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Puma

Puma

Puma concolor

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Puma concolor
Description de cette image, également commentée ci-après

Un Puma photographié dans un zoo d'Arizona

Classification
Règne Animalia
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Tetrapoda
Classe Mammalia
Cohorte Placentalia
Ordre Carnivora
Sous-ordre Feliformia
Famille Felidae
Sous-famille Felinae
Genre Puma

Nom binominal

Puma concolor
(Linnaeus, 1771)

Répartition géographique

Description de l'image Wiki-Puma concolor.png.

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Statut CITES

Sur l'annexe  II  de la CITES Annexe II , Rév. du 04/02/1977
sauf : Puma concolor coryi
Puma concolor costaricensis
Puma concolor couguar

Le Puma ou Couguar[1] (Puma concolor) est un mammifère carnivore qui appartient à la famille des Félidés. C'est un animal solitaire qui vit en Amérique du Nord et du Sud. Difficile à observer, il ressemble à un léopard sans taches, ce qui explique que, par abus de langage, on le désigne parfois également sous le terme de « panthère ». Dans certaines régions, il est connu aussi sous le nom de lion des montagnes.

Description

Pelage

Le pelage du puma est uniforme (concolor signifie « d'une seule couleur »), même si l'on devine parfois des rayures sur ses membres antérieurs[2]. Sa couleur reste dans les tons fauves et varie du brun roux dans les régions tropicales au gris jaune dans les régions arides. Le dessous du corps est plus clair, allant de la couleur crème au blanc[3]. La longueur des poils dépend du milieu naturel dans lequel l'animal vit : ils sont rudes et courts dans les régions chaudes et longs en régions froides. Les cas d'albinisme sont rares mais les cas de mélanisme sont fréquents[4].

Aspect général et mensurations

En moyenne, le mâle mesure entre 1 mètre et 2,30 mètres de longueur, le record étant de 2,90 mètres, queue comprise[2]. Celle-ci représente un tiers de la taille de l'animal[5]. La masse du puma est comprise en moyenne entre 53 à 72 kg pour les mâles ; le plus gros individu connu faisait 120 kg[4]. Sa taille varie de 60 à 76 cm à hauteur à l'épaule[5],[4]. La femelle est moins grosse (environ 35 à 48 kg[4]). En outre, les sous-espèces de pumas se différencient par leur taille : les plus grands spécimens vivent dans les montagnes Rocheuses et en Patagonie tandis que les plus petits évoluent dans les régions proches de l'équateur. La taille augmente au fur et à mesure que l'on s'éloigne de cette ligne.

La silhouette du puma est fine et musclée et son postérieur est plus haut que sa tête ce qui lui permet de sauter facilement. Sa longue queue (entre 53 et 81 cm[6],[7]), plus foncée à son extrémité, est l'une des caractéristiques du puma. Enfin, il possède quatre doigts munis de griffes longues, pointues et rétractiles. Ses pattes arrière sont plus larges et puissantes que celles de devant, ce qui lui permet de bondir efficacement et d'avancer aisément dans la neige ou sur terrain escarpé.

Tête

Puma en train de dormir.

Le puma possède une petite tête de forme arrondie munie d'oreilles courtes et écartées qui lui donnent une acuité auditive exceptionnelle. La puissance de ses mâchoires est plus grande que celle de n'importe quel chien. La fourrure du menton est blanchâtre comme celle du museau. La truffe est rose et son odorat est très développé. La couleur des yeux varie du vert au jaune ambré et son champ de vision est très large[8]. Le puma est capable de bien voir dans l'obscurité.

Mode de vie et reproduction

Reproduction

Pumas en bas âge.

Le puma est un animal solitaire. Les mâles et les femelles ne se rencontrent qu'en période d'accouplement (environ deux semaines[9]). Le puma peut se reproduire à partir de trois ans. Après une gestation d’environ trois mois[10] (entre 88 et 96 jours[6]) la femelle met au monde jusqu'à six petits, généralement deux ou trois. Les naissances ont lieu surtout à la saison chaude[9], et la femelle met bas dans une tanière (fourré, caverne, cavité, etc.) tous les deux ans en moyenne.[réf. nécessaire] Les petits restent avec leur mère jusqu'à leur deuxième année[11].

