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Bull

Bull

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Bull (homonymie).
Bull SAS
Description de l'image BullAtosTechnologies.png.
Création 1931
Dates clés 1983 : nationalisée, 1994 : privatisée, 2014 : achetée par Atos
Forme juridique Société par actions simplifiée à conseil d'administration
Action Euronext : BULL
Siège social  Les Clayes-sous-Bois[1] (France)
Direction Philippe Vannier, PDG
Actionnaires Atos : (95,56 %), Banque centrale de Norvège : (4,43 %)
Activité Système d'information, infogérance, services et conseils, intégrateur
Produits Serveurs, supercalculateurs, logiciels
Société mère Atos
Filiales Agarik, Amesys, Evidian, HRBC, Fast Connect
Site web bull.fr
Chiffre d’affaires 1.3 MD€ (2013)
Résultat net 26,6 millions d'euros (2012)[2]

Bull est une société française spécialisée dans l'informatique professionnelle, fondée en 1930 notamment pour exploiter les brevets de l'ingénieur norvégien Fredrik Rosing Bull. En 2014, la société est acquise par Atos.

Histoire

Bull à Massy

La société s'est successivement appelée « Bull AG » puis « H.W. Egli Bull » et « Compagnie des Machines Bull », avant d'être associée aux entreprises avec qui elle fusionne après l'Affaire Bull de 1963.

Début du XXe siècle

Un inventeur norvégien, des fondateurs suisses et belges

Ingénieur à la société d'assurance norvégienne Storebrand, Fredrik Rosing Bull (1882—1925) dépose le un brevet de « trieuse-enregistreuse-additioneuse combinée à cartes perforées ». Le conseil d'administration adopte immédiatement la machine. L'année suivante, Henrik Hartzner, chef des statistiques de l'assureur danoise Hafnia, en commande une, après un article d'une revue d'assurance[3]. Quand Fredrik Rosing Bull meurt à 43 ans en 1925, une demi-douzaine d'exemplaires ont été vendus à des entreprises, qui n'ont plus à louer au monopole IBM. Son bras droit Reidnar Knutsen[4] (1888—1983) se consacre au perfectionnement des machines (trieuse horizontale en 1929, imprimante numérique à roues en 1930). Le docteur Emile Marchand, directeur des statistiques de Rentenanstalt, société d'assurance-vie[3], lui achète une tabulatrice et une trieuse en 1926. Pour construire une machine à cartes perforées, il fait appel à la société suisse H.W.Egli (calculatrices et ses machines comptables « Madas » et « Millionnaire »)[5]. Son directeur Oscar Bannwart prend conseil auprès d'Émile Genon, un belge qui vendait en Italie[6] des machines à calculer Elliott-Fischer et Underwood[5], propriétaire depuis 1927 des droits relatifs aux brevets Bull pour dix pays d'Europe, qui les revend à Oscar Bannwart. Une première machine est livrée aux laboratoires Sandoz en décembre 1929. La fabrication est transférée en à Paris, où Émile Genon a ouvert dès 1929 un atelier de réparation, au 92 bis, avenue Gambetta.

La reprise par Vieillard, Doury et les Callies

En , Georges Vieillard et Elie Doury forment avec Émile Genon le projet d’un « syndicat des utilisants » des machines Bull, qui rachète cinq mois après la moitié des parts, au nez et à la barbe du géant américain Remington Rand. L'effectif triple en deux ans, avec 150 personnes[3].

En 1934, le premier bénéfice d'exploitation apparaît (800 000 francs)[5], Bull devient l'année suivante le principal concurrent d'IBM en France, avec 15 % du marché. Pour obtenir « une paix tacite »[5] des brevets avec IBM et « développer » Bull au niveau international, Émile Genon lui vend la majorité de la société de commercialisation, sans autorisation du conseil d'administration. Il est évincé par Georges Vieillard et les Callies, famille propriétaire des Papeteries Aussedat, qui fournit Bull en cartes mécanographiques. La croissance ralentit, avec 248 salariés en 1939 contre 216 trois ans auparavant[3].

Sous l'Occupation Allemande (1940-1944), Bull est le principal fournisseur en mécanographie du Service national des statistiques fondé par René Carmille. Celui-ci constitua le fichier du débarquement en Afrique du nord. Un interminable procès l'oppose à IBM quant à l'invention de la carte perforée à 80 colonnes[7]. La croissance ne décolle qu'après-guerre (2.200 salariés en 1952 et 15.600 en 1964)[3].

