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Wernher von Braun

Wernher von Braun

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Braun et Von Braun.
Wernher von Braun
Description de cette image, également commentée ci-après

Le jeune Wernher von Braun portant une maquette d'un missile V2

Naissance
Wirsitz
Décès (à 65 ans)
Alexandria (Virginie) (États-Unis)
Nationalité Allemande (1912–1955)
Américaine (1955–1977)
Champs fusées
Diplôme École polytechnique fédérale de Zurich
Renommé pour Missile à ergols liquide V2, lanceurs Saturn du programme Apollo.

Wernher Magnus Maximilian von Braun ( à Wirsitz, Posnanie — à Alexandria, Virginie) est un ingénieur allemand naturalisé américain en 1955 qui a joué un rôle majeur dans le développement des fusées.

Pionnier de l'astronautique dans les années 1930, il rallie en 1932 le département balistique de la Direction des Armements dirigée par Walter Dornberger[1] pour poursuivre ses recherches. Il joue un rôle déterminant dans la conception et la réalisation de la fusée à carburant liquide V2 qui constitue une avancée majeure par rapport à toutes les fusées développées jusque-là. Ce missile balistique sera utilisé vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il accepte à l'époque sans remords manifeste que ses fusées soient construites par les déportés du camp de l'usine souterraine de Dora-Mittelbau qui meurent par milliers. Lui et deux de ses confrères avaient déjà été incarcérés durant deux semaines en mars-avril 1944, sur ordre de Himmler, pour désagrégation du potentiel militaire et défaitisme. Récupéré après la défaite allemande avec d'autres scientifiques allemands de premier plan par les forces américaines dans le cadre de l'opération Paperclip, il dirige une équipe d'ingénieurs allemands qui développe les missiles balistiques de l'Armée de Terre américaine. Lorsque la course à l'espace est lancée à la fin des années 1950, il devient un des principaux responsables de l'agence spatiale américaine (NASA) et, à ce titre, il développe la famille de fusées Saturn qui permettront le lancement des missions lunaires du programme Apollo.

Enfance

Wernher von Braun nait à Wirsitz (aujourd'hui en Pologne) dans la province de Posnanie qui faisait à l'époque partie de l'Empire allemand. Il est le deuxième des trois fils d'une famille de l'aristocratie allemande portant le titre de baron (Freiherr). Le père Magnus Freiherr von Braun (1878–1972) est un haut fonctionnaire qui fera partie du cabinet du ministère de l'Agriculture sous la République de Weimar. La mère Emmy von Quistorp (1886–1959) a une longue ascendance aristocratique. Elle reçut une éducation primaire et secondaire de bonne qualité, notamment encouragée par son père. Elle s'était passionnée pour les sciences naturelles. Elle lui offre son premier télescope[2]. La famille de Wernher déménage à Berlin en 1915 où son père prend un poste au ministère de l'Intérieur. Alors agé de 12 ans, Wernher, qui est inspiré par les records de vitesse établis par Max Valier et Fritz von Opel à l'aide de voitures propulsées par des fusées, crée un incident dans une rue fréquentée avec une voiture jouet auquel il a attaché un certain nombre de feux d'artifice qui lui vaut un court séjour au poste de police. Wernher est un musicien accompli au piano et au violoncelle qui peut jouer de mémoire Bach et Beethoven. Il reçoit des leçons du compositeur Paul Hindemith et veut un temps devenir compositeur. En 1925, il rentre dans un internat à Ettersburg près de Weimar où il obtient des notes médiocres en mathématiques et en physique. Il achète à cette époque un exemplaire de l'ouvrage de Die Rakete zu den Planetenräumen (en fusée dans l'espace interplanétaire) du pionnier de l'astronautique allemand Hermann Oberth. En 1928 ses parents le placent dans l'internat Hermann-Lietz dans l'île de Spiekeroog qui fait partie de l'archipel de la Frise Orientale.

Pionnier de l'astronautique

Comme pour les autres précurseurs de l'astronautique, sa passion pour cette discipline naît de la lecture des écrits et calculs de Constantin Tsiolkovski. Doué en mathématiques, von Braun fait ses études à l’École polytechnique fédérale de Zurich et à l'Université technique de Berlin (l’Institut Kaiser-Wilhelm) ou il reçoit son diplôme d'ingénieur en mécanique, tout en consacrant ses loisirs, à partir de 1930, à construire et à expérimenter de petites fusées au sein d'une équipe réunie par le précurseur Hermann Oberth (Verein für Raumschifffahrt : « Association pour les voyages dans l'espace »). Les expérimentations ont lieu à Reinickendorf, sur un terrain de cent cinquante hectares, qu'ils baptisent Raketenflugplatz (« aéroport de fusées »).

