Associazione Sportiva Roma
Nom complet | Associazione Sportiva Roma |
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Surnoms | Giallorossi (Jaunes et rouges), La Magica (La magique), I Lupi (Les loups), la Lupa (La louve) |
Fondation |
(88 ans 4 mois et 24 jours) |
Couleurs | jaune et rouge |
Stade |
Stade olympique (72 698 places) |
Siège |
248, Via Trigoria 00128 Rome |
Championnat actuel | Serie A |
Président | James Pallotta |
Entraîneur | Rudi Garcia |
Joueur le plus capé | Francesco Totti (746) |
Meilleur buteur | Francesco Totti (300) |
Site web | www.asroma.it |
National[1] |
Championnat d'Italie (3) Coupe d'Italie (9) Supercoupe d'Italie (2) |
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International[1] |
Coupe des villes de foires (1) Coupe anglo-italienne (1) |
Maillots
Domicile
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Extérieur
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Autre
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Actualités
Saison 2015-2016 de l'AS Rome
L'Associazione Sportiva Roma, littéralement Association sportive Rome, abrégée en AS Roma, couramment appelée Roma en italien et AS Rome en français, est un club de football italien fondé en 1927 et basé à Rome en Latium.
Trois titres de champion d'Italie, neuf Coupes d'Italie, une Coupe des villes de foire et deux Supercoupe d'Italie composent le palmarès d'un des clubs les plus titrés et un des plus populaires du football italien.
Histoire
Genèse
L'Associazione Sportiva Roma est fondée le . Durant cette époque, la ville de Rome possède déjà 5 clubs dans le championnat italien que sont l'Alba Audace, Fortitudo, Pro Roma, Roman F.C. et la Lazio. L'équipe dirigeante de la Lazio refuse toute discussion et finalement c'est la fusion des quatre autres clubs qui donne naissance à l'AS Rome. Le club évolue au départ dans le Motovelodromo Appio, puis dans le Campo Testaccio et le Stadio Flaminio (auparavant "Stadio Nazionale" et "Stadio Torino", depuis la tragédie de Superga ou l’équipe du Torino périt dans la chute de son avion), pour finalement s'installer dans le Stadio Olimpico construit en 1952.
L'AS Rome prend part à son premier championnat de Série A en 1929. Vice-champion en 1931 et en 1936, le club remporte son premier Scudetto en 1942 (il faudra attendre 1983 pour le second et 2001 pour le troisième). Le club est relégué en Série B à l'issue de la saison 1951 mais remonte directement en Série A la saison suivante.
Retour au premier plan
L'arrivée de joueurs talentueux coïncide avec le retour au premier plan du club. En effet, Bruno Conti (champion du monde en 1982 avec l'Italie), Agostino Di Bartolomei, Roberto Pruzzo et le brésilien Falcão, permettent au club d'atteindre les meilleurs classements de son histoire. Le club romain est ainsi récompensé par le Scudetto en 1983 (devant la Juventus où évolue alors Michel Platini) et par une finale de Ligue des champions en 1984 (perdue face au Liverpool FC aux tirs au but 2-4). Le club est également vice-champion d'Italie en 1984 et 1986 et troisième en 1988, avant que le grand Milan AC de Marco van Basten et le SSC Naples de Diego Maradona ne prennent les commandes de la Série A. S'ajoutent aussi les victoires en Coupe d'Italie de football en 1980, 1981, 1984 et 1986.
Années 1990 : le calme plat
Les années 1990 sont marquées par une absence de placements de relief en série A malgré la présence de joueurs champions du monde comme Rudi Völler, Thomas Hässler, Thomas Berthold, Vincent Candela, Aldair ou Cafú.
L'unique victoire intervient en Coupe d'Italie en 1991 contre la Sampdoria de Gênes plus une finale perdue face au Torino FC en 1993. En 1991 la Roma joue sa troisième finale européenne en Coupe UEFA, un match perdu contre l'Inter Milan 0-2 et 1-0.
Années 2000 : les Romains au sommet
L'année 2001 marque le troisième et pour le moment dernier titre de championnat glané par l'AS Rome, grâce à un cocktail explosif en attaque composé de Gabriel Batistuta, Vincenzo Montella, et Marco Delvecchio avec l'émergence sans doute du meilleur joueur italien des années 2000, Francesco Totti. Cette même année le club remporte sa première Supercoupe d'Italie contre l'AC Fiorentina (3-0).