De Bull-General Electric à CII-Honeywell Bull (1964-1983)

1963, le krach et la première « affaire Bull »

Dès 1962, le bénéfice tombe à 1 % de son chiffre d'affaires[8] et l'endettement obligataire est multiplié par six. Le produit-vedette, l'ordinateur Gamma 60, capable d'enregistrer 600 000 chiffres en une seconde[9], est écrasé par l'IBM 1401, y compris chez les « chasses gardées »[10] de Bull. L'action, qui avait atteint 1 380 francs en 1960[11] après 130 francs en 1958[12], chute à 150 francs lors du krach[13] succédant à la « Tronics mania »[14]. Bull est trop faible par rapport aux gros besoins de clients comme la Marine nationale ou EDF. Le PDG Joseph Callies rencontre le ministre des finances Valéry Giscard d'Estaing le [15] pour demander une recapitalisation par l'américain General Electric (GE) ou une garantie par l'État des emprunts[16]. L'État n'accorde que la seconde, mais à hauteur de vingt fois les 35 millions de francs apportés par la banque Paribas, en complément de 35 millions de francs apportés par un trio d'actionnaires français (Compagnie générale des eaux, CSF et Caisse des dépôts), qui font évaluer l'action à 50 francs, alors que General Electric en avait proposé 200 francs. Le , il signent le protocole de la solution « dite française »[16], mais n'obtiendront finalement que 51 % du capital[17], le reste revenant à General Electric, démarché par Georges Vieillard, pour qui la « solution française » est une extinction[16]. GE garde le haut de gamme et confie à Bull la gamme moyenne. Le bas de gamme, hors informatique, revient à Olivetti.

1970, seconde « affaire Bull » et arrivée d'Honeywell

De 1964 à 1970, Bull aligne six années de pertes consécutives[18] et n'a plus les moyens de participer, en 1967 à une recapitalisation de 148 millions de dollars[19]. General Electric s'en charge et devient largement majoritaire. Mais le géant américain annonce son retrait de l'informatique en [20]. Les actionnaires français Thomson et CGE refusent de reprendre ses parts ou que l'État ou la CII le fasse[15]. C'est finalement le constructeur américain de matériels militaires Honeywell qui le fait, générant des polémiques car il est considéré comme "le symbole même" des fournisseurs de la guerre du Vietnam[15]. Rebaptisé Honeywell Bull, Bull devient deuxième constructeur mondial derrière IBM[21].

1975, la fusion avec la CII

La Compagnie internationale pour l'informatique (CII) a lancé le le consortium Unidata avec Siemens, rejoint un mois après par Philips, pour un « Airbus » de l'informatique ». Mais la CGE, actionnaire privé de la CII, ne veut pas de Siemens, qui est son concurrent dans la téléphonie et le nucléaire[22]. En 1975, après un an d'hésitation, le gouvernement français, profondément divisé[23], donne le feu vert à la fusion avec Honeywell-Bull, déclenchant une polémique car :

  • le PDG de CII Michel Barré et l'un des actionnaires, Thomson, sont contre, Thomson changeant ensuite d'avis ;
  • les aides publiques ont été investies en recherche CII, sur des produits concurrents de ceux d'Honeywell-Bull ;
  • Honeywell-Bull n'investit que 6 % à 7 % de ses ventes en recherche contre 20 % pour la CII[24] ;
  • la CII a innové dans le datagramme et l'informatique distribuée, technologies d'avenir utilisées par l'Arpanet ;
  • Honeywell-Bull est trois fois plus gros[25] que la CII, même s'il a une croissance deux fois moins rapide ;
  • les développements Unidata sont sabordés, alors qu'il[26] a 13,2 % des ventes d'ordinateurs européens en 1973, et 9,8 % du parc européen.

L'entreprise lance cependant en 1977 le DPS, pour en vendre 2 000 par an et investit en recherche, 12 % de ses ventes soit le double d'IBM à l'époque[27]. Un nouveau GCOS intègre Siris 8, toujours conçu en informatique distribuée, et sa Distributed System Architecture obtient une reconnaissance mondiale, en devenant le Modèle OSI. Quasiment tous les clients d'Iris 80 y adhèrent. L'équipe Ichbiah passe de CII à la nouvelle structure, et propose au nom d'Honeywell la définition du langage Ada que retiendra le Pentagone (1983).

Mais début 1979, la CGE, opposée à l'investissement dans la bureautique, vend ses actions, avec une bonne plus-value[28], à Saint-Gobain, qui décide de prendre le contrôle d'Olivetti, contre l'avis des dirigeants de Bull, dont Saint-Gobain ponctionne la trésorerie en augmentant fortement le dividende. En 1982, les deux entreprises sont nationalisées. Saint-Gobain revend ses parts dans Olivetti. Bull absorbe la Société européenne de mini-informatique et systèmes (SEMS) et Transac.

Fin du XXe siècle

Les années 1980: forte croissance et interventions de l’État

Nationalisée en , Bull emploie 26 000 personnes en 1983, pour un chiffre d'affaires qui atteint 11,6 milliards de francs, après fusion avec la SEMS et la Transac[29](1 100 personnes). Dans les six années suivantes, l'effectif salarié augmente de 68 % et le chiffre d'affaires est multiplié par quatre[18]. L'État apporte des dotations en capital qui atteindront jusqu'à un milliard de francs par an, en partie détournées pour l'achat, contesté[30], d'HIS en 1986. Il pénalise très tôt la société en lui imposant l'ouverture d'une usine à Villeneuve-d'Ascq[31], dans l'agglomération du Premier ministre Pierre Mauroy, qui perturbe les flux logistiques et déstabilise les autres[32]. L'État impose aussi l'acquisition auprès du Centre national d'études des télécommunications (CNET) d'un neuvième système d'exploitation[31], qui créé la confusion chez les clients et complique la gestion.

