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Mâcon

Mâcon

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Macon.
Mâcon
Mâcon, le pont Saint-Laurent franchissant la Saône.
Mâcon, le pont Saint-Laurent franchissant la Saône.

Blason
Administration
Pays  France
Région Bourgogne
Département Saône-et-Loire (Préfecture)
Arrondissement Mâcon (chef-lieu)
Canton Mâcon-1
Mâcon-2
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône
Maire
Mandat
Jean-Patrick Courtois
2014-2020
Code postal 71000
Code commune 71270
Démographie
Gentilé Mâconnais, Mâconnaise
Population
municipale
34 040 hab. (2010)
Densité 1 261 hab./km2
Population
aire urbaine
100 172 hab. (2010[1])
Géographie
Coordonnées 46° 18′ 23″ N 4° 49′ 53″ E/46.3062715, 4.8313371746° 18′ 23″ Nord 4° 49′ 53″ Est/46.3062715, 4.83133717
Altitude Min. 167 m  Max. 347 m
Superficie 27 km2
Localisation

Géolocalisation sur la carte : Bourgogne

Mâcon

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Mâcon
Liens
Site web macon.fr

    Mâcon est une commune française, capitale du Mâconnais, préfecture du département de Saône-et-Loire, dans la région Bourgogne.

    Au dernier recensement de 2012, la commune comptait 32 917 habitants tandis que son aire urbaine, qui s'étend sur 3 départements rassemble 100 172 habitants.

    Il s'agit de la 5e plus grande ville de Bourgogne derrière la capitale et chef-lieu régional Dijon, Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre et devant la ville de Sens.

    Ses habitants sont appelés les Mâconnais.

    Géographie

    Mâcon et la vallée de la Saône depuis le chemin d'accès à la roche de Solutré.

    La ville s'étend sur la rive occidentale de la Saône, entre la Bresse à l'est et les monts du Beaujolais au sud. Mâcon est la ville la plus méridionale de la région Bourgogne, ce qui lui donne avec ses toits de tuiles romanes et ses façades colorées un petit air de ville du sud.

    Elle est située à 40 kilomètres à l'ouest de Bourg-en-Bresse (préfecture du département de l'Ain dont la commune est limitrophe), à 65 kilomètres au nord de Lyon, à 400 kilomètres de Paris, à 150 kilomètres de Genève.

    La superficie de Mâcon est 2 699 hectares dont 576 hectares d’espaces verts[2].

    Communes limitrophes

    Partie nord de la commune (communes-associées de Sennecé-lès-Mâcon et Saint-Jean-le-Priche)
    Laizé Charbonnières Saint-Martin-Belle-Roche
    Hurigny N Vésines (Ain)
    O    Mâcon    E
    S
    Sancé
    Ville et commune-associée de Loché
    Hurigny Sancé Feillens (Ain)
    Charnay-lès-Mâcon N Saint-Laurent-sur-Saône (Ain),
    Replonges (Ain)
    O    Mâcon    E
    S
    Fuissé,
    Vinzelles
    Varennes-lès-Mâcon Grièges (Ain)

    Hydrographie

    La Saône borde la ville et marque la frontière avec le département de l'Ain. La ville s'est développée sur la rive droite de la rivière, qui reste encore aujourd'hui un élément structurant la cité. Les bords de la Saône, dont certaines crues ont marqué les esprits, ont fait l'objet de lourds aménagements depuis les années 50, afin de maitriser la rivière.

    Climat

    Climat océanique tempéré à tendance continentale et à influence méditerranéenne : les précipitations sont régulières tout au long de l'année avec une hausse de celles-ci durant le printemps et l'automne, durant l’été les précipitations sont peu fréquentes mais sous formes d’orage parfois violents engendrant d’importants cumuls de pluie. Le climat Mâconnais est caractérisé par : des hivers froids et humides principalement dus aux bancs de brouillards et au froid continental, et des étés chauds et secs liés à l’influence méridionale (vent du midi). Le Mâconnais se situe juste en dessous de la zone dite de « rupture climatique » entre le nord, l’ouest et le sud. Les monts du sud Mâconnais sont marqués par cette croisée des climats (océanique, continental et méditerranéen) et bénéficient d’une faune et flore remarquable (plantes méditerranéennes et insectes résistant à une latitude élevée).

    Pour la ville de Mâcon (), les valeurs climatiques de 1981 à 2010 :

    Relevés Mâcon 1981-2010
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 1 3,5 6 10 13,5 15,5 15 11,5 8 3,5 1 7,5
    Température moyenne (°C) 2 4,5 8 11 15 19 21 20,5 17 12 7 3,5 12
    Température maximale moyenne (°C) 5,5 8 12 16 20 24 27 26 22 16,5 10 6 16
    Précipitations (mm) 59 53 49 75 88 75,5 71 72 79,5 85,5 84 70 861,5
    Source : Météo-France/Infoclimat : Mâcon (1981-2010)[3]

    Voies de communication et transports


    Carte du monde montrant une forte consommation en Europe et en Amérique du sud
    Voies de communication autour de Mâcon :
    •       Autoroutes (A6, A40, A406)
    •       RCEA (N79)
    •       Routes principales (D906, D1079)
    •       Routes secondaires
    •       Routes tertiaires
    •       Voies ferroviaires

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    Mâcon est reliée aux grandes agglomérations voisines par différentes voies de communication. La plaine de Saône étant un lieu d'échanges national et même européen privilégié, la ville de Mâcon dispose d'un maillage exceptionnel, elle est desservie par la plupart des axes Nord-Sud (Paris-Lyon-Marseille) et au centre des échanges Est-Ouest (Bordeaux-Nantes-Genève).

    Routes

    • Autoroute A6 (Axe Paris-Lyon)
    • Autoroute A40 (Axe Mâcon-Genève)
    • Autoroute A406 (contournement sud de Mâcon)
    • Nationale 6
    • Route Centre-Europe Atlantique (RCEA) qui permet une circulation directe d'Annemasse à Nantes ou Bordeaux
    • le pont François-Mitterrand qui est le deuxième ouvrage d'art reliant Mâcon à la rive gauche de la Saône

    Chemin de fer

    Transport fluvial

    Transports urbains

    Article détaillé : Transport en Mâconnais.

    Mâcon est desservie par le réseau de transports urbains Tréma, dont l'autorité organisatrice est le SITUM (Syndicat intercommunal des transports urbains du Mâconnais - Val de Saône). Le SITUM est constitué actuellement de 3 membres : la CAMVAL (26 communes) et les communes de Chaintré et Crêches-sur-Saône. Le PTU du SITUM s'étend donc sur 28 communes au total.

    Le 30 juin 2009 au soir, Mâcon Bus a cessé d'exploiter le réseau. En effet, le contrat de délégation de service public entre le SITUM et la société Mâcon Bus (filiale de Transdev), exploitant le réseau depuis 1987, n'a pas été renouvelé lors du dernier appel d'offres et depuis le 1er juillet 2009, c'est la société CarPostal Mâcon (filiale de CarPostal France) qui assure les transports urbains sur le réseau, renommé Tréma.