À la naissance, les jeunes ne mesurent que 30 cm[réf. nécessaire] et pèsent de 600 à 800 grammes[6],[12],[13] et ont un pelage brun jaunâtre avec des points noirs ou marron qui disparaissent vers l'âge de 16 mois. Les chatons ouvrent les yeux à dix jours et mangent de la viande à six semaines[14], mais l'allaitement dure plus de trois mois[10]. À un mois et demi, leur poids avoisine cinq kilogrammes. Il arrive qu'un mâle attaque et tue les chatons. Les femelles peuvent également mourir en tentant de protéger leur progéniture[11]. Dans son environnement naturel, un puma vit environ huit à dix ans[6],[14] ; en captivité, sa longévité peut dépasser 25 ans. Il atteint sa maturité sexuelle dès l'âge de deux ans.

Comportement

Agilité

Le puma peut courir très vite, jusqu'à 72 km/h[15],[16], mais seulement sur de courtes distances. En outre, il peut franchir jusqu'à 12 mètres[17] en longueur, d'un bond à partir d'une position fixe. Enfin, il est capable de faire des bonds atteignant 4 à 5 mètres de haut, sans élan[17]. Il se déplace en silence. C'est un animal qui nage bien mais il ne le fait qu'en cas de menace. Pour les besoins de la chasse ou en cas de menace, il est capable de grimper aux arbres et de faire preuve d'une grande agilité. Le Puma a peu de prédateurs mais en Amérique centrale et Amérique du Sud, il peut être attaqué par le Jaguar et l'Anaconda. En Amérique du Nord, il peut se trouver confronté à un Grizzly ou à une meute de loups.

Cri

Les cris du puma diffèrent selon les circonstances : très aigus ou ressembler à un sifflement en période de rut[18] ; ils peuvent faire aussi penser à un fort ronronnement. Pendant la saison de l'accouplement, les pumas émettent des sortes de miaulements (ou feulements) puissants[9],[5]. Le puma ne rugit pas en raison de l'ossification totale de son appareil hyoïde[10]. Il émet un gémissement aigu pour menacer les intrus osant s'aventurer sur son territoire.

Chasse

Proies du puma, selon les régions[19]
Amérique du Nord Cerf de Virginie, cerf mulet, orignal, antilope d'Amérique ;
coyote, souris, lièvre, martre, mouffette, porc-épic ;
mouflon, chèvre des montagnes Rocheuses, ourson ;
dindon sauvage, poisson, limace, sauterelle
Argentine Huemul, guanaco, cerf des Andes
Brésil Daguet, cerf des pampas, fourmilier
Paraguay Paca, agouti, nandou d'Amérique, pécari
Forêt équatoriale Singe

Les pumas sont carnivores (voir tableau ci-contre), ils attaquent en général les grands mammifères comme les cerfs ou les élans mais aussi des animaux plus petits si nécessaire, jusqu'à pêcher ou se nourrir d'insectes[14] ou de lézards[7]. En moyenne, un puma d'Amérique du Nord consomme un cerf tous les sept à dix jours, parfois plus pour une femelle avec des petits[8]. En Amérique latine, les pumas subissent la concurrence des jaguars qui ne leur laissent que des proies de taille moyenne. Enfin, le puma peut tuer des animaux d'élevage (chevaux, moutons, vaches, chèvres, etc.)[14].

Les pumas chassent seuls, à l'aube ou au crépuscule, le jour en montagne[7]. Ils traquent leur proie et l'approchent par derrière. Les pumas peuvent fondre sur un animal du haut d'une branche : c'est la chasse à l'affût. Ils tuent leur proie en mordant la base du crâne, brisant le cou de leur victime. Ils peuvent ainsi s'attaquer à des animaux beaucoup plus gros qu'eux. Ils enterrent ensuite la carcasse ou la recouvrent partiellement afin de la protéger quelques jours des charognards avant de revenir pour s'en nourrir. Comme tous les prédateurs, ils changent de proies selon l'abondance de ces dernières. Ainsi sur une zone où l'on avait réintroduit une espèce de mouflon dit mouflon canadien (ovis canadensis), on a constaté que les pumas ont augmenté leur prédation sur cette espèce alors que les population de cervidés (leur nourriture préférée) avait diminué[20].

Déplacement et territorialité

Les mâles adultes sont territoriaux. Ils occupent un territoire moyen de 250 km2 environ (de 100 à 1 000 km2)[9], qui est marqué par leur urine, leurs déjections ou des traces de leurs griffes sur les troncs, accompagnées d'un marquage odorant ; comme les autres félins, le puma possède des glandes sudoripares au niveau des pelotes digitales et plantaires. Le territoire des femelles est plus restreint (moins de 100 km2 en général), ce qui implique que le territoire d'un mâle recouvre plusieurs territoires de femelles.

