Web Analytics Made Easy - Statcounter
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions

[HOME PAGE] [STORES] [CLASSICISTRANIERI.COM] [FOTO] [YOUTUBE CHANNEL]


Intelligence Community

Intelligence Community

United States Intelligence Community
Image illustrative de l'article Intelligence Community

Création
Siège Washington
 États-Unis
Budget 54,6 milliards de USD (2011)
Membres 17 agences de renseignement
Effectifs ~ 100 000
Directeur du renseignement national James R. Clapper depuis le 5 août 2010
Affiliation Administration américaine
Site web http://www.intelligence.gov/index.shtml

La communauté du renseignement des États-Unis[1] (United States Intelligence Community), créée le par le président des États-Unis Ronald Reagan [2], regroupe 17 services de renseignement des États-Unis appartenant à plusieurs ministères : pour la défense, on trouve ainsi la Defense Intelligence Agency (DIA, agence de renseignement de la défense), la National Security Agency (NSA, agence nationale de sécurité), la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA, anciennement NIMA, agence nationale d’imagerie et de cartographie), le National Reconnaissance Office (NRO, Bureau national de reconnaissance) et les services de renseignement des forces armées des États-Unis.

La fonction de coordinateur de ces différents services est assurée par le directeur du renseignement national à la suite de l'Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act de 2004[3].

Membres

Emblèmes des 17 services de renseignement.
Ancien logo de l’I.C.

La communauté est constituée en 2010 de 17 membres (ou éléments). La CIA est un service indépendant du gouvernement fédéral, quinze autres éléments sont des services ou bureaux à l'intérieur de départements de l'exécutif. La communauté est dirigée depuis la création de ce poste en 2004 par le directeur du renseignement national, dont le bureau n'était pas listé comme membre de la communauté jusqu'en 2010 :

  • Office of the Director of National Intelligence
  • Service indépendant :
  • Département de la Défense :
    • Defense Intelligence Agency (DIA)
    • United States Army Intelligence and Security Command de l'United States Army
    • Air Force Intelligence, Surveillance and Reconnaissance Agency (AF ISR Agency) de l'United States Air Force
    • Office of Naval Intelligence (ONI) de l'United States Navy
    • Marine Corps Intelligence Activity (MCIA) de l'United States Marine Corps
    • National Geospatial-Intelligence Agency (NGA)
    • National Reconnaissance Office (NRO)
    • National Security Agency (NSA)
  • Département de l'Énergie :
    • Office of Intelligence and Counterintelligence
  • Département de la Sécurité intérieure :
    • Office of Intelligence and Analysis
    • Coast Guard Intelligence (CGI) de l'US Coast Guard
  • Département de la Justice :
    • Federal Bureau of Investigation (FBI) : National Security Branch (NSB)
    • Drug Enforcement Administration (DEA) : Office of National Security Intelligence (DEA/NN)
  • Département d'État :
    • Bureau of Intelligence and Research (INR)
  • Département du Trésor :
    • Office of Intelligence and Analysis

Programmes

Officier soviétique dans le tunnel creusé par les service anglo-saxons entre Berlin-Ouest et Berlin-Est lors de l'opération Gold après sa découverte, .
Image prise d'un satellite espion KH-8 d'un lanceur soviétique N-1 en 1968.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !

Surveillance électronique et informatique

  • Bullrun
  • Echelon
  • Perfect Citizen
  • Programme de surveillance électronique de la NSA
  • PRISM (programme de surveillance)
  • XKeyscore

Organisation

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Le siège de la National Security Agency à Fort Meade, Maryland.

Secteur du renseignement aux États-Unis

Selon un dossier du Washington Post paru en juillet 2010, l'ensemble des acteurs participant d'une façon ou d'une autre dans le domaine du renseignement, de la sécurité du territoire et du contre-terrorisme comprend un total de 1 271 agences gouvernementales et 1 931 compagnies privées (110 d’entre elles se partagent 90 % du marché et 800 sont spécialisées dans les technologies de l’information) travaillant dans environ 10 000 sites à travers les États-Unis. Cet ensemble a vu le nombre d'acteurs se multiplier depuis les attentats du 11 septembre 2001, et la priorité donnée à la lutte contre le terrorisme : au moins 263 organisations ont été créées ou réorganisées en réponse à ces attentats, avec un budget total en très forte hausse. Plus de 50 000 rapports par an sont produits par ses services[4].

Le dossier du Washington Post estimait que 854 000 personnes (agents fédéraux, fonctionnaires civils et militaires, contractuels privés, chargés de mission, etc.) avaient une habilitation de sécurité « Top Secret » dont 265 000 appartenaient au secteur privé[5]. Cependant, un rapport du bureau du directeur du renseignement national montre que ces chiffres ont été sous-estimés : en octobre 2010, le total d'employés fédéraux et de contractuels détenant une habilitation « Top Secret » était de 1 419 051[6].

Concernant le nombre d'accréditations, il faut relever que les principales agences de renseignement américaines comptent environ 100 000 employés, le FBI plus de 30 000, le DHS regroupe plus de 200 000 personnes au sein de plusieurs agences, les forces armées des États-Unis comptent un total de 1,4 million de militaires d'active. Plusieurs ministères de l'administration américaine ont également accès à des documents classifiés. Le Congrès et le Sénat américain comptent également un certain nombre de ces accréditations, au même titre que les administrations locales dans chacun des cinquante États des États-Unis[7].

