l'an 79 et l'ensevelissement de ces villes sous l'éruption du Vésuve), .

La recherche actuelle se concentre principalement sur la diffusion du message du christianisme, orale dans un premier temps (comme le livre des Actes en témoigne), écrite par la suite. La diffusion des Évangiles et Epîtres est sujette à débat. Il est cependant très probable que, dès la fin du Ier siècle, il existait un certain nombre de paroles de Jésus qui circulaient [17]. 1 Clément cite également des passages des Évangiles et des Épitres de Paul [18]. Marcion de Sinope, qui fut excommunié[19] en 144 dans l'église de Rome, liste les écrits qu'il considère canoniques, en se basant probablement sur un groupement pré-existant des lettres de Paul[20].

Article détaillé : Canon (Bible).

La date de début du christianisme ancien

Le débat sur la question de la date des débuts du christianisme demeure encore ouvert entre un consensus anglo-saxon et une tendance européenne.

École européenne

Le terme « judéo-chrétien » apparaît dans un chapitre de la thèse du professeur Marcel Simon « Verus Israël », Étude sur les relations entre chrétiens et juifs dans l'Empire romain (135-425). Elle fut soutenue avant 1938[21] et conduite sous la direction de Charles Guignebert. Elle étudie les racines de l'antisémitisme chrétien[22] au travers de la patristique grecque depuis Justin de Naplouse et Marcion de Sinope. Il s'attarde en particulier sur l'expression Vetus Israel vs Verus Israel, revendication dans laquelle il identifie le supersessionisme[23] et, au détour d'une section s'interroge sur les marges entre judaïsme et ce qu'on nomme aujourd'hui « proto-christianisme » auxquelles il consacrera l'essentiel de sa carrière.

Il faut considérer, en particulier, son essai de 1938, Essai sur les deux hérésies juives mentionnées par Justin[24]. L'emploi du mot hérésie y présente un intérêt rétrospectif en cela que le judaïsme se caractérise par le fait de savoir maintenir des dissensus sans créer de schisme[25], ce dont témoigne le Talmud.

Sa thèse traduite en anglais et réédité quatre fois demeure un ouvrage de référence et, de ce fait, en Europe, la séparation entre judaïsme et christianisme date de 135, à savoir de l'exil de l'école de Yavné à Poumbedita. C'est pourquoi en Europe, on voit les choses un peu plus tôt. Un consensus s'est établi autour d'une période s'étirant de l'établissement de l'école de Yavné à l'introduction de la Birkat ha-Minim à la fin du IIe siècle parce que les Nazaréens[26] ne s'étaient pas associés à la révolte de BarKochba[27],[28].

Marcel Simon représente le moment où l'étude de l'histoire du christianisme sort de l'apologétique pour entrer dans la critique[29] ; il se situe, comme le cardinal Jean Daniélou[30],toutefois[31], dans les problématiques de l'antériorité et de la postériorité, de l'orthodoxie, de l'erreur, de la vérité, du syncrétisme qui se sont révélé être de faux dilemmes[32].

Toutefois, le professeur Simon entendait limiter son étude à la période 135-425. Toute une école s'intéresse actuellement à la période antérieure, plus indistincte. Par exemple, François Blanchetière avec ses études les premiers chrétiens étaient-ils missionnaires ? (30-135) et son enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135) toutes deux publiées au CERF ces dernières années dans lesquelles il pose la question de la différenciation progressive. Cette différenciation progressive fait aussi l'objet des travaux d'autres chercheurs comme Dan Jaffé, Simon Claude Mimouni, Enrico Norelli, Benard Pouderon, Daniel Marguerat, Dominique Cerbeleaud.

Cette question est le sujet principal de l'école anglo-saxonne.

École anglo saxonne

Dans ce cas de figure, bien développé chez les chercheurs anglo-saxons réunis au colloque "The ways that never part"[33]le christianisme ancien correspond à la période des conciles ; auparavant, n'existe qu'un proto-christianisme (ou paléochristianisme), en fait, une forme spécifique de judaïsme recruté parmi les membres les plus eschatologiques des courants messianistes.

