Caracal
Caracal caracal
Caracal caracal au SanWild Wildlife Sanctuary (Afrique du sud).
Règne | Animalia |
---|---|
Sous-embr. | Vertebrata |
Super-classe | Tetrapoda |
Classe | Mammalia |
Cohorte | Placentalia |
Ordre | Carnivora |
Sous-ordre | Feliformia |
Famille | Felidae |
Sous-famille | Felinae |
Genre | Caracal |
Caracal caracal
(Schreber, 1776)
Statut de conservation UICN
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Annexe I , Rév. du 28-06-1979
populations d'Asie
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 28/06/1979
autres populations
Répartition géographique
Le caracal (Caracal caracal), ou lynx du désert ou lynx de Perse, est un félin du genre Caracal largement répandu en Afrique et en Asie depuis le Moyen-Orient jusqu'au Sous-continent indien. En 2008, le caracal était classé en catégorie préoccupation mineure sur la liste rouge de l'UICN en raison de sa présence relativement commune notamment en Afrique australe et Afrique de l'Est[1]. Le caracal est néanmoins considéré comme menacé en Afrique du Nord et rare en Asie centrale et en Inde[1].
Le caracal possède de longs pinceaux de poils noirs caractéristiques à l'extrémité des oreilles. Il est également connu pour les bonds pouvant atteindre 3 mètres qu'il est capable d'effectuer pour attraper des oiseaux en vol.
Le nom binominal Caracal caracal (Schreber, 1776) est attribué au zoologiste allemand Johann Christian Daniel von Schreber qui a décrit Felis caracal en 1776 à partir d'un spécimen prélevé dans la région de la Montagne de la Table, en Afrique du Sud, qui est considérée comme la localité type de l'espèce[2]. Le genre Caracal a été utilisé pour la première fois par le naturaliste britannique John Edward Gray en 1843[3] sur la base de l'étude d'un spécimen prélevé dans la région du cap de Bonne-Espérance[4].
Dans l'histoire de la nomenclature binominale, le caracal a été alternativement classé dans les genres Lynx et Felis, mais des travaux récents en biologie moléculaire tendent à montrer qu'il s'agit d'un genre à part entière apparenté au serval et au chat doré africain[5].
Étymologie et dénominations
Le nom caracal a été donné à cet animal par Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon, dans l'Histoire naturelle, générale et particulière, parue en 1761, en référence à son nom en langue Turque «karrah-kulak» ou «kara-coulac» qu'il pensait signifier "chat aux oreilles noires"[6] ("kara kulak" se traduit en fait "oreille noire" et "karakulak" signifie "caracal"). Il est appelé en Persan «siyah-gush»[6] ("siyāh-gosh" (سیاهگوش)) et dénommé dans le nord de l'Inde "syahgosh" ou "shyahgosh" (स्याहगोश)[7] termes qui signifient également "oreille noire".
En dialecte Toubou, il est appelé "ngam ouidenanga" qui signifie "chat gazelle" en raison de sa réputation de chasseur de gazelles dorkas[8]. En Afrikaans, il est dénommé "rooikat"[9] qui signifie "chat rouge". Il est nommé "nghawa" en Xhosa, "hwang" ou "twana" en Shona, "thwani" en Venda, "thwane" en Tswana, "twani" en Lozi. En Ndébélé il est appelé "intwane" et en Siswati "indabushe". En langue Zoulou il se nomme "ndabushe".
Bien qu'il soit également appelé lynx du désert ou lynx de Perse, il n'est pas apparenté au genre Lynx mais bien au genre Caracal.
Taxinomie
Historique
La première mention écrite relative au caracal est probablement due à Pline l'Ancien dans son Naturalis historia[10] publiée vers 77 où, d'après Alfred Ernout, le terme lynx (lyncas) de la traduction "L'Éthiopie produit des lynx en grand nombre [...]" se réfère au caracal[11]'[12].
Les premières descriptions du caracal datent de la seconde moitié du XVIIe siècle et ont été réalisées lors de leurs voyages en Orient (en Syrie et en Irak) par Philippe de la Très Sainte Trinité en 1652[13], qui avait par ailleurs observé l'animal à la ménagerie de Florence, et Jean de Thévenot en 1674[14]. La première description avec illustration représentant plus ou moins fidèlement le caracal est due à Walter Charleton en 1677[15].
Au cours de la première moitié du XVIIIe siècle, d'autres voyageurs font référence au caracal dans leurs récits. L'astronome allemand Peter Kolbe fait mention en 1719 de la présence du lynx dans la province du Cap qu'il identifie de manière erronée (il s'agit probablement du caracal)[12] au lynx que l'on pouvait observer à cette époque dans le Brandebourg en Allemagne[16]. Thomas Shaw décrit, en 1729, dans son carnet de voyage en Afrique du nord le "chat aux oreilles noires"[17].
Georges-Louis Leclerc, Comte de Buffon qui a donné son nom au caracal, a publié une description d'un animal observé en captivité à la ménagerie royale de Versailles, avec une illustration dans l'Histoire naturelle, générale et particulière en 1761[6], sans toutefois lui attribuer de nom binominal conformément au système linnéen. À la suite de la mort de l'animal, Buffon a réalisé sa dissection et une description plus complète, incluant son anatomie interne et son squelette[18].
En 1776, le zoologiste allemand Johann Christian Daniel von Schreber décrit Felis caracal[19] (qu'il attribue à Buffon) à partir d'un spécimen prélevé dans la région de la Montagne de la Table, en Afrique du Sud, considérée comme la localité type de l'espèce[2]. Le genre Caracal ayant été créé par le naturaliste britannique John Edward Gray en 1843[3] sur la base de l'étude d'un spécimen prélevé dans la région du Cap de Bonne-Espérance[4] et Felis caracal subrogé à ce genre, l’appellation taxinomique valide du caracal devient Caracal caracal (Schreber, 1776).
Il est à noter que le zoologiste allemand Philipp Ludwig Statius Müller a également décrit en 1776 le caracal sur la base d'un spécimen d'Afrique du nord[20] et que certaines références anciennes attribuent à cet auteur la paternité de la description[4] mais la publication de Schreber est antérieure à celle de Statius Müller et la règle de préséance s'applique[21].
Il est également à noter que la classification du caracal au sein des félidés a fait l'objet de désaccords et qu'il a été classé dans les genres Felis, Lynx, plus rarement Profelis, et Caracal[21]. Les ouvrages les plus récents[22]'[23] et les opinions taxinomiques de grands muséums (comme le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, le Natural History Museum de Londres, le Museum fur Naturkunde de Berlin ou le National Museum of Natural History de Washington) classent le caracal dans le genre Caracal et valident le nom binominal Caracal caracal (Schreber, 1776).
Sous-espèces
L'espèce Caracal caracal comporte 8[24]'[25] ou 9[26]'[27] sous-espèces[Note 1] principalement différentiées par des différences de teinte de pelage et d'origine géographique mais leur validité est discutable et elles pourraient être plus simplement considérées comme des variantes géographiques[22]'[28].
- Caracal caracal caracal (Schreber, 1776)[19].
Cette sous-espèce est l'espèce type du Caracal caracal décrite par Johann Christian Daniel von Schreber en 1776 à partir d'un animal provenant de la Montagne de la Table (Afrique du Sud)[19].
– Distribution : Afrique centrale et Afrique du Sud.
– Statut : Annexe II de la CITES; préoccupation mineure (UICN).
– Synonymes[25] :
- Caracal caracal algira (Wagner, 1841)[31].
Cette sous-espèce a été décrite sous le nom Felis caracal algira par Moritz Wagner en 1841 a partir d'un animal provenant d'Algérie[31].
– Distribution : Afrique du Nord.
– Statut : Annexe II de la CITES; préoccupation mineure (UICN).
– Synonymes[25] :
- Caracal caracal damarensis (Roberts, 1926)[30].
Cette sous-espèce a été décrite sous le nom Lynx caracal damarensis par Austin Roberts en 1926 sur la base d'un animal provenant de Namibie[30].
– Distribution : Namibie.
– Statut : Annexe II de la CITES; préoccupation mineure (UICN).
- Caracal caracal limpopoensis (Roberts, 1926)[30].
Cette sous-espèce a été décrite sous le nom Lynx caracal limpopoensis par Austin Roberts en 1926 sur la base d'un animal provenant du Nord Transvaal[30].
– Distribution : Botswana et Afrique du Sud (Nord Est).
– Statut : Annexe II de la CITES; préoccupation mineure (UICN).
- Caracal caracal lucani (Rochebrune, 1885)[35].
Cette sous-espèce a été décrite sous le nom Lynx lucani par Alphonse Trémeau de Rochebrune en 1885 sur la base d'un animal provenant de Landana (Cabinda, Angola)[35].
– Distribution[36] : Gabon (Sud Ouest) - Angola (Cabinda) - République démocratique du Congo (Ouest) - Congo (Sud Ouest).
– Statut : Incertain[Note 2].
- [Note 1]Caracal caracal michaelis (Heptner, 1945)[37]'[38].
Cette sous-espèce a été décrite sous le nom Felis caracal michaelis par Vladimir Georgievich Heptner (Владимир Георгиевич Гептнер) en 1945 sur la base d'un animal provenant du Désert du Karakoum (Turkménistan)[37].
– Distribution[38] : Turkménistan - Ouzbékistan (Est) - Kazakhstan (Sud Ouest) - Iran (Nord) - Afghanistan (Nord).
– Statut : Annexe I de la CITES; espèce menacée (UICN).
- Caracal caracal nubica (J. B. Fischer, 1829)[32]'[39].
Cette sous-espèce a été décrite sous le nom Felis caracal nubicus par Johann Baptist Fischer en 1829 à partir d'un animal provenant de Nubie[32].
– Distribution : Éthiopie et Soudan[40].
– Statut : Annexe II de la CITES; préoccupation mineure (UICN).
– Synonyme[25] :- Caracal caracal nubicus J. B. Fischer, 1829[32].
- Caracal caracal poecilotis Thomas & Hinton, 1921[41].
Cette sous-espèce a été décrite sous le nom Caracal caracal poecilotis par Oldfield Thomas et Martin A. C. Hinton en 1921 à partir d'un animal provenant des Monts Bagzane (Niger)[41].
– Distribution : Niger - Nigeria (Nord) - Afrique occidentale.
– Statut : Annexe II de la CITES; préoccupation mineure (UICN).
- Caracal caracal schmitzi (Matschie, 1912)[34].
Cette sous-espèce a été décrite sous le nom Felis (Caracal) caracal schmitzi par Paul Matschie en 1912 sur la base d'un animal provenant du Nord Ouest de la Mer Morte (Jordanie)[34].
– Distribution : Asie occidentale - Iran - Pakistan - Inde.
– Statut : Annexe I de la CITES; espèce menacée (UICN).
– Synonymes[25] :
Description
Le Caracal est un mammifère de la famille des félidés de taille moyenne avec de longues jambes et une queue relativement courte[18]'[38] qui représente 30% de la longueur du corps de l'animal[22]. Il se distingue par la présence d'un bouquet de longs poils noirs à l'extrémité des oreilles, dépassant quasiment leur longueur, caractéristique qu'il partage avec le Lynx[18] et avec le chat des marais (Felis chaus). Son poil est court d'une couleur gris fauve à rougeâtre uniforme sur le dos, les cotés et la queue[3]. Le menton, la gorge, la poitrine, le ventre et l'intérieur des jambes sont blanchâtres et peuvent être tachetés de spots rougeâtres[28] ou fauves pales[4]'[22]. Le train arrière très musclé est plus haut que le train avant[22]. Les pattes du Caracal sont assez larges avec cinq doigts sur les pattes antérieures (dont le premier ne touche pas le sol) et quatre sur les postérieures munis de griffes rétractables de 3 cm de long[22]. Le Caracal possède de nombreux poils raides qui émergent d'entre ses coussinets lui assurant un bon appui sur les sols meubles[38].