Budget

Satellite espion à imagerie radar Lacrosse 4 du National Reconnaissance Office en cours de construction.
L'IBM 7950 Harvest (en) spécialement créé par la NSA, qui l'utilisa de 1962 à 1976.

Le budget du renseignement américain a longtemps été classifié. De manière exceptionnelle, les budgets des années 1997 et 1998 ont été rendus publics (26,6 et 26,7 milliards de dollars, respectivement)[8]. Cependant, depuis 2007, en vertu d'une loi créée à la suite des recommandations de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis[réf. nécessaire], les montants de tout ou partie des budgets annuels sont rendus publics. Le budget est organisé en deux programmes : le National Intelligence Program (NIP) et le Military Intelligence Program (MIP).

Budgets annuels (en milliards de dollars)
Année fiscale NIP MIP Total
2005 39,8 [9]
2006 40,9[10]
2007 43,5[11] 20[12] 63,5
2008 47,5[13] 22,9[12] 70,4
2009 49,8[14] 26,4[12] 76,2
2010 53,1[15] 27[16] 80,1
2011 54,6[17] 24[18] 78,6
2012 53,9[19] 21,5[20] 75,4
2013 52,7 (réduit à 49 par la séquestration budgétaire)[21] 19,2 (réduit à 18,6 par la séquestration budgétaire)[22] 71,9 (réduit à 67,6 par la séquestration budgétaire)
2014 50,5[23] 17,4[24] 67,9
2015 (budget demandé) 49,4[25] 13,3[26] 62,7
2016 (budget demandé) 53,9[27] 17,9[28] 71,8

L'argent est réparti entre les 17 agences de renseignement. Il comprend les salaires pour environ 100 000 personnes, les programmes de satellites espion, les avions, les armes, les capteurs électroniques, l'analyse du renseignement, les ordinateurs et les logiciels, etc.

Environ 70 % du budget du renseignement est versé à des compagnies privées, pour l'achat de technologies et de services (y compris l'analyse), selon un graphique de mai 2007 du bureau du DNI[29].

Concernant ces chiffres, il faut noter qu'en septembre 2009, le directeur du renseignement national Dennis Blair déclarait que l'ensemble des seize agences de l'Intelligence Community a un budget annuel de 75 milliards de dollars et emploie quelque 200 000 personnes dans le monde, y compris des entreprises privés[30].

Rôle dans l'économie

Le Lockheed A-12 Oxcart de reconnaissance tri-sonique et le drone Lockheed D-21 allant à Mach 3,5 furent conçus à la demande de la CIA[31]. La demande d'engins extrêmement sophistiqués pour la surveillance a permis au complexe militaro-industriel des États-Unis d'accomplir de grands progrès technologiques.

Ce budget doit inclure l'ensemble des acteurs privés et des entreprises jouant un rôle dans le renseignement ainsi que dans la recherche et développement.

La CIA, par exemple, a contrôlé au travers de la holding Pacific Corporation (originellement Airdale Corporation), comprenant environ 10 000 personnes, plusieurs compagnies aériennes dont la plus célèbre est Air America, qui possédait dans les années 1960 la plus grande flotte aérienne privée en nombre d'avions, et a employé jusqu'à 6 000 salariés qui furent employés dans de multiples missions en Asie du Sud-Est avant et pendant la guerre du Viêt Nam. Après sa fermeture, la compagnie continue d'avoir de multiples sociétés écran et utilise de nombreux prestataires de services pour ses activités, comme Vision Airlines [32].

Autre exemple, la NSA participa au développement du premier superordinateur imaginé par Seymour Cray en 1977[33], et dans les années 1980, lorsque les entreprises électroniques américaines choisirent de recourir presque exclusivement aux composants japonais alors plus compétitifs, elle décida de fabriquer elle-même les composants nécessaires à ses propres ordinateurs, avec l'aide de National Semiconductor[34].

En 1999, la CIA a créé In-Q-Tel, un fonds d'investissement destiné à soutenir les entreprises créant des technologies innovantes utilisables pour le renseignement[35].

Plusieurs sociétés militaires privées travaillent en contrat avec les services de renseignement. Par exemple, des gardes de la société Academi (anciennement Blackwater puis Xe) protègent entre autres installations, celles de la CIA en Afghanistan. En juillet 2010, on a fait état de 22 employés de la CIA, dont 8 membres de sociétés privées, tués lors d'opérations liées à la « guerre contre le terrorisme »[36]

Les services américains affirment ne faire de l’espionnage économique qu’à but défensif : repérer si des entreprises étrangères recourent à la corruption, à l’espionnage industriel, ou présentant des risques de prolifération d'armements. Elles ne manquent en revanche pas de renseigner leur gouvernement dans le cadre des négociations internationales d’État à État[37], comme lors celles dépendant de l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce.

