Art mosan
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L’Art mosan est un art roman d'influence carolingienne et ottonienne de la vallée de la Meuse, actif du XIe au XIIIe siècles. La région mosane correspond aux frontières de l'ancien diocèse de Liège qui s'étendait principalement dans le territoire de l'actuelle Belgique, mais également sur une partie de la France, des Pays-Bas et de l'Allemagne.
Développement et aire géographique
La vallée de la Meuse réside dans le cœur de l'Empire carolingien et donc le style mosan s'inspire largement de la tradition de l'art carolingien. Ainsi, il contient des éléments classiques forts, qui le sépare de l'art roman international, vu ailleurs au cours de la période, par exemple en France, en Allemagne, en Angleterre et en Italie. Toutefois, il partage certains éléments de l'art roman, tels que le traitement de l'espace. Bien que l'iconographie mosane du XIe et XIIe siècles s'inspire largement de thèmes bibliques, certains chapiteaux richement sculptés dans les deux principales églises de Maastricht représentent des scènes de la vie quotidienne[1].
La région mosane a été formée en grande partie par les limites de l'évêché de Liège, qui avait de solides liens politiques avec les empereurs du Saint-Empire romain germanique et les évêques de Cologne. Les principaux centres artistiques de la région ont été les villes de Liège, Huy, Dinant, Namur, Tongres, Maastricht, Roermond et Aix-la Chapelle, ainsi qu'un certain nombre de monastères importants : Sint- Truiden, Aldeneik, Herkenrode, Averbode, Munsterbilzen, Susteren, Sint Odiliënberg, Rolduc, Burtscheid, Kornelimünster, Stavelot, Nivelles, Aulne, Floreffe, Flône, Celles, Gembloux, Florennes, et Lobbes. À son apogée, l'art mosan a eu une forte influence sur les régions limitrophes, notamment en Rhénanie (Cologne, Bonn)[1].
Définition historique
Le chanoine Lemaire est le premier à définir deux écoles - une scaldienne et une mosane - d'art roman en Belgique, en 1906[2].
Félix Rousseau écrit à propos de l'art mosan :
« Le pays mosan correspond à l'ancien diocèse de Liège. Je dis diocèse et non principauté ecclésiastique - ce sont des choses distinctes qu'il faut se garder de confondre - la principauté étant une création, politique (...) Le diocèse a formé une véritable entité, non seulement au point de vue religieux, mais aussi au point de vue intellectuel et artistique, au point de vue folklorique (en ce qui concerne les croyances et les usages traditionnels) et, de même au point de vue dialectal »
— Félix Rousseau, La Wallonie, terre romane suivi de L'Art mosan, IJD, Charleroi, 1993, p. 128-129
Selon Albert Lemeunier, ancien conservateur du musée d'art religieux et d'Art mosan, cet art essentiellement religieux « témoigne de l'apport essentiellement wallon à l'art et à la spiritualité non seulement de la Wallonie, mais aussi du monde occidental. Il tient son universalité de ce qu'il fut capable de donner autant que de recevoir »[3].
Selon Philippe George, conservateur du trésor de la cathédrale de Liège, « La Meuse et tous ses affluents irriguent une région dont la culture et la religion font l'unité et l'identité : le pays mosan. À l'ouest et au sud, le diocèse de Liège ne recouvre pas toute la Wallonie, mais il la dépasse très largement vers le nord »[4].
