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Sologne

Sologne

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Sologne (homonymie).
Sologne
Image illustrative de l'article Sologne
Un étang entre Lassay-sur-Croisne et Pruniers-en-Sologne

Pays France
Région française Centre-Val de Loire
Département français Loir-et-Cher, Loiret, Cher
Ville(s) principale(s) Orléans, Romorantin-Lanthenay,Lamotte-Beuvron, Salbris, La Ferté-Saint-Aubin, Aubigny-sur-Nère
Siège du pays Romorantin-Lanthenay
Superficie approximative 5 000 km2
Géologie sol argilo-sableux
Relief plateaux, entre 85 à 200 m d'altitude
Production(s) bois, pêche, élevage, polyculture, vigne
Commune(s) 127
Région(s) naturelle(s)
voisine(s)
Berry, Val de Loire, Sancerrois
Pays (div. territoriale) Syndicat Mixte du Pays Sologne Val-Sud, Syndicat Mixte du Pays Sancerre Sologne
Classement Natura 2000

Image illustrative de l'article Sologne
La Sologne sur une carte de France

La Sologne est une région naturelle forestière française de la région Centre-Val de Loire comprise entre la Loire et l'un de ses affluents, le Cher.

Ses habitants sont appelés les Solognots.

Géographie

Le Beuvron à Lamotte-Beuvron

La Sologne est une région naturelle française située dans la région administrative du Centre-Val de Loire. S'étendant entre la Loire et le Cher, elle correspond au sud de l'Orléanais.

La région, englobant une partie des actuels départements du Cher, du Loiret et du Loir-et-Cher, s'étend sur près de 5 000 km2.

Elle a presque toujours conservé un caractère sauvage et humide voire précaire. Son sol pauvre, argilo-sableux est humide l'hiver et sec l'été[1]. Il est défavorable à l'agriculture et a également longtemps constitué un facteur d'insalubrité (paludisme).

Essentiellement connue pour ses étangs, couvrant environ 12 000 hectares soit 2 % de son territoire, et ses forêts, notamment décrits dans l'ouvrage Raboliot de Maurice Genevoix, la Sologne possède une forte tradition de pêche et de chasse, très souvent privées.

Naguère zone marécageuse, c'est Napoléon III qui ordonna son assèchement.

Villes principales

Le Cher à Vierzon

Romorantin-Lanthenay, 17 000 habitants ; les autres principales villes sont Olivet (19 000 hab.) dont seule une partie de la commune fait partie de la Sologne, La Ferté-Saint-Aubin, Salbris et Lamotte-Beuvron.

Il s'agit de la seule région naturelle qui fait l’objet d’une délimitation administrative officielle, à la suite d'une loi du 27 juin 1941 consacrée à la mise en valeur de ce territoire considéré comme particulièrement déshérité. L'arrêté du 17 septembre 1941 pris en application de la loi du 27 juin 1941 fixe ainsi officiellement la liste des 127 communes composant la Sologne[2].

Climat

Le climat solognot est particulier.[réf. nécessaire] Les températures minimales sont basses, du fait du sol sableux. Le sol qui se gorge facilement d'eau l'hiver, peut aussi devenir très sec en été.

Hydrographie

  • Les cours d'eau sont nombreux : le Barangeon, le Beuvron, la Bonneure, le Cher, le Cosson, la Nère, la Rère, la Grande Sauldre, la Petite Sauldre, la Sauldre, la Tharonne et le canal de la Sauldre.
  • Plus de 3 000 étangs dont les principaux sont : du Puits, de Beaumont, de la Giraudière, de Teillay, de la Noue, Neuf, Perret, de la Prée, de la Grande Corbois, de Marcilly, des Binoches, Grand étang de Rhuys, de l'Aiguillon, des Landes.

Voies de communication

Les autoroutes A71 et A85 ainsi que les lignes de chemin de fer d'Aubigny-sur-Nère à Orléans et des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon traversent la région.

La ligne de Chemin de fer du Blanc-Argent assure le trafic voyageurs sur un parcours réduit, depuis octobre 2009, à la section comprise entre Salbris (Loir-et-Cher) et Valençay (Indre) via Romorantin-Lanthenay[3].

La compagnie des Tramways de Sologne exploitait, au début du XXe siècle, une ligne reliant Brinon-sur-Sauldre à Romorantin-Lanthenay via Orléans.

