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Étrusques

Étrusques

Page d'aide sur les redirections Cet article concerne le peuple étrusque. Pour la langue étrusque, voir Étrusque.
Peuples italiques à l'âge du fer
Zones d'influence en Méditerranée aux environs du Ve siècle av. J.-C.
Les peuples du Latium au Ve siècle av. J.-C.

Les Étrusques (du latin « Etrusci ») sont un peuple qui vivait depuis l'âge du fer en Étrurie, territoire correspondant à peu près à l'actuelle Toscane et au nord du Latium, soit le centre de la péninsule italienne, jusqu'à leur assimilation définitive comme citoyens de la République romaine, au Ier siècle av. J.-C., après le vote de la Lex Iulia (-90) pendant la guerre sociale. Ils furent dans les débuts de Rome ses principaux adversaires.

Les Romains les appelaient « Etrusci » ou « Tusci » et les Grecs les nommaient « Τυρρηνοί » (Tyrrhēnoi, c’est-à-dire Tyrrhéniens ou Tyrsènes, nom qui a été donné à la mer des côtes occidentales de l'Italie), mais si l'on en croit l'historien grec Denys d'Halicarnasse (I, 30), ils s'appelaient eux-mêmes « Rasenna » ou, par syncope, « rasna »).

Origine

Articles détaillés : histoire de l'Italie et Origine des Étrusques.
Femme étrusque, statue en terracotta peinte, IIe siècle av. J.-C., retrouvée à Chiusi, conservée à Karlsruhe

Comme dans le cas de beaucoup d'autres peuples, les avis des historiens, antiques et modernes, diffèrent à propos des origines des Étrusques, exogènes (Lydiens) et autochtones (Villanoviens), sans que l'une soit nécessairement exclusive de l'autre. L'origine des Étrusques a été évoquée dès l'Antiquité selon différentes traditions se référant très majoritairement à une origine orientale anatolienne[1] mais évoquant également la possibilité d'une origine autochtone ou septentrionale. Selon Hérodote, l'aristocratie des Étrusques serait d'origine lydienne[2].

Une autre hypothèse suggérerait que les Etrusques aurait eu pour foyer d'origine, le nord-est l'Italie, soit un territoire correspondant approximativement à l'actuelle Vénétie. Ces derniers auraient dominé la quasi-totalité de l'Italie du nord, jusqu'à l'arrivée et l'expansion des tribus italo-celtiques; ils se seraient alors recentrés sur la région de la Toscane et du nord du Latium. Néanmoins, cette hypothèse est soumise à débat[3].

Selon Jean-Paul Thuillier, « le caractère mythique, fantaisiste ou idéologique de ces théories antiques a conduit aujourd'hui les chercheurs à laisser quelque peu de côté la question des origines », le débat restant donc ouvert et « loin d'être clos »[4]. Massimo Pallottino, fondateur de l'étruscologie moderne et reconnu comme l'un des plus grands étruscologues, considérait que l'émergence de la civilisation étrusque ne pouvait pas résulter d'une seule migration, mais était le fruit d'un long processus de formation à partir d'apports multiples (à la fois autochtones villanoviens et exogènes, orientaux ou autres)[5].

Des recherches basées sur l'analyse de l'ADN de 80 individus dont les restes ont été prélevés dans des tombes étrusques[6] ont conclu que cet échantillonnage présente des similitudes avec les populations anatoliennes, mais qu'il diffère de manière surprenante de l'ADN des actuels Toscans (études limitées à de vieilles familles de Volterra, de Casentino et de Murlo[7]). Les éléments analysés provenant de tombes riches, appartenant à l’aristocratie, l'hypothèse retenue serait qu’il s'agit d’une élite dominante et non assimilée avec le reste de la population d’alors, celle-ci étant probablement d'origine villanovienne. Les Toscans actuels en seraient les descendants.

Une autre étude plus récente (2013) comparant l'ADN mitochondrial étrusque à celui d'individus d'époque médiévale et moderne de Toscane et d'Anatolie indique que le lien avec l'Anatolie date d'il y a au moins 5 000 ans, et que le modèle le plus probable est celui de la continuité génétique entre les Étrusques et certaines populations actuelles de Toscane, comme celles des régions de Volterra et particulièrement Casentino mais non pas de l'ensemble de la Toscane[8].

Il s'agit probablement de l'une des ethnies vascoïdes (non indo-européennes), qui peuplaient une bonne partie de l'Europe occidentale ; les Basques actuels seraient les descendants de ces peuples vascoïdes[9].

Langue

Articles détaillés : langue étrusque, alphabet étrusque et numération étrusque.
Transcription du texte du cippo perugino

La langue étrusque n'a jusqu'à présent pas pu être rattachée de façon satisfaisante à un groupe identifié, et a pu ainsi être classée comme appartenant à un groupe pré-indo-européen ou proto-indo-européen : on aurait plutôt tendance à dire aujourd'hui que l'étrusque n'appartient pas au groupe des langues indo-européennes[10]. Depuis le IXe siècle, il existe une théorie qui propose de l'apparenter au rhète, un idiome non-indo-européen des Alpes orientales qui présente des similitudes avec l'étrusque, mais on ne possède que trop peu de sources écrites valables pour établir de manière significative un lien concret avec la langue étrusque.

