Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions

[HOME PAGE] [STORES] [CLASSICISTRANIERI.COM] [FOTO] [YOUTUBE CHANNEL]


Ligue des champions de l'UEFA

Ligue des champions de l'UEFA

Ligue des champions de l'UEFA
Logo de la compétition
Généralités
Sport Football
Création 1955
Autre(s) nom(s) Coupe des clubs champions européens (1955-1992)
Organisateur(s) UEFA
Éditions 60 (en 2014-2015)
Périodicité Annuelle
Nations Europe
Participants 32 qualifiés (76 partants)
Statut des participants Professionnel
Site web officiel

uefa.com

Palmarès
Tenant du titre FC Barcelone
Plus titré(s) Real Madrid (10)

pour la compétition en cours voir :
Ligue des champions de l'UEFA 2015-2016

La Ligue des champions de l'UEFA, parfois appelée C1 et anciennement dénommée Coupe des clubs champions européens de sa création en 1955 jusqu'en 1992, est une compétition annuelle de football organisée par l'Union des associations européennes de football (UEFA) et regroupant les meilleurs clubs du continent européen[1]. C'est la compétition sportive interclubs la plus prestigieuse d'Europe, devant la Ligue Europa.

Histoire

Création de la compétition

Autrefois appelée la Coupe des clubs champions européens (CCC), elle fut fondée en 1955. Elle se jouait alors en matchs aller-retour à l'exception de la finale et seuls les champions nationaux, ainsi que le tenant du titre, pouvaient y prendre part.

L'idée de la Coupe d'Europe est née dans l'esprit de journalistes parisiens. Les chocs Wolverhampton-Honvéd Budapest puis Wolverhampton-Spartak Moscou de décembre 1954 achèvent de les convaincre ; il faut mettre en place une Coupe d'Europe des Clubs[2] ! En effet, après les victoires des Wolves, le Daily Mail proclame le club « champion du monde des clubs ». Gabriel Hanot réplique dans L'Équipe en lançant un appel à la fondation d'une Coupe d'Europe le  : « Attendons pour proclamer l'invincibilité de Wolverhampton qu'il soit allé à Moscou et à Budapest. Et puis, il y a d'autres clubs de valeur internationale : Milan et le Real Madrid, pour ne citer que ceux-là ». Une série d'articles du quotidien sportif parisien explique des semaines durant les avantages d'une telle épreuve, et les premières réactions sont plutôt positives[3].

Dès le , Jacques de Ryswick signe un article présentant le « projet de Coupe d'Europe interclubs ». Devant les réactions positives de l'Europe entière, L'Équipe rédige le un avant-projet de règlement signé par Jacques Ferran. Le , L'Équipe publie la liste des clubs invités à disputer la première édition de l'épreuve. Durant le mois de février, les clubs confirment leur participation[2]. Le , la FIFA contacte L'Équipe pour lui confirmer que ses statuts n'empêchent pas l'organisation d'une telle compétition : « L'organisation d'un pareil tournoi n'est pas subordonnée à l'autorisation préalable de la FIFA, dont les statuts (art. 38) ne visent que les compétitions entre équipes représentatives nationales. »[4] L'UEFA vient à peine d'émerger des limbes, et ses statuts sont quasi vierges. Le 1er mars, le comité exécutif de l'UEFA se déclare inapte à assurer correctement l'organisation d'une telle épreuve et laisse à chaque fédération le libre choix d'accepter ou pas de prendre part à cette épreuve.

On se retrousse alors les manches à L'Équipe en s'occupant d'aller démarcher les fédérations. La FFF se laisse finalement convaincre malgré la délicate question de surcharge du calendrier… Chaque fédération doit désigner son représentant et la plupart d'entre-elles ne désignent pas le champion en titre mais font un choix par popularité du club à condition que celui-ci ait déjà remporté le championnat national au moins une fois[5],[6]. Les 2 et 3 avril, L'Équipe réunit les dirigeants des clubs participants à Paris pour définir les dates de la compétition et leur faire approuver le règlement[6].

Revirement de situation le 8 mai, alors que tout est bouclé avec 16 clubs partants ; la désignation (arbitraire)[7] des huitièmes de finale a même déjà eu lieu. La FIFA sent le danger de laisser à des intervenants extérieurs la prise en main de compétitions et pousse finalement l'UEFA à prendre en charge l'organisation de l'épreuve[2]. La FIFA interdit même l'utilisation du mot « Europe » dans le nom de l'épreuve désirant réserver ce terme aux compétitions entre équipes nationales[2] ; ces dernières n'existent pas encore… L'UEFA et la FIFA font le maximum pour décider les Anglais à participer, mais la FA reste inflexible : c'est non ! Chelsea était pourtant partant[8]… Le forfait de Chelsea est rendu officiel le [2]. Le , le premier match se tient à Lisbonne devant 30 000 spectateurs : le Sporting et les Yougoslaves du Partizan Belgrade font match nul 3-3. La « Coupe des clubs champions européens » connaît un immense succès dès sa première édition, mais elle porte un coup fatal aux matches amicaux de prestige qui agrémentaient jadis les milieux de semaine[9].

La Coupe des clubs champions européens (1955-1992)

La Coupe des clubs champions met aux prises les clubs vainqueurs des différents championnats nationaux européens. Avec la mise en place de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football en 1960 puis de la Coupe UEFA en 1971, la Coupe des clubs champions reste la principale compétition inter-clubs européennes. Elle est alors parfois abrégée en C1, en référence au classement des trois compétitions européennes qui se déroulent à cette époque.

Après deux éditions de cette compétition, la Coupe Latine qui voyait s'affronter les champions d'Espagne, d'Italie, de France et du Portugal prit beaucoup moins d'importance et fut finalement dissoute. En 1960, l'UEFA et la CONMEBOL créent la Coupe intercontinentale qui voit s'opposer le vainqueur de la Coupe des clubs champions européens face à celui de la Copa Libertadores et où le gagnant se voit considérer comme le « meilleur club du monde ».

La première édition (1955-1956)

La première édition de la Coupe d'Europe des clubs champions européens voit s'opposer 16 grands clubs du continent et parmi eux 7 étaient les champions en titre de leur propre pays. Le , le Sporting affronte le Partizan Belgrade à domicile pour le match inaugural, les deux équipes font match nul 3-3, João Baptista Martins inscrit le premier but de la compétition à la 14e minute.

À la suite de la faible affluence des supporteurs du Stade de Reims lors du match face aux Danois du AGF Århus en huitième de finale (6 500 spectateurs), le président du club champenois décide de jouer les matchs suivants au Parc des Princes[2]. Un choix payant puisque plus de 35 000 personnes assistent aux victoires de Reims lors des matchs allers du quart et de la demi-finale[2]. Le Stade de Reims, emmené par son milieu offensif Raymond Kopa, accède à la finale le en éliminant le Hibernian FC (score cumulé : 3-0).

Le Real Madrid s'impose en demi-finale contre le Milan du redoutable Gunnar Nordahl malgré une défaite 2-1 à San Siro (score cumulé : 5-4)[10]. La finale se déroule sur un match unique à Paris le ; mené 2-0 puis 3-2 par le Stade de Reims, le Real Madrid finit par s'imposer 4-3 à la suite d'une égalisation de Marquitos et un dernier but d'Héctor Rial[10].

Le spectacle est donc bien au rendez-vous et les clubs participants engrangent de larges bénéfices, Jacques Ferran indique dans son journal : « si Reims parvenait en finale, son bénéfice serait de 20 millions »[2]. La Coupe d'Europe des clubs champions augmente aussi les ventes de L'Équipe par rapport à l'année précédente de 7,5 % en décembre 1955, de 30,05 % en avril 1956 pour la demi-finale de Reims et de 12,5 % lors de la semaine de la finale[2].

Le règne sans partage du Real Madrid (1956-1960)

À la suite du succès de la première édition, l'UEFA décide de s'investir davantage dans la compétition et exige que chaque fédération envoie leur champion. Le Real Madrid, n'étant pas le champion d'Espagne, a quand même pu participer en étant le tenant du titre de la Coupe des clubs champions. Cinq nouvelles nations se joignent à la compétition, y compris les Anglais avec Manchester United[11]. Avec 22 équipes partantes, un tour préliminaire est mis en place et un tirage au sort désigne les 12 clubs qui y participent, les autres clubs rejoignent le Real Madrid en huitièmes de finale.

La finale oppose le Real Madrid aux Italiens de la Fiorentina, le , au Stade Santiago Bernabéu devant plus de 120 000 personnes[12]. Les Madrilènes s'imposent 2-0 après un penalty inscrit par Alfredo Di Stéfano et une réalisation de Francisco Gento[11]. Le trophée est remis au capitaine Miguel Muñoz par le général Franco[11]. Le Real Madrid remporte également les trois éditions suivantes: en 1958 contre l'AC Milan, en 1959 à nouveau contre le Stade de Reims et en 1960 contre l'Eintracht Francfort, au terme d'une finale prolifique (7 buts à 3) dans laquelle Ferenc Puskás signe un quadruplé et Alfredo Di Stéfano un triplé.

