Louis-Joseph Papineau
Louis-Joseph Papineau | ||
Fonctions | ||
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Chef du Parti canadien | ||
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Prédécesseur | Pierre-Stanislas Bédard | |
Successeur | Disparition du parti | |
Seigneur de La Petite-Nation | ||
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Prédécesseur | Joseph Papineau | |
Successeur | Abolition du régime seigneurial | |
Député de Saint-Maurice | ||
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Prédécesseur | François Lesieur Desaulniers | |
Successeur | Joseph-Édouard Turcotte | |
Député de Montréal-Ouest | ||
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Prédécesseur | Étienne Nivard Saint-Dizier | |
Successeur | Abolition du district | |
Député de Kent | ||
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Prédécesseur | François Viger et Pierre Weilbrenner | |
Successeur | Noël Breux | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Montréal, Province de Québec | |
Date de décès | (à 84 ans) | |
Lieu de décès | Montebello, Canada | |
Parti politique | Parti canadien | |
Père | Joseph Papineau | |
Profession | Avocat | |
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Louis-Joseph Papineau, né le à Montréal et mort le à Montebello est un homme politique, avocat et seigneur de La Petite-Nation[1],[2]. Il est le fils de Joseph Papineau, le beau-père de Napoléon Bourassa et le grand-père du journaliste Henri Bourassa.
Député durant 28 ans et président de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada durant 22 ans, il est à la tête du Parti patriote qui lutte pour des réformes constitutionnelles fondées sur les principes britanniques. Lorsque sa tête est mise à prix en 1837, il passe aux États-Unis, et plus tard en France. Il ne revient au pays qu'après l'amnistie générale de 1845. C'est aussi de ce personnage que vient la célèbre expression : « La Tête à Papineau ». Il reste, aujourd'hui encore, l'un des grands symboles du nationalisme québécois.
Le fonds d'archives de la Famille Papineau est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[3].
Biographie
Louis-Joseph Papineau est né le à Montréal et il est baptisé le même jour en l'église Notre-Dame de Montréal[4]. Il est le fils de Joseph Papineau, notaire et politicien, et de Rosalie Cherrier. Son parrain est Louis Payet, le curé qui a célébré le baptême, et sa marraine est Marie-Anne Cherrier, veuve de Toussaint Lecavelier.
En 1802, le père devient seigneur en achetant la seigneurie de La Petite-Nation au séminaire de Québec. La famille entre ainsi dans la bourgeoisie canadienne-française. Louis-Joseph entra au collège de Montréal, puis au Petit Séminaire de Québec.
Philippe Aubert de Gaspé qui était au séminaire en même temps que lui, écrit : « La renommée du jeune Papineau l'avait précédé avant même son entrée au séminaire de Québec. Tout faisait présager, dès lors, une carrière brillante à cet enfant précoce, passionné pour la lecture et dont l'esprit était déjà plus orné que celui de la plupart des élèves qui achevaient leur cours d'études[5] ».
Vie publique
Il sert comme officier de milice du Bas-Canada. Il est Capitaine au 5e Bataillon de la Milice d'Élite et Incorporée le 6 octobre 1812. Lieutenant au 2e Bataillon Montréal le 3 avril 1811; enseigne le 1er août 1803. Assistant juge avocat. Le 23 décembre 1813, il remplace Louis Lévesque comme juge-avocat.
Suivant les traces de son père, il délaisse quelque peu la pratique du droit et s'implique en politique. Élu dans le comté de Kent à l'élection générale de 1808, il entre au Parlement du Bas-Canada. Il se joint au Parti canadien qui est largement majoritaire en chambre.
Le 21 janvier 1815, il est élu Orateur (speaker, c'est-à-dire président) de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. La même année, il succède à Pierre-Stanislas Bédard et devient chef du Parti canadien. Il poursuit la politique du parti qui lutte contre le favoritisme dans l'attribution des postes de fonctionnaires et dénonce les abus des conseils législatif et exécutif nommés par le gouverneur. En 1820, il refuse une place dans le conseil législatif formé par le gouverneur Dalhousie.
