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Salafisme

Salafisme

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Le salafisme (en arabe : السلفية) est un mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam des origines, qui serait donc fondé essentiellement sur le Coran et la Sunna. Ils rejettent toute innovation (ou bid`ah), et sont en faveur d'une application stricte de la loi islamique (sharia) qui en découle. Ils affirment constituer la continuation sans changement de l'islam des premiers siècles.

Étymologiquement, « salafisme » (en arabe : السلفية as-salafiyya) provient du mot salaf, « prédécesseur » ou « ancêtre », qui désigne les compagnons du prophète de l'islam Mahomet et les deux générations qui leur succèdent : « al-salaf al-salih », les « pieux prédécesseurs » (le nom dérive de la racine SLF س ل ف exprimant l'idée de précéder ou d'être achevé).

Aujourd'hui, le terme désigne un ensemble composite[1] de mouvements fondamentalistes, constitué en particulier de mouvances quiétiste (qui évitent l'implication politique), activiste islamistes (prônant une action politique) et djihadiste (pour une action armée). Le wahhabisme séoudien est une forme de salafisme.

Les origines

La volonté de retrouver l'islam des salaf dans sa pureté n'est pas récente. Par le mot « salaf », les théologiens musulmans désignent Mahomet et ses compagnons (en particulier les quatre premiers califes), ainsi que les deux générations qui les suivirent, la tabi'un et les tabi‘ at-tabi‘in[2]. L'expansion de l'islam est généralement attribuée à la pureté de la foi des salafs. « Dès lors, à chaque fois que les sociétés musulmanes se retrouveront face à une crise économique, politique ou sociale, certains théologiens préconiseront un retour à l’islam des Salafs[1] ».

Historiquement, plusieurs théologiens ont prôné ce retour aux origines :

  • Ahmad Ibn Hanbal (mort en 855) livre la première interprétation littéraliste de l'islam[3], appuyée sur un appel aux ancêtres et une condamnation des innovations théologiques.
  • Au XIVe siècle, Ibn Taymiyya (mort en 1328) appelle également à un retour à la foi des origines, alors qu'au même moment, le Moyen-Orient subit les invasions mongoles.

Ibn Taymiyya et ses élèves (Ibn Al-Qayyim et Ibn Kathîr) sont ainsi une des principales références revendiquées des mouvements salafistes contemporains.

Les mouvements salafistes contemporains trouvent toutefois leur origine immédiate dans la prédication de Mohammed ben Abdelwahhab, au XVIIIe siècle. Pour lui, le déclin des pays musulmans face à l'Occident résulte de l'oubli du message originel de l'islam par des populations musulmanes qui sont, selon lui, dirigées par des aristocraties raffinées et laxistes, et avilies par la sédentarité et les superstitions[4]. Il prêche ainsi une lecture littéraliste et puritaine de l'islam, s'inscrivant dans la tradition hanbaliste et s'inspirant de Ibn Taymiyya. Les partisans de Mohammed ben Abdelwahhab seront plus tard appelés wahhabites par Soulayman ben Abdelwahhab[5], le propre frère du fondateur de cette doctrine mais les partisans du prédicateur préfèrent se faire appeler Ahl at-Tawhid (Les gens de l'unicité).

Dans sa prédication, il s'allie avec Mohammed ben Saoud, fondateur de la dynastie qui dirige encore aujourd'hui l'Arabie saoudite. Ainsi, depuis cette époque jusqu'à aujourd'hui, le wahhabisme est la doctrine religieuse officielle de l'Arabie saoudite[6]. « Dès lors, le salafisme devient une idéologie politico-religieuse dont la pensée sera largement diffusée successivement par les principaux prédicateurs de l’État saoudien moderne, en tête les oulémas Mohammed ibn Ibrâhim Âli ach-Chaykh, Abdel Aziz ben Baz et Mohammad ibn al-'Uthaymin[7]. » L’Arabie saoudite joue ainsi un rôle essentiel dans le salafisme contemporain, à la fois d’un point de vue théologique mais aussi matériel.

Éléments théologiques communs aux courants salafistes

Les divers courants salafistes se perçoivent comme un mouvement de renaissance de l'islam, par un retour à la foi des origines, celle des « pieux prédécesseurs ». Les salafistes prétendent ainsi imiter Mahomet en tout, y compris dans leur façon de s'habiller ou de manger. Ils rejettent tout ce qu'ils perçoivent comme des interprétations humaines postérieures à la révélation de Mahomet.

