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Wahhabisme

Wahhabisme

Le wahhabisme est un mouvement politico-religieux saoudien, fondé au XVIIIe siècle par Mohammed ben Abdelwahhab. Selon cette vision puritaine et rigoriste[1] qui se veut issue de l'islam sunnite hanbalite[2], l'islam devrait être « réformé » pour revenir à sa « forme originelle » qu'il définit selon une interprétation littéraliste et conservatrice du Coran et des hadiths[1].

Bien que fortement médiatisée, la pensée wahhabite reste très minoritaire et diffère, voire s'oppose à la plupart des autres doctrines de l'islam : elle prône notamment une pratique religieuse purement ritualiste[1], fondée sur un taqlid et un ijtihad orienté et laissant au second plan certains aspects du fiqh actuel. Les wahhabites rejettent tous les autres courants de l'islam qui ne suivent pas scrupuleusement leurs dogmes, qu'ils considèrent comme hérétiques[3]. Les chiites et les soufis quant à eux ne sont tout simplement pas « croyants » pour les wahhabites[4],[5],[6].

Ce courant fondamentaliste[7] est perçu par la plupart des musulmans comme un mouvement extrémiste[réf. nécessaire].

Par ailleurs, le wahhabisme ne doit pas être confondu avec le salafisme bien que proximités idéologiques et humaine existent, en atteste les éloges du salafiste Rachid Rida dans son Anthologie de traités wahhabites[réf. insuffisante].

Dénominations

Le terme « wahhabisme », forgé sur le nom du fondateur du mouvement, est initialement créé au XVIIIe siècle par son propre frère « Suleyman ibn Abd al-Wahhab (mort en 1793), à qui on doit le néologisme wahhabiyya (que d'aucun ont pourtant imputé aux orientalistes !), a été l'un des premiers à rédiger, vers 1753, Les Foudres divines réfutant le wahhabisme »[8].

Aussitôt, ce pamphlet est diffusé par les Arabes du Hedjaz et les Égyptiens qui craignent l'expansion du premier État saoudien, avant d'être ensuite repris par les diplomates européens constatant l'apparition d'un contre-pouvoir face à l'Empire ottoman. Une des premières attestions du terme dans la littérature diplomatique européenne remonte à 1803, sous la plume du consul de Russie à Istanbul Andreï Iakovlévitch Italinski (ru)[9], lorsque les Saoudiens après avoir pris Taëf, sont aux portes de La Mecque[10].

Mais les saoudiens, opposés à tout intermédiaire avec Dieu - y compris le prophète Mahomet et a fortiori leur fondateur - rejettent eux-mêmes cette appellation et se désignent comme « muwahhidun » (« les unitaristes »), « salafi » (de al-salaf al-ṣāliḥ, « les pieux Anciens ») ou « ahl al-sunna » (« les gens de la sunna »)[10].

Histoire

Débuts et ascension

Mohammed ben Abdelwahhab est probablement né en 1703 dans la tribu arabe sédentaire des Banu Tamim à Uyayna (en), un village du nord de l'actuelle Arabie Saoudite. Après ses études à La Mecque et un voyage en Irak et en Iran, le jeune Mohammad Ibn Abd Al-Wahhab était rentré à son village d'Uyayna, oasis du Nejd, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Riyad et situé hors de l'espace ottoman. Devenu puritain et prônant une stricte application de l'islam, il se met à prêcher auprès des habitants de l'endroit. Mais son intégrisme est mal perçu et il se voit obligé de quitter les lieux.

Il se rend dans l'oasis d'Ad-Diriyah, à une demie journée de marche vers le sud. Là, l'émir local, Mohammad Ibn Saoud (Mohammad Al Saoud), s'intéresse à son discours et conclut avec lui un pacte qu'il scelle en lui donnant sa fille en mariage. La famille Saoud devient le bras armé du mouvement, Ibn Al-Wahhab son idéologue, version islamique de l'alliance « du sabre et du goupillon ».

Il est mort le 26 Safar 1163H (juin 1792) à Médine et a été enterré au cimetière Al Baqi.

Alliance politique avec les Saouds

L'idéologie de ben Abdelwahhab permet la domination des Al Saoud sur les tribus arabes voisines en leur donnant une légitimité religieuse. Grâce au prêche (dawah) du cheikh, ainsi qu'à l'autorité et à la puissance du prince, ils réussirent à unifier les tribus arabes, ce qui permit à Mohammed Ibn Saoud de devenir l'imam du premier État saoudien et de transmette cette fonction de l'imamat à ses descendants. Charles Saint-Prot présente Mohammed ben Abdelwahhab comme le précurseur du réformisme salafiste qui se développera avec Jamal al-Din al-Afghani, Mohammed Abduh, Mohammed Rachid Rida et Abd al-Rahman al-Kawakibi à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Guerre contre le califat musulman

Mohammed 'Ali Pacha.

