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Albert Kahn (banquier)

Albert Kahn (banquier)

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Albert Kahn.
Albert Kahn
Naissance
Marmoutier, France
Décès
Boulogne-Billancourt, France
Nationalité Française
Profession
Banquier

Albert Kahn, né Abraham Kahn à Marmoutier en Alsace le et mort à Boulogne-Billancourt le , est un banquier et philanthrope français. Il a rassemblé un important fonds iconographique intitulé Archives de la Planète, constitué d'autochromes (l'une des plus importantes collections du début du XXe siècle ) et de films, conservé au Musée départemental Albert-Kahn.

Jeunesse alsacienne, puis vie parisienne

Alphonse Lévy, Le marchand de bétail.

Fils de Louis Kahn, marchand de bestiaux juif alsacien de Marmoutier, et aîné de quatre frères et sœurs, Abraham Kahn perd sa mère Babette Bloch en 1870, année de l'annexion de l'Alsace et de la Moselle par l'Empire allemand. Même si sa famille n'appartient pas à la bourgeoisie commerçante et citadine, elle n'est pas pauvre (elle possède un patrimoine mobilier et immobilier notable).

Comme beaucoup d'Alsaciens ruraux ne pouvant abandonner leurs biens, Louis Kahn n'opte pas pour la France à la suite du traité de Francfort de 1871, devenant donc allemand ainsi que ses enfants. Après avoir fréquenté l'école juive du village, Abraham étudie de 1873 à 1876 au collège voisin de Marmoutier à Saverne (alors nommé Collegium zu Zabern). Le 20 novembre 1876, il obtient de l'Allemagne un permis d'émigration en France. L'usage de la version française de son prénom biblique daterait peut-être de cette époque[1].

Arrivé à Paris, il travaille quelque temps chez un confectionneur de la rue du Faubourg-Montmartre, avant d'entrer à la banque des frères Edmond et Charles Goudchaux, succursale de l'établissement fondé à Metz en 1840 par leur père Matthieu. Tout en gagnant sa vie, Albert Kahn reprend sa scolarité interrompue, puis ses études supérieures, en se faisant aider d'Henri Bergson, alors élève à l'École normale supérieure, avec qui il noue des liens pour le reste de son existence. Il est reçu au baccalauréat ès lettres en 1881, échoue au baccalauréat ès sciences, obtient en 1884 une licence en droit. Le 30 juin 1885, il est réintégré par décret dans la qualité de Français[1].

Fondé de pouvoir chez Goudchaux & Cie, entre 1889 et 1893, il fait fortune en spéculant sur les actions des compagnies d'or et de diamant du Transvaal. Le 29 décembre 1891, il devient le principal associé de la Banque Goudchaux et Cie ; le 2 mai 1898 c'est la création de son propre établissement bancaire dont le siège est à la même adresse que la Banque Goudchaux : 102 rue de Richelieu[1]. Albert Kahn oriente alors ses placements financiers vers l'Extrême-Orient, plus particulièrement le Japon, où il contracte de nombreux prêts qui lui assurent sa fortune dans les années 1890[2]. C'est alors qu'il noue des contacts étroits avec Hichiro Motono, l'ambassadeur du Japon à Paris, et au plus haut niveau avec la famille impériale, qu'il recevra plus tard dans ses propriétés[2].

Jardins du monde

Jardins d'Albert Kahn, vue du jardin japonais.

En 1892, il loue un hôtel particulier au 6, quai du Quatre-Septembre, à Boulogne-sur-Seine. En 1895, il achète cette demeure et quatre parcelles de terrain, commençant ainsi la construction de son jardin. Jusqu'en 1910, par étapes successives, il rachète sur une vingtaine de parcelles, les maisons et les terrains qui jouxtent sa propriété, jusqu'à devenir propriétaire de quatre hectares de terrain. Soucieux de dialogue entre les peuples et les cultures, il fait aménager un jardin de scènes, jardin typique du XIXe siècle dont il ne reste que très peu d'exemplaires conservés (dont le jardin du Bois des Moutiers à Varengeville-sur-Mer ou le jardin de la villa Ephrussi de Rothschild à Saint-Jean-Cap-Ferrat).

En 1895, Albert Kahn fait appel au célèbre paysagiste Achille Duchêne qui conçoit un jardin français formant un salon de verdure devant les serres d'un jardin d'hiver. Le jardin français se prolonge vers la propriété d'Albert Kahn par un « verger ornemental » où se mêlent, sur des parterres géométriques séparés par des cloisons végétales, des arbres fruitiers et des rosiers anciens. Ce jardin central est bordé à l'est par un jardin anglais dont une partie des aménagements a aujourd'hui disparu (une laiterie au toit de chaume qui a brûlé en 1952 et une volière). Au sud du site, Kahn installe un jardin japonais, à l'instar de celui élaboré par Monsieur Hatta dans le parc du château de son illustre voisin, Edmond de Rothschild. Il est composé à l'époque de deux parties : un « village » d'une part, comportant deux maisons et un pavillon de thé ainsi qu'une pagode détruite en 1952 par la foudre ; un « sanctuaire » d'autre part, comportant alors la façade d'un temple Shintô, deux torii, un sôrintô. Complètement modifié en 1990 par le paysagiste japonais Fumiaki Takano, il ne reste de cet ensemble que deux ponts de bois et une porte qui donne accès au verger du jardin français.