Au début de sa carrière politique, Papineau est un monarchiste convaincu, adepte des thèses d'Edmund Burke, qui appuyait le système politique britannique et n'avait pas alors d'intérêt pour celui des États-Unis. À l'occasion de la mort du roi George III du Royaume-Uni en 1820, il prononça un discours contre la France de Louis XV et pour le régime britannique dont des copies circulèrent jusqu'en Angleterre[6].
En décembre 1822, il part pour Londres avec John Neilson dans le but de présenter une pétition de quelque 80 000 noms contre le projet d'union du Haut et du Bas-Canada soumis en secret à la Chambre des communes de Londres par des représentants du commerce et de l'administration publique, en juillet de la même année[7].
En 1826, il se retrouve à la tête du Parti patriote, un parti canadien réformé et jugé plus radical par plusieurs politiciens de l'époque.
En 1831, il contribue, par son rôle prépondérant dans l'Assemblée, à faire voter une loi garantissant l'égalité politique de tous les citoyens, sans égard à la religion. Ceci permit entre autres aux Juifs de tenir des registres civils dans le pays et d'accéder aux fonctions publiques. Cette loi fut un précédent dans l'histoire de l'Empire britannique.
Dans La Minerve du 3 février 1834, Papineau dénonce le fait que certaines femmes propriétaires utilisent un vide juridique de l'Acte constitutionnel de 1791 qui leur permet de voter aux élections et il écrit : « Il est odieux de voir traîner aux hustings des femmes par leurs maris, des filles par leurs pères souvent contre leur volonté. L’intérêt public, la décence, la modestie du sexe exigent que ces scandales ne se répètent plus »[8]. En 1849, le gouvernement La Fontaine-Baldwin « corrige cette irrégularité historique en interdisant aux femmes de voter »[8].
Il participe au comité qui rédige les 92 résolutions[9], votées par l'Assemblée législative le 21 février 1834.
Louis-Joseph Papineau a fait un discours lors du débat parlementaire qui se nomme Les Quatre-vingt-douze résolutions (1834). Ce discours a été fait le 18 février 1834 à la Chambre, suite à la présentation des Quatre-vingt-douze résolutions faites par Louis-Joseph Papineau, Elzéar Bédard et Augustin-Norbert Morin, à la Chambre par Elzéar Bédard, le 17 février 1834. Ce manifeste a été fait à l’occasion de l’état de crise politique, économique et sociale dans la colonie du Bas-Canada. Ce discours politique a été fait afin de convaincre les gens de la Chambre d’envoyer ce manifeste au Roi du Royaume-Uni pour ainsi voir des changements dans la façon de diriger la colonie par le régime britannique, avoir la responsabilité ministérielle, voir transformer le Conseil législatif en Conseil électif, dénoncer la corruption des fonctionnaires, du gouverneur et du système parlementaire qui n’est pas démocratique, avoir le respect de la langue française et celui de la religion catholique, etc. À la Chambre, il y a les radicaux et les modérés du Parti patriote ainsi que les bureaucrates. C’est à eux que s’adresse ce discours. Avec le discours, on peut découvrir une image du nationalisme bas canadien de la part de Louis-Joseph Papineau. Celui-ci aime son pays, c’est la raison pour laquelle il veut le défendre. Il veut voir changer l’administration du gouvernement du Bas-Canada. Il veut aussi le bien du pays autant sur le plan moral, administratif, économique, politique, etc. Finalement, il dénonce la corruption du parti ministériel, une menace pour le Bas-Canada.
Après l'arrivée des 10 résolutions de Russell au Bas-Canada le 6 mars 1837, il prend la direction du mouvement de contestation du peuple et participe à de nombreuses assemblées populaires. Il préconise une solution négociée et non-violente et fonde espoir sur le fait que les Britanniques, fort de leur expérience avec la colonie Américaine en 1776, agiront différemment avec le Canada[10]. Entre autres action pacifique, il préside le comité qui organise le boycott des produits britanniques dans la colonie. Le 15 novembre, il crée le Conseil des patriotes avec Edmund Bailey O'Callaghan.