Les latins au pouvoir (1960-1966)

La domination du Real Madrid prend fin en 1961. Cette année-là, le Benfica joue sa première finale contre le FC Barcelone au Stade du Wankdorf en Suisse. Emmené par son capitaine et avant-centre José Águas, qui finira meilleur réalisateur de la compétition avec 11 buts et son meneur de jeu Mário Coluna, le Benfica s'impose 3 buts à 2. La saison suivante, en 1962, le Benfica joue sa deuxième finale contre l'ogre de la compétition, le Real Madrid et ses stars Ferenc Puskás, Alfredo Di Stéfano et Francisco Gento et permet l'éclosion d'un tout jeune joueur qui inscrit un doublé en finale, Eusébio. Cette finale a lieu au Stade olympique d'Amsterdam et voit le Benfica s'imposer sur le score de 5 buts à 3. En 1963 Benfica atteint sa troisième finale consécutive. Malgré un but d'Eusébio, les Portugais s'inclineront 2 buts à 1 face à l'AC Milan. En 1964, l'autre club de Milan, l'Inter Milan, bat le Real Madrid 3 buts à 1 puis en 1965 le Benfica joue sa quatrième finale en cinq éditions contre l'Inter qui remporte la finale pour la deuxième fois de suite sur le score de 1 but a 0. En 1966, le Real Madrid revient au premier plan et remporte sa sixième C1 (et également la sixième pour Francisco Gento, un record qui tient toujours) face au surprenant Partizan Belgrade (2-1).

Le réveil anglo-saxon (1966-1969)

La première équipe non latine à remporter le trophée est le Celtic Glasgow en 1967, qui bat en finale l'Inter Milan 2 buts à 1. Manchester United lui succède l'année suivante, en disposant également en finale d'un ancien double vainqueur de la décennie, Benfica, sur le score de 4 buts à 1. Le deuxième succès de l'AC Milan, en 1969, est un peu le chant du cygne des équipes latines: vainqueurs de 12 des 14 premières éditions, il faudra attendre 16 ans avant que l'une d'entre elles n'inscrive à nouveau son nom au palmarès, avec un autre club italien, la Juventus. Le finaliste malheureux de cette édition, l'Ajax Amsterdam, préfigure la domination néerlandaise qui va suivre...

La période néerlandaise (1969-1973)

Finale Ajax Amsterdam – Panathinaïkos en 1971

La victoire du Feyenoord Rotterdam en 1970, face au Celtic Glasgow, est suivie d'un triplé de l'Ajax. En 1971, l'équipe entrainée par Rinus Michels, qui prône un « football total » assez révolutionnaire, s'impose contre les surprenants grecs du Panathinaïkos, 2 buts à 0. Le départ de Michels n'empêchera pas les amstellodamois de conserver leur trophée l'année suivante, en battant l'Inter grâce à un doublé de Johan Cruijff, ainsi qu'en 1973, face à la Juventus. Mais sa domination européenne s'arrêtera avec le départ ou la fin de carrière de ses joueurs-cadres.

Triplé du Bayern Munich (1973-1976)

Le triplé de l'Ajax est suivi d'un autre triplé, allemand celui-là, avec les trois victoires du Bayern Munich de Franz Beckenbauer, Gerd Müller et Sepp Maier, qui forme alors l'ossature de l'équipe nationale de R.F.A., championne d'Europe en 1972 et du monde en 1974. Le premier sacre des Bavarois a d'ailleurs failli ne pas avoir lieu, le Bayern n'égalisant qu'à l'ultime minute des prolongations lors de la finale de 1974 contre l'Atlético de Madrid. La règle des tirs aux buts n'étant pas encore instaurée, la finale sera rejouée le surlendemain (ce sera le seul cas dans l'histoire de la compétition) et le Bayern s'imposera largement 4 buts à 0. Le Bayern s'imposera à nouveau en 1975 contre Leeds United. Les exactions des supporteurs anglais lors de cette finale au Parc des Princes vaudront trois ans de suspension européenne au club anglais. Les Allemands conserveront une nouvelle fois leur trophée en 1976, en battant l'AS Saint-Étienne 1 but à 0. C'est à l'heure actuelle la dernière série de trois victoires consécutives dans la compétition.

La domination anglaise (1976-1985)

C'est le club anglais de Liverpool qui va succéder aux Bavarois. Déjà vainqueur l'année précédente de la coupe de l'UEFA, les Reds vont battre en finale l'autre club ouest-allemand, le Borussia Mönchengladbach sur le score de 3 buts à 1. Liverpool conservera son trophée en 1978 face aux Belges du FC Bruges, mais, contrairement à ses deux prédécesseurs, ne réussira pas la passe de trois: il est éliminé dès le premier tour de l'édition 1978-79 par un autre club anglais, Nottingham Forest. Promu de D2 l'année précédente, le surprenant champion anglais ira jusqu'au bout et sera sacré face à Malmö FF. Nottingham Forest conservera également son titre en 1980, face au Hambourg SV, et entrera dans l'histoire comme étant le seul club à avoir été plus de fois champion d'Europe que champion national. Les hommes de Brian Clough ne réussiront pas non plus une troisième victoire consécutive; en 1981, Liverpool récupère son bien en disposant du Real Madrid en finale, et c'est une autre équipe anglaise, Aston Villa qui lui succède en 1982, en battant le Bayern Munich. La série de six victoires consécutives des clubs anglais (un record) est brièvement interrompue par le sacre du Hambourg SV en 1983 aux dépens de la Juventus, mais c'est Liverpool qui s'impose à nouveau en 1984 contre l'AS Rome, qui devient à l'occasion le premier club à être battu en finale sur son terrain. Cette finale est également la première qui se joue aux tirs aux buts et la série est marquée par la performance du gardien des Reds, Bruce Grobbelaar.

Liverpool est à nouveau finaliste l'année suivante, face à la Juventus; mais la domination anglaise est stoppée nette par le drame du Heysel, où 39 spectateurs, la plupart italiens, trouvent la mort dans une bousculade avant le coup d'envoi de la finale. La victoire de la Juventus (1 but à 0 sur un penalty de Michel Platini) passera presque inaperçue, la remise de la coupe se faisant rapidement dans les vestiaires, sans cérémonial. À la suite de ce qui est le paroxysme des débordements des supporteurs anglais lors de leurs déplacements sur le continent, l'UEFA exclut tous les clubs anglais des coupes européennes pour 5 ans, et Liverpool pour une durée indéterminée.

L'après-Heysel (1985-1992)

Aucun pays ne profitera durablement du bannissement des clubs anglais; les vainqueurs des trois éditions suivantes sont inédits: le Steaua Bucarest devient le premier club de l'Est à l'emporter, en 1986, en battant à la surprise générale le FC Barcelone aux tirs aux buts, lors d'une séance où le gardien roumain Helmuth Duckadam repousse les quatre tentatives catalanes ; lui succéderont le FC Porto en 1987 et le PSV Eindhoven en 1988. Un seul ancien vainqueur s'imposera durant cette période : emmené par son trio néerlandais Gullit-van Basten-Rijkaard, l'AC Milan d'Arrigo Sacchi signe un doublé en 1989 et 1990 (c'est à ce jour la dernière fois qu'un vainqueur a pu conserver son trophée). Le dernier vainqueur de la formule par élimination directe sera lui aussi inédit : l'Étoile rouge de Belgrade remporte la coupe en 1991 en battant l'Olympique de Marseille aux tirs aux buts, devenant le second club d'un pays de l'est à régner sur l'Europe en cinq ans.

La saison suivante est une saison de transition. La coupe change de formule et voit l'introduction d'une phase de poules après les huitièmes de finale (2 poules de 4 équipes pour les huit équipes restantes, en lieu et place des quarts de finale et demi-finales, les vainqueurs de poules s'affrontant directement en finale). Cette dernière édition sous l'appellation "Coupe des clubs champions européens" voit le premier sacre du FC Barcelone, qui s'impose face à la Sampdoria après prolongations (1-0). Cette finale du club génois ouvre une série record de 7 finales consécutives d'un représentant italien (pour 2 victoires seulement).

La Ligue des champions (depuis 1992)

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
L'AC Milan célèbre sa victoire dans la Ligue des champions 2007.

En 1992, la coupe est rebaptisée « Ligue des champions ». Depuis lors, son format fut modifié presque chaque année, jusqu'à autoriser la participation de quatre clubs des meilleures associations du continent.

