Guerre de Sécession
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En haut à gauche : Armée nordiste à Stones River, Tennessee ; en haut à droite : des prisonniers confédérés à Gettysburg ; en bas : la bataille de Fort Hindman, en Arkansas.
Date |
Du au |
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Lieu | Principalement au sud des États-Unis |
Casus belli | Bombardement de Fort Sumter |
Issue |
Victoire de l'Union (Nord), abolition de l'esclavage |
États-Unis d'Amérique (« Union ») | États confédérés d'Amérique (« Confédération ») |
Abraham Lincoln, Ulysses S. Grant | Jefferson Davis, Robert E. Lee, Stand Watie (chef Cherokee) |
2 200 000 hommes | 1 064 000 hommes |
110 000 morts au combat 360 000 morts au total 275 200 blessés | 93 000 morts au combat 260 000 morts au total 137 000 blessés |
Batailles
Fort Sumter · Bull Run (1re) · Shiloh · Campagne Péninsulaire · Bull Run (2e) · Antietam · Fredericksburg · Stones River · Chancellorsville · Gettysburg · Vicksburg · Chickamauga · Chattanooga · Wilderness · Spotsylvania · Cold Harbor · Petersburg · Five Forks · Appomatox
La guerre de Sécession ou guerre civile américaine (généralement appelée « The Civil War », « la Guerre civile », aux États-Unis[1]) est une guerre civile survenue entre 1861 et 1865 et impliquant les États-Unis d'Amérique (« l'Union »), dirigés par Abraham Lincoln, et les États confédérés d'Amérique (« la Confédération »), dirigés par Jefferson Davis et rassemblant onze États du Sud qui avaient fait sécession des États-Unis.
L'Union comprend tous les États abolitionnistes et cinq États « frontaliers » esclavagistes et est dirigée par Abraham Lincoln et le Parti républicain. Lincoln est profondément opposé à l'esclavage et souhaite son abolition dans les territoires détenus par les États-Unis[2]. Sa victoire à l'élection présidentielle de 1860 entraîne une première sécession de sept États du Sud, avant même que Lincoln ne prenne ses fonctions.
Les combats commencent le , lorsque les forces confédérées attaquent une installation militaire de l'Union à Fort Sumter, dans la baie de Charleston en Caroline du Sud, parce que les soldats nordistes ont refusé de l'évacuer malgré les menaces des sudistes. Lincoln répond en mobilisant une armée de volontaires dans chaque État, ce qui conduit à la sécession de quatre États esclavagistes sudistes supplémentaires. Durant la première année de la guerre, l'Union s'assure du contrôle de la frontière des États sécessionnistes et établit un blocus naval alors que les deux camps renforcent leur armée et leurs ressources. En 1862, des batailles telles que celles de Shiloh et d'Antietam causent des pertes comme jamais dans l'histoire militaire américaine.
Dans l'Est, le chef militaire de la Confédération, Robert E. Lee, remporte une série de victoires sur les armées de l'Union mais il perd la bataille de Gettysburg au début de juillet 1863, ce qui est un tournant de la guerre. La prise de Vicksburg et celle de Port Hudson par Ulysses Grant achèvent la prise de contrôle du fleuve Mississippi par les troupes de l'Union. Grant mène de sanglantes batailles d'usure contre Lee en 1864, l'obligeant à défendre Richmond en Virginie, la capitale des Confédérés. Le général de l'Union William Sherman prend Atlanta en Géorgie, et commence sa marche vers la mer, dévastant une large bande de la Géorgie. La résistance des Confédérés s'effondre après la reddition du général Lee au général Grant à Appomattox le .
Outre un nombre indéterminé de victimes civiles, cette guerre provoque la mort de 620 000 soldats, dont 360 000 nordistes et 260 000 sudistes. La très grande majorité des soldats étaient natifs des États-Unis. Concernant la participation non américaine, on a avancé le nombre de 600 000 étrangers, principalement européens ; parmi eux on a recensé environ 26 000 Français dont environ 40 % combattirent avec le Nord, et 60 % environ avec le Sud. Les données étant très imprécises, on ne sait si ces chiffres comprennent ou non les 3 000 citoyens français de la Légion française (French Brigade) de La Nouvelle-Orléans, sous le commandement des officiers comme Philippe de Marigny de Mandeville, Albin Rochereau, Félix Ferrier, Brogniet, Charles Janvier[3]. Considérée par les historiens comme la charnière technique entre les guerres napoléoniennes et les guerres plus modernes qui suivirent, elle est la guerre la plus meurtrière qu'aient connue les États-Unis à ce jour. Elle met fin à l'esclavage aux États-Unis, restaure l'Union et renforce le rôle du gouvernement fédéral. Les conséquences économiques, politiques et sociales de cette guerre continuent d'influer sur la pensée américaine contemporaine.
Origines
La guerre de Sécession (connue aussi sous le nom de Guerre Civile Américaine, ou ang. Civil War, voir Dénominations de la guerre de Sécession) puise ses racines profondément dans l'histoire des États-Unis. Elle naît d'une opposition entre le Nord et le Sud qui remonte à l'époque de la naissance du pays. Après la guerre d'indépendance, les États-Unis constituent un État faible en raison des articles de la Confédération, une ébauche de constitution qui malgré son avant-gardisme, se retrouve très vite insuffisante. Elle ne peut notamment pas imposer des taxes ou contrôler le commerce entre les États de l'Union. Elle est une « alliance » entre les 13 États fondateurs, écrite rapidement pour parer au plus pressé, en l'occurrence s'unir contre la métropole britannique. Mais en 1787, la question de l'inefficacité du gouvernement fédéral se pose de nouveau lors d'une querelle de frontière entre la Virginie et le Maryland.
Une convention est alors appelée pour amender la Constitution. Cette convention fera bien plus que la simple tâche qui lui a été assignée, puisqu'elle écrira une nouvelle constitution, qui deviendra la Constitution des États-Unis d'Amérique. Il reste qu'il faut que cette constitution soit ratifiée, et cela par 9 des 13 États alors membres. Une clause avait été prévue pour abolir l'esclavage et garantir à tout citoyen américain les mêmes droits, mais devant la réticence de plus en plus forte des États du Sud, économiquement fortement intéressés par la question, elle fut abandonnée. Devant le besoin de faire ratifier la nouvelle constitution, qui bouleversait les relations entre les États et le gouvernement fédéral, renversant les rapports de force, et passant d'une union d'États (confédération) à un État d'union (État fédéral), la convention abandonne certains de ses amendements réformistes en vue de favoriser la signature d'une Constitution impopulaire dans certains États, particulièrement dans les États du Sud par tradition plus indépendantistes et plus enclins à refuser la tutelle d'un gouvernement fédéral, et c'est ainsi que pour conserver l'Union, l'abolition de l'esclavage est abandonnée, créant un vide qui rattrapera très vite les États-Unis.
Contexte de l'affrontement
L’esclavage avait été aboli dans les États du Nord qui organisaient cependant son commerce. Ces États disposaient d'une main-d’œuvre mobile, disponible et à bon marché. Le Nord était protectionniste, tourné vers un marché intérieur et animé par l’égalitarisme.