Le crane est haut et bombé, la mâchoire courte avec une denture assez particulière. En effet, la majorité des individus ne possède pas de première petite prémolaire supérieure[28] ce qui leur confère, tout comme le Lynx, un total de 28 dents[21] mais dans 8% des cas la présence de cette prémolaire[22] leur confère une denture conforme à celle de la famille Felidae avec 30 dents[18]. La tête du Caracal comporte des marques faciales caractéristiques qui comprennent une ligne très foncée allant du bas du bord interne de chaque œil au museau, une autre verticale passant au centre de la face très marquée sur le front et plus fine vers le museau et enfin, une marques allongée verticale très foncée au-dessus du bord interne des yeux. Deux marques blanchâtres encadrent les yeux et deux autres sont présentes de chaque coté du nez sous les narines[28]. Des spots très foncés marquent la naissance des moustaches (vibrisses). L'arrière des oreilles, triangulaires et pointues, est noir. La surface intérieure du pavillon est recouverte de petits poils blancs[28]. Les yeux sont de couleur claire, généralement verdâtres[28] pouvant varier du marron au bleu. La pupille est plutôt ronde, potentiellement légèrement oblongue verticalement.
Les mâles peuvent atteindre une longueur de 106 cm sans la queue pour un poids maximal de 20 kg. Les femelles sont plus petites avec une longueur maximales de 103 cm sans la queue et un poids maximal de 16 kg[8].
Le Caracal peut présenter des cas de mélanisme[42]'[28] où l'animal présente une couleur grise à noire.
Caracal caracal ♂ | Caracal caracal ♀ | |
---|---|---|
Longueur sans la queue | 62 à 106 cm[8]'[43] | 61 à 103 cm[8] |
Longueur de la queue | 21 à 34 cm[8] | 20 à 34 cm[8] |
Hauteur au garot | 40 à 46 cm[44]'[45]'[46] | 40 à 46 cm[44]'[45]'[46] |
Poids | 8 à 20 kg[8]'[43] | 7 à 16 kg[8]'[43] |
Espèces similaires
Le caracal a été par le passé classé dans le genre Lynx sur la base d'éléments d'identification communs. Le caracal possède de longs pinceaux de poils à l'extrémité des oreilles semblables à ceux du Lynx ainsi qu'un pelage ventral plus clair mais ses poils sont plus courts et sa robe unie de couleur fauve. Le chat doré africain (Profelis aurata) lui est assez similaire mais sa robe tachetée et ses petits poils à l'extrémité des oreilles le différencient assez aisément. C'est également le cas du serval (Leptailurus serval). Le puma (Puma concolor) possède une robe fauve avec un pelage ventral assez similaire à celle du caracal mais ne possède pas les pinceaux sur les pointes des oreilles.
-
Caracal caracal
-
Caracal caracal
-
Lynx pardinus
-
Lynx pardinus
-
Puma concolor
-
Puma concolor
Écologie et comportement
Comportement
Comme tous les félins, le caracal est un animal territorial et n'accepte pas d'autres félins sur son domaine qu'il marque en urinant sur les rochers et les arbustes afin d'y laisser des marques olfactives. Le caracal est solitaire[22] mais on peut cependant le rencontrer en couple durant les périodes de reproduction et les femelles sont accompagnées de leurs petits jusqu'à l'âge de 10 mois[47]. Le territoire des mâles chevauche celui de plusieurs femelles[22]. Le caracal est un animal plutôt nocturne[22]. Il a une activité diurne mais évite les heures les plus chaudes de la journée où il se retire probablement dans des grottes, des anfractuosités ou des cavités creusées par d'autres animaux[28].
Le corps de ce félin est plus délié que celui des lynx nordiques, ce qui en fait un excellent coureur. C'est également un excellent grimpeur[22]. Ses oreilles caractéristiques pourraient lui servir de moyen de communication[48].
Reproduction et cycle de vie
Le caracal atteint sa maturité sexuelle à partir de 7 à 12 mois pour les femelles et de 9 à 14 mois pour les mâles[43]. Le cycle de la femelle est de 14 jours[43] et la reproduction du caracal a lieu toute l'année. Elle peut présenter des pics saisonniers dans certaines régions et donner lieu, par exemple, à un pic des naissances entre octobre et février en Afrique Australe[43]. Les femelles réceptives attirent les mâles par la sécrétion de marqueurs présents dans leurs urines[8]. La phase de copulation est initiée par la femelle par une position de lordose (comme chez tous les félins)[43]. Les femelles peuvent mettre au monde, une fois par an, de un à six petits[28]'[47], plus généralement de deux à quatre[28]'[43], au terme d'une gestation de 68 à 81 jours[47]'[43]. Les petits naissent aveugles et leurs yeux s'ouvrent vers 9 à 10 jours[28]. La période de lactation est de 4 mois[43] mais les petits caracals mangent régulièrement de la viande dès 6 semaines[28]. Les jeunes quittent leur mère vers 10 mois[47].
Le caracal peut vivre de 8 à 9 ans dans la nature[28] et jusqu'à 20 ans en captivité[22].
Prédation et alimentation
Le caracal est un prédateur principalement nocturne mais il chasse également le jour, plutôt à l'aube et à l'aurore, également en journée lorsque la température n'est pas trop élevée[22]. Il repère ses proies à vue mais utilise également son excellente ouïe[22] que lui confèrent ses longues oreilles pointues ornées de pinceaux noirs. Sa robe unie d'un jaune fauve s'harmonise parfaitement avec la couleur générale de la savane et des milieux arides dans lesquels il vit ce qui lui permet de bien se camoufler. À la manière d'un chat, il rampe en silence, le corps aplati contre le sol et s'approche de sa proie avant de bondir sur elle. Le caracal est considérés comme l'un des félins les plus rapide sur courte distance[22]. Le caracal grimpe et saute également très bien, il est capable de faire des bons de 3 mètres pour capturer des oiseaux en vol[49].
Il chasse principalement des damans, des rongeurs comme le lièvre (Lepus saxatilis[50]) et d'autres plus petits (Pedetes capensis, Xerus inauris, Parotomys brantsii, Rhabdomys pumilio, Gerbilliscus brantsii[50]), des singes et de petits babouins[28], de petites antilopes[22] (ourébis, dorcas ou Gazella dorcas[51], springboks (Antidorcas marsupialis[22]) et des oiseaux (francolins et pintades[28], Ploceus capensis[22], Ardeotis kori[50], Eupodotis ruficrista[50], Alectoris melanocephala).
Il tue ses proies de plus grande taille comme les antilopes par morsure de la veine jugulaire[28].
Il peut intégrer à son régime alimentaire des poissons et des reptiles[22] ainsi que des coléoptères[50]. Plus surprenant, il peut s'attaquer à d'autres carnivores comme des otaries (Arctocephalus pusillus)[22], des félins (Felis silvestris), des renards (Otocyon megaloti, Vulpes chama) ou des mustélidés (Cynictis penicillata)[50].
Comme la plupart des félins, le caracal peut ingérer de l'herbe mais il mange également du raisin[52].
En Afrique Australe, dans les zones où l'élevage extensif est pratiqué, un caracal prélève en moyenne, par an, de l'ordre de 5 moutons domestiques (Ovis aries)[50] pour une surface de 100 km2[22]. Il peut également s'attaquer aux volailles domestiques[28].
La ration journalière de viande nécessaire à un caracal est estimée à 800 g[53].
Habitat et distribution
Distribution
L'aire de répartition du caracal comprend une large partie de l'Afrique et de l'Est de l'Asie depuis le Moyen-Orient jusqu'au Sous-continent indien.
Il est largement distribué sur le continent africain où il n'est absent que de la forêt équatoriale et des zones exclusivement désertiques comme le Sahara central[22]. Il est par contre présent dans les zones semi-désertiques en lisière de désert comme la partie Est du Grand Erg Oriental ou dans les massifs montagneux du Hoggar, du Tassili n'Ajjer, du sud de l'Atlas et de l'Aïr[22]. Dans les zones semi-désertiques, son aire de répartition coïncide avec celle des gazelles du désert[8] et a subi des réductions notables en Afrique du Nord et en Afrique de l'Ouest[54]. Il est présent dans toute l'Afrique Australe. Son aire de répartition africaine inclut l'Afrique du Sud, l'Algérie, l'Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, la République Démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire, la République Centrafricaine, Djibouti, l'Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Kenya, le Lesotho, la Libye, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigeria, l'Ouganda, le Sénégal, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie, le Tchad, le Togo, la Tunisie, la Zambie et le Zimbabwe[25].
La présence du caracal est plus rare en Asie, et sa situation en Asie centrale et au Pakistan est préoccupante[55]. Son aire de répartition asiatique inclue l’Afghanistan, l'Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l'Inde, l'Irak, l'Iran, Israël, la Jordanie, le Kazakhstan, le Koweït, le Liban[Note 3], Oman, le Pakistan, la Syrie, le Tadjikistan, la Turquie, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Yémen[25].
Habitat
Le caracal occupe des habitats très variés depuis les environnements semi-désertiques[59] comme les steppes[60] jusqu'aux forêts de conifères et les maquis[61] en passant par la savane[59]. Il préfère les régions arides avec un environnement accidenté[62] et rocailleux mais est également présent en lisière de forêt humide. Il peuple également les zones montagneuses jusqu’à une altitude de 3300 mètres dans les montagnes éthiopiennes[55].
Menaces
Les principales menaces pesant sur le caracal sont la destruction de son habitat avec notamment la désertification qui pourrait être l'une des causes de sa raréfaction en Afrique septentrionale[63] et son élimination par les éleveurs[44]'[64] pour prévenir ses déprédations sur les animaux domestiques.
Prédateurs naturels
Si le caracal peut s'attaquer à d'autres carnivores plus faibles, il peut également être la proie de prédateurs plus massifs et plus puissants que lui. Il s'agit en premier lieu des grands félins comme le lion (Panthera leo)[65], le léopard (Panthera pardus[66]) ou le guépard (Acinonyx jubatus)[67], mais également de certains canidés comme le loup[38] et la hyène[38] ou, de manière plus surprenante, le chacal (Canis mesomelas)[22], qui peut s'attaquer aux très jeunes caracals.
Parasites et maladies
Le caracal peut être porteur de certains vers parasites tels que Toxocara mystax, Macracanthorhynchus catulinus ou du genre Physaloptera[68]. Il peut également être porteur d'ectoparasites comme la tique du genre Hyalomma (Hyalomma asiaticum) ou la puce Synosternus longispinus.[69]
Le caracal peut être infecté par la bactérie Aeromonas hydrophila, ce qui peut provoquer la mort de l'animal par septicémie foudroyante[70]. Il peut être porteur du coronavirus félin mais le risque de péritonite infectieuse féline est limitée chez les individus sauvages au comportement relativement solitaire[71].
Le caracal est un vecteur potentiel de la rage[72].
Conservation
Le Caracal est une espèce protégée dont les populations asiatiques sont classées en Annexe I de la CITES et les populations africaines en Annexe II. Dans le statut de conservation de l'UICN, le Caracal est classé en préoccupation mineure du fait de sa présence relativement abondante en Afrique Australe.