Historiquement, la compétition prenait le format d'une coupe où seuls les champions et le tenant du titre participaient. La phase de groupes à 8 équipes apparut en 1992 et fut élargie à 16 en 1994, 24 en 1997 et 32 en 1999. Les vice-champions nationaux des meilleurs pays peuvent y participer depuis 1997, suivis des troisièmes et quatrièmes depuis 1999. La phase de groupes à 32 qualifiait pour une seconde phase de groupes à 16 jusqu'en 2003, avant d'être remplacée par des huitièmes de finale à plus grand enjeu.

Les premières éditions et l'arrêt Bosman (1992-1997)

Elle voit le premier sacre d'un club français, l'Olympique de Marseille, qui bat en finale l'AC Milan 1-0 sur une tête de Basile Boli juste avant la mi-temps. Jusqu'à aujourd'hui c'est le seul club français à avoir remporté cette compétition. En 1994, l'AC Milan prend sa revanche et surclasse 4-0 le FC Barcelone de Johan Cruyff, pourtant grand favori. L'année suivante, alors qu'on revient à une formule à 16 équipes, l'AC Milan défend son titre mais s'incline en finale face à l'Ajax Amsterdam (1-0), qui remporte le dernier titre d'un club néerlandais en Ligue des champions à ce jour. En 1996, il est pourtant encore finaliste, face à une autre équipe italienne, la Juventus, qui s'impose aux tirs aux buts. Puis l'arrêt Bosman changera la donne, puisque depuis (hormis lors de l'édition 2003-2004), aucune équipe ne faisant pas partie des quatre grands championnats européens (Allemagne, Angleterre, Espagne et Italie) ne réussira à atteindre la finale...

En 1997, pour la troisième année consécutive, le tenant du titre se retrouve en finale et s'incline. En effet, cette année là, le Borussia Dortmund remporte son premier titre en terrassant la "Vieille Dame", pourtant favorite, sur le score de 3 à 1. Il faudra attendre 12 ans avant qu'un lauréat défende son titre en finale la saison suivante... et s'incline (Manchester United 2008-2009).

Le retour du Real (1997-2004)

En 1997-1998, 24 équipes sont présentes sur la ligne de départ, les deuxièmes des grands championnats étant autorisés à participer pour la première fois. Cette saison-là, la Juventus atteint la finale pour la troisième année consécutive, mais s'incline en finale face au Real Madrid, 1-0. C'est le grand retour sur le devant de la scène du club madrilène, qui remporte son 7è trophée, 32 ans après le 6è. En 1999, une autre équipe met fin à une longue disette (31 ans), d'autant plus symbolique qu'il s'agit du premier sacre d'un club anglais depuis le drame du Heysel en 1985. En finale, Manchester United, mené au score dès le début du match, inscrit deux buts dans les arrêts de jeu pour renverser le Bayern Munich (2-1). Cette année là, MU remporte également le Championnat et la Cup, s'offrant un triplé historique. Un exploit qui porte la marque de l'entraîneur Alex Ferguson, en poste depuis 1986, et de la "génération 1992" qu'il a lancé, emmenée par David Beckham.

En 1999-2000, 32 équipes participent à l'épreuve (les 3e et 4e des grands championnats étant présentes) avec 2 phases de groupes. Le Real confirme son retour au premier plan en gagnant la compétition pour la huitième fois. Emmené par Raúl et Redondo, Il écrase 3-0 le FC Valence, lors de la première finale entre deux équipes d'un même pays. L'année suivante, le Bayern Munich efface le traumatisme de 1999 en venant à bout du FC Valence, finaliste malheureux pour la seconde fois consécutive, aux tirs aux buts, 1-1, 5-4, grâce à une grande performance de son gardien Oliver Kahn. Puis en 2002, le Real remporte son troisième titre en cinq ans, en dominant le surprenant Bayer Leverkusen 2 à 1, grâce à une superbe volée de Zinédine Zidane. C'est le premier (et seul) titre des "Galactiques" de Florentino Pérez. En 2003, la finale oppose à nouveau deux clubs d'un même pays, cette fois-ci l'Italie, avec une affiche entre l'AC Milan et la Juventus. Le match, très fermé, accouche d'un 0-0 et se joue aux tirs aux buts. Ce sont surtout les gardiens Nelson Dida (3 arrêts) et Gianluigi Buffon (2 arrêts) qui s'illustrent, et les Milanais l'emportent 3-2 et glanent leur 6e C1.

En 2003-2004, un nouveau changement de formule s'opère, puisque la deuxième phase de groupes est remplacée par des huitièmes de finale. Ce format plus propice aux surprises et aux incertitudes permet d'assister à l'une des finales les plus surprenantes de ces dernières années, entre les Portugais du FC Porto et les Français de l'AS Monaco. Au terme d'un match à sens unique, les hommes de José Mourinho surclassent ceux de Didier Deschamps (3-0), vite privés de leur maître à jouer Ludovic Giuly, blessé. Cela faisait 11 ans que le trophée n'était pas revenu à un club non-issu d'un des quatre grands championnats européens (Allemagne, Angleterre, Espagne et Italie) et cela ne s'est plus reproduit depuis. Les éliminations précoces des vainqueurs des dernières éditions (Bayern, Manchester et Juventus en 1/8è, Real et Milan en 1/4) symbolisent ce changement, notamment la défaite des "Galactiques" du Real Madrid face à l'AS Monaco (4-2, 1-3). Après cela, le club recordman de victoires dans l'épreuve sera éliminé six fois consécutivement en 1/8è de finale...

Le miracle d'Istanbul (2004-2005)

L'édition 2004-2005 est la cinquantième de l'histoire. Pour cette édition anniversaire, la compétition se conclut par la plus belle et la plus folle finale de l'épreuve. En effet, le 25 mai 2005 à Istanbul, Liverpool remporte le cinquième titre de son histoire face à l'AC Milan au terme d'un incroyable renversement de situation. Menés 3-0 à la mi-temps, les Reds inscrivent trois buts en six minutes avant l'heure de jeu, avant de résister aux nombreux assauts milanais pendant soixante minutes et de triompher aux tirs aux buts, par 3 à 2.

Ce triomphe, modèle de courage et de ténacité, est d'autant plus grand qu'il survient vingt ans après le drame du Heysel. Du côté liverpuldien, les héros se nomment Rafael Benitez, l'entraîneur ; Steven Gerrard, le capitaine, auteur du premier but et d'une finale époustouflante ; et Jerzy Dudek, le gardien, souvent décisif, notamment lors de la séance des tirs aux buts, où il repousse deux tentatives adverses, en prenant exemple sur Bruce Grobbelar lors de la finale de 1984, date de la dernière victoire du club.

Barcelone se démarque (2006-2015)

Cet article ou cette section doit être recyclé.
Une réorganisation et une clarification du contenu paraissent nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion.

Dans la décennie qui suit le sacre de Liverpool, un club se démarque du reste : le FC Barcelone qui parvient à se qualifier pour les demi-finales à huit reprises et remporte quatre fois le trophée (en 2006, 2009, 2011 et 2015)[13]. En 2007, Liverpool et le Milan AC se retrouvent pour un nouveau face à face mais cette fois c'est le club italien qui l'emporte (2 à 1) permettant à son capitaine emblématique Paolo Maldini de soulever son cinquième trophée. L'année suivante voit une première finale 100% britannique avec la victoire de Manchester United sur le Chelsea FC. Un autre joueur emblématique se démarque alors avec le portugais Cristiano Ronaldo qui permet à son équipe d'accéder en finale l'année suivante mais se heurte au Barça de Messi qui marque le but du 2 à 0. C'est la quatrième fois d'affilé qu'un club anglo-saxon accède à la finale mais qui voit pourtant les clubs latinos l'emporter majoritairement. Et ce n'est pas fini : champion d'Italie depuis 5 ans, l'Inter de Milan est à nouveau vainqueur de la C1 en 2010 en battant le Bayern de Munich 2 à 0, 45 ans après son dernier succès dans cette compétition. 2011 est un remake de 2009 avec un Barça-Manchester United qui voit à nouveau un succès 3 buts à 1 du club catalan et de son système de jeu de passes rapides privant littéralement l'adversaire de ballon.

Une dizaine d'année après le rachat de Chelsea par le milliardaire russe Roman Abramovitch qui marqua une nouvelle ère pour le club avec l'achat de nombreux joueurs, les Blues décrochent enfin la C1 en battant le Bayern de Munich chez eux à l'Allianz Arena. C'est la cinquième défaite en finale des Allemands qui ouvrent pourtant le score à la 83e minutes. Les anglais égalisent deux minutes avant la fin du temps réglementaire, puis gagnent le match 4 tirs aux buts à 3. Les Bavarois prennent leur revanche l'année suivante en remportant leur cinquième trophée face au Borussia Dortmund 2 buts à 1 (première finale 100% allemande). En 2014, c'est une nouvelle finale qui oppose deux clubs d'une même nation, le Real Madrid retrouve l'autre club madrilène l'Atletico. Ce dernier mène 1 à 0 à la 36e minute mais les Merengues égalisent d'une tête de Sergio Ramos dans les arrêts de jeux (90+3). La prolongation n'est que formalité pour le Real qui gagne finalement 4 buts à 1. C'est la dixième victoire tant attendue du club de la capitale espagnole. L'année 2015 voit les Barcelonais de retour au premier plan avec en face, la Juventus de Turin qui revient 12 ans après sa dernière finale. Menés au score dés le début, les joueurs de la vieille dame sont globalement dominés dans le jeu et résistent aux assauts catalans grâce à un excellent Gianluigi Buffon. Le Barça l'emporte finalement 3-1 pour la cinquième victoire de son histoire. Son capitaine Xavi Hernandez termine ainsi sa brillante carrière avec ce club.

