Enfant



Un enfant est un être humain, mâle ou femelle, dans sa période de développement située entre la naissance et l'adolescence[1].
L'enfance est étudié spécifiquement dans des disciplines comme la pédiatrie, la psychologie du développement, ou encore l'éducation, chacune distinguant à la fois dans le développement des enfants des paliers d'acquisition, et des spécificités relativement aux adultes.1

En français on distingue successivement la petite enfance ainsi que les stades de la petite enfance (qui inclut souvent les états nouveau-né et nourrisson), l'enfance et l'adolescence. Éventuellement précédée de la pré-adolescence et suivie de l'« adulescence », l'adolescence est incluse dans l'enfance juridique (mineur), mais pas l'enfance biologique qui finit à la puberté avec la capacité de se reproduire. Globalement la sortie de l'enfance sans ambiguïté est le stade adulte, qu'on rattache chez l'humain à la stabilité biologique postérieure à la forte évolution qui caractérise l'adolescence.
Données de bases
Le mot, définitions et étymologie
Le mot enfant peut être une désignation relative à la filiation, généalogique (voilà ses enfants) ou symbolique (enfant du pays) ; le mot figure aussi par extension un état moral opposable à l'état parent, et préliminaire à l'état adulte[1].
Étymologiquement le mot enfant vient du latin infans (in, privatif, et fari, parler) et signifiait, chez les Romains, « celui qui ne parle pas ». Les concepts d'enfance et les valeurs y étant afférentes ont beaucoup évolué de l'Antiquité à nos jours, selon les civilisations, les classes sociales et les contextes et la personnalité des parents. Au XXe siècle le mot infant a été réintroduit par Jacques Lacan pour désigner « l'enfance d'avant la parole » ; les deux notions existent donc maintenant bien distinctement.
Santé
La santé des enfants est étudiée de façon spécifique, objet d'une discipline médicale particulière, elle est aussi étudiée en géopolitique en terme statistique où on dénombre la mortalité infantile pour déduire des corrélations avec d'autres facteurs et éventuellement les corriger. Ainsi, la réduction du taux de mortalité infantile fait partie des Objectifs du millénaire pour le développement de l'Organisation des Nations unies[2].
Éducation
L'enfance étant nécessairement une période d'apprentissage, l'éducation (étymologiquement l'action de « guider hors de ») est souvent un sujet central quand il est question d'enfance. L'école est ainsi rendue obligatoire dans la plupart des pays du monde mais l'éducation touche d'autre domaines spécifiques comme celui de la littérature d'enfance et de jeunesse.
Droit
Pour la loi, une personne qui n'est pas adulte est appelée mineur. Dans beaucoup de pays, cette limite est fixée à 18 ans, comme en France où la loi offre une protection accrue et où un « juge des enfants » est chargé de la protection des mineurs et des jeunes majeurs jusqu'à 21 ans.
S'il existe une distinction vis-à -vis de la loi, faisant notamment que la responsabilité des enfants ne peut souvent pas être mise en cause de la même manière que celle des adultes, il existe aussi une Déclaration des droits de l'enfant émise par l'Organisation des Nations unies, et qui à l'instar de la déclaration universelle des droits de l'homme proclame des principes élémentaires et universels que les sociétés doivent viser à respecter[3].
1 - L’enfant doit jouir de tous les droits énoncés dans la présente Déclaration.
2 - L’enfant doit bénéficier d’une protection (...) afin d’être en mesure de se développer d’une façon saine et normale (...)
3 - L’enfant a droit, dès sa naissance, à un nom et à une nationalité.
4 - L’enfant doit bénéficier de la sécurité sociale, il doit pouvoir grandir et se développer d’une façon saine (...)
5 - L’enfant (...) doit recevoir le traitement, l’éducation et les soins spéciaux que nécessite son état ou sa situation.
6 - L’enfant (...) doit, autant que possible, grandir (...) dans une atmosphère d’affection et de sécurité morale et matérielle (...)
7 - L’enfant a droit à une éducation qui doit être gratuite et obligatoire (...)
8 - L’enfant doit, en toutes circonstances, être parmi les premiers à recevoir protection et secours.
9 - L’enfant doit être protégé contre toute forme de négligence, de cruauté et d’exploitation (...)
10 - L’enfant doit être protégé contre les pratiques qui peuvent pousser à la discrimination (...)
Cette déclaration ("d'intention") est enrichie par l'adoption le 20 novembre 1989, par l'ensemble des pays membres de l'ONU, de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l'Enfant). Chaque État l'ayant ratifiée s'engage à appliquer cette convention. L'Unicef est le Fonds des Nations Unies chargé de veiller à son application et de défendre les Droits des enfants partout dans le monde.
Le non-respect de l'enfant
La loi impose le respect de l'enfant, dans le cas contraire on qualifie de maltraitance sur mineur les mauvais traitements envers toute personne de moins de 18 ans « entraînant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité »[4]. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) inclut dans ces mauvais traitements toute violence ou négligence, physique ou affective, notamment les sévices sexuels et l'exploitation commerciale[4].