    Le réseau Tréma, restructuré le 31 août 2009, propose l'offre suivante :

    • des lignes régulières urbaines (A à G) desservant Mâcon, Crêches-sur-Saône, Sancé, Saint-Laurent-sur-Saône, le centre de Charnay-lès-Mâcon et la gare de Mâcon-Loché-TGV ;
    • un service de transport à la demande TrémA'Fil pour desservir les autres communes du périmètre du SITUM, densifier l'offre sur les lignes régulières les moins fréquentées (F et G) et offrir une desserte d'arrêt urbain à arrêt urbain le matin avant le début des services sur les lignes régulières et le soir après la fin des services.
    • Des lignes scolaires baptisées TrémA'Scol.

    Transports interurbains départementaux

    Mâcon est desservie par le réseau Buscéphale du Conseil Général de Saône-et-Loire.

    Urbanisme

    Mâcon compte plusieurs quartiers et communes associées.

    Un programme de réhabilitation du quartier de Marbé est en cours de réalisation depuis 2007 après les premières démolitions. Ensuite, le dimanche 28 juin 2009, trois immeubles du quartier Marbé ont été détruits par implosion[4]. Puis, le 27 juin 2010, de nouveaux bâtiments ont été détruits. Enfin, le 30 juin 2013, la dernière démolition du quartier a eu lieu avec celle de la barre des Perrières.

    Centre-Ville

    Le Vieux Saint-Vincent en hiver.
    Église Saint Pierre (1859-1865) avant la rénovation de la place.
    L'Hôtel-Dieu construit au XVIIIe siècle par Melchior Munet, élève de Soufflot.
    Cette section doit être recyclée. Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion.

    Le centre-ville de Mâcon s'étend de la place Gardon au nord, jusqu'au rond-point de l'Europe au sud ; et de la Place de la Barre à l'ouest, jusqu'aux quais bordant la Saône à l'est de la ville. C'est le centre commerçant de la ville, la plupart des commerces se trouvant près de la Mairie (rue Carnot, rue Dufour, rue Sigorgne, rue Philibert-Laguiche, rue Dombet, rue Franche, quai Lamartine, esplanade Lamartine et rue de la Barre). C'est aussi le centre historique, abritant la plupart des monuments historiques (cathédrale Saint-Vincent, église Saint-Pierre…) ainsi que les deux musées de la ville.

    Le centre-Ville est composé de plusieurs quartiers assez différents les uns des autres : le quartier Saint-Antoine, est, avec la Place aux Herbes, le cœur historique de Mâcon, malgré son relatif éloignement de la Mairie. Ce quartier couvre la partie nord du centre-Ville ; il est traversé par la rue de Strasbourg et constitué de petites ruelles. On y trouve la préfecture de Saône-et-Loire ainsi que l'ancienne cathédrale Saint-Vincent communément appelée le Vieux Saint-Vincent.

    Plus à l'ouest se trouve le Square de la Paix, bordé par l'Hôtel-Dieu, le palais de Justice, l’église Saint-Vincent ainsi que le Vallon des Rigollettes et le quartier de l'Héritan.

    Sur les bords de Saône, entre la fin des années 1990 et le début des années 2000, l'esplanade Lamartine a subi de profonds travaux de réaménagement et d'embellissement. Au parking tortueux et aux pavés abîmés ont succédé un parc de stationnement souterrain de trois niveaux, une esplanade agrandie et plus claire, des bars, une scène sur l'eau pouvant accueillir toutes sortes de manifestations, concerts et spectacles et installée sur la Saône. La statue de Lamartine, qui trône sur l'esplanade, a été entièrement rénovée. Des petits jardins agrémentent maintenant l'immense espace que représente l'esplanade Lamartine de Mâcon. De part en part on y trouve également en lettres d'argent gravées dans le sol un extrait du fameux poème de Lamartine Le Lac : « Ô temps suspend ton vol… »

    Nord de Mâcon

    Le nord de Mâcon est coupé en deux, délimité par le rond-point de Neusdadt. Flacé-lès-Mâcon, village intégré à la ville, constitue le nord-ouest de Mâcon. En plus d'une mairie annexe, d'une église et d'un petit centre-ville, Flacé est entièrement composé de zones résidentielles de type pavillonnaire.

    Le nord-est de Mâcon est, quant à lui, composé de diverses zones résidentielles ainsi que du centre sportif de la ville (parcours P.A.P.A, piscine municipale, C.R.E.P.S, clubs d'aviron, de voile, de kayak et de ski nautique, plusieurs terrains et clubs de football, le Palais des Sports).

    Les zones résidentielles sont quant à elles dominées par des HLM avec des quartiers tels que la ZUP de Mâcon ou le boulevard des États-Unis (appartenant administrativement au quartier des Saugeraies). Depuis le 1er janvier 2015, les quartiers des Saugeraies et de Martbé ont été classés «  Quartiers prioritaires »[5].

    Sud de Mâcon

    Le sud de Mâcon est composé de trois zones majeures.

    1. La première zone, située au sud-est et aussi appelée Percée Sud, est l'ensemble Saint-Clément / Les Blanchettes. Ce secteur est bordé à l’est par la Saône, et au nord par la rue Gambetta qui rejoint la gare au droit de l'esplanade[6]. Saint-Clément, autrefois Saint- Clément-lès-Mâcon, a été rattaché à Mâcon en 1856[7]. Saint-Clément ne représente qu'une petite partie mais constitue la zone commerciale du sud de Mâcon avec le rond-point de l'Europe. C'est à Saint-Clément que se trouve l'église romane du même nom. Les Blanchettes est un quartier de HLM datant des années 1950-1960[6], traversé par l'avenue Édouard-Herriot. C'est un quartier très boisé, avec notamment le Parc des Allumettes et ses nombreux jeux pour enfants. Les Blanchettes est classé Quartier prioritaire[5].
    2. La seconde zone est la plus étendue de cette partie de la ville, il s'agit de la zone industrielle sud de Mâcon (la plus importante de l'agglomération) qui est composée du Port Fluvial de Mâcon (6e de France).
    3. La troisième et dernière zone du sud de Mâcon est La Chanaye / Fontenailles et se situe au sud-ouest de la ville. Fontenailles est une zone résidentielle constituée de maisons individuelles. La Chanaye (prononcer « Chanai ») est une zone de HLM bordée par les Serres Mâconnaises. Ce quartier fait partie, avec le boulevard des États-Unis et la ZUP de Mâcon des Quartiers prioritaires[5].

    Ouest de Mâcon

    L'ouest de Mâcon est la partie la moins peuplée de la ville.

    On y trouve les lycées mâconnais (René Cassin, Alphonse de Lamartine, Alexandre Dumaine et Ozanam) ainsi que la plupart des collèges, quelques zones résidentielles se confondant avec celles de Charnay-lès-Mâcon, le Centre Hospitalier de Mâcon ainsi que le quartier ouvrier historique de Mâcon : Bioux.

