Histoire de la Wallonie
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L'histoire de la Wallonie peut être divisée en trois chapitres :
- l'histoire de la Wallonie avant 1830
- l'histoire de la Wallonie de 1830 à 1914
- l'histoire de la Wallonie depuis 1914
Préhistoire
La première trace de présence humaine sur le territoire de l'actuelle Wallonie date d'environ 800 000 ans avant Jésus-Christ (paléolithique ancien), sous la forme d'un outil en silex provenant de la Meuse, à Hallembaye. Environ 125 000 ans avant Jésus-Christ, présence de néandertaliens à Sclayn. Entre 50 000 et 35 000 ans avant Jésus-Christ, présence de néandertaliens à Awirs. Environ 36 000 ans avant Jésus-Christ, présence de néandertaliens à Spy, durant la période de transition entre le Paléolithique moyen et supérieur. La Hesbaye est un des plus vieux terroirs d'Europe. Dès le Paléolithique, plusieurs sites sont occupés par une population de cueilleurs-chasseurs-pêcheurs. Des gisements préhistoriques importants ont été découverts sur le territoire d'Omal. Des chasseurs-pêcheurs-cueilleurs semi-nomades mésolithiques s'installent au-dessus des versants bordant la vallée de la Meuse et ses affluents. Entre 5 400 et 4 800 ans avant Jésus-Christ, arrivée, en Hesbaye liégeoise, de groupes appartenant à la civilisation rubanée et introduction de l'agriculture. Au cours du IVe millénaire, apparition de la culture de Michelsberg en Hesbaye, à Spiennes et à Chaumont-Gistoux. Du Néolithique moyen (4300 ans av. notre ère) au Néolithique final (2200 ans av. notre ère), activité d’extraction et de taille du silex à Spiennes. Première moitié du IIIe millénaire (vers 3000-2800 av.J.-C.), on assiste à l'édification de mégalithes à Wéris.
Antiquité
Les premières traces d’occupation régulière de l’Ardenne datent de l'âge du fer, vers -800. C’est l’époque de l’expansion des Celtes. L’Ardenne serait d’ailleurs un des rares endroits en Europe où les Celtes ne se seraient pas métissés avec d’autres populations déjà installées. Entre le VIIIe et le VIe siècle av. J.-C., occupation de la forteresse celtique du Cheslé qui sert de refuge aux habitants de la région. Venant de la moyenne vallée du Rhin et de la rive droite au nord du Main, les Belges arrivent dans la région vers -600. Ils y supplantent des Gaulois[1]. D'après César, la Gaule belgique comprenait une région habitée par les peuples qu'il qualifie de Germains cisrhénans (en latin : Germani cisrhenani), à savoir : les Condruses, les Éburons, les Caerèses, les Pémanes et les Sègnes. Les Nerviens, également qualifés de germaniques, sont présents dans la province du Hainaut. Le peuple des Aduatuques est installé entre les Nerviens et les Éburons. Le centre des hauts plateaux schisteux de l’Ardenne est densément occupé vers 480/470 avant notre ère par des Celtes. Leur civilisation nous y est essentiellement connue par les vestiges funéraires (les tombelles) qui constellent l’Ardenne. A l’heure actuelle, quelque 150 sites totalisant près de 600 tertres ont été repérés. En -57, la conquête de la Gaule Belgique est entamée par Jules César. Les Nerviens sont défaits lors de la bataille du Sabis. La citadelle des Aduatuques, probablement située à Thuin, est prise après des combats acharnés. En -54, soulèvement de plusieurs tribus belges (Atuatuques, Nerviens) et des Éburons commandés par Ambiorix. En automne -54, victoire des Éburons sur les Romains lors de la bataille d'Aduatuca, (sans doute dans la vallée du Geer entre les actuelles Tongres et Liège). Cette défaite est le plus important revers subi par les Romains à l'occasion de la guerre des Gaules. Ambiorix finit par se réfugier dans la forêt d'Ardenne et ne sera jamais capturé. Les Tungri vont ensuite remplacer les Éburons - probablement exterminés par Jules César - dans la vallée de la Meuse de Venlo à Namur. Vers 50 av. J.-C., création de la Civitas Tungrorum, regroupant les Éburons, les Condruses et les Atuatuques, comme partie de la Gaule belgique. Vers 10 av. J.-C., construction de la Chaussée romaine de Bavay à Cologne, sur base d'une route celte préexistante. Au 1e siècle, fondation d'Arlon, vicus de la Cité des Trévires, et de Tournai, vicus de la Cité des Ménapiens. Des villas gallo-romaines sont édifiées à travers le pays, notamment à Basse-Wavre, Mageroy et Malagne. En 89, formation de la province de Germanie inférieure comprenant la Civitas Tungrorum qui auparavant faisait partie de la Gaule belgique. Cette province fait partie du diocèse des Gaules lui-même faisant partie de la préfecture des Gaules. Au IIIe siècle, Tournai, chef-lieu du territoire des Ménapiens, est évangélisée par Saint-Piat. Au IVe siècle, création du diocèse de Tongres sur base de la Civitas Tungrorum.