À partir de 1929, la Reichswehr commence à s'intéresser aux fusées ; elle crée un « Bureau des engins balistiques spéciaux » rattaché à la direction de l'armement, dirigé par le colonel Karl Becker et le capitaine Walter Dornberger.

Au printemps 1932, trois hommes arrivent à Reinickendorf afin de s'informer sur l'état d'avancement des prototypes réalisés. Ils s'agit du colonel Karl Becker, du capitaine Walter Dornberger et du capitaine Ernst, chevalier von Horstig. Tous trois appartiennent au Service de l'armement de la Reichswehr. Le terrain de Reinickendorf n'étant pas approprié pour un test sérieux de la fusée à combustible liquide « Mirak », ce test est réalisé plus tard sur le champ de tir de l'armée, à Kummersdorf[3]. L'essai est un échec, la fusée se désintègre après un départ prometteur. Mais le colonel Becker reconnaît le potentiel de l'engin[4].

Au service de l'armée allemande

Von Braun (en civil) en 1941 à Peenemünde (Allemagne) en compagnie de plusieurs officiers engagés dans le programme des missiles V2.

En juillet 1932, von Braun, tout juste diplômé ingénieur de l'Université technique de Berlin, accepte l'offre de l'armée, qui lui permet de poursuivre ses recherches avec des moyens plus importants ; il est nommé responsable du centre de Kummersdorf-West, où il entreprend une série d'expériences sur les propulseurs à carburant et comburant liquides.

Le , il remet sa thèse de doctorat sur la propulsion des fusées, intitulée Solutions théoriques et expérimentales au problème des fusées propulsées par des carburants liquides. Technique des fusées et recherche dans le domaine du vol spatial. Classée confidentielle, elle n'est publiée qu'en 1960[5]. Longue, et périlleuse, avec les matériaux de l'époque, la mise au point d'un moteur-fusée à propergols (carburant et comburant) liquides est menée en collaboration avec le Dr. Thiel.

En 1934, Wernher von Braun lance de l'île de Borkum, en mer du Nord, deux exemplaires (Max et Moritz) de la fusée A2 (Aggregat 2)[6] dont le moteur développe une tonne de poussée. Elles atteignent l'altitude de 2 200 mètres.

En août 1935, le groupe de Von Braun reçoit 5 millions de marks de la Luftwaffe et 6 millions de l'armée pour développer un moteur-fusée.

Début 1936, Von Braun se rend sur la côte de la Poméranie à la recherche d'un terrain d'essais pour fusée ; il le trouve à Peenemünde, dans l'île d'Usedom. L'équipe de Von Braun a besoin d'un terrain au bord de la Baltique pour tirer le long des côtes et installer des bases de mesure. Le , lors d'une conférence, la décision d'acquérir le terrain d'Usedom est entérinée. Le soir même, le maire de la commune signe l'acte d'achat qui comprend le déplacement des habitants. La construction du centre d'essais démarre en avril 1936[7].

La mise au point du missile balistique V2

V2, quatre secondes après le décollage depuis le banc d'essai VII du centre de recherches balistiques de Peenemünde, le 21 juin 1943.

En 1937, toujours pour obtenir davantage de moyens, il intègre le parti nazi. Von Braun reconnaîtra après guerre avoir personnellement rencontré Hitler à trois reprises : la première fois au centre d'essais de Kummersdorf en 1934, et deux autres fois à Berlin au cours de l'année 1942[8]. Il est nommé directeur technique du centre d'essais de Peenemünde et assure entre 1939 et 1942 la mise au point de la fusée A4 (Aggregat 4), plus connue sous le nom de V2, avec un V pour Vergeltungswaffe (« arme de représailles »), dont 4 000 exemplaires seront lancés principalement sur l'Angleterre (Londres), la Belgique (Anvers, Liège, Bruxelles) et les Pays-Bas (la Haye) en 1944 et 1945.

En 1944, il est décoré de la Croix du mérite de guerre[9].

Adulé par le régime — Hitler voit en lui le type du surhomme aryen — il est promu trois fois par Himmler, la dernière fois, en juin 1943, comme SS-Sturmbannführer[réf. nécessaire]. En 1943, Hitler donne la priorité absolue au programme des fusées A4. La fabrication des V2 s'intensifie et leur construction commence à utiliser des déportés des camps de Dora-Mittelbau et Buchenwald. Von Braun appartient à l'équipe dirigeante des spécialistes des fusées, supervisant les ingénieurs, les travailleurs civils et les déportés de Dora.

