Jeux olympiques d'été de 2024
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Jeux olympiques d'été de 2024 | ||||||||||
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Les Jeux olympiques d'été de 2024, officiellement appelés les Jeux de la XXXIIIe olympiade de l'ère moderne, seront célébrés en 2024 dans une ville qui sera élue lors de la 130e session du CIO à Lima (Pérou), le 11 septembre 2017[1]. Cinq villes sont en compétition pour organiser les Jeux : Budapest, Hambourg, Los Angeles, Paris et Rome[2].
Échéancier de sélection
Le calendrier de sélection de la ville hôte est le suivant[3] :
- 15 septembre 2015 — Liste des villes candidates
- 23 – 25 septembre 2015 — Réunion de lancement de la procédure de candidature olympique avec chaque ville candidate et CNO (par visioconférence)
- 16 octobre 2015 — Signature de la procédure de candidature 2024 par la ville et le CNO
- 17 février 2016 — Date limite de dépôt par les villes candidates pour : Partie 1 du dossier de candidature : Vision, concept des Jeux et stratégie
- Juin 2016 - La commission exécutive du CIO confirme le nom des villes candidates qui passent à l’étape suivante
- 5 – 21 août 2016 - Programme des observateurs aux Jeux Olympiques – Rio de Janeiro
- 7 octobre 2016 — Date limite de dépôt par les villes candidates pour : Partie 2 du dossier de candidature : Gouvernance, aspects juridiques et financement des sites
- Décembre 2016 - La commission exécutive du CIO confirme le nom des villes candidates qui passent à l’étape suivante
- 7 février 2017 — Date limite de dépôt par les villes candidates pour : Partie 3 du dossier de candidature : Livraison des Jeux, expérience et héritage en termes de sites olympiques
- Juillet 2017 — Publication du rapport de la commission d’évaluation sur www.olympic.org
- Juillet 2017 — Droit de réponse des villes candidates après la publication du rapport de la commission d’évaluation
- Septembre 2017 — Élection de la ville hôte de Jeux Olympiques de 2024, Lima, Pérou
Nouvelle procédure de candidature
Thomas Bach annonce dans le cadre de l'agenda olympique 2020, lors de la 127e session du CIO qui s'est déroulée fin 2014 à Monaco, que les candidatures conjointes de deux villes ou deux pays seraient acceptées[4]. La mesure doit permettre au CIO d'enrayer la diminution du nombre de candidatures[5],[6]. À l'issue du processus de candidature pour les Jeux de 2020, seules trois ont en effet été retenues, soit le nombre le plus faible depuis l'édition de 1988.
Villes candidates
Budapest (Hongrie)
En juin 2015, le conseil municipal de Budapest vote à 25 voix contre 1, l'engagement de la capitale hongroise pour les Jeux, qu'elle n'a jamais accueilli[7], sa dernière candidature datant de 1960[8]. Le projet Budapest 2024 se targue de son « petit budget » prévisionnel (2,4 milliards d'euros)[9]. Budapest peut s'appuyer sur les installations qui ont un test grandeur nature avec les championnats du monde de judo en 2017 et de natation en 2017[10].
Hambourg (Allemagne)
Compétition entre Berlin et Hambourg
L'Allemagne annonce officiellement sa candidature aux Jeux olympique d'été 2024 le 28 octobre 2014[11]. Une décision prise à l'unanimité[1] des membres de la direction du comité olympique allemand.
Les villes de Berlin et de Hambourg se déclarent ensuite candidates pour l’organisation des JO auprès de la confédération olympique et sportive allemande. Ceci même si les habitants des deux villes adhèrent peu au projet olympique à l'époque. En décembre 2014, 49 % des habitants de Berlin et 44 % des habitants d'Hambourg se déclarent en effet contre la tenue de Jeux olympique dans leur ville en 2024[11].
En mars 2015, un nouveau sondage est réalisé afin de déterminer quelle ville sera la plus soutenue par ses habitants. L'adhésion de la population hambourgeoise à la candidature olympique est plus forte qu’à Berlin[12]. 64 % des habitants de Hambourg et sa région sont alors favorables à la candidature de leur ville[8] pour les Jeux olympiques 2024.
