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Al-Qaïda

Al-Qaïda

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Al-Qaïda
القاعدة
Image illustrative de l'article Al-Qaïda
Devise : Drapeau le plus fréquemment utilisé par Al-Qaïda. Le texte écrit en arabe est la chahada, la profession de foi musulmane.

Idéologie Salafisme djihadiste, panislamisme, antioccidentalisme
Objectifs Établissement d'un califat dans le monde musulman,
instauration de la charia,
destruction ou affaiblissement du monde occidental
Statut Actif
Fondation
Date de formation 1988-1992
Fondé par Abdallah Azzam (mort) et Oussama ben Laden (mort)
Pays d'origine  Afghanistan
Actions
Mode opératoire Attentats-suicides, véhicules piégés, Détournements d'avions, etc.
Nombres d'attaques imputées 313 entre 2004 et 2008[1]
Victimes (morts, blessés) 3 010 entre 2004 et 2008[1]
Zone d'opération Monde
Période d'activité depuis 1987
Organisation
Chefs principaux • Oussama ben Laden († 2011)
• Ayman al-Zawahiri
Membres entre 500 et 1 000 actifs en 2001
Composée de Al-Qaïda en Irak (AQI)
(2004-2006)
Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI)
(depuis 2007)
Brigades Abdullah Azzam
(depuis 2009)
Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA)
(depuis 2009)
Al-Shabbaab
(depuis 2010)
Front al-Nosra
(depuis 2012)
Al-Mourabitoune
(depuis 2013)
Al-Qaïda dans le sous-continent indien (AQSI)
(depuis 2014)
Financement Prise d'otage, braquage, sociétés écrans, organisations caritatives[2]
Groupe relié Organisations et personnes considérées par l'ONU comme proches d'Al-Qaïda ou des talibans
Répression
Considéré comme terroriste par Arabie saoudite, Egypte, Émirats arabes unis,Yémen, États-Unis, Canada, Union européenne, Australie, Russie, Inde, Turquie, Japon[réf. nécessaire]
Guerre d'Afghanistan, conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan

Al-Qaïda (arabe : القاعدة al-qāʿida, « la Base ») est un mouvement salafiste djihadiste fondé par le cheikh Abdullah Yusuf Azzam et son élève Oussama ben Laden en 1987. D'inspiration sunnite fondamentaliste, il puise ses racines chez des penseurs musulmans radicaux comme Abou Qatada, Abou Moussab al-Souri ou Abou Mohammed al-Maqdissi. Il considère que les gouvernements « croisés » (occidentaux), avec à leur tête celui des États-Unis, interfèrent dans les affaires intérieures des nations islamiques et ce dans l'intérêt unique des sociétés occidentales. Il a recours au terrorisme pour faire entendre ses revendications.

Al-Qaïda a émergé de l'organisation Maktab al-Khadamāt, constituée pendant la première guerre d'Afghanistan par Azzam pour alimenter la résistance afghane contre les forces armées d'URSS. Maktab al-Khadamāt servait à relayer de multiples dons en provenance de pays islamiques.

Les actions revendiquées au nom d'Al-Qaïda sont considérées comme des actes terroristes par l'essentiel des États et des observateurs. Le groupe est placé sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis, du Canada, de l'Union européenne[3], du Royaume-Uni[4], de l'Australie, de la Russie, de l'Inde et de la Turquie[5]. Sans dresser de liste officielle, la France considère elle aussi Al-Qaïda comme groupe terroriste[6]. L'ONU fait paraître une liste des entités et des personnes proche d'Al-Qaïda, qui sont à ce titre sanctionnées par le Conseil de sécurité des Nations unies[7]. L'Union européenne met elle aussi en place des « mesures restrictives » contre Al-Qaïda et les groupes associés[8].

La plus retentissante opération menée par Al-Qaïda est celle conduite sur le sol américain le 11 septembre 2001. Viennent ensuite les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca[9], les attentats du 11 mars 2004 à Madrid[10] et ceux du 7 juillet 2005 à Londres[11].

Bien qu’Al-Qaïda soit le nom le plus communément utilisé, le groupe s'est exprimé en 2003 sous le nom de Qaïda Al-Jihad, « la base du jihad » (arabe قَاعِدَة ٱلْجِهَاد, qāʿida al-jihād).

Histoire

Oussama ben Laden en 1997.

À l'origine, Al-Qaïda est fortement lié à la Première Guerre d'Afghanistan. Le Maktab al-Khadamāt (MAK), créé par Abdallah Azzam en 1980, organise et entraîne les moudjahidines avant de les envoyer en Afghanistan. Le MAK est soutenu par d'autres organisations islamistes, des organisations caritatives et par la CIA qui déploie dans cette période une politique interventionniste dans le souci d'enrayer et d'abattre la puissance de l'URSS, désignée comme « Empire du Mal » par l'administration Reagan, notamment par le soutien aux groupes de toute nature qui peuvent déstabiliser les régimes supposés proches de Moscou. En 1986, Oussama ben Laden, ancien étudiant d'Abdallah Azzam, qui finançait depuis 1982 l'activité du groupe, rejoint le front.

En , deux réunions regroupant notamment Abdallah Azzam, Oussama ben Laden, Ayman al-Zaouahiri et Mohammed Atef ont lieu pour déterminer l'orientation future du djihad. Les participants s'accordent pour créer une nouvelle organisation pour continuer le djihad après le retrait des Soviétiques d'Afghanistan, mais sans préciser quels seront ses buts exacts. L'organisation est initialement appelée Al-Qaïda al-askariya (« la base militaire »)[12]. Oussama ben Laden a expliqué l'origine de ce terme dans une vidéocassette avec le journaliste Tayseer Alouni, pour Al Jazeera, en octobre 2001 : « Le nom d'al-Qaïda fut établi il y a longtemps et par hasard. Le défunt Abu Ebeida El-Banashiri avait établi les camps d'entraînement pour nos Moudjahiddines contre le terrorisme de la Russie. Nous avions l'habitude d'appeler le camp d'entraînement “la base”, soit “al-Qaïda”. ». Le camp d'entrainement en question se trouvait près de Jalalabad[13].