Il existe un corpus, soit un ensemble d'inscriptions en langue étrusque conservées jusqu'à ce jour, dûment répertoriées et provenant pour la plupart d'entre elles de Campanie, du Latium, de Falerii et Faliscus, Véies, Caeré, Tarquinia et alentours, mais aussi d'endroits plus éloignés, hors de l'Étrurie, et avec lesquels celle-ci entretenait d'étroits rapports diplomatiques ou commerciaux : ce qui deviendra à l'époque romaine la Gallia Narbonensis (la Narbonnaise), mais aussi la Corse, la Sardaigne et l'Afrique du NordCarthage était souveraine.

La seule langue attestée avec laquelle on ait trouvé une parenté avec l'étrusque est celle qui fut parlée dans l'île de Lemnos, avant l'invasion athénienne (VIe siècle av. J.-C.), où des stèles ont été trouvées, comportant des inscriptions rédigées dans une langue proche de celle utilisée par les Étrusques.

Ces différentes approches au niveau linguistique, nous laisseraient supposer un postulat d'antériorité de la présence des étrusques dans l'Europe du Sud par rapport à celle des celto-italiques; en regard de ces derniers, les Etrusques étaient donc indigènes à l'Italie et se seraient par la suite "celto-italisés" dans leur langue d'origine par le biais du commerce et du contact culturel[11].

Alphabet

L'alphabet des Etrusque est dérivé d'un alphabet grec lui même dérivé de l'alphabet phénicien et a inspiré l'alphabet latin, comme leur système de numération à base 10 simplifié fut utilisé par les Romains.

Le tableau ci-dessous présente les alphabets étrusques archaïque et classique, ainsi les lettres équivalentes dans les alphabets grec et latin (quand elles existent) et la prononciation reconstituée :

Étrusque
archaïque
Étrusque
classique
Équivalent
grec
Équivalent
latin
Prononciation
A [a]
  B [b]
, , G [g]
  D [r], [d]
E [e]
  [v], [w], [u]
, Z [z], [ts]
, H [h]
, ,   [th]
I [i]
K [k]
L [l]
M [m]
N [n]
, O [thi], [u], [o]
P [p]
,   [ch]
, Q [q], [phi]
, R [r]
S [s]
T [t]
, V [u]
  X [ch]
Φ Φ   [phi]
Ψ Ψ   [khi]
    F [f], [fh]
Numération étrusque

La numération étrusque est un système numéral adapté de la culture grecque attique et qui fut transmise en grande partie à la civilisation romaine. Leur système est à base 10, les Étrusques écrivent IIII pour 4 (comme cela subsiste sur les cadrans d'horloge). La pratique de la soustraction jusqu'à 3 chiffres est courante et ils écrivent 17 (ci-em zathrum : 3 ôté de 20), 18 (esl-em zathrum : 2 ôté de 20), 19 (thun-em zathrum : 1 ôté de 20). Les nombres (jusqu'à 100) ont été retrouvés écrits sur les sarcophages pour exprimer l'âge du mort : II +++↑ (lecture de droite à gauche) pour les 82 ans du mort sur un sarcophage du Musée archéologique national de Tarquinia.

Les 6 premiers chiffres, reconnus par leur présence sur les dés étrusques[12] (à jouer ou à divination) qui comportait les chiffres de 1 à 6 suivant leurs symboles (comme les nôtres), et qui dans la langue étrusque s'écrivaient en toutes lettres : θu, zal, ci, huθ, maχ et śa (pour 1, 2, 3, 4, 5 et 6).

Et la valeur des suivants par les opérations reportées : mach + zal = sept ; thu + huth = sept ; ci + ša = sept.

Étrusque - décimal - symbole - romain
θu 1 I I
maχ 5 Λ V
śar 10 + puis X X
muvalχ 50 L
? 100 C or Ж C

(Les caractères employés ici pour représenter les formes anciennes des chiffres sont empruntés à diverses écritures, par ressemblance. Le tracé réel des caractères ne peut être directement reproduit ici.)

Religion

Tombes étrusques à Populonia

La vie quotidienne des Étrusques était empreinte de religiosité, au point que Tite-Live a écrit qu'ils tenaient « plus que toute autre nation à l'observation des rites religieux[13] ». Ils suivaient des rites bien précis, consignés dans les différents traités de la Disciplina etrusca consacrés à la divination, aux cultes de fondation des cités et de consécration des sanctuaires, au monde d'outre-tombe, aux limites de la vie et au destin usant du bornage sacré.

Mythologie étrusque

Article détaillé : mythologie étrusque.