Des suivis de jeunes couguars par radiotracking dans un habitat relativement fragmenté, en Californie, ont montré qu'ils trouvent assez facilement les corridors biologiques qui leur conviennent et les écoducs leur permettant de traverser une autoroute[21]. La dispersion se fait au moment de l'abandon des petits par la mère en bordure de son domaine vital. Le jeune restait dans un rayon de 300 m à proximité durant 13 à 19 jours et explorait ensuite son nouvel environnement dans la direction opposée à celle prise par la mère. L'âge moyen à la dispersion était de 18 mois (extrêmes : 13-21 mois)[21]. Les animaux fréquentent facilement les lisières ville-forêt et les corridors biologiques et écoducs, et semblent apprécier l'absence d'éclairage artificiel direct ou indirect[21], si ce n'est de pollution lumineuse.

Interactions avec l'Homme

Panneau avertissant de la présence de puma dans le Parc national de Saguaro (États-Unis).

Le puma est en voie de disparition en raison de la fragmentation ou de la disparition de ses habitats et de la pression de la chasse et de dérangement. Les pumas sont très discrets, n'attaquent que très rarement l'homme et dépensent beaucoup d'énergie pour le fuir[22]. Ceci peut arriver quand celui-ci s'aventure dans des zones sauvages ou que l'animal se sent menacé. De 1890 à janvier 2004, on a recensé environ 100 attaques de pumas sur des humains en Amérique du Nord (dont 16 mortelles). Sans doute en raison d'une pression plus forte sur leurs territoires, le phénomène semble s'intensifier avec 53 attaques dans les années 1980 dont neuf mortelles en Amérique du Nord[6].

Le puma peut être apprivoisé. Inscrit à l'annexe ll de la CITES, il peut donc être commercialisé avec un permis. Des fermiers en adoptent en Argentine et les laissent en liberté sur l'exploitation, où l'animal se révèle joueur et convivial.

Les efforts que le Cougar fait pour ne pas être aperçu par l'homme ont un coût important en termes d’énergie dépensée, et secondairement aussi en termes de chances de survie[22] ; c'est la conclusion d'une étude récente (2015) basée sur le suivi à distance (grâce à des balises GPS) de 30 couguars dans les montagnes de Californie (de 2008 à 2013). Un logiciel spécial a identifié 208 sites vers lesquels ces couguars retournaient plusieurs fois de suite durant plusieurs jours (ce qui est un indice fort qu'ils aient attaqué une proie dans ce secteur)[22]. L'étude a montré que dans les zones de ce territoire un peu plus urbanisées (2 à 9 maisons par hectare), les femelles couguars ont tué 36% de chevreuils en plus que celles qui vivaient dans des zones pas ou peu habitées, et qu'elles passaient moins de temps à se nourrir sur chaque carcasse, alors qu'une telle différence n'a pas été constaté chez les mâles)[22]. Les auteurs supposent que les femelles doivent dépenser beaucoup plus d'énergie pour à la fois rester discrètes et chasser pour leur progéniture quand elles vivent à proximité de l'homme, et que ceci se paye en termes de « succès de reproduction » (Ainsi, l'une des femelles suivies a perdu trois de ses portées en 3 ans, et c'est celle qui vivait dans l'habitat le plus anthropisé[22]).

Aire de répartition, populations, conservation et gestion

Puma dans la neige.

Le puma serait apparu en Amérique, il y a près de 500 000 ans[réf. nécessaire]. Avant la colonisation et l'explosion démographique du territoire, le lion des montagnes occupait tout le continent américain : de la Colombie-Britannique au Sud de l'Argentine. Aujourd'hui[Quand ?] encore, il est l'animal terrestre qui occupe l'aire la plus étendue du Nouveau Monde, couvrant près de 110 degrés de latitude. Le puma est également le félin le plus répandu après le chat domestique sur le continent américain. En raison de sa grande répartition géographique, on a voulu dénombrer une trentaine de sous-espèces de puma concolor déterminées par quelques différences de taille, de pelage ou de comportement (voir phylogénie).

Le puma est absent des îles (Caraïbes, Antilles), de l'Uruguay ainsi que du Centre et de l'Est de l'Amérique du Nord. Il était autrefois présent dans les forêts du Grand Nord mais il a disparu à la suite de l'extinction des grands ongulés dans cette région[4]. Il a été beaucoup chassé aux XIXe et XXe siècles : on recensait en moyenne 350 pumas tués par an en Colombie-Britannique entre 1910 et 1957[14]. Le puma peut occuper une grande variété d'habitats mais l'extension humaine les a repoussés en montagne, dans une forêt morcelée et considérablement réduite depuis la colonisation européenne, dans les prairies, les déserts et les étendues "sauvages" du continent américain. On le trouve jusqu'à 5 900 mètres dans la cordillère des Andes[23].