Travail des enfants

Le travail des enfants est défini au niveau international par l’Organisation internationale du travail (OIT)[5] en comparant l’âge à la pénibilité de la tâche, distinguant le travail « acceptable » (léger, s’intégrant dans l’éducation de l’enfant et dans la vie familiale, permettant la scolarisation) et le travail « inacceptable » (trop longtemps, trop jeune, trop dangereux, etc.). C'est à cette deuxième catégorie que renvoie la notion de « travail des enfants », estimé en 2002 à plus de 210 millions d’enfants de 5 à 14 ans et à 140 millions d'adolescents de 15 à 17 ans[6], et globalement plus de 8 millions dans une des « pires formes de travail des enfants » (enfants soldats, prostitution, pornographie, esclavage moderne, trafic d'enfants...).
Développement
Dans l'étude du développement de l'enfant on distingue souvent la croissance physiologique et l'évolution psychologique. Ainsi on étudie d'une part son développement psychique dans sa globalité sous l'angle staturo-pondéral (taille, poids, etc, ) ou par unité organique (respiratoire, osseux, neurologique, etc) ; et on analyse d'autre part le développement psychomoteur, du contrôle du corps à la manipulation des symboles en passant par le rôle complexe des affects.
C'est au cours du XXe siècle, des chercheurs tels que Wallon, Vygotsky, Piaget ou Bruner ont mis en évidence des repères dans le développement de l'enfant, relativement au sensori-moteur, à la cognition, au langage, l'à l'affectif ou encore au psychosocial[7].
Il en a émergé une notion de « stades de développement » pour définir des étapes normales identifiées et associées à des âges moyens. Cette idée de seuils identifiés au cours d'un développement continu[Note 1] est relativement remise en cause en 2012 car la répartition des étapes peut varier significativement d'un individu à l’autre, ou pour un même individu d'un domaine à l'autre. Dans l'éducation on dit que « la variabilité, interindividuelle et intra-individuelle, est une caractéristique fondamentale du développement » ; et on considère ce développement comme étant plutôt non linéaire avec des périodes de stagnation voire de régression en précisant que « l'enfant doit non seulement construire de nouvelles stratégies d'apprentissage, mais aussi inhiber des stratégies antérieures »[7].
Avant l'enfance, l’embryologie
L'enfance commence à la naissance, mais il existe des stades de développement préalables dont la distinction concerne l'embryologie :
- La fécondation marque l'origine de l'unité biologique de l'individu en devenir. En génétique c'est le fait que cette cellule, appelé alors « œuf fécondé », devient zygote (elle possède deux exemplaires de chaque chromosome).
- On parle ensuite d'embryon à partir du moment où le système nerveux central commence à se mettre en place, c’est le stade de la neurulation. Physiquement c'est le début de la différenciation de la tête, des doigts, des orteils, etc.
- Enfin, et jusqu'à la naissance il est question de fœtus quand les organes sont distincts et commencent à fonctionner, ce qui correspond environ 8 semaines après la fécondation[8] soit dix semaines d'aménorrhée.
Psychologie du développement

En psychologie du développement des stades d'apprentissage sont identifiés relativement à l'évolution de certains caractères psychiques. Il existe ainsi plusieurs approches différentes, et si l'on distingue aussi des paliers d’acquisition fonctionnelle comme le langage ou la station debout, et les présentations généralistes des stades évolutifs de l'enfant incluent et distinguent souvent les différentes approches[9].
Psychomoteur
Le développement psychomoteur, décrit en premier par Jean Piaget, distingue les niveaux suivants dans la capacité de cognition :
- Le niveau sensori-moteur est le premier qui organise des réactions à partir de réflexes innés (premiers mois) jusqu'à l’expérimentation pour déduire des réactions de cause a effet. Il s'agit d'une forme d'intelligence pratique dont le dernier stade est celui de la représentation symbolique, notamment par les mots (18-24 mois).
- Le stade suivant, dit de l'intelligence préopératoire (de 2 à 6 ans), débute entre autres avec la faculté d'abstraction, la capacité à se représenter un objet sans que celui-ci soit présent, et l'animisme le fait de donner à un objet des caractéristiques humaines. La pensée intuitive suit, avec la capacité à se représenter les objets comme extérieurs à soi-même.
- La pensée opératoire (de 6 à 10 ans) concerne le traitement et la capacité à faire des séries, des traitements, des conversions, des classifications, etc.
- Enfin le stades des opérations formelles (10-11 ans) est l’extension de ces capacités à un traitement à ce qui est abstrait, la réflexion sans support concert, de façon dé-contextualisée, et la capacité d'essayer en pensée le résultat dans le monde réel.
En médecine
La pédiatrie est la médecine qui s'occupe des problèmes de santé des enfants, des spécificités du corps en fonction des âges de l'enfance, mais aussi des spécificités des traitements ou des soins à apporter, comme pour la prise en charge de la douleur chez l’enfant.