Il s'agit donc d'un mouvement réformiste, qui condamne à la fois les pratiques de l'islam populaire, accusées d'être des « superstitions », et également une grande partie de la réflexion théologique musulmane, considérée comme porteuse d'« innovations », c'est-à-dire de créations de la raison humaine s'éloignant du message divin. Les salafistes refusent également toute influence occidentale, en particulier la démocratie et la laïcité, qu'ils accusent de corrompre la foi musulmane.

Comme le souligne Bernard Rougier, « les salafistes s'émancipent de la tradition fondée par les écoles juridiques, et inventent un nouvel islam[8]. » En effet, ils affirment ne se fonder que sur le Coran, et la Sunna, c'est-à-dire l'ensemble des hadiths, les faits et paroles prêtés à Mahomet et à ses compagnons, pour déterminer les obligations morales et pratiques admissibles pour "celui qui se soumet [à Dieu]"[9]. De ce fait, ils construisent par leurs interprétations une nouvelle lecture de l'islam, littéraliste.

À côté de cette dénonciation de tout ce qu'ils considèrent comme des « innovations » par rapport au Coran et à la Sunna, les divers courants salafistes insistent sur le principe de l'unicité divine, tawhid. Dieu est l'unique et seul créateur (Tawhid rububiya, unicité dans la seigneurie). Tout acte d'adoration ne doit aller qu'à lui (Tawhid uluhiya, unicité dans son adoration). Tous les noms et attributs divins qui apparaissent dans le Coran et la Sunna sont acceptés, mais ne sont pas traités de façon métaphorique ou anthropomorphique (Tawhid asma was sifat, unicité dans ses noms et attributs).

Pour des salafistes, seul le sens premier du Coran (sens apparent, exotérique, littéral) a autorité en matière de foi ; et chercher à spéculer ou raisonner dialectiquement (kalâm) est absolument interdit[10]. Ceci parce que ce serait une innovation hérétique, par rapport à la nécessité de suivre les fondamentaux ('Aqîda) tels que connus des anciens (Salaf us-salih). De nos jours, les tenants de l'Atharisme sont le plus souvent des salafistes (ou Wahhabites), qui suivent les thèses de Ibn Taymiyyah[11]. L'Atharisme préconise une lecture littérale et non interprétée, par opposition à une interprétation métaphorique ou ésotérique (Ta'wil) ; pour cette école il est vain de chercher à comprendre le sens réel du Coran, lequel n'appartient qu'à Dieu seul (tafwid)[12]. Le Coran doit être accepté sans se poser de question, "Bi-la kaifa" (sans se poser de question). Cette position était défendue par certains Imams de l'islam primitif, comme Abû Hanîfa qui interdisait toute recherche d'interprétation (kalâm) à ses étudiants, affirmant que ceux qui vont dans cette voie sont « ceux qui régressent »[13]. Ahmad Ibn Hanbal allait jusqu'à interdire de fréquenter ceux qui pratiquent le kalam même quand ils défendent la Sunnah[14].

En matière légale, les salafistes se divisent entre ceux qui rejettent l'adhésion aveugle (taqlid) aux écoles juridiques (madhahib) au nom de l'indépendance du jugement personnel (ijtihad), et ceux qui y adhèrent strictement[15]. Les docteurs saoudiens suivent généralement le hanbalisme, et préconisent de se laisser guider par un imam plutôt que de chercher à comprendre l'écriture par soi-même[16]. D'autres docteurs salafistes considèrent que l'adhésion aveugle (taqlid) n'est pas conforme à la loi, de leur point de vue suivre un madhab sans raisonner par soi-même ne peut que conduire le musulman à sa perte[17] C'est le cas de Rashid Rida[18], al-Khajnadee, Mohamed Abduh[19], Saleem al-Hilali et Muhammad Nassiruddine al Albani[20]. A l'extrême, certains salafistes considèrent que l'adhésion aveugle (taqlid) équivaut à du polythéisme[21].

Les différentes tendances salafistes contemporaines

Le salafisme contemporain est un mouvement composite, constitué de plusieurs mouvances. En particulier, on peut distinguer un courant "quiétiste", quantitativement le plus important, centré sur la prédication et un courant « révolutionnaire » qui prône le djihad armé. Chacun de ces courants prétend incarner le vrai salafisme et critique les autres courants de manière virulente.