En , Abdallah Azzam est assassiné dans un attentat dont les responsables n'ont pas été identifiés. Cet assassinat pourrait être lié à une divergence sur la nature du djihad : Azzam s'opposait à des conflits entre musulmans. À la suite de la disparition d'Azzam, Al-Qaïda se retrouve dirigée essentiellement par des membres du djihad islamique égyptien tels qu'al-Zaouhiri qui prônent le renversement des dirigeants arabes non-islamiques, en particulier celui de Hosni Moubarak en Égypte[14].

En 1989, Oussama ben Laden prend le contrôle du Maktab al-Khadamāt à la suite de la mort d'Abdsllah Azzam.

Après la prise de Kaboul par les Talibans en 1996, Ben Laden organise la formation des moudjahidines arabes, développant ainsi les réseaux de la mouvance Al-Qaïda[13].

Pour l'ensemble de la communauté internationale, Al-Qaïda existe. C'est une organisation poursuivie, entre autres, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, l'OTAN, l'Union européenne, l'Union africaine et le Conseil européen.

Les camps d'entraînement d'Al-Qaïda ont formé des milliers d'islamistes militants à travers le monde. À leur retour, les « Afghans » (moudjahidines partis en Afghanistan) appliquèrent plus tard leur entraînement dans différents conflits dans le monde comme en Algérie, en Tchétchénie, aux Philippines, en Égypte, en Indonésie, au Tadjikistan, en Somalie, au Yémen, dans les Balkans[15] (Kosovo et en Bosnie-Herzégovine). Pour son financement, Al-Qaïda a bénéficié, en autre, de l'appui de l'organisation « caritative » International Islamic Relief Organization. On peut faire remonter à la date où Al-Qaïda cesse de n'être qu'un réseau pour devenir une réelle organisation. En effet, le est publié un « Appel au djihad pour la libération des Lieux saints musulmans » du Front islamique mondial pour le djihad contre les juifs et les croisés[16]. Ce texte est signé par Oussama ben Laden, Ayman al-Zaouhiri (Jihad islamique égyptien), Ahmed Taha (Gamaa al-Islamiya), Moulana Mir Hamza (Jamiat Ulama Pakistan), Abdel Salam Mohammed (Harkat-ul-Jihad-al-Islami/Bangladesh) et Moulana Fazil Al Ruhman Khalil (Harkat-ul-Jihad-al-Islami/Bangladesh). Le texte proclame : « Tous ces crimes et exactions commis par les Américains représentent une déclaration de guerre franche contre Dieu, son prophète et les musulmans (...) En conséquence, et en accord avec les commandements d'Allah, nous publions la fatwa suivante à destination de tous les musulmans : “Tuer les Américains et leurs alliés civils et militaires est un devoir individuel pour chaque musulman qui peut le faire partout où il lui est possible de le faire jusqu'à la libération de la mosquée al-Aqsa et de la mosquée Al Haram de leur mainmise.” ». C'est à cette époque qu'Al-Qaïda commence de réelles campagnes d'attentats : dès le mois d'août, deux ambassades américaines sont visées[13].

Le , à la suite de ces exactions et de sa collusion avec l'Émirat islamique d'Afghanistan des Talibans, le conseil de sécurité met en place le Comité créé par la résolution 1267 (1999) chargé de la promotion de la lutte contre Al-Qaïda, les Talibans et les personnes et entités qui leur sont associées à l'échelon mondial. Selon le journaliste Lawrence Wright, qui a reçu le prix Pulitzer pour The Looming Tower: Al-Qaïda and the Road to 9/11 (La Guerre cachée : Al-Qaïda et les origines du terrorisme), près de 80 % des membres d’Al-Qaïda en Afghanistan ont été tués pendant la phase initiale de la guerre d'Afghanistan de 2001 et deux tiers de ses cadres été capturés ou tués.

Après le 11 septembre

Les attentats du 11 septembre 2001 constituent l'opération la plus retentissante d'Al-Qaïda. Ces attentats déclenchent aussi une réponse virulente des États-Unis, soutenus par d'autres pays. Ils envahissent l'Afghanistan fin 2001 dans le but déclaré d'anéantir Al-Qaïda. Celle-ci perd ses camps d'entraînement, et ses membres sont en fuite. La CIA et des services secrets et les forces de l'ordre d'autres pays tentent de repérer et démanteler les groupuscules de membres d'Al-Qaïda dans le monde. Cette offensive dans la « guerre contre le terrorisme » a fortement affecté Al-Qaïda[17]. Selon Alain Chouet, ancien directeur du service de renseignement de sécurité de la DGSE, « comme bon nombre de mes collègues professionnels à travers le monde, j'estime, sur la base d'informations sérieuses, d'informations recoupées, que Al Qaida est morte sur le plan opérationnel dans les trous à rats de Tora Bora en 2002 »[18].

Cette situation conduit à une mutation de la mouvance Al-Qaïda, qu'il est de plus en plus difficile de considérer comme une organisation structurée[19] L'Al-Qaïda du 11 septembre pourrait ne plus exister, mais elle laisse place à des cellules locales indépendantes. Celles-ci, incapables d'organiser des attentats d'envergure, s'attaquent à des cibles vulnérables comme les rues de Casablanca ou les habitations de Riyad[17].