Le bon développement psychomoteur est évalué relativement aux étapes normalement franchies en fonction de l'âge dans quatre domaines distincts, la motricité, la préhension, le langage et la compréhension[10].
Développement affectif
Le développement des attirances et répulsions, ou simplement des pulsions, est étudié à partir de l’acceptation de l'idée d'inconscient, et de la présence d'affect par des médecins comme Sigmund Freud à partir d'états pathologiques adultes. Théories polémiques et souvent qualifiées de pseudo-scientifiques, c'est aussi une base historique en psychiatrie qui reste enseignée dans les disciplines médicales[Note 2].
Freud, déchiffrage par la sexualité
Freud parle de sexualité infantile pour identifier ces affections relativement à ce qui serra plus tard sexuel. Il théorise ainsi des stades de développement psycho-affectif où l'affect est associé à une fonction satisfaisante : le stade oral relativement à la sensation de faim que la tétée calme, le stade anal relativement au contrôle des sphincters marquant l'autonomisation, le stade phallique associé au rôle du genre et au complexe d'Œdipe (le petit garçon en conflit avec le père pour son rôle vis-à -vis de la mère), le stade de latence typiquement humaine, où l'affect investit le savoir, et la stade génital un investissement de type adulte des affects et donc de la sexualité.
L'entendement élargi de la notion de sexualité, qui selon Bleuler risque de donner lieu à de nombreuses méprises, va évoluer et être présenté indépendamment du sujet de la sexualité par de nombreux psychanalystes.
Autre théorisations issue de la psychanalyse

Une des sources principales est Sándor Ferenczi, à la fois proche de Freud et relativement opposé à lui puisqu’il s'appuie non pas sur sa théorie de la sexualité de 1905, mais sur la théorie de la séduction abandonnée par Freud et mettant en cause un trauma pour étayer sa théorie. En 1909, il écrit Transfert et Introjection et y établit que la construction du psychisme de l'enfant résulte de l'interaction entre introjections et projections. N'ayant pas de contrôle sur les objets, l’enfant est, selon cette théorie de la relation objectale, soumis à l’angoisse de dispersion ou d’intrusion, voire de persécution (vers 1 an), puis à l’angoisse de séparation (vers 2-3 ans), à l’angoisse du manque, et enfin à l’angoisse morale[11].
Donald Winnicott, dans la suite de Mélanie Klein dont Ferenczi était le psychanalyste, va élaborer une des premières théories complètes allant d'une illusion d'omnipotence de l'enfant satisfait par une mère attentionnée à la constitution d'un soi (notion de Self en psychanalyse) aussi constitué d'une part fausse, comme un masque que l'on peut utiliser ou pas. Des éléments de sa théorie restent des supports de compréhension quasi universels, comme celui de l'objet transitionnel, familièrement appelé doudou[Note 3], un objet qui incarne l'affect porté à la mère et donc évoque sa présence et rassure l'enfant en son absence.
Théorie de l'attachement
Sur la bases des théories sur l’attachement animal établie par Konrad Lorenz d'une part, et Harry Harlow d'autre part, ainsi que sur ceux sur le développement humain de Winnicott, c'est un autre membre kleinien de la Tavistock Clinic, John Bowlby, qui formalise la théorie de l'attachement. L'importance de cet affect primordial est aussi présentée par René Spitz qui formalise lui les effets délétères d'une rupture dans cet attachement avec la notion d'hospitalisme.
Dimension Psychosociale
Une étude de R. Laval[réf. nécessaire], sociologue spécialiste de l'enfance, menée en 2004 a lui aussi montré que le contact physique était pour les enfants un besoin vital, leur permettant de s'épanouir et de grandir le plus « normalement » possible.
En analyse transactionnelle le mode enfant est un état du Moi qui pointe un fonctionnement relationnel que chacun peut avoir et décrit comme complémentaire du mode parent et incompatible avec le mode adulte. Par exemple un parent peut agir sur le mode enfant poussant ainsi l'enfant à réagir sur le mode parent.
D'autre part, des stades du développement psychosocial qui ne se limitent pas à l'enfance sont proposés par Erik Erikson.
Développement physiologique
Globalement, les singularités physiologiques de l'enfant non pas en fonction des stades mais relativement aux adultes sont présentées ci-dessous.
Singularités physiologiques de l'enfant
D'un point de vue biologique et physiologique, l'enfant désigne généralement le jeune être humain d'avant l'âge de la reproduction, c'est-à -dire avant qu'il puisse à son tour avoir des enfants.
Douleur
La capacité à ressentir la douleur apparait « dès 24-30e semaine de la vie fœtale », mais les filtres inhibiteurs se développent plus tardivement que les voies sensitives nociceptives, donc chez le petit enfant le message douloureux est plus mal régulé, plus mal atténué, que chez l'adulte[12].