Il quitte Montréal le 16 novembre après que le gouverneur Gosford ait ordonné la mise à prix des principaux chefs patriotes. (Voir Rébellion des Patriotes) Il gagnera alors la région du Richelieu où il sera reçu chez des proches. Papineau s'exilera aux États-Unis et en France durant 7 ans.
Exil
À son arrivée aux États-Unis, il est accueilli à la maison familiale de son ami, le juge Reuben Hyde Walworth, à Saratoga dans l'État de New York. Il s'affaire ensuite à faire passer sa femme et ses enfants aux États-Unis. Pendant un certain temps, il tente d'obtenir l'appui du président américain Martin Van Buren, mais sans succès.
Le 8 février 1839, il quitte New York pour Paris, où il espère gagner l'appui de la France à la cause du Canada français. Au mois de mai, il publie l'Histoire de l'insurrection du Canada en réfutation du Rapport de Lord Durham dans la revue Progrès. Malgré les sympathies de plusieurs politiciens influents dont Lamartine et Lamennais, la France de Louis-Philippe reste neutre dans le conflit entre la Grande-Bretagne et ses colonies canadiennes. Il quitte la France en 1845.
Retour en politique
En 1848, il est élu au nouveau Parlement du Canada-Uni dans le comté de Saint-Maurice. En sérieux désaccord avec la politique du parti réformiste de Louis-Hippolyte La Fontaine, il rompt les rangs et se fait député indépendant. Républicain convaincu, inspiré des Républiques des États-Unis et de France (il séjourna d'ailleurs dans ces deux pays), il soutient le mouvement annexionniste. Pourtant, l'élan qu'il donnait au mouvement des Patriotes allait plutôt dans le sens d'une indépendance du Bas-Canada, du moins à long terme. Mais devant l'imposition de l'Acte d'Union en 1840, il est d'avis que le statut d'État dans la fédération américaine serait préférable pour ses compatriotes de l'ex-Bas-Canada. En 1856, il prophétisera un Nouveau Monde républicain, humanitaire et multilingue, formé de nations confédérées du pôle Nord à la Terre de Feu[11].
Toujours en rupture avec le parti mené par Lafontaine, il participe à la création du Parti rouge. Il est défait à l'élection de 1851, mais est toutefois élu lors des élections complémentaires l'année suivante. Il ne se présente pas comme candidat aux élections de 1854.
Il se retire de la vie publique peu après et ne réapparait que pour tenir une conférence à l'Institut canadien de Montréal en décembre 1867.
Il décède à son manoir de Montebello le 23 septembre 1871.
Héritage
Papineau est resté comme l'une des grandes personnalités politiques québécoises du XIXe siècle.
Philippe Aubert de Gaspé, traduisant un sentiment répandu chez les Canadiens français de l'époque, écrit au sujet de Papineau dans ses Mémoires: « La vie politique de ce grand homme est gravée, par le burin de l'histoire, en caractères indélébiles; les luttes qu'il a soutenues pour conserver intacte une constitution octroyée par la Grande-Bretagne, et dont l'oligarchie du Canada s'efforçait depuis longtemps d'arracher lambeaux sur lambeaux, sont inscrites en lettres de feu dans le cœur de ses compatriotes[12] ».
Le 21 octobre 2012, Pauline Marois, première ministre du Québec, inaugure un monument à sa mémoire à Saint-Denis-sur-Richelieu.