Fin du christianisme ancien

Pour l'école européenne, le christianisme primitif s'achève à la fin de la période apostolique (en) (période comprise entre la grande commission (en) que le Christ a confiée aux disciples, notamment à ses douze apôtres, et la mort du dernier apôtre Jean l'évangéliste en l'an 101) tandis que le christianisme ancien s'achève avec le concile de Nicée (325),

Pour l'école anglo-saxonne, on ne fixe pas de date de fin du paléo-christianisme. On tâche de définir le moment de séparation entre le christianisme ancien et le judaïsme hellénistique. Cette séparation se produit à des dates variables selon les régions, où l'on observe parfois longtemps après la fin des conciles christologiques des pratiques communes, en dépit du fait que les apologistes, notoirement Irénée de Lyon et Tertullien, tiennent les pratiques judaïsantes pour des hérésies. Toutefois, s'il fallait fixer une date, ce cycle s'achèverait au plus tôt :

  • en Occident, lors du concile de Tolède [Lequel ?] qui interdit les processions communes avec les juifs,
  • en Orient, à la disparition des quartodécimans, au IXe siècle[34] de l'ère commune.

Les sources

Longtemps, faire l'histoire des origines du christianisme fut difficile

  • d'une part, par le manque de sources écrites, d'autant qu'elles étaient réduites artificiellement par le jeu de critères tels que « littérature hétérodoxe parce que minoritaire donc mineure » ou par le jeu de typologies anachroniques telles que « orthodoxe / hérétique » ou encore « canonique / non canonique »[35]. Ce critères méthodologiques devinrent obsolètes dès qu'on se rendit compte qu'ils étaient anachroniques : orthodoxie se fait jour seulement au IVe siècle.
  • D'autre part, par les effets de la crise moderniste dans laquelle quelques Églises visent à interdire toute étude historique et critique, tant dans le protestantisme évangélique[36] que dans le catholicisme [37]

Littérature chrétienne

Dans cette section, les appellations "littérature chrétienne" et "littératures juives" sont utilisées uniquement parce que la tradition les désigne ainsi. Pour la période considérée, les littératures chrétiennes de langue grecque sont, en fait, des littératures juives de langue grecque[38]

Le Ier siècle

  • Le Nouveau Testament
  • Les épîtres de Paul de Tarse (7 lettres considérées comme authentiques, de la Première épître aux Thessaloniciens (vers 51) à l'épître aux Romains (vers 56-57)
  • Les Actes des Apôtres se veulent l'histoire du mouvement au cours des premières années après la mort du Christ.

Le IIe siècle

La littérature patristique (90-160 apr. J.-C.). Ces textes, de caractère non canonique, se préoccupent d'instruction et de prédication.

  • la lettre attribuée traditionnellement à Clément de Rome
  • la Didachè (ou Enseignement des Apôtres)
  • les lettres d'Ignace d'Antioche
  • l'Épître de Barnabé
  • le Pasteur d'Hermas

Littératures juives contemporaines de la rédaction du Nouveau Testament

À ces documents bien connus s'ajoutent :

  • les Apocryphes et les livres inter-testamentaires,
  • les divers livres du Talmud qui, s'ils ont été écrits entre le IIe et le VIe siècle, reflètent des récits de littérature orale[39] bien plus anciens,
  • mais aussi des œuvres contemporaines[40] profanes comme celles, philosophiques et théologiques, de Philon d'Alexandrie et celles de chroniques de Flavius Josèphe,

qui peuvent être complétées par celles d'autres historiens latins ou grecs y compris les nombreuses histoires ecclésiastiques dont la plus célèbre est peut-être celle d'Eusèbe de Césarée.

Article détaillé : Historiographie juive du Nouveau Testament.

« Pour bien comprendre le christianisme primitif, il est nécessaire d'étudier le judaïsme, non seulement tel qu'il existait dans la période inter-testamentaire, par exemple comme l'arrière plan du christianisme, mais comme force sociale et religieuse vitale pendant les premiers siècles de l'ère commune. Sa présence comme religion indépendante à côté du christianisme au cours de cette période contribua à façonner le contexte dans lequel le christianisme se développa »[41].

Sources secondaires

Voir, ci-dessous, Bibliographie.

Articles détaillés : Bibliographie de la christologie et Sources sur la vie de Jésus de Nazareth.

Le vocabulaire

Nombre de termes doivent être précisés parce qu'ils furent utilisés à des fins de polémique politiques lors des divers schismes[42].

Am Ha Aretz

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Le christianisme primitif

Le christianisme primitif est une expression qui doit être prise avec précaution. Le situer des origines à la fin de la période apostolique suppose chez Jésus de Nazareth la volonté de fonder une nouvelle religion, ce que rien n'atteste.