Règlement

Format

Le format actuel mélange, avant la finale, une phase de groupe et des rencontres aller-retour à élimination directe. Ce format a été instauré après la demande des diffuseurs[14]. Les rencontres ont lieu mardi et mercredi. Si l'aller a lieu mardi, le retour a lieu mercredi et vice versa. Pour ces dernières, l'équipe ayant cumulé le plus de buts pour elle l'emporte. En cas d'égalité, la règle des buts marqués à l'extérieur s'applique, et si elle ne donne rien, le match retour est augmenté d'une prolongation, et si aucun nouveau but n'y est inscrit, d'une séance de tirs au but.

Depuis 2009 la formule de la Ligue des champions de l'UEFA se présente ainsi :

  • Quatre tours de qualification, dont le dernier est dit de barrage. Les clubs sont séparés en deux séries de qualifications, l'une pour les champions nationaux, et l'autre pour quinze non-champions. Cinq équipes de chaque série se qualifient. Au troisième tour et en barrages, le perdant est repêché au tour suivant de Ligue Europa.
  • Une phase de groupes, qui consiste en huit mini-championnats de quatre équipes par groupe. Les deux premiers poursuivent la compétition, le troisième est repêché en seizièmes de finale de la Ligue Europa.
  • Une phase finale, décomposée en huitièmes de finales, quarts de finale, et demi-finales. À partir des quarts de finale, le tirage est ouvert, sans têtes de série, et avec possibilité de rencontres entre équipes du même pays.
  • Une finale qui, depuis 2010, se joue le samedi (elle se jouait précédemment le mercredi[15]) et sur terrain neutre désigné au moins un an et demi auparavant[16]. Prolongation voire tirs au but en cas d'égalité.

Le vainqueur de la Ligue des champions de l'UEFA est officiellement champion d'Europe des clubs. Il rencontre le vainqueur de la Ligue Europa pour le lancement de la saison européenne suivante lors de la Supercoupe de l'UEFA.

En décembre de l'année même, il participe également au championnat du monde des clubs organisé par la FIFA dans un pays donné, et qui réunit les six vainqueurs continentaux. Le club européen commence en demi-finales.

Avant 2005, le vainqueur de la compétition affrontait à Tokyo celui de la Copa Libertadores (Amérique du Sud), lors de la Coupe intercontinentale.

Qualifications

Le nombre de clubs qualifiés par association ainsi que leur point d'entrée dans la compétition sont déterminés par les coefficients UEFA. Les meilleures associations peuvent avoir au maximum quatre clubs en Ligue des champions alors que pour les associations les plus faibles, seul le champion peut prendre part à la compétition. La répartition se trouve dans le règlement disponible sur le site officiel.

Lors des tirages au sort des matchs des tours préliminaires et des groupes, l'UEFA prend garde à ce que deux clubs d'une même association ne se rencontrent pas.

Pour la saison 2005-2006, un problème s'est posé à propos de ce dernier point. En effet Liverpool, vainqueur de la compétition en 2005, termina cinquième de son championnat, première place qualificative pour la Coupe UEFA, mais pas pour la Ligue des champions. La FA aurait alors dû envoyer le quatrième du championnat, Everton, en Coupe UEFA afin que Liverpool puisse défendre son titre. Elle décida cependant de ne pas le faire, et l'UEFA modifia alors le règlement pour autoriser Liverpool à prendre part au premier tour préliminaire de la Ligue des champions, sous réserve que le club ne soit pas considéré comme un club anglais lors des tirages au sort.

Par la suite, Liverpool et Chelsea ont été tirés au sort dans le même groupe lors de la phase de poules, et les deux clubs anglais ont donc dû s'affronter. L'UEFA a donc choisi de ne plus laisser le choix aux associations nationales, obligées de laisser une place au tenant du titre s'il n'est pas « normalement » qualifié, et rétrograder l'autre club qualifié en Ligue Europa, sauf si l'association a moins de quatre places en Ligue des champions ; dans ce cas, le pays reçoit une place en plus. Ce cas se produit lors de la saison 2011-2012 (qualificative pour la Ligue des champions 2012-2013) : le club anglais de Tottenham termine quatrième de son championnat alors que Chelsea finit 6e, mais remporte la Ligue des champions 2012. Tottenham, bien qu'ayant acquis sa qualification sur le terrain en 4e du championnat anglais se voit contraint de laisser sa place au tenant du titre et de jouer la Ligue Europa.

À compter de la saison 2009-2010, 22 clubs accèdent directement en phase de groupes contre 16 précédemment. Les 10 autres accèdent à la phase de groupes par le biais d'un double barrage. 5 formations sont issues des championnats classés de la 1re à la 15e place, les 5 autres des ligues classées du treizième au 54e rang, Liechtenstein excepté[17].

À partir de la saison 2014-2015, le vainqueur de la Ligue Europa est automatiquement qualifié pour la prochaine édition de la Ligue des champions[18].

Trophée

Le trophée officiel

Le trophée était initialement remis pour une année au club vainqueur, qui devait le rendre deux mois avant la finale suivante. En 1966, le Real Madrid remporta une sixième fois la coupe et l'UEFA décida d'en faire don définitivement au club. Le nouveau trophée mis en jeu la saison suivante prit la forme qu'on lui connaît aujourd'hui, celle de la « coupe aux grandes oreilles »[19].

Dès lors, tout club qui remportait la compétition trois fois de suite ou cinq fois en tout se voyait décerner l'édition actuelle du trophée original. Alors le club reprenait le cycle à zéro avec la fabrication d'un nouveau trophée. Le sixième trophée de la Ligue des champions de l'UEFA fut donc disputé à partir de la saison 2005-2006.

  • Real Madrid, propriétaire du premier trophée (1956-1966).
  • Ajax Amsterdam, propriétaire du deuxième trophée (1971-1973).
  • Bayern Munich, propriétaire du troisième trophée (1974-1976).
  • AC Milan, propriétaire du quatrième trophée (1963-1994).
  • Liverpool, propriétaire du cinquième trophée (1977-2005).

Cependant depuis 2009 la réglementation prévoit, dans les mêmes conditions d'obtention et au lieu de la remise du trophée original, une distinction spéciale prenant la forme d'un badge porté par les joueurs du club récompensé pendant les matchs de Ligue des Champions, mentionnant le nombre de victoires totales de la compétition par le club. Le trophée original, qui peut être par exemple vu lors de la finale de la compétition, est lui conservé par l'UEFA tandis qu'une réplique à l'identique de celui-ci est remise au club vainqueur[20].