Cependant, pour de nombreux observateurs, spécialistes ou membres de services étrangers, l'administration américaine mènerait depuis les années 1980 une stratégie offensive, et utiliserait massivement le renseignement pour obtenir ou conserver un avantage compétitif pour son économie nationale. Ainsi en 2002, Richard Bennett écrit : « Selon des sources appartenant à la communauté américaine du renseignement, pendant longtemps la CIA a fourni un effort important pour aider clandestinement, entre autres, l'industrie automobile américaine. Depuis la fin de la guerre froide, Washington a été régulièrement agitée par des discussions au sujet de l'usage de l'espionnage économique fourni par la CIA. Formulé sans euphémisme, cela signifie simplement que des agents de la communauté américaine du renseignement ciblent des intérêts commerciaux importants, aussi bien dans des pays alliées qu'hostiles, puis transmettent secrètement les technologies et secrets commerciaux ainsi dérobés aux compagnies américaines concurrentes. Par une sorte de "pillage de capital intellectuel", la NSA, la CIA et le Pentagone ont pendant des années partagé du renseignement industriel et économique avec l'industrie américaine, en particulier avec les fournisseurs de l'armée et les entreprises impliquées dans la recherche avancée en électronique. Il est certain que le renseignement économique est appelé à devenir une industrie à forte croissante dans le monde du renseignement au XXIe siècle, tant au niveau des nations que des entreprises[38]. »

En 2014, l'ancien employé de la NSA Edward Snowden déclare que la NSA utilise les renseignements collectés à des fins économiques, et des documents de la NSA rendus publics dans le cadre de ses révélations dévoilent l'espionnage pratiqué par l'agence de renseignement au détriment de firmes pétrolières, de sociétés de haute technologie, d'organismes financiers et de banques.

Note secrète de la NSA concernant l'espionnage économique de la France.

Le 29 juin 2015, des documents classifiés divulgués par WikiLeaks confirment que l'espionnage économique exercé par les États-Unis à l'aide du réseau Echelon après la Guerre froide, a pris en 2002 une dimension massive et industrielle. À cette date, les moyens colossaux d’interception et de surveillance déployés dans la lutte contre le terrorisme apparaissent démesurés par rapport à leurs cibles, et l'administration américaine décide de faire de la NSA le bras armé des États-Unis dans la guerre économique. Concernant la France, une note secrète baptisée « France  : développements économiques » datée de 2002, expose la doctrine de la NSA en matière d'espionnage économique, qui consiste à recueillir toutes les informations pertinentes sur :

  • les pratiques commerciales françaises,
  • les relations entre le gouvernement français et les institutions financières internationales,
  • l’approche des questions liées au G8 et au G20,
  • les grands contrats étrangers impliquant la France.

Ce dernier point est détaillé dans une sous-section intitulée « Contrats étrangers-études de faisabilité-négociations ». Il consiste à récupérer toutes les informations possibles sur les contrats d’envergure impliquant des entreprises françaises, notamment ceux dépassant les 200 millions de dollars. Les secteurs stratégiques suivants sont visés par la NSA :

Toutes les informations recueillies sont destinées à être ensuite partagées avec les principales administrations américaines  : la CIA, le département de la Sécurité intérieure, le département du Commerce, le département de l’Énergie, l'agence du renseignement de la Défense, la Réserve fédérale, le Département du Trésor et le Commandement des forces américaines en Europe. La révélation de ces rapports secrets de la NSA apportent pour la première fois la preuve qu'un espionnage économique massif de la France est opéré par le plus haut niveau de l'État américain[39],[40].

Budget et effectifs en 2012

National Intelligence Program (année fiscale 2012)[41]
Programme budgétaire Budget
En millions de dollars
Effectifs
Consolidated Cryptologic Program (CCP) 10 514,035 35 083
Central Intelligence Agency Program (CIAP) 15 332,901 22 206
CIA Retirement and Disability System (CIARDS) 513,700 0
Community Management Account (CMA) 1 870,255 1 742
Département de la Sécurité intérieure (DHS) 307,359 940
DoD-Foreign Counterintelligence Program (FCIP) 505,895 2 152
Département de la Justice (DOJ) 3 010,795 15 058
Département de l'Énergie 186,699 198
General Defense Intelligence Program (GDIP) 4 815,583 17 562
National Geospatial-Intelligence Program (NGP) 5 041,569 8 813
National Reconnaissance Program (NRP) 10 411,335 2 871
Specialized Reconnaissance Program (SRP) 1 267,751 249
Département d'État 68,203 360
Département du Trésor 27,123 155
Total 53 873,203 107 389

Le CCP est le programme national de renseignement d'origine électromagnétique et de sécurité des systèmes d'information ; ses ressources sont divisées entre la NSA et les forces armées qui ont leurs propres services cryptologiques. Le programme du Département de la Justice attribue des ressources au FBI et à la DEA. Le NGP et le NRP financent respectivement la NGA et le NRO, mais aussi des éléments des forces armées[41]. Le SRP, selon le Washington Post, couvre deux programmes de collecte sensible de renseignement électromagnétique : la collecte clandestine (CLANSIG) et le Special Collection Service (SCS)[42].

Budget et effectifs en 1974

Victor Marchetti et John D. Marks, anciens hauts fonctionnaires américains, ont publié en 1974 le livre La CIA et le culte du renseignement, indiquant les effectifs et les budgets listés ci-dessous, concernant les agences de renseignement des États-Unis[43]. On remarque que le chiffre des effectifs de la NSA contredit celui donné dans une histoire officielle de la NSA[44], qui est sans doute volontairement sous-estimé. Le chiffre des effectifs des renseignements militaires s'explique en partie par la guerre du Viêt Nam qui n'était alors pas terminé :