Curieusement c'est le contraire qui a longtemps été prétendu grâce à des arguments qualifiés de pseudo-scientifiques par le docteur Daniel Annequin[Note 4]. La prise en charge de la douleur pour les opérations médicales, y compris les plus lourdes, n'incluaient pas de prise en charge de la douleur chez les nouveaux-nés et les nourrissons, et ce au moins jusqu'à ce que la preuve de l'effet négatif sur le pronostic de survie soit scientifiquement apportée en 1987 par Kanwaljeet Anand, en même temps que la preuve de la capacité à ressentir la douleur et à y réagir dès avant la naissance[13].
Immunologie
Immunosensibilité : l'enfant réagit mieux que l'adulte âgé à de nombreux microbes, mais son système immunitaire doit se former. Parfois, il réagit excessivement à certains microbes (cf. par exemple la tempête de cytokines, souvent fatale produite par le système immunitaire des enfants face au virus de la grippe de 1918 ou le H5N1, là où les personnes âgées y réagissaient comme face à une grippe normale)
Respiration

Respiration : parce que le nouveau-né et le jeune enfant en croissance ont des besoins en oxygène et en élimination de CO2 proportionnellement bien plus importants que l'adulte, la respiration de l'enfant diffère fortement de celle de l'adulte par
- des muqueuses pulmonaires plus fines et fragiles, mais plus souples, avec des sécrétions souvent abondantes de mucus, une meilleure activité mucociliaire, une toux plus efficace et l'éternuement plus facile ou moins contrôlé que chez l'adulte ;
- une capacité et une fréquence d'inhalation proportionnellement bien plus importante chez le jeune enfant (rapportée au poids ou au volume corporels) ;
- un taux respiratoire (par rapport au poids corporel) plus important ;
- 3 fois plus que chez l'adulte pour des enfants de 6 mois à 4 ans ;
- 2 fois plus que chez l'adulte chez l'enfant de 5 ans à 11 ans.
Ceci signifie que l'enfant est mieux équipé pour respirer, mais qu'il est - pour cette raison - plus exposé que l'adulte (dans les proportions indiquées ci-dessus) quand il inhale le même air pollué ;
autrement dit : quand l'adulte absorbera un toxique gazeux ou en aérosol par inhalation à la dose 1 mg par kg de poids corporel et par jour, un enfant de 6 mois à 4 ans en absorbera 3, alors même (voir ci-dessous) que ses capacités de détoxications sont souvent moindres que chez l'adulte)[14],[15].
Le rapport aux toxiques
Durant l'enfance, plusieurs mécanismes, systèmes et organes importants sont encore immatures, ce qui rend le jeune enfant et l'adolescent plus vulnérables aux toxiques (alcool, tabac, métaux lourds, radionucléides…)[16] et qui pourrait rendre l'enfant plus susceptible face à certains produits cancérigènes[17], notamment pour les raisons suivantes ;
- Les mécanismes de contrôle de l'homéostasie ; tant au niveau de la barrière cutanée, que de la barrière gastro-intestinale, de l’excrétion biliaire, que de la barrière hémato-encéphalique (très perméable à de nombreux toxiques avant 3 à 6 mois) ne se mettent que progressivement en place. La peau et les muqueuses de l'enfant sont moins épaisses et plus perméables aux produits qu'on y applique. En outre, la surface corporelle par rapport au poids est beaucoup plus grande que chez l'adulte. Ces deux phénomènes contribuent à une vulnérabilité exacerbée de l'enfant (d'autant plus qu'il est plus jeune) aux effets toxiques de certaines substances (plomb, mercure, pesticides par exemple) ;
- Les mécanismes rénaux de détoxication du bébé n'atteindront un niveau « normal » de performance qu'à l'âge de 3 à 6 mois (Strolin Benedetti et Baltes, 2003). À la naissance, le taux de filtration glomérulaire n'est que de 30 % de ce qu'il serait chez l'adulte.
- De plus, après la perte des apports ombilicaux, le flux sanguin rénal est amoindri, et ce, jusqu'à l’âge de 5 mois environ.
- La sécrétion tubulaire est quant à elle diminuée (jusqu’à l’âge de 6 ans pour certaines sécrétions)[15].