Le Sud était quant à lui libre-échangiste, orienté vers l’Europe pour ses exportations de matières premières (coton, textile), mû par un esprit de tradition européenne et de mentalités différentes. La plupart des propriétaires des plantations prenaient relativement soin de leurs esclaves, en tant que main-d'œuvre indispensable, qu'il fallait acheter (marché de Rhodes Island)[réf. nécessaire] ; d'autres les maltraitaient. La grande majorité des Sudistes (pour la plupart vivant en milieu rural) défendaient dans leur esprit simplement leur terre, leur État contre l'invasion nordiste.
La confrontation menaçait. Alexis de Tocqueville exprime d'ailleurs ses craintes à ce sujet dans De la démocratie en Amérique (1835). L'opposition des deux philosophies économiques se concrétisa dès 1832. Cette année-là, le Congrès fédéral (dominé par le Nord après l'avoir été dès sa création par le Sud) ordonne un nouveau droit de douane, qui menaçait, selon la Caroline du Sud, tous les équilibres fondamentaux de son économie.
Élection de Lincoln
En novembre 1860, le candidat républicain Abraham Lincoln est élu avec seulement 39,8 % des voix. Les États du Sud, qui avaient annoncé leur sécession si Lincoln était élu, le vécurent comme une véritable déclaration de guerre et entamèrent aussitôt un processus de sécession de l'Union pour former les États confédérés d'Amérique.
Un complot pour assassiner le nouveau président avant son investiture, précédé de nombreuses lettres de menace, est déjoué le à Baltimore.
Les États confédérés d'Amérique regroupent la Caroline du Sud, le Mississippi, la Floride, l'Alabama, la Géorgie, la Louisiane, le Texas, la Virginie, l'Arkansas, le Tennessee et la Caroline du Nord.
Le Nord demandait des droits de douane pour protéger son industrie naissante. L'existence de l'esclavage dans le Sud n'en faisait pas un bon débouché pour la vente des machines du Nord. Le choix des nouveaux États et territoires de l'Ouest devenait déterminant. Le Sud espérait trouver dans l'Ouest un soutien pour le maintien de l'esclavage. Le Nord voulait au moins bloquer toute propagation de l'esclavage dans d'autres États. La guerre de Sécession était prête alors à éclater.
Déroulement de la guerre
Déroulement de la guerre dans l'Est
La guerre de Sécession (terme européen) fut déclenchée par une attaque de l'armée des États confédérés sur Fort Sumter à Charleston (Caroline du Sud) tenu par des unités restées fidèles au gouvernement fédéral.
L'US Army, qui en 1860 n'avait que 16 367 hommes, avait commencé à mobiliser et à décupler ses effectifs, la conscription n'existant pas au début de ces événements et une partie de ses officiers prenant le parti de la Confédération.
L'armée des États confédérés l'emporta au début des hostilités et certains de ses commandants, en particulier le général Robert E. Lee, furent de brillants stratèges. Les généraux nordistes, forts d'une écrasante supériorité numérique et matérielle, n'ont pas eu de grands scrupules à lancer de sanglantes offensives (comme, plus tard, les généraux de la Première Guerre mondiale). À l'opposé, le commandement sudiste, excellemment formé et conscient de son infériorité numérique, a davantage ménagé le sang de ses hommes par des tactiques plus élaborées.
Pendant l'été 1863, Lee joua son va-tout en envoyant ses troupes dans le Nord jusqu'en Pennsylvanie. Il se heurta à l'armée de l'Union à Gettysburg. La bataille la plus meurtrière qui ait jamais été livrée sur le sol américain a alors lieu (avec plus de 10 000 morts et 30 000 blessés sur l'ensemble des deux camps)[4]. Au bout de trois jours de combats désespérés, les Confédérés durent s'avouer vaincus. Au même moment, sur le Mississippi, le général nordiste Ulysses S. Grant prenait la ville de Vicksburg. L'Union contrôlait désormais toute la vallée du Mississippi, coupant en deux la Confédération. Mais la guerre n'était pas finie.
Le conflit s'acheva deux ans plus tard, après une longue campagne où s'affrontèrent les armées commandées par Lee et Grant, grâce à l'apparition progressive d'habiles généraux nordistes comme Ulysses S. Grant et William T. Sherman. L'Union (le Nord) réussit à envahir les États du Sud. Les Confédérés capitulèrent le . La bataille d'Appomattox met fin à la guerre de Sécession.
Le général Ulysses S. Grant, qui s'est emparé six jours plus tôt de Richmond, la capitale des Confédérés du Sud, reçoit la reddition du général Robert E. Lee, qui commande l'armée sudiste. Celui-ci capitule avec les 26 000 hommes qui lui restent.
Le général Joseph Johnston se rend à son tour le au général William T. Sherman. L'ultime reddition a lieu le . Elle est le fait du général de brigade Stand Watie qui a la particularité d'être un chef cherokee et le seul général amérindien de la guerre de Sécession.
Jefferson Davis, le président de la Confédération sudiste, tente de s'enfuir vers le Mexique mais il est rattrapé par une colonne de cavalerie et sera emprisonné sans jugement pendant deux ans.
Déroulement de la guerre dans l'Ouest
À l'ouest du Mississippi, le Nord et le Sud se livrèrent une guerre radicalement différente de ce qu'elle fut à l'est. Elle se déroula sur une très vaste étendue, impliqua des blancs, des noirs et des Indiens, souvent pour des enjeux qui remontaient à de vieilles rivalités et à des rancunes tenaces qui se dénouèrent sur le terrain avec la plus brutale sauvagerie - sorte de guerre dans la guerre qui survécut quelque temps à la cessation officielle des hostilités.
Au moment de la sécession, le Texas, l'Arkansas et la Louisiane quittèrent l'Union pour la Confédération, tandis que les sympathisants sudistes du Missouri s'efforçaient - en vain - d'entraîner leur État dans la scission. Tout l'Ouest s'était passionné pour les luttes qui avaient fait « saigner le Kansas » dans les années 1850, de sorte que les lignes de démarcation étaient déjà tracées quand éclata la guerre de Sécession.
En août 1861, les Confédérés envahirent le Missouri, par leur victoire de Wilson's Creek, qui leur permit de s'emparer de la plus grande partie du territoire. Ils furent toutefois incapables de conserver leur avantage ; au printemps suivant, à Pea Ridge, les nordistes les forcèrent même à abandonner le Nord de l'Arkansas. Pendant les deux années suivantes, le Missouri et l'Arkansas demeurèrent aux mains des forces de l'Union, mais durent subir les raids sanglants de bandes d'irréguliers se réclamant de la Confédération, dirigés par des chefs tels que William Quantrill et William « Bloody Bill » Anderson. Les exactions de ces guérillas sudistes atteignirent un degré tel qu'elles devinrent extrêmement gênantes pour les autorités confédérées. En août 1863, par exemple, William Quantrill mit à sac Lawrence, au Kansas, et massacra 150 civils. Il pillait et tuait sans hésiter, au nom de la Confédération, qui ne lui avait par ailleurs jamais confié le moindre commandement.
