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Alphonse de Lamartine

Alphonse de Lamartine

Alphonse de Lamartine
Description de cette image, également commentée ci-après

Lamartine peint par Decaisne en 1839 (musée de Mâcon)

Nom de naissance Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine
Naissance
Mâcon,  Royaume de France
Décès (à 78 ans)
Paris, Second Empire
Activité principale
Écrivain
Poète
Historien
Ministre des Affaires étrangères
Auteur
Langue d’écriture Français
Mouvement Romantisme
Genres
Signature de Alphonse de Lamartine

Alphonse de Lamartine (nom complet : Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine), né à Mâcon le et mort à Paris le est un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu'un homme politique français qui participa à la Révolution de février 1848 et proclama la Deuxième République. Il est l'une des grandes figures du romantisme en France.

Alphonse de Lamartine passe son enfance en Bourgogne du sud, en particulier à Milly, qui nourrira son inspiration poétique, et se forme au collège à Lyon puis à Belley avant de revenir dans le Mâconnais où il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur. Il voyage en Italie et occupe une éphémère fonction militaire auprès de Louis XVIII. En octobre 1816, en cure à Aix-les-Bains, la rencontre avec une jeune femme mariée, Julie Charles, marque un tournant décisif dans la vie du poète mais leur histoire d'amour passionnée vire à la tragédie lorsque Julie, restée à Paris, meurt en décembre 1817. Alphonse de Lamartine écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un succès fulgurant. Il épouse la même année Marianne-Elisa Birch, une jeune Anglaise, et occupe des fonctions de secrétaire d'ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie durant cette période d'autres œuvres poétiques comme, en 1823, les Nouvelles Méditations poétiques et La Mort de Socrate, ou encore, en juin 1830, les Harmonies poétiques et religieuses après avoir été élu à l’Académie française en 1829[1].

En 1830, il décide d'entrer en politique en se ralliant à la monarchie de Juillet mais échoue à la députation. Il effectue alors un voyage en Orient où il visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme, relaté dans Voyage en Orient et marqué par le drame de la mort de sa fille Julia. En 1833, Lamartine est élu député et le restera jusqu'en 1851 : il passe du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués. Il joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848, proclamant la République, et assure pendant trois mois le poste de chef du gouvernement provisoire, mais se retire de la politique après sa lourde défaite, n'obtenant que 0,26 % des suffrages lors de l'élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis-Napoléon Bonaparte le 20 décembre 1848.

Lourdement endetté, il vend à regrets le domaine de Milly en 1860 et écrit des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques, son Cours familier de littérature (1856-1869), et d'autres œuvres moins décriées mais demeurant mineures telles que Le Tailleur de pierre de Saint-Point en 1851. Son dernier grand poème La Vigne et la Maison est écrit en 1857. Alphonse de Lamartine meurt en 1869 presque octogénaire et repose dans le caveau familial au cimetière communal[2], le long du mur du parc du château de Saint-Point qu'il a habité et transformé depuis 1820.

Son lyrisme associé à une expression harmonieuse fait la qualité des poèmes de Lamartine, la partie la plus marquante de son œuvre étant constituée par les poèmes pleins de sensibilité inspirés par Julie Charles, empreints des thèmes romantiques de la nature, de la mort, et de l'amour (par exemple dans Le Lac, L'Isolement, L'Automne, etc.)[3] . Admiré et salué par toute la génération romantique (Victor Hugo, Nodier, Sainte-Beuve), Lamartine est parfois jugé plus sévèrement par les générations suivantes : Flaubert parle de « lyrisme poitrinaire »[4] et Rimbaud écrit dans sa Lettre du voyant à Paul Demeny que « Lamartine est quelquefois voyant, mais étranglé par la forme vieille ». Il reste cependant largement - et légitimement - admiré pour la puissance de son génie poétique et compte indiscutablement parmi les plus grands poètes français du XIXe siècle.

Biographie

Château de Milly. Depuis Milly, Lamartine enfant dévalait les pentes du Monsard pour rejoindre Bussières et les leçons de l’abbé Dumont

Né à Mâcon le , son père Pierre de Lamartine (21 septembre 1752-Mâcon 1840) est seigneur, chevalier de Pratz et, capitaine au régiment Dauphin-cavalerie, et sa mère Alix des Roys, « fille de l'intendant général de M. le duc d'Orléans[5] ». Les dix premières années de sa vie, passées à la campagne à Milly, sont influencées par la nature, ses sœurs, sa mère, et surtout par l'abbé Dumont[6], curé de Bussières, qui lui insuffle une grande ferveur religieuse, renforcée par les années qu'il passe au collège de Belley, pendant lesquelles il lit Chateaubriand, Virgile et Horace.