Le groupe gagne cependant des parts d'un marché nouveau et en très forte croissance, UNIX, né en 1982, grâce à son positionnement dans l'informatique distribuée[33]. La disgrâce du directeur responsable d'UNIX, dans un contexte de guerres intestines, vaut cependant à cette activité d'être freinée[34], en négligeant l'approvisionnement en microprocesseur, avant d'être accélérée trop tard, en 1988[35], amenant les deux leaders mondiaux, IBM et DEC, inquiets de la percée d'UNIX, à casser violemment les prix sur le marché dès 1990[36].

1989, l'achat de Zenith Data Systems génère des pertes faramineuses

En 1991-1992, Bull recentre ses activités : serveurs moyenne et grande gamme, services clients et logiciel. Il est affaibli par l'achat en de Zenith Data Systems (ZDS). ZDS était, après Toshiba[36] le deuxième constructeur mondial de micro-ordinateur portables, nouveau marché, en très forte croissance, grâce à un miraculeux contrat avec l'US Air Force[37], mais n'a pas déposé un seul brevet depuis sept ans[38]. Le gouvernement américain s'adressa immédiatement à d'autres fournisseurs, en raison des lois américaines sur les marchés publics. L'achat de ZDS échoue à son objectif, donner du travail à l'usine de Villeneuve-d'Ascq[32] et a coûté au moins 5,5 milliards de francs à Bull[39] : 3,8 milliards[35] de pertes en trois ans, ajoutés à 1,2 milliards de francs de provisions pour dépréciation d'actifs[40], sans compter le coût d'acquisitions (0,55 milliard de francs) et la confusion chez les clients causée par le trop grand nombre de marques[40], la plus emblématique s'effondrant dès son rachat[40]. ZDS est revendue cinq ans après[41] à Packard Bell. Son PDG avait été remercié peu après l'achat[39].

Dès l'année 1990, Zenith Data Systems perd à lui seul 1,5 milliards de francs, soit 25 % de ses ventes[42] et la moitié de la perte opérationnelle de Bull, selon un rapport de la Cour des Comptes. Bull fait les gros titres des journaux télévisés car il y ajoute 3,6 milliards de francs de dépréciations d'actifs, ce qui démolit en partie sa bonne réputation technique.

Bull affichera 18,4 milliards de francs de pertes en trois ans et demie (6,8 milliards en 1990, 3,3 milliards en 1991 et 4,7 milliards en 1992, puis encore 3,5 milliards au premier semestre 1993)[40], soit 87 % du total des pertes depuis le début des années 1960[18]. TF1 annonce que le contribuable a perdu en trois ans plus que le coût de la Guerre du Golfe. Un rapport accablant de la Cour des comptes aboutit au départ de Francis Lorentz[43]. Il révèle que les frais de distribution et d'administration ont culminé à 33,2 % du chiffre d'affaires en 1990[42].

1994-1997, la privatisation progressive

Les années 1994 à 1997 voient le retour à la privatisation progressive du groupe Bull, sous la responsabilité de Jean-Marie Descarpentries, avec constitution d’un socle d’actionnaires (dont France Télécom et NEC) et l’ouverture du capital au public. Cette étape fait passer la part de l’État français à 17,3 %. Le groupe sera totalement redevenu privatisé en 2004.

XXIe siècle

Fin 2000, le groupe vend son activité cartes à puce à Schlumberger, devenu Axalto (Axalto a fusionné en 2006 avec Gemplus pour former Gemalto).

En , le supercalculateur TERA-100 du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) se classe à la sixième place mondiale[44] avec 1 05 pétaFLOPS sur Linpack et 1,25 en puissance crête théorique. C'est le tout premier calculateur européen à passer la barre symbolique du pétaFLOPS et il est constitué de 4 370 serveurs bullx pour un total de 17 480 processeurs octo-cœurs Intel Xeon 7500 (près de 140 000 cœurs en tout). Le CEA va utiliser cet ordinateur pour simuler le fonctionnement des armes nucléaires afin d'assurer la fiabilité de la dissuasion française.

Le , le Fonds stratégique d'investissement (FSI) entre dans le capital du groupe à hauteur de 25 millions d'euros[45].

En , trois supercalculateurs Bull font partie des 20 machines les plus puissantes[46] : Curie (11), Helios (15) et TERA-100 (20).

En 2013, Bull lance un smartphone nativement sécurisé appelé Hoox[47].

En , Bull installe à l'Université Joseph Fourier de Grenoble[48], un de ses premiers supercalculateurs refroidis par de l'eau tiède avec le système DLC[49]. Ce système permet une grande efficacité énergétique en réduisant considérablement la quantité d'énergie nécessaire au refroidissement des machines.

Le 4 mars 2014, Météo-France annonce avoir remplacé ses supercalculateurs. C'est l'offre de Bull qui a été retenue, qualifiée de « la plus performante et la plus compétitive dans le cadre de l’enveloppe budgétaire fixée[50] ». Météo-France passe d'une architecture composée de NEC SX9 à une plus performante grâce à 2 Bull B710 DLC[49]. Ce déploiement lui permet de multiplier par 12 sa puissance de calcul par rapport à la configuration précédente, pour une puissance crête totale de 1 pétaFLOPS[51].

En [52], le français Atos réussit une OPA amicale sur Bull pour 620 millions d'euros et détient 84,25 % du capital. À la suite de cette opération, Thierry Breton est nommé président du conseil d'administration[53].