    Flacé

    Ancienne commune indépendante, Flacé-lès-Mâcon a été rattachée à Mâcon en 1965. Il s'agit aujourd'hui d'un quartier résidentiel de la ville dont le cœur villageois est encore bien visible.

    L'équipe féminine de football du RC Flacé a joué en Division 1 dans les années 1990 et en Division 2 jusqu'en 2013 avant d'être reléguée au niveau régional.

    Les communes associées

    Loché

    Loché est une commune associée de Mâcon. La fusion-association date de 1972. C'est sur le territoire de ce bourg viticole qu'est implantée la Gare de Mâcon-Loché-TGV.

    Saint-Jean-le-Priche

    Article détaillé : Saint-Jean-le-Priche.

    Saint-Jean-le-Priche est une commune associée de Mâcon. La fusion-association date de 1972.

    Sennecé-lès-Mâcon

    Sennecé-lès-Mâcon est une commune associée de Mâcon. La fusion-association date de 1972.

    Histoire

    Le blason de Mâcon a pour définition héraldique : « De gueules à trois annelets d'argent ». Ce blason serait utilisé depuis la Renaissance.

    Protohistoire

    L'agglomération mâconnaise tire son origine de l'établissement d'un oppidum et d’un port fluvial par le peuple celte des Éduens. Elle est citée par Jules César[7] au Ier siècle av. J.-C.[8].

    Antiquité

    Connue alors sous le nom de Matiscone, la ville se développe rapidement au cours des deux premiers siècles de notre ère.

    Au cours du IVe siècle, la ville se fortifie.

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, Mâcon est le chef-lieu d'un comté rattaché au duché de Bourgogne, sis à l'extrémité du pont sur la Saône menant aux domaines de Bresse du duché de Savoie. La ville commandait l'accès à l'actuel Val Lamartinien, où l'extrémité sud de la Côte de Bourgogne rejoint les premiers contreforts des monts du Beaujolais, ouvrant la voie aux riches plaines de la Loire.

    En 1477, à la suite de la mort de Charles le Téméraire, Louis XI confirme par lettres patentes les privilèges de la ville et du comte de Mâcon[9].

    Époque moderne

    En 1500, Mâcon est une petite ville de 4 000 habitants environ, ville commerçante en raison de sa situation sur les bords de la Saône, ville riche de nombreuses églises et de monastères, ville fortifiée faisant frontière entre la France et la Savoie. Les ordonnances de l'évêque de Lyon François de Rohan en 1529, de l'évêque de Mâcon Louis de Chantereau en 1530, du roi Henri II lui-même en 1551 dans une lettre adressée à l'évêque de Mâcon sur l'inconduite des religieux dans cette ville, sont des signes révélateurs de l'état moral et spirituel d'un certain nombre d'ecclésiastiques à cette époque. C'est en 1533 que les doctrines de Calvin sont répandues à Mâcon par un ecclésiastique, Alexandre Canu, qui avait fait un séjour à Neuchâtel et à Genève où il avait pris contact avec Farel ami et disciple de Calvin. Ces doctrines furent favorablement accueillies à Mâcon, surtout au début, dans les milieux bourgeois et commerçants, ainsi que par certains membres du clergé. L'un des plus anciens historiens de Bourgogne, le R. P. Fodéré a écrit ceci : « L'hérésie de Calvin ayant déjà pullulé sourdement par dedans presque toutes les villes du Royaume, depuis 1554, elle se glissa dans l'entendement des plus relevés de Mâcon, lesquels néanmoins à ce commencement se tenaient secrets ; or, pour se bien instruire aux dogmes de cette nouvelle hérésie, ils envoyaient souvent des plus capables d'entre eux à Genève. » Nous connaissons effectivement le nom d'un de ces mâconnais, Antoine Bouvet, qui alla à l'Académie de Genève et revint quelques années plus tard à Mâcon pour exercer les fonctions de pasteur de la nouvelle Église. Les événements à Mâcon sont complexes pendant toute cette période, le culte réformé sera plusieurs fois supprimé puis restitué[10].

    Charles IX, venant de Chalon, s’arrête le 3 juin 1564 dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[11]. La ville est stratégique : c’est une porte d’entrée du royaume potentielle pour les Suisses ou les mercenaires allemands dans le contexte des guerres de religion. Il y est accueilli par la reine Jeanne de Navarre, dite la « reine des Protestants », et mille cinq cents huguenots.

    Du 14 au , il y eut des pluies continuelles dans la région : « La Saône déborda en septembre 1602 avec une si grande inondation, que de mémoire d'homme on n'en avait jamais vu de pareille[12]. Le faubourg Saint-Jean de Maiseau en fut plus inondé que les autres et on y allait partout en bateau, même au-delà des Tours des Carmes quoiqu'elles soient assez avancées dans la ville. L'eau dégorgea en cet endroit-là par le vieux fossé, avec tant de furie qu'elle faisait plus de bruit qu'une écluse de moulin[13]. »[14].

    Époque contemporaine

    Révolution française et Empire

    En 1790, la ville devint chef-lieu du département de Saône-et-Loire nouvellement créé.

    En 1814, la ville fut envahie par les armées autrichiennes puis libérée deux fois par les troupes françaises avant d'être définitivement occupée jusqu'à la chute de l'Empire. Après le retour de Napoléon et les Cent-Jours, Mâcon et le Mâconnais furent à nouveau pris par les Autrichiens.

    La place de la Barre, dans l'entre-deux-guerres.

    Seconde Guerre mondiale

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Mâcon était la première ville en zone libre entre Paris et Lyon. Elle est libérée le 4 septembre par les troupes débarquées en Provence[15].

    Fin du XXe siècle

    En 1974, le Conseil de l'Europe lui remet le Prix de l'Europe[16].

    Politique et administration

    Numérique

    En 2015, la commune de Mâcon a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[17].

    Les particuliers et les entreprises seront reliés à la fibre optique à partir de mi-2016. Les travaux commenceront au nord et au sud de la ville. La couverture devrait être totale en 2020. Les services de la ville, quant à eux, son déjà fibrés depuis 2005[18]. La ville a également obtenu une aide du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance pour relier les caméras de vidéosurveillance à la fibre en 2015[19].

    Administration municipale

    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire.

    Le Conseil municipal de Mâcon comporte 39 sièges. Le conseil municipal de 2014 est composé de 33 élus de droite, 4 élus socialistes, 1 élu d'extrême gauche et 1 élu d’extrême droite.

    Partage des sièges au sein du Conseil municipal de Mâcon, mandature 2014-2020[20]
    Groupe Président Effectif Statut
    UMP/UDI Jean-Patrick Courtois 33 majorité
    PS Jacques Boucaud 4 opposition
    FG Eve Comtet Sorabella 1 opposition
    FN Corinne Mossire 1 opposition

    Liste des maires

    Une liste des maires de Mâcon est dressée par Léonce Lex[21].