Le califat ottoman de l'époque s’inquiète rapidement de l'ampleur du mouvement et de la menace qu'il fait peser sur son pouvoir. À la suite du pillage et de la profanation, par les wahhabites, des villes saintes de Kerbala (1801), de La Mecque et de Médine (1803-1806)[11], le sultan Mahmud II ordonna au Khédive (vice-roi) d'Égypte Mohammed 'Ali Pacha d'envoyer une armée en Arabie pour détruire cette dissidence.

Celui-ci nomme son fils Ahmed Toussoune Pacha (1793-1816), âgé de 17 ans, comme général commandant la première campagne militaire, qui quitta le port de Suez le et s'empara du port de Yanbu' la même année, de Médine en 1812 et de la Mecque en 1813.

La deuxième expédition se déroula entre 1813 et 1815. Durant cette campagne, Mohammed 'Ali Pacha accomplit le pèlerinage (Hajj) et supervisa les opérations militaires conduites par son fils Toussoune. Le troisième imam Saoud ben Abdelaziz ben Mohammed fut tué sous les murs de Ta’if en décembre 1814 et le pouvoir passa aux mains de son oncle Abdallah, car aucun de ses douze fils n'étaient de taille à le remplacer. Mais les wahhabites ne purent résister à l’offensive et furent vaincus à Koulakh le . Le quatrième imam Abdallah ben Saoud déposa les armes et accepta un humiliant traité, mais réussit à conserver le Nedjd et sa capitale Dariya.

Une troisième expédition égyptienne fut envoyé en Arabie en 1816, commandée par Ibrahim Pacha, autre fils (adoptif ?) du Khédive. Après une campagne très difficile, l'armée égyptienne détruisit la capitale Dariya le . Elle captura l'imam Soulaymân petit-fils de Mohammed ben Abdelwahhab, qui fut fusillé, et Abdallah ibn Saoud, qui fut envoyé au sultan Mahmoud II. Ce dernier le fit décapiter et exposa son corps sur la place publique à Istanbul. Mais certains membres de la famille de Saoud réussirent à fuir vers d'autres régions de l'Arabie.

L'imam Tourki ben Abdallah Al Saoud réussit à créer en 1824 le deuxième État wahhabite avec Riyad pour capitale. La famille rivale des Al-Rachid profita des luttes fratricides au sein du clan Al-Saoud pour mettre fin à ce deuxième État s'emparer du pouvoir à Riyad avec l'aide des Turcs en 1892. L'empire britannique, qui souhaitait voir le départ de l'empire ottoman de la région, instrumentalisa le wahhabisme à des fins géopolitiques. Il apporta un large soutien et un appui à ce mouvement dans sa conquête et aida le wahhabisme à se répandre. En 1902, Abdelaziz ben Abderrahman ben Fayçal Al Saoud de l'ancienne famille régnante réfugiée au Koweït, reconquit Riyad puis tout le Nedjd entre 1902 et 1912, avant d'arracher le Hedjaz et de prendre possession de La Mecque le , de Médine le 5 décembre de la même année, de Djeddah le pour finalement fonder les royaumes du Hedjaz le et du Nedjd en mai 1927, qu'il réunit le pour créer le troisième Royaume d'Arabie saoudite.

Le sectarisme du XIXe siècle

Avant Abdul-Aziz et pendant la majeure partie de la seconde moitié du XIXe siècle, il y avait une forte aversion sur les territoires wahhabites envers tout contact avec le monde extérieur (qui comprenait la plupart du monde musulman), ou monde des "idolâtres". Le contact volontaire était perçu par des religieux wahhabites comme un péché (car on appréciait la compagnie des idolâtres) ou au moins un acte d'incrédulité[12]. Les voyages en dehors du giron de Najd aux terres ottomanes "a été étroitement contrôlé, si ce n'est totalement interdit "[13].

Avec le temps et sans doute la nécessité, le wahhabisme est devenu plus conciliant envers le monde extérieur. À la fin des années 1800, les wahhabites ont trouvé des musulmans fréquentables en la personne des membres du mouvement en:Ahl al-Hadith présent au Nord de l'Inde. (Ils partageaient notamment l'idée que les chiites et les soufis n'étaient pas des musulmans et que les autres musulmans n'étaient pas fréquentables.)
Par la suite, les wahhabites ont tissé des amitiés avec les revivalistes islamiques dans les États arabes (dont en:Mahmud al-Alusi à Bagdad). Les revivalistes et wahhabites ont partagé un intérêt commun dans la pensée d'Ibn Taymiyya, l'autorisation d'un certain ijtihad, et la nécessité de purifier les pratiques de l'innovation dans le culte[14]. Dans les années 1920, Rachid Rida, un salafiste directeur du journal al-Manar, largement lu dans le monde musulman, a publié une "anthologie de traités wahhabites", et une œuvre faisant l'éloge du Ibn Saud comme «le sauveur de la Haramayn [la deux villes saintes] et un praticien de la loi islamique authentique.

