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Chrome

Chrome

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Chrome (homonymie) et Cr.
Chrome
Vanadium ← Chrome → Manganèse
  Structure cristalline cubique à corps centré
 
24
Cr
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
                                                               
                                   
Cr
Mo
Tableau complet • Tableau étendu
Informations générales
Nom, symbole, numéro Chrome, Cr, 24
Série chimiqueMétal de transition
Groupe, période, bloc 6, 4, d
Masse volumique7,15 g·cm-3 (20 °C)[1]
Dureté7,5
CouleurBlanc-argenté
No CAS7440-47-3 [2]
No EINECS231-157-5
Propriétés atomiques
Masse atomique51,9961 ± 0,0006 u[1]
Rayon atomique (calc)140 pm (166 pm)
Rayon de covalence139 ± 5 pm [3]
Configuration électronique[Ar] 3d5 4s1
Électrons par niveau d’énergie2, 8, 13, 1
État(s) d’oxydation6, 3, 2
Oxydeacide fort
Structure cristallinecubique centré
Propriétés physiques
État ordinaireSolide
Point de fusion1 907 °C [1]
Point d’ébullition2 671 °C [1]
Énergie de fusion16,9 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation344,3 kJ·mol-1
Volume molaire7,23×10-6 m3·mol-1
Pression de vapeur990 Pa à 1 856,85 °C
Vitesse du son5 940 m·s-1 à 20 °C
Divers
Électronégativité (Pauling)1,66
Chaleur massique450 J·kg-1·K-1
Conductivité électrique7,74×106 S·m-1
Conductivité thermique93,7 W·m-1·K-1
Solubilitésol. dans HCl [4],
H2SO4 dilué[5]
Énergies d’ionisation[1]
1re : 6,76651 eV 2e : 16,4857 eV
3e : 30,96 eV 4e : 49,16 eV
5e : 69,46 eV 6e : 90,6349 eV
7e : 160,18 eV 8e : 184,7 eV
9e : 209,3 eV 10e : 244,4 eV
11e : 270,8 eV 12e : 298,0 eV
13e : 354,8 eV 14e : 384,168 eV
15e : 1 010,6 eV 16e : 1 097 eV
17e : 1 185 eV 18e : 1 299 eV
19e : 1 396 eV 20e : 1 496 eV
21e : 1 634 eV 22e : 1 721,4 eV
23e : 7 481,7 eV 24e : 7 894,81 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
50Cr4,31 %stable avec 26 neutrons
51Cr{syn.}>27,7025 jε0,75351V
52Cr83,789 %stable avec 28 neutrons
53Cr9,501 %stable avec 29 neutrons
54Cr2,365 %stable avec 30 neutrons
Précautions
Directive 67/548/EEC[6]
État pulvérulent :

Xn

F


Phrases R : 11, 40,

Phrases S : 7, 33, 36/37, 60,
SIMDUT[7]

Produit non contrôlé
SGH[6]
État pulvérulent :

Attention
H228, H351, P210, P241, P280, P281, P405, P501,
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
Fragment de chrome.
Cristaux de chrome ultrapur.

Le chrome est un élément chimique de symbole Cr et de numéro atomique 24.

Son étymologie vient du grec chroma signifiant couleur, car les composés du chrome sont diversement colorés.

Histoire

Des flèches trouvées dans des tombes datant de la fin du IIIe siècle AC dans le Mausolée de l'empereur Qin près de Xi'an, Chine ont été analysées. Bien qu'enterrés depuis plus de 2000 ans, d’anciens carreaux d’arbalète et des épées en bronze ne montrent pas de signes de corrosion parce que le bronze est recouvert de chrome[8].

XVIIIe siècle

Le chrome fut remarqué en Occident au XVIIIe siècle :

En 1761, Johann Gottlob Lehmann (de) trouva un minerai rouge-orange dans les montagnes de l'Oural, qu'il nomma « plomb rouge de Sibérie ». Ce minerai, quoique mal identifié comme un composé de plomb avec du sélénium et du fer, était en fait un chromate de plomb (PbCrO4).