La chasse de l'espèce est interdite en Afghanistan, en Algérie[73], en Égypte, en Inde, en Iran, Israël, Jordanie, au Kazakhstan, Liban, Maroc[74], Pakistan, Syrie, Tadjikistan, Tunisie, Turquie, Turkménistan et l'Ouzbékistan. En Afrique subsaharienne, la chasse du caracal est interdite dans environ la moitié de son aire de répartition. En Namibie et en Afrique du Sud, le caracal est considéré comme un animal nuisible du fait de ses déprédations sur les cheptels ovins, ce qui permet aux éleveurs de le tuer sans restriction ; le Caracal reste néanmoins très répandu en Afrique Australe.
Espaces protégés
Dans son aire de répartition, le Caracal est présent dans de nombreux espaces protégés comme les réserves naturelles et les parcs nationaux (Cf. listes non exhaustives ci-après), avec en premier lieu ceux d'Afrique Australe.
{{colonnes|nombre=3| Afrique du Sud
- Parc de la zone humide d'iSimangaliso[75]
- Parc national des Bonteboks[76]
- Parc national des Chutes d'Augrabies[77]
- Parc national de West Coat (en)[76]
- Parc national des Éléphants d'Addo[78]
- Parc national de Garden Route (en)[79]
- Parc national des Golden Gate Highlands[80]
- Parc national du Karoo[81]
- Parc national Kruger[81]
- Parc national de Marakele[82]
- Parc national de Mokala[83]
- Parc national de la Montagne de la Table[81]
- Parc national Namaqua[84]
- Parc national des Zèbres de montagne[81]
- Réserve d'Ithala (en)[85]
- Réserve de Madikwe (en)[86]
- Parc transfrontalier de Kgalagadi[87]
- Parc transfontalier de Maloti-Drakensberg[88]
- Parc transfrontalier du ǀAi-ǀAis/Richtersveld[76]
- Palmeraie de Taghit[89]
- Parc culturel de l'Ahaggar[90]
- Parc culturel du Tassili n'Ajjer
- Parc national de Belezma[91]
- Parc national de Chréa[92]
- Parc national du Djurdjura[91]
- Parc national d’El-Kala[93]
- Parc national de Gouraya[94].
Époque contemporaine
Quelques peintres et sculpteurs animaliers de l'époque contemporaine utilisent parfois le Caracal comme modèle.
Dans le domaine de la peinture animalière, le Caracal mangeant un faisan (Caracal and Pheasant) d'Antoine-Louis Barye (1795-1875) est visible au Metropolitan Museum of Art de New York et le Caracal (1902) de Charles Livingston Bull (en) (1874-1932) au National Museum of Wildlife Art (en) de Jackson Hole (Wyoming, États-Unis).
Dans le domaine de la sculpture animalière, le Lynx caracal à la patte levée (1936) de Maurice Prost (1894-1967), réalisé en pierre de Premeaux (pierre de Comblanchien), est exposé au Musée Robert-Dubois-Corneau de Brunoy (France). Le Caracal compte au nombre des œuvres de sculpteurs animaliers actuels comme les bronzes d' Hamish Mackie (en), de Mark Coreth (en) ou de Kent Ullberg (sv), ou encore les sculptures de métaux de récupération d' Harriet Mead (en).
Bibliographie
- Ravaux, S. 2004. Le caracal (Felis caracal, Schreber 1776) : synthèse bibliographique. Thèse de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes. 152 p. pdf
Notes et références
Notes
- 1 2 3 Certains auteurs considèrent Caracal caracal michaelis (Heptner, 1945) comme un synonyme de Caracal caracal schmitzi (Matschie, 1912) alors que d'autres le considèrent comme une sous-espèce valide.
- ↑ La publication de 1885 de Rochebrune ne comporte qu'une description succincte (diagnose). Il y indique en réponse aux critiques de concision de Thomas (auteur de Caracal caracal poecilotis) qu'une description détaillée ainsi qu'une planche seront publiés dans un supplément aux vertébrés de la Sénégambie, publication qui ne semble pas avoir vu le jour. Rochebrune indique que le type lucani a été déposé au "musée Bouvier", "musée" qui semble plus vraisemblablement être la collection Aimé Bouvier du Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, mais il semble que le type ait été perdu. Il n'existe donc aujourd'hui aucune description précise, aucune planche et aucun exemplaire conservé (type) de cette sous-espèce. L'espèce Caracal caracal n'ayant pas été observée récemment dans la région ou Caracal caracal lucani a été identifié (nord de l'embouchure du Congo), son statut ne peut être déterminé avec certitude si tant est que cette sous-espèce existe ou ait existé.
- ↑ La présence du Caracal sur le territoire libanais fait l'objet d'opinions divergentes. Il est considéré présent[56] ou probablement présent[57] par certains mais localement éteint par d'autres[58].
Références
- 1 2 Breitenmoser-Wursten, C., Henschel, P., Sogbohossou, E. 2008. Caracal caracal. The IUCN Red List of Threatened Species. Version 2014.3. <http://www.iucnredlist.org>. Downloaded on 28 January 2015.
- 1 2 Allen, J. A., Lang, H., Chapin, J. p. 1924. Carnivora collected by the American Museum Congo Expedition. Bulletin of the American Museum of Natural History 47: 73-281.
- 1 2 3 4 Gray, J. E. 1843. List of the specimens of Mammalia in the collection of the British Museum. The Trustees of the British Museum, London.
- 1 2 3 4 Pocock, R. I. 1939. The Fauna of British India, including Ceylon and Burma. Mammalia. – Volume 1. Taylor and Francis Ltd., London. Pages 306-310.
- ↑ Johnson, W. E., Eizirik, E., Pecon-Slattery J., Murphy, W. J., Antunes, A., Teeling, E., O'Brien, S. J. 2006. The late miocene radiation of modern felidae: A genetic assessment. Science 311 (5757): 73-77.
- 1 2 3 Buffon, G.-L. 1761. Histoire naturelle générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roi. Tome 9. Imprimerie Royale, Paris. 375 pp.
- ↑ Nevill, H. R., ed. 1909. District Gazetteers of the United Provinces of Agra and Oudh. Volume 1: Dehra Dun District. Allahabad: Government Press, United Provinces, India. p. 552.
The caracal (felia caracal) or syahgosh is also found in the Dun, but it is rare. It is usually known as the red lynx.
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Sunquist, M., Sunquist, F. 2002. Wild Cats of the World. The University of Chicago Press. 452 pp.
- ↑ Olivier, W., Olivier, S. 2003. Hiking Trails of South Africa. Struik. p. 79. ISBN 978-1-86872-787-2.
- ↑ Pline l'Ancien, 77. Naturalis historia, Volume III, livre VIII.
- ↑ Ernout, A. 1952. Pline l’Ancien, Histoire naturelle, livre VIII. Texte établi, traduit et commenté. Paris, les belles lettres, Collection des Universités de France, 182 pages.
- 1 2 Paradis, S. 2008. Imagination, Jugement, Génie : la fabrique des quadrupèdes dans l'Histoire naturelle de Buffon (1707-1788). Ph.D., Université Laval, Canada.
- ↑ Très Sainte Trinité, de la, p. 1652. Voyage d'Orient du Révérant Père Philippe de la Très Sainte Trinité. Livre 2. Antoine Julliéron, Lyon. 592 pp.
- ↑ Thévenot, de, J. 1674. Suite du voyage de Levant. Tome 2. Charles Angot, Paris. 392 pp.
- ↑ Charleton, W. 1677. (Gualteri Charletoni) Exercitationes de differentiis & nominibus animalium. Quibus accedunt mantissa anatomica, et quaedam de variis fossilium generibus, deque differentiis & nominibus colorum. Oxoniae, e theatro Sheldoniano (Oxford, Sheldonian Theatre, London). 119 pp.
- ↑ Kolbe, p. 1741. Description du Cap de Bonne-Espérance, Amsterdam, Jean Catuffe, volume 3. 311 pages.
- ↑ Shaw, T. 1743. Voyages de Monsieur Shaw dans plusieurs provinces de la Barbarie et du Levant. Tome premier. (traduit de l'Anglais). La Haye. 469 pp.
- 1 2 3 4 Buffon, G.-L. 1764. Histoire Naturelle, Générale et Particulière avec la Description du Cabinet du Roi. Tome Douzième. Paris, Imprimerie Royale. 452 pages.
- 1 2 3 Schreber, von, J. C. D. 1776. Die Säugethiere in Abbildungen nach der Natur mit Beschreibungen, 3(16): pl. 110 [1776]; Der Caracal 3(24): 413-414 [1777]. Wolfgang Walther, Erlangen.
- ↑ Statius Müller, P. L. 1776. Des Ritters Carl von Linné Königlich Schwedischen Leibarztes. Vollständigen Natursystems Supplements- und Register-Bandüber alle sechs Theile oder Classen des Thierreichs. Mit einer ausführlichen Erklärung. Nebst drey Kupfertafeln. Nürnberg.
- 1 2 3 Ravaux, S. 2004. Le caracal (Felis caracal, Schreber 1776) : synthèse bibliographique. Thèse. Université de Nantes. École nationale vétérinaire. 152 p.
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 Stuart, C., Stuart, T. 2013. Caracal caracal caracal. in: The mamals of Africa. Vol. 5. Eds. Kingdon & Hoffmann. Bloomsbury Publishing, London, p. 174-178.
- ↑ Sanderson, J.G., Watson, P. 2013. Small Wild Cats. The Animal Answer Guide. Johns Hopkins University Press. ISBN 9780801898853. 184 p.
- ↑ Smithers, R. H. N. 1975. Family Felidae. in: The mamals of Africa: an Identification Manual (eds. Meester & Setzer). Part 8.1, Smithonian Institution Press, Washington, DC, p. 1-10.
- 1 2 3 4 5 6 7 Wilson, D. E., Reeder, DA. M. 2005. Mammal Species of the World: A Taxonomic and Geographic Reference, Third Edition. The Johns Hopkins University Press, Baltimore, 2000 pages.
- ↑ Nowell K., Jackson p. 1996. Wild Cats: Status survey and conservation action plan. IUCN, Gland, Switzerland.
- ↑ Karami, M., Hutterer, R., Benda, P., Siahsarvie, R., Kryštufek, B. 2008. Annotated check-list of the mammals of Iran. Lynx (Praha), n. s., 39(1): 63-102.
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Rosevear, D.R. 1974. The Canivores of West Africa. Trustees of the British Museum, London, 548 pp. ISBN 0 565 00723 8.
- ↑ Thomas, O. 1926. Some New African Mammalia. Annals and Magazine of Natural History, Series 9, 17(97): 180-184.
- 1 2 3 4 5 Roberts, A. 1926. Some new S. African mammals and some changes in nomenclature. Annals of the Transvaal Museum, 11(4): 245-263.
- 1 2 Wagner, M. 1841. Bemerkungen über das Vorkommen und die Lebensweise der in der Regentschaft Algier Beobachteten Saügethiere. [in] Wagner, M. Reisen in der Regentschaft Algier in den Jahren 1836, 1837 und 1838. 3: 41-71, [p. 62, pl. 4], Leopold Voss, Leipzig.
- 1 2 3 4 5 Fischer, J. B. 1829. Synopsis Mammalium. Eds Cotta, Stuttgart. 527 pages [p. 210].
- ↑ Matschie, P. 1892. Ueber die Formen der Gatt. der Caracal. Sitzungsberichte der Gesellschaft Naturforschender Freunde zu Berlin. 113-115.
- 1 2 3 4 5 6 Matschie, P. 1912. Über einige Rassen des Steppenluchses Felis (Caracal) caracal. Sitzungsberichte der Gesellschaft Naturforschender Freunde zu Berlin. 55-67.