Toutefois, pour M. Jarman, « Les wahhabites sont à la fois une dynastie théocratique et une secte politico-religieuse. Pour eux « la raison d’État » l’emporte sur le Livre d’Allah et la Tradition de Son Prophète, cela quel que soit le nombre et l’herméneutique des versets dénigrant leur comportement, le nombre et le degré de fiabilité des hadiths les contredisants [15]».

Création du premier régime wahhabite

Après la disparition du Califat en 1924, la conquête du pouvoir en 1932 et l'exploitation des gisements pétrolifères d'Arabie à partir de mars 1938, la famille des Saoud et le wahhabisme prennent leur essor à la suite du pacte « pétrole contre protection » qui est conclu sur le croiseur USS Quincy le entre le roi Abdelaziz ben Abderrahman ben Fayçal Al Saoud et le président des États-Unis, Franklin Delano Roosevelt[16]. Ce pacte permet la protection militaire du régime wahhabite des Saoud par les États-Unis en échange du pétrole. Ainsi, le wahhabisme se développe avec l'apport des pétrodollars et la protection militaire des États-Unis. Ce mouvement se propage alors à l’extérieur du royaume via les médias (télévision, ouvrages, radio-cassettes et sites internet)[17].

Doctrine

Cette doctrine rejette toute interprétation du Coran et de la sunna qui diffère de celle du sens orthodoxe conservateur. Les wahhabites rejettent également toute innovation (ibida) comme l'invocation d'Allah à travers des saints ou du prophète Mahomet au travers d'une intercession (tawassoul). Les adeptes disent suivre la doctrine des « gens de la tradition et du consensus » (ahl as-sunna wal-jama`a).

Le wahhabisme donne beaucoup d'importance à ce qu'il nomme Thaqafah Islamiyyah. Et la promotion de la culture islamique est à comprendre avant tout comme le rejet de tout ce qui ne vient pas de l'islam. La justification théologique viendrait du fait que selon la Sunna, il ne faudrait pas imiter les non-musulmans[réf. nécessaire]. Il est dans le cas assez facile de faire un parallèle avec le comportement sectaire des amish.

Par ailleurs, le wahhabisme s'est forgé sur une vision très conservatrice. Cela a notamment engendré une forte limitation du droit des femmes (interdiction de sortie sans autorisation ou accompagnement d'un membre de la famille, interdiction de conduire, etc.).

Du reste, il est à noter qu'il existe une controverse sur la nature du wahhabisme saoudien. Pour Yuriy Matashev, « De façon erronée, le wahhabisme est souvent perçu comme une école ou une secte de l'islam. En fait, il s'agit d'un mouvement au sein de l'école du hanbalisme de la branche sunnite de l'islam[18]». Mais, pour M. Jarman, la doctrine wahhabite ne cadre pas avec les enseignements traditionnels de l'école hanbalite : « Afin de légitimer leur dynastie et leur doctrine, ils s’appuient sur les travaux de nombreux savants réputés, en particulier ceux d’Ibn Taymiyya. La notoriété du maître, mais surtout sa singularité, servira de lettre de noblesse à Muhammad Ibn ‘Abd al-Wahhâb lors de l’instauration de sa doctrine ; un peu comme si Ibn Taymiyya était le père spirituel du wahhabisme ! Il est très fréquent que des leaders ou des mouvements pernicieux se réclament d’un idéal religieux ou nationaliste pour anoblir leurs ambitions. Pour se faire, le charisme d’un Ibn Taymiyya ne sera pas de trop [...] il n’y a pas plus d’affinité entre Ibn Taymiyya et Muhammad Ibn ‘Abd al-Wahhâb qu’il n’y en a entre un Hashémite et un Saoud [15]».

Depuis son émergence au début du XVIIIe siècle, Hafawa Rebhi constate une évolution : « Après avoir démoli les vestiges de la civilisation islamique à La Mecque et détruit les tombes des amis du Prophète Mohammed, les Wahhabites ont fait de « l’excommunication » (Takfir), l’idée névralgique de leur doctrine : « Est mécréant, celui qui invoque à haute voix le Prophète après l’appel à la prière, celui qui visite les tombes et qui y bâtit des Zaouïas. Est mécréant celui qui bâtit des mausolées » [19]».

La démolition des lieux profanes

Article détaillé : Destruction de sites liés à l'Islam précoce.
Le cimetière de Médine, aujourd'hui rasé.

Justifications théologiques

La plupart des musulmans non-wahhabites sont attachés aux lieux et aux mausolées associés à l'islam ancien[20].