En 1770, Peter Simon Pallas visita le même site que Lehmann et trouva un minerai de « plomb » rouge, qui fut très vite utilisé comme pigment dans les peintures. L'emploi du plomb rouge sibérien comme pigment se développa rapidement et le jaune brillant obtenu à partir de crocoïte devint une couleur très à la mode.

En 1797, Nicolas Louis Vauquelin reçut quelques échantillons de minerai de crocoïte. Il fut alors capable de produire de l'oxyde de chrome (CrO3) en addition de l'acide chlorhydrique à la chromite. En 1798, Vauquelin découvrit qu'il pouvait isoler le chrome métallique en chauffant l'oxyde dans un four à charbon. Il fut aussi capable de détecter des traces de chrome dans certaines pierres précieuses comme les rubis ou les émeraudes. Il démontra aussi avec son collègue Laugier qu'on en trouvait dans presque toutes les météorites.

Durant le XVIIIe siècle, le chrome fut principalement utilisé comme pigment dans la peinture. Au début, la crocoïte d’origine russe en fut la source principale mais en 1827 un grand dépôt de chromite fut découvert aux États-Unis près de Baltimore. Les États Unis devinrent donc le plus grand producteur de dérivés du chrome, jusqu’en 1848 quand un grand dépôt de chromite fut découvert près de Bursa, en Turquie[9].

XIXe siècle

Le chrome est aussi connu parce qu'il brille lorsqu'il est poli. Il est utilisé comme garniture de protection et décorative de parties de voiture, de jouets de plomb, de parties de meuble et bien d'autres éléments : il est appliqué, en général, par galvanoplastie. Le chrome est utilisé pour la galvanoplastie depuis 1848, mais son utilisation s'est développée par l'amélioration de la technique en 1924.

XXIe siècle

Au XXIe siècle, il apparaît principalement (à 85 %) dans les alliages de métaux, la chimie industrielle consommant le reste.

Isotopes

Article détaillé : Isotopes du chrome.

Le chrome possède 26 isotopes connus de nombre de masse variant entre 42 et 67, et deux isomères nucléaires. Quatre de ces isotopes sont stables et représentent la totalité du chrome présent dans la nature, 50Cr, 52Cr, 53Cr, et 54Cr, 52Cr étant le plus abondant (83,789 % d'abondance naturelle). La masse atomique standard du chrome est donc de 51,9961 u, très proche de la masse isotopique de 52Cr. 50Cr est suspecté de se désintégrer par double désintégration bêta (β+β+) en 50Ti avec une demi-vie d'au moins 1,3x1018 années, bien que cette désintégration n'ait pour l'instant jamais été observée.

Propriétés

Le chrome fait partie de la série des métaux de transition. C'est un métal dur, d'une couleur gris acier-argenté. Il résiste à la corrosion et au ternissement.

Les états d'oxydation les plus communs du chrome sont +2, +3, et +6 ; +3 étant le plus stable. +4 et +5 sont relativement rares. Les composés du chrome d'état d'oxydation +6 (chrome hexavalent) comme le chlorochromate de pyridinium sont de puissants oxydants. Le chrome dans son état d'oxydation +2 est un réducteur.

Composés

Le dichromate de potassium est un oxydant puissant et utilisé en milieu acide pour le nettoyage de la verrerie de laboratoire afin éliminer toute trace organique.

Le chrome vert est composé d'oxyde de chrome Cr2O3, il est utilisé dans la peinture sur émail.

Le chrome jaune, PbCrO4, est un pigment jaune brillant utilisé en peinture.