La mythologie chez les Étrusques est née de la révélation faite aux hommes par la nymphe Bégoé, ou Végoia, et le génie Tagès. La première était liée à la fertilité et les rituels (consignés dans un traité) dépendaient de celle-ci. Le second passait pour être un enfant chauve, enfant-vieillard, sorti d'un sillon de la terre. Cette révélation, aux dires des anciens, a été consignée dans le corpus des livres sacrés, sous le nom de Disciplina etrusca.

Le panthéon étrusque

Divinité étrusque Nom grec Nom latin Fonction(s)
Tinia / Tina Zeus Jupiter dieu de la lumière, roi des dieux et maître des Cieux
Uni Héra Junon reine des dieux, sœur et femme de Tinia
Velch Héphaistos Vulcain dieu du feu et des métaux, fils de Uni
Turan Aphrodite Vénus déesse de l'amour, de la beauté, de la fécondité et de la santé
Nethuns Poséidon Neptune dieu de la mer, frère de Tins
Turms Hermès Mercure dieu du commerce, des marchands et protecteur des voyageurs
Laran Arès Mars dieu de la guerre
Maris Demeter Cérès déesse de l'agriculture
Aritimi Artémis Diane déesse de la chasse et de la virginité
Apulu / Aplu Apollon Apollon dieu du Soleil et de la lumière, frère jumeau de Aritimi
Menrva Athéna Minerve déesse de la fureur guerrière, de la sagesse et des arts
Fufluns Dionysos Bacchus dieu du vin et de la fête
Usil Hélios Sol dieu du soleil
Artumes Artémis Diane déesse de la chasse et de la lune.

Rites funéraires

Article détaillé : Rite funéraire étrusque.
Têtes de canope de Chiusi

De l'urne-cabane de l'âge du fer, à l'urne biconique villanovienne contemporaine, à la tombe à ziro intégrant le canope de Chiusi avec son couvercle anthropomorphe, puis aux sarcophages architectoniques à bas-reliefs mythologiques, qui ensuite deviennent figurés avec leurs couvercles sculptés exposant le mort voire le couple en banqueteurs, tous ces rites montrent la durée de la civilisation étrusque depuis la fin des temps préhistoriques jusqu'à la période romaine, avec l'évolution des rites passant de la crémation à l'inhumation, puis retournant à l'incinération. (voir également les tombes à pozzetto, les tombes à volta et à camera (en forme de maison) et les tombes à tramezzo (à cloison). Les tombes sont le plus souvent regroupées en nécropoles.

Sites remarquables des nécropoles

Principaux
La Via degli Inferi, entrée de la nécropole de Banditazccia.
La Tomba Ildebranda à Sovana.
  • Tarquinia : site de Monterozzi (6 000 tombes, dont 200 peintes).
  • Cerveteri : nécropole de Banditaccia
  • Manciano : Statonie.
  • Véies : sanctuaire de Portonaccio
  • Castiglione della Pescaia : area archeologica di Vetulonia sur la frazione de Vetulonia.
  • Orvieto : Nécropole du Crucifix du Tuf • et Nécropole de Cannicella.
  • Sorano et Sovana : Area archeologica di Sovana.
  • Sarteano : nécropole des Pianacce
  • Cosa étrusque près d'Orbetello : Tagliata Etrusca et de la Spacco della Regina.
  • Norchia, Latium
  • Castel d'Asso, Latium
Secondaires
  • Prato : Nécropole de Prato Rosello
  • Colle di Val d'Elsa : Site de la frazione Dometaia
  • Marzabotto, Émilie-Romagne
  • Mevaniola, Émilie-Romagne

Art

Vase plastique, groupe de Chiusi
Article détaillé : art étrusque.

L'art produit par cette civilisation est d'une grande richesse. Les Étrusques furent de très habiles artisans et eurent de grands artistes, peintres de fresques dans les tombes, comme celles de Tarquinia par exemple, sur vases, sculpteurs qui réalisèrent de véritables chefs-d'œuvre tant en bronze qu'en terre cuite. Ils furent également d'excellents joailliers, d'habiles métallurgistes. On peut voir leurs œuvres dans les grands musées italiens, comme ceux de Florence, du Vatican ou de Volterra. Mais ce qui gêne l'œil pétri d'esthétique gréco-romaine « classique », c'est la liberté de déformation des corps de l'esthétique étrusque à des fins d'expressivité. L'art étrusque est un art de mouvement.

Société

Article détaillé : Société étrusque.
Organisation politique et sociale

La société étrusque était en apparence organisée et sa vie politique et sociale structurée. Le Lucumon est au sommet de la hiérarchie aidé par la classe oligarchique des maîtres, et enfin les esclaves et les paysans. L'Étrurie était dirigée par 12 rois dirigeant les 12 villes-états (12 lucumonies) de la confédération dodécapole de l'Étrurie : Véies, Cisra (Caere des Romains), Tarquinia, Vulcia, Velzna déplacée à Volsinii nova, Clusium, Perusia, Cortone, Arretium, Volaterrae, Vetulonia, Fiesole[14]. Les lucumonies étaient unies uniquement par des liens religieux. Les villes étrusques étaient très individualistes, aucune ne dominait et il n'y avait pas de solidarité politique.