Les lieux saints du Hedjaz sont restés longtemps des lieux de pèlerinage en particulier la tombe du prophète Mahomet. Toutefois la doctrine wahhabite désapprouve l’intérêt des sites construits autour des défunts. La visite de sites archéologiques, religieux ou historiques, est formellement proscrite. Elle est assimilée à de l'idolâtrie par le culte wahhabite. La démolition de ces sites est un phénomène qui s'est produit surtout en Arabie saoudite, dont le régime, gardien des lieux saints de l'islam de La Mecque et Médine[1], est wahhabite. La province du Hedjaz est la plus touchée, contrairement au Nejd, qui n'a été occupé que depuis 1924 et sur une courte période au début du XIXe siècle par les Ibn Saoud et était resté dans le dévoiement de l'idéologie wahhabite. Les villes saintes de La Mecque et de Médine ont subi la destruction d'une grande partie de leur patrimoine historique et archéologique[21] .

Parmi les pratiques que le wahhabisme interdit, il y a le tawassoul par les vivants, qui consiste à demander l'intercession d'un prophète ou d'un saint pour se rapprocher davantage de Dieu. De ce fait, le wahhabisme prône la destruction de tout lieu historique, même islamique.[réf. nécessaire]

Premières destructions

Les plus importantes destructions de sites ont commencé en 1806 lorsque l'armée wahhabite a occupé Médine. Les armées wahhabites ont rasé le Baqi', ou cimetière qui contenait les restes des figures centrales de l'islam des débuts. Les mosquées ont également été visées et la tombe du prophète Mahomet faillit être démolie[22].

Mais, à la suite des protestations des musulmans non-wahhabites dans le monde, l'Empire Ottoman envoie une armée, et en 1818 Mohammed Ali Pacha reprend le Hedjaz aux Al Saoud, et ces monuments sont reconstruits, pour un coût de 700 000 livres de l'époque[23].

Durant la Révolte arabe à la fin de la Première Guerre mondiale, les Hachémites, soutenus par l'empire britannique, s'emparent du Hedjaz. Le 21 avril 1925, les compagnons d'Abdelaziz Ibn Saoud, ou Ikhwan le reprennent, et détruisent les lieux et les monuments en rapport avec des saints ou des imams, comme ce fut le cas à La Mecque avec la démolition des tombes de la famille du prophète Mahomet [24]. Alors que certains mausolées détruits à Médine comprenaient ceux des premiers chefs chiites, ceux-ci commémorent annuellement cette destruction.

En 1994 le mufti Abdelaziz ben Baz, plus haute autorité religieuse du régime wahhabite, lance une fatwa stipulant qu'« il n'est pas permis de glorifier les bâtiments et les sites historiques. De telles actions mènent au polythéisme[25]. » Entre 500 et 600 mausolées et d'autres structures de l'islam des origines ont été démolis[26]. Il a été estimé que 95 % des bâtiments âgés de plus de 1000 ans ont été rasés durant les 20 dernières années[27]. Toutefois les populations du Hedjaz semblent être moins convaincues de cette politique que ceux du Nejd, des voix se sont élevées pour protester contre la destruction de ces sites religieux, en particulier avec les futurs développements des mosquées de Médine et de La Mecque[28].

Sites détruits

Les destructions de sites historiques et archéologiques se comptent désormais par centaines, principalement en Arabie saoudite (régime wahhabite) avec une extension dans le monde musulman.

L'État saoudien aurait ainsi, en 2014, détruit 98% de son patrimoine historique depuis 1985[29].

Arabie saoudite

Mosquées
  • La mosquée de la tombe de Hamza ibn `Abd al-Muttalib, l'oncle du Prophète
  • La mosquée de Fatima Zahra, la fille du Prophète
  • La mosquée d'al-Manaratain
  • La mosquée et la tombe de `Ali al-Ouraydhi ibn Ja`far as-Sadiq, détruite le 13 août 2002[30]
  • Quatre mosquées de la Bataille du fossé à Médine
  • La mosquée d'Abou Rashid[31]
  • La mosquée Salman al-Farsi, à Médine[31]
  • La mosquée Raj'at ash-Shams, à Médine[31]
Cimetières et tombeaux
  • Jannat al-Baqi à Médine qui aurait été entièrement rasé
  • Jannat al Mu'alla, l'ancien cimetière de La Mecque[31]
  • Tombeau de Hamida al-Barbariyya, la mère de l'Imam Musa al-Kazim
  • Tombeau d'Amina bint Wahb, la mère de Mahomet, qui fut détruit et brûlé en 1998
  • Tombeau des Banu Hashim à La Mecque[31]
  • Tombeaux de Hamza et d'autres martyrs de la bataille d'Uhud[31]
  • Tombeau d'Eve à Djeddah, scellée avec du béton en 1975[31]
  • La tombe de `Abdullah ibn `Abd al-Muttalib, le père de Mahomet, à Médine[31]
Sites religieux historiques
  • La maison de Mahomet où il serait né en 570. Au départ devenue un marché d'animaux[32]. Un bâtiment a ensuite été construit par dessus au début du XXIe siècle à la suite d'un compromis.
  • La maison de Khadija, première femme de Mahomet. Les musulmans pensent qu'il aurait reçu la plupart de ses premières révélations en ce lieu. Après sa redécouverte pendant les travaux d'extension de la Mecque en 1989, elle fut recouverte par des toilettes publiques[33].
  • La maison de Mahomet à Médine où il vécut après son départ de la Mecque.
  • La première école islamique (Dar al-Arqam) où Mahomet enseigna sa religion. Elle est maintenant sous l'extension de la Mecque[34].
Démolition en projet