Utilisation

Utilisations du chrome:

  • En métallurgie, pour améliorer la résistance à la corrosion, et rajouter un fini brillant :
    • Comme constituant d'alliage (par ex. dans l'acier inoxydable)
    • dans le plaquage au chrome (chromage)
    • dans l'aluminium anodisé
  • Comme catalyseur dans certaines réactions d'hydrogénation, mais aussi sous la forme tricarbonylée comme groupement activateur d'un benzène, ce qui permet de nombreuses transformations chimiques.
  • Les sels de chrome sont utilisés pour donner une couleur verte au verre.
  • Le chrome est utilisé dans le tannage des peaux.
  • Les chromates et les oxydes sont utilisés dans les colorants et les peintures. Au début du XIXe siècle, le chromate de plomb, d'un jaune vif, bien opaque et résistant à la lumière, est utilisé comme pigment, ses couleurs vont du jaune vert au jaune orangé mais ont l'inconvénient d'être toxiques.
  • En médecine, le chrome peut être utilisé contre le diabète, mais son usage est controversé[10].

Rôle biologique

Le chrome trivalent est un oligo-élément essentiel pour le métabolisme du sucre chez l'être humain. Une déficience en chrome peut affecter le potentiel de l'insuline à réguler le niveau de sucre dans l'organisme.

Le chrome n'a pas, comme les autres oligo-éléments, été trouvé dans une protéine avec une activité biologique, et donc son mécanisme d'action dans la régulation du sucre reste inexpliqué.

En fait, les composés organiques du chrome (III) sont plutôt stables, plus que ceux des métaux de transition de la même période (Mn, Fe, Co, Ni, Cu...) et sont donc peu susceptibles de participer à des réactions biologiques, par définition réversibles.

Gisements

Le chrome est extrait des mines sous forme de minerai de chromite FeCr2O4. Le chrome est obtenu commercialement en chauffant le minerai en présence d'aluminium ou de silicium.

À peu près la moitié du minerai de chromite est produit en Afrique du Sud. Le Kazakhstan, l'Inde et la Turquie sont aussi des producteurs importants. On trouve des dépôts de chromite importants, mais géographiquement concentrés au Kazakhstan et en Afrique du Sud.

Approximativement 15 millions de tonnes de chromite ont été produites en 2000, et converties en à peu près 4 millions de tonnes de ferro-chrome pour une valeur marchande de 2,5 milliards de dollars.

Toxicologie, écotoxicologie

La toxicité du chrome varie fortement selon sa forme chimique (particule, nanoparticule, ion, oxyde, hydroxyde, valence..). En revanche, l'ion chrome VI, Cr6+ (bichromate, chromate, ...), est prouvé cancérogène [réf. nécessaire].

Il peut être bioaccumulé par divers organismes (dont végétaux alimentaires quand il est présent dans l'eau d'irrigation[11]). Dans ces cas, il peut devenir l'un des contaminants alimentaires pouvant affecter la santé[12]. Il peut aussi être bioconcentré dans le réseau trophique ;

Il fait partie des métaux toxiques présent dans certains déchets industriels, d'incinérateurs, ou dans certains sédiments, pour lesquels on cherche des solutions d'inertage aussi durables que possibles par exemple dans des matrices de ciment [13].

Commerce

En 2014, la France est nette importatrice de chrome, d'après les douanes françaises. Le prix moyen à la tonne à l'import était de 350 [14].

Notes et références

  1. 1 2 3 4 5 (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., Relié, 2804 p. (ISBN 978-1-420-09084-0)
  2. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)
  3. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions, , p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j)
  4. (en) Metals handbook, vol. 10 : Materials characterization, ASM International, , 1310 p. (ISBN 0-87170-007-7), p. 344
  5. (en) Thomas R. Dulski, A manual for the chemical analysis of metals, vol. 25, ASTM International, , 251 p. (ISBN 0803120664, lire en ligne), p. 71
  6. 1 2 (de) ALFA
  7. « Chrome » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
  8. Cotterell, Maurice. (2004). The Terracotta Warriors: The Secret Codes of the Emperor's Army. Rochester: Bear and Company. (ISBN 1-59143-033-X). Page 102.
  9. Jean Soulas, « L'essor économique de la Turquie contemporaine. », Annales de Géographie. 1939, t. 48, n°274. p. 408.
  10. www.passeportsante.net
  11. Adetogun Adeyemo Adekanmi, Université de Pretoria, Dec 2010 Rapport de Master, en ligne : An investigation of chromium and nickel uptake in tomato plants irrigated with treated waste water at the Glen Valley Farm, PDF, 138 pp.
  12. EFSA [http://www.efsa.europa.eu/fr/scdocs/scdoc/54e.htm> Long-term dietary exposure to chromium in children living in Europe], 2010-05-17
  13. Kindness, A., Marcias, A ., Glasser, F.P., (1994) Immobilization of chromium in cement matrices. Waste management, 14, 3-11
  14. « Indicateur des échanges import/export », sur Direction générale des douanes. Indiquer NC8=26100000 (consulté le 7 août 2015)