À partir de ce moment-là, l'AS Rome ne lâche plus les quatre premières places synonymes de Ligue des champions en compagnie de la Juventus, du Milan AC et de l'Inter Milan. La saison 2005-2006 est marquée par l'Affaire des matches truqués du Calcio où la Juve et le Milan AC sont mis en cause ; cela permet à l'AS Rome de retrouver une place de vice-champion et de se projeter « sereinement » sur la saison 2007. Après une belle campagne européenne, la Roma cède douloureusement en quarts de finale contre Manchester United 7-1. En championnat, malgré un parcours de champion, le club termine second, derrière l'Inter, véritable machine à gagner en cette saison 2006-2007. Mais c'est en Coupe d'Italie, après deux échecs successifs contre l'Inter Milan en finale, que la Roma prend sa revanche en triomphant de ces mêmes intéristes grâce à une victoire 6-2 à l'Olimpico. La défaite 2-1 à San Siro ne fera que confirmer l'avantage pris à l'aller. Francesco Totti, véritable symbole du club, soulèvera pour la première fois de sa carrière le trophée le 17 mai 2007.
Ensuite la Roma s'est aussi imposée en Supercoupe d'Italie (sa deuxième) 1-0 face à ces mêmes intéristes.
La Roma a réussi un bel exploit en éliminant le Real Madrid en Ligue des champions le 5 mars 2008 à Madrid sur le score de 2 à 1 pour le compte du match retour des huitième de finale (2-1 au match aller pour la Roma au stade Olimpico). Malheureusement, au tour suivant, la Roma se fait sortir par la meilleure équipe du moment, le Manchester United (0-2 et 0-1) pour la 2e année consécutive. À deux doigts de remporter le Scudetto 2008 (les Romains seront virtuellement leaders pendant une heure lors de la dernière journée), ceux-ci verront, impuissants car n'ayant pas leur sort entre leurs mains, les intéristes remporter un nouveau scudetto, avant de s'imposer face à ceux-ci au Stadio Olimpico pour le compte de la finale de la Coupe d'Italie, sur le score de 2-1, avec des buts de Philippe Mexès et Simone Perrotta.
À l'inter-saison, Matteo Ferrari quitte le club car il arrive en fin de contrat pour rejoindre le Genoa CFC, de même pour le Français Ludovic Giuly qui quitte le club pour rejoindre le Paris Saint-Germain ainsi que Mauro Esposito qui est prêté au Chievo Verone. La Roma compte comme première acquisition le Norvégien John Arne Riise (ex-joueur de Liverpool FC) et comme second le Brésilien Julio Baptista en provenance du Real Madrid. Président de la Roma depuis 1993, Franco Sensi décède le 17 août 2008 à la suite de complications d'une crise pulmonaire. À la fin du mois d’août 2008, après avoir perdu la supercoupe d’Italie contre l’Inter Milan à San Siro (2-2, puis 8-7 aux tirs au but), les Romains obtiennent le jeune attaquant français Jérémy Ménez en provenance de l’AS Monaco (contrat de 4 ans). Le 29 août 2008, la fille de Franco Sensi, Rosella Sensi devient la nouvelle présidente de l'AS Roma et succède ainsi à son père décédé quelques jours plus tôt.
Le déclin
La saison 2008-2009 sera bien décevante pour les Giallorossi. Le début de saison est catastrophique, marqué par une série de défaites et notamment à domicile 0-4 face à l'Inter de Milan, une 17e place en championnat (record absolu depuis plus d'une cinquantaine d'années). Au fil du temps, l'AS Roma retrouve de meilleurs résultats, notamment après sa victoire face à la SS Lazio lors du derby (1-0), et réalise une belle série de victoire en Série A, ce qui lui permet d'espérer encore à une 4e place, place qualificative pour la Ligue des champions. Dans cette compétition, les Romains se réveillent et terminent à la première place de leur groupe devant Chelsea, et les Girondins de Bordeaux, que les Romains condamnent à la 3e place au Stadio Olimpico lors de la dernière journée (2-0). Les Romains entament l'année 2009 par de bons résultats en championnat, qui les replacent directement dans la course à la 4e place. En Ligue des champions, les Romains héritent du club anglais d'Arsenal en 8e de finale. Malheureusement, ils se font éliminer au match retour, qu'ils remportent 1-0 accédant ainsi à la prolongation et aux tirs aux buts, mais qu'ils perdent la tête haute (6-7). Cette défaite abaisse considérablement le moral de l'équipe, qui traversera un deuxième passage à vide, et qui condamnera le club à une 6e place, quand même européenne.