Effectifs et restructurations

La croissance de Bull est dans un premier temps exponentielle : elle passe de 200 salariés en 1935 à 15 600 salariés en 1964, en passant par 2 200 en 1952[54]. Depuis le milieu des années 1980, le groupe a connu plusieurs restructurations. La dernière s'est achevée en 2004. L'État a versé le une dotation de 517 M€, après feu vert de la Commission européenne, la clause de retour à meilleure fortune prévoyant qu'une partie du profit des huit années suivantes sera affecté à son remboursement. Seuls quelques millions ont été remboursés. Début 1999, les effectifs étaient encore légèrement supérieurs à 20 000 personnes, puis tombent à 10 000 personnes fin 2001. En 2008, Bull emploie environ 7 800 salariés, et recommence à embaucher fortement (1 000 personnes en 2008) : l'effectif salarié remonte à 8 850 en 2009. Le chiffre d'affaires est de 1,28 milliard d'euros en 2012[2], réalisé à 56,8 % en France[55].

Acquisitions

Bull a acquis en 2005 la société française Enatel spécialisée sécurisation d'accès aux réseaux d'entreprise par authentification unique[56] ; la société française Agarik, spécialisée dans l'infogérance et l'hébergement web haute disponibilité en 2006[57] ; la société Human Resources Business Consulting (HRBC) spécialisée dans les systèmes d'information des ressources humaines en 2006[58] ; la société de services en ingénierie informatique (SSII) polonaise spécialisée dans les télécoms AMG en 2006[59] ; Serviware, une société française spécialisée dans le calcul à haute performance (HPC) en 2007[60] ; Siconet, SSII espagnole spécialisée dans les services bancaires en 2007[61] ; CSB consulting, SSII belge en 2008[62] ; la société française Sirus spécialisée dans les systèmes d'information de l'action sociale et les collectivités territoriales en 2008[63] ; la SSII française spécialisée dans la défense et les télécoms Amesys en 2010 et ses partenaires (dont Elexo) ; la société française TRCOM spécialisée dans les réseaux sans fil en 2011[64] ; la société française FastConnect spécialiste du cloud computing et des big datas en 2013[65].

Bull a parallèlement cédé en 2007 sa filiale portugaise Bull Portugal à GFI Informatique[61], puis en 2013 ses activités dans la formation au groupe O2I [66].

Identité visuelle (logo)

Activités

Les secteurs d'activité de Bull sont :

Le matériel et les logiciels associés

  • Les calculateurs à haute performance (HPC), c'est-à-dire les supercalculateurs ;
  • Les NovaScale serveurs GNU/Linux et Windows, Escala serveurs AIX et mainframes GCOS (conception, fabrication, distribution) ;
  • Les micro-ordinateurs à la suite du rachat de Micral (concepteur du premier micro-ordinateur) ;
  • Les systèmes de stockage d'information et d'archivage des données ;
  • Le système d'exploitation prologue, à l'époque où DOS n'était pas encore un standard de fait ;
  • Les logiciels de supervision et d'administration, GNU/Linux, Microsoft.

Le conseil, les services, et l'infogérance

  • Les logiciels libres (open source), avec le portail Novaforge.org ;
  • Le conseil, la fourniture de services informatiques et le développement de solutions adaptées aux clients ;
  • Les services d'intégration de système, notamment pour les télécoms, le secteur public, la santé, la défense, l'énergie, la banque, etc. ;
  • L'infogérance (Agarik, filiale de Bull) ;
  • Les services d'assistance (gérés par l'entité Bull Support logiciel) ;
  • La formation.

La sécurité informatique et les solutions de souveraineté

  • Infrastructures à clés publiques (ICP ou PKI en anglais) pour la production de certificats électroniques,
  • Solutions de signature électronique,
  • Solutions logicielles et matérielles cryptographiques,
  • Solutions destinées à la sécurité monétique,

Solutions logicielles de sécurité d'Evidian, filiale de Bull :

  • l'authentification unique avec l'offre SSO et Web SSO,
  • la gestion des identités et des accès (en) avec l'offre IAM,
  • la haute disponibilité avec SafeKit, une offre logicielle de load balancing, réplication et failover,
  • la supervision des systèmes, des réseaux et des applications avec l'offre OpenMaster.

Organisation

Direction successives et dénomination

Fondée en 1930 par Émile Genon[5], Bull est repris en 1936 par la famille Callies-Aussedat, des Papeteries Aussedat, fournisseur en cartes mécanographiques[67], elle-même évincée par la quasi-faillite de l'« Affaire Bull ». Les actionnaires américains maintiendront les PDG Henri Desbruères et Jean-Pierre Brulé, renversé en 1979 par Saint-Gobain. En 81 ans, dont douze comme société nationalisée (1982 à 1994), Bull a connu quinze PDG.

Organisation sociale du groupe

Groupe Bull :

  • Bull SAS :
    • Agarik : infogérance et hébergement web haute disponibilité ;
    • HRBC : système d'information des ressources humaines ;
    • Bull PI : ingénierie, études techniques ;
    • Sirus : système d'information de l'action sociale ;
  • Bull agence internationale ;
  • Bull international SAS ;
  • Evidian : gestion des identités et des accès ;
  • Serviware : calcul à haute performance ;
  • Amesys SAS :
    • Amesys Conseil (dont Amesys International) ;
    • Amesys RSS (dont TRCOM) ;
  • Elexo : distribution d’équipements de hautes technologies.