Famille
M. Papineau a épousé Julie Bruneau (devenue Julie Papineau) à Québec le 29 avril 1818. Ensemble ils ont 9 enfants, dont 5 atteignirent l'âge adulte. Amédée Papineau (1819-1903), Lactance PAPINEAU (1822- 1862), Ézilda PAPINEAU (1828 -1894) et Azélie PAPINEAU (1834 1869) [13]
Il est intéressant de noter qu’Azélie a marié le peintre et architecte Napoleon Bourassa (1827-1916) et que parmi leurs enfants, nous comptons le célèbre journaliste Henri Bourassa, fondateur du journal Le Devoir[13].
Chronologie
Gouvernement Carleton
- 1786 - Le 7 octobre, baptême de Louis-Joseph Papineau dans la paroisse Notre-Dame à Montréal.
- 1796 - Il entre au collège Saint-Raphaël de Montréal. Il y reste jusqu'en 1802.
Gouvernement Prescott
- 1802 - Il entre au Petit séminaire de Québec.
- 1804 - Il termine ses études collégiales à l'âge de 18 ans.
- 1805 - Jusqu'en 1810, il fait une cléricature auprès de son cousin Denis-Benjamin Viger. Il y apprend le droit.
Gouvernement Craig
- 1808 - Le 18 juin, il est élu député dans le comté de Kent.
- 1809 - En octobre, il est élu député dans le comté de Kent.
- 1810 - En mars, il est élu député dans le comté de Kent.
- 1810 - Il est admis au Barreau du Bas-Canada.
Gouvernement Prevost
- 1811 - Il s'enrôle dans l'armée britannique. Il est fait lieutenant dans le deuxième bataillon de la milice bas-canadienne.
- 1812 - Il est nommé capitaine du 5e bataillon de milice durant la guerre contre les États-Unis.
- 1814 - En mars, il est élu député dans le comté de Montréal-Ouest.
- 1815 - Le 21 janvier, il est élu Orateur de la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada.
Gouvernement Drummond
- 1816 - En mars, il est élu député dans le comté de Montréal-Ouest.
Gouvernement Sherbrooke
- 1817 - Le 2 mai, il acquiert la seigneurie de la Petite-Nation de son père.
- 1818 - Le 29 avril, il épouse Julie Bruneau.
Gouvernement Dalhousie
- 1820 - En mars, il est élu député dans le comté de Montréal-Ouest.
- 1820 - En juillet, il est élu député dans le comté de Montréal-Ouest.
- 1823 - Le 24 janvier, accompagné de John Neilson, il quitte le Bas-Canada pour Londres afin de présenter l'opposition de la Chambre d'Assemblée au projet d'Union débattu au Parlement britannique.
- 1823 - Au mois d'août-septembre, il est en voyage à Paris.
- 1823 - Le 21 novembre, il est de retour au Bas-Canada.
- 1824 - En juillet, il est élu député dans le comté de Montréal-Ouest.
- 1825 - Le 8 janvier, il est élu Orateur de la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada.
- 1827 - En août, il est élu député dans le comté de Montréal-Ouest et aussi dans Surrey (Verchères). Il choisit de représenter les électeurs de Montréal-Ouest.
- 1827 - En novembre, il est élu Orateur de la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada, cependant le gouverneur Craig refuse de reconnaître le résultat de l'élection.
Gouvernement Kempt
- 1830 - En octobre, il est élu député dans le comté de Montréal-Ouest.
Gouvernement Aylmer
- 1831 - Le 26 janvier, il est élu Orateur de la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada.
- 1834 - Le 21 février, il vote en faveur des 92 résolutions.
- 1834 - Le 22 novembre, il est élu député dans le comté de Montréal et de Montréal-Ouest. Il choisit de représenter les électeurs de Montréal-Ouest.
Gouvernement Gosford
- 1837 - Le 15 mai, il tient discours lors de l'assemblée populaire de St-Laurent dans lequel il invite ses compatriotes à boycotter les importations de la Grande-Bretagne.
- 1837 - Le 6 novembre, sa résidence de la rue Bonsecours est attaqué par des membres du Doric Club.
- 1837 - Le 29 novembre, il traverse la frontière américaine avec O'Callaghan lorsque sa tête est mise à prix par le gouvernement colonial.