« N'allez pas penser que cette ligue de douze villes étrusques impliquait une solidarité entre elles. Chaque cité était son propre royaume. Et c'est cet esprit individualiste qui a fait chuter les Étrusques devant Rome. »

 Jean-Paul Thuillier, le Sourire des Étrusques[15]

Il y avait 3 dodécapoles (ligues ou mech) de 12 lucumonies.

La société étrusque est divisée en deux classes : esclaves et maîtres. Les traces archéologiques recueillies ne montrent aucune évolution au cours des siècles même si l'on peut supposer l'apparition au VIe siècle av. J.-C. d'une classe moyenne composée d'artisans et de marchands travaillant pour leur propre compte. L'état était organisé seulement en apparence, la lucumonie était dirigée par des riches oligarques à qui obéissaient les esclaves et les paysans (pénestes) et la dodécapole par le zilath (sans pouvoir réel).


Les rois (lucumons) et les aristocrates (principes) se réunissent annuellement lors du conciclium etruriae à l'endroit sacré (Fanum Voltumnae) pour discuter des affaires militaires et politiques, et pour choisir également un zilath mechl rasnal (gouverneur), élu pour une année.

Les magistrats

Ils constituent une catégorie de la société civile étrusque, très puissante et très attachée à ses prérogatives et ses privilèges et délibérent dans une sorte de sénat, la seule assemblée politique de l'état étrusque. Les magistrats choisissent parmi eux les principes élus annuellement. Ceux-ci peuvent se substituer au roi, et, assistés d'une série de magistrats, peuvent assumer les fonctions de dirigeants.

Charges sacerdotales et administratives

Les religieux jouissaient d'une participation directe au gouvernement. Le peu d'informations que nous connaissons proviennent des épigraphes.

La famille étrusque

La famille était composée du père et de la mère vivant souvent avec les enfants et les neveux. Cette structure est reproduite dans le placement des lits et des chambres dans les tombes. Certains degrés de parentés nous sont connus grâce aux inscriptions reportées dans les tombeaux: papa' (grand-père), ati nacna (grand-mère), clan (fils), sec (fille), tusurhtir (époux), puia (épouse), ruva (frère) et papacs (neveu).

La femme étrusque
Article détaillé : Femme étrusque.

La femme étrusque jouissait sans doute d'une considération et d'une liberté plus grande que chez les peuples avoisinants. Elle pouvait participer aux banquets allongée sur le même klinai que son mari, assister aux jeux sportifs et aux spectacles. Ce fait scandalisait les Romains pour qui etrusca était synonyme de prostituée (décriée également par les Grecs dans la Truphé étrusque).

La mère, avec le père, transmettait son nom aux enfants (surtout parmi la classe la plus élevée de la société). Sur les épigraphes le nom de la femme est précédé par le prénom (son nom personnel) comme affirmation de sa propre individualité au sein du groupe familial. Les noms propres de femme fréquemment gravés sur le vaissellier et les fresques funéraires sont : Ati, Culni, Fasti, Larthia, Ramtha, Tanaquille, Veilia, Velia, Velka.

Agriculture

Article détaillé : agriculture étrusque.

Aucun document écrit direct[16] concernant l'agriculture étrusque ne nous est parvenu, mais l'archéologie atteste bien l'intérêt porté par les Étrusques à l'agriculture, comme en particulier la découverte d'un bronze votif, représentant un laboureur (IVe siècle av. J.-C.) provenant d'Étrurie septentrionale connu sous le nom « Statuette du laboureur d'Arezzo »[17] et conservé au Musée national étrusque de la villa Giulia[18].

Seule la comparaison avec les règles des agronomes grecs et romains et l'analyse des instruments agricoles qui ont été retrouvés lors de fouilles, soit en reproduction miniature dans les tombes étrusques, ou reproduits sur des vases (une série d’outils, de faux et surtout de charrues) nous éclairent sur la méthode de travail du paysan étrusque et nous permettent de déduire les étapes et périodes pour travailler la terre : labourage, semailles, désherbage, terre tassée autour des racines, houement, extraction des plantes malades, transport des gerbes de blé, battage, vannage, récolte des chaumes, mise en meules de la paille, brûlage des chaumes.

Leurs productions concernent les céréales mais aussi la vigne dont ils maîtrisent la greffe, pour le vin qu'ils exportent, les olives tardivement, les fibres textiles pour le lin et les toiles des navires, la viande de leur cheptel, mais leurs fruits et légumes nous sont inconnus.

Industrie

Article détaillé : industrie étrusque.

L'Industrie étrusque est d'abord métallurgique car elle s'appuie sur une région riche en matières premières, une véritable « Étrurie du fer » autour de Populonia et de l’île d’Elbe. Également soucieux de leur mythologie, Velch est le dieu du feu et des métaux.