Concernant la mosquée de Médine où sont enterrés Mahomet, Abou Bakr et Omar ibn al-Khattâb. Le ministère saoudien des affaires islamiques a publié en 2007 un rapport soutenu par Abdul Aziz ibn Abdillah Ali ash-Shaykh, le mufti politique d'Arabie saoudite, qui statue que « le dôme vert doit être démoli et les trois tombes doivent être aplanies dans la mosquée du prophète. ». Ce point de vue a fait écho lors d'un discours du défunt Ibn 'Uthaymîn, l'un des religieux wahhabites les plus illustres d'Arabie saoudite, décédé en 2001 : « nous espérons qu'un jour nous serons en mesure de détruire le dôme vert du prophète Mahomet […][25]. ».

Extension dans le monde

De par l'expansion du wahhabisme dans le monde, et l'avènement de mouvements jihadistes dans des pays instables, de nombreux monuments ont été détruits par des partisans du wahhabisme en dehors de l'Arabie saoudite[35],[36].

Afghanistan

À la suite de l'envoi de Mutawas saoudiens en Afghanistan pour aider le gouvernement des talibans à former leur police de répression du vice et de promotion de la vertu, le gouvernement taliban a été convaincu de démolir les Bouddhas de Bâmiyân, sachant que toute représentation humaine est interdite par la doctrine wahhabite[35].

Mali

En 2012, à la suite de l’insurrection au nord Mali, le mouvement Ançar Dine s'implante dans la région. Le mouvement fondamentaliste Ançar Dine impose la charia dans la région et prône la destruction de tous les mausolées et les monuments. La ville de Tombouctou, riche en monuments, subit de lourdes destructions de son patrimoine historique, dont une partie est classée comme patrimoine mondial par l'UNESCO.

Libye

Depuis la fin du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est le théâtre de destructions de monuments. Bien que minoritaires, certaines milices, financées par le Qatar, sont d'obédiences salafistes et wahhabites. Leurs destructions visent principalement les monuments soufies[36].

En 2011, deux mosquées et un cimetière abritant des saints sont profanés par des militants wahhabites et salafistes[36]. Le 24 août 2012, à Zliten (160 km de la capitale), un mausolée, dédié au plus grand savant soufi de Libye, Sidi Abdel Salam al-Asmar (XVIe siècle), est réduit en cendres par des explosifs[36]. Le 25 août 2012, des militants wahhabites détruisent à coups de pelleteuse le mausolée d’Al-Chaab al-Dahmani et profanent sa tombe. Le même jour, à Misrata (200 km à l'est de Tripoli), un autre mausolée, celui du Cheikh Ahmed al-Zarrouk, connaît le même sort[36].

Critiques et controverses

Controverse sémantique : wahhabisme et salafisme

Pour Stéphane Lacroix, « Le terme « wahhabisme », s’il a pu – contrairement à une croyance tenace qui veut n’en faire qu’une invention coloniale – être employé par les partisans de cette tradition pour se distinguer de leurs adversaires au XIXème siècle, voit, depuis le règne du roi Abd al-Aziz (1902-1953), son emploi récusé par l’institution religieuse saoudienne, qui préfère désormais se désigner comme « salafiste ». Or la notion de « salafisme » – qui désigne la pratique des salaf, les pieux ancêtres (c’est-à-dire, dans l’acception la plus répandue, les trois premières générations de musulmans) – est en elle-même ambiguë, puisque s’en réclament, non seulement une grande partie des islamistes saoudiens, et parfois non-saoudiens, mais également les héritiers intellectuels de la salafiyya égyptienne, fondée à la fin du XIXème siècle par Jamal al-Din al-Afghani et Muhammad Abduh. Le maintien du terme « wahhabisme » permet donc ici de lever l’ambiguïté engendrée par cette polysémie ». [37]

Autrement dit, les notions de salafisme et de wahhabisme sont étroitement liées et on a souvent tendance à les confondre. Cependant si le salafisme est un terme général qui désigne un ensemble varié de courants fondamentalistes sunnites (salafisme de prédication, salafisme djihadiste,...), le wahhabisme désigne lui un de ces courants en particulier fondé par Mohammed ibn Abdelwahhab et surtout présent dans la péninsule Arabique. Ainsi on peut dire que le wahhabisme est salafiste, mais on ne peut pas dire que le salafisme est wahhabite.