Le puma est classé en annexe II de la CITES, c'est-à-dire en espèce vulnérable. Les pumas de Floride et d'Amérique centrale appartiennent à l'annexe I et sont menacés d'extinction[24],[9],[4]. La chasse du puma est en général interdite ou réglementée, sauf au Guyana, en Équateur et au Salvador[14]. Les réserves et les parcs naturels tentent de préserver leur habitat (Yosemite, Yellowstone, Río Plátano, Iguazú, etc.). Cependant, certains éleveurs, dont les troupeaux sont menacés, les abattent ou les empoisonnent.

Couguar au Québec

Puma au zoo sauvage de Saint-Félicien, Québec.

L'espèce se trouvait autrefois dans presque toute l'Amérique du Nord, sur le territoire des cerfs, sa source de nourriture principale. Il a cependant été victime de la chasse pendant près de deux siècles, sa fourrure étant prisée et sa présence n'étant pas la bienvenue près du bétail. La sous-espèce de l'Est, puma concolor couguar, qui occuperait actuellement le Sud-Est du Canada (Ontario, Québec, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse), avait apparemment disparu dès la seconde moitié du XIXe siècle mais une faible population semble encore subsister dans une partie de son aire de répartition historique[25].

Au Québec, sa population n'a probablement jamais été abondante. Depuis 1955, quelques centaines d'observations ont été rapportées. La majorité d'entre elles sont postérieures à 1991, période à partir de laquelle les mentions de couguar pour la province ont été systématiquement recueillies par les gestionnaires de la faune. Les mentions proviennent toutes de la partie méridionale de la province au sud du 50e parallèle, principalement des régions de l'Abitibi-Témiscamingue, de l'Estrie et du Bas-Saint-Laurent. Un seul de ces signalements a été confirmé formellement (preuves vérifiables) en 1992 lorsqu'un individu présentant un danger a été abattu en Abitibi-Témiscamingue. Cependant, une analyse de l'ADN a démontré que l'individu provenait d'une sous-espèce présente en Amérique du Sud[26]. L'hypothèse d'un animal échappé d'un jardin zoologique ou gardé en captivité semble la plus plausible. Les principaux facteurs limitatifs de la présence du couguar au Québec seraient sans doute liés aux diverses activités humaines de même qu'à la dispersion des individus, qui auraient de la difficulté à se rencontrer lors de la période d'accouplement.

La présence du couguar fait actuellement l'objet d'un suivi au Québec. Un système de collecte des observations (rapport d'observation) et d'analyse de leur qualité est en place dans chaque région (bureaux de Protection de la Faune du Québec). À ce jour, la présence d'environ huit individus répartis à travers la province est confirmée par les scientifiques[27]. En 2005, le ministère de la faune et des parcs du Québec a officiellement confirmé la présence du couguar dans trois régions du Québec : la Capitale-Nationale (Québec), la Gaspésie et le Saguenay–Lac-Saint-Jean. D'autres observations auraient été faites dans plusieurs autres régions dont le Centre-du-Québec et l'Estrie. Un couguar a d'ailleurs été filmé dans un champ de Fortierville en mai 2007, alors qu'un autre a été aperçu et clairement identifié le 1er octobre 2007 à la forêt Montmorency située à environ 70 km au nord de la ville de Québec, près du parc national de la Jacques-Cartier. Un autre a également été observé au printemps 2007 dans le Parc de la Gatineau, dans l'Outaouais[27].

Pumas aux États-Unis

D'abord chassé jusqu'à sa quasi-extinction aux États-Unis, le puma fait un grand retour, avec une population estimée entre 10 000[6] et 30 000 individus dans l'Ouest du pays, principalement dans les montagnes Rocheuses. L'animal est présent dans quatorze États de l'Ouest et en Floride[28]. On estime entre 4 000 et 6 000 le nombre de lions des montagnes en Californie où il est protégé par la loi, entre 4 500 et 5 000 au Colorado ; les couguars de Floride sont estimés à une cinquantaine et constituent la sous-espèce la plus menacée du continent américain. Dans les autres États, sa chasse est légalisée mais soumise à l'autorisation de l'United States Fish and Wildlife Service[28]. Le Texas est le seul État où le puma peut être chassé librement.