La fabrication des V2 fera plus de morts (plus de 20 000 prisonniers ont perdu la vie à Dora) que leur utilisation comme arme[10]. Dans son livre autobiographique, Wernher Von Braun n'admet pas de responsabilité, minimisant sa position dans le camp. Il affirmera toujours n'avoir rien su de la souffrance des déportés et des morts de Dora-Mittelbau. D'après le Hollandais Albert van Dijk, survivant du camp, cette ignorance est invraisemblable.

Tom Gehrels, astronome néerlando-américain, membre de la résistance néerlandaise pendant le Seconde Guerre mondiale a interrogé des prisonniers survivants. Il affirme dans la revue Nature à l'occasion d'un commentaire sur un ouvrage faisant référence à Von Braun que ce dernier ne pouvait ignorer la situation des déportés : « Von Braun arrivait le matin accompagné d'une femme non identifiée, il devait enjamber les corps des prisonniers morts et passer sous d'autres corps suspendus à une grue »[11],[12].

Dans De l'Université aux camps de concentration, Charles Sadron[13], scientifique déporté à Dora en février 1944, a écrit, concernant Wernher von Braun :

« Je dois, cependant, satisfaire à la vérité en signalant que j'ai rencontré un homme qui a eu, vis-à-vis de moi, une attitude presque généreuse. Il s'agit du Professeur von Braun, l'un des membres de l'état-major technique qui mit au point les torpilles aériennes. Von Braun est venu me voir à l'atelier. C'est un homme jeune, d'aspect très germanique, et qui parle parfaitement le français. Il m'a exprimé, en termes courtois et mesurés, son regret de voir un professeur français dans un tel état de misère, puis il m'a proposé de venir travailler dans son laboratoire. Certes, il ne peut être question pour moi d'accepter. Je refuse brutalement. Von Braun s'excuse et sourit en s'éloignant. J'apprendrai plus tard qu'en dépit de mon refus il aura essayé quand même plusieurs fois d'améliorer mon sort, en vain d'ailleurs. »

Lorsque Charles Sadron parle de son « atelier », il s'agit des tunnels dans lesquels travaillaient, vivaient dans des conditions inhumaines et mouraient beaucoup de déportés.

L'opération Paperclip

Von Braun le , juste après s'être livré à l'armée américaine.

Vers l'automne 1944, les ingénieurs et scientifiques de l'industrie militaire comprennent que la défaite est inéluctable et Von Braun voit son avenir de scientifique en Allemagne sérieusement compromis[14]. Fils de directeur de coopérative et politicien de droite, élevé dans l'exécration du communisme, Wernher Von Braun choisit, après quelques hésitations, l'Amérique.

Mais la SS est chargée de prévenir toute fuite de cerveaux allemands, et ordre est donné d'éliminer ceux qui tentent de fuir. Dans les derniers jours d'avril 1945, Von Braun, blessé quelques semaines plus tôt dans un accident de voiture, réussit avec une grande partie de son équipe d'ingénieurs et de techniciens de haut niveau (une centaine de personnes) à échapper à la surveillance des commandos SS après s'être caché dans des grottes. Le , dans une station de ski bavaroise, il se rend aux alliés à la suite du contact établi par son frère Magnus avec le soldat de seconde classe Schweikert qui participait à une patrouille avancée américaine. Le savant et son équipe seront ensuite récupérés par les Américains dans le cadre de l'opération Paperclip[15].

Le , Von Braun arrive aux États-Unis. Il traverse alors une période d'inactivité pendant laquelle les différentes composantes de l'armée américaine se disputent la filière de développement des missiles balistiques. Durant cette période, les services secrets lui assignent deux hommes en permanence pour le garder et l'assister dans ses actes de la vie quotidienne en Amérique[16] : il est soigneusement gardé en réserve. Finalement, von Braun et les scientifiques de son équipe sont transférés à Fort Bliss au Texas, une vaste base militaire de l'armée de terre : c'est donc la composante armée de terre des Forces armées des États-Unis qui développera la filière. Les domaines de compétence qui lui sont assignés sont : la poursuite des travaux allemands portant sur les missiles intermédiaires A9 et A10 pour développer un IRBM (en), un ICBM et un lanceur.