Si le wahhabisme désigne pour ses adeptes la revivification du salafisme dans la péninsule Arabique, pour ses détracteurs c'est un terme péjoratif laissant sous-entendre que ce serait une nouvelle voie (minhaj en arabe) sans rapport avec les salafs, nom par lequel on désigne les premiers musulmans des trois premiers siècles après Mahomet. En réalité, on doit ce néologisme (wahabiyya en arabe) à Souleyman ibn Abd al-Wahhâb, le propre frère du fondateur de cette doctrine, qui la dénonça en se fondant sur les écrits de Ibn Taymiyya dans son ouvrage intitulé Les foudres divines réfutant le wahhabisme (Al-sawaiq al-ila-hiyya fi al-radd ala al-wahabiyya)[38].

Pour le chercheur tunisien Riadh Sidaoui, l'utilisation habituelle du terme wahhabisme est erronée, et il conviendrait de lui substituer le concept de « wahhabisme saoudien »[39]. En effet, il s'agit selon lui d'une doctrine islamique qui s'appuie sur l'alliance historique entre le pouvoir politique et financier représenté par Ibn Saoud et l'autorité religieuse représentée par Mouhammad ibn Abd al-Wahhab et cette doctrine continue à exister depuis cette alliance jusqu'à nos jours par le financement de plusieurs chaines religieuses et la formation de plusieurs immams[39]. Pour lui, le wahhabisme saoudien est donc un danger qui menace l'islam, les musulmans ainsi que l'humanité entière[40].

Critique des musulmans

Dès le milieu du XVIIIe siècle à la Mecque, les maîtres et les muftis des quatre Écoles de droit sunnites avalisent une réfutation contre « l'égaré qui égare » intitulée le livre de la prévention de l'égarement et de la répression de l'ignorance[41]. Il en est de même avec les oulémas chiites zaïdites au Yémen et jafarites en Irak[42]. Les premières réfutations apparaissent au Maghreb après la prise des lieux saints par les wahhabites entre 1803 et 1806. La doctrine wahhabite fut réfutée (radd en arabe) par toutes les écoles chiites[réf. nécessaire] avec plus ou moins de virulence selon la puissance de la dynastie Saoud protectrice, pratiquement dès sa naissance et jusqu'à la création du troisième Royaume d'Arabie saoudite en 1932.

L'organisation chiite Ahl al-bait considère pour sa part que la mouvance wahhabite n'est pas représentative de l'islam [43].

Des personnalités intellectuelles arabes dénoncent de plus en plus ouvertement les dérives du wahhabisme saoudien. Ainsi l'écrivain égyptien Alaa al-Aswany estime que le véritable islam prône d'abord la justice et la liberté, il émet des critiques envers le wahhabisme saoudien qu'il considère comme un islam de façade. Selon lui « Ce n’est pas seulement une question d’hypocrisie ou d’ignorance. Le fond du problème est que bien des gens se font une conception erronée de la religion, qui valorise les aspects visibles de la religiosité. Cette prétendue religion est confortable parce qu’elle ne demande pas d’effort, ne coûte pas cher, se limite à des slogans et à des apparences, et donne un sentiment de paix intérieure et de satisfaction de soi. Les vrais principes de l’islam en revanche – justice, liberté et égalité – vous font courir le risque de perdre votre salaire, votre situation sociale et votre liberté. » Il estime que la question du voile est secondaire vis-à-vis de la lutte pour la justice, la liberté et l'égalité. Il prend une position ferme envers le régime saoudien qui selon lui cultive un décalage entre d'un côté le discours religieux et le mode de vie saoudien, de l'autre les valeurs islamiques. « Sur les chaînes satellitaires saoudiennes, des dizaines d’hommes de religion parlent vingt-quatre heures sur vingt-quatre de questions religieuses, mais jamais du droit des citoyens à élire leurs gouvernants, ni des lois d’exception, ni de la torture et des arrestations arbitraires. Leur pensée ne s’attarde jamais aux questions de justice et de liberté. » Il estime que les valeurs islamiques sont faussées par l'hypocrisie : « L’islam dans toute sa grandeur avait poussé les musulmans à faire connaître au monde l’humanité, la civilisation, l’art et la science. Mais la tartuferie nous a menés à toute cette ignominie et à cette misère dans laquelle nous vivons [44] ».

Aspects politiques du wahhabisme

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Le wahhabisme saoudien se caractérise par un fort antagonisme envers le chiisme iranien.