Ces cellules qui commettent des attentats dans leur propre pays ressortent d'une sorte de « franchisage » du « label » Al-Qaïda. Elles sont sans lien direct avec les chefs historiques d'Al-Qaïda, mais agissent au nom d'Al-Qaïda, ou leurs actions sont revendiquées après coup par ben Laden ou al-Zaouhiri, ou encore, les autorités locales, la presse ou l'opinion publique attribuent l'action à Al-Qaïda. « Les cibles sont suffisamment larges (tout ce qui relève de la présence occidentale, du judaïsme ou des intérêts américains) pour qu’il se passe toujours quelque chose quelque part, donnant ainsi l’impression qu’Al-Qaïda est partout[19]. »

Dans les années qui ont suivi, plusieurs mouvements ont fait allégeance à ben Laden et ont pris le nom d'Al-Qaïda :

  • Al-Qaïda en Irak, issu du groupe d'Abou Moussab Al-Zarqaoui en 2004 ;
  • Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), nouveau nom du GSPC qui a revendiqué les attentats du 11 avril 2007 à Alger ;
  • Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA), branche d'Al-Qaïda au Yémen et en Arabie saoudite depuis 2009.

Le , Abou Abd Al-Aziz, un lieutenant d'Al-Qaïda a été arrêté à Bagdad, après un raid de l'armée américaine. Selon l'état-major américain, Abou Abd Al-Aziz était « un dirigeant d'une cellule terroriste à Bagdad ainsi qu'un responsable des opérations pour Al-Qaïda en Irak ». Le , Khamis Farhan Khalaf Abed Al-Fahdawi, alias Abou Saba, a été arrêté à Ramadi en Irak. Il faisait partie du réseau Al-Qaïda en Irak. On le soupçonnait d'être responsable de l'assassinat de Ihab Al-Chérifet, chargé d'affaires égyptien, ainsi que d'un diplomate de Bahreïn.

En , sa branche irakienne participe à la fondation du Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak. Le , le chef d'Al-Qaïda en Irak Abou Moussab Zarqaoui est tué pendant un raid aérien américain[20].

Parmi les « filiales » de ce réseau, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) dispose d'une branche média nommée Al-Malahem Media Production pour sa propagande[21].

Le , le no 2, Ayman al-Zaouahiri, dans un message radiophonique  le troisième en une semaine  diffusé par le réseau as-Sahab, appelle les musulmans à de nouvelles attaques contre les intérêts juifs et américains dans le monde et de « surveiller les cibles, collecter de l'argent, apporter l'équipement, effectuer les préparatifs, et ensuite  en invoquant Allah  rechercher le martyre et le paradis »[réf. nécessaire]. Cependant, il règne une grande confusion sur la nature même d'Al-Qaïda. Tantôt dépeinte comme une organisation terroriste structurée dont Oussama ben Laden serait le chef, tantôt comme une nébuleuse de mouvements djihadistes ou encore comme un réseau de cellules terroristes indépendantes, nul n'est en mesure de définir clairement la structure d’Al-Qaïda.

Selon The Economist, Al-Qaïda serait sur la défensive depuis les attentats du 7 juillet 2005 à Londres : ses chefs sont isolés parmi des tribus du Pakistan, dans le but de se soustraire aux attaques des forces armées américaines, et ses supporteurs dénoncent publiquement son idéologie. Par ailleurs, les services secrets occidentaux sont convaincus qu’Al-Qaïda a tenté, sans succès, de faire exploser des avions transatlantiques en 2006[22].

Entre 2008 et 2009, onze des vingt personnes les plus recherchées du réseau ont été neutralisées. Les dirigeants intermédiaires ont quasiment tous disparu, la plupart ont été tués dans des attaques de drones[23].

Le , Oussama ben Laden, fondateur d’Al-Qaïda, est tué d'une balle dans la tête, à Abbottabad, non loin de Islamabad au Pakistan, lors d'une opération militaire au sol qui a été ordonnée par le président Barack Obama et menée par une vingtaine de SEAL (commandos de l'US Navy). Son corps a été récupéré par les forces spéciales américaines qui l'auraient ramené en Afghanistan, avant d'immerger sa dépouille en haute mer au large des côtes pakistanaises[24]. Le président des États-Unis a commenté la mort du terroriste lors d'une allocution le soir même. L'annonce a provoqué plusieurs manifestations patriotiques spontanées à travers tout le territoire américain.

Article détaillé : Mort d'Oussama ben Laden.

La mort de Ben Laden constitue un coup très dur pour l'organisation, qui perd sa figure la plus charismatique. À l'heure actuelle, aucun de ses lieutenants, pas même l'idéologue Ayman al-Zaouahiri, considéré jusqu'ici comme le no 2 de la nébuleuse, ne semblent pouvoir prétendre aujourd'hui à une telle aura.

Attentats attribués à Al-Qaïda

Article détaillé : Liste des attentats attribués à al-Qaïda.
Décombres après les attentats du 11 septembre 2001.
Image satellite d'un des camps d'entrainement d’Al-Qaïda en Afghanistan visé par les frappes américaines de 1998.

Al-Qaïda est soupçonné d'être responsable des attaques à la bombe sur les ambassades des États-Unis de Nairobi (Kenya) et Dar es Salaam (Tanzanie) en , tuant plus de 300 personnes et blessant plus de 5 000 autres. Al-Qaïda avait aussi projeté des attaques contre les touristes américains et israéliens visitant la Jordanie lors des célébrations du millénaire ; toutefois les autorités jordaniennes ont contrecarré les attaques prévues et ont mis en examen 28 suspects. Al-Qaïda a aussi tenté une attaque à la bombe à l’aéroport de Los Angeles pendant les vacances du millénaire, mais le porteur de la bombe a été arrêté à la frontière canadienne.