- 1837 - Le 1er décembre, sa tête est mise à prix pour 1000 livres ou 4000 piastres.
- 1838 - Le 2 janvier, il se trouve à l'assemblée de Middlebury au Vermont.
Gouvernement Durham
- 1838 - En juin, sa femme le rejoint aux États-Unis.
- 1838 - En décembre, il rencontre le président des États-Unis, Martin Van Buren.
Gouvernement Colborne
- 1839 - Le 8 février, il quitte New York pour le Havre en France à bord du Sylvie-de-Grasse.
- 1839 - Au mois de mai, son Histoire de l'insurrection du Canada paraît dans la Revue du Progrès à Paris.
Gouvernement Syndeham
- 1840 - Le 23 mars, un projet d'union des Canadas est déposé à la Chambre des communes à Londres.
- 1840 - Le 23 juillet, l'Acte d'Union est sanctionné par le souverain britannique.
- 1841 - Le 8 juillet, son père Joseph Papineau décède.
Gouvernement Metcalfe
- 1845 - Le 27 septembre, il retourne dans sa patrie de naissance, maintenant annexée à l'ancienne province voisine.
Gouvernement Cathcart
- 1846 - Le 17 mars, il fait une première apparition publique depuis son retour lors d'un dîner de la Saint-Patrick organisé par les Irlandais à Montréal.
Gouvernement Elgin
- 1847 - Le 20 décembre, il fait publier un manifeste intitulé Adresse aux électeurs des comtés de Saint-Maurice et de Huntingdon.
- 1848 - En janvier, il est élu député dans le comté de St-Maurice.
- 1849 - Il donne son appui au parti annexionniste.
- 1851 - Le 24 décembre, il est candidat défait dans le comté de Montréal lors des élections.
- 1852 - Le 9 juillet, il est élu député lors de l'élection partielle de Deux-Montagnes.
- 1854 - Le 23 juin, il se retire à son manoir de Montebello.
Gouvernement Head
- 1856 - En novembre, et jusqu'au printemps de 1857, il est à Philadelphie avec sa femme et sa fille Azélie.
Gouvernement Monck
- 1862 - Le 18 août, sa femme décède.
- 1867 - En décembre, il donne une conférence devant les membres de l'Institut canadien de Montréal.
Gouvernement Macdonald
- 1871 - Le 23 septembre, il décède à son manoir à l'âge de 85 ans.
Voir aussi
Bibliographie
Édition de sa correspondance écrite
- Georges Aubin. Papineau en exil à Paris. Tome I : Dictionnaire, Trois-Pistoles : Éditions Trois-Pistoles, 2007, 304 pages
- Georges Aubin. Papineau en exil à Paris. Tome II : Lettres reçues, 1839-1845, Trois-Pistoles : Éditions Trois-Pistoles, 2007, 599 pages
- Georges Aubin. Papineau en exil à Paris. Tome III : Drame rue de Provence, Trois-Pistoles : Éditions Trois-Pistoles, 2007, 218 pages
- Georges Aubin et Renée Blanchet avec la collaboration de Marla Arbach. Louis-Joseph Papineau. Lettres à divers correspondants, Tome I : 1810-1845, Montréal : Les Éditions Varia, 2006, 438 pages, ISBN 2-89606-024-3
- Georges Aubin et Renée Blanchet avec la collaboration de Marla Arbach. Louis-Joseph Papineau. Lettres à divers correspondants, Tome II : 1845-1871, Montréal : Les Éditions Varia, 2006, 600 pages, ISBN 2-89606-027-8
- Georges Aubin et Renée Blanchet. Louis-Joseph Papineau. Lettres à ses enfants, Tome I : 1825-1854, Montréal : Les Éditions Varia, 2004, 658 pages ISBN 2-922245-91-8
- Georges Aubin et Renée Blanchet. Louis-Joseph Papineau. Lettres à ses enfants, Tome II : 1855-1871, Montréal : Les Éditions Varia, 2004, 758 pages ISBN 2-922245-92-6
- Renée Blanchet et Georges Aubin. Louis-Joseph Papineau, Lettres à Julie, Québec : Archives nationales du Québec, 2000, 814 pages, ISBN 2-89448-165-9
Discours, adresses, lettres publiques
- Georges Aubin. Louis-Joseph Papineau. Cette fatale Union. Adresses, discours et manifestes 1847-1848, Montréal : Lux éditeur, 2003, 223 pages, ISBN 2-89596-009-7
- Georges Aubin. Louis-Joseph Papineau. Histoire de la résistance du Canada au gouvernement anglais, Montréal : Comeau & Nadeau, 2001, 82 pages, ISBN 2-89596-009-7
- Yvan Lamonde et Claude Larin. Louis-Joseph Papineau. Un demi-siècle de combats. Interventions publiques, Montréal : Éditions Fides, 1998, 662 pages ISBN 2-7621-2008-X
- Louis-Joseph Papineau. Histoire de l'insurrection du Canada, Montréal : Éditions Leméac, 1968, 104 p.