Jusqu'à l'âge de 2 mois, la demi-vie des produits normalement éliminée dans l'urine par les reins est allongée (élimination jusqu’à 3 fois plus lente que chez l'adulte). Une vitesse d'élimination comparable à celle de l'adulte est acquise entre 2 et 6 mois après la naissance avec même une augmentation des performances du rein entre 6 mois et 2 ans. Puis à partir de 2 ans, la vitesse d’élimination est la même que pour le rein d'un adulte[18] ; - la détoxication par le foie (l'autre organe majeur de détoxication) n'est pas mûre non plus à la naissance. Certaines enzymes produites par le foie ne le seront normalement qu'à partir de l'âge de 2 ans (Si la maturation du CYP2D6 se fait dans les premières heures suivant la naissance, l'enzyme CYP3A4 n'est acquis qu'après quelques dizaines d'heures et le CYP1A2 que dans les premiers mois) ;
Le CYP2E1 détruit et métabolise certaines molécules hydrophobes (dont COV et certains médicaments) toxiques dans le foie, mais le foie du fœtus peut ne pas en contenir, et celui du nouveau-né n'en contient que 14 % et celui d'un bébé d'un an n'en contient que 50 %[19]. Certaines transférases ne sont produites qu'après quelques jours après la naissance. Cette immaturité du système de détoxication fait que certains toxiques xénobiotiques ont une durée de demi-vie plus longue chez le nouveau-né que chez l'adulte[18], alors que le bébé peut y être par ailleurs plus sensible. Ceci est encore plus vrai chez le fœtus[20] (ceci est également du à l'immaturité du rein). - La capacité du nouveau-né à métaboliser (et donc à éliminer certains toxiques ou médicaments) est amoindrie par manque d'enzymes hépatiques, et aussi car l'organisme du nouveau-né doit s'adapter à la perte des apports (dont d'oxygène) qu'il recevait du cordon ombilical. En particulier son foie est privé d'une partie du flux sanguin hépatique, le temps que le flux de la veine porte se forme et que le canal d'Arantius se ferme, la première semaine de vie[21].
- Le volume relatif des organes varie fortement avec l'âge. La tête est proportionnellement bien plus grosse chez le nourrisson, et le cerveau constitue 10,8 % du poids d'un nouveau-né alors qu’il ne représentera que 2 % du poids de l'adulte. le foie du nouveau-né représente 37 g/kg de poids corporel, contre 25 g/kg)[15] ;
- Bien que l'hématocrite soit plus élevé à la naissance, le taux de protéines plasmatiques augmentera de la naissance à l'âge de 12 mois (où il est alors comparable à celui de l'adulte), et les hématies, lipides sanguins sont moindres chez le nouveau-né[15].
- Le métabolisme de l'enfant est très différent de celui de l'adulte. Par exemple, par unité de poids, un nourrisson absorbe beaucoup plus de plomb (confondu avec le calcium par l'organisme en formation), d'iode radioactif (d'où les cancers de la thyroïde surreprésentés et particulièrement graves en Bélarus et Ukraine chez les enfants après la catastrophe de Tchernobyl). D'autres radionucléides[22] ou toxiques métalliques ou organiques sont absorbés plus rapidement et en plus grande quantité par l'enfant que par l'adulte (manganèse par exemple[23]) ;
- Les perturbateurs endocriniens féminisants peuvent avoir des effets comparativement bien plus importants et graves quand c'est le nourrisson mâle ou l'adolescent au moment de la puberté qui y sont exposés, car à ces deux moments, les testicules doivent être actifs et doivent produire la testostérone qui sera responsable de la poursuite d'une différentiation sexuelle normale ;
- Le mécanisme de la reproduction ; si physiquement, le développement et la croissance de l'enfant restent plus ou moins continus, mais ne concernent que peu les organes génitaux respectifs qui ne sont pas encore matures, ni les éléments physiologiques de l'Identité sexuelle. Autrement dit, garçons et filles ont une croissance et un développement à peu près comparables, pour ce qui est de la silhouette, la taille, la musculature, etc.
La distinction de développement se produira surtout à la puberté, période de transition de cet état d'enfant à l'état adulte, marqué par l'activation du système hormonal associé à la reproduction (principalement la testostérone pour les hommes, l'œstrogène et la progestérone pour les femmes).
La sécrétion de ces hormones va engendrer un pic de croissance et permettre notamment la maturation de l'appareil reproducteur, mais aussi, le développement du système pileux, un changement de timbre vocal, etc. ; - L'enfant porte volontiers les doigts et les objets à la bouche, risquant plus de s'intoxiquer (en mangeant de la terre polluée, des champignons, végétaux toxiques, écailles de peinture au plomb (comportement de PICA), etc). En été le risque de contamination transcutanée est également augmenté[15] ;
- L'allaitement est une voie de contamination (pour le plomb par exemple, ou pour certains toxiques que la mère aurait inhalés[15])
- Le rapport eau/graisse varie beaucoup de la naissance à l'âge adulte puis à la vieillesse ; avant 6 mois, le bébé contient plus d'eau et moins de graisses. Son taux de graisse augmente ensuite pendant six mois puis diminue jusqu’à la puberté (sauf obésité ou surpoids).
Pour cette raison, la distribution et toxicocinétique de molécules lipophiles ou hydrophiles varie considérablement selon l'âge[15] ; - La toxicocinétique dépend aussi du taux de perfusion des organes. Or, elle varie fortement selon l’âge et le besoin de chaque organe. Par exemple ; le cerveau non seulement est proportionnellement plus gros chez le nouveau-né, mais il a des besoins accrus entre 3 et 6 ans[15], ce qui fait qu'il est fortement perfusé. Les toxiques passant la barrière hématoencéphalique ont plus de risque d'alors s'y retrouver qu'à l'âge adulte.