En 1864, la Confédération s'attaqua de nouveau à l'Arkansas et au Missouri, d'abord par une campagne de printemps qui repoussa les nordistes jusqu'à Little Rock, puis à l'automne, lorsque le général Sterling Price, à la tête d'une force de cavalerie, remonta le Missouri jusqu'à Westport (en), où sa défaite mit fin à ce qui fut la dernière grande offensive sudiste de la guerre. Au printemps, le camp adverse avait subi, lui aussi, un revers : le général Nathaniel Banks avait remonté la Red River vers l'intérieur de la Louisiane, dans l'espoir de prendre pied au Texas, d'anéantir la récolte de coton et d'empêcher les renforts confédérés de passer à l'est du Mississippi, mais ses erreurs monumentales faillirent aboutir à son encerclement, et son entreprise se solda par un quasi-échec.
Dans les derniers temps de la guerre, les combats se firent plus âpres dans les Plaines et la Prairie. Courtisés par l'un et l'autre camp, les Cherokees et autres tribus indiennes combattirent souvent sous les deux uniformes. Le Cherokee Stand Watie, par exemple, devint général de brigade dans les rangs confédérés ; à la tête de ses troupes, il fut le dernier des rebelles à se rendre, fin juin 1865, soit plusieurs semaines après la capitulation de Lee. La signature de la paix laissa dans l'Ouest des haines inassouvies et un fond de violence, qu'alimentèrent des hommes comme Frank et Jesse James, qui refusèrent de déposer les armes et continuèrent sur la voie du vol et du meurtre, organisant des équipées sanglantes à des fins personnelles contre les banques et les trains.
Conséquences
La guerre de Sécession fut un épisode traumatisant de l'histoire des États-Unis. Elle régla cependant deux problèmes en suspens depuis 1776 : elle permit d'abolir l'esclavage et de confirmer que le pays ne se composait pas d'États semi-indépendants mais formait une nation, unie et indivisible.
Durant les quatre ans de cette guerre, plus de 3 millions d'hommes avaient été requis et 617 000 hommes avaient été tués (soit 2 % de la population de l'époque) et largement autant avaient été blessés. Le Nord perdit au total 359 000 hommes — soit presque un soldat sur cinq — et le Sud en perdit 258 000 « seulement, à comparer au Nord » (soit presque un soldat sur quatre). Plus d'hommes moururent d'épidémies et de maladies que sur le champ de bataille, le rapport étant de un pour quatre. Aux pertes militaires s'ajoutent quelques dizaines de milliers de victimes civiles. Ce conflit est, avec la Seconde Guerre mondiale, l'un des plus meurtriers qu'aient connu les États-Unis[5],[6]. En 2013 soit près de 150 ans après la Guerre de Sécession, les États-Unis payent encore deux pensions dues à cette guerre[7].
Les destructions opérées durant la guerre par l'Union victorieuse, suivies par des politiques d'exploitation économique, notamment par les carpetbaggers (immigrants économiques venant du Nord, voyageant avec un sac de voyage en toile à tapis) associés aux scalawags, natifs du Sud collaborant avec le nouveau pouvoir (et perçus comme des brebis galeuses), causèrent une amertume tenace parmi les anciens confédérés et leur descendance envers le gouvernement fédéral.
Cet échec, en apaisant cette partie du pays, fit surgir des difficultés persistantes pendant plusieurs décennies notamment pour faire appliquer les droits civiques des noirs dans le Sud et vit un exode massif vers le Nord face à des organisations secrètes telles que le Ku Klux Klan. Pour autant, dans le nord, les anciens esclaves n'étaient pas si bienvenus que cela et souffraient du chômage ou d'un emploi très mal payé.
Ressources
En 1860, la population des États-Unis était de 32 millions d'habitants, dont 4 millions d'esclaves. Au cours des 50 dernières années, le taux de croissance avait été quatre fois plus élevé qu'en Europe, phénomène expliqué par l'immigration et un taux de natalité élevé chez une population plus jeune[8].
Forces en présence et mobilisation
États de l'Union | États de la Confédération | |
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Population | 22 millions | 9,1 millions dont 3,5 millions d'esclaves noirs[9]. |
Population en âge de porter les armes (blancs, de 18 à 45 ans) | ~ 3 500 000, plus les noirs affranchis | ~ 1 000 000 |
Mobilisation : 1861-1865 | 2 778 304 (y compris de multiples engagements) | 750 000 (estimation officielle) |
Effectifs des armées
L'armée régulière des États-Unis en 1860 était composée 16 637 militaires d'active. En 1876, ses effectifs étaient de 27 442 hommes.
États de l'Union | États de la Confédération | |
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Entrée en guerre | 186 000 | 150 000 |
Fin 1861 | 575 917 | 326 768 |
Fin 1862 | 918 191 | 449 439 |
Fin 1863 | 860 737 | 464 646 |
Fin 1864 | 959 460 | 400 787 |
1865 | 1 000 516 | 358 692 |
Les chiffres ci-dessus représentent le total des effectifs. Toutefois, parfois l'absentéisme atteignait 35 % dans les rangs de l'Union et plus de 50 % dans ceux de la Confédération.
Les démocrates américains répugnaient à autoriser la conscription en temps de paix. La guerre d'indépendance américaine avait institué la tradition d'une armée mixte : une milice de citoyens renforcée par une petite armée régulière.
Mais durant cette guerre, les volontaires furent trop peu nombreux à soutenir les armées de la Confédération comme celles de l'Union, ce qui obligea la première en avril 1862 et la seconde en mars 1863 à recourir à la conscription.
Le Conscription Act ne réussit à fournir à l'Union que 6 % de ses effectifs, mais la menace de la conscription à laquelle s'ajoutait la perspective de primes suscita un engagement massif de volontaires : plus d'un million d'hommes s'enrôlèrent au cours des deux dernières années de ce conflit.
Chez les Confédérés, la conscription représenta 20 % de leurs effectifs, mais là aussi la peur du recrutement poussa beaucoup de Sudistes à s'engager.
Économie
TRANSPORT (1860) | Union | Confédération | Total |
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Chemin de fer | 35 420 km | 13 680 km | 49 100 km |
Chevaux | 4 417 130 | 1 698 328 | 6 115 548 |
Animaux de trait | 1 712 320 | 1 657 308 | 3 369 628 |
AGRICULTURE (1860) | Union | Confédération | Total |
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Terres amendées | 106 171 756 acres (429 662 km2) | 57 089 633 acres (231 034 km2) | 163 261 389 acres (660 696 km2) |
Terres non amendées | 106 486 777 acres (430 937 km2) | 140 021 467 acres (566 647 km2) | 246 508 244 acres (997 584 km2) |
INDUSTRIE (1860) | Union | Confédération | Total |
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Établissement industriels | 110 274 | 10 026 | 126 300 |
Investissement de capitaux ($) | 949 335 000 | 100 665 000 | 1 050 000 000 |
Cette guerre fut l'une des premières au monde à mettre en œuvre à grande échelle les ressources et les moyens de transport de l'ère industrielle. Les armées du Sud trouvent même à se financer via une levée de fonds géante à la Bourse de Paris. Elle préfigura les guerres du XXe siècle par une mobilisation nationale, allant par moment jusqu'à la guerre totale qui entamerait profondément les ressources de la société civile, de même que les exigences du conflit, aussi bien militaires qu'économiques, accablèrent le Nord et écrasèrent le Sud.