De retour à Milly, il commence à écrire de la poésie sous l'inspiration de l'Ossian de Baour-Lormian. Puis, après une aventure sentimentale qui inquiète ses parents, il entame un voyage en Italie (1811-1812) pendant lequel il rencontre une jeune Napolitaine, qui sera le modèle de sa Graziella. Il s'essaye ensuite à la tragédie (avec Médée) et écrit ses premières élégies.

En 1814, il devient quelque temps garde du corps de Louis XVIII une fois ce dernier intronisé : il se réfugie en Suisse au moment des Cent-Jours et démissionne finalement en 1815[7]. Il revient ensuite à Milly, et mène une vie de gentleman campagnard. Seul garçon de sa famille, il doit recevoir en héritage les domaines de ses parents, mais, sans y être obligé, il s'engage à indemniser ses sœurs par des rentes.

En 1816, victime de langueurs, il part à Aix-les-Bains en Savoie. Le poète y rencontre Julie Charles, née Bouchaud des Hérettes, une femme mariée, épouse du physicien et aéronaute Jacques Charles, de six ans son aînée, atteinte de « phtisie », comme on appelait à l'époque la tuberculose galopante[8]. Les deux jeunes gens entament une idylle qui durera jusqu'à la mort de Julie en décembre 1817, à l'âge de 33 ans. Le poète est profondément marqué par cette perte tragique qui lui inspire, en partie, le recueil Méditations poétiques (1820). Ce dernier obtient un immense retentissement et le propulse socialement : il peut épouser Mary-Ann Birch et devient attaché d'ambassade à Naples. Le couple[9] voyage en Italie, en Angleterre, à Paris. En même temps, le poète publie les Nouvelles Méditations poétiques, La Mort de Socrate, Le Dernier Chant du pèlerinage d'Harold.

En 1822, sa fille Julia naît. En 1824, il perd sa sœur Césarine, épouse du comte Xavier de Vignet au mois de février, puis son autre sœur Suzanne de Montherot[10] en août, à la suite de quoi il échoue à l'Académie française, à laquelle il sera finalement élu en 1829[11].

En 1825, il est nommé secrétaire d'ambassade à Florence, mais se voit refuser le poste de ministre de France : qu'importe, il demande un congé, revient en province, et publie Les Harmonies poétiques et religieuses.

Lamartine se rallie à la monarchie de Juillet mais est candidat malheureux à la députation (il échoue dans trois départements, à Bergues, à Toulon et à Mâcon). Il écrit Sur la politique rationnelle, commence Jocelyn et fait un voyage en Orient dès 1832 : il visite la Grèce, le Liban, va jusqu'au Saint-Sépulcre pour raffermir ses convictions religieuses, mais ce voyage sera fortement marqué par la mort de sa fille Julia, qui lui inspire le poème Gethsémani ou la Mort de Julia, texte qu'il intégrera par la suite dans son récit du Voyage en Orient.

Maison où logea Lamartine lors de son séjour à Plovdiv, en Bulgarie sous domination ottomane.

En 1833, il est élu député et ne cessera de l'être jusqu'en 1851. En 1838, avec Honoré de Balzac et Paul Gavarni, il va à Bourg-en-Bresse pour témoigner en faveur d'un ancien actionnaire du journal Le Voleur, Sébastien-Benoît Peytel, accusé d'assassinat. Sa démarche est infructueuse puisque l'accusé est guillotiné à Bourg-en-Bresse le [12].

À la suite de ses voyages en Orient, il deviendra avec Victor Hugo un des plus importants défenseurs de la cause du peuple serbe, dans sa lutte contre l'Empire ottoman[13]. En juillet 1833, lors de sa visite de Niš (en Serbie), Lamartine, devant la tour des crânes, s'écria : « Qu'ils laissent subsister ce monument ! Il apprendra à leurs enfants ce que vaut l'indépendance d'un peuple, en leur montrant à quel prix leurs pères l'ont payée[14]. »

À la suite de graves soucis d'argent, Lamartine envisage d'abandonner la politique et commence à rédiger l'Histoire des Girondins. Il remplit toutefois sa tâche de député consciencieusement et se déplace lentement vers la gauche au fil des années, allant jusqu'à devenir la tête de file des révolutionnaires de 1848. Son Voyage en Orient, son Histoire des Girondins, qui lui redonne une certaine popularité, ainsi que ses discours à la Chambre manifestent une certaine inflexion dans sa pensée politique.