    • Pierre Desvignes, maire perpétuel de Mâcon de 1695 à 1727 ;
    • Emiland Vallier de Baleine, maire perpétuel de 1727 à 1733 ;
    • Emmanuel Chesnard des Nuguets, de 1733 à 1736 ;
    • Jacques-Marie Barjot de La Combe, de 1736 à 1748 ;

    ...

    • Marie-André Merle, de 1788 à 1791 ;
    • Louis-Marie Lagrange, de 1791 à 1793 ;
    • Jean-Adrien Bigonnet, de 1793 à 1795 ;
    • François-Constance Aubel de la Genette, de janv. à septembre 1795 ;
    • Jean-Baptiste Canot, de sept. à novembre 1795 ;
    • Jean-Adrien Bigonnet, de fin 1795 à 1798 ;
    • Abel-Jean-Baptiste Desvignes de Davayé (1765-1833), maire de Mâcon de 1815 à 1830 ;
    Liste des maires successifs
    Période Identité Parti Qualité
    mars 1953-mars 1977 Louis Escande DVG .
    mars 1977- mars 2001 Michel-Antoine Rognard PS
    mars 2001-mandat en cours Jean-Patrick Courtois UMP sénateur (1995-2015)

    Intercommunalité

    La ville de Mâcon est membre de la CAMVAL (communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône). D'ailleurs le siège est situé dans cette commune.

    Économie municipale

    La gestion économique de la ville par la municipalité a été récompensée en 2013 par l'obtention d'un triple A (20/20), qui place Mâcon à la première place au niveau de la Bourgogne pour sa gestion exemplaire[22] et ce, malgré la politique de très importants investissements lancée par la Ville, afin de dynamiser Mâcon et le Mâconnais.

    Jumelages

    Sécurité

    Les communes associées telles que Loché, Sennecé-les-Mâcon et Saint-Jean-le-Priche ont pris part au dispositif « participation citoyenne », dérivé des « voisins vigilants ». Ce dispositif encourage les dénonciations des riverains auprès des forces de l'ordre[23].

    Au niveau des équipements, la gendarmerie dispose de véhicules LAPI qui relèvent et enregistrent les plaques d'immatriculation croisées sur leur trajet[24]. En 2015, la police municipale s'équipe de sept gilets pare-balles[19]. Les policiers, quant à eux, réclament des Tasers[25].

    Vidéosurveillance

    En décembre 2014, la ville disposait de 70 caméras de vidéosurveillance[26]. En 2015, elle s'équipe de 16 caméras supplémentaires pour un montant de 218 924 euros[19].

    La mise de la ville sous surveillance vidéo est un projet qui est cher au sénateur-maire Jean-Patrick COURTOIS. Il a une bonne connaissance du sujet, en ayant été rapporteur au Sénat. Il cite l'exemple d'Orléans où la délinquance aurait baissé de 58%, mettant en avant l'effet dissuasif des caméras[27]. À Mâcon, la rue Franche a été placée sous surveillance vidéo au début des années 2010. En 2015, le maire constate que c'est un des lieux les plus problématiques en termes de délinquance[28]. Il constate, par là même, l'inefficacité de la vidéosurveillance.

    Le syndicat de police FO demande une augmentation des effectifs de police[25]. Le maire estime que le budget de la ville est trop faible pour augmenter les effectifs de la police municipale[28]. Il est cependant assez éleve pour investir dans la vidéosurveillance. Il suit l'exemple de la CAVAM qui a fait le choix de s'équiper d'un outil de vidéosurveillance plutût que de multiplier les effectifs de la police municipale par deux[29]. Le maire préfère investir dans la technologie plutôt que d'investir dans l'Homme.


    Population

    Démographie

    Évolution démographique

    En 2012, la commune comptait 32 917 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    12 00010 80710 65310 41112 38413 51514 46615 11216 783
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    16 54618 76519 17518 23917 57019 56719 66919 57318 739
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    18 92819 05919 77918 20718 42718 49619 32421 07322 393
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2012
    25 71433 44539 34438 40437 27534 46934 17133 73032 917
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2004[31].)

    Histogramme de l'évolution démographique

    L'influence de Mâcon semble s'intensifier. C'est un des grands bassins d'emploi du département qui est de loin le plus dynamique (+13,5 % de hausse entre 1999 et 2006) par rapport aux villes telles que Chalon-sur-Saône ou Montceau-les-Mines qui perdent des emplois. Ce dynamisme est favorisé en particulier par les voies de communications nombreuses et la proximité de Lyon.

    Il est à signaler que la baisse de la population de la ville se fait au profit d'un phénomène de périurbanisation sur les communes du Mâconnais mais aussi de l'Ain limitrophe. C'est pour cela que l'aire d'influence de Mâcon, le « Grand Mâconnais », se concentre sur trois départements : la Saône-et-Loire, l'Ain et le Rhône. Ainsi, parmi les quarante-sept communes de moins de dix mille habitants de l'aire urbaine, quarante et une sont en voie de croissance et six sont stables ou en très légère baisse.

    Société

    Enseignement

    La ville de Mâcon compte cinq collèges, quatre lycées et un Centre de formation d'apprentis dédié aux métiers de l'automobile (géré par la Chambre de commerce et d'industrie). Ces établissements sont réunis dans le même quartier à l’ouest de la ville à l’exception des collèges Schuman (au nord) et Saint-Exupéry (au sud).

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    Collèges
    • A : Collège Louis-Pasteur
    • B : Collège Bréart
    • C : Collège Schuman
    • D : Collège Saint-Exupéry
    • E : Collège Notre-Dame (privé)
    Lycées
    • 1 : Lycée Lamartine
    • 2 : Lycée René-Cassin
    • 3 : Lycée hôtelier Dumaine
    • 4 : Lycée Ozanam (privé)
    Enseignement supérieur
    • I : Institut universitaire de formation des maîtres
    • II : SUPINFO École Supérieure d'Informatique (privé)
    École d'art
    • École de dessin et d'arts industriels de Mâcon, école créée en 1783, par Gabriel-François Moreau, dernier évêque de Mâcon[32].

    Culture

    Cinémas

    Cinéma actuel

    Depuis le 6 mars 2013, la ville dispose d'un cinéma multiplexe de 11 salles et 2 124 sièges (dont 60 emplacements handicapés)[33] appelé Cinémarivaux marquant le passage à la projection tout numérique. Faisant partie du groupe CinéAlpes, il remplace les anciens cinémas Le Marivaux (3 salles - 710 fauteuils) situé place Gérard Genevès et Les Cordeliers (3 salles - 342 fauteuils) situé à la jonction entre la place des Cordeliers et la rue Loché.