- Fernand Ouellet. « Papineau ; textes choisis », dans Cahiers de l’institut d’histoire, 1, Québec, 1964
- Louis-Joseph Papineau. Un testament politique, volume 150, aux éditions de La Bibliothèque électronique du Québec, 2003 (PDF)
- « Discours de Louis-Joseph Papineau », dans L'Encyclopédie de l'Agora, Discours en faveur de l'indemnisation des députés (1831) et Discours sur le conseil législatif (1833)
Biographies, études
- Denis Aubert. « Louis-Joseph PAPINEAU (1786-1871) une esquisse biographique », dans le site Les Projets DA-GO, 24 juin 2006
- Nathalie Dubois. « L'exil de Louis-Joseph Papineau (1837-1845) », dans le site Web Les Patriotes de 1837@1838, 19 mai 2001
- Marguerite Paulin. Louis-Joseph Papineau, Le grand tribun, le pacifiste, Éditions XYZ, Montréal, 2000, ISBN 2-89261-280-2
- Fernand Ouellet. « Papineau, Louis-Joseph » dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto et Université Laval, 2000
- Marc Chevrier. « Le provincialisme, ou l'indolence politique », dans Liberté, volume 40, no. 6, décembre 1998, p. 4-23
- Michel Bédard. Louis-Joseph Papineau : synthèse préliminaire des connaissances sur l'homme politique et le seigneur, Québec, Parcs Canada, 1993, 359 p.
- Fernand Ippersiel. Les cousins ennemis : Louis-Joseph Papineau et Jean-Jacques Lartigue, Montréal, Guérin littérature, 1990
- Ruth L. White. Louis-Joseph Papineau et Lamennais. le chef des Patriotes canadiens à Paris, 1839-1845. avec correspondance et documents inédits., Montréal, Hurtubise HMH, 1983 ISBN 2-89045-524-6
- Robert Rumilly. Papineau et son temps, Montréal : Fides, 1977, 2 volumes, 643 p. et 594 p.
- Fernand Ouellet. Louis-Joseph Papineau : un être divisé, Publications de la Société historique du Canada, 11, Ottawa, 1960
- Fernand Ouellet. « Papineau et la rivalité Québec-Montréal (1820–1840) », dans Revue d'histoire de l'Amérique française, XIII, 1959, pp. 311–327^
- Gustave Proulx, Le Combat magnifique: Louis-Joseph Papineau, Montréal: Presses de "La Presse", 1973. 124 p., sans ISBN
- Robert Rumilly. Papineau, Montréal, B. Valiquette, 1944, 281 p.