Les pumas tentent de reconquérir l'Est du pays, suivant les criques et les cours d'eau, ils ont à présent atteint les États du Missouri et du Michigan. Cette évolution pourrait permettre d'en trouver sur la quasi-totalité du territoire des États-Unis mais, la réintroduction du loup dans les montagnes Rocheuses est une menace pour le puma qui était jusque là le seul grand prédateur carnivore avec l'ours dans ce territoire. Il y a par exemple environ 25 pumas dans le parc du Yellowstone[29] contre 118 loups[30].

À cause de l'urbanisation, les pumas se retrouvent de plus en plus fréquemment en contact avec les humains, surtout dans les zones riches en cerfs, leur proie naturelle. Beaucoup de ces félins meurent percutés par des automobiles ou des camions (voir roadkill). Si on a compté des attaques d'animaux domestiques (chats, chiens), ils ne se tournent que très rarement vers le domaine des humains comme source de nourriture. Le 2 mars 2011, le puma de l'est américain est officiellement annoncé par l'USFWS comme étant éteint aux États-Unis[31], mais peut-être était-ce déjà le cas depuis les années 1930. En fait, le statut de cette population en tant que sous-espèce est incertain, et des migrations d'individus de l'ouest de la répartition sont possibles[32],[33].

Les services américains de la pêche et de la faune (U.S. Fish and Wildlife Service) ont passé en revue toutes les informations disponibles et donné leur conclusion le 12 mars 2014 : le puma de l'est américain est éteint[34].

Taxinomie

Phylogenèse

La phylogenèse est l'étude des fossiles d'un animal afin d'en préciser son apparition et son évolution. Cependant, il existe assez peu de fossiles de félins, et la phylogénie moderne s'appuie essentiellement sur les analyses génétiques (Cf. ADN). Le premier félin daterait d'il y a 11 millions d'années[35]. L’ancêtre commun des lignées Leopardus, Lynx, Puma, Prionailurus et Felis aurait traversé la Béringie et colonisé l’Amérique du Nord il y a environ 8 à 8,5 millions d’années. Des analyses génétiques effectuées en 2006 ont montré que ces lignées ont divergé dans l’ordre de leur citation : le genre Puma est donc la troisième lignée à se différencier[35]. Les félins nord-américains ont ensuite envahi l’Amérique du Sud par l’isthme de Panama il y a 3 millions d’années durant le grand échange interaméricain (Cf. les grandes modifications climatiques du Quaternaire et notamment du niveau des mers qui déterminent la géographie des continents et surtout les possibilités d'échanges, de passages).

Le puma est le plus grand des félins de la sous-famille des Felinae et possède des caractéristiques similaires aux grands félins de la sous-famille des Pantherinae[36]. Le Puma fut d’abord considéré comme un membre du genre Felis (Felis concolor). Dès 1834, Jardine propose de classer le Puma dans un genre à part[37] : Puma. Le Puma a alternativement fait partie du genre Felis puis Puma[36]. Les différentes références taxinomiques s’accordent à présent pour le rattacher au genre Puma, qui ne contient qu’une seule autre espèce : le jaguarondi (Puma yagouaroundi). Des études ont montré que le puma et le jaguarondi sont étroitement proches du Guépard[35],[38]. La nature de cette relation est cependant mal définie : une première hypothèse serait que les lignées du Guépard et du Puma aient divergé en Amérique (guépard américain) puis que le Guépard soit retourné vers l’Ancien Monde[35],[38] ; une autre suggère que le Guépard a évolué indépendamment sur l'Afro-Eurasie[39].

Le Puma d’Amérique du Nord présente un haut niveau de similarité génétique, ce qui suggère que l’espèce actuelle descend d’un petit groupe d’individus. Culver et al. pense que les populations nord-américaines de Puma concolor ont été extirpée durant les extinctions du Pléistocène il y a environ 10 000 ans (Holocène) puis que les populations sud-américaines ont par la suite repeuplé le Nord de l’Amérique[38].

Sous-espèces

Panthère de Floride.