Au nord de cet ensemble, Albert Kahn fait planter trois « bois ornementaux », créations particulièrement rares dans l'art des jardins. La « forêt bleue » présente un ensemble d'arbres au feuillage bleuté (cèdres de l'Atlas et épicéas du Colorado) avec sous-bois d'azalées et de rhododendrons qui forment des taches colorées donnant à la composition un aspect pictural, en particulier autour de la scène de marais.
La « forêt dorée », d'aspect plus sauvage, présente un bois de bouleaux entre lesquels une prairie se développe l'été.
La forêt vosgienne, évocation autobiographique de l'enfance d'Albert Kahn, présente deux versants : un ensemble vallonné parsemé de blocs de granit planté d'épicéas et de sapins, évoquant le versant lorrain des Vosges, tandis qu'une combe hérissée de blocs de grès et plantée de pins reconstitue le versant alsacien des Vosges[3].

L'ensemble symbolise le monde en paix souhaité par Albert Kahn. De nombreux et prestigieux invités les parcourent pendant deux décennies, au premier rang desquels son ami le philosophe H. Bergson, des artistes (Rodin, Colette, Manuel de Falla, Anatole France, Anna de Noailles, Thomas Mann, Rabindranath Tagore, etc.), des patrons d'industrie (Marcel Dassault, Antoine Lumière, André Michelin, etc.), des scientifiques (Jean Perrin, sir Jagadish Chunder Bose, Paul Appell, etc.), des féministes (Adrienne Avril de Sainte-Croix)[4]. Il ouvre aussi largement sa propriété et ses jardins du Cap Martin sur la Côte d'Azur[5], la Villa Zamir, qui offrait un témoignage raffiné de l’assimilation d’une implantation de masse de végétaux exotiques, par l’art des jardins.

Bourses de voyage

En 1896, Albert Kahn entreprend un voyage au Japon au cours duquel il retrouve l'ancien ambassadeur du Japon en France, le baron Ichiro Motono, et rencontre le comte Shinegobu Okuma, qui fut deux fois ministre. Reçu à l'Université de Tokyo, il y connaît l'insigne honneur d'être gratifié d'un cadeau personnel remis de la part de l'Empereur, trois coupes d'or correspondant à des armoiries (« Kahn » signifie « coupe » en allemand). C'est à la suite de ce voyage qu'Albert Kahn commence la construction du jardin japonais de sa propriété.

En 1898, son premier mécénat constitue en bourses de voyage « Autour du Monde » : une découverte des autres pays de plus d'un an offerte à de jeunes agrégés hommes et femmes, pour leur permettre d'enrichir leurs compétences et leur futur enseignement par la connaissance directe du monde. A partir de 1906, il étend cette libéralité à de jeunes diplômés du Japon, d'Allemagne, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, de Russie. De fréquentes réunions des bénéficiaires ont lieu dans sa propriété de Boulogne, au cercle Autour du Monde. D'autres mécénats suivront tant qu'Albert Kahn en aura les moyens financiers.

Les Archives de la Planète

Bord du fossé des temples d’Angkor Vat dans la région de Siem Reap. Les Archives de la Planète, autochrome, 1918-1921.

Le , Albert Kahn part de longs mois pour le Japon et la Chine, via les États-Unis, et fait prendre par son mécanicien-chauffeur, Alfred Dutertre, devenu un collaborateur formé à la photographie, de nombreux clichés stéréoscopiques et images cinématographiques qui témoignent de son « voyage autour du monde[2] ». À son retour en Europe, il décide de repartir, cette fois-ci avec le photographe professionnel Auguste Léon, pour un second voyage de deux mois en Amérique du Sud en 1909 où il visite l'Uruguay, l'Argentine, et le Brésil. L'ensemble des documents rapportés constituera les prémices de ses Archives de la Planète : une collection de photographies en couleurs (procédé des plaques autochromes, commercialisé par les frères Lumière à partir de 1907) et de films.