De même, situer la fin du christianisme primitif à la fin des conciles christologiques suppose que la création et le développement d'un corpus dogmatique soit une nécessité intrinsèque du christianisme. L'élaboration d'une doctrine christologique ne répond pas à la nécessité intrinsèque du christianisme mais à l'institutionnalisation[43] sous la houlette des empereurs, de Constantin à Justinien.

Après la crise mélétienne[44] et à cause des difficultés de trouver un successeur à l'évêque d'Alexandrie, l'arianisme trouve un espace quasiment "médiatique" où se développer. Les débats sont assimilés au désordre à la faveur d'irrégularités dans l'élection de l'épiscope et le concile de Nicée est convoqué pour juger Arius. Il en sera de même pour les autres conciles et l'on se rendra vite compte que chaque concile crée un schisme[45].

Articles détaillés : Christologie et concile de Nicée .

Craignants-Dieu

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Une Église primitive ?

Il convient tout d'abord de définir le terme « Église », qui désigne initialement une communauté de chrétiens [46]. La question qui se pose est de savoir s'il existait une forme de structure ou d'autorité qui avait pouvoir de légiférer (ou d'émettre un avis) sur les problématiques qui devaient inévitablement surgir dans les différentes communautés de chrétiens.

Au début du christianisme, les fidèles suivent un maître, un peu selon le modèle des écoles pharisiennes[47] ; le souvenir s'en transmet par l'invocation d'un apôtre à l'origine de telle ou telle Église régionale. Des indices de ce qu'a pu être l'organisation des pratiques des premiers disciples de Jésus apparaissent au travers des Actes des Apôtres.

Historique du concept d’Église primitive

L’Église primitive est un concept qui apparaît en deux temps :

  • dans la période qui précède le mouvement cathare : toute une série de mouvements militant pour la pauvreté de l'Église (catholique romaine, à l'époque) prêchent la pauvreté par l'exemple en la référant à « l'Église Primitive ». En même temps apparaît l'idée que Jésus serait né dans un milieu pauvre.
  • l'autre élaboration du concept est celle de Luther qui prétend que sa Réforme est un retour à l'Église primitive

En fait, l'« Église Primitive » n'existe pas historiquement. Il n'y a pas d’Église au sens contemporain du terme avant l'institutionnalisation à laquelle procède Constantin[48]. Le christianisme est d'abord constitué de communautés locales considérées comme plus ou moins hérétiques par le judaïsme à partir de la phase de Yavné. Quand elles s'organisent, il n'y a pas l’Église mais l'assemblée locale autour de ses anciens presbytres et de son épiscope. Ce sont des écoles de pensée imitant les écoles de philosophie grecques dont le nom propre est « aeresis » (voir l'étymologie dans hérésie)[49].

L'idée de l'unité de l'église des origines, avec les hérésies qui viennent après, reste une doctrine propre au centralisme catholique et orthodoxe. Selon Walter Bauer, historiquement les hérésies sont à la source même du christianisme[6],[50].

Certains théologiens, tous du courant évangélicaliste, sont opposés à la thèse de Walter Bauer [51], [52].

Hellénistes

Selon que la théologie ou l'histoire les décrivent, les Hellénistes trouvent une définition différente.

  • pour la théologie chrétienne[53], il s'agit d'un groupe de chrétiens de l'Église primitive (celle de Jérusalem selon les Actes des Apôtres) constitué de Juifs de langue grecque, mais résidant en Palestine, qui lisaient donc la Thora et autres écrits bibliques dans la traduction des Septante.
  • pour l'histoire, au Ier siècle et depuis les rois séleucides, spécialement Antiochos III et Antiochos IV, helléniste fait référence au grec hellénismos qui désigne le mode de vie grec et s'oppose à ioudaismos qui désigne le mode de vie judéen[54].

Pour bien comprendre ce terme, il faut remonter à la conquête d'Alexandre le Grand qui laissa en Judée-Samarie des rois grecs et à la révolte des Maccabées. Il s'agit à la fois d'une révolte des Juifs pieux contre la dynastie grecque des Séleucides[55], et d'un conflit interne au peuple juif : ce conflit opposait des traditionalistes hostiles à l'évolution de la tradition juive au contact de la culture grecque et des Juifs hellénisants plus favorables au métissage culturel. Cet épisode se situe au IIe siècle av. J.-C., entre -175 et -140.

Ces juifs lisaient la Bible en grec et ne pratiquaient plus la circoncision. Dans ce cadre, on comprend plus facilement[56] les propos de Paul dans son Épître aux Galates[57].

Minim

Article détaillé : Minim.