La perfusion du foie est subitement diminuée dans les jours suivant la naissance (à la suite de la perte du cordon ombilical), mais elle sera plus importante (proportionnellement) chez l'enfant de 6 ans que chez l'adulte (ce qui compense une activité enzymatique encore réduite).
Risques particuliers de l'enfance
Les enfants de moins de six ans sont naturellement enclins à explorer leur environnement et à s'y confronter. Ils cherchent à saisir les objets qui sont à leur portée sans prendre conscience des dangers qu'ils représentent, malgré l'avertissement des parents, car les mises en garde parentales ont d'autant moins de portée que le moment de l'acquisition d'un savoir-faire par l'enfant est imprévisible. Ils peuvent répéter les mises en garde, les explications que leur donnent leurs parents, et affirmer les avoir comprises, sans pour autant y saisir leurs significations. Les accidents et la mort, sont pour eux, des notions abstraites. C'est d'autant plus troublant pour les enfants en bas âge que de voir les personnes qui les ont mis en garde ou d’autres personnes agir de manière inverse, c’est-à -dire utiliser des produits toxiques, utiliser la pharmacie, aller à la fenêtre et s'y pencher, aller se baigner, ou s'approcher des animaux. Dans la plupart des cas d'accident domestique, il suffit d'un moment d'inattention de la part des parents ou des personnes qui en avaient la garde pour que ces événements tragiques arrivent. La prévention la plus efficace, est d’éviter de les laisser sans surveillance, d'éloigner les enfants en bas âge des sources de danger et de mettre des obstacles à leurs curiosités.
Chute - Défenestration
La table à langer, la chaise haute (dans le cas où le nourrisson n’est pas sanglé ou attaché), le canapé, notamment, sont des sources de chutes pour le nourrisson, s'il se retrouve seul, même pour un court instant, le temps d’aller prendre un objet dans la même pièce. Plus tard, quand l’enfant commence à se déplacer, les escaliers représentent le principal facteur de risque entre 2 et 6 ans.
Selon une étude[24] réalisée en partie en Île-de-France, les chutes d'enfants sont généralement à ranger dans deux catégories différentes. Les enfants de moins de six ans, par défenestration (environ 250, en France par an) et l'autre catégorie, celle des enfants plus âgés, liées à des comportements à risque plus ou moins délibérés, qui occasionnent des chutes (jeux d'équilibre, imitations, défis, escapades, plus rarement suicides et qui se produiraient plus fréquemment depuis des balcons, terrasses ou toits).
60 % des victimes ont moins de six ans. Un quart des accidents concerne la tranche des 10-16 ans, en grande partie liés à la prise de risque. La dernière tranche, celle des 6-9 ans concerne 15-20 % des cas, plus sensibles aux conseils de sécurité des parents.
Entre deux et quatre ans, un enfant peut grimper sans difficulté et sans peur sur une échelle jusqu'à une hauteur de 1,50 m et de pousser des objets pour ensuite grimper dessus. À quatre ans, il est capable de franchir sans marchepied une barrière d'un mètre en se hissant par la force des bras et des jambes, avec ou sans élan. À six ans, l'enfant a, rapportées à sa taille, toutes les capacités motrices d'un adulte.
Dans 75 % des cas, les défenestrations arrivent dans la chambre des enfants, alors que les personnes qui en avaient la garde (parents ou autres) se trouvent dans une autre pièce.
Il s’avère également que les défenestrations de jeunes enfants ont souvent un lien avec les conditions climatiques et saisonnières. Elles interviennent le plus souvent après de longues périodes de froid ou de mauvais temps, et que le réflexe naturel des parents, consiste à ouvrir la fenêtre quand arrivent les beaux jours.
Intoxication
Les produits de nettoyage, les médicaments, les produits de bricolage, ou des produits cosmétiques sont une source d’intoxication pour l’enfant, d’où l’importance de les mettre hors de leur portée, en hauteur et mis sous clé. À partir de deux ans, un enfant peut déjà grimper sur une échelle à 1,5 mètre. Des médicaments qui se trouveraient dans un sac à main sont aussi une source d’intoxication pour un enfant, qui chercherait quelque chose à l’intérieur. Des cas d’intoxication ont également eu lieu lorsque des produits toxiques ont été transférés dans des emballages qui contenaient à la base des produits alimentaires.
Étouffement
La plupart des étouffements concernent les enfants de moins de 6 ans, quand ceux-ci portent à leurs bouches des objets (pièce de monnaie, bille, bonbon, petit jouet, pile, capuchon de stylo, barrette à cheveux, sac plastique, écharpe, collier, etc.) ou des petits aliments qui traînent. Dans le lit du nourrisson, il peut y avoir un risque d’étouffement, si des objets (oreiller, couverture, couette, peluche, etc.), se trouvent dans le lit. Le nourrisson doit être couché sur le dos, jamais sur le ventre ou sur le côté, dans une turbulette avec un surpyjama.