Sur le plan extérieur, le wahhabisme saoudien recherche la constitution d'un "Arc sunnite" face à l'émergence d'un "Croissant chiite".

Sur le plan intérieur, l'Arabie saoudite redoute l'instrumentalisation par l'Iran de la minorité chiite saoudienne de la province orientale du Hassa, outre celles des différents pays arabes.

Pour David Rigoulet-Roze, chercheur à l'IFAS, la pendaison expéditive du dictateur baathiste Saddam Hussein, le 30 décembre 2006, a été perçu comme un acte de "vengeance chiite" pour la majorité du monde arabe sunnite et a initié en quelque sorte une "tectonique des plaques".

Le politologue Riadh Sidaoui évoque, quant à lui, une propagande farouche développée par les Wahhabites à l’encontre du modèle tunisien progressiste des années cinquante et soixante, de l'époque Bourguiba. Et d'assurer que : « En Arabie Saoudite, plus de 4.000 savants sont maltraités, exclus ou emprisonnés par le régime. Là-bas plus de 5 millions vivent en dessous du seuil de pauvreté et aspirent à un avenir meilleur »[19].

Influence internationale et expansion

Côté occidental, selon certains théologiens, des courants se proclamant de la véritable « réforme » (salafiyya en arabe) [45] connaissent un certain succès sur le web, notamment auprès de la jeunesse[46]. Pour M. Jarman, « La méconnaissance et la crédulité de nombreux jeunes musulmans sincères en font des proies faciles et leur cible privilégiée »[15].

Côté oriental, Hafawa Rebhi constate que : « Le wahhabisme est d’ores et déjà une réalité en Tunisie, une réalité triste qui menace de compromettre la démocratie et la réussite de la révolution ». Et de préciser : « C’est qu’en Tunisie, c’est plutôt le Wahhabisme qatari qui est en train de porter préjudice à la révolution tunisienne »[19].

Au total, l'historien britannique Charles Allen a calculé que depuis 1979, les autorités saoudiennes ont consacré plus de 70 milliards de dollars à la diffusion de leur idéologie[47].

Notes et références

  1. 1 2 3 4 Abderrahim Lamchichi, Jihâd : un concept polysémique : Et autres essais, éd. L'Harmattan, 2006, p. 204
  2. Maurice Godelier, Au fondement des sociétés humaines : Ce que nous apprend l'anthropologie, éd. Albin Michel, p. 98
  3. Mourad Faher, Approche critique des représentations de l'Islam contemporain, éd. L'Harmattan, 2003, p. 31
  4. Alix Philippon, Soufisme et politique au Pakistan: le mouvement barelwi à l'heure de « la guerre contre le terrorisme », éd. Karthala, 2011, p. 118
  5. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 144
  6. Patrick Cockburn, Le retour des djihadistes, Éditions des Équateurs, 2014, p. 54
  7. Ali Aouattah, Pensée et idéologie arabes : figures, courants et thèmes au XXe siècle, éd. L'Harmattan, 2011, p. 12
  8. Le Pacte de Nadjd, op. cit., p. 98 .
  9. « (...) mouvement qu'on appelle wahhabisme et qui compte environ 60 000 partisans. Ils projettent de se saisir des richesses des sanctuaires de La Mecque et Médine, et entendent fonder une religion monothéiste qui défie la religion mahométane. » ; cité par G. Steinberg, 2003, op. cit., p. 36
  10. 1 2 Guido Steinberg, « Religion et Etat en Arabie saoudite », La Pensée, PUF, no 335 « L'Arabie saoudite : un royaume en péril ? », , p. 36
  11. Le Pacte de Nadjd, op. cit., p. 52-56.
  12. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 47-49
  13. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 130
  14. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 133
  15. 1 2 3 M. Jarman, La vérité sur les salafites depuis Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhâb à Nâsir ad-Dîn al-Albânî, Conseil Islamique de France C.I.S. (lire en ligne)
  16. Le Pacte de Nadjd, op.cit, pages 205-216
  17. Charles Saint-Prot. Islam. l'avenir de la Tradition entre révolution et occidentalisation. Paris: Le Rocher, 2008.
  18. Gérard Hervouet et alii, Asie centrale et Caucase : une sécurité mondialisée, éd. Presses de l'université de Laval, 2004, p. 193, note 6, extrait en ligne ; Nejatbakhshe Nasrollah, Devenir Ayatollah : guide spirituel chiite, éd. L'Harmattan, 2008, p. 27 ; Georges Jawdat Dwailibi, La rivalité entre le clergé religieux et la famille royale au royaume d'Arabie saoudite, éd. Publibook, 2006, p. 28
  19. 1 2 3 Hafawa Rebhi, « Le péril wahhabite en terre de Tunisie », L'économiste maghrébin, (lire en ligne)
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  34. Irfan Ahmed, The Destruction of Holy Sites in Mecca and Medina, page 3, Islamica Magazine (Center for Inter-Civilizational Dialogue Inc.), Issue 15. Accessed online 16 December 2008.
  35. 1 2 mais il convient de souligner que les talibans n'étaient pas wahabites et ne l'ont pas fait par wahabisme Inside the Kingdom: Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and the Struggle for Saudi Arabia par Robert Lacey 2009 (ISBN 0670021180)
  36. 1 2 3 4 5 « Pourquoi les intégristes déboulonnent-ils leurs icônes ? », sur http://www.marianne2.fr/, Marianne, (consulté le 5 octobre 2012)
  37. Stéphane Lacroix, « Les nouveaux intellectuels religieux saoudiens : le Wahhabisme en question », Revue des mondes musulmans et de la Méditerrannée, no 123, , p. 141-159 (lire en ligne)
  38. Le Pacte de Nadjd (Où comment l'islam sectaire est devenu l'islam) par Hamadi Redissi, aux éditions du Seuil (la couleur des idées), septembre 2007, ISBN 978-2-02-096081-6, page 98. L'ouvrage de Suleyman ben Abdelwahhab fut édité pour la première fois à Bombay en 1899.
  39. 1 2 [Le wahhabisme saoudien est le plus dangereux des courants religieux (الوهابية السعودية أخطر الحركات الدينية), Alkhabar al ousboui, Algérie, 30 aout 2010]
  40. (ar) Intervention de Riadh Sidaoui sur la chaîne Democracy en mai 2009
  41. Le Pacte de Nadjd, op.cit, page 101
  42. Le Pacte de Nadjd, op.cit, pages 105-109
  43. http://presstv.com/detail/233420.html
  44. « Égypte • L’islam n’a pas été révélé pour voiler les femmes », Courrier international, 2008 [texte intégral [archive] (page consultée le 18 juin 2013)]
  45. en arabe, as-salafiyya provient du mot salaf, « prédécesseur » ou « ancêtre »
  46. « Samir Amghar : Le Net est le principal pourvoyeur de radicalité », in Le Parisien, 20/09/2011, article en ligne
  47. Marie-Cecile Royen, « Comment l'Arabie saoudite a imposé son islam rigoriste à la Belgique », Le Vif/L'Express, (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • (fr) (en) Divers documents sur le site des Archives audiovisuelles de la recherche en sciences humaines et sociales