D'aucuns ont longtemps prétendu que ce terme désignait les chrétiens. Il apparaît qu'il désigne tout type de sectaire, sachant que chaque école talmudique pouvait en excommunier une autre[58].

Pharisiens

Du fait de diverses malédictions sur les pharisiens prononcées dans les évangiles[59], l'interprétation traditionnelle[60] et, plus spécialement, théologique a tendance, le plus souvent, à attribuer le judaïsme normatif aux pharisiens du Ier siècle. On oppose alors un judaïsme confit dans les normes à un christianisme émancipateur de la loi en faisant une confiance illimitée aux interprétations de Pères de l'Église traditionnellement données aussi bien dans la lettre aux Romains[61] que dans la lettre aux Galates[62].

Pourtant, nombre d'historiens[63] sont d'accord pour dire que l'image des pharisiens tels qu'ils sont présentés dans les évangiles ne correspond pas à la façon dont vivaient et se comportaient les pharisiens du temps de Jésus et que leurs conflits avec celui-ci ont été exagerés. Le judaïsme normatif est certainement l'œuvre des pharisiens de l'époque de Yavné qui codifient la pratique des 613 mitsvoth avant laquelle elles ne sont pas formalisées[64].

Par ailleurs le rôle des pharisiens (hébreu : perushim, fr : séparés), est éminent après la destruction du temple en sorte que l'organisation et la refonte de la ritualité en l'absence du Temple qu'ils instaurent à Yavné, sauvent le judaïsme de la destruction[65]. Alors que la quête identitaire des juifs se manifeste par le développement du culte synagogal par les pharisiens et le développement de l'école rabbinique de Shammaï et d'Hillel, les judéo-chrétiens commencent à se séparer des juifs pharisiens et parallèlement mettent en place la tradition des lieux associés au Christ, notamment le Golgotha[66].

Enfin, certains auteurs commencent à dessiner un portrait de Jésus en maître pharisien suivi de ses disciples ou, au moins, en hassid, c'est-à-dire un pieux[67]. Cette configuration d'un maître suivi de disciples n'était connue que des pharisiens[68].

Religio licita et religio illicita

Article détaillé : religio licita.

On a longtemps dit que le judaïsme était religio licita tandis que le christianisme était classé superstitio par les Romains et que les chrétiens en auraient revendiqué le statut. À l'analyse, il apparaît que l'expression religio licita n'est attestée que par Tertullien et que seule la religion romaine avait le statut de religio licita[69]

Religion mère et religion fille

Dans la période qui a suivi la seconde guerre mondiale[70], l'expression « religions mère et fille » pour décrire la relation entre le judaïsme et le christianisme, a correspondu à une volonté de révision des points de vue négatifs que chrétiens et juifs avaient longtemps portés les uns sur les autres[71] (ce point de vue négatif avait été théorisé par exemple, du côté chrétien, par la théologie de la substitution selon Tertullien[72],[73]).
À cette fin, il a été posé une hypothèse historique, démentie par ce que l'on connaît aujourd'hui de la complexité du judaïsme du Ier siècle, qui explique le point de divergence du christianisme d'avec le judaïsme en réduisant la diversité religieuse juive au Ier siècle à un objet singulier nommé "judaïsme" selon deux façons de faire. La première consiste à reculer le judaïsme rabbinique dans le temps en l'inscrivant dans le pharisaïsme du Ier siècle (pharisaïsme et judaïsme normatif ne feraient qu'un). La deuxième ne donne pas au pharisaïsme un tel statut prééminent et anachronique, mais considère que toutes les formes du judaïsme du Ier siècle, à l'exception du christianisme, avaient suffisamment de traits communs pour former une « religion ». De l'une de ces deux versions du judaïsme serait née une religion autre, un christianisme « fille » du judaïsme[74].

Les divers courants paléo-chrétiens et anté-rabbiniques

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Articles détaillés : Monarchianisme, Subordinatianisme, Judéo-christianisme, Judéo-nazaréisme, Minim, Montanisme, Docétisme et Encratisme.
Articles détaillés : Arianisme, Gnosticisme, Sabellianisme, Homéisme, Anoméisme, Homoiousisme, Homoousisme, Ebionisme et Elkasaïsme.
Articles détaillés : Cérinthiens, Symmachiens et Esséniens.

Qu'est-ce qu'un paléo-chrétien ?