Retour aux sommets
Lors de la saison 2009-2010, à la suite de victoires sur des scores fleuves en qualifications en Ligue Europa contre des équipes modestes et après deux journées de championnat, la Roma se retrouve seule sur la dernière marche du classement de Serie A. Luciano Spalletti prend alors la décision de démissionner de son poste d'entraîneur et est remplacé par Claudio Ranieri. L'espoir italien, Alberto Aquilani est vendu au Liverpool FC lors du mercato estival provoquant quelques déceptions chez les supporters.
Le club de la louve finit l'année 2009 sur une série de dix matchs sans défaites toutes compétitions confondues (avec une victoire contre la SS Lazio), en accrochant la quatrième place face à Parme Football Club, ainsi qu'une qualification en seizième de finale de la Ligue Europa 2009-2010 contre le Panathinaïkos. Le 2 janvier 2010, Luca Toni signe à la Roma pour un prêt de six mois, avec option d'achat.
La deuxième partie de saison de la Roma s'avèrera être un véritable coup de tonnerre dans la hiérarchie de la Série A. Malgré une élimination en Ligue Europa contre le club grec de Panathinaïkos, Roma mènera en championnat une incroyable série de 24 résultats consécutifs sans concéder une défaite. Cette série est marquée par une victoire à l'extérieur contre la Juventus (1-2), arrachée par John Arne Riise dans les dernières minutes, et une victoire à domicile contre le leader, l'Inter Milan (2-1), grâce notamment à un but de Luca Toni. Quelques jours plus tard, à l'occasion d'une nouvelle victoire contre l'Atalanta (2-1), les hommes de Claudio Ranieri s'emparent de la tête de la Série A, s'ensuit un derby remporté contre la SS Lazio (2-1). Hélas, deux défaites, en championnat à domicile contre la Sampdoria (1-2) à trois journées de la fin de la saison et contre l'Inter Milan en finale de la Coupe d'Italie (0-1), les privent de titre. En championnat, le club termine une nouvelle fois dauphin de l'Inter Milan, un classement cependant inespéré lors du début de saison.
Après un début de saison 2010-2011 catastrophique (deux défaite et deux nuls face à des équipes jouant le maintien), la Roma se reprend lors de la cinquième journée en battant à l'Olimpico l'Inter. L'AS Roma remonte alors petit à petit la pente, en championnat comme en Ligue des champions, pour arriver juste après la trêve à la troisième marche du podium, et se qualifiant en 1/8e de finale de Ligue des champions face au Shakhtar Donetsk. Les giallorossi se retrouvent même en course dans toutes les compétitions puisque c'est la Juventus qui en a fait les frais en 1/4 de finale de Coupe d'Italie. La partie retour de la série A est ponctuée de hauts et de bas. Si l'attaque romaine se montre parfois prolifique, la défense est trop fragile; aussi la Roma, après avoir mené au score de deux voire trois buts, est elle souvent rejointe, ou dépassée, comme face au Genoa. Ces défauts apparaissent notamment en Ligue des champions, où l'AS Rome est battue au Stadio Olimpico 2 buts à 3 par le Shakhtar Donetsk, puis balayée 3-0 au match retour. Claudio Ranieri démissionne de son poste d'entraineur, et est remplacé par Vincenzo Montella, ancien joueur chéri par le public romain. Si le succès semble revenir, la relation entre l'ancien joueur et certains nouveaux giallorossi est complexe, tumultueuse, comme avec le français Jérémy Menez. Néanmoins, l'AS Rome se retrouve à la lutte avec l'Udinese, la Juventus, Palerme et son rival de la Lazio dans la course pour l'Europe. Finalement, l'AS Rome, avec 63 points, termine la saison 2010-2011 à la 6e place, 3 points derrière la Lazio, et se qualifie pour les barrages de la Ligue Europa.