Palmarès

Palmarès par édition

Palmarès par édition
Édition Vainqueur Finaliste Score Lieu Affluence[21] Note
Coupe des clubs champions européens
1 1956 Real Madrid (1) Stade de Reims 4 – 3 Parc des Princes, Paris 38 239
2 1957 Real Madrid (2) Fiorentina 2 – 0 Stade Santiago Bernabéu, Madrid 124 000
3 1958 Real Madrid (3) AC Milan 3 – 2 Stade du Heysel, Bruxelles 67 000 a.p.
4 1959 Real Madrid (4) Stade de Reims 2 – 0 Neckarstadion, Stuttgart 80 000
5 1960 Real Madrid (5) Eintracht Francfort 7 – 3 Hampden Park, Glasgow 127 621
6 1961 Benfica (1) FC Barcelone 3 – 2 Stade du Wankdorf, Berne 26 732
7 1962 Benfica (2) Real Madrid 5 – 3 Stade olympique, Amsterdam 61 257
8 1963 AC Milan (1) Benfica 2 – 1 Wembley Stadium, Londres 45 715
9 1964 Inter Milan (1) Real Madrid 3 – 1 Stade Prater, Vienne 71 333
10 1965 Inter Milan (2) Benfica 1 – 0 Stade Giuseppe-Meazza, Milan 89 000
11 1966 Real Madrid (6) Partizan Belgrade 2 – 1 Stade du Heysel, Bruxelles 46 745
12 1967 Celtic Glasgow (1) Inter Milan 2 – 1 Estádio Nacional, Lisbonne 45 000
13 1968 Manchester United (1) Benfica 4 – 1 Wembley Stadium, Londres 92 225 a.p.
14 1969 AC Milan (2) Ajax Amsterdam 4 – 1 Stade Santiago Bernabéu, Madrid 31 782
15 1970 Feyenoord Rotterdam (1) Celtic Glasgow 2 – 1 San Siro, Milan 53 187 a.p.
16 1971 Ajax Amsterdam (1) Panathinaïkos 2 – 0 Wembley Stadium, Londres 83 179
17 1972 Ajax Amsterdam (2) Inter Milan 2 – 0 Feyenoord Stadion, Rotterdam 61 354
18 1973 Ajax Amsterdam (3) Juventus 1 – 0 Stadion Crvene Zvezde, Belgrade 89 484
19 1974 Bayern Munich (1) Atlético de Madrid 4 – 0 Stade du Heysel, Bruxelles 48 722 / 23 325 Match rejoué
20 1975 Bayern Munich (2) Leeds United 2 – 0 Parc des Princes, Paris 48 374
21 1976 Bayern Munich (3) AS Saint-Étienne 1 – 0 Hampden Park, Glasgow 54 864
22 1977 Liverpool (1) Borussia Mönchengladbach 3 – 1 Stade olympique, Rome 52 078
23 1978 Liverpool (2) FC Bruges 1 – 0 Wembley Stadium, Londres 92 500
24 1979 Nottingham Forest (1) Malmö FF 1 – 0 Stade olympique, Munich 57 500
25 1980 Nottingham Forest (2) Hambourg SV 1 – 0 Stade Santiago Bernabéu, Madrid 51 000
26 1981 Liverpool (3) Real Madrid 1 – 0 Parc des Princes, Paris 48 360
27 1982 Aston Villa (1) Bayern Munich 1 – 0 Feyenoord Stadion, Rotterdam 46 000
28 1983 Hambourg SV (1) Juventus 1 – 0 Stade olympique, Athènes 73 500
29 1984 Liverpool (4) AS Rome 1 – 1 Stade olympique, Rome 69 693 4 – 2 t.a.b.
30 1985 Juventus (1) Liverpool 1 – 0 Stade du Heysel, Bruxelles 58 000 Drame du Heysel
31 1986 Steaua Bucarest (1) FC Barcelone 0 – 0 Sánchez Pizjuán, Séville 70 000 2 – 0 t.a.b.
32 1987 FC Porto (1) Bayern Munich 2 – 1 Stade Prater, Vienne 57 500
33 1988 PSV Eindhoven (1) Benfica 0 – 0 Neckarstadion, Stuttgart 68 000 6 – 5 t.a.b.
34 1989 AC Milan (3) Steaua Bucarest 4 – 0 Camp Nou, Barcelone 97 000
35 1990 AC Milan (4) Benfica 1 – 0 Stade Prater, Vienne 57 500
36 1991 Étoile rouge de Belgrade (1) Olympique de Marseille 0 – 0 Stadio San Nicola, Bari 56 000 5 – 3 t.a.b.
37 1992 FC Barcelone (1) Sampdoria 1 – 0 Wembley Stadium, Londres 70 827 a.p.
Ligue des champions de l'UEFA
38 1993 Olympique de Marseille (1) AC Milan 1 – 0 Stade olympique, Munich 64 400
39 1994 AC Milan (5) FC Barcelone 4 – 0 Stade olympique, Athènes 70 000
40 1995 Ajax Amsterdam (4) AC Milan 1 – 0 Stade Ernst Happel, Vienne 49 730
41 1996 Juventus (2) Ajax Amsterdam 1 – 1 Stade olympique, Rome 70 000 4 – 2 t.a.b.
42 1997 Borussia Dortmund (1) Juventus 3 – 1 Stade olympique, Munich 59 000
43 1998 Real Madrid (7) Juventus 1 – 0 Amsterdam ArenA, Amsterdam 48 500
44 1999 Manchester United (2) Bayern Munich 2 – 1 Camp Nou, Barcelone 90 245
45 2000 Real Madrid (8) Valence 3 – 0 Stade de France, Saint-Denis 80 000
46 2001 Bayern Munich (4) Valence 1 – 1 San Siro, Milan 79 000 5 – 4 t.a.b.
47 2002 Real Madrid (9) Bayer Leverkusen 2 – 1 Hampden Park, Glasgow 50 499
48 2003 AC Milan (6) Juventus 0 – 0 Old Trafford, Manchester 62 315 3 – 2 t.a.b.
49 2004 FC Porto (2) AS Monaco 3 – 0 Arena AufSchalke, Gelsenkirchen 53 053
50 2005 Liverpool (5) AC Milan 3 – 3 Stade Atatürk, Istanbul 69 000 3 – 2 t.a.b.
51 2006 FC Barcelone (2) Arsenal 2 – 1 Stade de France, Saint-Denis 79 610
52 2007 AC Milan (7) Liverpool 2 – 1 Stade olympique, Athènes 63 000
53 2008 Manchester United (3) Chelsea 1 – 1 Stade Loujniki, Moscou 67 310 6 – 5 t.a.b.
54 2009 FC Barcelone (3) Manchester United 2 – 0 Stade olympique, Rome 62 467
55 2010 Inter Milan (3) Bayern Munich 2 – 0 Stade Santiago Bernabéu, Madrid 73 490
56 2011 FC Barcelone (4) Manchester United 3 – 1 Wembley Stadium, Londres 87 695
57 2012 Chelsea (1) Bayern Munich1 – 1 Fußball Arena München[22], Munich 62 500 4 – 3 t.a.b.
58 2013 Bayern Munich (5) Borussia Dortmund 2 – 1 Wembley Stadium, Londres 86 298
59 2014 Real Madrid (10) Atlético de Madrid 4 – 1 Estádio da Luz, Lisbonne 60 976 a.p.
60 2015 FC Barcelone (5) Juventus3 – 1 Stade olympique, Berlin 70 442
61 2016 Stade Giuseppe-Meazza, Milan
62 2017 Millennium Stadium, Cardiff

Palmarès par club

Palmarès par club
Rang Club Victoires (éditions) Finales perdues
1 Real Madrid 10 (1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1966, 1998, 2000, 2002, 2014) 3
2 AC Milan 7 (1963, 1969, 1989, 1990, 1994, 2003, 2007) 4
3 Bayern Munich 5 (1974, 1975, 1976, 2001, 2013) 5
4 FC Barcelone 5 (1992, 2006, 2009, 2011, 2015) 3
5 Liverpool 5 (1977, 1978, 1981, 1984, 2005) 2
6 Ajax Amsterdam 4 (1971, 1972, 1973, 1995) 2
7 Manchester United 3 (1968, 1999, 2008) 2
Inter Milan 3 (1964, 1965, 2010) 2
9 Juventus 2 (1985, 1996) 6
10 Benfica 2 (1961, 1962) 5
11 Nottingham Forest 2 (1979, 1980) 0
FC Porto 2 (1987, 2004) 0
13 Celtic Glasgow 1 (1967) 1
Hambourg SV 1 (1983) 1
Steaua Bucarest 1 (1986) 1
Olympique de Marseille 1 (1993) 1
Borussia Dortmund 1 (1997) 1
Chelsea 1 (2012) 1
19 Feyenoord Rotterdam 1 (1970) 0
Aston Villa 1 (1982) 0
PSV Eindhoven 1 (1988) 0
Étoile rouge de Belgrade 1 (1991) 0
23 Stade de Reims 0 2
Valence 0 2
Atlético de Madrid 0 2
26 Fiorentina 0 1
Eintracht Francfort 0 1
Partizan Belgrade 0 1
Panathinaïkos 0 1
Leeds United 0 1
AS Saint-Étienne 0 1
Borussia Mönchengladbach 0 1
FC Bruges 0 1
Malmö FF 0 1
AS Rome 0 1
Sampdoria 0 1
Bayer Leverkusen 0 1
AS Monaco 0 1
Arsenal 0 1

Palmarès par nation

Palmarès par nation
Rang Pays Victoires Finales perdues
1  Espagne 15 10
2  Italie 12 15
3  Angleterre 12 7
4  Allemagne 7 10
5  Pays-Bas 6 2
6  Portugal 4 5
7  France 1 5
8  Écosse 1 1
 Roumanie 1 1
 Serbie 1 1
11  Grèce 0 1
 Belgique 0 1
 Suède 0 1