« Au-delà de la cité que les Tyrrhéniens nomment Populonia, il y a une île que l’on nomme Aithaleia. Elle se trouve à environ cent stades de la côte et doit son nom à la fumée (aithalos) qui stagne en nappe épaisse au-dessus d’elle. C’est que cette île contient un grand gisement de minerai de fer que les habitants extraient afin de le fondre et de le couler ; elle possède une grande quantité de ce minerai. »

 Diodore de Sicile, V, 13,1

La conséquence directe de cette industrie est la construction de villes, le défrichage des campagnes, le creusement de ports et de nombreux canaux, (le est navigable dans la presque totalité de son cours)[19], et par suite le commerce principalement par voie maritime.

Jeux étrusques

Article détaillé : Ludi.
Trois dés[20]
Joueur de cottabe, v. 510 av. J.-C., musée du Louvre

Comme beaucoup d'autres rites et traditions grecs importés par les Étrusques, puis transmis en grande partie aux Romains, parmi les jeux les plus connus, les ludi, par leur représentation sur les fresques des tombeaux, les scènes des vases a figure nere ou rosse, les objets qui nous sont parvenus. On notera particulièrement le lancer de gouttes de vin sur le kottabos, l'askôliasmos, un jeu d'équilibre sur une outre en peau gonflée d’air et huilée, le jeu de l'Empuse, les jeux du cirque[21] (chevaux et pugilistes[22] du Grand cirque de la vallée Murcia, organisé par Tarquin l'Ancien), celui de la balle (episkyros ou harpastum), les dés étrusques

Souvent ces jeux étaient des rites sacrés, destinés aux célébrations funèbres[23], comme la boxe[24].

Science

Médecine

Article détaillé : Médecine étrusque.

Les Étrusques avaient une bonne connaissance de la médecine (anatomie et physiologie). D'après l'Etrusca disciplina, recueil romain des textes de référence des pratiques religieuses et divinatoires étrusques, la vie humaine atteignait au maximum 84 ans, divisée en douze fois sept ans et tant que l'être humain n'avait pas atteint dix fois sept ans, il pouvait conjurer le destin par des rites propitiatoires.

De nombreuses fouilles archéologiques ont mis au jour de nombreux sanctuaires où l'on a trouvé des reproductions anatomiques attestant de leurs connaissances dans ce domaine.
Les étruscologues en ont déduit que les « fidèles » sollicitaient en échange d'offrandes la guérison de la partie malade qui était reproduite soit en cire ou en plâtre et déposées au sanctuaire auprès du dieu vénéré[25].

La prévention

Les Étrusques étaient experts dans le domaine de la prévention : ils donnaient beaucoup d'importance à l'hygiène personnelle, à leur alimentation, à l'activité physique et à l'entretien de leur cadre de vie.
Concernant l'aménagement de leur cadre de vie, ils ont œuvré continuellement dans la bonification des marécages et le contrôle des cours d'eau auprès desquels étaient bâties les cités par la construction de galeries dotées de plaques de plomb perforées permettant le drainage de l'eau dans les endroits où elle pouvait stagner et contribuer à la formation d'agents pathogènes.

Botanique médicinale

Pour les soins les Étrusques utilisaient :

  • les feuilles d’acanthe : pour les hémorragies et diarrhées,
  • la sève de pin : les douleurs et cicatrisation des blessures,
  • le colchique : les douleurs et cicatrisation,
  • la valériane : comme sédatif,
  • le ricin : comme purgatif,
  • la myrte : comme astringent,
  • la camomille : comme calmant,
  • l'ail et l’oignon : contre les parasites intestinaux.

Minéraux

  • l'oxyde de fer : contre l'anémie
  • le cuivre : contre les inflammations

Thermalisme

Les Étrusques étaient des adeptes du thermalisme. Ils connaissaient les bienfaits et les propriétés des eaux thermales qu'ils employaient dans le soin de nombreuses maladies. Les sources thermales étaient des sanctuaires spécialisés et la possibilité d'accès aux eaux se faisait par étapes selon des rites appropriés comme l'achat préventif des représentations votives des parties anatomiques à soigner (ex-voto anatomique), leur accrochage sur les parois du temple et l'immersion dans les eaux.

Théurgie en médecine

La médecine étrusque était de type théurgique :

  • Tinia pour la tête et l'ouïe,
  • Uni, les yeux,
  • Laran, les flancs,
  • Menrva, les doigts, les sens, le toucher,
  • Turan, les organes génitaux,
  • Turms, les pieds,

Le diagnostic de la maladie était le fruit de l'appel aux oracles et aux prodiges, leur observation déterminait aussi le traitement :

  • Observation du vol d'oiseaux
  • Tirage au sort de jetons ou de plaquettes.
  • Observations de fumées
  • Détail des viscères d'animaux sacrifiés

Le rituel religieux était composé de suppliques, prières, invocations, processions, sacrifices d'animaux par l'intermédiaire de l'haruspice.