Autant dire que cette question fait l'objet d'un débat historiographique trop souvent dominé par les impératifs énoncés par Oscar Cullmann :

« Trop souvent l'histoire du christianisme du Ier siècle est exposée exclusivement selon le schéma de la distinction entre le judéo-christianisme de la Palestine et le paganochristianisme de la Diaspora. Il est vrai que, théoriquement, le schéma de Hegel - appliqué au christianisme primitif par l'école de Tübingen - a été abandonné. Mais, pratiquement, son influence continue de s'exercer plus ou moins. »[75]

Judéo-chrétien, judéo araméen

Il y a une ambiguïté sur le terme qui évoque une adhésion bi-religieuse ou ethnico-religieuse alors que les textes [76] montrent que les gens vivent la chose comme un « épanouissement du judaïsme »[77].

Pour résumer de façon transitoire, c'est un juif de l'époque du Second Temple tardif qui croit que le Messie est déjà venu et le voit en Jésus de Nazareth. Cette idée qui peut sembler incongrue à tout juif dans notre monde contemporain ne l'était pas à l'époque pour deux raisons[78] :

  • de nombreuses personnes, souvent chefs de guerre nationalistes ou des personnalités spirituelles influentes comme Menahem l'essénien[79], impliquées dans la résistance à l'occupation romaine, s'étaient revendiquées ou avaient été déclarées "Messie" au tournant du Ier siècle de l'ère commune[80]. Le cas s'était vu plus avant dans la Tanakh où Cyrus est déclaré Messie dans Isaïe 14:1
  • Au moins un rabbi du Talmud crut que le Messie était venu : Rabbi Akiva reconnaissait le Messie dans Simon bar Kokhba

En résumé, le judaïsme était plus divers qu'il ne nous apparaît de nos jours au point qu'il serait possible de parler, pour l'époque, de judaïsmeS[81] comme on devrait parler de christianismes anciens

Nazaréens, nazarenes, ébionites

Articles détaillés : Nazôréens et Ébionisme.
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Essai de chronologie du christianisme ancien

Sources

Notes

  1. En particulier l'école anglo-saxonne, telle que réunie au colloque Oxford Princeton ; The ways that never share considère que le christianisme ne commence qu'avec la dogmatisation du IVe siècle.
  2. À l'inverse, les chercheurs biblistes contemporains les regardent comme des textes indépendants. Voir par exemple le travail d'Adrian Schenker o.p. et alii, portant sur l'Ancien Testament dans L'Enfance de la Bible hébraïque, Labor et Fides.