    Histoire des cinémas de Mâcon[34]

    En 1907 s'ouvre la première salle de cinéma mâconnaise sous le nom de Cinéma Pathé lorsque Cinéma-Exploitation reprend la salle de l'Eden-Concert, une brasserie-théâtre située sur le quai Lamartine (quai Sud) et voisine de l'Hôtel de Ville. La première séance a lieu le 26 décembre 1907. Cette salle unique fonctionne jusqu'à ce qu'elle devienne un bal public en 1930. Après être devenu un temps un restaurant chinois (Le Lotus bleu), le lieu fait fin 2014 l'objet de travaux pour rouvrir le 16 février 2015 en tant que restaurant-brasserie (Au Comptoir des Halles[Note 3])[35],[36],[37].

    En 1913 s'ouvre une deuxième salle de cinéma, le cinéma Le Royal, rue Victor Hugo. La première séance a lieu le 1er novembre 1913. Tenue par différents exploitants successifs (le dernier étant CinéAlpes), elle fonctionne jusqu'en 1990.

    En 1920 s'ouvre une troisième salle de cinéma, rue de Lyon, qui propose également un programme de music-hall et de théatre. D'abord connue sous le nom de Salon de Flore, elle devient Salle Marivaux. La première séance cinématographique a lieu le 11 décembre 1920. En 1981, Le Marivaux est transformé en cinéma trois salles par le groupe CinéAlpes à la suite de l'agrandissement de la Chambre de Commerce, l'entrée se faisant dorénavant du côté de la place Genevès.

    En 1941 s'ouvre une quatrième salle de cinéma sous le nom de Rex (rue Loché) qui changera de nom plusieurs fois : Lux en 1958, Duo en 1968 et enfin Les Cordeliers en 1980, une fois reprise et transformée en cinéma trois salles par le groupe CinéAlpes.

    Ces deux derniers cinémas Le Marivaux et Les Cordeliers fermeront tous deux en 2013 à la suite de leur remplacement (par le même exploitant CinéAlpes) par le Cinémarivaux, tout premier cinéma multiplexe à ouvrir à Mâcon et en Saône-et-Loire.

    Du fait de l'ouverture et de la fermeture successives de ces quatre cinémas au fil des années, il n'y a jamais eu dans l'histoire de Mâcon (en un peu plus d'un siècle, de 1907 à 2013) plus de trois cinémas (situés dans des lieux différents) qui aient fonctionné simultanément.

    Lieux de spectacles

    Couverts

    • Le Spot est une salle événementielle de 5 000 m2, d'une capacité d'accueil maximale de près de 5 000 spectateurs en intérieur et 10 000 spectateurs en extérieur, proposant de nombreux spectacles et des dizaines d'activités en quatre configurations : « concerts et spectacles », « rencontres sportives », « séminaires et congrès », « foires et salons ». Ouverte le 1er avril 2012, cette nouvelle structure présente en configuration « concerts et spectacles » une jauge variable de 1 000 à 3 000 places assises et 4 800 places en version assis/debout. La configuration avec scène attenante façade nord permet d'organiser des concerts en extérieur de grande ampleur (10 000 spectateurs). Le nom de la salle a été choisi par les mâconnais eux-mêmes via une consultation publique. Le Spot a coûté 15 548 000  TTC[38],[39],[40].
    • Le Théâtre, Centre Culturel Louis Escande héberge la Scène nationale de Mâcon (cofinancée par l’État et la CAMVAL) qui offre tout au long de l'année des spectacles et animations variés, axés sur la création contemporaine, à l'initiative de la Ville. Construit à partir de 1973 à l'initiative du maire Louis Escande et inauguré en 1975, anciennement nommé Saônora, ce lieu (situé 1511 avenue Charles de Gaulle) héberge le théâtre (grande salle, petite salle, espace cabaret) mais aussi des studios de danse du Conservatoire à rayonnement départemental. La plus grande des 2 salles permet de recevoir jusqu'à 897 spectateurs tandis que la seconde, aux dimensions plus modestes, présente une capacité d'accueil de 270 places pour des spectacles plus intimistes[41],[42].
    • La Cave à Musique est une salle de musiques actuelles d'une capacité de 400 places gérée depuis 1992 par l'Association Luciol[43]. Elle est située 119 rue Boullay, du côté du quartier Saint-Clément. Première salle bourguignonne à avoir obtenu le label SMAc (scène de musiques actuelles), elle propose une programmation variée de musiques actuelles en 3 trimestres : septembre-décembre, janvier-mars et avril-juin.
    • Le Crescent Jazz Club est une scène jazz et de musiques improvisées créée en 1995 à Mâcon (pour et) par les musiciens du Collectif Mu pour promouvoir le jazz. Installée depuis ses débuts (et pour les dix-neuf années suivantes) au 83 rue Rambuteau, l'association du même nom qui la dirige comprend alors une salle de concerts (équipée d'un bar) d'une capacité de 50 places. Le 3 février 2014[44] ont débuté les premiers travaux d'un vaste chantier de rénovation des caves (et de la petite chapelle) de l'ancienne coopérative agricole de Mâcon (située au cœur de la ville, derrière la place Saint-Pierre) en vue d'accueillir l'association dans un nouveau lieu pensé dans les moindres détails par l'association et la ville de Mâcon dont l'investissement sur ce projet constitue une initiative rare et exceptionnelle[45],[46]. Le 31 octobre 2014, après des travaux d'aménagement d'un coût de 1 470 000 , le Crescent Jazz Club a rouvert place Saint-Pierre dans de nouveaux locaux comprenant notamment une salle de concert (avec bar ouvert) de 300 m2 d'une jauge de 290 places en version mixte (debout/assis) et 160 places en version cabaret (places assises seulement)[44],[47].
    • L'Orphée Théâtre est un petit théâtre « à l'italienne » indépendant d'une capacité de 50 places situé 2 rue de Senecé, en plein centre-ville. Crée par Olivier Sandler (négociant en vin à la ville et artiste passionné de théâtre et de chant à la scène), il propose depuis la rentrée 2003 des pièces classiques et contemporaines (comédies, drames, vaudevilles) mais aussi des créations, des spectacles musicaux (récitals de chansons, pièces musicales, biographies en chansons), des lectures et de la poésie. Une quinzaine de comédiens amateurs bénévoles forme la troupe de l'Orphée Théâtre[48],[49].
    • L'Auditorium de Mâcon est la salle de concerts de l'école de musique de Mâcon. Elle est située 3 rue de la préfecture.
    • La cathédrale Saint-Vincent est le lieu de concerts de musique classique, notamment ceux donnés par l'orchestre symphonique de Mâcon[50].

    En plein air

    • L'esplanade Lamartine est le lieu de concerts de tous genres lors du festival estival "Été frappé".
    • La place Saint-Pierre est le lieu de concerts de musique classique, notamment ceux donnés par l'orchestre symphonique de Mâcon[50].