Le Nord, plus industriel, disposait d'un avantage considérable sur son ennemi car il possédait 35 420 des 49 190 km de voies ferrées qui sillonnaient le pays. De plus, son réseau avait été mieux élaboré, mieux construit et mieux entretenu que celui du Sud, plus agraire. L'écartement des voies ferrées était aussi différent : de 1 435 mm (4 pieds 8 pouces et demi) pour certains États du Nord et de 5 pieds pour certains États du Sud. Ceci occasionnait des transbordements obligatoires d'une compagnie de chemin de fer à une autre, donc une perte de temps.
Ce fut la première fois qu'ils furent employés à de vastes mouvements de troupes entre les fronts.
La supériorité du réseau ferroviaire apporta la preuve des redoutables ressources industrielles de l'Union, et bien souvent sa capacité à remplacer immédiatement le matériel perdu se chargea d'annuler les victoires remportées par les généraux sudistes.
Les arsenaux de l'Union, nationaux et privés, produisirent à peine 50 000 petites armes à feu en 1860 contre 2 500 000 pendant la durée de la guerre. Quant au Sud, il en importa du Royaume-Uni et de France 600 000 malgré le blocus, en fabriqua une partie, et en récupéra une bonne part sur les champs de bataille[10].
Misère du Sud et prospérité du Nord
Sur le plan économique, en plus de la faiblesse de son industrie et de sa logistique qui empêcha un bon approvisionnement de ses forces armées et de sa population qui connut de lourdes situations de pénurie aussi bien en matériel qu'alimentaire[11], la Confédération a commis une erreur stratégique énorme en bloquant d'elle-même l'exportation du Roi Coton pour tenter de faire pression sur le Royaume-Uni et la France. En effet, l'industrie textile faisait vivre respectivement cinq millions et un million de personnes dans ces pays à l'époque et à la veille de la guerre, les américains produisent 716 000 des 850 000 tonnes de coton consommés chaque année dans le monde, dont les trois-quarts prennent la direction des usines britanniques[12].
Mais l'Europe, pour ne pas se mettre en porte-à-faux avec l'Union, se tourna vers d'autres sources d'approvisionnement (les Indes notamment) et cette manœuvre ne fit que priver le Sud de sa plus importante source de revenus.
Un blocus sévère de l'US Navy, qui captura 1 551 bâtiments de commerce et en détruisit 355, combiné à la perte des liaisons terrestres avec le Mexique fit que le pays vécut en quasi autarcie. D'ailleurs, les sudistes construisirent le premier sous-marin militaire, le Hunley (exposé au Charleston muséum) afin de couler des navires nordistes. Il en coula un et sombra en même temps que sa victime.
Le prix du moindre article de luxe ou manufacturé était prohibitif. En 1864, alors que la solde mensuelle d'un soldat était de 18 $ et d'un général de 200 $, une brosse à dents valait 8 $, un couteau de poche ou une livre de café 18 $, et une paire de gants pour dame 33 $.
L'économie à la fin du conflit était ruinée et était redevenue en partie un système de troc.
Le Nord vit au contraire son industrie se renforcer pour satisfaire à l'effort de guerre et poursuivre l'œuvre de développement du pays entamé avant la guerre. De plus, les vastes champs de blé des États du Middle West ont sauvé la balance commerciale en multipliant par trente leurs exportations vers l'Europe passant de 90 000 quarter en 1859 à plus de 3 millions en 1863.
Stratégie
Stratégie de la Confédération
La disparité économique entre les deux camps eut une influence décisive sur la stratégie. Le seul souhait des États confédérés d'Amérique n'était pas de conquérir le Nord - ce qui était manifestement au-dessus de ses ressources - mais de se battre jusqu'à l'épuisement du Nord, ou surtout jusqu'à ce qu'une intervention européenne mette fin à la guerre.
Le président de la Confédération Jefferson Davis avait le choix entre défendre les frontières de celle-ci ou autoriser Robert E. Lee à envahir le Nord, comme il le fit en deux occasions, dans l'espoir que quelques victoires sur le sol ennemi démoraliseraient les Nordistes.
Davis était également confronté à des priorités stratégiques contradictoires. Le théâtre de l'Est était d'une importance évidente dans la mesure où les capitales ennemies se trouvaient proches l'une de l'autre et où s'emparer de l'une d'elles pouvait avoir des répercussions énormes. Mais le théâtre de l'Ouest, plus vaste, était tout aussi vital, car les principales voies ferrées transversales de la Confédération traversaient la région de Chattanooga-Atlanta.
Finalement, Davis préféra la défense frontalière à l'« offensive-défensive » de Lee, mais adopta une politique de compromis en divisant la Confédération en départements dont les commandants assureraient la défense et le transfert des réserves par chemins de fer.
C'était une stratégie conçue pour gagner du temps, pendant lequel l'Union et peut-être même la France et le Royaume-Uni en arriveraient à la conclusion que la défaite du Sud était impossible.
Stratégie de l'Union
Les dirigeants de l'Union comprirent qu'ils ne pourraient l'emporter qu'en conquérant le Sud et plus tard en détruisant l'armée confédérée.
Lors des premières opérations de la guerre, le lieutenant-général Winfield Scott présenta son plan Anaconda, destiné à asphyxier le Sud par un blocus naval (la quasi-totalité de l'US Navy étant restée dans les mains du gouvernement fédéral à la déclaration de guerre) associé à une poussée en aval du fleuve Mississippi pour diviser la Confédération. Cette approche, lente mais sûre, n'obtint pas l'approbation des politiciens ni celle du peuple, pour lesquels le mot de ralliement était : « À Richmond ! ».
Elle n'emporta pas non plus l'adhésion de Lincoln, qui pressait ses généraux de « détruire l'armée rebelle » en une seule bataille décisive. Son attitude énergique poussa ces derniers à s'embarquer dans des projets contre lesquels ils nourrissaient de solides préventions : il était moins facile de détruire une armée dans les conditions géostratégiques de l'Amérique du Nord que Lincoln voulait bien l'admettre.
Le fait que la stratégie se limitât à un seul objectif ne s'expliquait pas seulement par l'incompétence initiale des officiers nordistes, bien qu'elle caractérisât longtemps cette armée. Elle avait promu des soldats réguliers à des grades qui ne correspondaient pas à leurs capacités réelles, car l'inflation des effectifs entraîna une explosion de la demande d'encadrement de ces jeunes recrues. On avait dû se concilier des généraux dont les prétentions politiques dépassaient largement les compétences militaires. Les hommes de mérite mirent du temps à sortir du rang, mais grâce à la souplesse du système nordiste, Grant put devenir lieutenant-général en trois mois, et Emory Upton général de brigade à l'âge de 24 ans.
Il fallut du temps au Nord pour faire sentir toute sa puissance, et à ses chefs pour reconnaître que c'était à coups de massue et non de rapière qu'ils vaincraient le Sud. Le Nord doit beaucoup à Grant qui prit le commandement des armées de l'Union en mars 1864 et annonça immédiatement son intention d'exercer la plus forte pression contre la Confédération chancelante, en utilisant « toutes les troupes de l'armée pour les faire converger vers un même noyau ».
Durant les douze derniers mois de la guerre, la stratégie de l'Union fit preuve d'une étonnante modernité, notamment en prenant conscience que la force d'un belligérant tient d'abord à ses ressources humaines et économiques.