Toponymie

Le nom est attesté sous les formes Secalaunia (sans date), Secalonia en 651, mais aussi sous Sabulonia (de sabulum, le sable)[4],[5].

Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing[réf. souhaitée], le premier élément représenterait une racine pré-latine *sec- « marécage », la même que l'on retrouverait dans le nom de la Seine < Sequana.

Le second élément pourrait être le même que celui que l'on identifie dans les toponymes du type Valognes, Valonnes qui contiennent le thème vellauno / valauno attesté par plusieurs inscriptions votives gauloises[6]. Même chose pour le vocable religieux Alauna qui est à l'origine des toponymes du type Alonne, Allonnes, recensés par A. Dauzat et Ch. Rostaing à l'article Allamps (les formes du type Allon(n)e(s) étant les plus fréquentes)[7]. Il est également bien attesté dans l'épigraphie gallo-romaine, associée par exemple à Mercure : Genio Mercurii Alauni (CIR, 1717) ou encore à Auguste : Sacro Alaunarum Augusti nostri (CIL III, 1883, Munich). Pierre-Yves Lambert[8] y voit la signification de « nourricier » sur le thème celtique ala signifiant « nourrir » avec un suffixe d'agent issu de -mn-.

Histoire

Les noms de plusieurs villages de Sologne sont d'origine gauloise et les nombreux tumuli découverts montrent que la Sologne était peuplée à l'âge du fer. Les principaux cours d'eau portent également des noms d'origine celtique (gaulois) : Cosson, Beuvron (« rivière des castors »), Tharonne « rivière rapide ». La partie supérieure de la Sauldre, puis du Beuvron, constituait la frontière entre le territoire des Carnutes et celui des Bituriges[[{{{1}}}|{{{1}}}]] Page d'aide sur l'homonymie. Vaste forêt parsemée d'étangs, la Sologne fut à l'époque gauloise une forêt-frontière d'une grande importance : elle séparait deux importantes nations celtes, les Carnutes au Nord, les Bituriges Cubes au sud. Elle correspond à ce vaste massif appelé par les auteurs anciens « Forêt des Carnutes », dans laquelle se trouvait le principal Nemeton de la Gaule, considéré comme particulièrement important puisque commun à toutes les tribus de la Gaule (omphalos), et témoignant d'un sentiment d'appartenance gaulois au-delà des différences tribales[9].

Les étangs se sont sans doute multipliés entre le XIe et XIIIe siècles, permettant d'assainir une terre humide et marécageuse[10]. Le nombre de ces derniers aurait atteint 4 000 au XVIe siècle.

La guerre de Cent Ans n'épargne pas la Sologne : Romorantin est prise par le Prince Noir. Jeanne d'Arc traverse la région. À la fin de cette guerre, la remise en état du pays s'accompagne d'une modification du paysage avec la création de nombreux étangs, la pisciculture étant plus rentable que l'agriculture.

À la fin du XVe siècle, le roi et sa cour vont y séjourner. Louis XII s'installe à Romorantin. François Ier y rencontre Claude de France qu’il épouse ensuite. La Sologne connaît alors une relative prospérité. La Renaissance s'accompagne d'un intérêt particulier de la bourgeoisie et de la noblesse pour son climat. Dans cette petite période de prospérité de nombreux châteaux et résidences nobles et bourgeoises furent construits, notamment à Chambord et à Cheverny. Les guerres de religion qui suivent cette période laissent une partie des terrains rendus cultivables à l'abandon.

Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les marécages regagnent du terrain et la région s'appauvrit. Les solognots suivront de très loin les soubresauts de la Révolution. La réforme administrative démembre la Sologne entre les trois départements du Loir-et-Cher, du Loiret et du Cher. Le seigneur Jérôme de Belfort y installe son château.

Il faut attendre l'arrivée, en 1852, de Louis-Napoléon Bonaparte, alors président de la République mais futur empereur et qui possède un domaine à Lamotte-Beuvron, pour que la Sologne bénéficie d'appréciables subventions et redécouvre un semblant de croissance. L'intérêt que l'empereur porte à la Sologne, en partie dû à des attaches familiales du côté de sa mère (Hortense de Beauharnais dont plusieurs ancêtres possédaient des domaines en Sologne), sa réputation cynégétique et le chemin de fer en 1847, vont alors attirer la grande bourgeoisie. Les bourgeois succèdent alors aux aristocrates.