Al-Qaïda affirme[réf. nécessaire] avoir abattu des hélicoptères et tué des soldats américains en Somalie en 1993, et revendique[réf. nécessaire] également des attaques à la bombe ciblant des troupes américaines à Aden (Yémen) en . Sans doute impliquée dans les attaques à la bombe du World Trade Center en 1993 et contre le personnel militaire à Dhahran (Arabie saoudite), elle est également soupçonnée d'être responsable de l’attentat à la bombe contre le destroyer américain USS Cole en . La plus destructrice des actions attribuées à Al-Qaïda est la série d’attaques sur les États-Unis du 11 septembre 2001, une attaque que le porte-parole du groupe, Souleymane Abou Ghaith aurait revendiquée sur une vidéo largement diffusée en . Ben Laden a lui aussi revendiqué le montage de cette opération, notamment à travers une vidéo où il explique les raisons de cette attaque aux Américains.

Alors qu'en il témoigne dans le procès qui lui est intenté à New-York pour « complot visant à tuer des Américains, complot visant à apporter un soutien à des terroristes et soutien matériel à des terroristes » Souleymane Abou Ghaith, qui est aussi le gendre d'Oussama ben Laden, explique qu'au soir du ce dernier lui aurait confirmé avoir organisé les attentats[25],[26].

Le , le plan opération Bojinka a été arrêté.

Plusieurs attaques et tentatives d’attaques depuis le 11 septembre 2001 ont été attribuées à Al-Qaïda, y compris l’attentat raté à la chaussure piégée par Richard Reid (qui s'est déclaré partisan d’Oussama ben Laden), l’attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie, et des attentats manqués en Jordanie, en Indonésie, au Maroc et à Singapour. Le réseau a de plus été impliqué dans l’enlèvement et le meurtre du journaliste du Wall Street Journal Daniel Pearl et a été suspecté de complicité dans l’attentat à la bombe d'une boîte de nuit à Bali, en Indonésie.

En et , à la suite de la découverte d’un projet d'attentat contre l'ambassade des États-Unis en France, des suspects ont été arrêtés.

Le , Richard Reid a essayé de faire exploser le vol 63 d'American Airlines. Il a été maîtrisé et arrêté.

En 2002, les membres d'Al-Qaïda ont attaqué le Limburg au Yémen.

Al-Qaïda aurait un réseau d'influence mondial, avec des cellules dans un certain nombre de pays et des liens étroits avec les réseaux extrémistes sunnites. Ben Laden et ses lieutenants ont trouvé refuge en Afghanistan sous le régime des Talibans dans les années 1990. Le groupe avait un grand nombre de camps d'entraînement là-bas, et à la fin des années 1990 les Talibans eux-mêmes devinrent effectivement subordonnés à Al-Qaïda. Depuis l’attaque des États-Unis, des membres du groupe sont suspectés de fuir vers les zones tribales du Pakistan, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa et le Balouchistan.

Al-Qaïda entretient des relations très étroites avec nombre d'autres organisations terroristes islamiques comme le groupe indonésien extrémiste Jemaah Islamiyah.

Les spécialistes de l’organisation affirment que la structure non hiérarchisée du réseau d’Al-Qaïda est à la fois sa force et sa faiblesse. En effet, la structure décentralisée permet à Al-Qaïda d’avoir une base mondiale ; cependant, les actions impliquant un haut degré d’organisation, comme les attaques du 11 septembre, prennent beaucoup de temps et d’efforts à mettre en œuvre. Les efforts des États-Unis et des autres nations pour perturber l’organisation d’Al-Qaïda ont été des succès partiels. Les attaques menées par Al-Qaïda depuis lors ont en effet été plus simples, impliquant moins de personnes.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé à l'unanimité le d’établir un embargo et de geler les capitaux d’Oussama ben Laden et des Talibans restants.

Le , l'attentat à Paris dans les locaux du journal Charlie Hebdo est revendiqué une semaine plus tard par Al-Qaïda au Yémen dans une vidéo. Les frères Kouachi (Cherif Kouachi, Saïd Kouachi) sont entrés et ont tué douze personnes. Retrouvé deux jours plus tard dans une usine, ils sont abattus par le GIGN. Au même moment, un troisième terroriste (Amedy Coulibaly) tue quatre personnes dans une épicerie Hyper Cacher et prend en otage une quinzaine de personnes ; il est tué lors de l'intervention du RAID et de la BRI.

Liste des principaux acteurs

  • Ayman al-Zawahiri, no 1.
  • Nasser al-Wouhayshi, no  2[27], Yéménite, ancien secrétaire d'Oussama ben Laden: Al-Qaïda dans la péninsule arabique, fusion des branches saoudienne et yéménite.
  • Saif al-Adel, (ancien chef par interim à la suite de la mort de Ben Laden), responsable de la branche militaire d'Al-Qaïda.
  • Abou Mohamed al-Masri, responsable de la propagande et donc de la réalisation et de la diffusion des messages audio et vidéo.
  • Ahmed al-Hisawi, nom de guerre Cheikh Saïd, responsable des finances depuis 1998.
  • Mohammed Moustapha al-Yemeni, responsable opérationnel de la nébuleuse[28].
  • Adnan al Khairi al Masri, chef du commandement général[28].

Chefs régionaux ou émirs

  • Abou Mohammed al-Joulani pour la Syrie
  • Abdelmalek Droukdal pour l'Algérie
  • Amin ul-Haq pour le sous-continent indien (région indo-pakistanaise).
  • Farman Shinwari pour le Pakistan[29]
  • Fahd al-Iraqi, pour la région frontalière entre l'Afghanistan et le Pakistan[30].
  • Mohammad Omar, fut le chef des Talibans d'Afghanistan et le chef d'État de facto de ce pays de 1996 à 2001. Selon les autorités afghanes, il est réfugié à Quetta au Baloutchistan.
  • Salah al-Awadi pour le Moyen-Orient.
  • Saoud al-Aouataybi pour le Golfe Persique.
  • Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi pour l'Irak (a fait scission en 2014 et crée l'Etat Islamique[31]).
  • Moushin al-Fadhli, responsable pour l'Iran[32].
  • Hamza Ali Saleh al Dhayani pour le Yémen.
  • Mohamed Nasser al-Wahchi, pour l'Afrique.