Avantage de l'armée sudiste
Le Sud, comparé au Nord, était très « bourgeois ». Bien que moins industrialisé, le Sud comptait beaucoup de familles riches, notamment du fait d'une main-d’œuvre totalement exploitable et particulièrement bon marché (esclavage).
Les États-Unis de l'époque avaient déjà une grande histoire militaire. Et beaucoup de vétérans de la Révolution texane (1835-1836), de la guerre américano-mexicaine (1846-1848) et de la guerre de 1812-1815, vivaient au Sud. Les Sudistes avaient plus de tradition militaire que les Nordistes. De ce fait, beaucoup d'officiers ou de familles d'officiers bourgeois étaient originaires du Sud, ce qui explique que durant toute la première moitié du conflit, les Sudistes avaient un net avantage en termes de compétences. En outre, les soldats sudistes étaient habitués à tirer au fusil et à monter à cheval, notamment pour la chasse traditionnelle, et les enfants étaient habitués dès leur plus jeune âge à manier le fusil et les cartouches. De plus, les Sudistes, à cause d'une pauvreté plus grande, connaissaient bien la rudesse de la vie de campagne, et supportaient beaucoup mieux les privations, le manque d'hygiène, le manque de sommeil, qui étaient très durs à supporter pour les jeunes recrues nordistes souvent citadines.
Les Sudistes pouvaient compter en grande partie sur de l'équipement britannique. Ils disposaient également d'une bonne artillerie française : les canons de type Napoléon causèrent de lourdes pertes aux troupes nordistes. Les Britanniques se mirent officieusement du côté des Sudistes. Certains[Qui ?] disent que cela a été par un esprit de vengeance de la guerre d'indépendance et de la guerre de 1812.
Les Sudistes disposaient d'une très bonne cavalerie commandée entre autres par le général Jeb Stuart, dont notamment des unités spéciales qui étaient appelées Rangers, commandées par des officiers brillants (Mosby) ; elle avait pris naissance durant la guerre d'indépendance du Texas. Le Sud avait aussi une infanterie très tenace. En effet, les soldats sudistes défendaient leur terre, leurs familles et leurs maigres biens ruraux ; ils considéraient les nordistes comme des intrus de mentalité très différente à qui ils n'avaient rien demandé.
De plus, les meilleurs officiers s'étaient joints aux États du Sud, ce qui leur permit de nombreuses victoires. Cependant, du fait que ceux-ci combattaient avec panache en première ligne par bravoure et tradition militaire, beaucoup périrent, ce qui anéantit cet avantage.
Les Nordistes reconnurent officiellement la combativité et la ténacité des Sudistes.
Avantage de l'armée nordiste
Le Nord, bien industrialisé, disposait de nombreuses ressources industrielles et d'hommes d'affaires avertis. De nombreux contacts avec certains pays européens étaient également noués via des échanges commerciaux. Les ingénieurs du Nord firent un excellent travail en ce qui concerne le développement d'un armement efficace. Le fusil standard du Nord inspiré du fusil Minié était de loin supérieur à toute autre arme du même type dans le monde. Son canon rayé permettait des tirs précis. Le Nord eut la chance d'avoir les premières mitrailleuses (Gatling) vers la fin de la guerre, d'équiper certains soldats avec des armes à répétition, etc.
En chiffre brut, le Nord disposait d'un réservoir d'hommes supérieur au Sud, bien que moins entraînés et compétents que les Sudistes. Ce nombre lui permit de garder des troupes plus longtemps à l'entraînement (ce que le Sud ne pouvait se permettre), et ainsi de rattraper son retard par rapport au Sud. Le Nord se retrouva ainsi avec une armée professionnelle composée de volontaires bien entraînés et bien équipés.
La marine du Nord avait été conçue à l'origine pour tenir tête à son ancien ennemi, la Grande-Bretagne. Bien que d'une taille moyenne au début des hostilités, avec seulement 90 navires à voiles et à vapeur, elle se développa rapidement, compta 386 bateaux portant 3 027 canons fin 1862, et remplit ses missions de blocus et de soutien aux forces terrestres de façon satisfaisante. La marine du sud, composée essentiellement de navires ravitailleurs rapides pour tromper le blocus, ne disposait que de très peu de navires de guerre, essentiellement des cuirassés et un sous-marin. On vit d'ailleurs durant cette guerre les premiers combats de cuirassés avec le Monitor contre le Merrimac et l'utilisation du sous-marin par le Sud. Les cuirassés sudistes coulèrent ou endommagèrent 28 navires fédéraux.
Les soldats
Confédéré (Sud)
Uniforme gris
Fier de sa tradition, le Sud comptait beaucoup d'unités de milices d'État indépendantes. Cette tradition existait bien avant la guerre. Quand celle-ci fut déclarée, ces unités furent incorporées à l'armée mais sous le commandement de leur État respectif. Chaque régiment portait son propre uniforme distinctif, souvent très beau et impressionnant. Le Sud disposait aussi de quelques unités de zouaves en très petit nombre (cf. infra, Nord).
L'armée régulière avait comme uniforme règlementaire, au début du conflit, un uniforme d'inspiration française, soit un veston gris et bleu ciel, avec un képi souple bleu ciel, et un pantalon bleu ciel. Leur tenue était parée d'insignes et parures. Ceci pour l'infanterie. Le bleu ciel du képi et sur le veston était remplacé par du jaune pour la cavalerie, du rouge pour l'artillerie et du blanc pour la marine. Au début du conflit, les sudistes étaient équipés d'armes provenant des arsenaux frontaliers. Ne pouvant rivaliser avec l'Union en termes d'industries, la Confédération fit importer des armes d'Europe. Les fusils les plus importés furent le Enfield Mle 1853 anglais et le fusil Lorenz 1854 autrichien. Les nombreuses victoires du Sud et les raids de ses cavaliers Rangers amenèrent la prise d'un grand nombre d'armes.
Mais cela ne dura que très peu de temps et les Confédérés se mirent à souffrir progressivement d'une grosse crise logistique. Leurs uniformes passèrent très rapidement à un uniforme totalement gris. Vers le milieu du conflit les soldats devaient se fabriquer eux-mêmes leur propre uniforme. Beaucoup de soldats n'avaient pas de chaussures et se battaient pieds nus. Les Sudistes se mirent à prendre les chaussures et les pantalons de cadavres Nordistes. La grande majorité des soldats Sudistes étaient de petits agriculteurs sans esclaves ; beaucoup n’avaient même pas de quoi se payer des chaussures et combattaient avec leur fusil de chasse personnel dont ils savaient fort bien se servir[13]. Une minorité de Sudistes aisés étaient assez proches de la tradition aristocratique et bourgeoise de la France et de l’Angleterre. Leurs femmes cousaient généralement les uniformes de leurs maris ou fils, surtout chez les officiers.
À la fin du conflit un soldat standard se reconnaissait par des vêtements civils de couleur grise ou marron (vient ainsi leur surnom de butternuts) et portait généralement des chapeaux civils. Il avait comme armement des armes de Nordistes récupérées, britanniques, et des armes non-règlementaires.
Yankee (Nord)
Uniforme bleu
Les Nordistes quant à eux portaient la tenue règlementaire de l'armée américaine avant la sécession du Sud. Elle dérivait en droite ligne de celle portée durant la guerre de 1812, puis celle portée pendant la guerre du Mexique et demeurera semblable tout au long du conflit.