    Manifestations culturelles et festivités

    • L'Été frappé, un festival gratuit consacré aux arts et à la musique a lieu chaque été de fin juin à fin août dans toute la ville (en particulier sur l'esplanade Lamartine en bordure de Saône) proposant de nombreux concerts de différents genres musicaux (classique, chanson française, jazz, rock, folk, hip-hop, rap) mais aussi de nombreux spectacles (danse, comédie), des projections cinéma en plein air, des pièces de théâtre en plein air, des manifestations sportives… En 2011, le festival a attiré 48 000 spectateurs[51]. Un chanteur ou une chanteuse "grand public", "tête d'affiche" du festival, donne un concert chaque année début août. Exemples des "têtes d'affiche" invitées lors de quelques-unes des dernières éditions : Alan Stivell en 2000, Sheila en 2008, Michel Fugain en 2009, Alain Chamfort en 2010, Michel Delpech en 2011, Philippe Lavil en 2012, Hugues Aufray en 2013, Christophe (Daniel Bevilacqua) en 2014.
      • Chaque année fin juillet, le Crescent Jazz Club organise pendant trois jours son propre festival de jazz, le "Crescent Jazz Festival", partie intégrante du festival "Été frappé", invitant à se produire des musiciens de jazz de renommée internationale.
      • Autre évènement faisant partie intégrante du festival L'"Été frappé" : le festival "Les Nuits d'Été de Mâcon". Pendant une semaine, fin juillet l'association Art en Liberté propose des concerts gratuits de musique classique dans les écrins de la Ville de Mâcon (Cloître du Musée des Ursulines, Cour de l'Hôtel Sénécé, Place de l'Église Saint-Pierre, Salle du Conseil de l'Hôtel de Ville). Chaque année, Les Nuits d'Été font le plein des 600 à 700 places mises à disposition du public.
    • La Cave à Musique propose au tout début de l'été (juste avant la clôture estivale) une programmation spéciale en extérieur appelée "Apéros dans la cour".
    • La ville est également un vivier de groupes musicaux parmi lesquels Broussaï dont l'album Perspectives a été désigné « meilleur album reggae français » de l'année 2009 par les professionnels et le public.

    Sports et loisirs

    Mâcon compte 73 clubs dont 55 associations, 40 sports pratiqués, 14 506 licenciés sportifs (soit 42 % de la population). Élue ville la plus sportive de France en 2001.

    • Le club de rugby de l'A.S Mâcon évolue actuellement en Fédérale 1 (troisième échelon de la hiérarchie) et avait atteint le plus haut niveau en 1987-1988 (l'ASM figurait dans la poule O avec le Biarritz olympique de Serge Blanco, l'US Dax, Montpellier et Lavelanet).
    • La ville possède plusieurs clubs de foot dont l'UF Mâcon, qui évolue en division d'honneur (6e division) et qui a évolué en CFA 2 (5e division).
    • Le club d'aviron (les Régates mâconnaises), est l'un des principaux clubs sportifs de la ville. Il organise chaque année de grandes manifestations (championnats de zone, de France…) et envoie de nombreux rameurs dans les plus grandes compétitions. De même, le Stade Nautique Mâconnais place chaque année des nageurs aux championnats de France N1.
    • Un Grand Prix motonautique est organisé chaque année fin septembre (compte pour le championnat de France de vitesse en catégories S2000 et S3000).
    • L'harmonie municipale de Mâcon.
    • L'académie de Mâcon est d'envergure et de renommée nationale.
    • Club de ski et barefoot de Mâcon.
    • Club d'escrime.
    • Le club de Handball de Mâcon (MHB) place en 2011 une équipe de -16 ans 1re de leur classement régional, une équipe de -18 en Inter-régional (Bourgogne-Franche Comté), et des séniors 1er régional qui sont désormais en Prenationale pour les masculins. Les -16ans filles sont en régional tout comme les -18ans qui font une très belle saison alors que les séniors féminines sont en Régional Excellence. Un club en devenir donc qui a déjà formé plusieurs professionnels dont Benjamin Massot-Pellet (Chambéry Savoie Handball/D1) et Laetitia Benouamer (Cercle Dijon Bourgogne/D1).
    • Le club de boxe anglaise des Saugeraies à Mâcon "Akabar Wadir Boxing Academy Mâcon" a vu le jour en 2011. On peut y pratiquer en toute sérénité et sécurité de la boxe éducative, loisir, amateur et professionnelle.
    • La MJC Héritan, une des premières MJC de France, elle a vu le jour en 1955. À ce jour c'est environ 2 000 adhérents qui fréquentent les activités de cette structure associative d'éducation populaire; elle est affiliée à la FFMJC (Fédération française des MJC) et à la Fédération Régionale de MJC de Bourgogne. La MJC Héritan propose plus de 60 activités et clubs.

    Économie

    Mâcon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Saône-et-Loire qui gère le port fluvial de Mâcon à travers Aproport, le CFA Automobile et l'aérodrome de Macon-Charnay. Elle est également le siège de le la Chambre d'agriculture de Saône-et-Loire.

    Spécialités culinaires locales

    • Parmi les spécialités mâconnaises, on peut citer l'andouillette Mâconnaise avec sa sauce au vin rouge ou blanc, les œufs en meurette ou les grattons.
      • L'idéal mâconnais est un gâteau à base de meringue fourrée de crème au beurre.
      • La gaufrette mâconnaise est une pâtisserie sucrée constituée d'une gaufre très fine roulée en cigarette, d'où le nom.
    • Mâcon est entourée d'un vignoble de 5 000 ha qui produit 49 millions de bouteilles parmi lesquelles des crus fameux comme le saint-Véran ou le pouilly-fuissé.
    • Le Mâconnais possède différentes spécialités de fromage de chèvre bénéficiant d'une AOC et s'accordant merveilleusement bien à la dégustation des vins blancs du Mâconnais.
    • À l'ouest de Mâcon se trouve le pays Charolais, fameux pour ses bovins de race charolaise à robe blanche.
    • À l'est de Mâcon, de l'autre côté de la Saône se trouve la Bresse réputée pour ses volailles blanches, les seules à bénéficier d'une AOC.

    Patrimoine local

    Lieux et monuments

    Tours du Vieux Saint-Vincent.
    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Mâcon.
    • Le Vieux-Saint-Vincent en centre-ville.
    • Musée des Ursulines (ancien couvent des Ursulines).
    • Hôtel de Senecé (musée Lamartine).
    • Hospice de la Charité.
    • Eglise cathédrale Saint-Vincent, square de la Paix.
    • Église Saint-Clément dans le quartier de Saint-Clément.
    • Église Saint-Pierre, place Saint-Pierre, en face de la Mairie.
    • Le pont Saint-Laurent franchissant la Saône.
    • Le pont François-Mitterrand franchissant la Saône construit en 2007 par Alain Spielmann Architecte, ouvert aux automobilistes, cyclistes et piétons en 2009.
    • Le temple protestant, rue Saint Antoine, construit entre 1963 et 1967.
    • La piscine municipale olympique de Mâcon.
    • La Maison des Vins, ou Maison Maconnaise des Vins, située sur l'avenue De-Lattre-de-Tassigny.
    • Le quai Lamartine, le Vallon des Rigollettes, le parcours P.A.P.A ainsi que le Port de Plaisance : autant de lieux propices aux balades et à la détente.
    • Le Théâtre de Mâcon (scène nationale), située non loin de la Maison des vins, sur l'esplanade des Droits de l'Homme.
    • Château Saint-Jean, situé sur l'ancienne commune de Saint-Jean-le-Priche, annexée à Mâcon en 1972.
    • Château des Perrières, sur un coteau dominant la ville.