Organisation géographique

Bull a occupé de nombreux autres sites en France et dans le monde[69].

Capital

Code ISIN : FR0010266601

Structure de l'actionnariat (Nombre d'actions : 120.786.647) de à 2014 était réparti comme suit : Crescendo Industries : 20,00 ; France Télécom : 10,07 ; Mn Services : 4,99 ; Deutsche Bank : 4,7 ; KBL Richelieu Gestion : 4,36 ; NEC : 3,04 ; Tocqueville Finance : 2,83 ; Debeka : 2,07 ; JP Morgan Asset Management : 1,72 ; Salariés et part société : 1,73 ; flottant : 44,49.

En [52], le capital est détenu à 84,25 %, puis 95.56 % à l’automne 2014 par Atos et le restant par la Banque centrale de Norvège (Norges Bank) : 4,43 %.

Fournisseur européen et mondial

Aujourd'hui, Bull est un groupe coté, bénéficiaire (depuis 2007) et en croissance relative. Il constitue le dernier « résistant » en Europe dans le secteur informatique. Tous ses concurrents européens ont en effet été rachetés un à un par des multinationales américaines ou japonaises.

Son objectif est d'être l'un des principaux fournisseurs européens et mondiaux en systèmes d'information ouverts. Le groupe se développe rapidement dans les services d'intégration de systèmes, notamment pour les très grands projets : télécommunications, secteur public, défense. Il prévoit d'embaucher 1000 personnes en 2012 dans le monde.

Offre en supercalculateurs

Bull est aussi devenu l'un des spécialistes mondiaux des supercalculateurs. La compagnie a livré au Commissariat à l'énergie atomique en 2006 et 2007 le plus puissant complexe européen de supercalculateur TERA-10/CCRT, et doit livrer en 2009 un supercalculateur de près de 300 Tflops dans le cadre du GENCI.

Lors du salon Supercomputing 2009 qui a réuni à Portland près de 10 000 congressistes, Bullx[70] a été désigné meilleur supercalculateur au monde (Best HPC server product or technology) par la rédaction de HPCwire, principale revue dans la simulation numérique et le calcul haute performance (HPC ou High Performance Computing).

Au choix de la rédaction s'ajoute celui des lecteurs de HPCwire qui ont classé Bullx parmi les cinq nouvelles technologies à suivre (Top 5 new products or technologies to watch). À la fin du 1er trimestre 2010, Bull renouvelle et enrichit ses supercalculateurs Bullx pour offrir une des gammes les plus complètes et les plus performantes du marché de l'Extreme Computing.

Bull a été choisi en 2011 pour fournir un supercalculateur Bullx de 1,3 petaflops de puissance crête pour effectuer des tâches de modélisation et de simulation dans le cadre du programme de recherche Approche Élargie sur la fusion nucléaire contrôlée, qui regroupe le F4E (Fusion For Energy) côté Europe et la JAEA (Japan Atomic Energy Agency) côté Japon, qui sera installé à Rokkasho au Japon, au sein de l’IFERC (International Fusion Energy Research Center).

Offre en systèmes ouverts

Depuis 2002, Bull annonce un retour en force par le moyen des systèmes ouverts et de l'informatique libre.

Cette stratégie conduit :

  • dès 2002 à la fondation du premier consortium mondial consacré aux logiciels d’infrastructure libres, ObjectWeb, devenu aujourd'hui OW2[71] ;
  • au lancement en 2003 d’une nouvelle génération de serveurs ouverts pour les applications commerciales et scientifiques, NovaScale ;
  • au lancement en 2005 d’une offre de service globale permettant de concevoir, bâtir et exploiter les applications critiques d’entreprise en s’appuyant sur toute la richesse fonctionnelle des logiciels libres.

En 2005, Bull change de logo et confirme sa stratégie en se positionnant comme Architecte d'un monde ouvert[72]

Cette stratégie aboutit à la signature de contrats d’envergure mondiale en 2005 et 2006.

En 2007, Bull a annoncé le lancement progressif de sept initiatives stratégiques pour accompagner les entreprises et les administrations dans le développement de systèmes d'information ouverts, le programme 7i[73].

Offre en sécurité informatique

Dès 2010, Bull adopte une stratégie en sécurité d'information. En effet, il a officialisé la sortie de GloBull. GloBull[74], permet de concilier la sécurité de l'information avec la mobilité. C'est un disque dur externe à brancher sur n'importe quel ordinateur muni d'un ports USB 2.0. Il possède un disque de 60 Go chiffré à la volée en AES 256. L'accès à l'appareil est protégé par une authentification forte sur l'écran tactile issue des technologie de défense (Crypto Ignition Key). Lorsque le travail est terminé, l'appareil ne laisse aucune trace sur l'ordinateur utilisé.

Il existe deux types de GloBull, le premier est destiné aux entreprises (GloBull standard) et le seconde, GloBull Confidentiel Défense, est destiné à tous les organismes, administrations et entreprises publiques. Ce dernier nécessite une autorisation de l'ANSSI Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information.