La Révolution de 1848

Félix Philippoteaux, Épisode de la Révolution de 1848 : Lamartine repoussant le drapeau rouge à l’Hôtel de Ville, le 25 février 1848, v. 1848. Huile sur toile, 63 × 27,5 cm. Musée Carnavalet, Paris.
Alphonse de Lamartine par Théodore Chassériau

En 1848, à l'occasion de la chute de Louis-Philippe et de la proclamation de la Seconde République, Lamartine fait partie de la Commission du gouvernement provisoire. Il est ainsi Ministre des Affaires étrangères de février à mai 1848.

Partisan d'une révolution politique, il est plus proche des libéraux que des partisans d'une réforme politique et sociale (Louis Blanc, Albert, etc.). Le 24 février 1848, il s'oppose ainsi à l'adoption du drapeau rouge[15].

De concert avec François Arago, il mène une politique modérée. C'est lui qui signe le décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848. Le 10 mai 1848, le gouvernement provisoire est remplacé par une commission exécutive, dont ont été exclus les plus à gauche (Louis Blanc, etc.). Lamartine siège alors avec François Arago (également président de la Commission), Louis-Antoine Garnier-Pagès, Alexandre Auguste Ledru-Rollin et Pierre Marie de Saint-Georges.

Après la fermeture des Ateliers nationaux, décidée par la Commission exécutive, et les Journées de Juin, réprimées dans le sang par le général Cavaignac, la Commission démissionne. Le 28 juin 1848, Cavaignac devient président du Conseil des ministres par intérim.

En décembre, Lamartine obtient juste 0,26 % lors de l'élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis-Napoléon Bonaparte. En avril-juin 1850, lors des débats parlementaires sur la loi de déportation politique, Lamartine s'oppose au choix des îles Marquises, bien qu'il ne fût pas opposé au principe même de la déportation[16].

Sous le Second Empire

Alphonse de Lamartine, ca.1865

La fin de la vie de Lamartine est marquée par des problèmes d'argent, dus à sa générosité et à son goût pour les vastes domaines. Il revient un temps aux souvenirs de jeunesse avec Graziella, Raphaël, mais doit très vite faire de l'alimentaire. La qualité de ses œuvres s'en ressent rapidement, et désormais les productions à la mesure du poète, telles que La Vigne et la Maison (1857), seront rares. À la fin des années 1860, quasiment ruiné, il vend sa propriété à Milly et accepte l'aide d'un régime qu'il réprouve. C'est à Paris au 135 Avenue de l'Empereur qu'il meurt en 1869, deux ans après une attaque l'ayant réduit à la paralysie.

L'inspiration politique et sociale

Dès 1830, la pensée politique et sociale de Lamartine va devenir un aspect essentiel de son œuvre. Légitimiste en 1820, il évolue peu à peu vers la gauche, mais voit un danger dans la disparition de la propriété : cette position ambiguë est intenable. En 1831, il est attaqué dans la revue Némésis : on lui reproche d'avilir sa muse en la faisant la servante de ses idées politiques. Lamartine réplique[17], et dès cette période, son œuvre est de plus en plus marquée par ses idées. Lamartine croit au progrès : l'histoire est en marche et les révolutions sont un moyen divin pour atteindre un objectif. La démocratie est la traduction politique de l'idéal évangélique. Jocelyn, La Chute d'un ange, témoignent des préoccupations sociales de leur auteur, qui œuvre aussi pour la paix.

La pensée religieuse de Lamartine

Jocelyn, La Chute d'un ange, le Voyage en Orient révèlent la pensée religieuse de Lamartine. Son déisme est assez vague, mais le poète veut expurger la religion de la croyance aux miracles, de celle de l'enfer, etc. Cependant, certaines de ses œuvres seront mises à l'index. Sa foi en la Providence est contingente des vicissitudes de sa vie, mais le désir de servir Dieu est à chaque fois plus fort. La présence de figures romanesques et religieuses, telles l'Abbé Dumont, traversant son œuvre, participe de cette vision évangélique.