Cette région, essentiellement agricole, abrite néanmoins une industrie textile importante sur Romorantin, qui constitue longtemps le seul foyer industriel du département. L'activité remontant au Moyen Âge se concentre au début du XIXe siècle dans la manufacture Normant frères qui périclite au XXe siècle.

Depuis l'agriculture et la sylviculture sont reléguées au second plan. La chasse rapporte plus et plus vite.

La Sologne a pour saintes patronnes Sainte Corneille à Jouy-le-Potier pour le nord et Sainte Montaine pour le sud.

Administration

Plusieurs intercommunalités couvrent le territoire :

  • Pays : syndicat Mixte du Pays Sologne Val-Sud[11]
  • Communautés de communes : La Sologne des étangs[12], La Sologne des rivières[13], Cher - Sologne[14], Cœur de Sologne[15], Sauldre et Sologne[16] ou Pays de Chambord.

Milieu naturel

Écologie

Le territoire de la Sologne est inscrit au réseau Natura 2000 par l'intermédiaire de trois zones.

La plus vaste est dite de Sologne[17] et couvre une superficie de 3 461,84 km² dont plus de la moitié se trouve dans le département de Loir-et-Cher. Il s'étend du nord au sud, du sud de l'agglomération orléanaise au nord de Vierzon, et d'ouest en est, de l'est de l'agglomération blaisoise à Aubigny-sur-Nère[18].

Une deuxième zone classée dite des étangs de Sologne est une zone de protection spéciale (ZPS) depuis mars 2006, elle est incluse dans la première. Sa superficie est de 296,24 km², elle s'étend, du nord au sud, de La Marolle-en-Sologne au nord-est de Romorantin-Lanthenay et, d'est en ouest, de Courmemin à Nouan-le-Fuzelier[19].

La troisième zone, également contenue dans la première, correspond au domaine de Chambord dont une partie est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO[20]. Classée ZPS depuis mars 2006, elle s'étend sur 46,65 km² autour de la commune de Chambord[21]. Cette zone a été proposée comme site d'importance communautaire en avril 2002[22].

La zone Natura 2000 de Sologne est le plus grand Site d’Importance Communautaire terrestre d’Europe[23], couvrant une surface totale de 3 461,84 km² soit presque 9 % de toute la région Centre-Val de Loire.

Une certaine préservation de ces milieux fragiles est permise par l'anthropisation. Le pâturage permettait autrefois ce travail et assurait une vie autarcique. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette activité a quasiment disparu. Désormais une grande partie de la Sologne se retrouve en situation de déprise agricole[24]. La foresterie moderne trouve néanmoins un grand intérêt à la forêt solognote, par la diversité de son écologie.

La flore

Forêt de pins et de bouleaux en Sologne

La forêt couvre les trois quart du pays solognot. Elle est constituée de plusieurs grands types forestiers : la chênaie-charmaie, la plus rare mais surtout la plus diversifiée, la vallée de la Sauldre, les forêts domaniales, les vastes propriétés forestières. On y rencontre les chênes pédonculés et sessiles, le charme, l'érable champêtre, le sycomore, le noisetier, le bouleau, le pin sylvestre, le pin maritime, le Douglas, quelques hêtres, trembles et frênes. Au printemps, grâce à leur floraison, on distingue des fruitiers sauvages tels que : poiriers, pommiers, alisier blanc ou merisiers.

En sous-bois, on trouve différentes espèces de primevères, dont la plus connue est le coucou, de petites pervenches, de jacinthes[[{{{1}}}|{{{1}}}]] Page d'aide sur l'homonymie des bois à clochettes violacées, de violettes des bois.

Certaines plantes, notamment les bruyères et les genêts s'installent sur les landes. Un type de bruyères, la « bruyère à balais », appelée traditionnellement « brémailles », a été utilisé de longue date pour la confection de balais[25]. Ce nom sert comme toponymie à de nombreux lieux en Sologne. D'autres espèces typiques des zones tourbeuses sont présentes en Sologne comme à la Tourbière de la Guette, l'une des plus grandes de Sologne (23 ha). Une faune remarquable y niche également.