Architecture religieuse
La zone de diffusion de l'art mosan qui compte des villes telles Maastricht et Aix-la-Chapelle, subit l'influence de l'art carolingien dont elle est en quelque sorte le prolongement[5]. Parmi les principaux édifices religieux d'art mosan, on peut citer :[réf. nécessaire]
- Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège
- Collégiale Saint-Barthélemy à Liège
- Collégiale Saint-Jean à Liège
- Ancienne collégiale Notre-Dame de Huy
- Ancienne collégiale Notre-Dame à Dinant
- Ancienne collégiale Saint-Servais à Maastricht
- Ancienne collégiale Notre-Dame à Maastricht
- Ancienne collégiale Saint-Ursmer à Lobbes
- Ancienne collégiale Saint-Félix à Sclayn
- Ancienne collégiale Saint-Feuillen de Fosses-la-Ville
- Ancienne collégiale Saint-Hadelin à Celles
- Ancienne collégiale Saint-Georges et Sainte-Ode à Amay
- Église Saint-Étienne de Waha
- Collégiale Sainte-Gertrude de Nivelles
- Ancienne abbatiale à Villers-la-Ville
- Saint-Pierre et Saint-Remacle à Stavelot
- Ancienne abbatiale d'Aldeneik
- Ancienne abbatiale à Rolduc
- Ancienne abbatiale à Susteren
- Ancienne abbatiale à Sint-Odiliënberg
- Église paroissiale Saint-Martin à Tourinnes-la-Grosse
- Église paroissiale Notre-Dame à Wierde
- Église Saint-Remacle d'Ocquier
- Église Saint-Pierre de Xhignesse
- Église paroissiale Saint-Martin à Orp-le-Grand
- Église Saint-Médard de Jodoigne
- Chapelle Sainte-Marguerite à Nadrin (Ollomont)
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Cathédrale rhénane ottonienne de Limburg an der Lahn
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Façade occidentale de l'église Saint-Denis, Liège
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Église Saint-Hadelin, Celles
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Façade occidentale de l'ancienne église abbatiale de Nivelles
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Façade occidentale de l'église Sainte-Anne, Aldeneik
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Collégiale Saint-Georges et Sainte-Ode d'Amay
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Façade occidentale de la basilique Saint-Servais, Maastricht
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Façade orientale de la basilique Notre-Dame, Maastricht
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Façade occidentale de l'abbaye de Susteren
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Intérieur de l'église de Rolduc
Orfèvrerie
À l’époque romane, le renouveau des sacrements et le culte des reliques provoquent un essor de l’orfèvrerie religieuse. Parmi les chefs-d'œuvre de l'art mosan en orfèvrerie, on peut citer le Triptyque de Stavelot, la châsse de Notre-Dame de la cathédrale de Tournai, le Trésor d'Hugo d'Oignies à Namur, le chef-reliquaire du pape Alexandre des Musées Royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles et la châsse de Saint-Maur visible en République tchèque, ou encore les œuvres de Nicolas de Verdun, comme la châsse des rois mages, conservée à la cathédrale de Cologne et le célèbre retable conservé à Vienne (Autriche). Citons également la couronne-reliquaire dite Couronne de Liège, offerte par le roi de France saint Louis au couvent des dominicains de Liège, ou encore le reliquaire du bras de Charlemagne, réalisé à la demande de l'empereur Frédéric Barberousse, qui sont exposés au Louvre. Ces œuvres sont caractérisées par une grande finesse révélant la haute maîtrise technique des orfèvres mosans de l'époque[1].
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Reliquaire mosan, XIIe siècle, Musée du Louvre, Paris
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Reliure d'un évangéliaire par Hugo d'Oignies, 1228-1230, Trésor d'Hugo d'Oignies, Namur
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Chandelier de Frédéric Ier Barberousse, empereur romain germanique, cathédrale d'Aix-la-Chapelle
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Reliquaire de St Servais, XIIe siècle, Basilique Saint-Servais, Maastricht
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Reliquaire de Charlemagne, 1182-1215, cathédrale d'Aix-la-Chapelle
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Châsse des rois mages, Atelier de Nicolas de Verdun, 1181-1230, cathédrale de Cologne
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La Châsse de Saint-Maur est considérée comme le deuxième plus important artefact sur le territoire tchèque, après les Joyaux de la Couronne tchèque
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Tabernacle, Art mosan, environ 1180, Cologne, Victoria and Albert Museum
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Autel de l'Abbaye de Klosterneuburg, Vienne, Autriche, environ 1180, chef-d’œuvre de Nicolas de Verdun
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Retable de l'abbaye de Stavelot, 1160-1170, Musée National du Moyen-Âge, Paris
La technique du champlevé est particulièrement associée à l'art mosan. Cette technique de travail de l'émail s'est développée à la fin du XI° siècle. Les émaux mosans sont, avec ceux de Limoges, les plus célèbres. Le travail pouvait également être réalisé sur l'or ou le vermeil[6]. Le Triptyque de Stavelot exposé à New York constitue une des plus belles œuvres mosanes. L'Autel portatif de Stavelot, visible dans la salle aux trésors des Musées Royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles, constitue une autre œuvre remarquable.