Elle consistait dans ses grandes lignes en un képi souple bleu foncé, un veston bleu foncé et des pantalons bleu ciel. De là vint le surnom des soldats du Nord: "Tuniques bleues". Des motifs de couleur et galons sur l'uniforme indiquaient le type d'unité à laquelle appartenait le soldat : comme pour le sud, le bleu ciel était la couleur distinctive de l'infanterie, le jaune celle de la cavalerie, et le rouge celle de l'artillerie. La marine disposait quant à elle de tenues de matelots.
Le Nord étant bien industrialisé, les Nordistes n’eurent pas de difficultés à approvisionner leurs troupes convenablement. Les uniformes des officiers et des soldats contenaient au début du conflit plus de tissu et étaient plus élaborés qu'à la fin. Pour rationaliser la production d'uniformes et faciliter l'approvisionnement de l'armée, les Nordistes inventèrent en effet pendant la guerre le concept de coupe standard des vêtements. L'armée de l'Union était équipée d'armes fabriquées aux États-Unis (Springfield Armory).
Tout comme le Sud, le Nord disposait de troupes indépendantes de milice. Leurs effectifs toutefois étaient bien plus importants. Beaucoup d'entre elles étaient des unités de Zouave. Celles-ci portaient un uniforme chamarré inspiré de celui des zouaves Français. Le port de l'uniforme de Zouave était un privilège accordé aux milices les plus valeureuses. Chaque régiment portait une tenue particulière.
L'armée de l'Union (le Nord) comptait plusieurs unités spécialisées qui portaient elles aussi des uniformes distincts. Les sharpshooter (tireurs d'élite) portaient par exemple un uniforme vert à galons verts.
Chronologie
Chronologie générale
- 1860
- 20 décembre : sécession de la Caroline du Sud
- 1861
- 3 janvier : une résolution parlementaire, dans le Delaware, condamne les intentions de sécession. L'État est très divisé.
- 9 janvier : sécession du Mississippi.
- 10 janvier : sécession de la Floride.
- 11 janvier : sécession de l'Alabama.
- 26 janvier : sécession de la Louisiane.
- 29 janvier : sécession de la Géorgie.
- 1er février : le Texas décide de soumettre la sécession à un référendum.
- 23 février : le référendum du Texas décide la sécession.
- 11 mars : les sept premiers États confédérés adoptent leur Constitution.
- 12 avril : bataille de Fort Sumter. Début de la guerre de sécession.
- 17 avril : la Virginie décide de soumettre la sécession à référendum.
- 29 avril : le Maryland décide de rester dans l'Union, mais vote une motion en faveur des États confédérés, et contre la guerre.
- 28 mai : le gouverneur de l'État du Kentucky proclame le maintien dans l'Union, et la neutralité dans la guerre.
- 6 mai : sécession de l'Arkansas.
- 6 mai : le Tennessee décide de soumettre la sécession à référendum.
- 20 mai : sécession de la Caroline du Nord.
- 23 mai : le référendum de Virginie décide la sécession.
- 8 juin : le référendum du Tennessee décide la sécession.
- 10 juin : la bataille de Big Bethel
- 21 juillet : première bataille de Bull Run
- 1862
- 6 avril : bataille de Shiloh
- 1er mai : occupation de La Nouvelle-Orléans
- 25 juin : bataille de Sept Jours
- 30 août : seconde bataille de Bull Run
- 17 septembre : première invasion sudiste du Maryland (bataille d'Antietam)
- 8 octobre : invasion sudiste du Kentucky bataille de Perryville
- 13 décembre : bataille de Fredericksburg
- 1863
- - bataille de la Stones River
- 1er mai : bataille de Chancellorsville
- 1 au 3 juillet : deuxième invasion sudiste Maryland et Pennsylvanie (bataille de Gettysburg)
- 4 juillet : reddition de Vicksburg
- 19 septembre : bataille de Chickamauga
- 25 novembre : bataille de Chattanooga
- 1864
- 1865
- 9 avril : reddition de Lee à Appomattox. Fin de la Guerre de Sécession
- 14 avril : assassinat d'Abraham Lincoln
- 26 avril : les dernières troupes rebelles qui refusaient de se rendre, capitulent
- 23 juin : les Amérindiens, favorables au Sud, capitulent
- 6 décembre : ratification du 13e amendement (abolition de l'esclavage)
Principales batailles et sièges
Cette liste donne les principales batailles de la guerre de Sécession
- : Les combats, symboliques, pour Fort Sumter, à Charleston en Caroline du Sud sont les premiers de la guerre.
- : Première bataille de Bull Run, aussi appelée Première bataille de Manassas.
- : Bataille de Wilson's Creek
- : Bataille de Mill Springs aussi appelée Bataille de Fishing Creek ou Logan's Crossroads.
- 6- : Bataille de Shiloh.
- 25 juin-1er juillet 1862 : Bataille de Sept Jours.
- : Bataille de Cedar Mountain.
- : Seconde bataille de Bull Run, aussi appelée Seconde bataille de Manassas.
- : South Mountains.
- : Bataille d'Antietam.
- : Bataille de Prairie Grove.
- : Bataille de Fredericksburg.
- 31 décembre1862- Bataille de la Stones River.
- 2- : Bataille de Chancellorsville.
- 18 mai- : siège de Vicksburg.
- 1er- : Bataille de Gettysburg.
- 19- : Bataille de Chickamauga.
- 23- : Bataille de Chattanooga.
- - : siège de Petersburg.
- -combat naval à Cherbourg
- 15- : Bataille de Nashville
- 8- : Bataille d'Appomattox
Lexique
- Les soldats nordistes (Yankees) surnommaient les sudistes Johnny Reb (prononcé en anglais) ou « Johnny l'rebelle ». Et les sudistes surnommaient les nordistes Billy Yank (prononcé en anglais) ou « Billy l'Yankee ».
Personnalités
Personnalités de l'Union
- Abraham Lincoln, président de l'Union
- Le général George McClellan, candidat démocrate à la présidence en 1864
- Le général Ulysses S. Grant
- Le major général George G. Meade
- Le général William T. Sherman
- Le général George Thomas
- Le général George Armstrong Custer (plus jeune général de la guerre à 23 ans)
- Le général Joseph Hooker
- L'amiral David Dixon Porter
Personnalités de la Confédération
- Jefferson Davis, président de la Confédération
- Le général Robert Lee
- Le général Joseph E. Johnston
- Le général Braxton Bragg
- Le général Pierre Gustave Toutant de Beauregard
- Le général John Bell Hood
- Le général Thomas Jonathan Jackson (surnommé Stonewall, le mur de pierre)
- Le général James Longstreet
- Le général Albert Sidney Johnston
Dans la culture
Littérature
- Absalon, Absalon, roman de William Faulkner.
- Andersonville, roman de MacKinlay Kantor, Prix Pulitzer en 1956.
- Nouvelles, d'Ambrose Bierce.
- Nord et Sud de John Jakes.
- L'Esclave libre (Band of angels), roman de Robert Penn Warren (1955).
- Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell.
- La Route de la liberté, de Howard Fast.
- Les Pays lointains, de Julien Green.
- Cold Mountain, de Charles Frazier.