Le projet hambourgeois
En mars 2015, la candidature allemande est attribuée à la ville de Hambourg[13]. Elle recueille 18 voix, contre 11 à Berlin, et 4 pour une candidature commune. La population de Hambourg doit être consultée lors d'un référendum populaire le 26 novembre 2015[8] afin de confirmer son adhésion au projet[14].
En attendant, divers sondages sont réalisés fréquemment. En avril 2015, un sondage de l'Institut Penn Schoen Berland (PSB)[15] dévoile que 77 % des Allemands sont favorables à la candidature de l'Allemagne pour les JO2024.
La ville propose un projet qualifié de "compact", à taille humaine. Tout est accessible à pied ou en vélo. Le quartier portuaire de Kleiner Grasbook[15], une friche industrielle, est choisi pour accueillir les infrastructures olympiques[8].
Le coût du dossier de candidature de Hambourg, en juin 2015, représente 15 millions d'euros[8].
Los Angeles (États-Unis)
En 2024, cela fera 28 ans que les États-Unis ont organisé les Jeux olympiques d'été à Atlanta en 1996. New York a été candidate pour organiser les Jeux olympiques d'été de 2012 mais a recueilli moins de suffrages que Madrid, Londres et Paris lors du second tour de scrutin. Chicago a été candidate pour les Jeux de 2016 mais a perdu devant Rio de Janeiro. Les États-Unis n'ont pas présenté de candidature pour les Jeux de 2020. En , le comité olympique américain a exclu de présenter une candidature pour les Jeux olympiques d'hiver de 2022 et de se concentrer sur les Jeux olympiques d'été de 2024 ou les Jeux d'hiver de 2026[16]. Outre les villes listées ci-dessous qui ont lancé une campagne active pour mettre en place une candidature, Chicago[17],[18],[19], New York[17],[20], San Diego, et Minneapolis–Saint Paul[21], ont été mentionnées pour leur intérêt potentiel envers une candidature, mais n'ont pas formellement annoncé leur intention d'explorer cette éventualité.
Le , le comité olympique américain a envoyé des lettres aux maires des 36 villes afin d'évaluer leur intérêt pour une candidature aux Jeux de 2024. Certaines des villes concernées étaient Atlanta, Boston, New York, Chicago, Philadelphie, Indianapolis, Austin, San Antonio, Houston, Memphis, Minneapolis, Saint Paul, La Nouvelle-Orléans, Pittsburgh, Jacksonville, Miami, Saint-Louis, San Diego, San Francisco, Sacramento, Seattle, Charlotte, Portland, Phoenix, Columbus, Orlando, Nashville, Rochester, et Tampa[22].
En , le comité olympique américain a annoncé qu'il prévoyait d'établir une présélection de deux à trois villes possibles en , le choix final de la ville requérante étant prévu pour la fin de l'année 2014[23]. En juin, ce choix a été restreint par le comité olympique américain à quatre villes : Boston, Los Angeles, San Francisco et Washington.
Le 8 janvier 2015, le comité olympique Américain sélectionne initialement Boston comme ville américaine candidate aux jeux[24]. Boston possède un avantage, vu que les États-Unis n'ont plus accueilli les Jeux depuis 1996, mais la population de la ville est plutôt contre les Jeux olympiques[10]. Le 27 juillet 2015, le maire de Boston refuse de signer un engagement de sa ville pour garantir les pertes éventuelles du comité d'organisation entrainant de facto une suspension de la candidature de la ville. Il déclare à ce sujet refuser "d'engager la responsabilité de Boston pour des dépassements des couts"[25]. Le même jour, le Comité olympique des États-Unis annonce officiellement que la ville renonce à sa candidature[26]. Le CIO se dit cependant confiant quant à un dépôt de dossier de candidature des Etats-Unis en septembre 2015 et se déclare plutôt enclin à présenter Los Angeles comme ville hôte[27].
Le comité olympique américain recontacte alors les trois autres villes sélectionnées et affirme sa préférence pour Los Angeles, qui a déjà organisé les Jeux olympiques en 1932 et 1984[28]. La candidature californienne est officialisée par le conseil municipal de la ville le 1er septembre 2015[29].