Brûlure
Il faut seulement 3 secondes pour qu’un nourrisson se brûle au 3e degré avec de l’eau à 60 degrés Celsius. Une température maximale de l’eau à 37 degrés est à observer pour les nourrissons. La porte du four, les manches des casseroles et de poêles qui dépassent de la cuisinière sont aussi un facteur de risque pour l’enfant qui est tenté de s’appuyer ou de saisir le manche et de faire basculer la casserole ou le poêle. Idem pour les récipients ou assiettes chaudes qui se trouvent au bord de la table, que l’enfant pourrait saisir ou tirer sur la nappe. Les enfants sont également attirés par les bougies et le cordon du fer à repasser. Un enfant, et encore plus un nourrisson, ne devrait jamais rester exposé au soleil entre 11h00 et 17h00, sans protection adéquate, telle que chapeau et crème solaire sous peine de brûlure solaire. L’exposition dans l’enfance à de fortes doses d’ultraviolets, peut déboucher plus tard à des mélanomes à l’âge adulte. À contrario, une exposition modérée au soleil, avant 11h00 et après 17h00, peut prévenir les risques de mélanome. Il a été constaté que les mélanomes surviennent, le plus souvent, dans des régions du corps qui sont la plupart du temps couvertes par des vêtements (tronc, jambes) et qui sont exposées de manière occasionnelle, au soleil.
Noyade
Un nourrisson, ne doit jamais rester seul sans surveillance quand il se trouve dans l’eau, car il peut déjà se noyer dans 20 cm d’eau en très peu de temps. Assis dans l’eau, s’il bascule, il ne pourra pas se relever. Les sièges de bain et les tapis anti-glissants ne sont pas un gage de sécurité pour le nourrisson.
Électrocution
Les prises électriques à éclipse ou des cache-prise réduisent fortement le risque d’électrocution des enfants. Les multiprises restent néanmoins une source de danger qu’il faut mettre hors de leur portée. Tous les appareils ménagers doivent être débranchés sitôt leur utilisation terminée.
Circulation automobile
Les enfants doivent toujours se trouver sur un siège d'enfant, adapté à leur taille et à leur âge, et plus tard, être attachés au moyen de la ceinture de sécurité quand ils se trouvent dans une automobile. De par leur taille, les enfants peuvent être écrasés, même sur un parking, par manque de visibilité des conducteurs.
Syndrome du bébé secoué
Secouer un nourrisson, et lui faire subir un va-et-vient de la tête, parce qu’il pleure ou pour d’autres raisons, peuvent déclencher un hématome sous-dural et mener à sa mort ou lui infliger des séquelles neurologiques graves, voire permanentes.
Tabac
Bien que cela ne soit pas considéré comme un accident, fumer du tabac pendant la grossesse et le tabagisme passif à proximité d’un enfant, présente un fort risque pour sa santé et son développement.
Dénominations populaires
- bambin
- chiard
- croet (dauphinois)
- drôle (occitan)
- fiston
- flot (Canada)
- gamin (Paris et Centre de la France)
- gone (Lyon et franco-provençal)
- gosse
- jong ou tiot (picard)
- ket (belge - bruxellois)
- kid (américain)
- loupiot
- marmot, marmaille
- minot (occitan de Marseille)
- mouflet
- moutard
- môme
- p'tit (Canada)
- pitchoun (sud de la France)
- petiot
- rejeton
- ti-cul (Canada)
- timoun (créole guadeloupéen)
- timanmay ou tianmay (créole martiniquais)
Notes et références
Notes
- ↑ « Selon Piaget (théorie développementaliste), la croissance se poursuit de manière régulière ». (cours source)
- ↑ Par exemple dans les cours à destination des infirmiers, comme ici ou de psychiatrie dans Internat, nouveau programme, psychiatrie G. Darcour p. 16 (ISBN 2-85385-142-7) (Texte en ligne)
- ↑ Toutou au Québec (source)
- ↑ Daniel Annequin explique ainsi : « Chez l'enfant on revient de loin, pendant des années on a voulu ignorer que l'enfant ressentait de la douleur [...] On disait que les fibres C n’étaient pas myélinisées, mais elle ne sont jamais myélinisées, on avait comme ça tout une série d'argumentaires pseudo-scientifiques » source France inter, l'émission la tête au carré du 9 octobre 2013, intervention à partir de la 23e minute
Références
- 1 2 Définition du mot par CNRTL
- ↑ (fr) « Mortalité infantile », Programme des Nations unies pour le développement,‎ données du (consulté en 10 octobre 2007) [PDF]
- ↑ présentation de la Déclaration des droits de l'enfant ; Portail d'information et d'actions pour les droits de l'enfant ;
Audiolivre : Déclaration des droits de l'enfant
- 1 2 La maltraitance des enfants par l'OMS
- ↑ (en) OIT, Addressing the Exploitation of Children in Scavenging (Waste Picking): a Thematic Evaluation of Action on Child Labour, Bureau international du travail, Genève, 2004 (ISBN 92-2-116662-7) [lire en ligne], partie 2.2, p. 3.