Voir aussi

Articles connexes

Quelques dérivés classiques du chrome:

  • Téréphtalate de chrome
  • Dichromate
  • Dichromate de potassium
  • Dichromate d'ammonium
  • Acide chromique
  • Chromate de potassium

Bibliographie

  • J.-M. BRIGNON Chrome et ses composés, INERIS, PDF, 97pp., 2011-07-27 (mise à jour : 27/07/2011)
  • ADEME-SOGREAH (2007). Bilan des flux de contaminants entrant sur les sols agricoles de France métropolitaines.
  • AFSSET et ALCIMED(2008). Étude des filières d'utilisation et des substitutions de substances chimiques CMR dérivées du chrome (Rapport confidentiel).
  • AFSSET (2009). Avis de l'Afsset du 15 juin 2009 relatif à la liste de substances identifiées comme hautement préoccupantes et éligibles au régime de l'autorisation du règlement REACh (CE) n° 1907/2006 (révision de l'avis du 29 avril 2009).
  • AFSSET (2010). "Substitution CMR." Agence de l'eau Seine-Normandie (2009). "Guide des substances toxiques."
  • AMPERES (2009). "Concentrations et flux de micropolluants dans les eaux usées et les boues de stations d'épuration."
  • ATSDR (2008). "DRAFT TOXICOLOGICAL PROFILE FOR CHROMIUM, TP7." U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES.
  • Baghni, I. M. and S. B. Lyon. (2005). "The inhibition of mild steel in an artificial acid rain solution." British Corrosion Journal, from Bartlett, R. J. and J. M. Kimble (1976). Behavior of Chromium in Soils: I. Trivalent Forms1. 5: 379-383.
  • BASOL (2010). "Base de données BASOL sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif ".
  • Beaubien, S., J. Nriagu, et al. (1994). "Chromium Speciation and Distribution in the Great Lakes." Environmental Science & Technology 28(4): 730-736.
  • BRGM (2004). Traitement in situ du chrome hexavalent contenu dans un sol industriel non saturé- Procédé d’immobilisation par l’hydrosulfite de sodium. BRGM/RP-53164-FR.
  • BRGM. (2010). "mineral info - Les matières premières minérales." from http://www.mineralinfo.org/Substance/Chrome/Chrome.htm.
  • CITEPA (2010). Emissions dans l'air en France - Substances relatives à la contamination par les métaux lourds. Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique.
  • Commission européenne. (2001). Aida Ineris/Bref "BREF- Industries des métaux non ferreux".
  • Commission européenne. (2003). "BREF-Tannerie."
  • Commission européenne (2005). RAR-Risk Assessement Report-chromium trioxide, sodium chromate, sodium dichromate, ammonium dicromate and potassium dichromate, EUR 21508 EN: 426 p.
  • Commission Européenne. (2006). "BREF-Traitement de surface des métaux et matières plastiques." from http://aida.ineris.fr/bref/bref_cadres.htm.
  • ECHA (2011). Proposal for identificaton of a substance as a category 1A or 1B CMR, PBT, vPvB or a substance of an equivalent level of concern - Strontium chromate
  • Environnement Canada and Santé Canada (1994). Liste des substances d'intérêt prioritaire - Rapport d'évaluation : Le chrome et ses composés
  • Helsen, L. and E. Van den Bulck (2005). "Review of disposal technologies for chromated copper arsenate (CCA) treated wood waste, with detailed analyses of thermochemical conversion processes." Environmental Pollution 134(2): 301-314
  • IFEN. (2010). "Le sol - La contamination des sols par les éléments traces" 2011,
  • INERIS. (2005). "Fiche de données toxicologiques et environnementales des substances chimiques, Chrome et ses dérivés." INERIS –DRC-01-05590-00DF253.doc.
  • INERIS (2008a). Les substances dangereuses pour le milieu aquatique dans les rejets industriels et urbains.
  • INERIS (2009). Inventaire des données de bruit de fond dans l’air ambiant, l’air intérieur, les eaux de surface et les produits destinés à l’alimentation humaine en France. DRC-08-94882-15772A.
  • INERIS (2010). Action substance : chrome hexavalent. n°DRC-09-104007-13140A.
  • INERIS, S. b. (2008b). Étude bibliographique relative aux traitements de réservation des bois et aux filières d'élimination de ces bois, INERIS: 35p.
  • INRA. (2010). "Information sur les éléments traces dans les sols en France." from http://etm.orleans.inra.fr/