La faune

Ruches traditionnelles de Sologne (en osier tressé et bouse de vache)

Les cerfs, chevreuils et sangliers recherchent souvent la tranquillité des forêts. On rencontre assez fréquemment des animaux sédentaires comme les chevreuils ou les sangliers. Le cerf a besoin d'espaces plus vastes sauf au moment du brame. Les biches comme les cerfs aiment les endroits calmes : les biches pour mettre bas et les cerfs pour se débarrasser et refaire leurs bois.

La Sologne est également le refuge de nombreux autres animaux carnivores, canidés et mustélidés comme les renards, martres, hermines, fouines, belettes, putois[26]. Parmi les lagomorphes, le Lapin de garenne, symbole de la chasse populaire en Sologne est maintenant limité du fait de la myxomatose.

Finalement on peut noter la présence de plus de deux cents espèces d'oiseaux, d'une bonne quarantaine d'espèces de mammifères, d'une trentaine d'espèces de poissons, d'une dizaine d'espèces de reptiles et d'autant de batraciens. Enfin les espèces d'insectes se comptent par milliers.

Les étangs

Un étang de Sologne

La nature et l'imperméabilité du sol de la Sologne expliquent la présence de nombreux étangs (environ 3 200 qui représentent 11 500 hectares d'eau). Ils sont, pour la plupart, artificiels, car visant au développement de la pisciculture, de la reconstruction au lendemain de la guerre de Cent Ans à la « Rénovation », sous Napoléon III, de cette région marécageuse. Ils sont particulièrement concentrés près de Fontaines-en-Sologne et autour de Saint-Viâtre, cette dernière zone étant appelée la Sologne des étangs. Les plus importants dépassent 50 hectares (une dizaine dans ce cas). Le plus grand et le plus visité est l'Étang du Puits, situé à environ 60 km au sud-est d'Orléans, d'une superficie de 95 hectares (totalité du site 180 hectares), établi à la fin des années 1860 comme réservoir destiné à alimenter le canal de la Sauldre. Tous ces étangs ne datent pas du Moyen Âge, pourtant, c'est bien à cette époque que la plupart furent créés afin de faire disparaître les vastes marais qui s'étaient formés à la suite des déboisements intensifs. Aujourd'hui, ces étangs entretenus, mais sauvages, constituent des milieux naturels pour la faune et la flore.

La pêche en étang, en automne, est l'une des plus anciennes traditions de Sologne.

Patrimoine

Naturel

  • Le canal de la Sauldre joignant Blancafort à Lamotte-Beuvron.
  • L’étang du Puits, base nautique entre Argent-sur-Sauldre et Cerdon-du-Loiret.
  • L’étang de Beaumont et son observatoire ornithologique à Neung-sur-Beuvron.
  • La tourbière de la Guette, à Neuvy-sur-Barangeon.
  • Le sentier d'interprétation de la Grande prairie à Pierrefitte-sur-Sauldre.
  • Le domaine du Ciran à Ménestreau-en-Villette.

Bâti

Édifices civils

Le château de Chambord
Maison à colombages, La Ferté-Saint-Aubin
  • L'habitat traditionnel solognot : habitations de briques rouges et vieilles maisons à colombages ;
  • La tuilerie de la Bretèche de Ligny-le-Ribault avec son vieux four et ses vieux séchoirs inscrits à l'inventaire des Monuments historiques depuis le [27].
  • Les châteaux : Chambord, Cheverny, La Ferté, du Moulin, Blosset, Lamotte-Beuvron, Château de Troussay, Aubigny-sur-Nère, La Chapelle-d'Angillon, du Lude.

Édifices religieux

Le caquetoir de l'église de Souvigny
  • La basilique Notre-Dame de Cléry-Saint-André.
  • L’église Saint-Martin de Souvigny-en-Sologne avec son caquetoir et ses peintures murales.
  • L’église Saint-Pierre de Vouzon pour sa tour-clocher en briques et sa grille de fer forgé dans le chœur.
  • L’église Saint-Viâtre de Saint-Viâtre pour son clocher tors.
  • L’église Notre-Dame d'Isdes pour son caquetoir.
  • L’église Saint-Etienne de Chaumont-sur-Tharonne.
  • L’église Saint-Barthélémy de La Ferté-Beauharnais.
  • L’église Saint-Barthélémy de Brinon-sur-Sauldre pour son caquetoir.