Moyen Âge
En 407, Tournai est pillée par les Vandales, puis conquise par les Francs. En 466, naissance à Tournai de Clovis Ier, roi des Francs saliens de Tournai puis premier roi de tous les Francs. En 481, son père, Childéric Ier, est inhumé à Tournai. En 511, le royaume de Clovis est partagé entre ses fils. Le territoire wallon est inclus dans le Royaume d'Austrasie. Au VIIe siècle, fondation des premiers établissements monastiques : Stavelot, Nivelles, Aulne, Celles, Lobbes, Saint-Hubert, Andenne et Malmedy. Le moine missionaire irlandais, Foillan, fonde le monastère de Fosses-la-Ville. Vers 647, naissance de Pépin de Herstal, Maire du Palais d'Austrasie et grand-père de Charlemagne. En 722, saint Hubert, transfère le siège du diocèse de Tongres à Liège ce fait étant à l'origine du rapide essor de la cité. Vers 742, naissance de Charlemagne dans les environs de Liège (Herstal ou Jupille).
En 843, au traité de Verdun, le territoire wallon est intégré à la Francie médiane, puis, en 855, à la Lotharingie, royaume de Lothaire II, arrière-petit-fils de Charlemagne. Enjeu de luttes entre les royaumes de Francie occidentale et de Francie orientale, la Lotharingie est rattachée à la Germanie en 880 et devient un duché au début du Xe siècle. Dès la fin du IXe siècle, la région est dominée par quelques grandes familles seigneuriales lotharingiennes, en particulier les Régnier, famille proche des carolingiens, présente dans toute la zone qui s'étend du Hainaut jusqu'au-delà de la Meuse et du Démer jusqu'à l'Ardenne. En 959, la Lotharingie est divisée : la Basse-Lotharingie ou Lothier, et la Haute-Lotharingie ou Lorraine. Le territoire wallon dépend du Lothier. En 980, l'empereur germanique Otton II accorde des pouvoirs séculiers à l'évêque Notger qui deviend le premier prince-évêque. Ce domaine va progressivement s'accroître, s'émanciper de l’Empire et devenir un État indépendant, la Principauté de Liège, État qui ne recouvrira jamais, en son maximum d’extension, qu’un tiers environ du diocèse.
Au Xe siècle, Liège, surnommée l'Athènes du Nord, devient la capitale d'une puissante principauté épiscopale, grâce à l'action des évêques Éracle, Notger et Wazon. La ville devient un des principaux centres intellectuels d'Europe occidentale. Ses écoles sont célèbres jusqu'au XIIe siècle, de nombreux étudiants brillants, originaires de diverses contrées, y sont formés[2]. Sept collégiales s'élèvent alors dans la ville, en plus de la cathédrale, où est enterré saint Lambert. Deux abbayes bénédictines s'y ajoutent : Saint-Jacques et Saint-Laurent. Tous ces bâtiments religieux forment comme une couronne d'églises autour de la cathédrale, épicentre religieux et politique du diocèse, cœur de la cité de saint Lambert. En 1096, départ en croisade de Godefroid de Bouillon, duc de Basse Lotharingie et descendant de Charlemagne. Du XIe au XIIIe siècles, épanouissement de l’Art mosan, art roman d'influence carolingienne et ottonienne, dans l'ancien diocèse de Liège qui avait de solides liens politiques avec les empereurs du Saint-Empire romain germanique et les évêques de Cologne[3]. Maîtrise des techniques d'orfévrerie, de champlevé et d'enluminure. Développement de la dinanderie dans la vallée de la Meuse, d'abord à Huy puis à Dinant (ville d'où cette discipline tire son nom). Développement des abbayes mosanes : Saint-Laurent de Liège, Stavelot, Nivelles, Aulne, Floreffe, Florennes, Flône, Celles, Gembloux et Lobbes. Individualisation de la langue wallonne dans les limites de la partie romane du diocèse de Liège.