Références

  1. Pour un survol de la question, on peut consulter : Juan Jose Tamayo Acosta, Hacia la comunidad 6. Dios y Jesús. El horizonte religioso de Jesús de Nazaret. Trotta, Madrid, 2000.
  2. OHLIG, Karl-Heinz (dir), Christologie (2 tomes). Tome 1 : Des origines à l'Antiquité tardive, textes en main, Cerf, 1996.
  3. OHLIG, Karl-Heinz (dir), Christologie, I, Des origines à l'antiquité tardive, Cerf, 1996.
  4. Dan Jaffé, Le judaïsme à l'aube de l'ère chrétienne, Cerf.
  5. François Blanchetière, Les premiers chrétiens étaient-ils missionnaires ?, CERF
  6. 1 2 Orthodoxy and Heresy in Earliest Christianity de Walter Bauer, 1re édition 1932, nouvelle édition sous la direction de Robert A. Kraft et Gerhard Krodel 1996 ISBN 0-9623642-7-4
  7. Joseph Meleze Modrzejewski "La diaspora face aux tyrans païens : Maccabées 3 et 4 dans la Septante", Le Monde de la Bible n°, 168"
  8. Simon-Claude Mimouni, (dir.), Le Judéo-christiansime dans tous ses états, CERF, 2000
  9. Étienne Nodet o.p., la guerre des Macchabées, CERF ; aperçu des thèses de Nodet dans la revue Le Monde de la Bible n°, 168" et Marie-Françoise Baslez, même revue, "Les maccabées guerre coloniale et événement fondateur ; "
  10. Les éléments de la liste ci-dessous sont largement développées dans l'introduction de Annette Yoshiko Reed au recueil d'articles The ways that never parted op. cit. infra
  11. lettre aux Colossiens
  12. Romains
  13. K. Aland. The Text of the New Testament
  14. Marta Sordi et Ilaria Ramelli, « IL SENATOCONSULTO DEL 35 CONTRO I CRISTIANI IN UN FRAMMENTO PORFIRIANO », Aevum, vol. 78, , p. 59-67 (lire en ligne)
  15. « Supertitio illicita »: le christianisme condamné dès l’an 35 | EEChO, sur www.eecho.fr (consulté le 28 septembre 2015)
  16. « Témoignages chrétiens à Herculanum | EEChO », sur www.eecho.fr (consulté le 28 septembre 2015)
  17. Von Campenhausen, Hans. The Formation of the Christian Bible. Philadelphia: Fortress, 1968, p. 112
  18. Metzger, Bruce Manning. The Canon of the New Testament. Oxford : Clarendon, 1987, p. 41-43)
  19. époque où l'excommunication n'avait de portée que dans l'église qui la prononçait
  20. . McDonald, Lee M. The Formation of the Christian Biblical Canon. Peabody: Hendrickson, 1995, p. 157
  21. En Grande-Bretagne, à pareille époque, l'émergence d'un antisémitisme chrétien fondé sur le Nouveau Testament a été étudiée par James Parkes (1896-1981) un clergyman anglais qui s'intéressa à ces sujets dans les années 1920 en réaction à la montée de l'antisémitisme en Europe. En 1930, il publie son maître livre Le Juif et son voisin, une exploration de l'antisémitisme, avec une approche des massacres de la première croisade (1096) comme arrière-plan du débat sur la « question juive ». Pour sa thèse de doctorat à Oxford, Parkes s'attache à découvrir les vraies racines du phénomène de l'antisémitisme en essayant d'identifier le moment crucial de la séparation du judaïsme d'avec le christianisme. Le résultat en est un livre de grande influence, publié en 1934, Le conflit entre l'Église et la Synagogue dans lequel il se penche sur la traditionnelle opposition entre Vetus Israel/Verus Israel telle que propagée dans la littérature patristique triomphaliste.
  22. L'antisémitisme a d'autres racines que chrétiennes comme le montre l'étude de J.N. Stevenster en 1975 The roots of Pagan antisemitism in the Ancient World, Leyde
  23. le supersessionisme contient l'idée selon laquelle une religion succède à une autre et est destinée, du simple fait chronologique, à écraser la précédente. Boyarin, dans Mourir Pour Dieu fait un longue analyse des commentaires talmudiques et patristiques des récits concernant Jacob et Esau et de leur exploitation de cette gémellité au profit de l'un ou l'autre culte en une lutte polémique, on dirait aujourd'hui idéologique.
  24. repris dans les actes du colloque Religion et culture dans la cité italienne de l'Antiquité à nos jours 8-10 novembre 1979, Strasbourg
  25. Boyarin, Mourir pour Dieu op.cit
  26. Sur la définition de ce groupe, un débat existe entre Blanchetière, Nodet, Jaffé et Édouard-Marie Gallez. Pour avoir l'opinion de Gallez, spécifiquement dans le rôle des Nazaréens pour la fondation de l'Islam voir l'article judéo-nazaréisme, le reste de l'article donne en détail l'opinion de Daniélou. Voir aussi christologie
  27. Cf. André Trocmé, L'Enfance du christianisme, éd. Noésis
  28. Francois Blanchetière, Le Monde de la Bible, numéro spécial, septembre 2007.
  29. François Laplanche, La Crise de l'origine. La science catholique des Évangiles et l'histoire au XXe siècle, éd. Albin Michel, 2006
  30. Les travaux de Daniélou sur le judéo-christianisme doivent désormais être largement amendés cf. Paul Mattéï, Le christianisme antique de Jésus à Constantin, éd. Armand Colin, 2008, pp. 112-113. François Blanchetière synthétise les critiques à y apporter dans L'Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, op. cit. pp. 71 à 75
  31. comme l'ensemble de l'historiographie de son époque Cf. Annette Yoshko Reed, introduction à The ways that never parted, op.cit. infra
  32. Blanchetière, L'Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, CERF, 2001
  33. Colloque Oxford Princeton, The ways that never parted, Daniel Boyarin, Paula Frederiksen
  34. Jean Anderfuhren, Pour relancer l'œcuménisme: réflexions actuelles sur les schismes d'avant Luther, Labor et Fides, 1999
  35. Blanchetière, enquête
  36. Cf. Pour un survol Fondamentalisme et pour approfondir François Laplanche, la Bible en France
  37. Cf. Pour un survol Serment anti-modernisme et pour approfondir, François Laplanche, La Crise de l'origine. La science catholique des Évangiles et l'histoire au XXe siècle, Paris, Albin Michel, 2006