  • Air Intelligence Agency (y compris National Reconnaissance Office) : 56 000 employés et un budget de 2,7 milliards de dollars (12 milliards de dollars valeur 2011),
  • National Security Agency : 24 000 employés et un budget de 1,2 milliards de dollars (5,36 milliards de dollars valeur 2011),
  • United States Army Intelligence (devenu en 1977 le United States Army Intelligence and Security Command) : 35 000 employés et un budget de 700 millions de dollars (3,13 milliards de dollars valeur 2011),
  • CIA : 16 500 employés avec un budget de 750 millions de dollars (3,35 milliards de dollars valeur 2011),
  • Office of Naval Intelligence : 15 000 employés et un budget 600 millions de dollars de budget (2,68 milliards de dollars valeur 2011),
  • Defense Intelligence Agency : 5 000 employés et 200 millions de dollars de budget (893 millions de dollars valeur 2010) ; elle passe ses propres marchés et compile les rapports des services de renseignement militaire pour le ministère de la Défense, le gouvernement et d'autres services,
  • International Security Department du Federal Bureau of Investigation : 800 agents et 40 millions de dollars de budget (179 millions de dollars valeur 2010),
  • Office of Intelligence and Analysis de la Commission de l'énergie atomique : 300 employés et 20 millions de dollars de budget (90 millions de dollars valeur 2010),
  • Office of Intelligence and Analysis du Département du Trésor : 300 agents et 10 millions de dollars de budget (45 millions de dollars valeur 2010).

Affaires d'espionnage aux États-Unis

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !

Avant que les États-Unis devienne une superpuissance, en temps de paix le renseignement n'était pas une préoccupation majeure du gouvernement américain, et il n'existait pas de service de renseignement global. Il a fallu la guerre froide pour que cet aspect des relations internationales soit intégré à une large échelle, à l'aide, entre autres, du National Security Act de 1947.

Débuts

Le United States Secret Service fondé en 1862 est chargé de protéger le président des États-Unis et de la lutte contre la fausse-monnaie ; l'United States Navy avait créé en 1882 l'Office of Naval Intelligence pour suivre l'évolution des marines de guerre ; la Black Chamber, première structure permanente de cryptanalyse créée en 1917 par les États-Unis pendant la Première Guerre mondiale, fut fermée en 1929 car le Secrétaire d'État de l'époque, Henry Lewis Stimson, abhorrait l'espionnage ; le FBI avait développé un petit réseau en Amérique latine dans les années 1930 qui est officialisé en 1940, le Special Intelligence Service (en).

Les États-Unis furent espionnés dès l'entre-deux-guerres par sa rivale idéologique, l'URSS, puis durant la Seconde Guerre mondiale par les réseaux de l'Allemagne nazie, mais l'Abwehr ne fut guère efficace sur le continent nord-américain.

Avec la Seconde Guerre mondiale, le besoin d'un service de renseignement pouvant agir sur le terrain apparu, et l'OSS fut créé avec l'aide des services britanniques, très performants dans ce domaine. Ces relations se prolongèrent après-guerre avec notamment la signature de l'accord secret United Kingdom - USA Security Agreement, souvent appelé traité UKUSA.

Guerre froide

Au sortir de ce conflit, les relations avec le nouveau bloc de l'Est se refroidirent très vite et se transformèrent en guerre froide. Les régimes communistes, essentiellement l'Union Soviétique, lancèrent des missions de renseignement continuelles à tous les niveaux, essentiellement du renseignement sur le potentiel militaire, mais également de l'espionnage industriel, scientifique et politique, de la désinformation. Ils recrutèrent plusieurs centaines de citoyens américains acceptant d'espionner leur pays, en majorité pour des raisons mercantiles ou idéologiques, ou contraints par un chantage. Ainsi, le journaliste communiste américain Whittacker Chambers révéla en 1948 devant la House Un-American Activities Committee qu'au moins 75 fonctionnaires de l'administration américaine, dont Alger Hiss[45], membre de la délégation américaine lors de la conférence de Yalta, et Harry Dexter White, bras droit du Secrétaire du Trésor des États-Unis de l'époque, avaient livré des informations capitales durant la Seconde Guerre mondiale[46].

Voici quelques chiffres sur les 150 cas de citoyens américains ayant travaillé avec une puissance étrangère, dévoilés entre 1950 et 2001[47]:

Décennie Travaillant pour le bloc soviétique Travaillant pour un autre pays adversaire Travaillant pour un pays neutre ou allié
Années 1950 15 1 1
Années 1960 21 0 1
Années 1970 22 2 2
Années 1980 54 2 9
Années 1990 7 3 9

Les services de renseignement américains se montrèrent également extrêmement actifs à travers le monde. De nombreuses missions de reconnaissance aérienne le long des frontières des pays du bloc de l'Est furent menées, et des missions d'espionnage en violation de leur espace aérien eurent lieu, donnant lieu à de nombreux incidents : près de 40 avions furent abattus et 200 militaires américains tués par la défense aérienne du bloc de l'Est dans les années 1950 et 1960[48]. La première violation délibérée semble remonter au 10 mai 1949, jour où un Lockheed RF-80A Shooting Star piloté par le lieutenant Bryce Poe survola les îles Kouriles occupées par les Soviétiques[49]. L'incident de l'U-2 abattu le 1er mai 1960 est le plus célèbre exemple de ces opérations.

Dans le domaine naval, un programme de reconnaissance sous-marine a été marqué par 9 collisions avec d'autres navires, 110 détections possibles et trois fuites dans la presse de 1966 à 1976[50].