Projet de la ville
Los Angeles a été la ville hôte des Jeux olympiques d'été de 1932 et 1984. Los Angeles a été candidate pour devenir la ville requérante des États-Unis pour les Jeux de 2016, mais le comité olympique américain a choisi Chicago. En septembre 2011, Los Angeles s'est vu attribuer les Jeux olympiques spéciaux de 2015[30]. En novembre 2011, une délégation de Los Angeles a participé à un séminaire organisé au siège du CIO à Lausanne pour les villes intéressée par une candidature à de futurs Jeux Olympiques[31]. En février 2012, Los Angeles a accueilli la cinquième conférence du CIO sur les femmes et le sport. Lors de la conférence, le maire de Los Angeles Antonio Villaraigosa et la membre du CIO Anita DeFrantz ont déclaré que la ville désirait accueillir les Jeux pour la troisième fois[32]. Le 17 août 2012, le conseiller Tom LaBonge a annoncé qu'il présenterait une motion qui permettrait de lancer le processus de candidature pour organiser les Jeux olympiques à Los Angeles. La motion demande à mettre en place un comité de Californie du sud pour les Jeux olympiques et d'explorer une future candidature, potentiellement en 2024[33],[34]. En mars 2013, Villaraigosa a envoyé officiellement une lettre au comité olympique américain annonçant que la ville était intéressée par une candidature aux Jeux de 2024[35]. Le 17 septembre 2013, le L.A. County Board of Supervisors a unanimement approuvé une résolution déclarant l'intérêt pour les Jeux[36].
Le projet de Los Angeles prévoit un budget de 4,1 milliards de dollars, soit 3,6 milliards d'euros et table sur 4,8 milliards de dollars de recette, notamment grâce aux partenariats, droits TV et billetterie[28]. Le Coliseum, stade qui avait déjà accueilli des épreuves des JO de 1984, serait modernisé avec un budget de 300 millions de dollars[28]. Le Staples Center, le Dodger Stadium et le Rose Bowl seraient également mobilisés[28].
Paris (France)
Après de nombreuses non-sélections pour l'organisation des Jeux olympiques en France (Lille en 2004, Paris en 2008 et 2012 et Annecy en 2018), le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pourrait vouloir « tout miser » sur une candidature parisienne.
Cette candidature est évoquée depuis l'abandon de Nice pour l'organisation des Jeux de 2022. Christian Estrosi, maire de Nice, avait annoncé que la France préférerait s'orienter vers une candidature estivale et donc en 2024.
Plusieurs candidatures officieuses ont été évoquées, notamment celles de Brest, de Strasbourg[37] (soutenue par plusieurs sportifs régionaux, dans l'idée d'une candidature franco-allemande) et de Montpellier[38].
Le , Anne Hidalgo présente un vœu[39] qui invite les élus parisiens à « engager pleinement et avec responsabilité Paris en faveur d'une candidature aux Jeux olympiques et paralympiques 2024 ». Le , le Conseil de Paris se prononce en faveur de la candidature de Paris et le , Paris officialise sa candidature[40]. Le , la lettre de candidature signée par Anne Hidalgo et Denis Masseglia est envoyé au CIO[41]
Le projet parisien
La candidature parisienne a l'avantage de pouvoir s'appuyer sur des infrastructures déjà mises à niveau pour l'Euro 2016 de football, ce qui permettrait de diminuer les coûts des Jeux. De plus, la France pourrait se baser sur un argument historique : celui du centenaire des Jeux de 1924, les derniers à avoir eu lieu à Paris.
Ne pouvant cependant pas accueillir les épreuves de voile, la capitale doit combiner sa candidature avec un second site français capable d'organiser les jeux nautiques.
Sélection du site hôte pour les épreuves nautiques
Six sites étaient candidats pour accueillir les épreuves de voile : La Rochelle, Marseille, le Morbihan, Brest, Le Havre et Hyères[42]. Durant le mois de juillet 2015, le Comité Ambition Olympique et Paralympique, responsable du dossier parisien, a visité les 6 sites en compétition.