- Ève Circé-Côté. Papineau, son influence sur la pensée canadienne : essai de psychologie historique, Montréal, R.A. Regnault, 1924
- Lionel Groulx. « Louis-Joseph Papineau », l'homme politique, dans Notre maître, le passé, 1924, pp. 189-211
- Alfred Duclos DeCelles. Papineau, 1786–1871, Montréal : Librairie Beauchemin, 1905, 243 pages (en ligne: 1. BAnQ
- Laurent-Olivier David. Les deux Papineau, Montréal : Eusèbe Sénécal, 1896
- Alfred Duclos de Celles. Papineau : extraits de sa correspondance intime, Montréal : Typ. Gebhardt-Berthiaume, 1891, 25 pages
- Laurent-Olivier David. L'Honorable Louis-Joseph Papineau, Montréal, Typographie Geo. E. Desbarats, 1872 (PDF publié aux éditions de La Bibliothèque électronique du Québec)
- « Louis-Joseph Papineau », dans le site Web de l'Assemblée nationale du Québec
- « Chronologie de Louis-Joseph Papineau », dans le site Lieu historique national du Canada du Manoir-Papineau, Parcs Canada
- « Dossier Louis-Joseph Papineau », dans L'Encyclopédie de l'Agora
Travaux parlementaires
- Les 92 Résolutions, aux éditions de La Bibliothèque électronique du Québec (PDF)
- An Act to declare persons of the Jewish Religion entitled to all of the rights and privileges of the other subjects of His Majesty in this Province
Poésie, théâtre
- Louis Fréchette. Papineau, dans Pêle-mêle: fantaisies et souvenirs poétiques, Montréal, Compagnie d'impression et de publication Lovell, 1877, p. 15-22[14]
- Louis Fréchette. Papineau. drame historique canadien en quatre actes et neuf tableaux], Montréal : Chapleau & Lavigne, imprimeurs, 1880, 100 pages (en ligne: 1. BAnQ et 2. BeQ)
Autres
- François Labonté. Alias Anthony St. John. Les patriotes canadiens aux États-Unis, décembre 1837 - mai 1838, Sainte-Foy : Presses de l'Université Laval, 2004 ISBN 2-7637-8139-X
- « Arbre généalogique de Louis-Joseph Papineau », dans le site Lieu historique national du Canada du Manoir-Papineau, Parcs Canada
- Louis-Joseph Papineau - Le demi-dieu, documentaire de l'ONF réalisé par Louis-Georges Carrier, scénario de Guy Dufresne, 1961, 26 min 08 s
- Yvan Lamonde et Claude Larin. « Bibliographie chronologique des études sur Louis-Joseph Papineau », dans Louis-Joseph Papineau. Un demi-siècle de combats. Interventions publiques, Éditions Fides, 1998, pages 656-662 (couvre toutes les études publiées entre 1871 et 1997)
- Johnny-Normand Pickering [-LeBlanc] : Le Mémorial Papineau, Éditions du Fleuve, Montréal, 1989
- François Bernier. Etude analytique et critique de la controverse sur la question de la “fuite” de Papineau de Saint-Denis le 23 novembre 1837, Montréal : Université de Montréal, 1983, 159 p. (mémoire de maîtrise en histoire)
- Louis Balthazar. Les idées politiques de Louis-Joseph Papineau, Université Harvard, 1970 (thèse de doctorat)
En anglais
- Edmund Bailey O'Callaghan. « A Biographical Sketch of the Hon. Louis Joseph Papineau, Speaker of the House of Assembly of Lower Canada », dans Sentinel, Saratoga Springs, 1838
- Thomas Storrow Brown. « Brief sketch of the life and times of the late Hon. Louis-Joseph Papineau » dans Dominion Monthly, 1872, janvier 1872, 20 pages
- Peter Marshall. « George Bancroft on the Canadian Rebellions and the American Revolution », dans The New England Quarterly, Vol. 63, No. 2 (Jun., 1990), pp. 302-308
- Lillian F. Gates,. « A Canadian Rebel's Appeal to George Bancroft », dans The New England Quarterly, Vol. 41, No. 1 (Mar., 1968), pp. 96-104
- Dorothy M. Chandler. A Genealogy of the French-Canadian Family Lines of Papineau, Dontigny-Lucas, Gaudin (Godin), Gagné, Wisconsin's French Connections, University of Wisconsin
- « Letter from Louis J.A. Papineau to Willis P. Popenoe, May 10, 1894 »
- Anthony Papineau. Papineau Family Home Page
- R. Howell, « The Political Testament of Papineau in Exile, 1837 », in Canadian Historical Review, vol. 38, no. 2 (sept. 1957): 295-299
- M. J. Crooks. L.J. Papineau and the Society which Produced Him. Toronto : Queen's University, 1954 (mémoire de maîtrise)
Articles connexes
- Parti canadien
- Rébellion des Patriotes
- Seigneurie de La Petite-Nation
Fonds d'archives
Le fonds d'archives de la Famille Papineau est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[3].