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Armilla représentant la crucifixion, 1170-1180, Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg
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Armilla représentant la résurrection du Christ, 1170-1180, Musée du Louvre
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Guérison de Naaman dans le Jourdain, vers 1150, British Museum
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Plaque représentant un centaure, émail champlevé sur cuivre doré, 1160–1170, Musée du Louvre
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Tableau-reliquaire de la Vraie Croix et couvercle à glissière. Reliquaire byzantin, XIe siècle, Musée du Louvre
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Croix-Reliquaire, 1150-1175, Walters Art Museum, Baltimore.
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Saint Pierre tenant les clés des royaumes du Ciel et de la Terre : émail champlevé, années 1160-1180, Walters Art Museum, Baltimore.
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Jacob bénissant Manassé et Ephraïm, Atelier de Godefroy de Huy, Walters Art Museum, Baltimore.
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Chérubin et l'empereur byzantin Héraclius soumettant le roi sassanide Khosro II, plaque provenant d'une croix. 1160-1170, Musée du Louvre
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Collier avec la Vierge et l'Enfant, environ 1160-1170, Atelier de Godefroy de Huy, Cleveland Museum of Art.
Ivoire
L’Ivoire de Notger ou Évangéliaire de Notger est un évangéliaire du Xe siècle auquel des émaux ont été ajoutés au XIIe siècle[7]. À lui seul il redonne le contexte de l'art mosan qui est à la fois d'Empire et d'Église. La politique ottonienne a mis en place un système politique fondé sur les évêques, qui sont comme des préfets de l'Empereur. Jacques Stiennon écrit les origines de l'art mosan dans l'art carolingien : « [Notger] saisit ici dans une attitude d'humilité, agenouillé à la fois devant la divinité entourée du tétramorphe (représentation des quatre évangélistes sous leur symbole animal) et un sanctuaire que l'on peut identifier avec l'église paroissiale Saint-Jean l'Évangéliste de Liège ». La comparaison faite par Suzanne Collon-Gevaert avec une miniature représentant l'évêque Berward d'Hildesheim justifie cette interprétation (…) « Par l'ample douceur de ses volumes, l'œuvre a tous les caractères du style ottonien ver l'an mil, un style ottonien qui puise largement dans le trésor des formules carolingiennes »[8].
Sculpture
La sculpture mosane prend pour support aussi bien la pierre que le bois, avec une préférence pour ce dernier matériau. Les sculptures mosanes sont peintes, souvent avec des couleurs vives. L'exécution est douce, avec beaucoup de rondeurs. Les modèles sont bien souvent idéalisés. Les proportions entre personnages, mais aussi entre la tête et le corps, sont modifiées pour accentuer le sujet. ces derniers sont, pour l'essentiel, tirés de la tradition chrétiennes : christs, vierges, saints...[réf. nécessaire] On peut voir de très belles collections de sculptures mosanes au Musée des Arts anciens du Namurois ainsi qu'au musée de la vie wallonne, dans le Trésor de la cathédrale de Liège et au Grand Curtius à Liège.