Chirurgie

Utérus[26]
Plaque polyviscérale[27],

Parmi les pièces archéologiques trouvées lors de fouilles figurent de nombreux outils chirurgicaux ainsi que de nombreuses représentations dans les tombes et les trousseaux funéraires.
Ils pratiquaient la trépanation crânienne et la prothèse dentaire en or comme mis en évidence sur certains restes humains et sur des terres cuites[28].
La circoncision était usitée et les pièces archéologiques représentant des organes anatomiques mettent en évidence de nombreux organes internes comme le cœur, les poumons, le foie, ainsi que des utérus contenant étrangement à leur intérieur une petite boule qui pourrait être la plus ancienne représentation de la vie intra-utérine de l'histoire[29].

Odontologie

Les Étrusques étaient d'habiles transformateurs de métaux et ont utilisé les techniques du travail de l'or afin de créer des prothèses dentaires qui sont encore visibles aujourd'hui dans les crânes retrouvés dans les nécropoles[30]. Les dents devant remplacer les manquantes étaient maintenues par des ponts en or et étaient obtenues à partir de dents animales parfaitement adaptées à la mâchoire du patient.

Orthopédie

Sur les squelettes des nécropoles, les étruscologues ont retrouvé des membres fracturés, recomposés et ressoudés, le patient ayant survécu pendant de nombreuses années.

Expansion et déclin

Expansion étrusque de 750 à 500 av. J.-C.
Article détaillé : Étrurie.

L'apogée de la civilisation étrusque eut sans doute lieu entre 600 et 350 av. J-C. En -535 en effet, les Étrusques, alliés aux Carthaginois (certains historiens emploient à ce propos l'expression de « Confédération étrusco-carthaginoise »), remportèrent la bataille navale d'Alalia (Aléria) au large de la Corse, contre les Phocéens de Massalia, soit la colonie grecque de l'antique Marseille, dans la lutte qui les opposait pour le contrôle de la Méditerranée occidentale. L'arrêt de l'expansion étrusque commence à la fin du même siècle, puis vient le déclin durant le Ve siècle av. J.-C.. Rome fut la première à se libérer de la domination étrusque en chassant Tarquin le Superbe vers -509 ; puis les Latins dans leur ensemble s'en libérèrent avec l'aide d'Aristodème de Cumes à la bataille d'Aricie en -506. Les têtes de pont étrusques restèrent ainsi isolées en Campanie, s'affaiblirent après la défaite navale de Cumes en -474, et furent définitivement perdues en -423 lors de la conquête de Capoue par les Samnites. Au nord, l'invasion gauloise détruisit les cités étrusques de la plaine du au début du Ve siècle av. J.-C.. En -396, Rome conquit Véies, étendant ainsi son influence sur toute l'Étrurie méridionale. Durant plus de deux siècles, à l'initiative tantôt de l'une tantôt de l'autre de leurs cités, les Étrusques luttèrent contre l'expansion romaine. Mais en -295, bien que coalisés avec la population d'Ombrie, les Gaulois cisalpins et les Samnites, ils furent vaincus à la bataille de Sentinum et en -264, Rome s'empare de la capitale religieuse étrusque Velzna : en quelques décennies ils furent totalement assujettis[31] à Rome et inclus, par des traités spécifiques, parmi les « alliés » de la péninsule italienne, jusqu'à ce que la citoyenneté romaine leur soit accordée lors de la guerre sociale de -90--88.

Grèce romaine Époque hellénistique Époque classique Époque archaïque Siècles obscurs Période hellénistique étrusque Époque classique étrusque Période archaïque étrusque Période orientalisante étrusque Culture de Villanova Empire romain République romaine Monarchie romaine

Héritage culturel

Article détaillé : Apports des Étrusques aux Romains.
Cratère en calice étrusque

En dépit de la perte de leur autonomie politique, les Étrusques continuèrent à exercer par la suite une grande influence en Italie sur le plan culturel, religieux et artistique. Rome, qui sous Auguste avait fait de l'Étrurie la septième région d'Italie, subit fortement leur influence, qui persista dans les institutions, les modes de vie, la langue, les goûts, l'amour du luxe, du faste et des banquets, la danse et la musique. Goûts étrusques attestés par les peintures de leurs tombes, quoique ces dernières nous renseignent surtout sur les goûts des classes aisées, c'est-à-dire sur les goûts d'une minorité de la population. L'empereur Claude était lui-même un spécialiste de la culture étrusque.

Les dieux romains, que beaucoup pensent être empruntés aux Grecs, sont en réalité empruntés aux Étrusques. Ainsi, les Étrusques vénéraient-ils Menrva, déesse armée, Tinia, dieu puissant du ciel, Turan, déesse de la puissance féminine, les Tinias Clenar, fils jumeaux de Tinia, ou Hercle, fils de Tinia à qui furent imposés des travaux. Ces dieux n'étaient pas représentés avant que les Étrusques ne rencontrent les Grecs et leur Panthéon. Ils reprirent donc l'iconographie grecque pour représenter leurs dieux, qui gardaient leur originalité (ils n'ont ainsi pas les mêmes histoires). Les Étrusques ont ensuite transmis leur Panthéon (noms et iconographies) aux Latins (qui ont surimposé ce Panthéon à leurs propres divinités antérieures). C'est pour cela que les dieux romains sont Minerve, Jupiter, Hercule… et non Athéna, Zeus, Héraclès… Seuls Bacchus et Apollon sont des emprunts directs au Panthéon grec car il n'y avait pas de divinité préexistante équivalente dans la tradition étrusque.