  38. Enrico Norelli et Bernard Pouderon, Histoire de la littérature grecque chrétienne : (Tome 1) , CERF, 2008
  39. Voir, chez Etienne Nodet o.p., le concept de "publication orale" développé dans Nodet et Taylor, essai sur les origines du judaïsme, CERF
  40. ou presque contemporaines de l'époque considérée
  41. Wayne A. Meeks and Robert L. Wilken, Jews and Christian in Antioch in the first four centuries of the Common Era, Scholar Press, Misoula, 1978.
  42. Cette section doit beaucoup à Mourir pour Dieu de Daniel Boyarin, Bayard, 2004, à François Blanchetière, Enquête sur les origines juives du mouvement chrétien, CERF, 2001 et à Peter J. Tomson, les rédacteurs du Nouveau testament dans leur rapport au judaïsme CERF, sans qu'il soit aisément possible de distinguer l'apport de l'un de celui de l'autre. On a aussi consulté Paula Fredericksen, Daniel Boyarin, The ways that never parted, Colloque Oxford Princeton
  43. Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien (312-394), Paris, Albin Michel, 2007, recension
  44. Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, éd. Bayard 2000, rééd. La découverte, 2006
  45. Richard E. Rubenstein, op.cit.
  46. du grec ancien ekklesia, assemblée du peuple
  47. Marie-Emile Boismard, A l'aube du christianisme, avant la naissance des dogmes, CERF, 1998
  48. Quoique l'ouvrage soit sommaire et néglige les christianismes orientaux, on peut voir, par exemple Histoire du christianisme sous la direction de Alain Corbin ; l'ouvrage Quand notre mode est devenu chrétiende Paul Veyne est préférable sur ce sujet
  49. Frédéric Amsler, Comment construit-on un hérétique ? Nestorius pris au piège de Cyrille d'Alexandrie, dans Christologie VanDieren
  50. Source : L'invention du Christ, naissance d'une religion, Maurice Sachot, Odile Jacob, coll. Le Champ Médiologique.
  51. Turner, H. E. W. The Pattern of Christian Truth. London: A. R. Mowbrey, 1954.
  52. Robinson, Thomas A. The Bauer Thesis Examined, Lewiston, Edwin Mellon, 1988.
  53. Jean Daniélou, Les manuscrits de la Mer morte, 1957
  54. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, CERF, 2001 et Marie-Françoise Baslez, Bible et Histoire. Judaïsme, hellénisme, christianisme, Paris, Gallimard, 2003,
  55. Voir plus de détails dans la domination grecque, 332 à 142 avant l'ère commune
  56. Peter J. Tomson, Jésus et les auteurs du Nouveau Testament dans leur relation au judaïsme, CERF, 2003
  57. Galates 2:3, Galates 5:6
  58. Dans Jaffé, Le Judaïsme et l’avènement du christianisme - Orthodoxie et hétérodoxie dans la littérature talmudique du Ier-IIe siècle, CERF
  59. comme, par exemple, dans l'évangile selon Matthieu, 23
  60. Par exemple, l'opposition entre le particularisme juif et l'universalisme chrétien est une option qui traverse l'ensemble de l'œuvre de l'historien allemand d'origine suédoise Adolf von Harnack chez lequel on n'a relevé aucune trace d'antisémitisme alors que l'époque de son acmé y prédisposait. On y voit généralement l'influence de la sympathie de son sujet de thèse qui portait sur Marcion qu'il s'employa à réhabiliter. La même remarque est faite par Annette Yoshiko Reeds dans son introduction, Traditional Models and New Direction, au recueil d'articles issus du colloque Oxford Princeton The ways that never parted, op.cit., à propos de Wilhelm Bousset
  61. Paul de Tarse, références de la lettre aux Romains avec chapitre et versets sous peu
  62. Paul de Tarse, Lettre aux Galates, chap.1 et 2
  63. Étienne Trocmé, L'Enfance du christianisme, Noesis.
  64. Peter J Tomson, Les rédacteurs du Nouveau testament dans leur rapport au judaïsme, Cerf
  65. Evaristo de Miranda, José M. Schorr Malca, Sages Pharisiens, Lethielleux, 2005
  66. (en) Yaron Z. Eliav, God's Mountain : The Temple Mount in Time, Place, and Memory, The Johns Hopkins University Press, 2005, 392 p.
  67. Hyam Maccoby, Jesus the pharisee, Paperback, 2003
  68. interview de Etienne Nodet o.p. Dans le monde de la Bible, n°138, à propos de son ouvrage sur la guerre des Maccabées. Un article de la revue Okeanos traite aussi de ce sujet par l'analyse du discours de Jésus. Ref sous peu
  69. François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien (30-135), CERF, 2001
  70. Daniel Boyarin date l'expression de 1951, et l'attribue à Jacob Lauterbach (in Jesus in the Talmud, p.473) - cf note 1.. p.137 de Mourir pour Dieu, op. cité
  71. John Pawlikoski, Quelques représentations de la relation fondamentale entre Juifs et Chrétiens, 2005 Lire en ligne
  72. Dans son Adversus Judaeos, Tertullien fait de l'aîné des jumeaux Esaü l'incarnation des Juifs et du cadet Jacob, les chrétiens, cf. (en) Geoffrey D. Dunn, Tertullian's Aduersus Iudaeos: a rhetorical analysis, éd. CUA Press, 2008, p.  108-109, extrait en ligne
  73. Cf. Note ci-dessus sur le supersessionisme
  74. D. Boyarin - Mourir pour Dieu, op. cité pp. 11-12 (en) Lire en ligne
  75. Oscar Cullmann, Le milieu johannique : sa place dans le Judaïsme tardif, dans le cercle des disciples de Jésus et dans le Christianisme primitif, éd. Delachaaux et Niestlé, 1976, pp.64-65, extrait en ligne
  76. les épîtres pseudo-clémentines
  77. Taylor et Nodet, essai sur le origines du christianisme, CERF
  78. Jacob Neusner, William Scott Green, Ernest S. Frerichs, Judaisms and their messiahs at the turn of the Christian era, Paperback 1988
  79. Israël Knohl : l'autre Messie, Albin Michel
  80. en tenant compte que dans la théologie juive, de nos jours, quiconque se revendique Messie est forcément un faux Messie
  81. Adam H. Becker,Annette Yoshiko Reed, The ways that never parted: Jews and Christians in late antiquity, Mohr Siebeck