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Liège, Grand Curtius. Chapiteau de la cathédrale Saint Lambert de Liège
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Eisenach. Chapiteau en forme de dragon de la Wartburg
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Liège, Grand Curtius. 'Vierge de Dom Rupert'
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Utrecht, Église Saint Pierre. Ponce Pilate désignant le Christ
Peinture et enluminure
Très peu de vestiges nous sont parvenus de ce qui a dû être la quantité impressionnante de peintures murales mosanes. Wolfram von Eschenbach, dans son Parzival, a exprimé sa grande estime pour les peintures de Maastricht et de Cologne.
La technique de l'enluminure était à son zénith dans la seconde moitié du XIIe siècle. Les principaux centres artistiques étaient l'abbaye de Saint-Laurent à Liège et les abbayes de Stavelot et de Lobbes. Une autre technique très développée était l'émaillage[1].
- Voûte du chœur de la basilique Saint-Servais de Maastricht
- Bible de Stavelot (XIe siècle). British Library, Londres
- Bible de Floreffe (XIIe siècle). British Library, Londres
- Bible de Lobbes (XIe siècle). Musée du Séminaire de Tournai
- Évangéliaire d'Averbode (XIIe siècle). Bibliothèque universitaire, Liège
- Manuscrits de l'abbaye de Saint-Trond
- Évangéliaire de Notger (Xe-XIIe siècle)
Travail du cuivre
Les fonts baptismaux de Saint-Barthélemy à Liège sont sans conteste le chef-d'œuvre de l'art mosan. Les fonts ont la forme d'une cuve cylindrique, dont le bord et la base sont profilés. Les parois représentent cinq scènes qui sont liées entre elles par le même sol ondulé. Au centre le baptême du Christ dans le Jourdain, avec saint Jean-Baptiste, deux anges, la colombe du Saint-Esprit et la Main de Dieu. Vers la droite, le baptême du centurion Corneille par saint Pierre[9], le baptême légendaire du philosophe Craton par saint Jean l'Évangéliste, tous deux plongés dans une cuve cylindrique pareille à celle-ci. Suit la prédication de saint Jean dans le désert, devant quatre auditeurs dont un soldat. La dernière scène montre le baptême du publicain. Un arbuste sépare ce groupe de deux personnes qui assistent à l'évènement. Le centre de toutes les scènes est formé par le baptême du Christ. Les douze bœufs sont ceux qui portaient la Mer d'airain du Temple de Salomon et peuvent aussi figurer les douze apôtres. La Mer d'airain est également présentée comme préfiguration du baptême par Nicolas de Verdun sur l'ambon de Klosterneuburg. Le couvercle a disparu lors de la Révolution française.
Les figures sont traitées dans un style extrêmement plastique comme si elles évoluaient sur la scène d'un théâtre. Le fond est uniquement constitué par la paroi lisse de la cuve, ce qui accentue considérablement l'effet de profondeur. Par ce procédé les fonts de Liège se situent entre la conception illusionniste de l'art carolingien et la conception de l'art roman, conception qui distingue nettement l'action des personnages et l'arrière-plan uni devant lequel ils évoluent. C'est une tendance qu'on perçoit aussi dans la sculpture antique, notamment l’arc de triomphe de Septime Sévère. D'autres influences antiques jouent : liberté des mouvements et des gestes, le rapport des vêtements et du corps. Ces éléments stylistiques se trouvent déjà dans la sculpture de l'art ottonien, dans certain ivoire de Liège aux petites figures qui est reconnu comme un des jalons précurseurs du style de Renier de Huy. Cela vaut pour les vêtements. La structure de leurs plis sera déterminante pour l'évolution des différents courants stylistiques dans la région Meuse-Rhin au XIIe siècle.