De plus, la société Bull a présenté le mercredi 3 octobre 2012 son Sphone. Le Sphone est un téléphone mobile sécurisé disposant de son propre système d'exploitation.

Le Sphone[75] est un téléphone mobile offrant une protection intégrée contre les écoutes de communication qu'elles soient vocales ou bien SMS. Ce mobile sécurise de bout en bout les communications et les données locales stockées dans le téléphone. Ceci regroupe aussi bien la liste des contacts et le journal d'appels que la mémoire de masse. Toute cette sécurité est maîtrisée, contrôlée, hébergée et administrée par la société qui l'utilise. Ce système utilise la solution de Device Management permettant l'administration à distance des mobiles. Ce téléphone est codéveloppé avec la société ERCOM qui est un spécialiste des communications sécurisées et utilise la solution de sécurité Cryptosmart.

Cependant, le groupe est en train de développer une version Android[76].

Logiciel libre

Bull est un acteur important des logiciels libres. Dès 2002, Bull initie le consortium OW2, association (loi de 1901) dédiée au développement d’intergiciels libres de qualité industrielle.

En 2007, Bull lance un portail pour promouvoir des logiciels libres d'entreprise, Novaforge. Cette forge comporte les fonctionnalités suivantes :

  • Wiki ;
  • Répertoires partagés de documentation ;
  • Forum de discussion ;
  • Listes d'actions ;
  • Gestion de feuille de route ;
  • SVN (pour subversion) ;
  • Prise d'appel en cas de problème sur le logiciel ;
  • Gestion des charges de travail.

Bull est aussi le principal développeur du serveur d'applications libre JOnAS.

Développement durable

Bull est engagé dans une démarche de développement durable et de RSE. En , Bull a rejoint le Climate Savers Computing Initiative, et s'est impliqué dans le développement de serveurs plus respectueux de l'environnement[77].

Web TV

En , Bull lance sa Web TV : Bull World. La chaîne compte faire définir son contenu par les internautes.

Bull World sera disponible sur les sites Internet et Intranet de Bull, en français et en anglais, tout en étant relayée via les réseaux sociaux Twitter, Facebook, LinkedIn et Viadeo.

Partenariats

En tant qu'« architecte d'un monde ouvert », Bull a noué des partenariats étroits avec IBM, Intel, Microsoft, Red Hat, EMC, Oracle, SAP. Le Groupe participe à plusieurs projets européens (ITEA, Parma, Qualipso…) et pôles de compétitivité, notamment Systematic, et le pôle transactions électroniques sécurisées[78]. Bull est signataire du pacte PME.

Controverses

Fin , Bull est soupçonnée d'avoir aidé la Jamahiriya arabe libyenne de Mouammar Kadhafi à surveiller et censurer l'Internet libyen dès 2009, par l'intermédiaire de sa filiale Amesys[79]. Selon des documents dévoilés par Mediapart en plus d'avoir vendu un système d'espionnage du net, Amesys a intercepté des e-mails libyens. Pour étouffer l'affaire, la filiale de Bull a menacé ses anciens salariés de poursuites judiciaires[80].

En , Le Canard enchaîné révèle qu'Amesys, via la filiale Serviware, a fourni du matériel d'espionnage aux services secrets marocains pour 2 millions de dollars. Le nom de code du projet est "Popcorn". La presse soupçonne le pouvoir marocain d'utiliser le logiciel Eagle pour intercepter les communications et e-mail d'opposants politiques[81].

En , Richard Stallman réalise avec des activistes tunisiens une intervention artistique sous la forme d'une séance d'exorcisme dans les locaux de Bull à Tunis destinée à dénoncer la présence d'installations de surveillance dans de nombreux pays[82].

En 2013, Bull a cédé les activités polémiques de sa filiale Amesys liées à la cybersécurité et au logiciel Eagle (dédié à l'interception de données sur Internet) à Nexa Technologies, dont le PDG est l'ancien chef de cette division chez Amesys[83],[84],[85],[86],[87],[88].