Musées

  • L'écomusée de l'association « Les amis du vieux Ligny » dont le but est la sauvegarde du patrimoine du village et de la Sologne à Ligny-le-Ribault.
  • Le musée de Sologne à Romorantin-Lanthenay[28].
  • La maison des étangs à Saint-Viâtre[29].
  • La maison du braconnage à Chaon créée en mai 1997[30].
  • La maison du cerf à Villeny[31].
  • La maison de l'eau à Neuvy-sur-Barangeon[32]
  • Le musée de l'artisanat rural ancien de Tigy[33].
  • Le musée archéologique de Vienne-en-Val.

Gastronomie

  • Le miel de Sologne

Folklore

La Sologne a abrité plusieurs animaux mythiques ou démoniaques dont la birette (qui prend plusieurs aspects, dont celle d'une licorne ou celle d'une vache noire), la cocadrille, espèce de dragon, ou encore la galipotte à Gy-en-Sologne[34].


Blason

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Blason non officiel de la Sologne

N’ayant jamais été dotée d’une instance administrative susceptible de la représenter, la Sologne n’a jamais eu l’occasion de porter blason. Il n’existe aucun élément d’héraldique susceptible de représenter l’ensemble de la Sologne. Le journal « Le Petit Solognot » a voulu remédier à cette situation en organisant en mai 2011 un concours auprès de ses lecteurs pour que ceux-ci désignent le blason de la Sologne. Le jury a retenu le blason d'Alain Morisset[35].

Le blason de la Sologne a été placé dans le domaine public, il peut être utilisé librement et gratuitement par chacun, pour qu’il s’agisse d’un usage privé ou public.[réf. souhaitée]

Médias

Presse écrite

La région est couverte par plusieurs quotidiens :

  • La Nouvelle République du Centre-Ouest, siège local à Blois ;
  • Le Berry républicain, dans le Cher ;
  • La République du Centre, d'Orléans jusqu'à La Ferté-Saint-Aubin.

Il existe plusieurs revues concernant la région :

  • Le Journal de la Sologne, quatre numéros par an, non compris les hors séries ;
  • Le Petit Solognot, Journal gratuit bimensuel.

Télévision

  • Le cèpe à sorcier : les champignons, épisode de la série de documentaires C'est pas sorcier, a été tourné en Sologne (1997) ;

* Thierry la Fronde, série française des années 1960 tournée dans la région[réf. nécessaire]

Personnalités liées à la région

Maurice Genevoix
  • Eugène Labiche (1815-1888), auteur dramatique et académicien français, acheta en 1853 le château de Launoy à Souvigny-en-Sologne, commune dont il sera élu maire en 1868 ;
  • Alain-Fournier (1886-1914), écrivain français né à La Chapelle-d'Angillon, auteur du roman Le Grand Meaulnes ;
  • Marguerite Audoux (1863-1937), romancière française, prix Femina 1910, fut bergère et servante de ferme à Sainte-Montaine de 1877 à 1881, un musée lui est consacré à Aubigny-sur-Nère ;
  • Maurice Bastide du Lude, aquafortiste et sculpteur né en 1870, médaille d'or à l'Exposition Internationale des Arts & des Techniques de 1937, atelier au château du Lude en Sologne à Jouy-le-Potier ;
  • Maurice Genevoix (1890-1980), romancier, poète et académicien français, auteur de Raboliot dans lequel il évoque la vie libre d’un braconnier de Sologne ;
  • Claude Seignolle, écrivain français né en 1917, résida à Presly et Sainte-Montaine, auteur de Contes, récits et légendes des pays de France, dont le deuxième tome est en partie consacré à la Sologne ; son roman La Malvenue (1952) se déroule également dans cette région, au début du XXe siècle ;
  • Nicolas Vanier, écrivain, réalisateur et aventurier français né en 1962, qui vit en Sologne[36].
  • Pierre Simonet, écrivain, auteur des Contes des Pierderies, contes solognots, ISBN 978-2-36975-030-7.