Statistiques

Records et statistiques par club

  • Le Real Madrid est le club le plus titré, avec 10 victoires au total. C'est également celui qui a remporté le plus de titres successifs, avec 5 victoires consécutives de 1956 à 1960.
  • Le Real Madrid est le club avec le plus de buts inscrits dans la compétition, 845 buts (après leur defaite en 1/2 finale face à la Juventus de Turin en 2015)
  • La Juventus est le club ayant échoué le plus en finale, avec 6 échecs.
  • La Juventus et le Valence détiennent le record d'échecs consécutifs en finale (2).
  • Depuis 2010, l'Inter Milan détient le record du plus grand écart entre deux titres (45 ans).
  • Le Nottingham Forest est la seule équipe à avoir remporté plus de fois la Ligue des champions (2) que son championnat national (1).
  • Le Real Madrid détient le record de participations consécutives en Ligue des champions avec 19 apparitions, de 1997-1998 à 2015-2016 (série en cours)
  • Neuf clubs ont remporté la compétition en étant invaincus :
    • L'Inter Milan avec 7 victoires et 2 matchs nuls en 1963-1964.
    • L'Ajax Amsterdam avec 7 victoires et 2 matchs nuls en 1971-1972 et 7 victoires et 4 matchs nuls en 1994-1995.
    • Le Nottingham Forest avec 6 victoires et 3 matchs nuls en 1978-1979.
    • Le Liverpool avec 6 victoires et 3 matchs nuls en 1980-1981 et 7 victoires et 2 matchs nuls en 1983-1984.
    • L'AC Milan avec 5 victoires et 4 matchs nuls en 1988-1989 et 7 victoires et 5 matchs nuls en 1993-1994.
    • L'Étoile rouge de Belgrade avec 5 victoires et 4 matchs nuls en 1990-1991.
    • L'Olympique de Marseille avec 7 victoires et 4 matchs nuls en 1992-1993.
    • Le Manchester United FC avec 5 victoires et 6 matchs nuls en 1998-1999 et 9 victoires et 4 matchs nuls en 2007-2008.
    • Le FC Barcelone avec 9 victoires et 4 matchs nuls en 2005-2006.
  • Liverpool en 1976-1977 et le FC Porto en 2003-2004 ont réalisé le doublé Coupe UEFA-Ligue des champions dans ce sens, tandis que Chelsea en 2012-2013 a réalisé le doublé dans l'autre sens.
  • La victoire 2-12 du Feyenoord Rotterdam sur le terrain de KR Reykjavik (saison 1969-1970, 32e de finale) représente à la fois le plus grand nombre de buts dans un match (14) et le plus grand nombre de buts pour une seule équipe (12).
  • La victoire 11-0 du Dinamo Bucarest contre le Crusaders FC (saison 1973-1974, 16e de finale) est le plus gros écart enregistré dans la compétition.
  • L'Olympique de Marseille en gagnant 7-0 sur le terrain du MŠK Žilina le 3 novembre 2010 a établi le record de la plus large victoire à l'extérieur en Ligue des champions depuis sa forme moderne[23].
  • La rencontre Real Madrid 7-3 Eintracht Francfort est le match le plus prolifique réalisé lors d'une finale (1960). L'écart de 4 buts en finale a aussi été réalisé à 3 reprises sur le score de 4-0, par le Bayern Munich en 1974 et par l'AC Milan en 1989 et 1994.
  • La victoire de Liverpool en 2005 après avoir été mené 0-3 par l'AC Milan représente le plus grand retournement de situation dans une finale. 14 fois le vainqueur a d'abord été mené en finale avant de l'emporter (9 fois entre 1956 et 1970). Le Real Madrid l'a emporté à 4 reprises dans ces conditions, le Benfica 2 fois. Ces deux équipes, ainsi que l'AC Milan, le Celtic Glasgow, le FC Barcelone et le Bayern Munich ont à la fois gagné une finale en ayant été menés et été battus en ayant ouvert le score.
  • Le FC Barcelone est le seul club à être parvenu en demi-finales de la Ligue des champions six fois consécutivement, de 2008 à 2013[24].
  • La ville de Milan est la seule à compter deux clubs vainqueurs différents : l'AC Milan et l'Inter Milan. Trois autres villes comptent deux clubs finalistes différents : Belgrade (Partizan Belgrade et Étoile rouge de Belgrade), Londres (Arsenal et Chelsea) et Madrid (Atlético de Madrid et Real Madrid).
  • La ville de Madrid est la seule à avoir placé deux de ses clubs, le Real Madrid et l'Atlético de Madrid, lors d'une même finale (2013-2014).
  • Le RSC Anderlecht détient le record du nombre de défaites d’affilée en Ligue des champions. Entre le 10 janvier 2003 et le 23 novembre 2005 le club a perdu 12 fois d’affilée.

Records et statistiques par nation

  • L'Espagne est le pays qui a gagné le plus de fois la compétition (15).
  • L'Italie est le pays ayant échoué le plus de fois en finale (15).
  • L'Italie est le pays ayant joué le plus de fois une finale (27)
  • L'Angleterre détient le record de victoires consécutives en C1 (6).
  • L'Angleterre est le pays ayant gagné la compétition avec le plus grand nombre de clubs différents (5 : Manchester United, Liverpool, Nottingham Forest, Aston Villa et Chelsea).
  • L'Angleterre est le pays ayant fourni le plus grand nombre de clubs finalistes différents (7 : Manchester United, Leeds United, Liverpool, Nottingham Forest, Aston Villa, Arsenal, Chelsea).
  • Il n'y a eu que cinq finales où un seul pays était représenté : finale 100 % espagnole en 2000 (Real Madrid-Valence) et en 2014 (Real Madrid-Atlético de Madrid), 100 % italienne en 2003 (Juventus-AC Milan), 100 % anglaise en 2008 (Manchester United-Chelsea) et 100 % allemande en 2013 (Borussia Dortmund-Bayern Munich).

Records et statistiques par joueur et entraîneur

  • Meilleurs buteurs :
Article détaillé : Meilleurs buteurs de la Ligue des champions de l'UEFA.
  • Meilleurs passeurs :
Article détaillé : Meilleurs passeurs de la Ligue des champions de l'UEFA.
  • Plus grand nombre de matches :

Mise à jour le 21 octobre 2015

Joueurs

Rang Nom Clubs Matchs Buts
1 Xavi HernándezFC Barcelone (157) 157 12
2 Iker CasillasReal Madrid (152), FC Porto (3) 155 0
3 Ryan GiggsManchester United (151) 151 30
4 Raúl GonzálezReal Madrid (132), Schalke 04 (12) 144 71
5 Paolo MaldiniAC Milan (139) 139 3
6 Clarence SeedorfAjax Amsterdam (11), Real Madrid (25), Inter Milan (2), AC Milan (92) 131 12
7 Paul ScholesManchester United (130) 130 25
8 Roberto CarlosReal Madrid (109), Fenerbahçe SK (19) 128 17
9 Cristiano RonaldoSporting Portugal (1), Manchester United (55), Real Madrid (65) 122 83
10 Carles PuyolFC Barcelone (120) 120 2

Entraîneurs

Rang Nom Clubs Matchs Trophée(s)
1 Alex FergusonAberdeen FC (8), Manchester United (201) 209 2
2 Arsène WengerAS Monaco (17), Arsenal FC (171) 188 0
3 Carlo AncelottiParme (8), Juventus (10), AC Milan (77), Chelsea FC (18), Paris SG (10), Real Madrid (25) 148 3
4 Mircea LucescuRapid Bucarest (2), Inter Milan (3), Galatasaray SK (32), Beşiktaş JK (6), Chakhtar Donetsk (85) 128 0
5 José MourinhoFC Porto (17), Chelsea FC (54), Inter Milan (21), Real Madrid (32) 124 2
6 Rafael BenítezValence CF (14), Liverpool FC (76), Inter Milan (6), Chelsea FC (1), SSC Naples (8), Real Madrid (3) 108 1
7 Ottmar HitzfeldGrasshopper Zurich (2), Borussia Dortmund (19), Bayern Munich (80) 101 2
8 Louis van GaalAjax Amsterdam (32), FC Barcelone (40), Bayern Munich (21), Manchester United (5) 98 1
9 Giovanni TrapattoniJuventus (38), Inter Milan (2), Bayern Munich (18), Fiorentina CF (14), Benfica Lisbonne (2), Red Bull Salzbourg (8) 82 1
10 Marcello LippiJuventus (76), Inter Milan (2) 78 1
- Pep GuardiolaFC Barcelone (51), Bayern Munich (27) 78 2


