Anthropisation
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En géographie et en écologie, l'anthropisation est la transformation d'espaces, de paysages, d'écosystèmes ou de milieux semi-naturels sous l'action de l'homme.
Un milieu est dit anthropisé quand il s'éloigne de la naturalité (« Wilderness », c'est-à-dire littéralement sauvagerie, pour les anglophones)
Impacts de l'anthropisation sur l'eau
L'homme a fortement modifié le tracé et les cours de milliers de fleuves et rivières, il a drainé, comblé, modifié ou créé de nombreuses zones humides. Les pompages ont vidé des mers (Mer d'Aral) ou surexploité de nombreuses nappes phréatiques. Et la plupart des eaux portent les traces de l'Homme (pesticides, nitrates, phosphates, hydrocarbures, particules de plastiques, etc. ). Par exemple en 2013, le taux de nitrates des nappes est en moyenne de 23 milligrammes de nitrates en moyenne par litre d’eau, et bien plus élevé dans les zones les plus polluées[1].
Anthropisation des sols et paysages
L'érosion anthropique d'un relief, des sols ou d'un modelé naturel est l'ensemble des processus de dégradation du relief et des sols dû à l'action humaine. On distingue la racine grecque anthropos (« homme »).
Dire que le changement climatique est d'origine anthropique, signifie que les activités humaines sont, pour tout ou partie importante, la cause d'un dérèglement climatique.
Des espaces peuvent être qualifiés d'anthropisé bien qu'ils aient une apparence naturelle, comme des prairies qui ont succédé à une déforestation due à l'homme.
La détection des marques de l'anthropisation peut être difficile étant donné qu'elle implique de connaître ou estimer l'état d'un milieu ou paysage avant toute action sensible de l'homme, et parce qu'elle peut être fort ancienne (siècles à dizaines de millénaires parfois)
L'élevage, l'écobuage et l'agriculture ont été parmi les premiers leviers par lesquels l'espèce humaine a transformé sensiblement un milieu. La chasse en faisant disparaitre les grands prédateurs, ou certains grands herbivores a aussi eu des conséquences écopaysagères.
Le drainage, l'endiguage, la canalisation, parce qu'ils modifient le cycle de l'eau, son volume, son infiltration voire sa qualité, ont aussi été de puissants facteurs d'artificialisation des paysages et écosystèmes[2].
Les phénomènes de dérangement et de surfréquentation/surexploitation, respectivement par les conséquences directes et indirectes qu'ils ont sur la faune et la flore et les sols, sont aussi source d'anthropisation des milieux et écosystèmes. Il en va de même pour les introductions d'espèces exotiques envahissantes ou invasives
Évaluation de l'anthropisation
Elle se fait généralement via des observatoires du paysage et des observatoires de la biodiversité, sur la base d'inventaires naturalistes et d'études s'appuyant sur le modèle « État-Pression-Réponse », par rapport à un état-zéro environnemental et écopaysager dans la mesure du possible..
Voir aussi
Articles connexes
- Naturalité
- Anthropocène
- Empreinte écologique
- Urbanisation, périurbanisation
Liens externes
- (fr) anthropisation (Université de Bretagne-Sud)
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Bibliographie
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Références
- ↑ Stéphanie Senet (2013), 23 mg de nitrates, en moyenne, dans les nappes phréatiques, Journal de l'environnement, 2013-05-22
- ↑ Piriou J., Petit-Berghem Y., Lemperière G., Hamdi M., 2010. Zones humides et activités anthropiques. Actes du colloque « 15e colloque international en évaluation environnementale », Paris, 20-23 septembre 2010
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