En 1171 : Dédicace de la cathédrale Notre-Dame de Tournai. En 1185, début des travaux de la nouvelle cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège. Avec ses deux chœurs, ses deux transepts, ses trois nefs, le circuit de ses chapelles absidales et collatérales, son cloître et ses annexes, et sa flèche de 135 mètres, la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert sera le plus grand vaisseau du monde occidental au Moyen Âge. Fin XIIe siècle, le titre de duc de Basse Lotharingie devient purement honorifique et l'autorité du prince-évêque est discutée par ses vassaux, le duc de Limbourg et le comte de Namur. Le territoire wallon est morcellé en plusieurs principautés : duché de Limbourg, duché de Luxembourg, comté de Hainaut, Marquisat de Namur, Principauté de Liège, Principauté de Stavelot-Malmédy. En 1204, Baudouin VI de Hainaut est sacré premier empereur latin de Constantinople. Au XVe siècle, développement du style gothique mosan dans le diocèse de Liège.
Entre 1417 et 1443, unification des Pays-Bas bourguignons. Philippe le Bon réunit l'ensemble des principautés wallonnes (Comté de Hainaut, Comté de Namur, Duché de Brabant, Duché de Limbourg, Duché de Luxembourg), à l'exception de la Principauté de Liège qui est soumise à un protectorat. Il prend le litre de duc de Lothier. Années 1460, Guerres de Liège, rébellions de la Principauté de Liège contre la politique expensionniste du duché de Bourgogne. Le , Charles le Téméraire brûle Dinant[4]. Il espère ainsi étouffer les velléités d'indépendance de la principauté de Liège, dont le contrôle est indispensable à l'unification des Pays-Bas bourguignons. Par le traité d'Oleye, les Liégeois reconnaissent le duc de Bourgogne comme « avoué héréditaire de Liège »[4]. Ce qui n'était qu'un protectorat devient, de fait, une véritable seigneurie bourguignonne étendue sur Liège et tous les territoires de la principauté. , malgré l'attaque surprise des six cents Franchimontois, Charles le Téméraire prend la ville de Liège révoltée et — en présence de Louis XI, probable instigateur de la révolte — la livre au pillage et au feu, avant de la faire raser[5]. En 1477, mort de Charles le Téméraire, la Principauté de Liège retrouve son autonomie.
Renaissance
En 1513, le roi d'Angleterre, Henri VIII, conquiert Tournai qui reste anglaise jusqu'en 1519. L'industrie drapière se développe à Mons et à Tournai. Le diplomate Pierre Cotrel fonde, en 1525, l'université de Tournai, première université wallonne, avec le soutien de l'humaniste Erasme[6]. En 1537, création, par Charles Quint, des gardes wallonnes, unité d'élite au service de la monarchie espagnole. En 1546, édification du château de Mariemont par Marie de Hongrie, sœur de Charles Quint. En 1549, organisation des Triomphes de Binche, en l'honneur de Philippe II. Diffusion du style Renaissance mosane dans le diocèse de Liège, sous l'influence de l'architecte Lambert Lombard. En 1555, construction du Fort de Charlemont à Givet. En 1559, Philippe II réduit de manière très importante la taille du diocèse de Tournai et du diocèse de Liège. Les nouveaux diocèses d'Anvers, de Bois-le-Duc, de Namur, de Ruremonde et l'archidiocèse de Malines reçoivent près de la moitié de l'ancien territoire du diocèse de Liège. Le territoire wallon perd son unité.