Le salafisme de prédication

Cette tendance salafiste, développée en particulier par des imams proches du régime saoudien, refuse la voie djihadiste qui cherche à imposer un régime musulman par l'action violente et révolutionnaire. Cette voie lui semble vouée à l'échec. Une des grandes figures de cette tendance, des années 1960 jusqu'à sa mort en 1999, le cheikh Muhammed Nacer ad-din al-Albani, déclarait ainsi qu'« Il fait partie de la [bonne] politique, aujourd'hui, de délaisser la politique ». Par là, il entend que l'action politique la plus efficace passe davantage à travers la prédication d'une foi régénérée, de la ré-islamisation des sociétés musulmanes, plutôt que d'une action politique de prise de contrôle du pouvoir.

Pour al-Albani, il est donc nécessaire de poursuivre une stratégie du « at tasfiyatu wa tarbiyah » (la purification et l'éducation) : d'une part, régénérer la foi en la purifiant des "innovations" théologiques l'éloignant de la foi authentique, celle des origines, telle qu'il la définissait ; d'autre part, éduquer les musulmans à cette foi régénérée, de manière à ce qu'ils abandonnent toutes leurs pratiques religieuses antérieures, jugées corrompues. C'est de la diffusion générale dans la société de cette piété que doit naître le changement politique.

Cette tendance salafiste poursuit donc une stratégie de "ré-islamisation" des sociétés musulmanes à travers une prédication non violente et non directement politique. Elle entend transformer ces sociétés à travers la diffusion d'une foi littéraliste qui doit les régénérer et leur donner ainsi la prééminence dans le monde.

Ce courant salafiste critique :

  • les salafistes djihadistes sur les attentats suicides et les considèrent contraires à l'islam[22], ainsi que des attaques contre des civils[23].
  • les Frères musulmans, qui sont accusés de ne pas suivre une pratique authentique de l'Islam en transformant leurs pratiques religieuses, d'oublier le principe du tawhid, et de chercher à obtenir le pouvoir plutôt que de sauver les âmes des musulmans.

Ce courant est largement majoritaire dans le salafisme français[24]. Selon Samir Amghar, auteur de Salfisme d'aujourd'hui l'essor de la mouvance serait dû à l'effacement des Frères musulmans représentés au sein de l'Union des organisations islamiques de France[25].

Le salafisme djihadiste

Cette mouvance du salafisme se refuse à limiter l'action religieuse à la prédication et fait du djihad armé le cœur de son activité[1]. Les salafistes de cette tendance sont ainsi favorables au combat, afin de libérer les pays musulmans de toute occupation étrangère mais également de renverser les régimes des pays musulmans qu'ils jugent impies pour instaurer un État authentiquement islamique.

Cette tendance salafiste est née, dans les années 1980, en Afghanistan, à l'occasion de la guerre contre l'occupation soviétique. Durant cette guerre, des salafistes venus d'Arabie saoudite ont rencontré des Frères musulmans. Cela les a conduits à intégrer au discours politique des Frères musulmans la prédication littéraliste traditionnelle des salafistes, centrée sur la piété et la moralité[26]. Pour ces salafistes (takfiris), les salafistes traditionalistes, favorables à la seule prédication, en particulier les Cheikhs proches des autorités saoudiennes, comme Ibn Baz et Ibn 'Uthaymin, sont alors apparus comme des hypocrites, à la solde des États-Unis. D'autre part, ces salafistes critiquent plus encore les Frères musulmans qui sont condamnés en raison de leur foi jugée insuffisamment littéraliste et, pour les plus modérés des Frères, pour leur engagement dans le jeu politique d'États jugés impies et devant être éliminés par la force[27].

Cette tendance poursuit donc une stratégie révolutionnaire violente qui vise à renverser les États des pays musulmans pour instaurer un État islamique par la force. Cela les conduit également à entreprendre des actions violentes à l'encontre des pays occidentaux perçus comme les soutiens de ces États, en particulier les États-Unis.

En France

Article connexe : Islam en France.

La présence du salafisme en France est identifiée depuis les années 1990[28].