Anciens chefs

  • Mohammed Atef, ancien no 3, tué en Afghanistan au cours d'un bombardement américain fin 2001.
  • Khalid Cheikh Mohammed, ancien no 3, arrêté au Pakistan en .
  • Nabil Sahraoui, chef pour l'Algérie, tué en .
  • Habib Akdash pour le Grand Orient (Syrie, Jordanie, Liban, Turquie). Tué en 2004 lors d'un bombardement américain.
  • Abdelkrim al-Medjati, chef pour le Maghreb et l'Europe, tué à Riyad en Arabie saoudite le .
  • Abou Faraj al-Libbi, responsable des opérations extérieures, depuis . Arrêté au Pakistan le .
  • Abou Abd Al-Aziz, arrêté à Bagdad en
  • Abou Saba de son vrai nom Khamis Farhan Khalaf Abed Al-Fahdawi, arrêté à Ramadi en .
  • Abou Moussab al-Zarqaoui de son vrai nom Fadel Nazzal al-Khalayleh, chef pour l'Irak, tué à Bakouba au cours d'un bombardement américain le .
  • Aereef Sumarso pour l'Asie du Sud-Est, arrêté en par la police indonésienne.
  • Mehdat Mursi, nom de guerre Abou Khabab, responsable de la sécurité interne depuis 2002, il dirigeait la 55e brigade arabe. Tué au Pakistan le .
  • Abou Jihad al-Masri, propagandiste, tué au Pakistan le .
  • Fahid Mohammed Ally Msalam pour le Pakistan, tué le par un drone américain, avec son lieutenant Cheikh Ahmed Salim Swedan.
  • Tohir Yo‘ldosh, chef pour l'Asie centrale. Tué au Waziristan par une attaque de drone américain le .
  • Saleh Ali Saleh Nabhan, commandant militaire en Somalie, tué le .
  • Saleh al-Somali, tué en .
  • Abdul Haq al-Turkistani, membre du conseil exécutif et leader du Mouvement islamique du Turkestan oriental, tué le par un drone américain au Pakistan.
  • Abou Hamza Al-Mouhajer pour l'Irak (Al-Qaïda en Irak), tué lors d'une opération militaire dans les environs de Tikrit le .
  • Hamid Daoud Muhammad Khalil al-Zawi, le chef de l'État islamique d'Irak, tué lors d'une opération militaire dans les environs de Tikrit le par l'armée américaine.
  • Moustapha Abou al-Yazid, alias « Saïd », chef pour l'Afghanistan, tué par un drone américain au Nord-Waziristan le .
  • Cheikh Mohammad Fateh al-Masri pour l'Afghanistan[33]. Tué le à Datta Khel au Nord-Wazirisan par un drone américain.
  • Oussama ben Laden, ancien no 1. Tué au Pakistan le , vers 1 h 30 du matin à la suite d'un assaut mené par des forces spéciales américaines dans un bâtiment fortifié d'Abbottabad.
  • Fazul Abdullah Mohammed pour la Corne de l'Afrique depuis fin 2009[34], tué le par la police somalienne.
  • Atiyah Abd-al Rahman, ex-no 2, tué au Pakistan par un drone américain le [35].
  • Abou Hafs al-Chahri, chef opérationnel de la nébuleuse pour le Pakistan[36]. Tué au Pakistan (Nord-Waziristan) par un drone américain le .
  • Badr Mansour, haut-responsable du Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP) et chef opérationnel d'Al-Qaïda pour le Pakistan[37], tué le par un drone américain à proximité de la frontière pakistano-afghane.
  • Fahd Mohammed Ahmed al-Quso, chef des opérations extérieures d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), tué par un drone américain au Yémen le [38].
  • Abu Yahya al-Libi, ancien no 2 [39], idéologue et porte-parole. Tué au Pakistan par un drone américain le [40].
  • Moez Garsallaoui, recruteur pour Al-Qaïda en Europe, tué le par un drone américain à Mir Ali au Pakistan[41].
  • Khaled ben Abdel Rahmane al-Hussaïnane, successeur présumé d'Abu Yahya al-Libi[42] et candidat potentiel à la succession d'Ayman al-Zawahiri à la tête de la nébuleuse[43], tué par un drone américain au Nord-Waziristan le .
  • Abdelhamid Abou Zeid, chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique pour la zone sahélienne, abattu près d'Aguel'hoc au Mali par un bombardement aérien français le 22 ou le [44].
  • Anas al-Liby, spécialiste informatique pour le compte d'Al-Qaïda et cerveau présumé des attentats contre les ambassades américaines en Afrique en 1998. Capturé au cours d'une action de contre-terrorisme menée conjointement par des commandos du FBI et des agents de la CIA à Tripoli en Libye, le [45].
  • Abou Khaled al-Souri, représentant d'Al-Qaïda en Syrie, médiateur entre le Front al-Nosra et l'État islamique en Irak et au Levant et ancien disciple d'Oussama ben Laden. Tué à Alep, dans un attentat-suicide, le [46].
  • Ibrahim Ben Shakaran, djihadiste marocain, ancien détenu de Guantanamo et recruteur pour le compte d'Abou Moussab al-Zarqaoui en Irak, tué en Syrie en [47].

