Attique
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Attique | ||||||||||||
Carte de l'Attique. |
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Localisation | ||||||||||||
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Pays | Grèce | |||||||||||
Périphérie | Attique | |||||||||||
Coordonnées | 38° 00′ 10″ N 23° 48′ 36″ E / 38.0027, 23.8138° 00′ 10″ Nord 23° 48′ 36″ Est / 38.0027, 23.81 | |||||||||||
Golfes | Îles Petalioi et Saronique | |||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Grèce
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L'Attique (en grec ancien Ἀττική / Attikḗ, en grec moderne Αττική / Attikí) est une péninsule et une région historique de Grèce située dans le prolongement du Pinde. Elle s'avance dans la mer Égée entre le golfe des îles Petalioi à l'est et le golfe Saronique à l'ouest ; son extrémité méridionale est constituée du cap Sounion. Elle est bordée au nord par la Béotie et à l'ouest par la Mégare. Elle correspond approximativement à la périphérie moderne de l'Attique.
Elle constituait le territoire de la Cité-État d'Athènes. Le centre de la péninsule est aujourd'hui fortement urbanisée avec l'agglomération formée par Athènes, le Pirée, Chalándri, Maroússi, Acharnes et Éleusis.
Histoire
Antiquité
L’Attique s'est d’abord appelée Mopsopie[1] L'Attique est découpée en 139 dèmes et parallèlement, en trois grands secteurs : la ville (asty), la côte (paralie) et l'intérieur (mésogée (el)). Les dèmes sont regroupés en trittyes qui elles-mêmes sont regroupées trois par trois, une de chaque secteur, pour constituer une tribu.
L'Attique compte dix tribus :
- Érechtéis ;
- Pandionis ;
- Akamantis ;
- Kerropis ;
- Aiantis ;
- Aigéis ;
- Léontis ;
- Oineis ;
- Hippothontis ;
- Antiochis.
Durant l'Antiquité, il s'agissait de l'une des plus importantes régions productrices d'huile d'olive ; huile qui était ensuite exportée par exemple vers l'Étrurie[2]. La céramique d'Attique au VIe siècle av. J.-C. connait également un certain succès. Des exportations massives de céramiques de cette région sont constatées toujours vers l'Étrurie à cette période[3]. S'il on en croit Platon, à une époque antérieure à la sienne, les terres du pays était remplies de terre grasse ; il y avait sur les montagnes de grandes forêts, dont il reste encore aujourd’hui des témoignages visibles. « Si, en effet, parmi les montagnes, il en est qui ne nourrissent plus que des abeilles, il n’y a pas bien longtemps qu’on y coupait des arbres propres à couvrir les plus vastes constructions, dont les poutres existent encore. Il y avait aussi beaucoup de grands arbres à fruits et le sol produisait du fourrage à l’infini pour le bétail »[4]. Athènes n'exporte pas de bois de ses forêts : Le hâbleur discutant une exportation de bois en franchise vers le Royaume de Macédoine que montre le philosophe péripatéticien Théophraste dans ses Caractères[5] ment en prétendant avoir eu licence pour son bois : c'est le bois athénien qui vient de Macédoine, et non l'inverse. Selon Théophraste toujours, la Grèce n'exportait pas de gros bois de construction
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Pascal Mueller-Jourdan, Une initiation à la philosophie de l'antiquité tardive: les leçons du Pseudo-Elias, Éditions du Cerf, , 143 p. (ISBN 978-2-204-08571-7)
Lien externe
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