- 1 2 Rochebrune, A. T., de. 1885. Vertebratorum novorum vel minus cognitorum orae Africae occidentalis incolarum. Diagnoses. Bulletin de la Société Philomathique de Paris, 7(9): 86-99 [Lynx lucani, p 87-88].
- ↑ Malbrant, R., Maclatchy, A.-R. 1947. Affinités australes de la faune du Congo français et du Gabon. Mammalia, 11(3): 129-138.
- 1 2 3 Heptner, V. G. 1945. Position systématique du caracal du Turkestan (Felis caracal Müll., 1776). Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Moscou, URSS (Doklady), 49(3): 229-230.
- 1 2 3 4 5 6 7 Heptner, V. G., Sludskii, A. A. 1972. Mlekopitaiušcie Sovetskogo Soiuza. Vysšaia Škola, Moskva. (En Russe traduit en Anglais : Heptner, V.G., Sludskii, A.A., Komarov, A., Komorov, N.; Hoffmann, R.S. 1992. Mammals of the Soviet Union. Vol III: Carnivores (Feloidea). Smithsonian Institution and the National Science Foundation, Washington DC).
- ↑ Roberts, A. 1913. The collection of mammals in the Transvall museum registered up to the 31zt march, 1913, with description of new species. Annals of the Transvaal Museum, 4(2): 65-107.
- ↑ Setzer, H. W. 1956. Mammals of the anglo-egyptian Sudan. Proceedings of the United States National Museum, 106: 447-587.
- 1 2 Thomas, O., Hinton, M. C. A. 1921. Captain Angus Buchanan’s Aïr expedition. II. On the mammals (other than ruminants) obtained during the expedition to Aïr (Asben). Novitates Zoologicae 28: 1–13.
- ↑ Robinson, R. 1976. Homologous genetic variation in the Felidae. Genetica 46: 1-31
- 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Bernard, R.T.F, Stuart, C.T. 1987. Reproduction of the caracal Felis caracal from the Cape Province of South Africa. S. Afr. J. Zool. 22: 177-182.
- 1 2 3 Hodkinson, C. Davies-Mostert, H., Komen, H., Snow, T. 2007. Predators and farmers. Endangered Wildlife Trust, Johannesburg. 53 p.
- 1 2 Buchanan, A. 1926. Sahara. Ed. J. Murray. London. 301 pp.
- 1 2 Shortridge G.C. 1934. The mammals of south west africa. William Heinemann Ltd, London, 779 pp.
- 1 2 3 4 Hunter, L., Hinde, G. 2005. Cats of Africa. Struik Publishers. Cap Town. 175 pages. ISBN 1 77007 063 X.
- ↑ Kingdon. J., 1977. Cheetah. East African Mammals. An Atlas of Evolution in Africa, vol. 3, part A (Carnivores). London: Academic. 491 pp.
- ↑ Larousse des Animaux. 2006. Éditions Larousse, ISBN 2-0356-0416-8, 608 pp.
- 1 2 3 4 5 6 7 Melville, H.I.A.S., Bothma, du P., J., Mills, M.G.L. 2004. Prey selection by caracal in the Kgalagadi Transfrontier Park. South African Journal of Wildlife Research 34(1): 67-75.
- ↑ Drajesco-Joffé, A. 1993. La vie sauvage au Sahara. Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 240 pp.
- ↑ Bothma, J. du P. 1965. Random observations on the food habits of certain Carnivora (Mammalia) in southern Africa. Fauna flora pretoria, 16: 16-22.
- ↑ Grobler, J.H. 1981. Feeding behaviour of the caracal Felis caracal Schreber 1776 in the Mountain Zebra National Park. South Afr. J. Zool. 16: 259-262.
- ↑ Ray, J. C., Hunter, L., Zigouris, J. 2005. Setting conservation and research priorities for larger African carnivores. Wildlife Conservation Society, New York, USA.
- 1 2 Nowell, K., Jackson, P. 1996. Wild Cats. Status Survey and Conservation Action Plan. IUCN/SSC Cat Specialist Group, Gland, Switzerland and Cambridge, UK.
- ↑ Harrison, D., Hitchcock, M. 2005. The politics of world heritage: negociating tourism and conservation. Chanel view publications. ISNB 1-84541-009-2. 189 pages.
- ↑ Tohmé, G., Tohmé, H. 2000. Quelques nouvelles données sur le statut actuel des Felidae au Liban et plus particulièrement du chat des marais Felis chauss Güldenstaedt, 1776. Mammalia, 64(2): 247-249.
- ↑ Abi-Said, M. R. 2006. First-year baseline survey for mammals of Tannourine Cedars Nature Reserve. 43 pages.
- 1 2 Nowak, R.M. 1999. Walker's Mammals of the World. Johns Hopkins University Press, Baltimore, Maryland.
- ↑ van Heezik, Y.M., Seddon, P.J. 1998. Range size and habitat use of an adult male caracal in northern Saudi Arabia. Journal of Arid Environments, 40: 109-112.
- ↑ Ilemin, Y., Gürkan, B. 2010. Status and activity patterns of the Caracal, Caracal caracal (Schreber,1776), in Datca and Bozburun Peninsulas, Southwestern Turkey Zoology in the Middle East, 50: 3-10.
- ↑ Singh, R., Qureshi, Q., Sankar, K., Krausman, P.R., Goyal, S.P. 2014. Population and habitat characteristics of caracal in semi-arid landscape, western India. Journal of Arid Environments 103: 92-95.
- ↑ Burton, R. 1994. La vie sauvage. Editions de Cluny, 176 pp.
- ↑ Harrison, D.L., Bates, P.J.J. 1991. The Mammals of Arabia (2nd Ed). Sevenoaks, England: Harrison Zoological Museum. 354 pp.
- ↑ Pienaar, U., de V. 1969. Predator-prey relationships amongst the larger mammals of the Kruger National Park. Koedoe 12(1): 108-176.
- ↑ Wilson, V. J. 1976. The leopard in eastern Zambia. in: The World's Cats 3(2): Contribution to Biology, Ecology, Behaviour and Evolution (Ed. R.L. Eaton), University of Washington, Seattle, 29-38.
- ↑ Frame, G.W. 1986. Carnivore competition and resource use in Serengeti ecosystem in Tanzania. PhD Thesis, Utah State University, USA.
- ↑ Agapova, A.I., Sapozhenkov, Y.F. 1961. [in russian] On the helminth fauna of wild carnivores of Turkmenia. Natural foci and diseases and questions on parasitology. 4th conference on natural-reserve diseases and questions on parasitology in Kazhastan and republics in middle-asia, 15-20 september 1959, Alma Ata 3: 288-290.
- ↑ Sapozhenkov Y. F. 1962. [en russe] Ob ekologii karakala (Felis caracal Mull. ) v. karakumakh. Zool. Zhur. 41:1111-1112.
- ↑ Ocholi, R.A., Spencer, T.H.I. 1989. Isolation of Aeromonas hydrophila from a Captive Caracal Lynx (Felis caracal). Journal of Wildlife Diseases, 25(1): 122-123.
- ↑ Greene, C.E. 2011. Infectious Diseases of the Dog and Cat, 4th Edition. Elsevier Saunders, ISBN 978-1-4160-6130-4, 1376 pages.
- ↑ Oduye, O.O., Aghomo, H.O. 1985. Epidemiology of Rabies in Nigeria. in: Rabies in the Tropics, Springer Berlin Heidelberg, ISBN 978-3-540-13826-6, p. 491-496.
- ↑ 5e Rapport National sur la mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique au niveau national. 2014. Ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. République Algérienne Démocratique et Populaire. 128 pages.
- ↑ Cuzin, F. 2003. Les grands mammifères du Maroc méridional (Haut Atlas, Anti Atlas et Sahara) : Distribution, écologie et conservation. Thèse de Doctorat en Écologie Animale de l'École Pratique des Hautes Études. 349 p.
- ↑ Combrink, A. S., Kyle, R. 2006. A Handbook on the Rare, Threatened & Endemic Species of the Greater St Lucia Wetland Park. Greater St Lucia Wetland Park Authority. Rare, Threatened & Endemic Species Project. St Lucia, south Africa. Unpublished internal report. 191 pp.
- 1 2 3 SANP. 2012. A - Z of South African National Parks. Your natural heritage. South African National Parks Brochure. 61 pages.
- ↑ Vaughan, T. A., Ryan, J. M., Czaplewski, N. J. 2011. Mammology (Fifth Edition). Jones and Bartlett Publishers, ISBN 978-0-7637-6299-5, 750 pages.
- ↑ Tamblinga, C. J., Minnie, L., Adendorff, J., Kerley, G. I. H. 2013. Elephants facilitate impact of large predators on small ungulate prey species. Basic and Applied Ecology 14: 694-701.
- ↑ South African National Parks. 2014. Garden Route National Park: State of Knowledge. South African National Parks unpublished report, 138 pages.
- ↑ Kubeka T. 2011. Population Ecology and Identification of vertebrate remains found in the Golden Gate Highlands National Park (Free State). University of South Africa, Pretoria. 11 pages.
- 1 2 3 4 Pinchuck, T., McCrea, B., Reid, D., Velton, R. 2010. The Rough Guide to South Africa. 729 pages. Rough Guides.
- ↑ SANP. 2014. Marakele National Park, Draft management plan for stakeholder comment (for the period 2014-2024). South African National Parks, 115 pages.
- ↑ SANP. 2015. Mokala National Park, Mammal list. South African National Parks. 4 pages.
- ↑ SANP. 2012. Namaqua National Park. Management Plan. South African National Parks. 82 pages.
- ↑ Wild Magazine. 2015. Park in the Spotlight: Ithala Game Reserve. Wild Magazine (Autumn 2015). ISSN 1993-7903. 14-22.
- ↑ Thorn, M., Green, M., Keith, M., Marnewick, K., Bateman, P. W., Cameron, E. Z., Scott, D. M. 2011. Large-scale distribution patterns of carnivores in northern South Africa: implications for conservation and monitoring. Oryx 45(4): 579-586.
- ↑ Melville, H. I. A. S., Bothma, J. D. P. 2006. Using spoor counts to analyse the effect of small stock farming in Namibia on caracal density in the neighbouring Kgalagadi Transfrontier Park. J. Arid Environ. 64: 436–447.
- ↑ MDTP. 2007. The Maloti Drakensberg Experience. Maloti Drakensberg Transfrontier Project. ISBN 978-0-620-38148-2. 145 pages.
- ↑ UNDP. 1999. Biodiversity Conservation and Sustainable Natural Resource Management. United Nations Development Programme Global Environmental Facility. Project of the Government of Algeria. 47 pages.
- ↑ Wacher, T., De Smet, K., Belbachir, F., Belbachir-Bazi, A., Fellous, A., Belghoul, M., Marker, L. 2005. Inventaires de la faune du Groupe d’Intérêt Sahélo-Saharien. Massif central de l’Ahaggar, Algérie (Mars 2005). 40 pages.
- 1 2 ATLAS des parcs nationaux algériens. 2006. Direction Générale des Forêts, Parc national de Théniet El Had, République Algérienne Démocratique et populaire. 96 pages.
- ↑ Les aires protégées en Algérie. Parcs nationaux, réserves naturelles et zones humides vus par Alsat-1. 2009. Agence Spatiale Algérienne. 124 pages.
- ↑ Bentouili, M., Y. 2007. Inventaire et qualité des eaux des sources du Parc National d’El Kala (N.Est algérien). Mémoire de Magistère en Hydrogéologie. Université Badji Moktar d'Annaba, Algérie. 134 pages.