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Détail des fonts baptismaux de Saint-Barthélemy
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Détail des fonts baptismaux de Saint-Barthélemy
Galerie
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Vierge à l'enfant de type Sedes sapientiae, XIe siècle, Musées royaux d'art et d'histoire, section des Arts décoratifs européens, Bruxelles
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Triptyque de l'abbaye de Florennes, 1200-1210, Musées royaux d'art et d'histoire, section des Arts décoratifs européens, Bruxelles
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Reliquaire de Saint Gondulph, Maastricht?, XIIe siècle, Musées royaux d'art et d'histoire, section des Arts décoratifs européens, Bruxelles
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Aquamanile représentant Aristote et Phyllis, première moitié du XVe siècle, région mosane (?), Musées royaux d'art et d'histoire, section des Arts décoratifs européens, Bruxelles
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Médaillon émaillé "L'arbre de vie", vers 1160, Trésor de la Collégiale Notre-Dame de Huy.
Notes et références
- 1 2 3 4 L'Art mosan. Liège et son pays à l'époque romane du XIe au XIIIe siècle, collectif sous la direction de Benoît Van den Bossche (avec la collaboration de Jacques Barlet), Éditions du Perron, Liège, 2007.
- ↑ André Courtens et Jean Roubier, Belgique romane : architecture, art monumental, Bruxelles, M. Vokaer, 1969, p. 25
- ↑ Albert Lemeunier, L'Art mosan, reflet de la pensée chrétienne en Wallonie, tome II, p. 45-67
- ↑ Philippe George, « Les arts au Moyen Âge », dans Histoire de la Wallonie de la préhistoire au XXIe siècle (sous la direction de Bruno Demoulin et Jean-Louis Kupper), Privat Toulouse, 2004, p. 126-163
- ↑ Belgique Luxembourg, Le Guide vert, Michelin, 2008, p. 42.
- ↑
- Osborne, Harold (ed), The Oxford Companion to the Decorative Arts, 1975, OUP, ISBN 0-19-866113-4
- ↑ art de Liège
- ↑ Jacques Stiennon, « L'art mosan », dans La Wallonie, le pays et les hommes, tome I, Lettres, arts, culture, Bruxelles, 1977
- ↑ Ac 10
Voir aussi
Bibliographie
- Félix Rousseau, « La Meuse et le pays mosan. Leur importance historique avant le XIIIe siècle », Annales de la Société archéologique de Namur, vol. XXXIX, 1930, réédité en 1977.
- Rhin-Meuse : Art et civilisation 800-1400, catalogue de l'exposition organisée du 14 mai au 23 juillet 1972 à Cologne et du 19 septembre au 31 octobre à Bruxelles, Bruxelles-Cologne, 1972.
- L'Art mosan. Liège et son pays à l'époque romane du XIe au XIIIe siècle, collectif sous la direction de Benoît Van den Bossche (avec la collaboration de Jacques Barlet), Éditions du Perron, Liège, 2007, ISBN 978-2-87114-217-1.
- Sophie Balace, Historiographie de l'art mosan, Thèse soutenue à l'université de Liège, janvier 2009, 937 p. (lire en ligne)
- Chapman, Gretel (1987). "Mosan art". Dictionary of the Middle Ages. Volume 8. p. 495–6
- Hartog, Elizabeth den (2002). Romanesque Sculpture in Maastricht
- Timmers, J.J.M. (1971). De Kunst van het Maasland
- R.P. Denis, Un chef d'oeuvre de l'orfèvrerie mosane au musée du Louvre, Bulletin du Vieux Liège, n°162, tome VII, 1968.
- "Mosan school". In online Encyclopædia Britannica
- L'Œuvre de la Meuse : Orfèvrerie mosane XIIe-XIIIe siècles, coll. « Feuillets de la cathédrale de Liège », , 179 p.
Articles connexes
- Grand Curtius
- Trésor d'Hugo d'Oignies
- Département des Objets d'art du musée du Louvre
- Patrimoine mosan en Wallonie
- Patrimoine religieux de Liège
- Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège
- Trésor de la cathédrale de Liège
- Fonts baptismaux de Saint-Barthélemy
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