D'après le journal L'Équipe[43], les favoris sont La Rochelle, Marseille et le Morbihan[44]. Pendant l'été, plusieurs médias recensent les points forts et les points faibles des sites en se basant sur 5 critères : les nuisances potentielles, la présence d'infrastructures, la qualité du plan d'eau, la météo et la capacité d'accueil (des athlètes et spectateurs). Alors que La Rochelle, Le Havre et Brest pâtissent de la qualité de leur plan d'eau, Hyères et Marseille inquiètent pour l'intermittence de leur vent[45].
Les candidatures de La Rochelle et de Marseille provoquent à la fin de l'été 2015 un débat alors que plusieurs responsables politiques des deux villes sont accusés de conflit d'intérêts dans la presse[46][47]. Le 5 septembre 2015, Edgar Grospiron, membre du Comité Ambition Olympique et Paralympique qui doit choisir la ville hôte des épreuves nautiques, répond à une pétition à ce sujet, "JO Paris 2024 : contre les magouilles !", selon laquelle une stratégie politique serait mise en place pour faire gagner La Rochelle ou Marseille[48]. Alors qu'elle réunit plusieurs centaines de signatures (669 le 7 septembre), l'ancien champion de ski réagit et déclare son mécontentement, précisant que la procédure de vote pourrait faire taire toute critique[49].
Le 7 septembre, il est annoncé que la ville choisie dans le cadre des épreuves nautiques est Marseille. Les membres de l'association Ambition Olympique et Paralympique se disent satisfaits de leur choix. Reste à choisir le lieu d'implantation du village marseillais[50]. Une des possibilité est le parc Chanot[51]. La Corniche sera aménagée afin d'accueillir des tribunes dont l'accès aux gradins sera payant[52]. Les épreuves se dérouleront dans la rade de Marseille[53].
Sélection du site d'accueil du village olympique
En cas de victoire de Paris pour l'organisation des Jeux olympiques d'été 2024, trois sites sont en compétition pour l'accueil des athlètes, tous en Seine-Saint-Denis : Bourget-Dugny, Pleyel-L'Ile-Saint-Denis et Pantin-Est Ensemble. La décision sera prise en octobre[54].
Rome (Italie)
Après s'être retirée de la course des Jeux de 2020 la veille du verrouillage des candidatures, l'Italie veut retenter sa chance et est la première ville à annoncer officiellement sa candidature pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2024[55],[56]. Le Conseil municipal de Rome approuve officiellement cette candidature le , à 38 voix contre 6[57] ; il est suivi par le Comité national olympique italien (CONI) le , avec un vote unanime[58].
En situation de crise, la candidature romaine prévoit d'utiliser des sites des Jeux de 1960 à Rome[10]. À l'inverse de Hambourg, le dossier de candidature de la capitale italienne prévoit une zone géographique assez large pour accueillir les différentes épreuves. Les villes de Milan, Florence et Naples sont ainsi mobilisées[8].
Le dossier de candidature est soutenu par plusieurs personnalités du monde du sport, notamment par Luca di Montezemolo (organisateur de la Coupe du monde de football de 1990 et ancien directeur de Ferrari) qui accepte de le conduire[8].
Villes ayant envisagé une candidature
Afrique du Sud : Durban
Après la Coupe du monde de football de 2010, Durban était la candidate sud-africaine la plus probable pour les Jeux olympiques d'été de 2020, avant que l'Afrique du Sud ne retire sa candidature[59]. En août 2012, le comité national olympique sud-africain (Sascoc) a annoncé qu'il avait mis en place une étude de faisabilité pour une candidature aux Jeux de 2024, y compris le choix de la ville la plus appropriée pour une candidature[60]. Lors des Jeux de Sochi, le ministre sud-africain des sports, Fikile Mibabula, a déclaré que le pays présentera une candidature, qui avait l'accord du président sud-africain. Toutefois, peu de temps après, le ministre déclare la candidature comme « irréaliste », vu que l'Afrique du Sud devrait accueillir les Jeux du Commonwealth 2022[61].