Non-violent, il prêche également pour le végétarisme. Élevé par sa mère dans le respect de la vie animale il répugnera toute sa vie à manger de la viande. Il l’écrira même en vers dans La chute d’un Ange (1838)[18] et plus explicitement dans Les confidences (1849)[19] et ses arguments seront repris par les défenseurs du végétarisme au XXe siècle.

Regards sur l’œuvre

Maître du lyrisme romantique et chantre de l'amour, de la nature et de la mort, Alphonse de Lamartine marque une étape importante dans l'histoire de la poésie française avec sa musique propre. En effet « La révolution française de la poésie peut être datée des Méditations poétiques de Lamartine : cette mince plaquette […] eut un effet à la fois détonant et fondateur dans la redéfinition lente de la poésie à laquelle procède le XIXe siècle »[20]. Lamartine, admiré par Hugo, Nodier ou Sainte-Beuve, disait de la poésie qu'elle était « de la raison chantée »[21] et retrouva les accords d'un langage enthousiaste, c'est-à-dire d'une possible communion avec Dieu. La poésie est chant de l'âme. Si ses élégies restent dans la lignée de celles de Chénier, Bertin ou Parny, ses méditations et ses poèmes métaphysiques (notamment « La Mort de Socrate » et « Le Désert ») sont le résultat d'une expérience nouvelle, qui ont pu faire dire à Rimbaud que « Lamartine est quelquefois voyant, mais étranglé par la forme vieille. »(Lettre du voyant.)

L'œuvre — immense : 127 volumes — propose parfois des textes moins reconnus (poèmes de circonstances par exemple ou de nombreux textes du Cours familier de littérature)[22], mais on y reconnait le plus souvent l'expression d'un artiste, pour qui la poésie est « l'incarnation de ce que l'homme a de plus intime dans le cœur et de plus divin dans la pensée[23]. » Certains de ses contemporains furent sévères avec lui, (Flaubert parle ainsi de « lyrisme poitrinaire »[4]), mais il restera comme le grand restaurateur de l'inspiration lyrique. La beauté de cette poésie suppose donc la profonde sympathie de son intime lecteur : « La phrase fait secrètement entendre ce qu'elle fait discrètement voir et ressentir. Quiconque la murmure se substitue à celui qui l'inventa et se met à confondre les automnes de son âme avec ceux de la nature car ils sont signes de la déploration qu'il y a en Dieu. / Telle aura été la visitation de Lamartine »[24].

Son Voyage en Orient est avec celui de Nerval, après l'Itinéraire de Paris à Jérusalem de Chateaubriand, l'un des chefs-d’œuvre du récit de voyage. Son titre complet, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833), ou Notes d'un voyageur, souligne assez bien l'ambition littéraire de Lamartine, poète d'une nature illimitée dont la vision voluptueuse ouvre un espace immense à la rêverie, à une profonde méditation. « La poésie se rêve en effet le plus souvent chez Lamartine comme une coulée douce, d'ordre presque érotique, chargée tout à la fois de délivrer le moi et d'occuper en face de lui, disons presque de séduire, l'espace d'un paysage[25]. »

Mandats politiques

  • Député du Nord (Bergues) — opposition légitimiste : - et -
  • Député de Saône-et-Loire (Mâcon) — gauche : -, - , - et -
  • Député des Bouches-du-Rhône — centre-gauche : -
  • Député du Loiret (Gien) — centre gauche : -
  • Président du Conseil général de Saône-et-Loire en 1836-1837, en 1839-1843, en 1846 et en 1848-1851
  • Conseiller général de Mâcon-Nord : 1833-1848
  • Conseiller général de Mâcon-Sud : 1848-1852
  • Conseiller municipal de Mâcon : -

Critiques

Dans les années 1840, l'économiste Frédéric Bastiat, qui entretenait un bon rapport avec Lamartine et qui admirait l'écrivain, lui reprocha son incompréhension de l'économie et les positions paradoxales ou ambiguës qui, selon lui, en résultèrent[26].

Dans une lettre à Bastiat Lamartine écrit : « Votre doctrine n’est que la moitié de mon programme ; vous en êtes resté à la Liberté, j’en suis à la Fraternité. » Bastiat répondit : « La seconde moitié de votre programme détruira la première. » et développa ses arguments dans son pamphlet La Loi[27].