La Triade capitoline romaine (Jupiter/Junon/Minerve), marqueur culturel romain à qui de nombreuses villes romaines bâtissaient un temple à triple cella est aussi issue des Étrusques, chez qui ce type de temple est courant. Celui de Rome aurait été inauguré, selon la tradition, en -509, première année de la République après avoir chassé les rois étrusques. Ce qui permet de déduire qu'il fut commandé et construit sous la domination étrusque de la Ville.

D'autres symboles, très fortement romains, comme le siège curule des sénateurs romains, sont directement empruntés aux objets de pouvoir étrusque. Il s'agissait d'un siège pliant pour char, privilège aristocratique.

Étruscomanie et étruscologie

Chimère d'Arezzo dans le Musée archéologique national de Florence.
Articles connexes : Musée national étrusque de la villa Giulia et Musée Guarnacci.

Bien que la mémoire des anciens Tusci réapparaisse sporadiquement dans les chroniques de la fin du Moyen Âge, c'est à la Renaissance que des études se portent sur les témoignages du monde étrusque. Ainsi, lorsqu'Annius de Viterbe découvre des sarcophages étrusques, ce dominicain s'arrange pour que lors d'une partie de chasse organisée en 1493 pour le pape Alexandre VI, le souverain pontife tombe « par hasard » sur une tombe étrusque et dégage les fonds pour poursuivre les recherches. De Viterbe publie à Rome en 1498, un recueil intitulé Antiquitatum variarum (it) et consacré notamment à la civilisation étrusque qu'il relie aux Hébreux mais l'érudit Joseph Juste Scaliger montrera la fausseté de ce recueil[32].

Le 15 novembre 1553, une statue de bronze est découverte dans la ville d'Arezzo lors de la construction de fortifications des Médicis à la périphérie de la ville. Cette Chimère d'Arezzo est immédiatement revendiquée par le grand-duc de Toscane Cosme Ier[33]. Une autre découverte fortuite, L'Arringatore, a lieu en 1556, près de Pérouse.

Le savant écossais Thomas Dempster rédige entre 1616 et 1619 le traité De Etruria Regali, un des premiers ouvrages d'étruscologie[34].

Au XVIIIe siècle, l'Italie et l'Europe connaissent un véritable engouement pour les Étrusques, l'étruscomanie (Etruscheria en italien). Le siècle des Lumières s'alimente du goût des antiquités, et du modèle universel, autant moral qu'esthétique. Ceci est d'autant plus encouragé par l'engouement de nouvelles découvertes archéologiques recherchées par les adeptes du Grand Tour en Italie, en plus de la contemplation des vestiges de Rome. Le romantisme s'en empare également et naît le style étrusque.

Proche de la ville moderne de Tarquinia, les archéologues mettent au jour depuis le XIXe siècle, sur le site de Monterozzi, une importante nécropole de plus de 6 000 tombes. À la fin du XIXe siècle, le médecin italien Isidoro Falchi identifie la cité étrusque de Vetulonia.

Expositions sur les Étrusques

Le musée Maillol à Paris, dans sa réflexion sur la culture européenne, a consacrée une exposition aux Etrusques avec "Etrusques. Un hymne à la vie"" du 18 septembre 2013 au 9 février 2014.