Allemagne : Berlin
Les villes allemandes de Berlin et Hambourg envisagent d'accueillir les Jeux olympiques de 2024. Les mouvements NOlympia et (N)Olympia-Hamburg, soutenus entre autres par le parti Die Linke, s'opposent au projet. Selon les sondages organisés dans les deux villes, la population de Hambourg est plus favorable à l'organisation des Jeux[62]. Le projet berlinois s'appuie sur des infrastructures existantes dispersées à travers la ville, comme le stade olympique, le Friedrich-Ludwig-Jahn-Sportpark et la Max-Schmeling-Halle. Le village olympique doit être construit sur le site de l'aéroport de Berlin-Tegel après sa fermeture et son remplacement par le futur aéroport de Berlin-Brandenburg. Il est prévu que les bâtiments du village servent ensuite de logements sociaux[63],[64]. En mars 2015, la DOSB approuve la candidature de Hambourg[14].
Australie : Melbourne
Melbourne a déjà organisé les Jeux olympiques en 1956. Ce serait donc la deuxième fois que la ville australienne organiserait les Jeux et la troisième fois pour l'Australie, après les Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney.
Azerbaïdjan : Bakou
Bakou a organisé avec succès les premiers Jeux européens et envisage de présenter sa candidature[65].
Canada : Toronto
Les derniers Jeux d'été organisés au Canada datent de 1976, à Montréal[66]. Cette fois-ci, le pays a décidé de miser sur une ville différente : Toronto. Le 25 juillet 2015, le président du Comité olympique canadien, Marcel Aubut annonce en effet lors des jeux Panaméricains à la télévision publique d'ICI Radio-Canada Télé que le COC déposera la candidature de la métropole canadienne aux JO de 2024. Ce sera la 3e candidature de la ville de Toronto, après les échecs de 2004 et de 2008. L'ancien maire de Toronto, Rob Ford avait refusé la candidature de sa ville à cause du coût trop élevé d'une candidature. La conjoncture étant plus favorable en 2015, avec l'arrivée d'un nouveau maire, John Tory et du succès des Jeux panaméricains de 2015. John Tory annonce finalement le 15 septembre 2015 que la ville renonce à postuler pour ces Jeux[67].
États-Unis : Washington[68]
Le 5 août 2012, il a été annoncé que Dan Knise, président et CEO de la Washington-Baltimore 2012 Regional Coalition, qui a été candidate, sans succès, pour les Jeux olympiques de 2012 qui ont été gagnés par Londres, était en train d'évaluer le niveau d'intérêt pour une candidature conjointe de Washington et Baltimore pour les Jeux olympiques de 2024. Selon le Baltimore Sun, Knise estime "qu'il y a une petite étincelle" pour une autre tentative visant à créer une candidature[69]. Le Sun citait aussi John Moag Jr., un ancien président de la Maryland Stadium Authority, estimant que la zone de Baltimore - Washington « a la plus grande infrastructure sportive groupée dans un rayon de 40 miles »[70],[71]. Le 27 août 2013, Bob Sweeney, président du groupe a but non lucratif D.C. 2024, a annoncé que le groupe mettra en place une candidature pour que Washington accueille les Jeux olympiques d'été de 2024[72]. DC 2024 s'enorgueillit que Washington a « davantage d'installations sportives dans un rayon de 40 miles qu'aucune autre ville des États-Unis » et « plus de 100 000 chambres d'hôtel ». Sweeney a dit que les épreuves s'étendraient de Baltimore à Richmond, mais seraient principalement concentrées autour de Washington[73].