Jusqu’à la fin des années 1990, de 30[4],[Note 1] à 32[38] sous-espèces différentes ont été validées. Certains auteurs ont même avancé jusqu’à 35 sous-espèces différentes[40]. Les différences majeures entre ses différentes subdivisions de l'espèce étaient la localisation et la taille du corps : la plupart de ces formes ne prenaient pas en compte la variabilité naturelle entre les individus. Une étude génétique effectué en 2000 sur l’ADN mitochondrial a diminué drastiquement le nombre de sous-espèces, passant d’une trentaine à six[38],[36] :

  • Le puma de l’Est de l’Amérique du Sud (Puma concolor anthonyi), officiellement déclaré éteint par les États-Unis, inclut les anciennes sous-espèces acrocodia, borbensis, capricornensis, concolor, greeni et nigra[41] ;
  • Le puma d’Argentine (Puma concolor cabrerae) inclut les anciennes sous-espèces hudsonii et puma[42] ;
  • Le puma du Costa Rica (Puma concolor costaricensis) répandu du Nicaragua au Panama ;
  • Le puma d’Amérique du Nord (Puma concolor couguar) inclut les anciennes sous-espèces arundivaga, aztecus, browni, californica, coryi, floridana, hippolestes, improcera, kaibabensis, mayensis, missoulensis, olympus, oregonensis, schorgeri, stanleyana, vancouverensis et youngi[43]. Il est répandu sur l'Amérique du Nord et l'Amérique centrale jusqu'au nord du Nicaragua ;
  • Le puma du Nord de l’Amérique du Sud (Puma concolor concolor) inclut bangsi, incarum, osgoodi, soasoaranna, sussuarana, soderstromii, sucuacuara et wavula[44] ;
  • Le puma du Sud de l’Amérique du Sud (Puma concolor puma) inclut araucanus, concolor, patagonica, pearsoni et puma[45].

La Panthère de Floride est une des sous-espèces de pumas selon l'ancienne classification (Puma concolor coryi). Autrefois présente dans tout le Sud-Est des États-Unis, elle survit dans le Sud de la Floride (marais de Big Cypress). Il ne subsisterait qu’une cinquantaine d'individus[46]. Elle est menacée d'extinction malgré les efforts du groupe de sauvegarde de la Panthère de Floride (The Florida Panther Recovery Team), fondé en 1976. Il y a actuellement un grand effort de la part de l’État de Floride pour sauver ces panthères locales, leur nombre étant en effet en inquiétante diminution : élevage en captivité, préservation du gibier, reproduction artificielle, etc. Néanmoins, la nouvelle classification permet d’envisager une reproduction de préservation par croisement avec d’autres anciennes sous-espèces moins menacées de couguars d’Amérique du Nord, qui sont dans la même lignée phylogénétique, et de parvenir, par sélection, à retrouver les caractères de la Panthère de Floride, avec l’aide d’élevages ou parcs naturels d’autres États.

Sauvegarde

Des lignes directrices ont été proposées pour sa protection et gestion[47], mais dans la nature, comme la plupart des grands carnivores, cet animal est souvent victime de collision avec des véhicules, empoisonnement, ou est mal accepté par les propriétaires de terrain, de gibier ou d'animaux d'élevage[48],[49].

Représentations sociales et utilisations littéraires

Noms attribués

Le mot « puma » [pyma] est dérivé d’un mot quechua introduit en français par l'intermédiaire de l'espagnol, il est attesté en espagnol depuis 1602[50]. Les Incas les tuaient lorsqu'ils s'attaquaient aux guanacos et aux vigognes[14]. Le terme « couguar » [kuga:ʀ] est orthographié de diverses manières (« cougar », « couguard » et parfois « cougouar ») au cours du XVIIIe siècle. Au Brésil, les Amérindiens Tupi appelaient l'animal susuarana, déformé ensuite par les Portugais en suçuarana puis cuguacuarana et qui devint au XVIIIe siècle le « couguar » du naturaliste français Buffon. Le mot se serait peu à peu altéré : la cédille est perdue, puis les sons [s] et [c] sont confondus[46],[51],[52].

Les différents noms et expressions utilisés pour désigner le Puma reflètent la diversité des langues et des cultures du continent américain. Il est inscrit au livre Guinness des records en tant qu’animal ayant le plus grand nombre de dénominations, plus de quarante noms différents juste pour l’anglais, probablement grâce à sa large distribution en Amérique[53]. En français, il existe également de nombreux termes synonymes tels que « tigre rouge », « tigre poltron », « lion d'Amérique », « lion du Chili », « lion des Péruviens »[52].