Liens externes

  • Jane Higdon, Victoria J. Drake et Richard A. Anderson, Chromium, Micronutrient Information Center, Linus Pauling Institute
  • ICDA, (2011). "International Chromium Development Association." (Organe de lobbying de l'industrie du chrome)
  • ANSES, Avis du 19 janvier 2009 relatif à l'évaluation des teneurs en vitamines et minéraux des denrées enrichies et des compléments alimentaires : chrome
  • EUFIC, Le chrome dans l'alimentation ; JANVIER 2009 Food today.
  • INVS, Confrontation des cancérogènes avérés en milieu de travail et des tableaux des maladies professionnels ; Rapport 10/05/05
  • SANTE Canada Document : le chrome et ses composés.
  • DG 24 02/07/02 Opinion on risks to health from Chromium VI in cement ; Scientific Committee for Toxicity, Ecotoxicity and the Environment ; Opinion expressed at the 32th CSTEE plenary meeting Brussels, 27 june 2002
  • LENNTECH Fiche d'information concernant le chrome
  • IFREMER - 2002 L'arsenic et le chrome dans les coquillages ; Sélection de documents concernant les contaminants chimiques.
  • FOOD SCIENCE 05/01/04 Chromium presence in foods and beverages: a review - Department of Nutrition and Bromatology, School of Pharmacy ; University of Granada ;
  • Quím. Nova 2007 Analytical investigation of chromium and zinc in sweet, sour and bitter tasting fruits, vegetables and medicinal plants ; vol.30 no.7 São Paulo
  • Journal of Food Composition and Analysis Chromium content of selected breakfast cereals ; Volume 1, Issue 4, November 1988
  • ODS 2005, Dietary Supplement Fact Sheet: Chromium
  • FSA - 2002 <http://www.food.gov.uk/multimedia/pdfs/reviewofchrome.pdf Review of chromium] ; EXPERT GROUP ON VITAMINS AND MINERALS -


  s1 s2 g f1 f2 f3 f4 f5 f6 f7 f8 f9 f10 f11 f12 f13 f14 d1 d2 d3 d4 d5 d6 d7 d8 d9 d10 p1 p2 p3 p4 p5 p6
1 H He
2 Li Be B C N O F Ne
3 Na Mg Al Si P S Cl Ar
4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6 Cs Ba   La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7 Fr Ra   Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo
8 Uue Ubn * Ute Uqn Uqu Uqb Uqt Uqq Uqp Uqh Uqs Uqo Uqe Upn Upu Upb Upt Upq Upp Uph Ups Upo Upe Uhn Uhu Uhb Uht Uhq Uhp Uhh Uhs Uho
   
  g1 g2 g3 g4 g5 g6 g7 g8 g9 g10 g11 g12 g13 g14 g15 g16 g17 g18  
  * Ubu Ubb Ubt Ubq Ubp Ubh Ubs Ubo Ube Utn Utu Utb Utt Utq Utp Uth Uts Uto  


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