Entre 1567 et 1568, répression des protestants dans le Hainaut, le duché de Limbourg et à Tournai, par les troupes du duc d'Albe. Exécution du réformateur montois, Guy de Brès. Immigration et fondation des églises réformées wallonnes en Angleterre, en Allemagne, puis dans le nord des Pays-Bas. Création d'importantes colonies à Francfort et Wesel. Insurrection des Pays-Bas, de nombreux Wallons rejoignent les troupes de Etats-Généraux ou la flotte des gueux de mer. Les provinces wallonnes sont ravagées par la Guerre de Quatre-Vingts Ans. Victoire espagnole à la bataille de Jodoigne en 1568. En 1572, la cité de Mons est prise par les troupes des États-Généraux, sous le commandement de Louis de Nassau, puis reconquise par les tercios espagnols. Nouvelle vague de répression et immigration de milliers de Wallons vers les pays du refuge. Prise de la citadelle de Namur par les troupes espagnoles, en violation de l'édit perpétuel de Marche-en-Famenne. Le , Bataille de Gembloux, l'armée espagnole défait l'armée des Dix-Sept Provinces des Pays-Bas, qui s'étaient conciliées entre elles dans la Pacification de Gand. Victoire des troupes des Etats-Généraux, sous le commandement du comte de Boussu, à la bataille de Rijmenan. Reconquête des provinces wallonnes révoltées par l'armée espagnole et ses alliés, prise de Nivelles et de Binche. Le , le comté de Hainaut ratifie l'Union d'Arras. En 1581, la ville de Tournai, bastion de la Réforme dans les provinces wallonnes et membre de l'Union d'Utrecht, est reconquise par les troupes espagnoles.
Vers l'époque moderne
En 1600, le Régiment wallon des Nouveaux Gueux au service des Provinces-Unies est créé. En 1602, le tournaisien Isaac Le Maire est gouverneur de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales et plus tard fondateur de la Compagnie australienne. Son fils, le navigateur Jacques Le Maire, et le néerlandais Willem Schouten passent pour la première fois le Cap Horn le 29 janvier 1616. En 1620, début de l'immigration des Wallons de Suède, à l'initiative de Louis de Geer. En 1622, publication du premier texte daté et conservé en original de la littérature en langue wallonne le Sonèt lîdjwès â minisse du frère Hubert Ora, ou d’Heure, Mineur de Liège[7]. Le 24 mai 1626, le tournaisien, Pierre Minuit, achète l’île de Manhattan aux Amérindiens. En 1666, fondation de la forteresse de Charleroi. Entre 1667 et 1748, les Guerres de Louis XIV et la Guerre de succession d'Autriche visent à repousser au nord les frontières de la France au détriment des territoires contrôlés par les Habsbourg. Fixation des limites contemporaines du territoire wallon. En 1699, le Traité de Lille confirme la souveraineté française sur la ville wallonne de Givet. Le Traité de la Barrière de 1715 autorise les Provinces-Unies à entrenir des garnisons dans les forteresses wallonnes, notamment à Namur, Charleroi, Tournai. Développement du style baroque mosan dans la Principauté de Liège. En 1770 : début de la révolution industrielle en Wallonie. Entre 1789 et 1795 : La Révolution liégeoise entraîne la disparition de la Principauté de Liège après 8 siècles d'existence. En 1792 : début de la conquête française. Bataille de Jemmapes. Annexion du territoire wallon à la République française. Développement de l'industrie textile. Georges Brugmann et Jacques Engler fondent à Verviers une manufacture de drap de laine dans un ancien couvent nationalisé par la République.
XIXe siècle
Entre 1810 et 1880, la Wallonie est la deuxième puissance industrielle au monde, derrière le Royaume-Uni. Création de grandes sociétés familiales qui finiront par fusionner au sein de Cockerill-Sambre. En 1815 : Campagne de Waterloo : Bataille des Quatre-Bras, Bataille de Ligny. Le : Bataille de Waterloo, fin du Premier Empire français. Le territoire wallon est intégré au Royaume uni des Pays-Bas. En 1817 : fondation de l’université de Liège par Guillaume Ier des Pays-Bas.
En 1821, les Cockerill construisent à Seraing le premier haut-fourneau à coke de la province de Liège. Entre 1825 et 1845, 565 établissements industriels nouveaux sont créés dans la province de Liège[8]. Entre 1822 et 1829, la production de charbon dans le Borinage va plus que doubler, passant de 602 000 à 1,26 millions de tonnes, ce qui représente plus que la production totale de la France et de l'Allemagne à l'époque. À la même époque, la ville de Charleroi et les localités voisines tirent parti de très importants gisements de charbon et constituent la région produisant le plus de richesse en Belgique. En 1826, fondation des Cristalleries du Val-Saint-Lambert. De 1825 à 1829, la Sambre est canalisée. Le canal Charleroi Bruxelles est inauguré en 1832. En 1850, Walthère Frère-Orban fonde la Banque nationale de Belgique et on assiste au début de l'immigration des Wallons du Wisconsin. En 1863, Ernest Solvay dépose un brevet pour le Procédé Solvay de production de carbonate de sodium et créé une première usine près de Charleroi[9]. En 1900, 95 % de la production mondiale de soude provient du « procédé Solvay ». Entre 1888 et 1917, construction des ascenseurs à bateaux du Canal du Centre. L'industrialisation s'accompagne de conflits sociaux violents. L'insurrection wallonne du 18 au 29 mars 1886 qui frappe les bassins industriels de Liège et de Charleroi, constitue la plus importante et la plus violente grève ayant touché la Wallonie industrielle. La grève générale de 1893 organisée à Liège, Charleroi, le Centre, le Borinage et Verviers, est la première grève générale du continent européen et la première a obtenir gain de cause. Entre 1893 et 1961, une série de grèves générales secoue le bassin industriel wallon.