- ↑
- Parc national de Theniet El Had<ref name=":210" />
- Parc national de Tlemcen<ref name=":210" />
- Réserve naturelle de Mergueb<ref name=":AS09 /> {{Angola}} * [[Parc national d'Huila|Parc nacional de Bicuari]] * [[Parc national d'Iona]]<ref>UNDP/GEF. 2006. Primeiro Relatório Nacional para a Conferência das Partes da Convenção sobre a Diversidade Biológica. Projecto 00011125 - Estratégia e Plano de Acção Nacionais para a Biodiversidade (NBSAP). Ministério do Urbanismo e Ambiente. República de Angola. 96 pages.</ref> * {{Lien|fr=Parc national de Mucusso|langue=en|trad=Mucusso National Park}}<ref>Verissimo, L. 2008. Mucusso Reserve: larger mammals assessment. Okavango integrated river basin management project. Permanent Okavango River Basin Water Commission (OKACOM) and the United States Agency for International Development. Washington, USA. 49 pages.</ref> {{Bénin}} * [[Parc national de la Pendjari]]<ref>Tiomoko, D. 2014. Gestion de la Réserve de Biosphère de la Pendjari : modes de gestion et proposition d’un modèle conceptuel de durabilité. Thèse de Doctorat de l'Université d’Abomey-Calavi, Bénin, 144 pages.</ref> {{Bénin}} / {{Burkina Faso}} / {{Niger}} * [[Parc national du W du Niger]] {{Botswana}} * [[Delta de l'Okavango]] * [[Moremi Game Reserve]] * [[Parc national de Chobe]]<ref name=":Pu07">Purchase, G. K., Mateke, C., Purchase, D. 2007. A review of the status and distribution of carnivores, and levels of human carnivore conflict, in the protected areas and surrounds of the Zambezi Basin. The Zambezi Society, Bulawayo, Zimbabwe. 79 pp.</ref> * [[Parc national du pan de Makgadikgadi]]<ref>Maude, G. 2005. The comparative ecology of the Brown Hyaena (Hyaena brunnea) in Makgadikgadi National Park and a neighbouring community cattle area in Botswana. Master of Science (Zoology), Department of Zoology and Entomology, University of Pretoria, South Africa. 53 pages.</ref> * [[Réserve de chasse du Kalahari central]] {{Burkina Faso}} * {{Lien|fr=Forêt classée de Dida|langue=en|trad=Dida Forest}}<ref name=":211">Adouabou, A. B., Belemsobgo, U., Kafando, P. Nana, S. 2010. Les grands mammifères. [dans] Atlas de la Biodiversité de l’Afrique de l’Ouest. Tome II: Burkina Faso. Thiombiano A & Kampmann D (eds), Ouagadougou & Frankfurt/Main. ISBN 978-3-9813933-1-6. p 276-287.</ref> * [[Forêt classée de Koulbi]]<ref name=":211" /> * [[Forêt classée de Sissili]]<ref name=":211" /> * {{Lien|fr=Parc national de Kaboré Tambi|lang=es|trad=Parque nacional de Kaboré Tambi}}<ref name=":211" /> * [[Réserve de Nazinga]]<ref name=":211" /> {{Cameroun}} * [[Parc national de la Benoue]] * [[Parc national de Boubandjida]] * [[Parc national de Waza]]<ref>Bauer, H., Kari, S. 2001. Assessment of the people-predator conflict through thematic PRA in the surroundings of Waza National Park, Cameroon. PLA Notes 41: 9-13.</ref> {{République Démocratique du Congo}} * [[Parc national de l'Upemba]]<ref name=":VA09">Vanleeuwe, H., Henschel, P., Pélissier, C., Gotanègre, A., Moyer, D. 2009. Description du site [dans] Recensement des Grands Mammifères et Impacts Humains. Parcs Nationaux de l’Upemba et des Kundelungu. Wildlife Conservation Society. République Démocratique du Congo (Février 2009). 30 pages.</ref> * [[Parc national de Kundelungu]]<ref name=":VA09" /> {{Égypte}} (Afrique) * {{Lien|fr=Parc national de Gebel Elba|langue=ro|trad=Parcul Național Gebel-Elba}}<ref>Basuony, M. I., Gilbert, F., S. 2010. Mammals of Egypt. Atlas, Red Data Listing & Conservation. Ministry of State for Environmental Affairs, Le Caire. ISBN 978-977-452-082-2. 286 pages.</ref> * {{Lien|fr=Parc national de Wadi el Gemal|langue=en|trad=Wadi el Gamal National Park}}<ref>Management Plan for Wadi el-Gemal National Park. 2004. Government of Egypte. Ministery of state for environmental affairs. 176 pages.</ref> {{Érythrée}} * {{Lien|fr=Parc national de Semenawi Bahri|langue=es|trad=Parque nacional Semenawi Bahri}}<ref>Bein, E., Yohannes, H., Yohannes, A. 2006. Conserving Biodiversity in Eritrea - Survey on Proposed Protected Areas and Biodiversity Corridor. Paper Presented on IUCN Organized Regional Workshop on Biodiversity Conservation in the Horn of Africa, 28-29. August, 2006, Asmara, Eritrea.</ref> {{Éthiopie}} * [[Parc national d'Awash]] * {{Lien|fr=Parc national de Kafta Sheraro|langue=en|trad=Kafta Sheraro National Park}}<ref>Dawit Mamo, D., Gangwar, S .K., Bouer, H., Tesfay, Y. 2012. Demography, threats and community perception of african elephants (Loxodanta africana) in Kafta-Sherado National Park, Tigray, Ethiopia. International Journal of Science and Nature, 3(1): 30-36.</ref> * [[Parc national du Mont Balé]]<ref>Asefa, A. 2011. Mammals of the Bale Mountains National Park, Ethiopia: A Compiled and Annotated Checklist. Walia Journal of the Ethiopian Wildlife and Natural History Society - Special Edition on the Bale Mountains: 3-14.</ref> * [[Parc national du Simien]]<ref>Carey, C., Dudley, N., Stolton, S. 2000. Threats to protected areas. Squandering paradise? The importance and vulnerability of the world’s protected areas. WWF - World Wide Fund For Nature, International, Gland, Switzerland. 232 pages.</ref> * [[Parc national de Nech Sar]] {{Ghana}} * [[Parc national Mole|Parc national de Mole]]<ref>Henschel, P., Azani, D., Burton, C., Malanda, G., Saidu Y., Sam, M., Hunter, L. 2010. Lion status updates from five range countries in West and Central Africa. CATnews 52: 34-39.</ref> {{Guinée-Bissau}} * [[Parc national de Dulombi-Boé]] {{Kenya}} * {{Lien|fr=Parc national d'Araboko-Sokoke|langue=en|trad=Arabuko Sokoke National Park}}<ref>Arabuko-Sokoke Forest Management Team. 2002. Strategic Forest Management Plan 2002–2027. Forest Department, Ministery of Environment and Natural Resources, Nairobi, Kenya. 57 pages.</ref> * [[Parc national d'Amboseli]]<ref> Gichohi, N., Warinwa, F., Lenaiyasa, P., Maina, M., Bornham, R., Sambu, D., Muruthi, P., Wasilwa, N.S. 2014. Long-Term Monitoring of Livestock Depredation in Amboseli Ecosystem, Kenya. The Journal of Agriculture and Natural Ressources Sciences 1(3): 186-194.</ref> * [[Parc national de Marsabit]] * [[Parc national du mont Kenya]]<ref>Nyaligu, M. O., Weeks, S. 2013. An elephant corridor in a fragmented conservation landscape: preventing the isolation of Mount Kenya national park and national reserve. Parks 19(1): 91-102.</ref> * [[Réserve nationale de Samburu|Parc national de Samburu]] * [[Parc national de Tsavo East|Parc national de Tsavo]]<ref>Tsavo Trust. 2014. Big Tuskler Monthly, May 2014. The Tsavo Trust. 14 p.</ref> * {{Lien|fr=Réserve nationale d'Arawale|langue=en|trad=Arawale National Reserve}}<ref>Njoroge, P., Yego, R., Muchane, M., Githiru, M., Njeri, T., Giani, A. 2009. A survey of the large and medium sized mammals of Arawale National Reserve, Kenya. Journal of East African Natural History 98(1): 119-128.</ref> * {{Lien|fr=Réserve nationale de Boni|langue=en|trad=Boni National Reserve}}<ref>Githiru, M., Njeri, T., Kamau Muthoni, F., Yego, R., Muchane, M., Njoroge, P., Giani, A. 2006. Density, distribution and habitat use by large mammals in Boni National Reserve and the neighbouring Northern Buffer Zone, NE Kenya. Zoology Department Research Report. National Museums of Kenya, Kenya. 28 pages. </ref> * [[Réserve nationale du Masai Mara]] {{Lesotho}} * {{Lien|fr=Parc national de Ts'ehlanyane|langue=es|trad=Parque nacional Ts'ehlanyane}}<ref>LHDA. 2005. Ts'ehlanyane National Park. Lesotho Highlands Development Authority Nature Reserves. Lesotho. 6 pages.</ref> {{Malawi}} * {{Lien|fr=Parc national de Kasungu|langue=en|trad=Kasungu National Park}}<ref name=":Pu07 /> * {{Lien|fr=Parc national de Nyika|langue=en|trad=Nyika National Park}}<ref>Nyika-Vwaza News. 2014. The newsletter of the Nyika-Vwaza Trust and Nyika-Vwaza (UK) Trust, Issue 19. 6 pages.</ref> {{Mali}} * [[Parc national de la Boucle du Baoulé|Réserve de biosphère de la Boucle du Baoulé]] * [[Réserve de faune de l'Adrar des Ifhogas]]<ref name=":12" /> * [[Réserve de faune du Gourma]] * [[Zone d’intérêt cynégétique de Tidermène]]<ref>UICN/BRAO. 2008. Évaluation de l’efficacité de la gestion des aires protégées : parcs et réserves du Mali. ISBN 978-2-8317-1041-9, SMAK International, 44 pages.</ref> {{Maroc}} * [[Parc national d'Ifrane]]<ref name=":371">Conseil de l'Europe. 2010. Projet pilote Emeraude : Désignation de sites pilotes pour le royaume du Maroc. Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe. Rapport du gouvernement marocain. Direction de la Culture et du Patrimoine culturel et naturel. Strasbourg. 19 pages.</ref> * [[Lagune de Khenifiss|Parc national de Khenifiss]]<ref name=":371" /> * [[Parc national de Souss-Massa]]<ref name=":CU03" /> * [[Parc national de Talassemtane]]<ref name=":371" /> * [[Parc national de Toubkal]]<ref name=":371" /> {{Mauritanie}} * [[Parc national du Diawling]]<ref>Ould Aveloitt, M. 2014. L'hivernage des limicoles (Aves, Charadrii) des zones humides d'importance majeure en Mauritanie méridionale : Inventaire des espèces et étude phénologique. Thèse de l'Université Mohammed V de Rabat, Maroc, 195 p.</ref> * [[Réserve naturelle du Chott Boul]]<ref>Ould Aboye, M. L., Amadou, B., Ould Maouloud, M. D., Ould Cheikh El Houssein, S. A. L., Ould Dah, S. 2003. Projet d'activités habilitantes pour la préparartion de la phase II, Changements climatiques. Ministère du Développement Rural et de l'Environnement. République islamique de Mauritanie. 117 pages.