Outres les intérêts nationaux spécifiques, les suspicions et les querelles de territorialité dans ce domaine extrêmement sensible firent que même entre proches alliés Occidentaux comme les États-Unis et le Royaume-Uni, la coopération fut parfois quasiment stoppée durant les années 1950 entre services de renseignement[51].

Années 1990 et début du XXIe siècle

Dans le domaine du renseignement, les alliances politiques n'empêche pas d'espionner ses alliés, comme le montre les relations entre les États-Unis et la France. Ainsi en 1989, le FBI a démantelé un réseau d'agents de la DGSE française infiltrés dans des compagnies américaines dont IBM, Texas Instruments et Corning Glass (en)[52], tandis que Richard L. Holm, le chef de station de la CIA à Paris et plusieurs de ses collègues furent expulsés de France par le gouvernement français en compagnie d'autres diplomates américains suspects, à la suite de la découverte d'une affaire d'espionnage économique publiquement révélée en février 1995 par Charles Pasqua[53].

Plusieurs affaires d'espionnage ont troublé les relations américano-israéliennes, dont la plus célèbre est celle de Jonathan Pollard, démasqué en 1985 et condamné à une peine d'emprisonnement à vie le 4 mars 1997. Les médias ont rapporté qu'il existerait un accord tacite entre Washington et Jérusalem pour ne pas mener d'opération d'espionnage contre les intérêts de son allié[54], mais les services israéliens ont régulièrement été remarqués comme actifs sur le territoire américain. Un rapport de la CIA datant de mars 1979 notait déjà qu'Israël avait utilisé des micros, des écoutes téléphoniques et des tentatives de chantage ou de corruption pour espionner sur le territoire américain[55]. En 1986, des officiers de l'armée de l'air israélienne travaillant sur un contrat avec la société US Recon Optical transmirent des informations confidentielles à une firme concurrente israélienne[56]. En janvier 1997, la NSA intercepta une communication d'un officier de renseignement israélien à Washington faisant référence à une source appelée « Mega », qui pourrait être un important officiel américain[57]. D'autre part, le FBI trouve régulièrement des écoutes installées sur les lignes téléphoniques de missions diplomatiques de pays arabes[58]. Un rapport américain signale qu'Israël est considéré comme particulièrement agressif, n'hésitant pas à approcher les personnes détenant des informations sensibles[59].

Malgré la fin de la guerre froide, le contre-espionnage américain doit redoubler de vigilance car le nombre d'acteurs souhaitant effectuer du renseignement pour raisons politique, économique ou idéologique s'est accrut, et les fuites d'information via des acteurs privés comme WikiLeaks augmentent considérablement.

Outre les États comme la République populaire de Chine, dont les services de renseignement sont très actifs et qui a fait parler d'elle à la suite du rapport Cox en 1999, puis dans une douzaine d'affaires d'espionnage militaire, technologique et commercial en 2007[60], des entreprises privées pratiquent l'espionnage économique de leurs concurrents, et des organisations criminelles ou terroristes tentent de s'infiltrer ou de recruter aux États-Unis. Enfin, la « guerre contre le terrorisme » déclenchée à la suite de l'impuissance des services de sécurité à prévenir les attentats du 11 septembre 2001 a justifié une vaste remise en cause des structures de ces services.

Voici quelques affaires du début du XXIe siècle :

  • Noshir Gowadia, un des principaux ingénieurs ayant conçu le Northrop B-2 Spirit, notamment le système de propulsion et le système de défense contre les missiles à auto-directeurs infrarouges, est arrêté en 2005. Il est accusé d'avoir livré des informations confidentielles sur celui-ci à plusieurs États (incluant l'Allemagne, la République populaire de Chine, Israël, l'Iran, l'Inde et la Suisse) à partir de 1999[61].
  • Hassan Abujihaad, un ancien marin de l'United States Navy, a été arrêté en 2007 après avoir donné la localisation et les missions de navires de guerre américains à Al-Qaïda[62].
  • Walter Kendall Myers, travaillant pour le département d'État, et son épouse ont espionné depuis 1980 au profit de Cuba avant d'être arrêtés en juin 2009 puis condamnés le 16 juillet 2010 à respectivement 30 et 7 ans de prison, et à la confiscation de 1,7 million de dollars[63].
  • Stewart Nozette, un scientifique travaillant pour le Département de la Défense et la NASA, est accusé en octobre 2009 d'avoir transmis de l'information classifiée à un agent du FBI se faisant passer pour un agent israélien[64], comptant obtenir ainsi deux millions de dollars[65].

Le 27 juin 2010, le FBI annonce le démantèlement d'un réseau russe comprenant au moins onze espions infiltrés[66], dont certains opèrent depuis plus de 10 ans[67]. L'affaire fut réglée rapidement par un échange, le , de dix agents — le onzième s'étant échappé à Chypre — contre trois Russes ayant travaillé pour les États-Unis et un autre pour le Royaume-Uni[68],[69],[70].

Depuis l'arrivée de l'administration Obama en 2008 jusqu'en 2013, au moins six personnes ayant communiqué des informations sensibles à des personnes privées ont fait l'objet de poursuites :

  • Shamai Leibowitz, traducteur au FBI, condamné le à 20 mois de prison pour avoir divulgué des informations à un blogueur[71],
  • Thomas A. Drake, ancien de la NSA, inculpé pour avoir joué le rôle d'informateur pour un journaliste du Baltimore Sun le 24 avril 2010[72],
  • Stephen Kim, contractuel du Département d'État, accusé le de fuites d'un rapport de renseignement classé Top secret à un journaliste[73],
  • Bradley Manning de l'armée de terre des États-Unis, arrêté en juin 2010 et accusé d'être la source des révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par WikiLeaks[74],
  • Jeffrey Sterling, ancien de la CIA arrêté le [75],
  • Edward Snowden, qui a dévoilé aux médias le programme de surveillance PRISM en juin 2013, est à l'origine de nombreuses autres révélations.