- ↑ OIT, Un avenir sans travail des enfants, Rapport global du directeur général, Conférence internationale du travail, 90e session, Bureau international du travail, Genève, 2002 (ISBN 92-2-212416-2) [lire en ligne].
- 1 2 http://eduscol.education.fr/cid48426/le-developpement-de-l-enfant.html le développement de l'enfant] sur le portail national des professionnels de l'éducation en France
- ↑ Cours d'embryologie en ligne à l'usage des étudiants et étudiantes en médecine. Universités de Fribourg, Lausanne et Berne, sous l'égide du Campus Virtuel Suisse.
- ↑ cours sur le développement psychosocial de l'enfant (infirmiers.com)]
- ↑ Les différentes étapes de développement psychomoteur de 0 à 6 ans
- ↑ Alain Braconnier, Être parent aujourd'hui : amour, bon sens, logique, Odile Jacob,‎ 2012, 304 p. (ISBN 9782738127464)
- ↑ Historique de la prise de conscience de la douleur chez le fœtus et le nouveau-né par le Dr Daniel Annequin (Unité fonctionnelle d'analgésie pédiatrique)
- ↑ (en) KJS Anand, Hickey, « Pain and its effects in the human neonate and fetus. », The new Engl journal of medecine, no 317(21),‎ , p. 1321-1329 consultation en ligne
- ↑ HealthCanada (2008) - Évaluation du risque à la santé humaine du manganèse inhalé - brouillon.
- 1 2 3 4 5 6 7 8 ACUTEX (2003) - Methodology to develop acute exposure threshold levels in case of accidenteal chemical release : Workpackage 4 Sensitive Subpopulations. Bundesinstitut fur Risikobewertung (BfR). Berlin. Acutex est l'acronyme du Programme européen ACUTEX (ACUTe EXposure)
- ↑ G. Ginsberg, D. Hattis, R. Miller, and B. Sonawane Pediatric Pharmacokinetic Data: Implications for Environmental Risk Assessment for Children (résumé)
- ↑ (en) C. P. Wild and J. Kleinjans « Children and Increased Susceptibility to Environmental Carcinogens: Evidence or Empathy? » Cancer Epidemiol. Biomarkers Prev., December 1, 2003; 12(12): 1389 - 1394. (Lien vers l'étude)
- 1 2 Ginsberg G., Hattis D., Sonawane B., Russ A., Banati P., Kozlak M., Smolenski S. and Goble R. (2002) - Evaluation of child/adult pharmacokinetic differences from a database derived from the therapeutic drug literature. Toxicological Sciences, 66, 2, 185-200 (Résumé et Texte complet
- ↑ Vieira I., Sonnier M. and Cresteil T. (1996) - Developmental expression of CYP2E1 in the human liver - Hypermethylation control of gene expression during the neonatal period. European Journal of Biochemistry, 238, 2, 476-483 (Résumé)
- ↑ Calabrese E.J. (1986) - Sex-Differences in Susceptibility to Toxic Industrial-Chemicals. British Journal of Industrial Medicine, 43, 9, 577-579
- ↑ Gow P.J., Ghabrial H., Smallwood R.A., Morgan D.J. and Ching M.S. (2001) - Neonatal hepatic drug elimination. Pharmacology & Toxicology, 88, 1, 3-15
- ↑ R. B. Richardson ; Factors that elevate the internal radionuclide and chemical retention, dose and health risks to infants and children in a radiological-nuclear emergency ; Radiat Prot Dosimetry, June 1, 2009; 134(3-4): 167 - 180. (résumé)
- ↑ HealthCanada (2008) Évaluation du risque à la santé humaine du manganèse inhalé - Draft.
- ↑ http://www.securite-prevention.eu/PBCPPlayer.asp?ID=268520
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Riché et Danièle Alexandre-Bibon, L'enfance au Moyen Âge, Seuil, 1994
- Collectif, sous la direction de Julie Delalande, Des enfants entre eux. Des jeux, des règles, des secrets, Autrement, 2009.
- Françoise Dekeuwer-Défossez, Les droits de l'enfant, PUF, collection « Que sais-je ? », 2010
- Maryse Vaillant
- Il n’est jamais trop tard pour pardonner à ses parents, La Martinière, 2001.
- Pardonner à ses enfants : de la déception à l’apaisement, coécrit avec Sophie Carquain, Albin Michel, 2012.
- Christine Overall, « Why have children ? The ethical debate », MIT press, 2012, ISBN 9780262016988.
Articles connexes
Justice et Enfance
- Convention des droits de l'enfant | Texte de la Convention
- Médiateur de la République
- Défenseur des enfants
- Juge des enfants
Protection des enfants
- UNICEF
- Protection de la jeunesse en France
- Protection maternelle et infantile
- Défenseur des enfants
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Liens externes
- Brochure, Protégez votre enfant des accidents domestiques de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé
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