Voir aussi

Bibliographie

  • Deloynes de Gautray, Éloge de la Sologne, Orléans, imprimerie de Constant aîné, , 24 p. (lire en ligne)
  • Maurice Mairesse, Économie rurale de la Sologne au XIXe siècle, BiblioBazaar, LLC, , 190 p. (ISBN 978-1-115-48321-6)
  • Pierre Rat, Ma Sologne, éditions Grandvaux, 2009

Articles connexes

  • Région naturelle de France
  • Anciennes provinces de France

Liens externes

  • Natura 2000 : la Sologne dans le réseau Natura 2000.
  • Natura 2000 - Directive "habitats" - Site d'importance communautaire Sologne [PDF]
  • Sologne Nature Environnement
  • Union pour la culture populaire en Sologne

Notes et références

  1. Guellec I, Caractérisation de quelques sols majeurs de la Sologne centrale. Rôle des facteurs écologiques dans la répartition et l’évolution des profils, Ann Sci For, 1987;44:489-510
  2. Site sologne-nature.org, consulté le 30 juillet 2012.
  3. Historique du Chemin de fer du Blanc-Argent
  4. Site ducange.enc.sorbonne.fr,consulté le 30 juillet 2012.
  5. Denis Lotin, Recherches historiques sur la ville d'Orléans : depuis Aurélien, l'an 274, jusqu'en 1789, dédiées à ses concitoyens, Imprimerie d'Alexandre Jacob, (lire en ligne), p. 1
  6. François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, 1986, 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4) (OCLC 15314425). p. 228 - 229.
  7. Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6)
  8. La langue gauloise, édition errance 1994. ISBN 2-87772-089-6.
  9. Fabien Régnier, Jean-Pierre Drouin, préface de Venceslas Kruta, Les peuples fondateurs à l'origine de la Gaule, éd. Yoran Embanner, page 103.
  10. Drouet S, La pêche d'étang à travers le temps, Le Journal de la Sologne, hiver 2008, p 17-21.
  11. Site officiel du pays Sologne Val-Sud
  12. Site officiel de la communauté de communes de la Sologne des étangs
  13. Site officiel de la communauté de communes de la Sologne des rivières
  14. Site officiel de la communauté de communes de Cher-Sologne
  15. Site officiel de la communauté de communes Cœur de Sologne
  16. Site officiel de la communauté de communes Sauldre et Sologne
  17. Le site du réseau Natura 2000 Sologne a été proposé comme site d'importance communautaire
  18. Fiche FR2402001 - La zone Sologne' sur le réseau Natura 2000
  19. Fiche FR2410013 - La zone étangs de Sologne' sur le réseau Natura 2000
  20. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes », sur whc.unesco.org, Nations Unis, (consulté le 15 décembre 2009) ; Mission Val de Loire, « Val de Loire - Périmètre du site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO », sur www.valdeloire.org, Régions Centre et Pays de Loire, (consulté le 15 décembre 2009)
  21. Fiche FR2410024 - Le domaine de Chambord (zone de protection spéciale) sur le réseau Natura 2000
  22. Fiche FR2400558 - Le domaine de Chambord (site d'importance communautaire) sur le réseau Natura 2000
  23. http://www.grande-sologne.com/natura2000.php
  24. Les changements d'occupation des sols de 1990 à 2000 en France sur notre-planete.info
  25. Les Brémailles, un savoir-faire presqu'ancestral, Le Petit Solognot, 2009, n° 47, p56-60
  26. Site sologne-nature.org, consulté le 30 juillet 2012.
  27. « La tuilerie de la Bretèche et l'église de Ligny-le-Ribault », base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. Site officiel du musée de Sologne de Romorantin-Lanthenay
  29. Site officiel du musée La maison des étangs de Saint-Viâtre
  30. Site officiel du musée de La maison du braconnage à Chaon
  31. La maison du cerf de Villeny sur Cœur de France
  32. Site de la Maison de l'eau
  33. Le musée de l'artisanat rural ancien de Tigy sur le site du conseil général du Loiret
  34. « Jadis en Sologne, animaux étranges, êtres fantastiques », Le Petit Solognot, no 47, , p. 40-50
  35. Le Petit Solognot n°510 du 11 mai 2011, édition papier - « Alain Morisset, de Selles-sur-Cher, lauréat du concours un Blason pour la Sologne »
  36. Biographie de Nicolas Vanier sur son site officiel
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