Selon des sources policières, la France compterait 90 lieux de culte d’obédience salafiste sur 2 500 recensés en 2015, soit deux fois plus qu'en 2010[29] et environ cinq fois plus qu'en 2005[28]. D'après la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le nombre de fidèles affiliés au courant a quant lui triplé entre 2010 et 2015, passant de 5 000 à 15 000[28]. Cette progression a lieu essentiellement dans les grands centres urbains (région parisienne, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur). Pour les spécialistes de l'islam, cette progression s'explique par la perte d'influence de l'Union des organisations islamiques de France, branche française des Frères musulmans. Si les salafistes français sont dans leur grande majorité des quiétistes qui dénoncent le djihad armé, le chercheur Haoues Seniguer estime que « le néosalafisme d'aujourd'hui peut être un sas » vers le djihadisme[29].

D'après Mediapart, le salafisme français « est le fait de petits groupes informels ne cherchant pas à se fédérer à l'échelon national. Aucun de ses représentants ne siège dans l'Instance de dialogue avec l'islam, lancée par Manuel Valls le 15 juin 2015 pour réfléchir à la formation des imams et au financement des mosquées »[28].

Critique du salafisme

Au sein du monde musulman, le mouvement salafiste contemporain est l'objet de vives critiques. On lui reproche, en particulier, d'avoir une compréhension étroite des différents textes religieux, notamment du Coran et de la Sunna, en privilégiant une lecture trop littérale, et en négligeant le contexte d'écriture et l'esprit de ces textes, aussi bien dans le domaine théologique que jurisprudentiel [30],[31].

Notes et références

  1. 1 2 3 Samir Amghar, « Le salafisme en Europe : la mouvance polymorphe d’une radicalisation », Politique Étrangère, n°1, 2006.
  2. Sabrina Mervin, Histoire de l'islam: Fondements et doctrines, éditions Flammarion (2000), p. 25-29. (ISBN 2081220547), (ISBN 978-2081220546). Aperçu sur GoogleBooks.
  3. Anne-Marie Delcambre, L'islam d'Arabie : le wahhabisme sur www.clio.fr.
  4. Dominique Chevallier, article Wahabisme, in Encyclopaedia Universalis, édition 2011, extrait en ligne
  5. Hamadi Redissi, Le Pacte de Nadjd ou comment l'Islam sectaire est devenu l'Islam, éditions du Seuil (septembre 2007), (ISBN 978-2-02-096081-6), p. 98.
  6. Olivier Da Lage, Géopolitique de l'Arabie saoudite, Complexe, , 143 p. (ISBN 2804801217, lire en ligne), p. 138
  7. Dominique Thomas, « Le Salafisme aujourd’hui : entre forme de revivalisme islamique moderne et mouvements de rupture », Texte de la 651e conférence de l’Université de tous les savoirs donnée le 6 octobre 2007.
  8. Bernard Rougier, « Pourquoi l'islamisme salafiste, progresse, du Golfe à nos banlieues », L'Expansion, janvier 2009.
  9. « Muslim », sur http://www.etymonline.com/
  10. Halverson, Theology and Creed in Sunni Islam, 2010: 36
  11. Halverson, Theology and Creed in Sunni Islam, 2010: 38-48
  12. Halverson, Theology and Creed in Sunni Islam, 2010: 36-7
  13. al-Makkee, Manaaqib Abee Haneefah, pg. 183–184
  14. Manaqib al-Imam Ahmad (or Manaaqibul-Imaam Ahmad), by Abu'l-Faraj ibn al-Jawzi, p205.
  15. The Princeton Encyclopedia of Islamic Political Thought, p 484
  16. Stephane Lacroix, George Holoch, Awakening Islam, p 84
  17. Miriam Cooke, Bruce B. Lawrence, Muslim Networks from Hajj to Hip Hop, p 213
  18. "Thus he [Rida] opposed Taqlid and called for and practiced absolute ijtihad." Clinton Bennett, The Bloomsbury Companion to Islamic Studies, p.174. Voir aussi, Richard Gauvain, Salafi Ritual Purity: In the Presence of God, Introduction, p.9
  19. "Abduh's statement of purpose was: To liberate thought from the shackles of Taqlid and understand religion as it was understood by the Salaf." Clinton Bennett, The Bloomsbury Companion to Islamic Studies, p.168.
  20. From there he [Albani] learned to oppose taqlid in a madhab. Clinton Bennett, The Bloomsbury Companion to Islamic Studies, p.174. "Al-Albani had denounced Wahhabi attachment to the Hanbali school." Stephane Lacroix, George Holoch, Awakening Islam, p 85
  21. "For many Salafis, both modernist and conservative, "worship" of created beings includes practicing taqlid within a madhab of fiqh." Clinton Bennett, The Bloomsbury Companion to Islamic Studies, p.165
  22. Mohamed Ali Ferkous - Série de recommandations salafi 2 - chapitre "Les attentats à la bombe et leurs conséquences désastreuses"
  23. http://www.islamsounnah.com/lislam-est-innocent-du-terrorisme-sheikh-al-outhaymin/
  24. http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/01/21/que-pese-l-islam-en-france_4559859_4355770.html ; Quel est le poids de l'Islam en France ? Le Monde ; 21 janvier 2015
  25. Le Monde du 2 avril 2015 p. 17
  26. Gilles Kepel, Jihad. Expansion et déclin de l’islamisme, Paris, Gallimard, 2003, chapitre 9.
  27. Gilles Kepel, ibid.
  28. 1 2 3 4 Carine Fouteau, « Le salafisme en France: un courant fondamentaliste en quête de normalisation (1/2) », sur Mediapart, (consulté le 11 octobre 2015).
  29. 1 2 Élise Vincent, « Le salafisme gagne du terrain chez les musulmans », Le Monde, no 21837, (lire en ligne)
  30. Tariq Ramadan, « http://tariqramadan.com/blog/2010/02/11/qui-sont-les-musulmans-moderes/ » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?) « Qui sont les musulmans modérés », février 2010. Ramadan écrit ainsi à leur propos, sans les citer nommément[évasif] : « C’est bien sûr dans les courants littéralistes, traditionalistes et politisés que l’on trouve les interprétations les plus fermées qui vont promouvoir des avis juridiques qui ne tiennent pas compte des contextes historiques et sociaux tant sur la pratique proprement dite que sur la culture, les relations humaines, les femmes ou les rapports avec les « non musulmans. ».
  31. Cahiers de l'Afrique de l'Ouest Un atlas du Sahara-Sahel Géographie, économie et insécurité: Géographie, économie et insécurité, Cahiers de l'Afrique de l'Ouest, Éditeur OECD Publishing, 2014, p. 193 en ligne