Bibliographie

Ouvrages

  • Antoine Basbous, L'Arabie saoudite en question, éd. Perrin, 2002, 187 p., ISBN 978-2702879726
  • Stéphane Lacroix, Les Islamistes saoudiens, Une insurrection manquée, éd. PUF, 2010
  • Jean-Michel Vernochet, Les « Égarés » Le Wahhabisme est-il un contre islam ? Éditions Sigest septembre 2013. – (ISBN 2-917-32962-9).

Essais

  • Hamadi Redissi, Le Pacte de Nadjd ou comment l'islam sectaire est devenu l'islam, éd. Seuil, 2007
  • Louis Alexandre Olivier De Corancez, L'histoire des Wahabis et la naissance du Royaume Saoudien, éditions Al Bouraq, 2015, 283 p., ISBN 1022500007

Littérature confessionnelle

  • Al Oussoul Al-Thalatha, les Trois Principes fondamentaux, de Mohammed ben Abdelwahhab, fondateur du wahhabisme;
  • Kitâb ut-Tawhîd ou Livre de l'unicité, de Mohammed ben Abdelwahhab;
  • Kashf ash-Shubuhât fit-Tawhîd, l’Élucidation des équivoques concernant le Tawhîd, de Mohammed ben Abdelwahhab;
  • La Profession de foi d'Ibn Taymiyya (`aquidat-ul-Wasitiyya), Ibn Taymiyya, éditions Dar el muslim (2007)
  • Al fiqh Al akbar. L'imam abou hanifa. Version française : Les Fondements de la foi sunnites ; éditions : Sabil ; année : 2006
  • Les salafites de Muhammad Ibn 'Abd al-Wahhâb à Nâsir ad-Dîn Al-Albânî, M. Jarman, éditions CIS Conseil Islamique de France, 2007, ISBN 9953-81-083-4

Articles

  • Anne-Marie Delcambre, « Les islamistes saoudiens : le wahhabisme », in Le Monde de Clio sur le site clio.fr, avril 2010, article en ligne
  • Stéphane Lacroix, « Les nouveaux intellectuels religieux saoudiens : le Wahhabisme en question », in Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 123, juillet 2008, p. 141-159, article en ligne
  • David Rigoulet-Roze, "Arc sunnite" versus "Croissant chiite" : deux faces d'un même Janus conflictuel ?, in Lettre du diploweb, Géopolitique ethno-confessionnelle du Moyen-Orient
  • Portail de l’islam
  • Portail de l’Arabie saoudite
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