Des opérateurs professionnels sont alors recrutés et envoyés de par le monde et en France afin de photographier (la couleur) et de filmer (le mouvement) comme témoignages « des aspects, des pratiques et des modes de l'activité humaine, dont la disparition fatale n'est plus qu'une question de temps ». Parmi eux, le photographe Stéphane Passet effectuera, entre 1912 et 1914, plusieurs voyages en Chine, en Mongolie, puis dans le Raj britannique (Inde et Pakistan), rapportant plusieurs milliers d'autochromes et des films sur la population et les coutumes de ces pays[2]. À la même période, il envoie ses opérateurs, dont Auguste Léon qu'il accompagnera en Scandinavie, dans plus de vingt pays européens à la veille de la Grande Guerre ; la France n'est pas oubliée, Kahn envoyant en Bretagne des opérateurs prendre des monochromes de 1909 à 1931[6]. En 1926 et 1927, c'est au Japon qu'il envoie un opérateur, Roger Dumas.

Entre 1909 et 1931, ce sont ainsi quelque 72 000 autochromes (premier fonds mondial des débuts de la photographie en couleurs), 4 000 photos en noir et blanc, et une centaine d'heures de film qui seront rapportés d'une cinquantaine de pays[2]. Ces images sont le versant iconographique d'un vaste projet de documentation qui prendra d'autres formes (publications, centres de documentation, etc.) et dont le but est une meilleure connaissance des autres nations pour une meilleure entente, afin de prévenir des conflits meurtriers. Les images sont d'ailleurs projetées à cette fin aux invités, souvent prestigieux, d'Albert Kahn, venant du monde entier, ainsi que dans des structures d'enseignement supérieur.

Mécénats avec l'université de Paris

Dès 1912, Albert Kahn confie la direction scientifique des Archives de la Planète au géographe Jean Brunhes, auquel il permet aussi d'assurer un enseignement au Collège de France à la chaire de géographie humaine créée dans cet objectif. Jean Brunhes accompagnera également Auguste Léon dans un voyage en Italie, dans les Balkans, et en Grèce afin de constituer une encyclopédie visuelle du monde[2].

Il met en place, en 1916, le Comité national d'études sociales et politiques (CNESP), domicilié rue d'Ulm, à l'École normale supérieure (ENS)[5]. En 1918, Albert Kahn publie Des droits et des devoirs des gouvernements, puis crée le Centre de documentation sociale en 1920, également situé dans les locaux de l'ENS et qui vise à former les jeunes chercheurs en sciences économiques et sociales[5]. Il lance une Imprimerie d’études sociales et politiques, qui va innover en publiant des revues de presse[5]. Il crée aussi le Laboratoire de biologie et de cinématographie scientifique, en liaison avec l'université de Paris, dirigé à partir de 1927 par Jean Comandon[5]. Pour chapeauter ces diverses structures, il signe en 1929 avec l'Université de Paris une convention qui crée une Centrale de recoordination[5].

Pacifisme

Documentation et enseignement doivent, dans l'esprit d'Albert Kahn marqué par le drame de la guerre de 1870, empêcher un second désastre tel que celui de la guerre mondiale par la découverte et la compréhension de l'étranger. Lui-même met en œuvre une diplomatie d'affaires, et personnelle tout à la fois, au service de la paix. Il reçoit les diplomates et hommes d'affaires japonais dans sa résidence boulonnaise, et même les membres de la famille impériale en visite. Foujita y est également accueilli.

Lors de la conférence de la paix de 1919, il accueille chez lui la délégation du Japon. En 1924, c'est encore lui qui conduit le prince héritier, futur Hirohito, dans sa visite du village alsacien de Weitbruch.

Crise des années 1930

La crise économique des années trente met fin aux activités bancaires et philanthropiques d'Albert Kahn, qui est visé entre 1932 et 1934[5] par plusieurs saisies de bien qui mèneront à sa faillite. Le Centre de documentation sociale (CDS) passe ainsi sous le contrôle de la fondation Laura Spelman Rockefeller[5]. Les bulletins de L’Imprimerie cessent d'être publiés. En 1941, le CDS cesse aussi ses travaux. Ses collections sont transférées à la bibliothèque - musée de la Guerre à Vincennes, qui deviendra la BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine), située dans l'université de Nanterre[5]. D'autres parties de ce fonds ont été dispersées (BNF, Archives nationales, etc.), voire confisquées (d'abord par les nazis, puis par l'URSS)[5].

Ses jardins et ses collections d'images ont été rachetés par le département de la Seine (qui laisse au mécène ruiné la jouissance de sa maison) en 1936 et 1939[5]. Les jardins sont ouverts au public en 1937, à l'occasion de l'Exposition Internationale, et les plaques autochromes originales sont projetées jusque dans les années Cinquante.

Albert Kahn décède dans sa propriété de Boulogne au lendemain de la défaite de 1940.