Notes et références

  1. « A propos de Bull et OneBull - Bull », sur http://www.bull.fr (consulté le 27 avril 2014)
  2. 1 2 Céline Panteix, « BULL : Retour aux bénéfices en 2012 », Les Échos,
  3. 1 2 3 4 5 « Bull et le 20e arrondissement », sur le Site personnel de François Holvoet-Vermaut
  4. "Un exportateur dynamique mais vulnérable, les machines Bull (1948-1964)" par Pierre-E Mounier-Kuhn
  5. 1 2 3 4 5 "BULL l'histoire très internationale d'un géant français" par Pierre-E Mounier-Kuhn dans Science et Vie Micro de juillet - août 1990
  6. "Bull et le 20e arrondissement", sur le Site personnel de François Holvoet-Vermau
  7. Voir à ce sujet la thèse de doctorat de Paulette Richomme, Une entreprise à l'épreuve de la Guerre et de l’Occupation, « La Compagnie des machines Bull » 1939-1945, Université Paris X Nanterre, 2006-2007 [PDF] feb-patrimoine.com, Tome 1 feb-patrimoine.com, Tome 2
  8. Brulé 1993, p. 92
  9. Jean Boissonnat, dans La Croix, repris dans Jublin, Quatrepoint et Arnaud 1976, p. 20
  10. Brulé 1993, p. 91
  11. Brulé 1993, p. 89
  12. Jublin, Quatrepoint et Arnaud 1976, p. 19
  13. Brulé 1993, p. 98
  14. "Stock market efficiency, insider dealing and market abuse", par Paul Barnes page 75
  15. 1 2 3 Jublin, Quatrepoint et Arnaud 1976, p. 66
  16. 1 2 3 Georges Vieillard, L'Affaire Bull, 1969
  17. Jublin, Quatrepoint et Arnaud 1976, p. 27
  18. 1 2 3 Brulé 1993, p. 324, annexe 3
  19. Jublin, Quatrepoint et Arnaud 1976, p. 64
  20. Jublin, Quatrepoint et Arnaud 1976, p. 62
  21. "L'alliance Honeywell-Bull bouleverse la hiérarchie du marché national", dans 01 Informatique d'août 1970
  22. Article de Gabriel Farkas dans France-Soir du 19 avril 1974
  23. "Le projet de fusion CII-Honeywell-Bull divise profondément le gouvernement", dans Le Monde du 21 avril 1975
  24. Jublin, Quatrepoint et Arnaud 1976, p. 130
  25. Jublin, Quatrepoint et Arnaud 1976, p. 129
  26. Jublin, Quatrepoint et Arnaud 1976, p. 133
  27. Brulé 1993, p. 170
  28. Brulé 1993, p. 177
  29. Brulé 1993, p. 324
  30. Brulé 1993, p. 258
  31. 1 2 Brulé 1993, p. 245
  32. 1 2 Brulé 1993, p. 246
  33. Brulé 1993, p. 251
  34. Brulé 1993, p. 247
  35. 1 2 Brulé 1993, p. 265
  36. 1 2 Brulé 1993, p. 266
  37. McWilliams (Gary), Zenith Data, Act II: Enter new chief, swinging, in Businessweek, 27 mai 1991.
  38. Brulé 1993, p. 263
  39. 1 2 Brulé 1993, p. 264
  40. 1 2 3 4 Brulé 1993, p. 267
  41. L'Économiste, En fusionnant Zenith Data System avec Packard Bell : Bull se débarrasse de son plus gros foyer de pertes, édition numéro 217, 15 février 1996, Maroc. article
  42. 1 2 Brulé 1993, p. 278
  43. Brulé 1993, p. 277
  44. Top500 supercomputer sites http://www.top500.org/list/2010/11/100
  45. http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/Le-Fonds-strategique-d-investissement-entre-au-capital-de-Bull-_NG_-2011-08-04-695810
  46. (en) « Top500 List », sur http://www.top500.org, (consulté le 29 mai 2013)
  47. Bull lance le 1er smartphone européen intégralement sécurisé, Communiqué de presse, 3 octobre 2013, http://www.wcm.bull.com/internet/pr/new_rend.jsp?DocId=831723&lang=fr.
  48. https://ciment.ujf-grenoble.fr/wiki-pub/index.php/New_46Tflop/s_parallel_computer_for_the_CIMENT_community
  49. 1 2 Fiche technique du B710, http://www.bull.fr/bullx/bullxDLC.html
  50. « Les Nouveaux Supercalculateurs de Météo-France » [PDF], sur Météo-France, (consulté le 2 avril 2014), p. 6
  51. http://www.meteofrance.fr/nous-connaitre/activites-et-metiers/les-supercalculateurs-de-meteo-france
  52. 1 2 (en) « Acquisition of Bull », sur Atos, (consulté le 14 septembre 2014)
  53. Thierry Breton nommé président de Bull, JDN, 20 août 2014
  54. Philippe Rosé, « Bull, constructeur cahin-caha », Le Monde Informatique, no 834, , p. 63
  55. « Forte croissance de la rentabilité opérationnelle au premier semestre 2012 », sur bull.com (consulté le 29 mai 2013)
  56. Gestion d'identité : Bull Evidian se paie Enatel, http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-gestion-d-identite-bull-evidian-se-paie-enatel-13940.html
  57. Bull rachète la SSII française Agarik, http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-bull-rachete-la-ssii-francaise-agarik-20597.html
  58. Bull : rachète HRBC pour se renforcer dans les RH., http://votreargent.lexpress.fr/bourse-de-paris/bull-rachete-hrbc-pour-se-renforcer-dans-les-rh_40104.html
  59. Bull rachète AMG, une SSII polonaise, http://www.clubic.com/actualite-53370-bull-rachete-amg-une-ssii-polonaise.html
  60. Serviware devient une filiale de Bull , http://www.channelbp.com/content/serviware-devient-une-filiale-de-bull
  61. 1 2 Bull cède sa filiale portugaise et rachète Siconet, http://www.boursica.com/forums/ecrire.php?id_msg=182T4
  62. Bull s’offre la SSII CSB Consulting, http://www.linformaticien.com/actualites/id/4564/bull-s-offre-la-ssii-csb-consulting.aspx
  63. Bull : rachète SIRUS, éditeur de progiciel de gestion de l'action sociale , http://www.boursier.com/actions/actualites/news/bull-rachete-sirus-editeur-de-progiciel-de-gestion-de-l-action-sociale-291516.html
  64. M.G., « Sans fil sécurisé : Bull rachète la société française TRCOM », sur LeMondeInformatique, (consulté le 17 mars 2013)
  65. Bull acquiert FastConnect et accélère son développement dans le Cloud et le Big Data, http://www.wcm.bull.com/internet/pr/new_rend.jsp?DocId=830949
  66. Bull cède ses activités de formation informatique de Bull Formation à M2i tech (Groupe O2I), Communiqué de presse, 11 septembre 2013, http://www.wcm.bull.com/internet/pr/new_rend.jsp?DocId=827253&lang=fr
  67. "1931 - 2011, BULL, LE PHÉNIX FRANÇAIS DE L'INFORMATIQUE", par Tristan Lebreton, dans Les Échos du 1er avril 2011, page 76
  68. 1 2 3 Bull Angers, Group Bull’s Industrial and Logistics entity, bull.com
  69. voir http://www.feb-patrimoine.com/projet/sommaire_histoire/bull_entites.htm
  70. TM
  71. ow2.org
  72. bull.com/fr/openworld
  73. bull.com/7i/fr
  74. Olivier Robillart, « Bull présente les détails de son téléphone sécurisé Sphone », sur clubic.com, (consulté le 17 mars 2013)
  75. L'informatique verte, cap sur l'intelligence énergétique
  76. Liste des adhérents au pôle Transactions Electroniques Sécurisées
  77. Wall Street Journal, 30 août 2011, Foreign Firms Aided Libyan Spies
  78. http://www.mediapart.fr/journal/international/061011/les-documents-takieddine-les-preuves-de-l-espionnage-francais-du-net-li
  79. http://www.demainonline.com/2011/12/09/un-canard-introuvable-dans-les-kiosques-marocains/
  80. http://www.fhimt.com/2012/05/04/richard-stallman-vs-bull-entre-les-yes-men-et-les-monty-python/
  81. Bull cède son activité cybersécurité, jadis utilisée par Kadhafi, La Tribune, AFP, 8 mars 2012, http://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/20120308trib000687086/bull-cede-son-activite-cybersecurite-jadis-utilisee-par-kadhafi.html
  82. Le Canard Enchâiné, 30 janvier 2013
  83. Le PDG de Bull se plante un couteau dans le dos, Bug Brother, Jean-Marc Manach, 2 février 2013, http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2013/02/02/le-pdg-de-bull-se-plante-un-couteau-dans-le-dos/
  84. Petit retour sur la cession fantoche d’Eagle par Amesys Bull à Advanced Middle East Systems (AMESys), Reflets.info, 20 août 2013, http://reflets.info/petit-retour-sur-la-cession-fantoche-deagle-par-amesys-bull-a-advanced-middle-east-systems-amesys/
  85. Bull cède une activité utilisée par Kadhafi pour espionner son opposition, Le Monde, AFP, 8 mars 2013, http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/03/08/bull-va-ceder-amesys-sa-filiale-controversee_1653789_3234.html
  86. Bull cède son sulfureux logiciel Eagle à un ex-dirigeant, Miroir Social, Robin Carcan, 17 janvier 2013, http://www.miroirsocial.com/actualite/8217/bull-cede-son-sulfureux-logiciel-eagle-a-un-ex-dirigeant