Une nouvelle ère
Au cours de l'été, le club de la Louve connait de profonds changements. La famille Sensi cède le contrôle du club à un groupe d'investisseurs américains, menés par Thomas DiBenedetto. Ce groupe achète 60 % des parts du club, pour environ 100 millions de dollars, faisant de l'AS Rome le premier club de série A majoritairement détenu par des étrangers. La famille Sensi, elle, conserve 40 % de l'AS Rome.
Les nouveaux propriétaires investissent rapidement dans le club. L'entraineur de la réserve du FC Barcelone, Luis Enrique, est embauché en remplacement de Vincenzo Montella.
L'arrivée de l'espagnol développe une nouvelle politique visant à rajeunir une équipe vieillissante et miser sur des jeunes joueurs talentueux. Une révolution s'opère ainsi dans l'effectif : Philippe Mexès (Milan AC), Jérémy Ménez (PSG), Mirko Vučinić (Juventus), Riise (Fulham) et le gardien de buts Doni (Liverpool) quittent le club. La campagne d'achats se révèle négative malgré quelques bons coups avec les arrivées des jeunes talents Erik Lamela (River Plate), Miralem Pjanić (Lyon) et Fabio Borini (Parme). À cela s'ajoutent cependant de nombreux "flops", avec les achats de Bojan, Maarten Stekelenburg, Simon Kjær, José Ángel ou encore Fernando Gago.
Malgré un projet de jeu ambitieux, la Roma de Luis Enrique connait une saison décevante. Elle est éliminée dès les tours préliminaires en Europa League et termine le championnat à une 7e place qui la prive de coupe d'Europe pour la première fois depuis la saison 1996-97. En plus de ce bilan elle perd les deux derbys romains après avoir été victorieux des 5 précédents. Luis Enrique décide donc de quitter le club, le 11 mai 2012, à l'issue de la saison en accord avec ses dirigeants.
Le retour raté de Zdeněk Zeman
C'est le tacticien tchèque naturalisé italien Zdeněk Zeman qui succède à Luis Enrique pour la saison suivante, qui, tout juste auréolé du titre de champion de série B avec Pescara fait son retour dans la capitale italienne 13 ans après l'avoir quittée.
Grand révélateur de jeunes talents, l'entraineur tchèque profite du mercato d'été pour rajeunir l'effectif romain en faisant signer pas moins de 7 joueurs de moins de 24 ans: Dodô, Panagiotis Tachtsidis, Michael Bradley, Jonatan Lucca, Iván Piris, Marquinhos et Mattia Destro. Federico Balzaretti vient également renforcer la défense romaine qui manquait d'un arrière gauche de haut niveau depuis le départ de John Arne Riise. En plus de ces nouvelles recrues, il intègre progressivement à l'équipe première des jeunes très prometteur de la Primavera Giallorossa que sont Alessandro Florenzi élu meilleur jeune de Serie B la saison précédente, Nico Lopez et Alessio Romagnoli. Il procède également à un allègement de l'effectif en laissant partir plusieurs joueurs qui n'entrent plus dans les plans romains (dont certains depuis des années) : Cicinho, Fabio Simplicio, Juan, Fabio Borini, Antunes, Stefano Okaka Chuka, Aleandro Rosi, Gianluca Curci, Matteo Brighi, Leandro Greco, David Pizarro, Marco Borriello, Jose Angel. Fernando Gago et Simon Kjær qui étaient prêté la saison précédente ne sont eux pas conservés au contraire du brésilien Marquinho. Lors du début de saison, James Pallotta succède à DiBenedetto en tant que président du club. Pallotta nommera Italo Zanzi comme son délégué en Italie. Malgré quelques rares performances de haut niveau face au Milan, l'Inter ou encore la Fiorentina le jeu de Zeman ne prend pas. La Roma affiche l'une des pires défenses du championnat et il se fait limoger début 2013 après une série de 5 matchs sans victoire en Serie A.
En remplacement du "Boemo", Aurelio Andreazzoli, membre du staff technique, est choisi pour au moins assurer une fin de saison correcte. Son premier match se soldera par une défaite face à la Sampdoria, avant d'enchaîner ensuite sur un parcours plus que correct, et un bilan de 8 victoires, 3 matchs nuls et 3 défaites. Mais il manquera son seul rendez vous majeur de l'année, à savoir la finale historique de la Coppa Italia face à la Lazio, club rival de toujours. Cette défaite poussera les supporters, humiliés, à remettre les dirigeants en cause.