</ref> {{Mozambique}} * {{Lien|Parc national de Banhine|langue=en|trad=Banhine National Park}}<ref>Stalmans, M., Peel, M. 2012. Parque Nacional de Banhine - Wildlife survey 2012. Projecto Áreas de Conservação Transfronteira e Desenvolvimento do Turismo (ACTFDT). Ministério do Turismo, Republica de Moçambique. 33 pages.</ref> * [[Parc national de Gorongosa]]<ref name=":Pu07" /> {{Namibie}} * [[Parc national d'Etosha]] * {{Lien|fr=Parc national de Mangetti|langue=en|trad=Mangetti National Park}}<ref>UNDP/GEF. 2010. State of Protected Areas in Namibia: A Review of Progress and Challenges. Namibian Parks and Wildlife. Ministry of Environment and Tourism. Republic of Namibia. 171 pages.</ref> * {{Lien|Parc national de Mudumu|langue=en|trad=Mudumu National Park}}<ref name=":Ge10">GEF. 2010. Namibia Protected Landscape Conservation Areas Initiative (NAM-PLACE). Global Environment Facility, United Nations Development Programme. Republic of Namibia. 176 pages.</ref> * [[Parc national de Namib-Naukluft]] * [[Parc national de Waterberg]]<ref name=":Ge10" /> {{Niger}} * [[Réserves naturelles de l'Aïr et du Ténéré|Réserve Naturelle Nationale de l'Aïr du Tenere]] {{Nigeria}} * [[Parc national de Kainji]] * [[Parc national de Yankari]]<ref>Ogunjinmi, A. A., Umunna, M. O., Ogunjinmi, K. O. 2008. Factors affecting job satisfaction of rangers in Yankari Game Reserve, Bauchi, Nigeria. Journal of Agriculture and Social Research 8(2): 19-26.</ref> {{Ouganda}} * [[Parc national Kidepo Valley|Parc national de Kidepo Valley]] {{Sénégal}} * [[Parc national du Niokolo-Koba|Parc national du Niokolo Koba]]<ref>UICN. 2009. Evaluation de l’efficacité de la gestion des Biens Naturels du Patrimoine Mondial en Afrique de l’Ouest. Monographic Series no. 10. PACO/IUCN Regional Office for Western Africa, Ouagadougou, Burkina Faso. 53 p.</ref> * [[Réserve de faune du Ferlo Nord]]<ref name=":60">RZSS & IUCN Antelope Specialist Group. 2014. État des lieux sur la Conservation de la Gazelle dama, Nanger dama. Royal Zoological Society of Scotland, Édimbourg, Royaume-Uni.</ref> {{Soudan}} * {{Lien|fr=Parc national de Dinder|langue=en|trad=Dinder National Park}}<ref>Ahmed, M. A. M. 2005. The Biology of the Reedbuck (Redunca redunca Pallas, 1764) in Dinder National Park. Master of Science, Zoology. University of Khartoum, Sudan. 88 pages.</ref> {{Soudan du Sud}} * [[Parc national de Badingalo]] {{Swaziland}} * {{Lien|fr=Parc national de Malolotja|langue=en|trad=Malolotja National Park}}<ref>Matsebula, S. N., Monadjem, A., Roques, K. G., Garcelon D. K. 2009. The diet of the aardwolf, Proteles cristatus at Malolotja Nature Reserve, western Swaziland. African Journal of Ecology, 47(3): 448-451.</ref> {{Tanzanie}} * [[Parc national de Katavi]]<ref name=":TA09">TAWIRI. 2009. Tanzania Small Carnivore Conservation Action Plan. Pages 162-269 in Tanzania Carnivore Conservation Action Plan. TAWIRI, Arusha, Tanzania.</ref> * [[Parc national du lac Manyara]]<ref name=":TA09" /> * [[Parc national de Mikumi]]<ref name=":TA09" /> * [[Parc national de Mkomazi]]<ref name=":TA09" /> * [[Parc national de Ruaha]]<ref name=":TA09" /> * [[Parc national de Saadani]]<ref>TMAP. 2008. Tanzania Mammals Newsbites, the newsletter for the Tanzania Mammal Atlas Project. Issue 3, 8 pages.</ref> * [[Parc national du Serengeti]]<ref name=":20" /> * [[Parc national de Tarangire]]<ref name=":TA09" /> * [[Parc national des monts Udzungwa]]<ref name=":TA09" /> {{Tchad}} * {{Lien|fr=Parc national de Manda|langue=en|trad=Manda National Park}}<ref>UICN/PACO. 2012. Elaboration et mise en oeuvre des plans de gestion en Afrique de l’Ouest et du centre. UICN, Gland, Suisse et Ouagadougou, Burkina Faso. ISBN 978-2-8317-1473-8. 98 pages.</ref> * [[Parc national de Zakouma]] * [[Réserve de faune de l'Ouadi Rimé - Ouadi Achim]]<ref>Wacher, T., Newby, J. 2012. Summary of results and achievements of the Pilot Phase of the Pan Sahara Wildlife Survey 2009-2012. SCF PSWS Technical Report 12. Sahara Conservation Fund. 26 pp. + Annexes.</ref> * [[Réserve de faune de Fada Archei]] {{Tunisie}} * [[Parc national de Dghoumès]] * [[Parc national de Bouhedma]]<ref name=":60" /> {{Zambie}} * {{Lien|fr=Parc national du Bas-Zambèze|langue=en|trad=Lower Zambezi National Park}}<ref>Bird, T.L.F., Mateke, C.W. 2013. A preliminary survey of the presence and distribution of small carnivores in the Lower Zambezi Protected Area Complex, Zambia. The Journal of the IUCN SSC Small Carnivore Specialist Group, 48: 47-59.</ref> * {{Lien|fr=Parc national de Kafue|langue=en|trad=Kafue National Park}}<ref name=":Pu07" /> * {{Lien|fr=Parc national de Kasanka|langue=en|trad=Kasanka National Park}}<ref>Rduch, V. 2013. Ecology and Population Status of the Puku Antelope (Kobus vardonii Livingstone, 1857) in Zambia. PhD. Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn, Germany. 308 pages.</ref> * {{Lien|fr=Parc national de Luangwa Nord|langue=en|trad=North Luangwa National Park}}<ref name=":Pu07" /> * {{Lien|fr=Parc national de Luangwa Sud|langue=en|trad=South Luangwa National Park}}<ref name=":Pu07" /> * [[Parc national de Mosi-oa-Tunya]] * {{Lien|fr=Parc national de Sioma Ngwezi|langue=en|trad=Sioma Ngwezi National Park}}<ref name=":Pu07" /> {{Zimbabwe}} * [[Parc d'Umfurudzi]]<ref name=":Pu07" /> * {{Lien|fr=Parc national des chutes Victoria|langue=en|trad=Victoria Falls National Park}} * {{Lien|fr=Parc national de Gonarezhou|langue=en|trad=Gonarezhou National Park}} * [[Parc national Hwange]]<ref name=":Pu07" /> * [[Parc national de Mana Pools]] * {{Lien|fr=Parc national de Matobo|langue=en|trad=Matobo National Park}} * {{Lien|fr=Parc national de Matusadona|langue=es|trad=Parque nacional de Matusadona}}<ref name=":Pu07" /> }} {{Boîte déroulante fin}} {{Boîte déroulante début|titre=Le caracal dans les aires protégées asiatiques}} {{colonnes|nombre=3| {{Afghanistan}} * [[Réserve de faune sauvage de Darqad (Takhar)]]<ref>Ostrowski, S., Rajabi, A. M., Noori, H. 2008. Occurrence of wildlife and hunting activities in Imam Sahib, Aye Khanum and Darqad wetlands, Afghanistan, December 2007. Wildlife Conservation Society, New York. 28 pages.</ref> {{Arabie saoudite}} * [[Réserve naturelle de Wadi Rabigh]]<ref name=":Sc95">Scott, D. A. 1995. A Directory of Wetlands in the Middle East. IUCN, Gland, Switzerland and IWRB, Slimbridge, U.K. ISBN 2-8317-0270-4, 562 pages.</ref> * [[Réserve naturelle de Wadi Turabah]]<ref name=":Sc95" /> * [[Zone protégée de At-Tubayq]]<ref name=":Ab03">Abuzinada, A. H. 2003. The role of protected areas in conserving biological diversity in the kingdom of Saudi Arabia. Journal of Arid Environments, 54: 39-45.</ref> * [[Zone protégée d'Harrat al-Harrah]]<ref>Seddon, P.J., van Heezik, Y., Nader, I.A. 1997. Mammals of the Harrat al-Harrah Protected Area, Saudi Arabia. Mammalia. Zoology in the Middle East 14: 37-46.</ref> * [[Zone protégée de Majami'al-Hadb]]<ref name=":Ab03" /> * [[Zone protégée de Raydah]]<ref name=":Ab03" /> * [[Zone protégée de 'Uruq Bani Ma'arid]]<ref name=":Ab03" /> {{Azerbaïdjan}} * {{Lien|fr=Parc national d'Hirkan|langue=es|trad=Parque nacional Girkan}}<ref>Sariyev, E. 2005. Nature Conservation and Utilisation: Examples from Azerbaijan Prospects of Development of National Park in Azerbaijan. Protection and Utilisation of Biological Resources for a Sustainable Development, with Special Reference to Azerbaijan, 61-64. Proceedings of a NATO CCMS supported Seminar, Baku, Azerbaijan.</ref> {{Égypte}} (Asie) * {{Lien|fr=Zone protégée de Nabq|langue=en|trad=Nabq Protected Area}}<ref>Mabrouk, A. 2007. Management Plan for Nabq, Managed Resource Area, IUCN Category VI. National Parks of Egypt, South Sinai Sector. 124 pages.</ref> {{Émirats arabes unis}} * {{Lien|fr=Parc national du Wadi Wurayah|langue=en|trad=Wadi Wurayah}}<ref>Tourenq, C., Brook, M., Knuteson, S., Shuriqi, M. K., Sawaf, M., Perry, L. 2011. Hydrogeology of Wadi Wurayah, United Arab Emirates, and its importance for biodiversity and local communities. Hydrological Sciences Journal, 56(8), 1407-1422.</ref> {{Géorgie}} * [[Parc national de Vashlovani]]<ref>ELKANA. 2014. Local livelihood assessment of Tush Shepherds traditionally using Territory of Vashlovani Protected Areas for winter pastures. ELKANA, Tbilissi. 40 p.</ref> {{Inde}} * [[Parc national de Gugamal]]<ref>Narasimmarajan, K., Barman, B. B., Puia, L. 2011. A new record of Caracal (Caracal caracal) in Melghat Tiger Reserve Maharashtra, Central India - after decades. Journal of Research in Biology 6: 399-402.</ref> * {{Lien|fr=Parc national de Jessore|langue=en|trad=Jessore Sloth Bear Sanctuary}}<ref>Lemons, J., Victor, R., Schaffer, D. 2003. Conserving biodiversity in arid regions: best practices in developing nations. Springer. ISBN 1-4020-7483-2. 243 P.</ref> * [[Parc national de Madhav]]<ref name=":177">Harshey, D. K., Chandra, K. 2001. Mammals of Madhya Pradesh and Chhattisgarh. Zoos' Print Journal 16(12): 659-668.</ref> * [[Parc national de Panna]]<ref name=":177" /> * [[Parc national de Ranthambore]]<ref>Menon, V. 2014. Indian Mammals: A Field Guide. Hachette UK, 528 pages.</ref> * [[Parc national de Sariska]]<ref>Mukherjee, S., Goyal, S.P., Johnsingh, A.J.T., Leite Pitman, M.R.P. 2004. The importance of rodents in the diet of jungle cat (Felis chaus), caracal (Caracal caracal) and golden jackal (Canis aureus) in Sariska Tiger Reserve, Rajasthan, India. J. Zool., Lond., 262: 405-411.