Héritage

Du vivant d'Albert Kahn et jusqu'en 1974, la première directrice du site, alors propriété du département de la Seine, Mme Magné de Lalonde, parvient à conserver intact l'héritage du philanthrope. Cela en dépit de la modicité des budgets alloués à ce qui est avant tout aux yeux de l'administration un jardin public. Et en dépit de la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle les autorités d'occupation s'intéressent aux biens d'Albert Kahn, considérés comme des biens juifs. Si les archives bancaires et les correspondances du pacifiste Albert Kahn sont effectivement confisquées, les collections de photographies et de films demeurent sur place, protégées d'une curiosité malsaine grâce à la directrice. Après guerre, MmeMagné de Lalonde initie une mise en valeur de ce patrimoine, notamment par une tentative de reprise des opérations de prise de vue des Archives de la Planète. La tentative s'interrompt faute de budgets adéquats, mais cette première valorisation du patrimoine de Kahn a ouvert la voie et prendra sa véritable dimension sous une autre tutelle administrative, plus favorable au projet.

En 1968, le département des Hauts-de-Seine, créé depuis peu, devient propriétaire du domaine et des collections.

Jeanne Beausoleil succède à Mme Magné de Lalonde en avril 1974. Grâce au soutien du Conseil Général des Hauts-de-Seine, elle obtient les moyens de constituer sa propre équipe de chercheurs et de techniciens, et entame un travail monumental de recherches historiques sur la personnalité du banquier philanthrope, mais également de restauration des films et des plaques photographiques du fonds Kahn. Cette action lui vaut d'être nommée  directrice conservateur territorial du Patrimoine puis conservateur en chef des collections Albert-Kahn. Elle porte à la connaissance du public les divers aspects de l'œuvre d'Albert Kahn en créant des expositions thématiques permanentes et temporaires, en France et à l'étranger, et la publication de nombreux ouvrages.

En 1986, les jardins et collections acquièrent le statut de musée départemental des Hauts-de-Seine. En 1990, une galerie d'exposition de 650 m2 est ouverte sur le site.

Parmi ses descendants collatéraux, le célèbre pianiste Claude Kahn.

Annexes

Bibliographie

  • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Union List of Artist Names Bibliothèque nationale de France Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale de la Diète WorldCat
  • Jean Brunhes - Autour du Monde, Musée Albert-Kahn, 1993.
  • Albert Kahn-Réalités d'une utopie, sous la direction de Jeanne Beausoleil et de Pascal Ory. Musée Albert-Kahn, 1995.
  • Jardins-rébus, Érik Bullot, Actes Sud, 1999. (ISBN 978-2-7427-2322-5)
  • Albert Kahn, Henri Bergson. Correspondances. Commentées par Sophie Cœuré et Frédéric Worms, 155 p. Coédition : Desmaret / Musée départemental Albert-Kahn, Jeanne Beausoleil et Xavier Truti. Paris, 2003. (ISBN 978-2913675117)
  • Les jardins Albert-Kahn, J. Beausoleil, J. de Givry, G. Baud-Berthier, M. Farris, C. Lemoing. Collection « L'esprit des lieux », édition JDG Publications, DG Publications, 2004 (résumé).
  • Collectif, Albert Kahn, singulier et pluriel, Paris, Lienart Editions, 2015 (ISBN 978-2-3590-6133-8).

Audiovisuel 

  • L'insaisissable Albert Kahn. Film documentaire de 52 min. réalisé par Robin Hunzinger (2010). Coproduction Bix Films, France Télévisions, avec le soutien du CNC, Procirep/Angoa, CUS, Région Alsace. 
  • Interview de Jeanne Beausoleil à l'occasion de la réouverture du Musée après deux années de rénovation. (1990) Production France Régions Paris.

Articles connexes

  • Musée départemental Albert-Kahn
  • Villa Zamir

Liens externes

  • Musée Albert-Kahn. Site internet officiel avec la biographie complète d'Albert Kahn

Notes et références

  1. 1 2 3 Collectif, Albert Kahn, singulier et pluriel, Paris, Lienart Editions, , 304 p. (ISBN 9782359061338)
  2. 1 2 3 4 5 6 Le Monde d'Albert Kahn, série de neuf reportages réalisés par David Okuefuna pour la BBC et le Musée Albert-Kahn, diffusés du 21 février au 5 mars 2009 sur Arte.
  3. « Les Jardins d'Albert Kahn, parcours historique et paysager », Musée Albert-Kahn, Conseil Général des Hauts de Seine 2008>
  4. « Albert Kahn réalités d'une utopie », Musée Albert-Kahn, Conseil Général des Hauts-de-Seine, Boulogne, 1995
  5. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Claude Viry, La documentation un outil pour la paix. Albert Kahn, banquier philanthrope, in revue Inter CDI (revue des centres de documentation et d'information de l'enseignement secondaire), no 97, [lire en ligne]
  6. Cristianne Rodrigues, « Du XXe au XXIe siècle, la Bretagne en deux expos photo », sur le site Rue89, (consulté le 18 avril 2011)
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