Il faut signaler l'intense activité de lobbying effectuée aux États-Unis par des acteurs privés ou étatiques, qui confient le recueil d’informations politiques et diplomatiques à des cabinets dont certains emploient d'anciens membres de la communauté du renseignement américaine. Ceux-ci sont théoriquement tenus de se déclarer en tant que représentant d’un État étranger auprès du gouvernement fédéral, mais beaucoup ignorent cette obligation sans être inquiétés. Taïwan a ainsi privatisé depuis longtemps sa collecte d’informations aux États-Unis, tandis que la République populaire de Chine n’a commencé à employer des lobbyistes privés qu’à partir de 2005. L'État russe reste en 2010 l’un des très rares pays à ne pas recourir à des lobbyistes, alors que des entreprises publiques russes comme Gazprom les utilisent massivement[76].

Notes et références

  1. Charlene Porter, « É.-U. : les services de renseignement présentent au Congrès une évaluation des menaces dans le monde », sur Bureau des programmes d'information internationale du département d'État des États-Unis (consulté le 29 juin 2013)
  2. (en) Executive Order 12333, National Archives and Records Administration
  3. [PDF](en)« Public Law 108–458—DEC. 17, 2004 Intelligence Reform and Terrorism Prevention Act of 2004 », sur National Counterterrorism Center (consulté le 16 mai 2011)
  4. (en) Dana Priest et William M. Arkin, « A hidden world, growing beyond control », The Washington Post, (lire en ligne) ; (en) Dana Priest et William M. Arkin, « National Security Inc. », The Washington Post, (lire en ligne)
  5. The Washington Post, « Dans la nébuleuse des services secrets », sur http://www.courrierinternational.com/, Courrier international, (consulté le 1er mars 2010)
  6. (en) Office of the Director of National Intelligence, Report on Security Clearances Determinations for Fiscal Year 2010, septembre 2011 [lire en ligne] p. 3. Même en supposant que l'intégralité des habilitations Top Secret délivrées au cours de l'année fiscale 2010 ne l'étaient pas encore au mois de juillet, il y avait au moins 1 288 296 habilitations valides lors de la publication du reportage du Washington Post.
  7. (fr) « Une Amérique pas si secrète », sur http://zonedinteret.blogspot.com/, Zone d'intérêt, (consulté le 23 juillet 2010)
  8. (en) 3. How many people work for the CIA and what is its budget?
  9. (en) Jennifer Hudson, director, [ODNI] Information Management Division Lettre adressée à Steven Aftergood, 20 mai 2015
  10. (en) John F. Hackett, director of the ODNI Information Management Office, Lettre adressée à Steven Aftergood, 28 octobre 2010
  11. (en) DNI Releases Budget Figure for National Intelligence Program
  12. 1 2 3 (en) DOD Releases Military Intelligence Program Top Line Budget for Fiscal 2007, 2008, 2009
  13. (en) DNI Releases Budget Figure for 2008 National Intelligence Program
  14. (en) DNI Releases Budget Figure for 2009 National Intelligence Program
  15. (en) DNI Releases Budget Figure for 2010 National Intelligence Program
  16. (en) DOD Releases Military Intelligence Program 2010 Topline Budget
  17. (en) DNI Releases Fiscal Year 2011 Appropriated Budget Figure for the National Intelligence Program
  18. (en) DOD Releases Military Intelligence Program Appropriated Top Line Budget for Fiscal 2011
  19. (en) DNI Releases FY 2012 Appropriated Budget Figure
  20. (en) DOD Releases Military Intelligence Program Appropriated Top Line Budget for Fiscal 2012
  21. (en) DNI Releases Budget Figure for 2013 National Intelligence Program
  22. (en) DOD Releases Military Intelligence Program Appropriated Top Line Budget for Fiscal 2013
  23. (en) DNI Releases Budget Figure for FY 2014 National Intelligence Program
  24. (en) DOD Releases Military Intelligence Program (MIP) Appropriated Top Line Budget for Fiscal Year (FY) 2014
  25. (en) DNI Releases Updated Budget Figure for FY 2015 Appropriations Requested for the National Intelligence Program
  26. (en) DOD Releases Military Intelligence Program Base Request for fiscal year 2015
  27. (en) DNI Releases Requested Budget Figure for FY 2016 Appropriations
  28. (en) http://www.defense.gov/releases/release.aspx?releaseid=17128
  29. (en) FY2010 Intelligence Budget
  30. (en)[PDF] « Media Conference Call with the Director of National Intelligence Mr. Dennis C. Blair, 2009 National Intelligence Strategy », sur http://www.dni.gov, Office of the Director of National Intelligence, (consulté le 17 décembre 2009)
  31. (en) Archangel: CIA's Supersonic A-12 Reconnaissance Aircraft, David Robarge, septembre 2007
  32. « Document de travail n° 8 sur les sociétés liées à la CIA, les avions utilisés par la CIA et les pays européens dans lesquels les avions de la CIA ont fait escale » [PDF], sur Parlement Européen, (consulté le 21 septembre 2014).
  33. (en) A View from the Quarter-Deck at the National Security Agency, Admiral William Studeman
  34. (en) Body of Secrets : Anatomy of the ultra secret National Security Agency, from the cold war through the dawn of a new century, First Anchor Books Edition, , 784 p. (ISBN 0385499086).
  35. (en) « Historique de In-Q-Tel », sur In-Q-Tel (consulté le 21 septembre 2014).
  36. (en) Dana Priest, William M. Arkin, « National Security Inc. », sur The Washington Post, (consulté le 21 septembre 2014).
  37. (en) James Bamford, Body of Secrets : Anatomy of the Ultra-Secret National Security Agency, New York, Anchor Books, (1re éd. 2001), 426 p. (ISBN 0-385-49907-8), p. 424-426