</ref> * {{Lien|fr=Sanctuaire de Narayan Sarovar|langue=en|trad=Narayan Sarovar Sanctuary}}<ref>Pardeshi, M. K., Gajera, N., Patel, R., Worah, D., Kumar, V. V. 2010. Species of conservation significance within and vicinity of Narayan Sarovar Sanctuary: Biodiversity and distribution. Biological Forum 2(2): 19-24.</ref> * {{Lien|fr=Sanctuaire du désert de Kutch|langue=en|trad=Kutch Desert Wildlife Sanctuary}}<ref>Ranjitsinh, M. K., Jhala, Y. V. 2010. Assessing the potential for reintroducing the cheetah in India. Wildlife Trust of India, Noida, & Wildlife Institute of India, Dehradun, India, 179 p.</ref> * {{Lien|fr=Sanctuaire de l'Âne sauvage de l'Inde|langue=en|trad=Wild Ass Wildlife Sanctuary}}<ref>Hughes, H., Duchaine, J. 2011. Frommer's 500 Places to See Before They Disappear. John Wiley & Sons, 480 pages.</ref> {{Iran}} * [[Parc national de Bakhtegan]]<ref name=":Sc95" /> * {{Lien|fr=Parc national de Kavir|langue=en|trad=Kavir National Park}}<ref>Mousavi, M. 2010. Survey of Caracal caracal in Kavir national park. in Iran. Journal of Environmental Research And Development, 4(3): 793-795.</ref> * {{Lien|fr=Parc national de Khar Turan|langue=es|trad=Parque nacional de Jar Turán}}<ref>Farhadinia, M. S. 2010. Touran Biosphere Reserve. Persian Leopard Newsletter 4: 6, Iranian Cheetah Society (ICS).</ref> * [[Réserve de Abbasabad Naein]]<ref>Farhadinia, M.S., Akbari, H., Beheshti, M., Sadeghi, A. 2007. Ecology and status of the Caracal, Caracal caracal, (Carnivora: Felidae), in the Abbasabad Naein Reserve, Iran. Zoology in the Middle East, 41(1): 5-10.</ref> * [[Réserve de biosphère de Dena]]<ref>UNESCO, 2011. World Network of Biosphere Reserves 2010: Sites for Sustainable Development. ISBN 978-92-9089-166-6, 597 pages.</ref> * [[Réserve de biosphère d'Arjan]]<ref name=":Sc95" /> * {{Lien|fr=Réserve de faune sauvage de Miandasht|langue=en|trad=Miandasht Wildlife Refuge}}<ref>Farhadinia, M. S., Esfandabad, B. S., Karami, M., Hosseini-Zavarei, F., Absalan, H., Nezami, B. 2009. Goitered Gazelle Gazella subgutturosa Guldenstaedt, 1780: its habitat preference and conservation needs in Miandasht Wildlife Refuge, northeastern Iran. Zoology in the Middle East 46: 9-18.</ref> * [[Zone humide d'importance internationale de Hamun-e Helmand et Hamun-e Sabari]]<ref name=":Sc95" /> * [[Zone protégée de Bafgh]]<ref>Rastegar, H. 2009. Biodiversity of last asiatic cheetahs (Acinonyx jubatus venaticus) in Bafgh and Ariz protected area, Iran. Journal of Environmental Research And Development, 3(3): 639-644.</ref> * [[Zone protégée de Bahram-e-Gour]]<ref>Ghoddousi, A., Ghadirian, T., Fahimi, H. 2009. Status of caracal in Bahram'gur Protected Area, Iran. CatNews 50: 10-13.</ref> * [[Zone protégée de Bahukalat]]<ref name=":Sc95" /> * [[Zone protégée de Ghorkhod]]<ref>Farhadinia, M. S., Nezami, B., Hosseini-Zavarei, F., Valizadeh, M. 2009. Persistence of Persian leopard in a buffer habitat in northeastern Iran. CATnews 51: 34-36.</ref> * [[Zone protégée de Kalmand-Bahadoran]]<ref>Hassan-Beigi, Y., Fernandes, C., Farhadinia, M., Montazami, S. 2014. Phylogeny and genetic diversity of caracal in Iran. Wildlife Middle East (7): 6.</ref> {{Israël}} * {{Lien|fr=Parc Britannia|langue=en|trad=Britannia Park}}<ref>Sustainable forest: visiting British Park. 2010. The Jerusalem Post. 01/10/2010.</ref> * [[Réserve naturelle d'Evrona]]<ref>Booth, W. 2014. Oil spill in Israel’s Evrona Nature Reserve is disastrous news for a precious resource. The Washington post (December 17, 2014).</ref> * [[Réserve naturelle d'Hula]]<ref>Hula nature reserve. 1999. Mediterranean Wetlands Technical Data. SEHUMED 12: 11.</ref> * {{Lien|fr=Réserve naturelle de Maktesh Ramon|langue=en|trad=Makhtesh Ramon}}<ref>Maktesh Ramon Nature Reserve. 2002. Israel Nature and Parks Authority, 2 pages.</ref> {{Jordanie}} * {{Lien|fr=Réserve de biosphère de Mujib|langue=en|trad=Wadi Mujib}}<ref>Haddad, N. A., Al-kheder, S. A., Fakhoury, L. A. 2013. Al Mujib Natural Reserve in Jordan: - Towards an Assessment for Sustainable Ecotourism Management Plan Utilizing Spatial Documentation. Natural Resources and Conservation 1(3): 65-76.</ref> * {{Lien|fr=Réserve de biosphère de Dana|langue=en|trad=Dana Biosphere Reserve}}<ref>Amr, Z. S., Kalishaw, G., Yousef, M., Chilcot, B.J., Al Budari, A. 1996. Carnivores of Dana Nature Reserve (Carnivora: Canidae, Hyaenidae and Felidae), Jordan. Zool. Middle East, 13: 5-16.</ref> * {{Lien|fr=Réserve de faune sauvage de Shaumari|langue=en|trad=Shaumari Wildlife Reserve}}<ref>Amr, Z. S., Disi, A. M. 1988. Jordanian Mammals Acquired by the Jordan University Natural History Museum. Publication of the University of Jordan. 1-32.</ref><ref>Bunaina, F., Hatough, A., Abananeh, D., Mashaqeh, S., Yousef, M. Amr, Z. 2001. The Carnivores of the Northeastern Badia, Jordan. Turkish Journal of Zoology, 25(1): 19-25.</ref> * [[Réserve naturelle d'Azraq]]<ref>Amr, Z., Abu Baker, M., Rifai, L. 2004. Mammals of Jordan. Denisia 14, zugleich Kataloge der Oö. Landesmuseen Neue Serie 2: 437-465.</ref> * [[Réserve naturelle de Burqu']]<ref name=":Sc95" /> * [[Réserve naturelle de Fifa]]<ref name=":TWB06">The World Banq. 2006. Project Brief On a Proposed Grant from the Global Environment Facility Trust Fund in the Amount of USD 6.15 million to the Hashemite Kingdom of Jordan for an Integrated Ecosystem Management in the Jordan Rift Valley (GEF) Project. March 24, 2006. 150 pages.</ref> * [[Réserve naturelle de Yarmouk]]<ref name=":TWB06" /> * [[Zone protégée de Jabal Masuda]]<ref>Eid, E., Boulad, N., Al Share, T., Abed, O., Hageer, Y. 2013. Population density of Vulpes cana in Jordan. Vertebrate Zoology. 63(2): 241–245.</ref> {{Kazakhstan}} * [[Réserve naturelle d'Ustyurt]]<ref>Zonn, I., S., Kosarev, A., N., Glantz, M., Kostianoy, A. G. 2010. The Caspian Sea Encyclopedia. Springer Science. 525 pages.</ref> {{Liban}}<ref group="Note" name=":L3" /> * [[Réserve naturelle du Chouf|Parc national des Cèdres du Shouf]] <ref name=":Ha05" /> {{Oman}} * {{Lien|fr=Réserve naturelle du Djebel Smahan|langue=en|trad=Jabal Samhan Nature Reserve}}<ref>Spalton, A., Hikmani, H. M., Willis, D., Said, A. S. B. 2006. Critically endangered Arabian leopards Panthera pardus nimr persist in the Jabal Samhan Nature Reserve, Oman. Oryx, 40(3): 287–294.</ref> * [[Réserve de tortues de Ras Al Hadd]]<ref>Mendonça, V. M., Al Saady, S., Al Kiyumi, A., Erzini, K. 2010. Interactions between green turtles (Chelonia mydas) and foxes (Vulpes vulpes arabica, V. rueppellii sabaea, and V. cana) on turtle nesting grounds in the northwestern Indian Ocean: impacts of the fox community on the behavior of nesting sea turtles at the Ras Al Hadd Turtle Reserve, Oman. Zoological Studies 49(4): 437-452.</ref> * [[Sanctuaire de l'oryx arabe]]<ref name=":MA11">Mallon, D., Budd, K. 2011. Regional Red List Status of Carnivores in the Arabian Peninsula. 1-52. Cambridge, UK and Gland Switzerland, IUCN, and Sharjah, UAE: Environment and Protected Areas Authority.</ref> {{Ouzbékistan}} * [[Reserve nationale de Kyzylkum]]<ref>Salimov, Kh. V., Rustamov, N. T. 2014. Registered representatives of flora and fauna of Kyzylkum reserve. 2nd International Conference on Arid Lands Studies Innovations for sustainability and food security in arid and semiarid lands 10-14 September, 2014 Samarkand, Uzbekistan, p 127.</ref> * {{Lien|fr=Réserve naturelle de Badai Tugai|langue=en|trad=Badai Tugai Nature Reserve}}<ref>GEF. 2005. Conservation of “Tugai Forest” and Strengthening Protected Areas System in the Amu Darya Delta of Karakalpakstan. United Nations Development Program, Global Environment Facility. 105 pages.</ref> {{Pakistan}} * {{Lien|fr=Parc national de Hazarganji-Chiltan|langue=en|trad=Hazarganji-Chiltan National Park}}<ref>Khan, Z. M., Siddiqui, S. 2011. Studies on Bioecology and Fauna of Hazarganji Chiltan National Park and Development of Ecotourism in Protected Areas. Canadian Journal of Pure and Applied Sciences 5(1): 1371-1384.</ref> * {{Lien|fr=Parc national d'Hingol|lang=en|trad=Hingol National Park}}<ref>Khan, M. Z., Zehra, A., Ghalib, S. A., Siddiqui, S., Hussain, B. 2010. Vertebrate biodiversity and key mammalian species status of Hingol national Park. Canadian Journal of Pure and Applied Sciences, 4(2): 1151-1162.</ref> * {{Lien|fr=Parc national de Kirthar|langue=en|trad=Kirthar National Park}}<ref name=":217">IUCN. 1990. IUCN Directory of South Asian Protected Areas. IUCN, Gland, Switzerland and Cambridge, U.K. 294 pp.</ref> * {{Lien|fr=Parc national de Lal Suhanra|langue=en|trad=Lal Suhanra National Park}}<ref name=":217" /> {{Turkménistan}} * {{Lien|fr=Réserve de biosphère de Repetek|lang=en|trad=Repetek Biosphere State Reserve}}<ref>Babaev, A. G. 2012. Desert Problems and Desertification in Central Asia. Springer Science. 310 pages.</ref> * {{Lien|fr=Réserve de Kaplankyr|lang=en|trad=Gaplaňgyr Nature Reserve}}<ref>Kozubov, R. 2007. Place that cheetahs once inhabited. Turkmenistan International Magazine n°7(8).</ref> * {{Lien|fr=Réserve naturelle de Kugitang|langue=en|trad=Köýtendag Nature Reserve}}<ref name=":218">Magin, C. 2005. World Heritage Thematic Study for Central Asia - A Regional Overview. IUCN, 73 pages.</ref> * {{Lien|fr=Réserve naturelle de Badkhyz|langue=it|trad=Riserva naturale di Badkhyz}}<ref name=":218" /> {{Turquie}} * [[Forêt nationale d'Eruh]]<ref name=":Ek06">Eken, G., Bozdoðan, M., Ýsfendiyaroðlu, S., Kýlýç, DT., Lise, Y. (eds.) 2006. Türkiye'nin Önemli Doða Alanlarý. Doða Derneði. Ankara. ISBN 978-975-98901-3-1 (2 volumes). 