Thématique

Le terrorisme comme moyen de réponse

Le conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan a opposé au Waziristan, qui fait partie des régions tribales, des membres d'Al-Qaïda et des Talibans contre l'armée régulière pakistanaise, alliée des États-Unis, entre 2004 et 2006. Achevée en , l'arrêt des hostilités a coïncidé avec une reprise des violences en Afghanistan, de l'autre côté de la frontière. Cette guerre à redémarré en 2009.

Les adversaires des actions menées par les États-Unis et les pays occidentaux au Proche-Orient et dans le monde soutiennent que les actions du gouvernement américain (et de son allié israélien) ont provoqué une forte opposition parmi les peuples arabes et musulmans, et que le terrorisme est le stade ultime des réactions qui en résultent. Selon eux, ces actions sont notamment :

  • le soutien des États-Unis à l'État d'Israël (en raison de son occupation de la Cisjordanie, du plateau du Golan en Syrie, et des fermes de Shebaa encore occupées au Liban) ;
  • l'utilisation des bases saoudiennes par les forces alliées attaquant l'Irak en 1991 pour libérer le Koweït (à l'invitation de l'Arabie saoudite). Lieu de naissance de l'islam, la péninsule arabe est considérée comme une « Terre Sainte » pour les musulmans dont certains estiment que la présence de non-musulmans en ce lieu est contraire à l'islam ;
  • l'embargo de l'Irak décidé par les États-Unis à la suite de la Guerre du Golfe, qui a compliqué l'approvisionnement en médicaments et entraîné la mort de plus de 500 000 enfants[48] irakiens[49],[50] ;
  • les bombardements de l'Irak, en vertu des résolutions des Nations unies, par les États-Unis et le Royaume-Uni entre 1991 et la guerre en Irak de 2003 et que certains considèrent comme illégaux ;
  • l'appui des États-Unis à certains dictateurs du Moyen-Orient, dont Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988 ;
  • le bombardement par les États-Unis d'une usine pharmaceutique au Soudan en 1998 à la suite des attentats des ambassades américaines en Afrique suivi par un embargo sur des produits médicaux essentiels entraînant la mort de plusieurs milliers de personnes[réf. nécessaire].

Les répercussions du terrorisme islamiste

Selon le géostratégiste Gérard Chaliand, le terrorisme islamiste n’est qu’un épiphénomène qui, bien que mobilisant fortement les médias et l’opinion publique, n’a pas de conséquences sur le cours de l’histoire. Toujours selon lui : que ce soit par les pertes humaines occasionnées finalement minimes en comparaison avec des guerres entre États, des effectifs mobilisés ou des conséquences politiques, son action n’a que des conséquences nulles ou quasi nulles, à la manière des terroristes anarchistes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, aujourd’hui tombés dans l’oubli.

Antoine Sfeir a une analyse proche. Selon lui Ben Laden a déjà échoué et ne réussira pas dans son projet principal qui est de rassembler l’essentiel du monde musulman du Maghreb au Machrek dans un califat recréé regroupant tous les croyants.

Les conséquences semblent plutôt indirectes et le fait des politiques sécuritaires ou des attitudes belliqueuses justifiées par la nécessité de lutter contre la « menace terroriste ». Cependant, de nombreux pays musulmans prennent peu à peu des orientations politiques et sociales plus en adéquation avec les préceptes islamistes, entraînant lentement mais sûrement une islamisation profonde de leurs populations[réf. nécessaire].

L'argent d'Al-Qaïda

Le rapport du département du Trésor concernant les avoirs des terroristes évoque 8 millions de dollars d'avoirs d'Al-Qaïda bloqués en 2006 et 11 millions en 2007[51].

Selon le gouvernement afghan, l'argent qui permet à Al-Qaïda de mener ses combats proviendrait en grande partie de riches et pieux donateurs privés vivant dans la péninsule arabique. Il transite par la place financière de Dubaï : « Comment expliquez-vous qu'il n'y ait jamais d'attentat islamiste à Dubaï, terre d'islam où l'alcool coule à flot ? C'est très simple : certains pays arabes du Golfe ont acheté leur quiétude aux groupes terroristes ! »[52]

Scandales liés aux témoignages de certains experts

Le rôle de la CIA fait l'objet d'un débat, notamment à l'extrême gauche mais aussi dans le monde du renseignement[53] : l'agence américaine aurait entraîné et donc donné naissance à l'organisation terroriste pour combattre les Soviétiques. Cette hypothèse fut défendue et développée le par Robin Cook, ancien ministre des affaires étrangères et député travailliste qui s'opposa violemment à l'intervention en Irak et à la politique pro-américaine de Tony Blair. Il affirma dans le Guardian « Ben Laden fut le produit d'une erreur de calcul monumentale de la part des agences de renseignements occidentales. Il fut armé par la CIA pendant les années 1980 et financé par l'Arabie saoudite pour porter le jihad contre l'occupation russe en Afghanistan. Al-Qaïda, qui signifie littéralement la base de données, était originellement les fichiers informatiques regroupant les milliers de moudjahidines recrutés et formés par la CIA pour vaincre les Russes »[54]. D'autres vont encore plus loin, comme Antoine Sfeir qui a déclaré fin que : « Al-Qaïda sert les intérêts des Américains. Washington joue une partie de poker-menteur avec les Arabes, car Al-Qaïda n’existe que dans l’imaginaire et est uniquement destinée à détruire le monde arabe et à l’empêcher de se moderniser. Ainsi, l’émiettement des pays arabes sur la base ethnique et confessionnelle permettra à Israël de progresser et de diriger la région »[55].

Maloy Krishna Dhar, ancien directeur adjoint du renseignement indien, affirme qu'Al-Qaïda aurait été organisé par l'ISI pakistanaise à la demande de la CIA et du MI6[56].