  38. Richard M. Bennett, Espionage: An Encyclopedia of Spies and Secrets, Diane Pub Co., 2002
  39. NSA : espionnage économique, le sale jeu américain, Libération, 29 juin 2015.
  40. L’espionnage économique, priorité de la NSA, Le Monde, 29 juin 2015.
  41. 1 2 (en) FY 2013 Congressional Budget Justification, Volume I: National Intelligence Program Summary, février 2012, [lire en ligne] p. 135-137 en prenant les colonnes « FY 2012 Appropriated » et « FY 2012 Enacted Total Personnel »
  42. (en) « Inside the 2013 U.S. intelligence 'black budget' », sur le site du Washington Post', (consulté le 1er juillet 2014).
  43. Victor Marchetti et John D. Marks, La Cia et le culte du renseignement, Robert Laffont, , 363 p. (ISBN 978-2221030615)
  44. (en) Thomas R. Johnson, American Cryptology during the Cold War, 1945-1989, vol. III : Retrenchment and Reform, 1972-1980, Fort Meade, Center for Cryptologic History, National Security Agency, (lire en ligne), p. 23
  45. (en) Douglas O. Linder, « The Alger Hiss Trials », University of Missouri-Kansas City, 2003
  46. (en) FBI file: Underground Soviet Espionage Organization (NKVD) in Agencies of the United States Government, 21 octobre 1946, p. 78-79 (PDF pp. 86-87)
  47. (en)[PDF] Defense Personnel Security Research Center, « Espionage Against the United States by Americans Citizens 1947-2001 », sur http://www.fas.org/, (consulté le 27 novembre 2009)
  48. (en)James Bamford, « Clandestine air war: The truth Cold War US surveillance flights », sur All business, (consulté le 4 février 2012)
  49. Douglas Gordon, « Provocations périlleuses : Les missions aériennes d’espionnage pendant la guerre froide - 1946 à 1953 », Le Fana de l'aviation, no 508, ; opération détaillée dans Doug Gordon, « Lockheed RF-80A : l'oublié qui eut la vie dure », Le Fana de l'aviation, no 470,
  50. Rapport de la commission Pike, p. 219, imprimé dans CIA: The Pike Report, Nottingham, Spokesman Books, (ISBN 0-85124-173-5 et 978-0-85124-173-9)
  51. Peter Wright, Spy catcher, Robert Laffont, , 429 p. (lire en ligne), p. 116.
  52. Jean Lesieur, « CIA-DGSE : la drôle de guerre », L'Express, (lire en ligne) ; Guillaume Dasquié, Secrètes affaires : Les services secrets infiltrent les entreprises, Paris, Flammarion, , 323 p. (ISBN 2-08-067608-3, lire en ligne), chap. 4 ; (en) Center for Conterintelligence and Security Studies, Intelligence Threat Handbook, Interagency OPSEC Support Staff (IOSS), , 102 p. (lire en ligne), « Economic Espionage: The Outsider Threat - From Foreign Intelligence Services », p. 37
  53. Tim Weiner, C.I.A. Confirms Blunders During Economic Spying on France, Le New York Times, 13 mars 1996
  54. (fr) Alain Rodier, États-Unis - Israel : Un apprenti espion piégé par le FBI, 24 novembre 2009
  55. David Wise, « What Did Mossad Know, and When? », Le New York Times, 7 octobre 1990
  56. (en) Center for Conterintelligence and Security Studies, Intelligence Threat Handbook, Interagency OPSEC Support Staff (IOSS), , 102 p. (lire en ligne), « Economic Espionage: The Outsider Threat - From Foreign Intelligence Services », p. 38-39
  57. Nora Boustany et Brian Duffy, « A Top U.S. Official May Have Given Sensitive Data to Israel », The Washington Post, 7 mai 1997
  58. (en) Ronald Kessler, The Bureau : The Secret History of the FBI, New York, St. Martin's Press, , 375 p. (ISBN 0312989776 et 978-0312989774), p. 249 (première édition mai 2002)
  59. National Counterintelligence Center, Foreign Collection Against the Department of Energy: Threat to U.S. Weapons and Technology, automne 1998, p. 10-11
  60. (en) Joby Warrick et Carrie Johnson, « Chinese Spy 'Slept' In U.S. for 2 Decades », The Washington Post, (lire en ligne)
  61. (en) Dossier sur Noshir Gowadia du Center for Counterintelligence and Security Studies
  62. (en) Fiche sur Hassan Abujihaad du Center for Counterintelligence and Security Studies
  63. (fr) USA: un couple condamné pour espionnage pour Cuba, RTBF, 16 juillet 2010
  64. Del Quentin Wilber et Maria Glod, Scientist accused of espionage to remain in jail, judge decides, The Washington Post, 21 octobre 2009
  65. Del Quentin Wilber, Scientist offered U.S. secrets for $2 million, prosecutors say, The Washington Post, 29 octobre 2009
  66. (en) « Operation Ghost Stories Inside the Russian Spy Case », sur FBI, (consulté le 8 novembre 2011)
  67. (en)[PDF] Acte d'accusation États-Unis contre Anna Chapman et Mikhail Semenko, 27 juin 2010
  68. (fr) Les États-Unis et la Russie troquent leurs espions, Le Figaro, 9 juillet 2010
  69. (fr) Une affaire d'espionnage qui fait pschitt, Philippe Randrianarimanana, Le Courrier International, 9 juillet 2010
  70. (fr) Une affaire d'espionnage qui fait pschitt, Anne Applebaum, The Washington Post, 8 juillet 2010
  71. (en)(en) Maria Glod, « Former FBI employee sentenced for leaking classified papers », The Washington Post, (lire en ligne)
  72. AFP, « USA: un agent de la NSA inculpé », Le Figaro, (consulté le 8 février 2010)
  73. (en) « U.S. analyst charged with leak to news reporter », (consulté le 8 février 2010)
  74. (en) Xeni Jardin, « US will press criminal charges against Manning, alleged Wikileaks source », Boing Boing,
  75. Agence France-Presse, « Fuites à un journaliste américain: un ancien agent de la CIA transféré », France-Amérique, (consulté le 8 février 2011)
  76. Les lobbyistes font le travail des "illégaux" à Washington, Intelligence Online, 22 juillet 2010