Vie privée

Pendant son séjour à Fort Bliss, von Braun envoie une demande en mariage à sa jeune cousine, Maria Luise von Quistorp (née le ). Autorisé à retourner en Allemagne, Wernher von Braun l'épouse le en l'église luthérienne de Landshut. Le couple revient à New York, avec les parents de Maria, le . Il aura trois enfants : Iris (1948), Margrit (1952) et Peter (1960) von Braun.

Le , von Braun acquiert la nationalité américaine.

Responsable du programme de missiles balistiques de l'armée américaine

Von Braun, directeur du centre de vol spatial de la NASA, mai 1964.

En 1950, il est nommé directeur technique du Redstone Arsenal établissement de l'Armée de terre américaine situé à Huntsville (Alabama) pour la mise au point de missiles guidés. Il est à l'origine du missile Redstone, dérivé directement du V2 allemand, et premier missile balistique guidé de l'armée américaine, qui sera utilisé en 1961 pour le lancement des premiers astronautes américains. Il est nommé directeur des recherches de l'Agence pour les missiles balistiques de l'Armée de terre américaine en 1956. Il assure la mise au point des missiles Pershing et Jupiter.

Von Braun (avec les jumelles au cou) et ses principaux collaborateurs après le lancement réussi de la fusée Apollo 11.

Au milieu des années 1950, il collabore avec Walt Disney à un grand nombre de films éducatifs ayant pour thème le programme spatial américain, pour tenter de populariser le rêve de l'aventure spatiale : Man in Space et Man and the Moon en 1955, puis Mars and Beyond en 1957. Ces films attirèrent l'attention non seulement du public, mais aussi des responsables du programme spatial soviétique.

Dès 1954, Wernher von Braun expose à l'American Rocket Society un projet de mise en orbite d'un satellite artificiel, en utilisant comme lanceur le missile Redstone ; l'armée de terre, dont dépend von Braun, soutient l'idée, et lance sur cette base le Projet Orbiter.

Mais le président Eisenhower ne place pas l'astronautique dans les priorités de son programme, et ne souhaite pas, en outre, que le lancement du premier satellite américain soit confié à une équipe majoritairement allemande. Le projet Orbiter est donc abandonné en août 1955, au profit du programme concurrent du Programme Vanguard, qui dépend de la marine. Il faudra le succès de l'astronautique soviétique avec le lancement du premier satellite artificiel Spoutnik 1, le 4 octobre 1957, et l'échec cuisant du lancement du satellite TV-3 par la marine américaine et son lanceur Vanguard, le 6 décembre 1957, pour que von Braun revienne sur le devant de la scène, en prenant une part décisive dans le lancement du premier satellite artificiel américain (Explorer 1).

Carrière à la NASA : le développement de la fusée Saturn V

Wernher von Braun devant les moteurs F-1 du premier étage de la fusée Saturn V.

En 1958, l'agence spatiale américaine NASA est fondée pour fédérer les efforts de recherche spatiale américains. Von Braun est nommé directeur du Centre de vol spatial Marshall de l'agence (Huntsville, Alabama) et conservera ce poste stratégique jusqu'en 1970. Il participe aux programmes de vols habités Mercury et Gemini. Lorsque le Programme Apollo est lancé par le président américain John Kennedy en 1961, von Braun prend en charge la conception de la fusée géante Saturn V, qui jouera un rôle essentiel dans la réussite des missions lunaires américaines.

Responsable des programmes jusqu'en 1970, il devient administrateur adjoint de la NASA cette même année. Mais, très vite, il est en désaccord avec les nouvelles orientations de l'agence : von Braun souhaite poursuivre l'exploration spatiale vers Mars, alors que la priorité est désormais donnée à la mise au point de la navette spatiale.

En 1972, il quitte la NASA et devient directeur adjoint de la société Fairchild Engine & Airplane Corporation.

En 1975, il reçoit la National Medal of Science[17].

Le , il décède des suites d'un cancer du foie à Alexandria (Virginie). Le premier vol de la navette spatiale Enterprise, prévu le jour même, a été reporté au lendemain à la suite de cet événement.