Bibliographie

  • Histoire de Bull
  • Jacques Jublin, Jean-Michel Quatrepoint et Danielle Arnaud, French ordinateurs : de l'affaire Bull à l'assassinat du plan Calcul, Editions Alain Moreau, 1976 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Pierre Brulé, L'informatique malade de l'Etat, Editions Les Belles Lettres, , 381 p. (ISBN 2-251-48000-5) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Georges Vieillard, L'Affaire Bull, 1969 (lire en ligne) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • P.-E. Mounier-Kuhn, CNRS, « Bull : l’histoire très internationale d’un géant français », Science et Vie Micro, Paris, juillet 1990
  • P.-E. Mounier-Kuhn, CNRS, « Product Policies in Two French Computer Firms: SEA and Bull (1948-1964) » Information Acumen - The Understanding and Use of Knowledge in Modern Business, éd. Lisa Bud-Frierman, Routledge, London 1994
  • P.-E. Mounier-Kuhn, CNRS, « Un exportateur dynamique mais vulnérable : la Compagnie des Machines Bull (1948-1964) », Histoire, Économie et Société, 1995, no 4, p. 643-665
  • P.-E. Mounier-Kuhn, CNRS, « L’informatique française : une résistible « américanisation » (1946-1970) », Actes du Colloque L’Américanisation de l’Europe occidentale au XXe siècle, dir. D. Barjot et C. Réveillard, Presses de l’Université Paris-Sorbonne, 2002, p. 207-226.

Voir aussi

Articles connexes

  • Ordinateur
  • Informatique
  • Constructeur informatique
  • Philippe Dreyfus, ancien directeur du Centre national de calcul électronique de Bull, inventeur en 1962 du mot « informatique »
  • Multitâches
  • JOnAS
  • Application Roll-over Facility
  • Calcul haute performance

Liens externes

  • Site officiel de Bull,
  • Web TV de Bull,
  • Novaforge.org, site d'information sur les logiciels libres, lancé par Bull.
  • Portail des entreprises
  • Portail de l’informatique
  • Portail de la France
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