Le journaliste Seymour Hersh travaillant pour The New Yorker et qui avait déjà fait éclater le scandale de la prison d'Abou Ghraib, dans une conférence au Caire, a émis [Quand ?] l'opinion que Dick Cheney, Elliott Abrams et le prince saoudien Bandar ben Sultan ben Abdelaziz Al Saoud continuent de financer des membres du réseau Al-Qaïda, dans des opérations secrètes au Liban et en Iran (deux pays à majorité chiite, le sunnisme n'est pas reconnu comme minorité religieuse en Iran), visant à déstabiliser ces deux pays en poussant à des luttes interconfessionnelles. Ils pousseraient également l'Iran à une manœuvre qui donnerait une raison à son attaque par les États-Unis[57].

Voir aussi

Bibliographie

Études

  • Nafeez Mosaddeq Ahmed, La Guerre contre la vérité, éditions Demi-lune, 2006, 512 pages, (ISBN 2-9525571-5-2)
  • Alain Bauer, Xavier Raufer, L'énigme Al-Qaïda, Éditions Jean-Claude Lattès, 2005, (ISBN 2-7096-2743-4)
  • François Burgat, L'Islamisme à l'heure d'Al-Qaïda, La Découverte, 2005
  • Jason Burke, Al-Qaïda : la véritable histoire de l'islam radical, La Découverte, 2005
  • Guillaume Dasquié, Al-Qaïda vaincra, Éditeur Éditions Privé, 2005, (ISBN 2350760359)
  • Jürgen Elsässer, Comment le Djihad est arrivé en Europe, Éditions Xenia, 2006, (ISBN 978-2888920045)
  • Roland Jacquard, Attame Tazaghart, Ben Laden, la destruction programmée de l'Occident, Picollec, 2004, (ISBN 2-86477-204-3)
  • Richard Labévière, Les coulisses de la terreur, Grasset, 2003
  • Éric Laurent, La Face cachée du 11 septembre, éd. Plon, 2004
  • Alain Rodier, Al-Qaïda : les connexions mondiales du terrorisme, Ellipses, 2006, (ISBN 272982829X)
  • Isabelle Sommier, Le terrorisme, Flammarion, coll. Dominos, 2000
  • Lawrence Wright, La guerre cachée : Al-Qaïda et les origines du terrorisme islamiste, Robert Laffont, 2007, 440 p.
  • Que disent les savants de l'Islam sur le Terrorisme ?, Le Comité des Grands Savants d'Arabie saoudite, éditions Anas 2004 (ISBN 9960-36-560-3).

Documents

  • Farhad Khosrokhavar, Quand Al-Qaïda parle : Témoignages derrière les barreaux, Grasset, Paris, 2006, (ISBN 2246677513)
  • Gilles Kepel et Jean-Pierre Milelli, Al-Qaïda dans le texte : écrits d'Oussama ben Laden, Abdallah Azzam, Ayman al-Zawahiri et Abou Moussab al-Zarqawi, Presses universitaires de France, 2005, (ISBN 2130547710)
  • Ayman al-Zawahiri, L'absolution, Milelli, 2008,(ISBN 9782916590059)
  • Manuel pratique du terroriste, Bruxelles, André Versaille éditeur, 2009, 192 p., (ISBN 9782874950575)

Articles connexes

  • Islamisme - terrorisme (Terrorisme islamiste)
  • Émirat djihadiste
  • As-Sahab
  • Groupe salafiste pour la prédication et le combat, groupe actif dans le nord-est de l'Algérie. Depuis le , ayant fait allégeance à Al-Qaïda, il prend le nom de « Al-Qaïda au Maghreb Islamique ».
  • Guerre d'Afghanistan
  • Conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan

Liens externes

  • (fr) Comité du Conseil de sécurité mis en place conformément à la résolution 1267 concernant Al-Qaïda, les talibans et les individus et entités associés
  • (fr) « « 1995 – 1998 : les déclarations d'Oussama ben Laden, le "chef du mouvement (terroriste) Al-Qaïda" » » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-03-24 sur le site de l'AIDH
  • (fr) « Depuis au moins 1995, les services secret de l'ouest connaissaient les plans de Osama Ben Laden », Die Welt, 7 décembre 2001
  • (en) [PDF] Sean N. Kalic, Combating a Modern Hydra: Al Qaeda and the Global War on Terrorism, Combat Studies Institute Press, Fort Leavenworth, 2005
  • (en) [PDF] Liste de 600 étrangers ayant rejoint la branche irakienne d’Al-Qaïda, par le centre d’étude antiterroriste de l’académie militaire de West Point, 15 novembre 2007
  • (fr) « Al-Qaïda a infiltré les services secrets britanniques », Le Figaro, 3 août 2009
  • (fr) « Le numéro deux d'Al-Qaïda menace la France », Le Figaro, 5 août 2009
  • (en) « C.I.A. Sought Blackwater’s Help in Plan to Kill Jihadists », The New York Times, 19 août 2009
  • (fr) « 29/01/2010 Alain Chouet ancien chef de service de la DGSE déclare qu'Al-Qaïda est mort depuis 2002 » sur le site de vidéos Sénat.