États-Unis : Boston[74]
Le 7 mai 2013, une réunion s'est tenue au sujet des chances de Boston et de la Nouvelle-Angleterre d'accueillir les Jeux olympiques en 2024[75]. Un groupe important de dirigeants et de politiciens soutient la candidature. Les sites des épreuves pourraient comprendre le TD Garden, Fenway Park, le Gillette Stadium, l'Agganis Arena, le Dunkin' Donuts Center, et la Verizon Wireless Arena[76]. D'autres villes à travers la Nouvelle-Angleterre pourraient participer à la candidature en accueillant certaines épreuves comme Manchester (New Hampshire), Portland et Providence. Le comité pour amener les Jeux à Boston a déclaré qu'il utiliserait la Nouvelle-Angleterre et la zone urbaine de Boston pour accueillir les épreuves. Le comité pour Boston 2024 a un site internet officiel[77], un compte Twitter[78], et une page Facebook[79]. Le 31 juillet 2013 le Massachusetts Senate a passé une loi qui permettrait à Boston de financer les études pour accueillir les Jeux de 2024. Elle a été envoyée à la Chambre des représentants du Massachusetts. Un groupe de dirigeants de la ville (qui comprend l'ancien président du comité d'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2002, ancien gouverneur du Massachusetts et ancien candidat à la présidence des États-Unis Mitt Romney) fait à présent partie du comité pour les Jeux Boston 2024[80]. Les autres dirigeants comprennent le propriétaire des Patriots de la Nouvelle-Angleterre Robert Kraft. En octobre, Deval Patrick a signé une loi pour permettre au groupe d'examiner la candidature[81]. La ville de Boston devrait construire un Stade olympique qui devrait avoir une capacité d'au moins 80 000 spectateurs. En revanche Boston a beaucoup d'autres sites et stades pour accueillir la plupart des autres épreuves. Le 14 janvier 2014, le comité olympique de Boston a organisé une audience sur la sécurité des Jeux à Boston. L'ancien chef de la police de Boston Ed Davis y assistait pour parler de la sécurité, si Boston devait accueillir les Jeux[82].
États-Unis : San Francisco
San Francisco explore une candidature. Il a été annoncé que si San Francisco était candidate, son plan s'étendrait probablement à Sacramento pour contribuer à remplir les besoins en installations sportives, notamment pour les sports en salle[83],[84],[85].
Les candidatures de deux autres villes, Dallas et San Diego n'ont pas été retenues. Le comité américain annonça début 2015 la victoire de Boston.
Kenya : Nairobi
Le Kenya envisageait une candidature pour les Jeux de 2024, mais a finalement renoncé et pourrait souhaiter accueillir les jeux en 2028 ou 2032[10].
Maroc : Casablanca
La candidature marocaine veut s'appuyer sur son futur stade de 80 000 places à Casablanca pour les Jeux de 2024 ou 2028[10].
Qatar : Doha
Turquie : Istanbul
La ville d'Istanbul après de nombreux échecs, se déclare candidate le 19 août 2014[réf. nécessaire]. Toutefois, la ville turque semble plutôt se tourner vers la volonté d'organiser l'Euro de football 2024[10].
Programme des Jeux olympiques d'été de 2024
Lors de sa session de 2013 à Buenos Aires, le CIO a décidé d'admettre la lutte comme sport additionnel au programme olympique des Jeux olympiques de 2020 et de 2024. La liste des 28 sports aux Jeux olympiques de 2024 sera donc identique à celle des Jeux de 2020[86].
Mais l'une des mesures de l'agenda olympique 2020, approuvé fin 2014, qui pourrait être appliqué durant ces jeux serait le retour des sports de démonstration ainsi qu'une limite qui passerait à 30 sports.
Sponsoring des Jeux olympiques d'été de 2024
Panasonic est le premier sponsor global du CIO à avoir signé pour les Jeux olympiques de 2022 et 2024 dans le cadre du programme TOP X[87].
Droits de diffusion
Les droits de diffusion en Corée ont été cédés à SBS[88]. Les droits de diffusion aux États-Unis ont été cédés à NBC. Les droits de diffusion en Europe ont été attribués à Eurosport, excepté en Russie[réf. nécessaire].
L'agenda olympique 2020 prône la création d'une chaîne de télévision olympique qui fonctionnerait toute l'année et qui pourrait retransmettre toutes les compétitions.
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- ↑ Panasonic étend son partenariat des Jeux Olympiques jusqu'en 2024 - Le Huffington Post - 06/02/2014
- ↑ Le CIO cède à SBS les droits de diffusion des Jeux Olympiques de 2018, 2020, 2022 et 2024 Comité International Olympique - 04/07/2011
Lien externe
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