Œuvres

Portrait d'Alphonse de Lamartine
Poésie 
  • Méditations poétiques (1820) dont « Le Lac » et « L'Isolement »
  • La Pervenche (1821)
  • La Mort de Socrate (1823)
  • Nouvelles Méditations poétiques (1823) dont « La Solitude » et « Les Préludes » (ce dernier poème fut mis en musique par Franz Liszt)
  • Le Dernier Chant du pèlerinage d'Harold (1825)
  • Épîtres (1825)
  • Harmonies poétiques et religieuses (1830) dont « Milly, ou la Terre natale »
  • Recueillements poétiques (1839)
  • Le Désert, ou l'Immatérialité de Dieu (1856)
  • La Vigne et la Maison (1857)

N.B. Ces œuvres, ainsi que les poèmes dramatiques (théâtre) et les romans en vers (Jocelyn et La Chute d'un ange) sont réunies dans les Œuvres poétiques de la Bibliothèque de la Pléiade aux éditions Gallimard (texte établi, annoté et présenté par Marius-François Guyard).

Romans en prose 
  • Raphaël (1849)
  • Graziella (1849)
  • Le Tailleur de pierre de Saint-Point (1851)
  • Geneviève, histoire d'une servante (1851)
  • Fior d'Aliza (1863)
  • Antoniella (1867)
Épopées ou romans en vers 
  • Jocelyn (1836), dont une version illustrée par Albert Besnard[28]
  • La Chute d'un ange (1838)
Théâtre 
Histoire 
  • Histoire des Girondins, en huit volumes (1847)
  • Histoire de la Restauration, en huit volumes (1851)
  • Histoire des Constituants (1853),
  • Histoire de la Turquie (1853-1854), ce livre contient une Vie de Mahomet
  • Histoire de la Russie (1855).
Mémoires, autobiographies et récits de voyage 
  • Voyage en Orient (1835)
  • Trois Mois au pouvoir (1848)
  • Histoire de la révolution de 1848 (1849)
  • Confidences contenant le récit de Graziella (1849)
  • Nouvelles Confidences contenant le poème des Visions (1851)
  • Nouveau Voyage en Orient (1850)
  • Mémoires inédits (1870)
Biographies 
  • Le Civilisateur, Histoire de l'humanité par les grands hommes, trois tomes (1852 : « Jeanne d'Arc », « Homère », « Bernard de Palissy », « Christophe Colomb », « Cicéron », « Gutemberg » ; 1853 : « Héloïse », « Fénelon », « Socrate », « Nelson », « Rustem », « Jacquard », « Cromwell" (Première et deuxième parties) ; 1854 : « Cromwell » (Troisième partie), « Guillaume Tell », « Bossuet », « Milton », « Antar », « Mad. de Sévigné »)
Autres 
  • Des destinées de la poésie (1834)
  • Sur la politique rationnelle (1831)
  • Lectures pour tous ou extraits des œuvres générales (1854)
  • Cours familier de littérature (1856)[29]
  • Nombreux discours politiques[30]
Correspondance
  • Correspondance d'Alphonse de Lamartine : deuxième série, 1807-1829. Tome III, 1820-1823 (textes réunis, classés et annotés par Christian Croisille ; avec la collaboration de Marie-Renée Morin pour la correspondance Virieu). – Paris : H. Champion, coll. « Textes de littérature moderne et contemporaine » no 85, 2005. – 521 p., 23 cm. – (ISBN 2-7453-1288-X).
  • Lamartine, lettres des années sombres (1853-1867), présentation et notes d'Henri Guillemin, Librairie de l'Université, Fribourg, 1942, 224 pages.
  • Lamartine, lettres inédites (1821-1851), présentation d'Henri Guillemin, Aux Portes de France, Porrentruy, 1944, 118 pages.
  • Correspondance du 25 décembre 1867

Annexe

Bibliographie

  • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Bibliothèque nationale de France Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale de la Diète Bibliothèque nationale d'Espagne WorldCat
  • Nouveau Larousse illustré, 1898-1907 (publication dans le domaine public)