Les peuples amérindiens le baptisèrent de façons diverses : il était par exemple « cabcoh » pour les Mayas. Les peuples qui occupaient les rives des Grands Lacs pensaient que sa queue attisait les tempêtes[23] et l'appelaient Erielhonan, ce qui signifie « longue queue ». Le nom du lac Érié dérive de cette appellation[51]. Le félin est discret, il ne chasse qu'à la tombée de la nuit ou au lever du jour : c'est pourquoi il a été aussi surnommé le « chat fantôme » (ghost cat en anglais). Lorsque Christophe Colomb découvrit le puma, il crut que c'était un lion : les Américains l'appellent encore mountain lion, « lion des montagnes ». En anglais, le Puma est également appelé « catamount », « panther », « mountain screamer » et « painter ». Le président américain Theodore Roosevelt le surnommait le « seigneur du meurtre fugitif[54]. »

Importance dans les cultures précolombiennes

Les civilisations précolombiennes vénéraient le puma comme un dieu ou un être surnaturel, à l'instar du jaguar. Dans les Andes, le dieu Viracocha est représenté par le motif du puma sur la porte du Soleil de Tiahuanaco. Pour les Incas, lors des éclipses de Soleil, Int, dieu du soleil était dévoré par un monstre céleste assimilé à un puma[55]. Les pumas étaient vus comme les représentants des dieux de la montagne. Lorsque ce phénomène céleste se produisait, les paysans des Andes faisaient là encore un maximum de bruit mais cette fois, pour effrayer le félin. Le nom du lac Titicaca signifie le « lac des pumas de pierre ». Les plans de la ville de Cuzco au Pérou auraient été conçus en reprenant la silhouette du félin[23],[55].

Les Anasazis lui vouaient un culte. Au Nouveau-Mexique, les Cochites ont sculpté deux pumas en pierre grandeur nature pour un autel et les Zunis emportaient avec eux des amulettes en pierre représentant le félin[55]. D'autres peuples le chassaient pour s'en nourrir ou pour sa peau. Dans les croyances animistes des peuples d'Amérique du Nord, l'esprit du puma est celui du chef qui s'impose sans utiliser la violence ou la contrainte[51]. Il est un modèle de persévérance et de détermination, car il attend patiemment le passage d'une proie du haut d'un arbre ou d'un rocher. Le puma est un animal très vénéré de la mythologie andine. Il y occupe une place similaire à celle du lion dans le bestiaire occidental.

Culture populaire

  • Actuellement, le puma sert de logo à une grande marque allemande de la confection, Puma.
  • Le puma est à la base de la dernière pièce d'Olivia Rosenthal : Les félins m'aiment bien qui a été créée en janvier 2005 au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis. Dans cette pièce, l'animal symbolise une menace énigmatique et dévorante.
  • Les Panthères de la Floride, une équipe de la LNH, font référence au puma qui subsiste dans le sud de la Floride.
Dessin de félin beige perché sur trois majuscules
Logo de BYU Cougars.
  • BYU Cougars est le nom d'un club omnisports universitaire de la Brigham Young University à Provo (Utah). Les équipes des Couguars participent aux compétitions universitaires organisées par la National Collegiate Athletic Association. BYU fait partie de la division Mountain West Conference.
  • L'équipe d'Argentine de rugby à XV porte le nom de pumas de même que l'équipe de football de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM) évoluant en première division du championnat mexicain.
  • Les Cougars de Saint-Ouen-l'Aumône sont une équipe de football américain évoluant en élite dans le Val-d'Oise (Île-de-France).
  • Les cougars est aussi le nom du club de basket de Nancy, le Stade Lorrain Université Club Nancy Basket, le logo du club est un cougar griffant un ballon de basket.
  • En 2007, la société Advanced Micro Devices a baptisé puma sa première plate-forme de composants pour les ordinateurs portables.
  • Enfin, le puma est aussi le nom de nombreux véhicules militaires.

Notes et références

Notes

  1. Voici seize anciennes sous-espèces proposées par la CITES :
    • Sous-espèces protégées vulnérables (CITES annexe II) :
      • Puma concolor azteca (Merriam, 1901)
      • Puma concolor browni (Merriam, 1903)
      • Puma concolor californica (May, 1896)
      • Puma concolor hippolestes (Merriam, 1897)
      • Puma concolor improcera (Phillips, 1912)
      • Puma concolor kaibabensis (Nelson et Goldman, 1931)
      • Puma concolor mayensis (Nelson et Goldman, 1929)
      • Puma concolor missoulensis (Goldman, 1943)
      • Puma concolor oregonensis (Rafinesque, 1832)
      • Puma concolor stanleyana (Goldman, 1938)
      • Puma concolor vancouverensis (Nelson et Goldman, 1932)
    • Sous-espèces protégées menacées (CITES annexe I) :
      • Puma concolor concolor (Linnaeus, 1771)
      • Puma concolor coryi (Bangs, 1899) : panthère de Floride
      • Puma concolor costaricensis (Merriam, 1901)
    • Sous-espèces présumées éteintes :
      • Puma concolor couguar (Kerr, 1792)
      • Puma concolor schorgeri (Jackson, 1955)