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Dr. Douglas F. Garthoff, Directors of Central Intelligence as Leaders of the US Intelligence Community, 1946-2005, Washington, DC, Center for the Study of Intelligence, CIA, 2005 (ISBN 1-929667-14-0, lire en ligne).
  • (en) Jeffrey T. Richelson, The U.S. Intelligence Community. Six éditions successives :
    • Première édition : New York, Ballinger, 1985 (ISBN 0-88730-024-3 et 0-88730-025-1).
    • Deuxième édition : New York, Ballinger, 1989 (ISBN 0-88730-226-2) [présentation en ligne].
    • Troisième édition : 1995.
    • Quatrième édition : Boulder, Colorado, Westview Press, 1999 (ISBN 0-8133-6893-6).
    • Cinquième édition : Westview Press, 2008 (ISBN 0-8133-4362-3 et 978-0-8133-4362-4) [présentation en ligne].
    • Sixième édition : Westview Press, 2011 (ISBN 978-0-8133-4511-6 et 978-0-8133-4512-3) [présentation en ligne].

Articles connexes

États-Unis :

  • National Intelligence Estimate, rapports d'estimation sur les sujets intéressant la sécurité nationale
  • Intellipedia, encyclopédie en ligne de l'Intelligence Community
  • UKUSA
  • Echelon
  • NSA
  • Révélations d'Edward Snowden
  • Surveillance globale
  • Utah Data Center

Législation :

  • Foreign Intelligence Surveillance Act
  • Executive Order 12333
  • Patriot Act

Autre communauté du renseignement :

Liens externes

  • (en) Présentation des services de renseignement sur le site de l'ODNI
  • (en) « Top Secret America », dossier de 2010 du Washington Post
  • (fr) Le monde du renseignement (Blog)
  • (en) U.S. spy network’s successes, failures and objectives detailed in ‘black budget’ summary (Détail du budget et objectifs de la Communauté du renseignement en 2013 - Suite aux révélations d'Edward Snowden) - The Washington Post - 29 août 2013
  • Portail du renseignement
  • Portail des États-Unis
This article is issued from Wikipédia - version of the Thursday, July 09, 2015. The text is available under the Creative Commons Attribution/Share Alike but additional terms may apply for the media files.
Contents Listing Alphabetical by Author:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Unknown Other

Contents Listing Alphabetical by Title:
# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z Other

Medical Encyclopedia

Browse by first letter of topic:


A-Ag Ah-Ap Aq-Az B-Bk Bl-Bz C-Cg Ch-Co
Cp-Cz D-Di Dj-Dz E-Ep Eq-Ez F G
H-Hf Hg-Hz I-In Io-Iz J K L-Ln
Lo-Lz M-Mf Mg-Mz N O P-Pl Pm-Pz
Q R S-Sh Si-Sp Sq-Sz T-Tn To-Tz
U V W X Y Z 0-9

Biblioteca - SPANISH

Biblioteca Solidaria - SPANISH

Bugzilla

Ebooks Gratuits

Encyclopaedia Britannica 1911 - PDF

Project Gutenberg: DVD-ROM 2007

Project Gutenberg ENGLISH Selection

Project Gutenberg SPANISH Selection

Standard E-books

Wikipedia Articles Indexes

Wikipedia for Schools - ENGLISH

Wikipedia for Schools - FRENCH

Wikipedia for Schools - SPANISH

Wikipedia for Schools - PORTUGUESE

Wikipedia 2016 - FRENCH

Wikipedia HTML - CATALAN

Wikipedia Picture of the Year 2006

Wikipedia Picture of the Year 2007

Wikipedia Picture of the Year 2008

Wikipedia Picture of the Year 2009

Wikipedia Picture of the Year 2010

Wikipedia Picture of the Year 2011