    Parcs et jardins

    La ville a été récompensée en 2007 par la distinction Grand Prix et quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[52].

    Autres lieux à voir en Bourgogne du Sud

    Article détaillé : Tourisme en Saône-et-Loire.
    • La Roche de Solutré, grand site de France
    • L'arboretum de Pézanin, l'un des plus riches et anciens de France
    • Le Lab 71, site dédié a la science et à l'habitat durable[53]
    • Cluny, son abbaye millénaire et ses Haras nationaux,
    • Charolles, berceau de la race charolaise
    • Le vignoble du Mâconnais…

    Personnalités liées à la commune

    Par ordre chronologique de naissance :

    • Samuel Guichenon (1607-1664), est un avocat, historien et généalogiste né à Mâcon
    • Antoine Bauderon de Sénecé (1643-1737), poète, né et mort à Mâcon
    • Pierre Desvignes de Davayé (1657-1727), maire de Mâcon de 1692 à 1727
    • Pierre Sigorgne (1719-1809), physicien français mort à Mâcon
    • Florent-Alexandre-Melchior de La Baume (1736-1794), dernier comte de Montrevel, né à Mâcon
    • Joseph Dombey (1742-1794), naturaliste, formé à l'université de Montpellier, né à Mâcon
    • Victor Amédée de La Fage (1750-1809), révolutionnaire, né à Mâcon
    • Jean-Baptiste Debrun (1750-1831), général français de la révolution et de l’Empire, né à Mâcon
    • Claude Roberjot (1752-1799), homme politique, né à Mâcon
    • Lazare Rameau (1757-1794), organiste mort à Mâcon, neveu de Jean-Philippe Rameau compositeur français
    • Jean-Baptiste Drouet (1763-1824), révolutionnaire français mort à Mâcon, ayant reconnu Louis XVI en fuite au relais de Sainte-Menehould
    • Françoise-Alix de Lamartine, née des Roys (1766-1829), écrivaine française décédée à Mâcon, mère du poète Alphonse de Lamartine
    • Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau (1781-1869), homme politique, né à Mâcon
    • Claude-Louis Mathieu (1783-1875), astronome français, né à Mâcon
    • Pierre Boitard (1789-1859), botaniste et géologue né à Mâcon
    • Alphonse de Lamartine (1790-1869), poète, écrivain et homme politique français né à Mâcon
    • Pierre Batilliat, pharmacien et viticulteur, né à Mâcon
    • Jean Gontard, clown né à Mâcon le 1er janvier 1807
    • Jérôme Cartellier (1813-1892), peintre né à Mâcon
    • Henry Testot-Ferry (1826-1869), découvreur du site préhistorique de la Roche de Solutré, et membre titulaire de l'Académie de Mâcon
    • Léon Couturier (1842-1935), artiste peintre naturaliste, spécialisé dans les sujets maritimes et militaires né à Mâcon
    • Pierre Marie Burnez (1845-1922), général français né à Mâcon
    • Jeanne Rongier (1852-1934), peintre, née à Mâcon
    • Jules Protat (1852-1906), imprimeur né à Mâcon, fit l’acquisition du Bois Protat, le plus ancien bois gravé connu dans le monde occidental après sa découverte près de l'abbaye de La Ferté-sur-Grosne.
    • Hippolyte Petitjean (1854-1929), peintre pointilliste né à Mâcon
    • Alfred Antoine François Lacroix (1863-1948), minéralogiste, volcanologue et géologue né à Mâcon
    • Georges Lecomte (1867-1958), un romancier et auteur dramatique né à Mâcon
    • Jean Plumet (1871-1939), peintre né dans cette ville.
    • Édouard-Émile Violet (1880-1955), acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma né à Mâcon
    • Gabriel Emmanuel Joseph Piguet (1887-1952), évêque de Clermont-Ferrand pendant la Seconde Guerre mondiale, né à Mâcon. Il a reçu la médaille des Justes parmi les nations de Yad Vashem, le 22 juin 2001.
    • Joseph Monet et Adrien Goyon, fondateurs en 1917 à Mâcon de la marque de motocyclettes et de vélocimanes Monet-Goyon
    • Marius Lacrouze (1891-1917), célèbre pilote français surnommé « le roi des loopers », scolarisé à Mâcon au lycée Lamartine où il effectua ses études secondaires et précurseur de l'aviation à Mâcon
    • Jean Dagnaux (1891-1940), « l'as à la jambe de bois », scolarisé à Mâcon au lycée Lamartine
    • Bernard Barny de Romanet (1894-1921), pilote, as de la première guerre mondiale, né au château de Satonnay dans le Haut-Mâconnais, dont la famille s'installe ensuite au premier étage de l'hôtel Senecé à Mâcon et qui est scolarisé au lycée Lamartine
    • Robert de Roux (1899-1942), militaire colonial, compagnon de la Libération, né à Sennecé-lès-Mâcon
    • Henri Guillemin (1903-1992), historien né à Mâcon
    • André Déléage (1903-1944), historien de l'Antiquité et du Moyen Âge, résistant, né à Mâcon
    • Georges Duby (1919-1996), historien ayant vécu à Mâcon et célèbre pour ses travaux sur le Mâconnais
    • Jean-Claude Villain, poète né à Mâcon en 1947
    • Alain Guerreau, né à Mâcon en 1948, historien médiéviste français
    • Jean-Patrick Courtois, sénateur-maire de Dompierre-les-Ormes (1983-2001), puis de Mâcon (depuis 2001)
    • Antoine Griezmann, footballeur français né à Mâcon en 1991
    • Marine Lorphelin, miss France 2013, née à Mâcon en 1993

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Goujon (éd.), Histoire de Mâcon, Toulouse, 2000. Il est composé de :
      • Jean Combier, « De la préhistoire aux Burgondes », p. 17-44
      • Alain Guerreau, « Mâcon, 380-1239 : la cité épiscopale », p. 45-79
      • Isabelle Vernus, « Prospérités et affrontements, 1239-1600 », p. 81-112
      • Christine Lamarre, « De l'époque classique aux transformations révolutionnaires. La ville classique des XVIIe et XVIIIe siècles », p. 113-139
      • Jean-François Garmier, « L'Essor et les transformations de la ville (XVIIe - XIXe siècles) », p. 141-154
      • Pierre Lévêque, « Au temps de Lamartine », p. 155-196
      • Pierre Goujon, « Mâcon dans la deuxième moitié du XIXe siècle : une ville en symbiose avec sa région », p. 197-238
      • Lucien Delpeuch, « Une ville moyenne face aux défis du XXe siècle : Mâcon de 1914 à 1945 », p. 219-263
      • Annie Bleton-Ruget et Nicole Commerçon, « Mâcon, une ville moyenne ordinaire ? », p. 265-300.