- Plusieurs nouvelles dans les recueils Le Poisson Bleu Nuit et La Chasse Sauvage du Colonel Rels, d'Armand Cabasson.
- Autant en emporte le temps (Bring the Jubilee, 1952), de Ward Moore, une uchronie dans laquelle le Sud a remporté la guerre.
- Jubilee, roman de Margaret Walker (1966).
- Les Fosses d'Iverson, de Dan Simmons.
- Le Régiment perdu, de William R. Forstchen (Bragelonne éditions), série fantasy de 9 tomes relatant les aventures des Tuniques bleues du 35e Régiment du Maine durant la Guerre de Sécession, se faisant transporter dans un autre monde.
- L'Ile mystérieuse de Jules Verne
- Nord contre Sud de Jules Verne.
- Les Forceurs de blocus de Jules Verne.
- De la démocratie en Amérique, (un texte classique français écrit par Alexis de Tocqueville sur les États-Unis des années 1830, sur les points forts et faibles du pays.)
- The Red Badge of Courage (L'Insigne du courage), de Stephen Crane.
- Racines (Roots) de Alex Haley.
- Time Riders, la guerre éternelle (tome 4) d'Alex Scarrow.
Bandes dessinées
- Les Tuniques bleues.
- La jeunesse de Blueberry.
- Mac Coy, capitaine sudiste.
- Les Passagers du vent (deuxième époque - La Petite Fille Bois-Caïman), de François Bourgeon.
Cinéma
- The Guerrilla, de David Wark Griffith (1908).
- The Battle, de David Wark Griffith (1911).
- Naissance d'une nation (The Birth of a Nation), de David Wark Griffith (1915).
- Le Mécano de la General (The General), de Buster Keaton (1926).
- Hands Up ! de Clarence G. Badger, en 1926.
- Abraham Lincoln (David Wark Griffith's Abraham Lincoln), de David Wark Griffith (1930).
- Les Quatre Filles du docteur March (Little Women), de George Cukor (1933).
- Autant en emporte le vent (Gone with the wind), de Victor Fleming (1939).
- La piste de Santa Fe (Santa-Fé Trail), de Michael Curtiz (1940).
- L'Escadron noir (Dark command), de Raoul Walsh (1940).
- La Charge fantastique (They died with theirs boots on), de Raoul Walsh (1941).
- Le Sang de la terre (Tap Roots), de George Marshall (1948).
- Les Quatre Filles du docteur March (Little Women), de Mervyn LeRoy (1949).
- Les Rebelles de Fort Thorn (Two Flags West), de Robert Wise (1950).
- La Charge victorieuse (The Red Badge of Courage), de John Huston (1952).
- La Mission du commandant Lex (Springfield Rifle), d'André de Toth (1952).
- Fort Bravo (Escape from Fort Bravo), de John Sturges (1953).
- L'Infernale Poursuite (The Great Locomotive Chase), de Francis D. Lyon (1956).
- La Loi du Seigneur (Friendly Persuasion), de William Wyler (1956).
- L'Esclave libre (Band of Angels), de Raoul Walsh (1957).
- L'Arbre de vie (Raintree County), d'Edward Dmytryk (1957).
- Les Cavaliers (The Horse Soldiers), de John Ford (1959).
- Le Courrier de l'or (Westbound), de Budd Boetticher (1959).
- La Conquête de l'Ouest (How the West was won), d'Henry Hathaway, John Ford et George Marshall (1962).
- La Rivière du hibou (An occurrence at Owl Creek Bridge), de Robert Enrico (1962).
- Major Dundee (Major Dundee), Sam Peckinpah (1964).
- Les Prairies de l'honneur (Shenandoah), de Andrew V. McLaglen (1965).
- Le Bon, la Brute et le Truand (Il Buono, il Brutto, il Cattivo), de Sergio Leone (1966).
- Alvarez Kelly, d'Edward Dmytryk (1966).
- La Brigade des cow-boys (Journey to Shiloh), de William Hale (1968).
- Rio Lobo, de Howard Hawks, (1970).
- Les Proies (The Beguiled), de Don Siegel (1971).
- La Horde des salopards (Una ragione per vivere e una per morire) titre italien, (Una razón para vivir y una para morir), titre espagnol, de Tonino Valerii (1972).
- Josey Wales hors-la-loi (The Outlaw Josey Wales), de Clint Eastwood (1976).
- Racines, mini-série inspirée du roman, Roots, de Alex Haley (1977).
- The Blue and the Grey, (depuis la pendaison de John Brown, en 1859, jusqu'à l'assassinat de Lincoln, en 1865), de Andrew McLaglen (1982).
- Louisiane, de Philippe de Broca (1984).
- Nord et sud, mini-série inspirée du roman homonyme de Richard T. Heffron, avec Patrick Swayze, James Read, Lesley-Anne Down, David Carradine (1985).
- Glory, l'histoire du premier régiment de couleur américain, de Edward Zwick (1989).
- Danse avec les loups (Dances with Wolves), de et avec Kevin Costner (1990).
- Sommersby, de Jon Amiel (1993).
- Class of '61, téléfilm de Gregory Hoblit, (1993).
- Gettysburg, raconte l'histoire de la bataille du même nom, de Ron Maxwell (1994).
- Les Quatre Filles du docteur March (Little Women), de Gillian Armstrong (1994).
- Andersonville, téléfilm sur l'histoire du camp de prisonniers sudiste, de John Frankenheimer (1996).
- Chevauchée avec le diable (Ride With The Devil), d'Ang Lee (1999).
- The Hunley, (l'histoire du sous-marin confédéré, en VHS & en anglais et en espagnol), de John Gray (1999).
- Gods and Generals, (sur le tout début de la guerre et la bataille de Bull Run), de Ron Maxwell (2001).
- Gangs of New York (évoque les Draft Riots, émeutes contre l'enrôlement forcé), de Martin Scorcese (2002).
- Retour à Cold Mountain (Cold Mountain), de Anthony Minghella (2003). La scène d'ouverture décrit la bataille du Cratère.
- Strike the Tent, de A. Blaine Miller et Julian Adams (2005). « Strike the Tent » (« Levons le camp ») sont les dernières paroles attribuées à Robert E. Lee.
- X-Men Origins : Wolverine, (au début du film, la guerre de Sécession est la première guerre à laquelle Logan et Victor Creed participent).
- Space Time : L'ultime Odyssée, de William Eubank (2011).
- La Conspiration, de Robert Redford (2011).
- Redemption : les cendres de la guerre, de Joseph P. Stachura (2011).
- Abraham Lincoln, chasseur de vampires de Timur Bekmambetov (2012).
- Lincoln, de Steven Spielberg (2012).
- The vampire diaries ( 2009)
Documentaire
- Abraham & Mary Lincoln : l'Union divisée (Abraham and Mary Lincoln: A House Divided), American Experience, PBS, WGBH Educational Foundation et version française de PIXCOM (2001).
- La Guerre de Sécession, version française de Claude Blanchard, commentaires par Nicolas Marie, montage Jean-Yves Dohollou, moyens techniques Puma Vidéo et avec la participation de l'historien Shelby Foote, (1995??) (introuvable?).
- Le renflouage du USS Monitor, (en français et en anglais) National Geographic (2002).
- Sauvons le Hunley, (en français et en anglais) National Geographic (2001).