Notes et références

  1. Thuillier 2006, p. 31.
  2. Jean-Paul Thuillier, Les Étrusques, Éditions du Chêne, coll. « Grandes civilisations », 2006, 240 p., ISBN 2-84277-658-5.
  3. "À la recherche des indo-européens", éd. Seuil, 1997; par J.P. Mallory
  4. Thuillier 2006, p. 33.
  5. Pallottino 1984, chap. 2.
  6. Recherches par Alberto Piazza de l’Université de Turin
  7. page de Futura-sciences
  8. (en) Guido Barbujani, David Caramelli et al., « Origins and Evolution of the Etruscans’ mtDNA », PLOS ONE, (lire en ligne)
  9. Jean d'Arango : Le Monde basqueI - basque classique ou européen : l'étrusque, Atlantica-Séguier, 2010 (ISBN 978-2-7588-0362-1)
  10. Jean-Paul Thuillier L'alphabet et la langue étrusques
  11. "À la recherche des indo-européens", éd. 1997, par J.P. Mallory
  12. Une paire unique de dés d'ivoire conservée à la Bibliothèque Nationale de France, Paris.
  13. Histoire romaine, Livre 5, 1 (6).
  14. Dominique Briquel, La Civilisation étrusque, p. 124
  15. Page du Point 07/11/2003, N° 1625
  16. Tous les écrits des pratiques étrusques sont des auteurs latins.
  17. Phographie
  18. Yves Liébert, Regards sur la truphè étrusque, p. 162
  19. Omnia ea flumina fossasque priori à Pado fecère Thusci. Pline, III, 15. Cf. Cluver, Ital. antiq., p. 419-...
  20. Cerveteri, nécropole de la Bufolareccia, tombe 170, VIe siècle av. J.-C., os, inv. 67714, inv. 67715, inv. 67716, Cerveteri, musée national cérétain
  21. Jean-Paul Thuillier, Les jeux athlétiques dans la civilisation étrusque, Rome (BEFAR, 256), 1985.
  22. Les magistrats, leurs insignes et les jeux étrusques. MEFRA 1998, 2, p 635-645
  23. Virgile, Le Livre des jeux dans l'Énéide, chant X
  24. « De l'Agôn au geste rituel. L'exemple de la boxe étrusque. » in L'Antiquité classique, 1985, p. 66-75
  25. Vitrines du musée archéologique national de Tarquinia
  26. Cerveteri, temple du Manganello, époque hellénistique, terre cuite, H = 18,5 cm ; l = 15 cm, inv. 13968,Cité du Vatican, musée grégorien étrusque
  27. Cerveteri, temple du Manganello, époque hellénistique, terre cuite, H = 40 cm, inv. 13945, Cité du Vatican, musée grégorien étrusque
  28. La prothèse dentaire dans les tombeaux phéniciens et étrusques
  29. Gaspare Baggieri, Religiosità e medicina degli Etruschi, publié dans Le Scienze (American Scientific) volume 350. 1998, p. 76-77-78-79-80-81.
  30. Voir la prothèse étrusque sur bande en or avec dent de veau incorporée datant du IVe siècle av. J.-C. d'une tombe de la nécropole de Monterozzi.
  31. Comme en attestent les aristocrates étrusques qui envoient leurs enfants étudier à Rome.
  32. Sophie Cassagnes-Brouquet, Geneviève Nore, Martine Yvernault, Poètes et artistes : la figure du créateur en Europe au Moyen Âge et à la Renaissance, Presses Univ. Limoges, 2007 (lire en ligne), p. 173
  33. Lydie Pearl, Corps, art et société : chimères et utopies, Editions L'Harmattan, 1998, p. 209
  34. Sophie Cassagnes-Brouquet, op. cité, p. 397

Annexes

Bibliographie

Bibliographie partielle des articles, biographies, études et essais.

Article détaillé : Bibliographie sur les Étrusques.
Français
  • Dominique Briquel, La Civilisation étrusque, Paris, Presses universitaires de France : Que Sais-Je ?, 2005 (ISBN 2-13-053314-0)
  • Jacques Heurgon, La Vie quotidienne des Étrusques, Hachette, Paris, 1961.
  • Jean-Marc Irollo, Histoire des Étrusques, Perrin, coll. « Tempus », .
  • Jean-René Jannot, À la Rencontre des Étrusques (en ligne)
  • Jean-Noël Robert, Les Étrusques, Les Belles Lettres, 2004. (ISBN 2-251-41027-9)
  • Jean-Paul Thuillier, Les Étrusques, Éditions du Chêne, coll. « Grandes civilisations », , 240 p. (ISBN 2842776585, présentation en ligne)
Italien
  • (it) Giovannangelo Camporeale, Gli etruschi. Storia e civiltà, UTET Università, .
  • (it) Massimo Pallottino, Etruscologia, Hoepli, , 564 p. (ISBN 8820314282)
  • (it) Luciano Sterpellone, La medicina etrusca, Série: Collana di storia della medicina e di cultura medica. (ISBN 8884850916)
  • (it) Mario Tabanelli, La medicina nel mondo degli Etruschi,Leo S. Olschki,Collection: Biblioteca della «Rivista di storia delle scienze mediche e naturali».

Dans les arts et la littérature

  • L'Étrusque, Mika Waltari, Olivier Orban 1980 /Éditions du Seuil, collection "Points", 1984
  • L'Etrusco Una Lingua Ritrovata, Piero Bernardini Marzolla, SAGGI, Arnoldo Montadori Editore (it)

Articles connexes

  • Bibliographie sur les Étrusques
  • Liste des peuples anciens
    • Tyrrhéniens
    • Culture de Villanova
    • Samnites
  • Lattara


Quelques personnages renommés
  • les rois de Rome
  • Tarquins
  • Servius Tullius
  • Porsenna
  • Démarate de Corinthe et Tanaquil

Liens externes

  • (en) Genetical evidences
  • Regards sur la civilisation étrusque par Jean-René Jannot, professeur émérite à l’université de Nantes.
  • Dossiers Videos - civilisation étrusque - entretiens avec Dominique Briquel
  • Portail de l’histoire
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