  • L'Espagnol Francisco Gento est le joueur qui a remporté le plus de coupes (6 coupes en 8 finales).
    Alfredo Di Stéfano (pour 7 finales), Argentin de naissance, est le seul Sud-américain à avoir remporté 5 Coupes des Champions.
    Samuel Eto'o (3 finales), est le seul Africain à l'avoir remportée à 3 reprises.
    Park Ji-sung (3 finales) pour l'Asie ainsi que Harry Kewell (2 finales) pour l'Océanie l'ont remportée une fois.
  • Ils ne sont que six à avoir remporté la Ligue des champions aussi bien comme joueur que comme entraîneur : Miguel Muñoz, Giovanni Trapattoni, Johan Cruyff, Carlo Ancelotti, Frank Rijkaard et Josep Guardiola. Trois étaient les entraîneurs du FC Barcelone (Cruyff en 1992, Rijkaard en 2006, Guardiola en 2009)[25].
  • Bob Paisley (Liverpool) et Carlo Ancelotti (AC Milan et Real Madrid) sont les entraîneurs qui ont remporté le plus de coupes (3 coupes).
  • Ernst Happel (avec le Feyenoord en 1970 puis le Hambourg SV en 1983), Ottmar Hitzfeld (avec le Borussia Dortmund en 1997 puis le Bayern Munich en 2001), José Mourinho (avec le FC Porto en 2004 puis l'Inter Milan en 2010), Jupp Heynckes (avec le Real Madrid en 1998 puis le Bayern Munich en 2013), et Carlo Ancelotti (avec l'AC Milan en 2003 et 2007 et le Real Madrid en 2014) sont les seuls entraîneurs à avoir remporté deux coupes à la tête de deux clubs différents.
  • Raymond Goethals (Olympique de Marseille), à l'âge de 71 ans et 230 jours, est le plus vieil entraîneur à avoir remporté la Ligue des champions.
    Josep Guardiola (FC Barcelone), à l'âge de 38 ans et 129 jours, est quant à lui le plus jeune entraîneur à l'avoir remporté.
  • Les familles Sanchis (Real Madrid), Maldini (AC Milan) et Busquets (FC Barcelone) sont les seules dont le père et le fils ont remporté la coupe.
  • Clarence Seedorf (Ajax Amsterdam, Real Madrid, Milan AC) est le seul joueur à avoir remporté 4 coupes avec 3 clubs différents, dont deux avec le Milan AC[26].
  • Le gardien de but Marco Ballotta (Lazio) est le plus vieux joueur à avoir disputé un match de Ligue des champions à l'âge de 43 ans et 168 jours (face à l'Olympiakos le 18 septembre 2007)[27].
    Celestine Babayaro (Anderlecht) est quant à lui le plus jeune à avoir disputé un match à l'âge de 16 ans et 87 jours (face au Steaua Bucarest le 23 novembre 1994).
  • Francesco Totti (AS Roma), à l'âge de 38 ans, 1 mois et 29 jours, est le plus vieux buteur de la Ligue des champions (face au CSKA Moscou, le 25 novemmbre 2014)[28].
    Peter Ofori-Quaye (Olympiakos) est quant à lui le plus jeune buteur à l'âge de 17 ans et 195 jours (face a Rosenborg le 1er octobre 1997).
  • Roy Makaay détient le record du but le plus rapide marqué en Ligue des champions, après 9,9 secondes de jeu, pour le Bayern Munich face au Real Madrid, le 7 mars 2007[29].
  • En 2011, Zinédine Zidane est élu meilleur joueur des 20 dernières années de la compétition[30].
  • Le 2 avril 2014, l'attaquant portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo marque lors de son huitième match consécutif (14 buts), il est le premier joueur dans l'histoire de la compétition européenne à réaliser une telle performance.
  • Wayne Rooney (Manchester United) est le meilleur passeur de la compétition sur une saison avec 8 passes décisives (2013-2014).

Autour de la compétition

Logo

Le drapeau de la Ligue des champions est agité au centre du terrain lors du retentissement de l'hymne avant le match.

Le logo de la Ligue des champions, connu sous le nom de Starball, apparait en même temps que l'hymne lors de l'édition 1992-1993. Il est formé de huit étoiles noires formant un ballon, représentant les huit clubs qui sont alors présents lors de la phase de groupes[31].

Hymne officiel

L'hymne de la Ligue des champions de l'UEFA est commandé par l'UEFA en 1992 au compositeur Tony Britten. C'est un arrangement d'un hymne des Coronation Anthems composé par Georg Friedrich Haendel en 1727 pour le couronnement du roi de Grande-Bretagne George II, Zadok the Priest. Il est interprété par le Royal Philharmonic Orchestra et par les chœurs de l'Academy of St. Martin in the Fields. Les paroles, qui évoquent le fait que la compétition regroupe « les meilleures équipes », sont déclamées dans les trois langues officielles de l'UEFA, à savoir l'anglais, le français et l'allemand[32].

Le refrain de l'hymne est joué avant chaque match de Ligue des champions, ainsi qu'au début et à la fin des retransmissions télévisées des matchs. L'hymne complet dure trois minutes, et comprend deux courts couplets et le refrain. L'hymne est un symbole fort de la Ligue des champions : une enquête au début des années 2000 a montré qu'il est plus identifié par les supporters à la compétition que le logo ou même le nom[33].

Pour la finale de la Ligue des champions de l'UEFA 2008-2009 à Rome, le ténor Andrea Bocelli accompagne l'hymne avec des paroles en italien[34]. Dans le même registre, un accompagnement en espagnol est effectué lors de la finale de l'édition 2009-2010 à Madrid. Le groupe écossais All Angels (en) fait de même dans plusieurs langues lors de la finale 2010-2011 à Londres[35].

Aspects financiers

Gestion centralisée des revenus et redistribution

Les revenus générés par la Ligue des champions, comme les droits de diffusion télévisuelle, sont gérés de façon centralisée par l'organisateur, l'UEFA. Seules les recettes issues de la vente de billets reviennent directement aux clubs jouant à domicile[36]. Lors de la finale, qui est le seul match disputé sur terrain neutre, les deux finalistes reçoivent une part égale de la vente de billets[37] : la somme de 3,42 millions d'euros est ainsi attribuée au Bayern Munich et à l'Inter Milan[37], finalistes de la Ligue des champions 2009-2010 devant 75 569[38] spectateurs au stade Santiago Bernabéu à Madrid. Les droits de retransmission télévisuelle vendus par l'UEFA ont connu une progression extrêmement forte durant les années 2000[39].

Les recettes perçues par l'UEFA sont distribuées aux 32 clubs qui participent à la compétition[36], aux clubs et aux fédérations nationales des clubs engagés en phase préliminaire[36], ainsi qu'aux autres clubs européens « au titre de la solidarité »[40]. La somme la plus importante est reversée aux clubs participants à la compétition : elle s'établit à 746,4 millions d'euros en 2009-2010[41]. Les fédérations nationales se partagent ensuite 34,4 millions d'euros au titre du versement de solidarité pour les clubs engagés dans les phases de qualification des compétitions interclubs 2009-2010 : les montants s'échelonnent entre 90 000 d'euros pour les fédérations allemande, espagnole et italienne, et 1 180 000 d'euros pour les fédérations de Norvège et Slovaquie[36]. Le troisième type de reversement des recettes s'adresse aux clubs des plus hautes divisions de chaque fédération qui ne reçoivent pas déjà de l'argent dans le cadre des compétitions européennes interclubs. Ces fonds, qui sont versés aux fédérations et redistribués ensuite à parts égales aux clubs bénéficiaires, sont destinés exclusivement à la formation des jeunes footballeurs. Pour le compte de la saison 2009-2010, ces fonds dits de « solidarité »[40] sont versés en majeure partie aux 18 fédérations représentées en Ligue des champions (56,5 millions d'euros, dont 13,2 millions pour la fédération d'Angleterre), les 35 fédérations restantes se partageant le reliquat de 11,3 millions d'euros[40].

Redistribution des revenus de la Ligue des champions 2009-2010
Destinataires Montant (en millions d'euros)
Clubs participants à la Ligue des champions 746,4[41]
Clubs engagés dans les phases de qualification des compétitions interclubs 34,4[36]
Autres clubs des fédérations représentées en Ligue des champions 56,5[40]
Autres clubs des fédérations non-représentées en Ligue des champions 11,3[40]

Versements aux clubs participants

Les recettes liées à la Ligue des champions sont distribuées aux 32 clubs participants en trois catégories : une part fixe dite « bonus de participation »[41], une part variable indexée sur les résultats sportifs dans la compétition, et une part appelées « market pool »[36] liée aux droits télévisuels obtenus dans chaque pays[36],[42].

Chaque club participant à la Ligue des champions, c'est-à-dire à la phase de groupe, est assuré de recevoir une prime fixe qui se monte à 7,1 millions d'euros en 2009-2010 ce qui correspond à un total de 227,2 millions pour l'ensemble des clubs. À cette prime fixe s'ajoutent des primes liées aux résultats et des revenus supplémentaires liés aux droits télévisuels, pour la somme de 181,4 et 337,8 millions d'euros respectivement sur la saison 2009-2010. Les primes de résultats sont de plus en plus conséquentes à mesure que la compétition avance. Ce sont les deux finalistes qui reçoivent les plus grosses primes de résultats. Par exemple l'Inter engrange 22,1 millions d'euros liés aux résultats lors de son titre en 2010, somme qui comprend 9 millions rien que pour la victoire en finale[41],[36],[43].