- La Guerre de Sécession, de Ken Burns, (en DVD version française, chez Arte Éditions) (États-Unis, 1989, 99 min).
- Civil War - A nation divided - The History Channel.
Photographie
- Clichés de Timothy O'Sullivan, Mathew Brady, Alexander Gardner.
- Farid Ameur, La Guerre de Sécession : images d'une Amérique déchirée, Paris, François Bourin éditeur, 2011.
Jeux vidéo
- Sid Meier's Gettysburg ! (1997).
- Forge of Freedom par WCS distribué par Matrixgames (2006).
- Ageod's American Civil War (2007).
- American Conquest: Divided Nation, pour PC, par CDV. (2006).
- Call of Juarez : Bound in Blood (2009).
- Gary Grigsby's War Between the States (2008).
- North & South (1989).
- Victoria II : A House Divided (2012).
Divers
General Lee, la Dodge Charger de 1969 de Bo et Luke Duke dans la série télévisée américaine Shérif, fais-moi peur (The Dukes of Hazzard).
Notes et références
- ↑ Cf. les différentes dénominations de la guerre de Sécession.
- ↑ Richard Striner, Father Abraham: Lincoln's Relentless Struggle to End Slavery, 2006, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-518306-1), p. 2-4.
- ↑ 81e année-Mai-Juin. no 3-Organe de la Fédération nationale André-Maginot, page 14, M. Phillippe de Ladebat La Chartre Mai-Juin 2010 Histoire.
- ↑ « Gettysburg, America's Bloodiest Battle » (consulté le 11 juin 2015).
- ↑ 620 000 morts militaires, à comparer aux 416 800 de la Seconde Guerre mondiale, 117 000 pendant la Première Guerre mondiale, 58 000 au Viêt Nam et 45 000 pour la guerre d'indépendance selon les articles respectifs de ces conflits.
- ↑ Voir l'article anglais en:United States military casualties of war, le nombre total de tués pendant la seconde guerre mondiale est plus important, le nombre de tués par jour, et le ratio victime/population est plus important pour la guerre de Sécession.
- ↑ http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/21/01003-20130321ARTFIG00565-ces-guerres-que-les-etats-unis-payent-un-siecle-plus-tard.php?cmtpage=0.
- ↑ James M. McPherson, La Guerre de Sécession, Oxford 1988, Trad.fr. Robert Laffont 1991, p. 15.
- ↑ (en) Recensement de 1860.
- ↑ Pierre Belperron, La guerre de Sécession (1861-1865), Librairie académique Perrin, (1re éd. 1947), 229 p..
- ↑ Voir entre autres le rôle du sel pendant la guerre de Sécession.
- ↑ Dictionnaire général des sciences théoriques et appliquées, volume 1, par Paul Focil Ad Privat-Deschanel, Ad Focillon - Delagrave - (1870), page 597.
- ↑ Mine Eyes Have Seen the Glory, Holzer & Neely, Orion books.
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrages en français
- Antietam ; Le jour le plus sanglant de la guerre de Sécession, Frédéric Naulet, Economica, 2005.
- Confédération sudiste (La) 1861-1865 : mythes et réalités, Serge Noirsain, Economica, 2006.
- Le Gouvernement impérial et la guerre de Sécession (1861-1865), l'action diplomatique, Stève Sainlaude, L'Harmattan, 2011.
- La France et la Confédération sudiste (1861-1865), la question de la reconnaissance diplomatique, Stève Sainlaude, L'Harmattan, 2011.
- Les Canadiens français et la Guerre de Sécession, Jean Lamarre, VLB Éditeur, 2006.
- Le Corsaire Alabama, Jean-Pierre Deloux, E-Dite, 2001.
- Gettysburg, Dominique Venner, Éditions du Rocher, 1995.
- Gettysburg 1863: l'apogée de la Confédération, par Carl Smith, série Armées et Batailles no 6, Osprey Publishing/delPrado, 2004, (ISBN 2-84349-178-9).
- Gettysburg 1863: Le tournant de la guerre de Sécession, Lee Kennett, Economica, 1997.
- La Guerre de Sécession (1861-1865), ses causes et ses suites, Pierre Belpheron, Plon, 1947.
- La Guerre de Sécession, 1861-1865, James M. McPherson, Robert Laffont, 1991. (ISBN 9782221067420).
- La Guerre de Sécession, Bruce Catton, Payot, 2002.
- La Guerre de Sécession : les États désunis, André Kaspi, Gallimard, 1992, (ISBN 2070531651).
- Histoire vécue de la Guerre de Sécession, Bernard Michal, éd. Crémile, 1972.
- Historia no 322.
- Historia thématique no 94 : La Guerre de Sécession.
- La Guerre civile aux États-Unis, Karl Marx et Friedrich Engels.
- La Guerre de Sécession, Farid Ameur, PUF, coll. Que sais-je ?
- Histoire des États-Unis, René Rémond, PUF, coll. Que sais-je ?
- La Guerre de Sécession, Léon Lemonnier, Gallimard, 1943.
- La Guerre de Sécession, Alan Barker, éd. Vent d'Ouest.
- La Guerre de Sécession, BT2 no 178 (1985), article de Fernand Lecanu.
- La Guerre de Sécession, tome 1 : l'Infanterie, André Jouineau et Jean-Marie Mongin, Histoire & Collections, 2000.
- La Guerre de Sécession, tome 2 : la cavalerie, l'artillerie, les services, André Jouineau et Jean-Marie Mongin, Histoire & Collections, 2000.
- Petite histoire de États-Unis, Allan Nevins et Henry Steele Commager, Overseas éditions, 1942.
- La Vie quotidienne aux États-Unis à la veille de la Guerre de Sécession, Robert Lacour-Gayet, Hachette, 1957.
- Histoire des Américains, Daniel Boorstin, Robert Laffont, coll. Bouquins.
- Andrew Campbell Duncan et al., « La guerre de Sécession », dans Revue d’histoire du XIXe siècle, 2007/2 (no 35).
- Les Guerres américaines - La Sécession, éd. Atlas, Paris 1985. (OCLC 490752419).
- La Guerre de Sécession, John Keegan, Perrin, 2011.
- Ouvrages en anglais
- William L. Richter, (en) Historical Dictionary of the Civil War and Reconstruction, Scarecrow Press, Lanham (Maryland), 2004, lii + 915 p., (ISBN 0-8108-4584-9) ou (ISBN 978-0-8108-4584-8), (LCCN 2003015514).
Articles connexes
- Origines de la guerre de Sécession
- Histoire des États-Unis
- États confédérés d'Amérique
- Union (États du Nord)
- Liste des batailles de la guerre de Sécession
- Liste des batailles navales de la guerre de Sécession
- Liste des généraux de la Confédération
- Liste des généraux de l'Union
- La Grande-Bretagne et la guerre de Sécession
- La France et la guerre de Sécession
Liens externes
- (en) Images de la guerre de Sécession disponibles à la Bibliothèque du Congrès
- (en) La guerre de Sécession : sources primaires
- (fr) Les armées de la guerre de Sécession
- (fr) Cartes
- (fr) Vers la sécession : infographie (cartes) sur le site de l'UIA
- (fr) Guerre de Sécession et Guerres indiennes du Texas par Serge Noirsain
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