La Roma de Rudi Garcia
Le mercredi 12 juin 2013, le club officialise l'arrivée de Rudi Garcia, en provenance du LOSC, au poste d'entraîneur pour une durée de 2 ans. Le français récupère une équipe meurtrie par l'humiliation subie en finale de la Coppa Italia. Le recrutement est axé sur des hommes d'expérience au tempérament de leader (De Sanctis, Benatia, Maicon, Strootman) et sur des joueurs en quête de revanche (Gervinho, Ljajic).
Rudi Garcia parvient à ressusciter le groupe romain à tel point qu'ils réalisent un début de saison historique en enchainant 10 victoires consécutives lors des 10 premières journées de championnat (record de la Serie A battu). Réalisant au passage plusieurs performances qui marquent les esprits, 2-0 face à Naples et un cinglant 3-0 sur le terrain de l'Inter.
Ils perdent la tête du championnat suite à une fin d'année compliquée, ponctuée par les blessures de Totti, Balzaretti et Gervinho. Ils parviennent tout de même à tenir le rythme infernal imprimé par la Juventus Turin jusqu'en toute fin de saison. Nombreux sont les connaisseurs de Serie A a réaliser que la Roma aurait été championne avec un tel total de points final si la Juventus n'avait pas réalisé sa saison record. À noter également qu'ils échouent aux portes de la finale de la Coupe d'Italie en étant éliminés par Naples en demi-finale (victoire 3-2 à Rome, défaite 3-0 à Naples) et perdant Strootman sur blessure jusqu'en fin de saison au passage (brillamment suppléé par l'arrivée de Radja Nainggolan).
Finalement Rudi Garcia réalise une saison historique pour le club. En effet, lui et ses troupes battent de nombreux records du club. Record de victoires (26), record de points (85 pts, record absolu de l’histoire du club et second meilleur total d’un 2e de Serie A, depuis le retour à 20 clubs), record de buts encaissés (25).
Concernant les performances individuelles, Totti et Gervinho terminent co-meilleurs passeurs du championnat (10 passes décisives chacun) et Mattia Destro malgré le fait qu'il ait joué l'équivalent d'une moitié de saison termine avec 13 buts inscrits en 18 matchs joués.
Lors de la saison 2014-2015, la Roma termine une nouvelle fois deuxième du championnat derrière la Juventus.
Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances de l'Associazione sportiva Roma dans les diverses compétitions italiennes et européennes. Les Romains n'ont pas souvent brillé en Coupe d'Europe si ce n'est deux finales de Ligue des champions et Coupe UEFA.
Côté italien, si la Juventus reste le club le plus couronné avec trente titres de champion d'Italie professionnel, l'AS Roma occupe avec trois titres la huitième place devant la SS Lazio, l'AC Fiorentina et le SSC Naples, qui ont remporté deux titres.
La Coupe d'Italie est une compétition qu'affectionne le club romain puisqu'avec 9 titres ils sont le 2eme club le plus titré derrière la Juventus qui en comptabilise 10.
Compétitions internationales | Compétitions nationales |
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Compétitions nationales et régionales disparues | Compétitions de jeunes |
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Tournois saisonniers | |
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Personnalités du club
Présidents
Le tableau suivant récapitule les différents présidents de l'AS Roma depuis sa création en 1927.
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Entraîneurs
Les tableaux suivants récapitulent les différents entraîneurs de l'AS Roma depuis sa création en 1927.
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Joueurs
Effectif actuel (2015-2016)
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Prêts et copropriétés
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Hall of Fame
Depuis 2012, l'AS Roma, via son site internet, a créé un Hall of Fame où les tifosi peuvent voter pour les joueurs qu'ils jugent apte de l'intégrer. Voici le résultat obtenu (entre parenthèse leur année d'ajout):
Gardiens
- Franco Tancredi (2012)
- Alcides Edgardo Ghiggia (2014)
- Guido Masetti (2015)
Défenseurs
- Aldair (2012)
- Cafú (2012)
- Giacomo Losi (2012)
- Francesco Rocca (2012)
- Attilio Ferraris (2013)
- Sebastiano Nela (2013)
- Vincent Candela (2014)
- Sergio Santarini (2015)
Milieux
- Fulvio Bernardini (2012)
- Agostino Di Bartolomei (2012)
- Falcão (2012)
- Giuseppe Giannini (2013)
- Carlo Ancelotti (2014)
- Damiano Tommasi (2015)
Attaquants
- Amedeo Amadei (2012)
- Bruno Conti (2012)
- Roberto Pruzzo (2012)
- Vincenzo Montella (2013)
- Rudi Völler (2014)
- Gabriel Batistuta (2015)
Structures du club
Stades
Le club joue de 1927 à 1929 au Motovelodromo Appio, de 1929 à 1940 au Campo Testaccio et de 1940 à 1953 au Stadio Nazionale del P.N.F., créé en 1911 et pouvant accueillir jusqu'à 50 000 spectateurs.