Liens externes
- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
- Biographie de Louis-Joseph Papineau sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
- Fernand Ouellet, Louis-Joseph Papineau : Un être divisé, Ottawa, La société historique du Canada, (lire en ligne)
- Un testament politique aux éditions de La Bibliothèque électronique du Québec [PDF]
- Les 92 Résolutions aux éditions de La Bibliothèque électronique du Québec [PDF]
- Les ancêtres de Louis-Joseph Papineau.
- Mise à prix de la tête à Papineau pour 4000 piastres.
- Fiche d'information sur Louis-Joseph Papineau dans le Répertoire du patrimoine culturel du Québec.
Notes et références
- ↑ Fernand Ouellet. « Papineau, Louis-Joseph » dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto et Université Laval, 2000, consulté le 26 janvier 2009
- ↑ James Marsh, « Papineau, Louis-Joseph », sur L'Encyclopédie canadienne (consulté le 27 juillet 2011)
- 1 2 Fonds Famille Papineau (P7) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
- ↑ Extrait du registre des baptêmes (1786) de la paroisse Notre-Dame de Montréal : Baptême de Louis Joseph Papineau - Le sept d'octobre de l'an mil sept cent quatre-vingt six par moi prêtre soussigné a été baptisé Louis Joseph né de ce jour fils légitime de Maître Joseph Papineau Notaire Royal et de Rosalie Cherrier son épouse. Le parrain a été Louis Payet prêtre soussigné, la marraine Marie-Anne Cherrier veuve de Toussaint Lecavelier, qui ont signé avec le père de l'enfant présent. Signé : Mariane Cherrier ; Lecavelier ; Jsph Papineau ; Payet prêtre miss.
- ↑ Philippe Aubert de Gaspé, Mémoires, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2007, chapitre 9, p. 239.
- ↑ Joyal, Serge (2013). Le mythe de Napoléon au Canada français. Montréal : Bel Busso Éditeur.
- ↑ http://english.republiquelibre.org/Letter_from_L._J._Papineau_and_J._Neilson,_Esqs.,_Addressed_to_His_Majesty%27s_Under_Secretary_of_State_on_the_Subject_of_the_Proposed_Union_of_the_Provinces_of_Upper_and_Lower_Canada
- 1 2 Directeur général des élections du Québec, « Droit de vote des Québécoises - Pas à pas, la quête des Québécoises pour l’égalité politique » (consulté le 25 octobre 2012)
- ↑ En fait il y en avait 93: se référer aux subsides aux agriculteurs et la grève parlementaire
- ↑ Romain Gaudreault, Résistance et collaboration en pays conquis, L'Action Nationale, septembre 2010, page 44
- ↑ Michel Lapierre, « Les Molson, antithèse de Papineau », sur Vigile.net, 1er novembre 2009
- ↑ Philippe Aubert de Gaspé, Mémoires, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2007, p. 238.
- 1 2 [ http://www.da-go.com/-gen_cognat/desc_BRUNEAU-PAPINEAU.html -1.13972 Website]
- ↑ Poème en ligne via le site Web de L'Encyclopédie de l'Agora
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