Références

  1. Orthographié aussi Cougouar.
  2. 1 2 Véron 1997, p. 189
  3. Véron 1997, p. 108
  4. 1 2 3 4 5 6 7 Marion et al. 2005, p. 70
  5. 1 2 3 (en) The New Encyclopædia Britannica / Article « Puma », vol. 9, , 15e éd., p. 796.
  6. 1 2 3 4 5 6 (fr) P. Jackson, A. Farnell Jackson et D. Devitre (trad.), Les félins, , p. 194.
  7. 1 2 3 Véron 1997, p. 109
  8. 1 2 (en) « The Cougar: Characteristics », sur The Cougar Fund (consulté le 8 janvier 2007).
  9. 1 2 3 4 5 Jackson et Jackson 1996, p. 192
  10. 1 2 3 Véron 1997, p. 110
  11. 1 2 (en) « The Cougar : Family Life » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), sur The Cougar Fund, consulté le 8 janvier 2007.
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  13. (fr) G.Véron et R. Dallet (ill.), Cap sur les Félins, , p. 109 : « 500 grammes ».
  14. 1 2 3 4 5 6 7 Marion et al. 2005, p. 72
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  28. 1 2 (en) « The Cougar : Range », sur The Cougar Fund (consulté le 8 janvier 2007).
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  54. Véron 1997, p. 111
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Annexes

Bibliographie

  • Peter Jackson et Adrienne Farnelle Jackson (trad. Daniel Devitre), Les félins, Paris, Delachaux et Niestlé, , 272 p. (ISBN 2-603-01019-0, OCLC 36719341)
  • Rémy Marion, Géraldine Véron, Julie Delfour, Cécile Callou et Andy Jennings, Larousse des félins, Paris, Larousse, , 223 p. (ISBN 2-03-560453-2, OCLC 420596691)
  • Géraldine Véron (ill. Robert Dallet), Cap sur les Félins, Paris, Nathan, (ISBN 2-09-260873-8, OCLC 406159396)
  • Frank C. Hibben, Grandes chasses aux lions d'Amérique, Paris, Amiot-Dumont, , 207 p. (OCLC 30367817)
  • (en) Ken Logan et Linda Sweanor, Desert Puma : Evolutionary Ecology and Conservation of an Enduring Carnivore, Island Press, , 463 p. (ISBN 1-55963-866-4, OCLC 614535084, lire en ligne)
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  • (en) Ronald M. Nowak, The Cougar in the United States and Canada, Washington D.C., New York Zoological Society and U.S. Fish & Wildlife Service Office of Endangered Species,
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  • (en) Susan Ewing et Elizabeth Grossman, Shadow Cat : Encountering the American Mountain Lion, Seattle, Sasquatch Books,
  • (es) Charif Tala et al., Especies amenazadas de Chile : protejámoslas y evitemos su extinción, CONAMA, , 122 p. (ISBN 978-956-7204-29-8, lire en ligne), p. 51, Puma

Articles connexes

  • Félin
  • Panthère de Floride
  • Puma (équipementier)

Liens externes

  • Référence CITES : espèce Puma concolor (Linnaeus, 1771) (+ répartition) (sur le site de Species+) (en) (consulté le 31 mai 2015)
  • Référence ITIS : espèce Puma concolor (Linnaeus, 1771) (fr) (+ version anglaise (en))
  • Référence Animal Diversity Web : espèce Puma concolor (en)
  • Référence NCBI : Puma concolor (en)
  • Référence UICN : espèce Puma concolor (Linnaeus, 1771) (en) (consulté le 31 mai 2015)
  • Référence Fonds documentaire ARKive : Puma concolor (en)
  • Fiche de la IUCN/SSC Cat Specialist Group sur Puma concolor (en)
  • Les Pumas de montagne, documentaire britannique de Matt Arkins réalisé dans les montagnes du Montana et les déserts de l'Utah.
  • (en) Site de la fondation en faveur des pumas (The Cougar Fund)
  • (en) Une fiche sur les pumas du site Washington Nature Mapping Program
  • (en) Fiche sur le puma sur (site du zoo de San Diego)
  • (en) Un dossier sur le site du Washington Department Fish and Wildlife
  • (en) WILDLIFE SPECIES: Puma concolor : nombreuses données sur le site du Service national des forêts aux États-Unis
  • Portail de la conservation de la nature
  • Portail des félins
  • Portail de l’Amérique
  • Portail des mammifères
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