Voir aussi

Bibliographie

  • Muhammad Nassiruddine al Albani (dir.), Le Salafisme du mythe à la réalité, Édition Al-Hadith, (2008), 244 pages (ISBN 978-2-930395-22-7)
  • Samir Amghar, Le Salafisme d'aujourd'hui : Mouvements sectaires en Occident, Michalon, (ISBN 9782841865635, présentation en ligne)
  • (en) Roel Meijer (dir.), Global Salafism : Islam's new religious movement, Hurst, Londres, 2009, 463 p. (ISBN 978-1-85065-980-8)
  • (en) Laurent Bonnefoy, Salafism in Yemen. Transnationalism and Religious Identity, Hurst/Columbia University Press, Londres:New York, 2011, 336 p. (ISBN 978-1849041317)
  • Bernard Rougier (dir.), Qu'est-ce que le salafisme ?, Presses Universitaires de France, Paris, 2008, 271 p. (ISBN 978-2-13-055798-2)
  • Mohamed-Chérif Ferjani, Les Voies de l'islam, approche laïque des faits islamiques (CRDP de Franche- Comté / Ed. du Cerf, 1996), "Islamisme, laïcité et droits de l'homme" (L'Harmattan, 1992), Politique et le religieux dans le champ islamique (Le) Fayard 2005, 354 p. (ISBN 221-3624909)
  • Mohamed-Ali Adraoui, Du Golfe aux banlieues : Le salafisme mondialisé, PUF, coll. « Proche-Orient »
  • M. Jarman, Les salafites de Muhammad Ibn 'Abd al-Wahhâb à Nâsir ad-Dîn al-Albânî, CIS Conseil Islamique de France, 199 p. (ISBN 9953-81-083-4)

Filmographie

  • (fr) Salafismes au 20e siècle, conférence de Dominique Thomas dans le cadre de l'Université de tous les savoirs, Service du Film de Recherche Scientifique, Vanves ; CERIMES, 2008?, 88' (DVD)

Liens externes

  • Site web officiel de Al-Albani
  • Site web officiel d'Ibn Baz
  • Site IRMC - centre de recherche en sciences humaines et sociales à vocation régionale placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE, Paris) et, depuis 2000, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dont il constitue une unité mixte (USR 3077).
  • Portail de l’islam
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