XXe siècle
Impéria, l’une des marques les plus prestigieuses de l’histoire de l’automobile belge, est créée en 1904 par Adrien Piedbœuf. En 1905 : Exposition universelle de Liège. En 1911 : Exposition de Charleroi. En 1913 : Le Congrès wallon adopte les couleurs du drapeau wallon. Entre 1914 et 1918 : Première Guerre mondiale. Bataille de Liège, Bataille de Dinant, Bataille de Charleroi. Les villes wallonnes subissent l'occupation allemande. En 1939, la Locomotive Type 12 modèle « Atlantic » Cockerill, locomotive la plus rapide de son temps, est construite par les usines Cockerill. Entre 1940 et 1945 : Deuxième Guerre mondiale. Campagne des Chasseurs ardennais, Bataille de Gembloux, Bataille de Flavion, Bataille de Charleroi, Bataille des Ardennes et libération du pays. Le 8 août 1956, la catastrophe du Bois du Cazier à Marcinelle, entraîne la fin de l'immigration italienne. Entre 1967 et 1970 : Jean Rey est Président de la Commission européenne. La Région wallonne est créée en 1970, suite aux revendications du Mouvement wallon pour une reconnaissance politique de la Wallonie. Elle acquiert un pouvoir législatif et un pouvoir exécutif avec la loi spéciale du 8 août 1980. La première pierre de Louvain-la-Neuve, ville nouvelle destinée à l'établissement des francophones de l'Université catholique de Louvain, est posée le . En 1981, Jean-Maurice Dehousse devient le premier Ministre-Président de la Région wallonne. Le Roton, dernier charbonnage wallon, cesse ses activités en 1984.
XXIe siècle
En 2002 : inauguration de l'Ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu, plus grand ascenceur à bateau du monde. Le a lieu l'inauguration de la Gare de Liège-Guillemins, œuvre de l'architecte espagnol Santiago Calatrava Valls. Le 25 mai 2011, la Communauté française de Belgique prend le nom de Fédération Wallonie-Bruxelles, en référence aux entités principales qui la compose. En 2015 : Mons est Capitale européenne de la culture.
Références
- ↑ Georges-Henri Dumont, Histoire de la Belgique, des origines à 1830, Le Cri, Bruxelles, 2005, p. 11
- ↑ ^Rayonnement international
- ↑ L'Art mosan. Liège et son pays à l'époque romane du XIe au XIIIe siècle, collectif sous la direction de Benoît Van den Bossche (avec la collaboration de Jacques Barlet), Éditions du Perron, Liège, 2007, ISBN 978-2-87114-217-1.
- 1 2 Favier 2001, p. 562.
- ↑ Jean-Louis Kupper et Philippe George, Charles le Téméraire, de la violence et du sacré (Éditions du Perron, juin 2007), p. 20.
- ↑ Peter G. Bietenholz,Thomas Brian Deutscher, Contemporaries of Erasmus: A Biographical Register of the ..., Volumes 1 à 3, p.348
- ↑ Marie-Guy BOUTIER, « La Littérature wallonne », Chap. VII. Université de Liège, 2009, p.247
- ↑ C. Wasseige Mémoire sur la condition des ouvriers et le travail des enfants dans les mines, manufactures et usines de la province de Liége. Cité dans Th. Lesigne, 1847 Livre numérique Google
- ↑ Profil de l'entreprise Solvay, Dirigeants-entreprise.com
Voir aussi
- Chronologie de la Wallonie
- Histoire militaire de la Wallonie et des Wallons
- Histoire industrielle des Wallons
- Histoire du terme wallon
Bibliographie
- Hervé Hasquin, "La Wallonie, son histoire", Editions Luc Pire, 1999.
- Jean Favier, Louis XI, Paris, Librairie Arthème Fayard, (ISBN 2-213-61003-7)
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