639 pages.</ref> * [[Parc national de Datça Botzurun]]<ref name=":Ek06" /> * {{Lien|fr=Parc national d'Olympos Beydaglari|lang=en|trad=Beydağları Coastal National Park}}<ref>Albayrak, T., Giannatos, G., Kabasakal, B. 2012. Carnivore and ungulate populations in the Beydaglari mountains (Antalya, Turkey): border region between Asia and europe. Polish Journal of Ecology, 60(2):419-428.</ref> * [[Parc national de Güllük Dağı -Termessos]]<ref>De Marinis, A.M., Masseti, M. 2009. Mammalian fauna of the Termessos National Park, Turkey. ZooKeys 31: 221-228.</ref> * {{Lien|fr=Parc national de la péninsule de Dilek et du grand delta de Menderes|langue=en|trad=Dilek Peninsula-Büyük Menderes Delta National Park}}<ref>Alakavuk, A., Sengün, B. 2009. The Dilek Peninsula: Büyük Menderes Delta. in Natural Heritage from East to West pp 315-319. Springer. ISBN 978-3-642-01576-2.</ref> * [[Réserve naturelle d'Alaçatý]]<ref name=":Ek06" /> * [[Réserve naturelle de Bodrum]]<ref name=":Ek06" /> {{Yémen}} * [[Sanctuaire de faune sauvage du Jebel Bura'a]]<ref name=":MA11" /> * [[Zone protégée d'Hawf]]<ref>Pittet, M. 2011. Legends of the arabian leopard in the hawf protected area, southern Yemen. Wildlife Middle East, 5: 4.</ref> * [[Zone protégée de Jebel Milhan]]<ref>FPALY. 2011. Foundation for the Protection of the Arabian Leopard in Yemen, Newsletter 25: 3.</ref> }} {{Boîte déroulante fin}} === En captivité === [[Fichier:Lightmatter caracal.jpg|alt=Caracal caracal|thumb|right|Un caracal dans un hamac au zoo de [[San Diego]].]] Plusieurs associations de zoos participent à des plans de gestion de la population de Caracals en captivité comme l'[[Association européenne des zoos et des aquariums|Association Européenne des Zoos et des Aquariums]] (EAZA) ou l'[[Association des zoos et des aquariums|Association des Zoos et des Aquariums]] nord-américains (AZA). Plusieurs naissances de Caracals ont été enregistrées ces dernières années dans différents zoos : au zoo de Mysore (2007) en Inde, au zoo de l'Oregon (2011) à Portland aux États-Unis, au [[zoo de Bratislava]] (2012), au zoo d'Exmoor (2013) en Angleterre et au [[zoo de Berlin]] (2013). == Le caracal et l'Homme == === Utilisation du caracal === Le caracal a été utilisé par l'Homme pour pratiquer la chasse au lapin et au lièvre mais également aux gros oiseaux<ref name=":10" />. Cette pratique ancienne et aujourd'hui abandonnée, était réservée à la noblesse du sous-continent indien<ref>Vigne, G.T. 1842. Travel in Kashemir. Henry Colburn, London.</ref> et d'Orient<ref name=":26">Masseti, M. 2009. Pictorial Evidence from Medieval Italy of Cheetahs and Caracals, and their Use in Hunting. Archives of Natural History, 36(1): 37-47.</ref> mais également à celle d'Italie au moyen-age<ref name=":26" />. Plus récemment, le caracal a été utilisé sur une base aérienne militaire d'Afrique du Sud pour en chasser les oiseaux<ref name=":23" />. La fourrure du caracal ne semble pas présenter d'intérêt commercial<ref name=":11" />. Des cas de domestication peuvent être rencontrés<ref>Silverstein, A., Silverstein, V.B., Silverstein Nunn, L. 2003. Curious Cats. Lerner Publications, 48 pages.</ref>. === Utilisation de l'image du caracal === L'image du caracal est régulièrement utilisée sur les timbres postaux. Le caracal fait généralement partie de la faune des pays qui émettent ces timbres (Algérie 1986, Afrique du Sud 2011, Botswana 1987, Emirats Arabes Unis 2003, Guinée Equatoriale 1965, Inde 1976, Israël 1967, Maroc 1975, Namibie 2007, Ouganda 2012 et 2014, Somalie 1998, [[Territoire français des Afars et des Issas]] 1973, URSS 1985 ...) mais il existe des exceptions (Cambodge 1996, Îles Marshall 2009 ...). Le caracal a été choisi comme mascotte des [[Championnats du monde d'athlétisme en salle 2010|13{{e}} championnats du monde d'athlétisme en salle]] qui ont eu lieu à [[Doha]] au [[Qatar]] en 2010. Ses aptitudes de prédateur valent probablement au caracal une utilisation de son image dans le domaine militaire. Ainsi, caracal est le nom utilisé dans l'armée de l'air française pour désigner l'hélicoptère militaire [[Eurocopter EC725 Caracal]] et c'est également le nom d'un véhicule militaire blindé d'origine israélienne, le [[Plasan Sand Cat]]. La société Caracal International LLC des Emirats Arabes Unis produit le [[Caracal (pistolet)|pistolet Caracal]]. Une unité de l'armée israélienne porte également le nom de bataillon Caracal. === Le caracal dans la culture === L'Homme représente le caracal depuis l'antiquité. Sur les représentations les plus anciennes, l'identification sans ambiguïté du caracal est difficile du fait des traits stylisés utilisés, de leur état de conservation et de la ressemblance du caracal avec le lynx et le serval notamment. ==== Antiquité ==== Le panthéon de l'Egypte antique comporte de nombreuses divinités à tête de félin. Certaines pourraient combiner plusieurs espèces dont le caracal comme les déesses [[Mafdet]], [[Bastet]] et [[Sekhmet]] et conséquemment [[Pachet|Pakhet]]. Il existe peu de représentation du caracal proprement dit dans l'ancienne Egypte<ref>Redford, D.B. 2001. The Oxford Encyclopedia of Ancient Egypt. Oxford University Press. 586 pages.</ref>. Ces quelques représentations décorent des tombes<ref>Keimer, L. 1948. Caracal dans l'Egypte ancienne. Annales du service des antiquités de l'Egypte, tome 48, pp 373-390.</ref> comme celle d'[[Antefoqer (vizir)|Antefoker]] de la nécropole de [[Thèbes (Égypte)|Thèbes]] (XII{{e}} dynastie, règne de [[Sésostris Ier|Sésostris {{Ier}}]], {{-s-|XX|e}})<ref>Porter, B., Moss, R.L.B., Burney, E.W. 1970. I. The Theban necropolis, Part 1. Private tombs. Topographical Bibliography of Ancient Egyptian Hieroglyphic Texts, Reliefs, and Paintings. Griffith Institute, Ashmolean Museum, Oxford. 520 pp.</ref> ou celle de [[Khnumhotep III]] (XII{{e}} dynastie, règne de [[Sésostris II]], {{-s-|XIX|e}}) de la nécropole de [[Beni Hassan]]<ref>Strandberg, Å. 2009. The Gazelle in Ancient Egyptian Art. Image and Meaning. PhD Thesis. Uppsala Universitet. ISSN 1650-9838. ISBN 978-91-506-2091-7. 262 pp.</ref>. Le caracal figure sur les gravures rupestres du [[Wadi Rum|Wadi Ramm]] dans le sud de la Jordanie<ref name=":27">Farès, S. 2006. Les gravures rupestres de Jordanie du Sud et enquête sur les pratiques de chasse actuelles. Maison René-Ginouvès, Archéologie et Ethnologie. La chasse, Pratiques sociales et symboliques, 2, De Boccard, pp. 37-44.</ref> dont les plus anciennes semblent dater de l'âge du bronze ancien<ref name=":27" /> ({{-s-|XVIII|e}}). La [[mosaïque du Nil]] ({{-s-|II|e}}) de [[Palestrina (Italie)|Palestrina]] comporte une représentation de caracal (décrit par l'inscription lynx) reconnaissable à ses longs pinceaux sur les oreilles<ref>Meyboom, P.G.P. 1995. The Nile Mosaic of Palestrina: Early Evidence of Egyptian Religion in Italy. Brill, 409 pages.</ref>. Un caracal attaquant un mouflon est représenté sur le verso n°38 du [[Papyrus d'Artémidore]] ({{-s-|I|er}})<ref name=":28">Kinzelbach, R. 2009. Tierbilder aus dem ersten Jahrhundert: Ein zoologischer Kommentar zum Artemidor-Papyrus. Walter de Gruyter, ISBN 978-3-11-022580-8, 147 pages.</ref>. Bien que l'autenticité du papyrus soit controversée, il est à noter que le caracal (dénommé lynx sur le papyrus) fait partie des 44 animaux représentés<ref name=":28" />. Plusieurs [[rhyton|rhytons]] en argent figurant le caracal, datés du {{-s-|I|er}} et provenant d'Iran ou d'Asie centrale, sont visibles au musée Miho de Kyoto au Japon. ==== Moyen Âge ==== Dans l'Italie du Moyen Âge, quelques illustrations de félins pouvant être identifiés au caracal peuvent être observées sur des fresques ou des enluminures<ref name=":26" />. Le caracal apparaît ainsi sur un détail des fresques de la basilique [[Sant'Angelo in Formis]] de [[Capoue|Capua]] datées entre 1072 et 1087<ref name=":26" />. Il est également représenté sur une enluminure du “[[Liber ad honorem Augusti]]” de [[Pierre d'Éboli|Pietro da Eboli]] datée de 1195-1197<ref name=":26" />. En orient, Il est fait référence au caracal (sous son nom persan, siyah gosh) et de son comportement vis-à-vis du lion dans le [[Golistan de Saadi|Golestân]] de [[Saadi]], oeuvre poétique persane écrite en prose en 1259<ref>Ross, J. 1823. The Gulistan or Flower-garden, of Shaikh Sadi of Shiraz translated into english by James Ross from the Persian text of Gentius. Ed. Richardson, London. 475 pp.</ref>. Le caracal suit le lion pour se nourrir de ses restes sans toutefois s'approcher trop au risque d'y laisser la vie, comportement que Saadi rapproche de celui des princes vis-à-vis du sultan.
Voir aussi
Articles connexes
- Félin
- Le Caracat, un hybride entre le chat domestique et le Caracal.
Liens externes
- Référence CITES : taxon Caracal caracal (sur le site du ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement) (fr) (consulté le 17 mai 2015)
- Référence ITIS : genre Caracal Gray, 1843 (fr) ( (en))
- Référence ITIS : espèce Caracal caracal (Schreber, 1776) (fr) ( (en))
- Référence Animal Diversity Web : Caracal caracal (en)
- Référence NCBI : Caracal caracal (en)
- Référence UICN : espèce Caracal caracal (Schreber, 1776) (en) (consulté le 17 mai 2015)
- Référence CITES : espèce Caracal caracal (Schreber, 1776) (+ répartition) (sur le site de Species+) (en) (consulté le 17 mai 2015)
- Fiche de la IUCN/SSC Cat Specialist Group sur Caracal caracal (en)
- Portail des mammifères
- Portail des félins