Une part des recettes provenant de la vente des droits de diffusion télévisuelle, appelée « market pool »[36], est distribuée aux clubs en prenant en comptes « la valeur proportionnelle de [leur] marché télévisuel national »[43]. Si plusieurs clubs d'un même championnat participent à la compétition, leur quote-part respective est établi en fonction du nombre de matchs joués dans l'édition actuelle de la Ligue des champions, et de leur classement dans le championnat national précédent[36]. Cette part varie fortement selon le pays d'origine des clubs, et profite principalement aux clubs des grands championnats européens dont le championnat anglais[42]. Manchester United perçoit ainsi le plus de recettes « market pool » en 2010 (28,8 millions d'euros) devant le Liverpool (19,8 millions d'euros) malgré l'élimination de ces deux clubs en quart de finale et en phase de groupe respectivement[41].

Versements aux clubs participants en 2009-2010 (en millions d'euros)[41],[36],[43]
Type de versement Montant Total
Prime de participation 7,1 227,2 (30,4 %)
Prime de résultats Victoire ou match nul en phase de groupe 0,8 ou 0,4 76,8 181,4 (24,3 %)
Qualification pour les huitièmes de finale 3,0 48,0
Qualification pour les quarts de finale 3,3 26,4
Qualification pour la demi-finale 4,0 16,0
Victoire ou défaite en finale 9,0 ou 5,2 14,2
Droits télévisuels Dépend du pays 337,8 (45,3 %)
Total 746,4 (100 %)

[44],[45]

Audience

La Ligue des champions est l'évènement sportif annuel le plus regardé dans le monde. La finale de la compétition attire chaque année plus de 150 millions de téléspectateurs[46].

Notes et références

  1. Toutefois les meilleurs clubs israëliens et kazakhs y participent aussi car leur fédération nationale est membre de l'UEFA.
  2. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Gilles Montérémal, « L’Équipe : médiateur et producteur de spectacle sportif (1946-1967) », Le Temps des médias, vol. n°9, , p. 107-120 (lire en ligne)
  3. Pierre-Marie Descamps, Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 384 p. (ISBN 295196059X, lire en ligne), p. 12-13
  4. Pierre-Marie Descamps, Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 384 p. (ISBN 295196059X, lire en ligne), p. 20
  5. (it) « Coppa Campioni L'intuizione di Hanot », sur storiedicalcio.altervista.org (consulté le 24 janvier 2012)
  6. 1 2 « La plus prestigieuse des compétitions de clubs », sur fr.uefa.com (consulté le 24 janvier 2012)
  7. Pierre-Marie Descamps, Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 384 p. (ISBN 295196059X, lire en ligne), p. 25
  8. Pierre-Marie Descamps, Jacques Hennaux, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 384 p. (ISBN 295196059X, lire en ligne), p. 26
  9. Source : Guide Football 1956 de L'Équipe (pages 62-67).
  10. 1 2 « 1955/56 : Le Real ouvre le palmarès », sur fr.uefa.com (consulté le 26 janvier 2012)
  11. 1 2 3 « 1956/57 : Et de deux pour le Real ! », sur fr.uefa.com (consulté le 28 janvier 2012)
  12. (en) « 1956/57: The European Cup stays in Madrid », sur sports-history.com (consulté le 3 février 2012)
  13. Septième demi-finale en huit ans (huitième en 10 ans) pour le Barça, fcbarcelona.es, 22 avril 2015
  14. France Football no 3389 du 22 mars 2011, p. 30
  15. (fr) Brève du 30 novembre 2007 sur lequipe.fr
  16. Ce qui peut permettre à un club de jouer la finale dans son stade. Les stades des finales sont désormais désignés deux ou trois ans avant le jour du match.
  17. « UEFA Champions League and UEFA Cup revised from 2009 onwards » sur le site de l'UEFA. Consulté le 6 mai 2008.
  18. http://fr.uefa.com/uefachampionsleague/thetrophy/index.html
  19. (fr)Règlement de la Ligue des Champions 2014/2015 (PDF)
  20. (en) « Statistics Handbook », sur www.uefa.com (consulté le 15 août 2015)
  21. Lors de matchs organisés par l'UEFA, les stades possédants un naming ne peuvent adopter leur nom publicitaire.
  22. http://www.om.net/fr/Saison/101005/Actualites/49711/L_OM_fait_tomber_les_records_de_la_C1
  23. « Le Barça passe la cinquième », sur lequipe.fr,
  24. http://www.lequipe.fr/Football/breves2009/20090527_232324_dixieme-coupe-pour-le-barca.html
  25. Seedorf, un quadruple vainqueur d'exception, www.uefa.com, 15 janvier 2014.
  26. Ballotta (Lazio) titulaire à 43 ans, www.lequipe.fr, 18 septembre 2007.
  27. Ligue des champions: Totti devient le plus vieux buteur, www.leparisien.fr, 30 septembre 2014.
  28. Comme Totti, ils ont marqué l’histoire de la Ligue des Champions, www.toutlemondesenfoot.fr, 1er octobre 2014.
  29. Le meilleur, c’est Zidane, www.eurosport.fr, 18 novembre 2011.
  30. (en) Michel Desbordes, Marketing and football: an international perspective, Butterworth-Heinemann, , 518 p. (ISBN 9780750682046), p. 39-40
  31. « Hymne de l'UEFA Champions League », sur fr.uefa.com (consulté le 9 juin 2011)
  32. (en) Michel Desbordes, Marketing and football: an international perspective, Butterworth-Heinemann, , 518 p. (ISBN 9780750682046), p. 38-39
  33. (en) Barry Glendenning, « Champions League final: Barcelona v Manchester United - as it happened », sur guardian.co.uk, (consulté le 9 juin 2011)
  34. (en) Amanda MacMillan, « Scots singer to perform at Champions League Final », sur deadlinenews.co.uk, (consulté le 9 juin 2011)
  35. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 « La part des clubs », UEFA.direct, Nyon, UEFA, no 100, , p. 7 (lire en ligne)
  36. 1 2 « Décompte des finales », UEFA.direct, Nyon, UEFA, no 101, , p. 9 (lire en ligne)
  37. « Une si longue attente », UEFA.direct, Nyon, UEFA, no 99, , p. 7 (lire en ligne)
  38. (en) « Economie du football professionnel »
  39. 1 2 3 4 5 « Près de 68 millions d'euros pour la formation », UEFA.direct, Nyon, UEFA, no 101, , p. 9 (lire en ligne)
  40. 1 2 3 4 5 6 « Ligue des champions de l'UEFA », UEFA.direct, Nyon, UEFA, no 100, , p. 6 (lire en ligne)
  41. 1 2 Jérôme Latta, « Les vrais vainqueurs de la Ligue des champions », sur lemonde.fr, (consulté le 29 décembre 2010)
  42. 1 2 3 « L'Inter le mieux payé en 2009/10 », sur uefa.com, (consulté le 29 décembre 2010)
  43. « De fait, la Ligue des champions est une ligue fermée », sur lemonde.fr le 23 novembre 2010
  44. C1 : Une réforme pour presque rien, sur cahiersdufootball.net, Gaël Raballand - jeudi 1er mai 2008
  45. (en)Wembley final proves global pulling power

Liens externes

  • Site officiel
  • Règlement cycle 2015-2018
  • Portail du football
  • Portail de l’Europe
This article is issued from Wikipédia - version of the Wednesday, October 28, 2015. The text is available under the Creative Commons Attribution/Share Alike but additional terms may apply for the media files.
Contents Listing Alphabetical by Author:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Unknown Other

Contents Listing Alphabetical by Title:
# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z Other

Medical Encyclopedia

Browse by first letter of topic:


A-Ag Ah-Ap Aq-Az B-Bk Bl-Bz C-Cg Ch-Co
Cp-Cz D-Di Dj-Dz E-Ep Eq-Ez F G
H-Hf Hg-Hz I-In Io-Iz J K L-Ln
Lo-Lz M-Mf Mg-Mz N O P-Pl Pm-Pz
Q R S-Sh Si-Sp Sq-Sz T-Tn To-Tz
U V W X Y Z 0-9

Biblioteca - SPANISH

Biblioteca Solidaria - SPANISH

Bugzilla

Ebooks Gratuits

Encyclopaedia Britannica 1911 - PDF

Project Gutenberg: DVD-ROM 2007

Project Gutenberg ENGLISH Selection

Project Gutenberg SPANISH Selection

Standard E-books

Wikipedia Articles Indexes

Wikipedia for Schools - ENGLISH

Wikipedia for Schools - FRENCH

Wikipedia for Schools - SPANISH

Wikipedia for Schools - PORTUGUESE

Wikipedia 2016 - FRENCH

Wikipedia HTML - CATALAN

Wikipedia Picture of the Year 2006

Wikipedia Picture of the Year 2007

Wikipedia Picture of the Year 2008

Wikipedia Picture of the Year 2009

Wikipedia Picture of the Year 2010

Wikipedia Picture of the Year 2011