Bibliographie

  • Handbook of Early Christianity: Social Science Approaches, Anthony J. Blasi, Jean Duhaime et Paul-André Turcotte (dir°), Walnut Creek CA, AltaMira Press, 2002, 802 p.
  • Paul Mattei, Le Christianisme antique (Ier-Vème siècle), Ellipses Marketing, 2002
  • J.G. Davies, La Vie quotidienne des premiers Chrétiens. Études consacrées à l'histoire des mœurs de l'Église pendant les cinq premiers siècles, Neuchatel, Delachaux et Niestlé, 1956, 251p.
  • Dan Jaffé, Le Judaïsme et l'avènement du christianisme. Orthodoxie et hétérodoxie dans la littérature talmudique du Ier ‑ IIe siècle, préface de François Blanchetière, Cerf, 2005. Voir recension en
  • Annie Jaubert, Roger Le Déaut et Kurt Hruby, Le Judaïsme, Beauchesne, coll. « Dictionnaire de spiritualité », 1970
  • Marcel Simon et André Benoît. Le Judaïsme et le Christianisme antique, d'Antiochus Épiphane à Constantin. PUF. 5e édition. 1998.
  • Marcel Simon, Les Sectes juives au temps de Jésus, PUF, 1960
  • François Blanchetière, Les premiers chrétiens (30-135) étaient-ils missionnaires ? Cerf
  • Frédérick Tristan, Les Premières Images chrétiennes : du symbole à l'icône, Fayard.
  • Marcel Viller, sj, La Spiritualité des premiers siècles de l'Église, Bloud & Gay, 1930
  • Walter Bauer Rechtgläubigkeit und Ketzerei im ältesten Christentum, 1934 Traduction en anglais
  • Maurice Goguel, Jésus et les origines du christianisme. L'Église primitive, Payot, 1947, 632 p.
  • Jonathan Bourgel, D'une identité à l'autre ? : la communauté judéo-chrétienne de Jérusalem : 66 - 135, préface de Dan Jaffé, Judaïsme ancien et Christianisme primitif, Paris, Le Cerf, 2015.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Histoire universelle de l'Église, Alzog Johann ; Histoire universelle de l'Église catholique, Rohrbacher René François : livres à télécharger sur Gallica
  • Les origines des premiers chrétiens par Justin Taylor, Professeur à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem.
  • Textes sur la vie des premiers Chrétiens
  • Christianisme du Ier siècle : controverse sur le Paulinisme par Yves Maris, Docteur en philosophie de l'université de Toulouse. Sur le site chemins cathares.
  • Portail du christianisme
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