Le Stadio olimpico est depuis 1953 le stade où évolue l'Associazione sportiva Roma. Le match d'inauguration est joué le opposant l'Italie et la Hongrie. Le Stadio Olimpico est la propriété du comité national olympique italien. Le stade connaît plusieurs liftings, en 1953 notamment et à l'occasion de la Coupe du monde 1990. Le Stadio olimpico devient ainsi le premier stade d'Italie en termes de places disponibles, devant le Stadio Giuseppe Meazza, avec une capacité de 82 656 spectateurs. En plus de cela, il fait également partie des deux stades italiens évalués par l'UEFA au rang de stades « cinq étoiles » (classement remplacé en 2006 par la « catégorie 4 UEFA »). En raison de la finale de la Ligue des champions 2009, le stade se voit réduire sa capacité de 9 758 places pour assurer une meilleure sécurité.
Le , Rosella Sensi, en présence du maire de Rome, Gianni Alemanno, a présenté le projet du futur stade Franco Sensi de l'AS Roma, à une capacité portée à 55 000 places[4]. Projet qui sera abandonné suite au changement de présidence du club.
Le club de la SS Lazio, jouant en Championnat d'Italie de football comme l'AS Roma, évolue également au Stadio olimpico. En décembre 2012, le président du club James Pallotta annonce la construction d'un nouveau stade à Tor di Valle d'une capacité de 55 000 places. Ce projet dont le nom demeure pour l'instant le Stadio della Roma (en) devrait prendre forme d'ici la saison 2017-2018.
Centre d'entraînement Fulvio-Bernardini
Le centre d'entraînement de Trigoria est inauguré en , après avoir été acquis par Gaetano Anzalone, alors président de l'AS Roma.
Ce centre est situé au sud-est de Rome, à Trigoria. Le , le centre est renommé « Centre d'entraînement Fulvio-Bernardini », en l'hommage à l'ancien entraîneur et joueur du club.
Identité du club
Le logo de l'AS Roma se base sur la naissance de Rome et l'allaitement de Romulus et Rémus. Le logo a été revu lors de l'année 1998, avant d'être modifié en 2013.
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De 1998 à 2013
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Depuis 2013
Avant l'apparition de ce logo, l'AS Roma évoluait avec un autre logo qui apparaissait être un loup, surnommé "Il Lupetto"
Le 22 mai 2013 est sorti un nouveau logo, plus une retouche qu'une modification. La forme du blason n'est pas modifiée, seule la louve est "modernisée" et le sigle historique "ASR" remplacé par "ROMA" ainsi que la date de fondation du club 1927. Celui-ci est hué par une partie des tifosi ce qui oblige les dirigeants, à annoncé une révision de ce dernier, en engageant Piero Gratton, qui avait créé le logo de 1978.[réf. nécessaire] Néanmoins quelques mois après ce changement même si la contestation est toujours présente chez de nombreux tifosi, l'absence de nouvelle de la direction à ce sujet semble indiquer que le "nouveau logo" va bel et bien rester sous sa forme actuelle, les associations de supporters ne réussissant pas à se faire entendre ou plutôt n'étant pas été écoutées par la nouvelle direction.
Annexes
Liens externes
- (it) Site officiel du club
- (fr) Cé Solo la Roma - Site francophone consacré au club
- (fr+en) Catégorie AS Rome de l’annuaire DMOZ
Notes et références
- 1 2 Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- ↑ Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- ↑ Seule la sélection la plus importante est indiquée.
- ↑ « Le projet du Stade Franco Sensi présenté aujourd'hui », sur www.coupfranc.fr (consulté le 15 janvier 2011)
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