Bibliographie critique

  • Richard Alix, L'Univers aquatique de Lamartine, Charnay-lès-Mâcon, , 21 cm, 94 p.
  • Richard Alix, Lamartine, un sportsman français, Charnay-lès-Mâcon, Éditions du Musée de la natation, , 24 cm, 158 p.
  • Louis Barthou, Lamartine orateur (lire en ligne)
  • Anne-Marie de Brem, Lamartine et les artistes du XIXe siècle : catalogue de l'exposition, Paris, Musée de la vie romantique,
  • Antoine Court, Les Girondins de Lamartine, Éditions du Roure, 1988, 2 vol. 233 + 251 p.
  • Nicolas Courtinat, Philosophie, histoire et imaginaire dans le Voyage en Orient de Lamartine, Paris, Honoré Champion, , 534 p.
  • Christian Croisille, Le dossier Lamartine (essai de bibliographie), Romantisme, 1971 (vol. 1), no 1-2, p. 230-250.
  • Dominique Dupart, Le Lyrisme démocratique ou la naissance de l’éloquence romantique chez Lamartine 1834-1849, Paris, Honoré Champion Éditeur, 2012, 437 p.
  • Henri Guillemin, Lamartine, l'homme et l'œuvre, Paris, Boivin et Cie, coll. « Le Livre de l'Étudiant », , 166 p.
    Réédité en 1987 sous le titre abrégé Lamartine
  • Henri Guillemin, Connaissance de Lamartine, Fribourg, Librairie de l'Université, , 312 p.
  • Henri Guillemin, Lamartine et la question sociale, Genève, La Palatine, , 218 p.
  • Henri Guillemin, Lamartine en 1848, Paris, Presses universitaires de France, , 90 p.
  • Henri Guillemin, Lamartine. Documents iconographiques, Genève, Éditions Pierre Cailler, , 230 p.
  • Pierre Jouanne, Les variantes des Harmonies de Lamartine, Paris, Jouve, , 202 p.
  • Henriette Lasbordes, La poésie des souvenirs d'enfance chez Lamartine, Honoré Champion, , 93 p.
  • Aurélie Foglia-Loiseleur, L'Harmonie selon Lamartine. Utopie d'un lieu commun, Champion, 2005
  • Pierre-Maurice Masson, Lamartine, Paris, Hachette,
  • Pierre Michel, Lamartine, reconnaissance et mémoire, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, , 100 p.
  • Jean-Pierre Richard, Études sur le romantisme, Éditions du Seuil, coll. « Pierres vives », et « Points Essais » (no 389), (1re éd. 1970)
    Notamment l'étude sur Lamartine dans « Petite Suite poétique », p. 153-170.
  • Édouard Rod, Lamartine, Paris, Lecène, Oudin et Cie,
  • Maurice Toesca, Lamartine ou l'amour de la vie, Paris, Albin Michel, , 586 p.
  • Gérard Unger, Lamartine. Poète et homme d'État, Paris, Flammarion, , 538 p.
  • Arnaud Vendryes, Les Amaurandes, Pratz et Lamartine, Société d'Emulation du Jura, , p. 173-203
  • Abel Verdier, Graziella et Lena, Les amours italiennes de Lamartine, Paris, Éditions du Vieux Colombier, 1963.
  • Ernest Zyromski, Lamartine, poète lyrique, Paris, Armand Colin, , 337 p.