Notes et références

  1. 1 2 http://zamanfrance.fr/fr/newsDetail_getNewsById.action?newsId=1397.
  2. Monde-diplomatique.com.
  3. Europa.eu.
  4. (en) Proscribed groups.
  5. « EGM.gov.tr » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-03-24.
  6. La documentation française.fr.
  7. Un.org.
  8. Europa.eu.
  9. (en)The Guardian/The Observer "Horror in Casablanca as al-Qaeda toll hits 41", consulté le 16/04/12.
  10. (es) elmundo.es.
  11. TF1 news Al-Qaïda s'attribue les attentats de Londres, , consulté le 16/04/12.
  12. Lawrence Wright, The Looming Tower: Al-Qaïda and the Road to 9/11, New York, Alfred A. Knopf (Random House), 2006 (ISBN 0-375-41486-X et 978-0-375-41486-2) p. 131-134 (La Guerre cachée : Al-Qaïda et les origines du terrorisme).
  13. 1 2 3 Antoine Sfeir (dir.), Dictionnaire mondial de l'islamisme, Plon, , 518 p. (ISBN 978-2-259-19760-1, LCCN 2002508143).
  14. Marc Sageman (trad. Maurice Berrac), Le vrai visage des terroristes : Psychologie et sociologie des acteurs du djihad [« Understanding Terror Networks »], Paris, Denoël, (ISBN 978-2-207-25683-1, OCLC 68208410), p. 79-81.
  15. Nafeez Mosaddeq Ahmed, La Guerre contre la vérité, éditions Demi-lune, 2006, p. 48-78.
  16. The Washington Post, 5 mai 2011.
  17. 1 2 (en) David E. Kaplan, « Playing Offense : The Inside Story of How U.S. Terrorist Hunters Are Going after Al Qaeda », U.S. News & World Report, , p. 19-29 (lire en ligne) (traduction : [lire en ligne]).
  18. Alain Chouet. Intervention d'Alain Chouet au colloque « Le Moyen-Orient à l'heure nucléaire ». Paris: commission des affaires étrangères du Sénat. La scène se produit à 3:08-3:22. (texte).
  19. 1 2 Olivier Roy, « Al Qaida, label ou organisation ? », Le Monde diplomatique, , p. 24–25 (lire en ligne).
  20. « Zarqaoui - Al Qaida : Actualité Internationale » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-03-24.
  21. Arnaud Palisson, « Al-Qaïda de la Péninsule arabique et l’aviation civile : la grenouille qui voulait », Rapports minoritaires, (consulté le 27 décembre 2010).
  22. (en) Personnel de rédaction, « The growing, and mysterious, irrelevance of al-Qaeda », The Economist, (lire en ligne).
  23. « Pourquoi il ne faut pas (encore) détruire al Qaida », Slate, (lire en ligne).
  24. Article de « Ouest France » du 2/05/2011.
  25. New York : le gendre de Ben Laden curieusement bavard lors de son procès, Le Parisien, 20 mars 2014.
  26. Ex-al-Qaida spokesman recalls 9/11 with bin Laden, The Washington Post, 20 mars 2014.
  27. (en)AQAP's emir also serves as al Qaeda's general manager The Long War Journal, 6 août 2013.
  28. 1 2 L'Express, 18 mai 2011.
  29. (en).
  30. (en) Al Qaeda names Saif al-Adel as interim chief: report National Post, 18 mai 2011.
  31. "L'Etat islamique n'est pas une branche d'Al-Qaida..." 20 minutes.fr, consulté le 01/09/2014.
  32. (en)Report: New leader of al Qaeda network in Iran named The Long War Journal, 16 février 2012.
  33. Al Qaeda Replaces Afghanistan Commander WeeklyStandard.com, 8 juillet 2010.
  34. (fr) Corne de l'Afrique : Fazul Abdullah Mohammed refait parler de lui, Alain Rodier, 21 novembre 2009.
  35. Zawahiri revendique l'enlèvement d'un Américain au Pakistan.
  36. www.parismatch.com.
  37. Un chef taliban pakistanais tué par un drone américain L'Express, 9 février 2012.
  38. Le responsable de l'attentat de l"'USS Cole" tué par un raid américain Le Monde, 7 mai 2012.
  39. (en)Bin Laden docs hint at large al Qaeda presence in Pakistan The Long War Journal, 9 mai 2012.
  40. http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/201206/05/01-4531981-le-numero-deux-dal-qaida-tue-par-un-drone-au-pakistan.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_international_29810_accueil_POS1.
  41. Mort du Moez Garsallaoui, mentor présumé de Mohamed Merah Le Point, 17 octobre 2012.
  42. (en)Al Qaeda religious leader thought killed in US drone strike The Long War Journal, 7 décembre 2012.
  43. (en)U.S. Slays Al Kuwaiti, One of the Top Al Qaeda Leaders Latin American Herald Tribune.
  44. MALI. Selon un membre d'Aqmi, Abou Zeid est bien mort Le Nouvel Observateur, .
  45. Libye : un leader d'Al-Qaïda capturé par les États-Unis à Tripoli RTL.be, 6 octobre 2013.
  46. Le chef d'al-Qaïda perd son représentant en Syrie, tué à Alep RFI, 24 février 2014.
  47. (en)Former Guantanamo detainee killed while leading jihadist group in Syria The Lond War Journal, 4 avril 2014.
  48. http://archives.radio-canada.ca/guerres_conflits/conflits_moyen_orient/clips/3028/.
  49. http://www.aljazeera.com/archive/2004/11/200849163336457223.html.
  50. http://www.theguardian.com/world/2002/nov/24/theobserver.
  51. (fr) Bush a-t-il protégé l'Amérique après le 11 septembre?, Timothy Noah, Slate, 14 septembre 2009.
  52. Algerie360.com.
  53. Pierre-Henri Bunel, Proche-Orient, Une guerre mondiale, éditions Carnot, 2004.
  54. (en) The struggle against terrorism cannot be won by military means.
  55. Les derniers attentats de Bombay, la crise financière et le , Interview d'Antoine Sfeïr.
  56. (en) Maloy Krishna Dhar, Fulcrum of Evil : ISI-CIA-Al Qaeda Nexus, Manas Publications, New Delhi, 2006, (ISBN 8170492785).
  57. (en) Article sur elwatan.com.
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