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Hélios

Hélios

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Tête d'Hélios, dieu tutélaire de Rhodes.

Dans la mythologie grecque, Hélios (en grec ancien Ἥλιος / Hếlios) est le fils du Titan Hypérion et de sa sœur Théia, également connue sous le nom d'Euryphaessa (selon l’Hymne homérique qui lui est consacré). Il est le frère de Séléné et d'Éos. Il signifie également "Soleil" et "hélice[1]", d'où son nom "Hélios.

Personnification du Soleil, Hélios est progressivement assimilé à Apollon, dieu de la musique et des arts. Dans la mythologie romaine, il correspond à Sol.

Mythe

Ses deux rôles principaux sont de mener le char du Soleil — auquel cas il est parfois confondu avec Apollon, qui représente pourtant plus la lumière que le soleil —, et de révéler tout ce qui se passe sur Terre. Dans l’Odyssée, c'est lui qui révèle à Héphaïstos les amours coupables d'Arès et Aphrodite[2]. Selon l'Hymne homérique dédié à Déméter, c'est également lui qui apprend à la déesse qu'Hadès a enlevé sa fille Perséphone. L'hymne le qualifie d'« observateur divin des Dieux et des hommes », tandis qu'Homère le nomme « celui qui voit et entend toutes choses » [3]. Le compositeur crétois Mésomède de Crète lui a dédié un hymne au IIe siècle.

L’Odyssée raconte également qu'il possède des troupeaux de bœufs et de moutons dans l'île de Trinacrie (la Sicile). Ulysse y accoste lors de son retour vers Ithaque. Dûment chapitré à ce sujet au chant XI par le devin Tirésias, il interdit à ses hommes de toucher aux troupeaux sacrés. Alors qu'il dort pourtant, ces derniers, affamés, abattent des vaches. Hélios réclame vengeance auprès de Zeus qui foudroie le navire d'Ulysse : celui-ci fut le seul survivant.

Sa descendance est nombreuse. Homère cite Lampétie et Phaéthuse, conçues avec la nymphe Néère : ce sont elles qui gardent les troupeaux de leur père. De l'Hespéride Églé, il a aussi les Charites. De l'Océanide Persé, il a Éétès, roi de Colchide, Persès, roi de Tauride, Augias, roi d'Élide, Circé et Pasiphaé. De l'Océanide Clymène, il a Phaéton et les Héliades.

Quand les dieux se sont partagés les différents pays de la terre, l'île de Rhodes se trouvait encore sous les vagues de la mer. Or ce jour-là, Hélios était absent et personne n'avait pensé à lui. Il ne reçut donc aucune part du partage de la terre. Mais à ce moment, l'île de Rhodes émergea de la mer, et avec le consentement de Zeus, il en prit possession, ainsi que de la nymphe de l'île, Rhodé. Il devint alors le père de sept fils, héros de l'île.

Clytie était une nymphe grecque, fille d'Océan et de Téthys. Elle fut aimée d'Hélios, mais fut supplantée par Leucothoé. Elle en référa alors au père de cette dernière, Orchamos, qui punit sa fille pour l'avoir déshonorée en l'enfouissant dans le sable. Mais au lieu de permettre à Clytia de regagner l'amour d'Hélios, la mort de Leucothoé ne lui rapporta que le ressentiment de celui-ci. Désespérée, elle s'assit nue sur les rochers et y demeura durant neuf jours, sans eau ni nourriture, tournée vers le soleil, Hélios. Jaunie et brunie par son éclat, elle fut métamorphosée en tournesol.

Culte

Bronze romain représentant Hélios, Ier siècle, au musée du Louvre
Tétradrachme d'argent de Rhodes représentant la tête d'Hélios de trois quart

Les Grecs portent un grand respect à Hélios, qui pourrait selon eux cesser de se lever s'il n'est pas justement honoré. De plus, parce que le Soleil voit tout ce qui se passe sur la Terre, il est fréquemment invoqué dans les serments solennels : « J'en jure par Hélios » signifie : « c'est vrai, le Soleil peut en témoigner ». Malgré tout, le culte d'Hélios est peu répandu aux époques archaïque et classique, à l'exception de Rhodes, dont il est le fondateur mythique et la principale divinité. Les monnaies de Rhodes le représentent, ses prêtres sont éponymes et son temple abrite les archives de la cité. Une statue colossale est érigée en son honneur en 292 av. J.-C. : le colosse de Rhodes.

Il se développe à partir de l'époque hellénistique, principalement en Égypte où il est assimilé au dieu solaire et où les Ptolémées encouragent le culte syncrétique d'Hélios-Sérapis. À l'époque romaine, Hélios devient une divinité universelle sous le nom de Sol, tout en conservant un fort ancrage égyptien.

En littérature, Hélios est progressivement confondu avec Apollon-Phébus, dieu de la lumière solaire, de la divination, de la musique et de la poésie. Bien que Phaéton soit le fils d’Hélios, Ovide utilise le nom Phébus quand il parle de ce dernier, ce nom signifiant « le Brillant ».

Représentations artistiques

Hélios est d'abord représenté le visage rond, encadré par une abondante chevelure dont les mèches sont censées figurer les rayons du soleil, par exemple sur les monnaies de Rhodes frappées au Ve siècle av. J.-C., ou encore sur une hydrie attique de Karlsruhe qui le montre assistant au jugement de Pâris. À partir du IVe siècle av. J.-C., le dieu arbore souvent, mais pas toujours, un diadème dont émanent des rayons solaires. À l'époque archaïque, il est figuré avec une barbe ; les représentations ultérieures le montrent imberbe. Il est fréquemment représenté sur son quadrige, comme à Delphes, sur le pilier que les Rhodiens érigèrent en face du temple au IVe siècle av. J.-C..

Sa représentation antique la plus célèbre est le colosse de Rhodes, l'une des sept merveilles du monde. Rhodes abrite également d'autres statues fameuses, dont une par Charès de Lindos et une autre par Lysippe[4], son maître.

Notes et références

  1. « Nosdevoirs.fr - Un apprentissage en groupe efficace », sur nosdevoirs.fr (consulté le 29 octobre 2015)
  2. Homère, Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne], VIII, 270-271.
  3. L'Odyssée, XI, 109.
  4. Pline l'Ancien, Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne], XXXIV, 63.

Voir aussi

  • Char solaire
  • Portail de la mythologie grecque
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