Notes et références

  1. http://www.libriszone.com/lib/biblio/auteurs/lamartine.htm
  2. Sépulture de Lamartine à Saint-Point (71), sur le site landrucimetieres.fr, consulté le 11 mai 2014
  3. « Acte de naissance du romantisme en France, l'ouvrage reste assez conventionnel par sa forme. La versification, régulière, et le lexique, d'un registre élevé, restaient ceux du siècle précédent » http://romantis.free.fr/Lamartine/html/lamartin.html
  4. 1 2 Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 6 avril 1853 : « C'est à lui que nous devons tous les embêtements bleuâtres du lyrisme poitrinaire. » (Correspondance tome II, éd. La Pléiade, 1980, p. 299, [lire en ligne])
  5. Lamartine, Confidences, Livre Premier, chapitre VII. Lamartine précise en outre que sa mère « fut élevée avec le roi Louis-Philippe. »
  6. « Cet abbé Dumont qui m'a servi de type dans le poème de Jocelyn, et qui devint mon ami plus tard. » (Lamartine, Nouvelles Confidences, Livre premier, chapitre XLII.)
  7. Lamartine, Mémoires inédits, p. 304 de l'édition Hachette de 1909.
  8. http://www.aixlesbains.fr/index.php/cms/527/Lamartine
  9. Ils auront deux enfants, Alphonse, né en 1821, mort en 1822, et Julia, née en 1822 et morte lors du voyage en Orient, en 1832, à Beyrouth.
  10. Suzanne de Montherot est la mère de Jean-Charles de Montherot
  11. Biographie de Alphonse de Lamartine
  12. Pierre-Antoine Perrod, L'Affaire Peytel, préface de Marcel Bouteron, Paris, Hachette, 1958, p. 174-175.
  13. Voir ses « Notes sur la Servie » dans le Voyage en Orient.
  14. Lamartine, Voyage en Orient, p. 590 de l'édition de Sarga Moussa, Honoré Champion, Paris, 2000.
  15. « Le drapeau », in Victor Hugo - Lamartine. Discours et lettres, Éditions de l'Épervier, 2010
  16. « Ce système de déportation est un supplice par la distance même », dit-il, mais pas après avoir dit: « Les Grecs avaient l’ostracisme ; Rome avait la déportation dans les îles, en Corse, en Sardaigne. L’Angleterre elle-même, à l’époque la plus orageuse de son histoire, établit ce système, qui la sauva de bien des crimes comme nos affreuses journées de septembre ». Cité par Louis-José Barbançon, La loi de déportation politique du 8 juin 1850 : des débats parlementaires aux Marquises. 1/3, Revue Criminocorpus, dossier no 2.
  17. « A Némésis », in Œuvres poétiques, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1963.
  18. La chute d’un Ange 1838, 7e vision, Le prophète
  19. Alphonse de Lamartine, Les confessions, Livre IV, Note VIII
  20. Aurélie Loiseleur, Préface de son édition des Méditations poétiques et Nouvelles Méditations poétiques, Librairie Générale Française, 2006, p. 8.
  21. Lamartine, Des destinées de la poésie, 1834
  22. « Il faut donc procéder à une décantation et éliminer peut-être les trois quarts de sa production pour retrouver Lamartine dans son œuvre vive » - Magnien Émile - Conservateur honoraire du musée de Mâcon lamartine.com
  23. Lamartine, Des Destinées de la poésie, 1834
  24. Jean Grosjean, « Deux quatrains d'automne », in Cantilènes, Gallimard, Paris, 1998, p. 93.
  25. Richard 1999, p. 153.
  26. Un économiste à M. de Lamartine ; Seconde lettre à Monsieur de Lamartine
  27. La Loi
  28. Camille Mauclair, Albert Besnard, l'homme et l’œuvre, Librairie Delagrave, Paris, 1914, p. 185
  29. Voir une présentation de ce corpus : 14 000 pages d’un Lamartine méconnu, en ligne.
  30. Les Plus Beaux Discours de Lamartine, éd. de F. Crastre, Éditions du Centaure, Paris. Voir aussi le site de l'Assemblée] Nationale, notamment le discours du 17 mars 1838 sur la peine de mort : http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/lamartine-peine-de-mort-1838.asp

Articles connexes

  • Famille de Lamartine
  • Académie de Mâcon (musée Lamartine à Mâcon et La Solitude à Monceau)
  • Aix-les-Bains
  • Château de Monceau (La Solitude ou Pavillon des Girondins)
  • Château de Saint-Point
  • Château de Noailleux
  • Gevrey-Chambertin

Liens externes

  • (fr) L'héritage de la Révolution Extrait de l’Histoire des Girondins.
  • Poesies.net: Ouvrages Complets De Lamartine à Télécharger incluant La Chute D'un Ange.
  • Lamartine en Terre sainte
  • Œuvres complètes (41 volumes) à la BNF (Gallica)
  • Notice biographique de l'Académie française
  • Fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale
  • Discours de Lamartine sur le site de l'Assemblée nationale
  • Site consacré à Alphonse de Lamartine
  • Autre site consacré à Lamartine
  • Acte de décès
  • Lettre à Alphonse Karr, jardinier (1857).
  • La carte de son voyage en Orient
  • Vidéo racontant la Politique de Lamartine
  • Portail de la littérature française
  • Portail de la poésie
  • Portail du romantisme
  • Portail de la France au XIXe siècle
  • Portail de l'Académie française
  • Portail de la politique française
  • Portail de l’historiographie
  • Portail d'Aix-les-Bains
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