    Articles connexes

    • Liste des communes de Saône-et-Loire
    • Ancien diocèse de Mâcon

    Liens externes

    • Site de la mairie
    • Mâcon sur le site de l'Insee
    • Office de Tourisme

    Notes et références

    Notes

    1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
    2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    3. Sous-titré : "Le rendez-vous des amateurs de viandes - bar, glacier, salon de thé".

    Références

    1. http://www.macon.fr/view/macon_chiffres08.pdf [PDF]
    2. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1981-2010)
    3. rénovation urbaine de Marbé sur macon.fr
    4. 1 2 3 Manuel VALLS, Patrick KANNER et Myriam EL KHOMRI, « Décret n° 2014-1750 du 30 décembre 2014 fixant la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville dans les départements métropolitains », Journal officiel de la République française, , p. 19 (lire en ligne [PDF])
    5. 1 2 Plan de prévention des risques naturels prévisibles - Risque inondation de la Saône . 2009.
    6. 1 2 Dictionnaire topographique de la France, avec la liste des abréviations utilisées dans le dictionnaire topographique.
    7. César, De Bello gall., VII, XC, 7.
    8. http://books.google.fr/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA254 Lettres patentes de Louis XI, Arras, mars 1477 (1476 avant Pâques)
    9. http://huguenots-france.org/france/bourgogne/macon_hist.htm
    10. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Paris, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 2-7242-0785-8), p. 253.
    11. Sur la place Saint-Pierre du côté de la mairie on peut lire sur une pierre scellée dans un mur à environ 1,75m du sol : En l'année 1602 l'eau a esté de cestes auteur le 25 septembre 1602. Il est toutefois à supposer que cette pierre fut relevée au fur et à mesure de l'exhaussement du terrain
    12. Histoire de Chalon-sur-Saône par Claude Perry.
    13. Les inondations en France depuis le VIe siècle jusqu'à nos jours T4 - 1862 - par Maurice Champion
    14. Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1) , p. 35
    15. http://assembly.coe.int/Committee/ENA/EuropaPrize/50thAnniversary/EuropePrizeMap.asp
    16. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
    17. « Internet : Mâcon a la fibre », Ma ville Mâcon, no 57, , p. 8-13 (lire en ligne)
    18. 1 2 3 « Annexe 1, Objet : extension de la vidéoprotection et raccordement en fibre optique », Ville de Mâcon, Conseil municipal, , p. 63-64 (lire en ligne)
    19. Cahier spécial Le Journal de Saône-et-Loire du 24 mars 2014, Municipales 2014
    20. Léonce Lex, Notice sur les musées et catalogue de la galerie locale, Mâcon, Vve H. Durand, s.d. [1894], p. 19 [lire en ligne].
    21. conseil municipal de Mâcon de mai 2013
    22. « Citoyens, participez ! », Ma ville Mâcon, no 60, , p. 14 (lire en ligne)
    23. C. D., « Des véhicules volés géolocalisés », Le Journal de Saône-et-Loire, (ISSN 1620-8943, lire en ligne)
    24. 1 2 Adrien WAGNON, « Le coup de gueule des policiers », Le Journal de Saône-et-Loire, , p. 2 (ISSN 1620-8943, lire en ligne)
    25. « Sécurité, 23 caméras de vidéo protection », Ma ville Mâcon, no 53, , p. 9 (lire en ligne)
    26. « Garantir la sécurité des Mâconnais », Ma ville Mâcon, no 2, , p. 14-15 (lire en ligne)
    27. 1 2 Adrien WAGNON, « J.-P. Courtois : « Il manque des policiers à Mâcon » », Le Journal de Saône-et-Loire, (ISSN 1620-8943, lire en ligne)
    28. Jean-Patrick COURTOIS et Charles GAUTIER, « Rapport d'information fait au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale par le groupe de travail sur la vidéosurveillance », Rapports d'information du Sénat, no 131, , p. 27 (lire en ligne)
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2011, 2012.
    31. Les Arts à Mâcon, Allocution prononcée à la distribution solennelle des Prix de l'École de dessin et d'arts industriels, présidée par Léonce Lex, archiviste du département de la Saône-et-Loire
    32. PSS (site web collaboratif francophone sur l'architecture contemporaine, l'urbanisme et l'aménagement du territoire en France et dans le monde) / Page "Multiplexe Ciné Marivaux"
    33. Livre Mâcon en 100 dates par Franck Metrot et Pierre Prost - Éditions Sutton - 3e trimestre 2013 (p. 85).
    34. Page facebook du restaurant Au Comptoir des Halles > Post "J-1 avant l'ouverture..." publié le 15 février 2015, 08:03 proposant quelques photos des premières assiettes réalisées par le chef
    35. Page facebook du restaurant Au Comptoir des Halles > Post "Menu du jour du lundi 16 février 2015" publié le 16 février 2015, 6:40 proposant une photo de l'écriteau annonçant le menu du jour d'ouverture
    36. Le Journal de Saône-et-Loire > Mâcon > À la une > Emploi - Article "La restauration rapide embauche" du 10/06/2014 par Fanny Dutel-Pillon
    37. Samedi & cie, supplément du Journal de Saône-et-Loire no 6670 du vendredi 20 avril 2012, Le Spot ouvre ses portes, p. 17.
    38. Site web Sortir à Mâcon / Article "La salle événementielle de Mâcon, LE SPOT" publié le 27 octobre 2011
    39. Site web Tout-Macon.fr / Post "Concert, spectacle, et salon au SPOT" du 6 janvier 2012
    40. Site web du Théâtre, Centre Culturel Louis Escande (Mâcon)
    41. Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "Le Théâtre Scène Nationale"
    42. Site web de La Cave à Musique (Mâcon)
    43. 1 2 Gazette municipale mensuelle "Ma Ville Mâcon" no 45 - Février 2014 - p. 20-21.
    44. Site web du Crescent Jazz Club
    45. Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "Le Crescent Jazz Club"
    46. Site web du Crescent Jazz Club de Mâcon > Le lieu - La nouvelle salle
    47. Site web de l'Orphée Théâtre
    48. Site web du journal de Saône-et-Loire / Article "Une saison à l'Orphée théâtre" du 18/01/2013 à 05:00
    49. 1 2 Site web de la ville de Mâcon > Culture, sports et loisirs > Musique > Page "L'Orchestre Symphonique de Mâcon"
    50. (en) « Video excerpts from the 2011 "Été frappé" Festival 4.33 », Macon.fr (consulté le 16 octobre 2011)
    51. Source : « Villes et Villages Fleuris » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 29 mars 2013
    52. GEFB en bref site du CG71
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