Citations

Dans son ouvrage History of rocketry & space travel, W. Von Braun expose sa foi dans la conquête spatiale :

« Pendant la Renaissance, le prince Henri le Navigateur du Portugal a établi dans son château de Sagres ce qui ressemble le plus étroitement à ce que la NASA essaye d'accomplir à notre époque. Il a systématiquement rassemblé des cartes, des architectures de bateau et des instruments de navigation du monde entier ; il a attiré à lui les marins les plus expérimentés du Portugal. Il a mis au point un programme progressif visant à l'exploration de la côte atlantique de l'Afrique et la découverte de l'extrémité la plus méridionale de ce continent, qu'il savait devoir être contournée si l'on voulait atteindre l'Inde par la mer. Avec la même résolution il a travaillé à établir, pour aller vers l'Extrême-Orient, un itinéraire, sans doute plus court, qui partait vers l'ouest. Le Prince Henri a formé les astronautes de son temps, des hommes comme Ferdinand Magellan et Vasco de Gama, et il a créé l'environnement qui, de l'Espagne voisine, a lancé Christophe Colomb dans son voyage historique. »

« L'Europe médiévale repliée sur elle-même a été par la suite transformée en un continent ouvert, tendu vers l'exploration et le développement. L'Angleterre est devenue un endroit différent après que des hommes comme Sir Francis Drake ou Sir Walter Raleigh ont suivi les pas des navigateurs portugais et espagnols. Comme résultat direct de cette époque d'exploration qui a ouvert leurs yeux et a amélioré leurs modes de vie, les Européens et leur descendance américaine ont depuis lors mené le monde dans un dynamisme intellectuel. »

« Il aurait été difficile pour Henri le Navigateur de répondre à une demande de justification de ses actions sur une base rationnelle ou de prévoir le profit ou la rentabilité de son programme d'exploration. Il a accompli un acte de foi et le monde est devenu plus riche et plus beau grâce à ce programme. L'exploration de l'espace est le défi de notre époque. Si nous continuons à mettre notre foi en elle et à la poursuivre, elle nous en récompensera généreusement. »

« À une époque la Chine a eu une flotte à la fois marchande mais aussi d'exploration qui a rejeté ses rivaux dans l'ombre. Ils l'ont délibérément abandonnée et ont alors stagné pendant plusieurs centaines d'années. Une société moderne ne peut pas se permettre de stagner de la même manière. »

« Nous pouvons arriver à vaincre la pesanteur. Pas la paperasserie »

« J'ai appris à employer le mot “impossible” avec la plus grande prudence. »

« La fusée a parfaitement fonctionné si l’on fait abstraction du fait qu’elle n’a pas atterri sur la bonne planète. »

Galerie

Annexes

Bibliographie

  • W. Dornberger, L'Arme secrète de Peenemünde Ed. J'ai lu no 122, 123 1970
  • James Mc Govern La Chasse aux armes secrètes allemandes Ed. J'ai lu no 176, 1970
  • W. Von Braun & F.I. Ordway III, History of rocketry & space travel, NY Thomas Y. Crowell 3e édition révisée, 1975 (ISBN 978-0-06-181898-1) (ISBN 978-0-06-181898-1)
  • Pierre Kohler et Jean-René Germain, Von Braun contre Korolev, Duel pour la conquête de l'espace, Plon, ISBN 978-2-259-02749-6, 1994
  • Rainer Eisfeld, Mondsüchtig: Wernher von Braun und die Geburt der Raumfahrt aus dem Geist der Barbarei, Reinbek bei Hamburg, Rowohlt.
  • Michael Neufeld, Von Braun: Dreamer of Space, Engineer of War, Vintage, ISBN 978-0-307-38937-4 / 0-307-38937-5
  • Michael J. Neufeld, The Rocket and the Reich: Peenemunde and the Coming of the Ballistic Missile Era, ISBN 0029228956 / 0-02-922895-6
  • Gregory P. Kennedy, Vengeance Weapon 2: The V-2 Guided Missile, Smithsonian Institution Press, Washington DC, 1983, ISBN 978-0-87474-573-3 / 0-87474-573-X
    Traduit en français par X. de Megille, Le V2 arme de Vengeance, Éditions du Blockhaus, 62910 Eperlecques
  • Olivier Huwart, Du V2 à Véronique, La naissance des fusées françaises, Marines Éditions, ISBN 978-2-915379-19-8
  • Linda Hunt, L'affaire Paperclip, La récupération des scientifiques nazis par les Américains, Stock
  • Oriana Fallaci, Se il sole muore, Rizzoli (littéralement : Si le soleil meurt), 1965, réédité en 1994 aux éditions Rizzoli
  • Guido Knopp, Hitlers Manager
  • Charles Sadron, De l'Université aux camps de concentration - Témoignages strasbourgeois, Presse Universitaires de Strasbourg, 1947 - ouvrage collectif.
  • Stefan Brauburger, Von Braun, Entre nazisme et rêves de fusées, Jourdan Éditions, 2010, ISBN 978-2-87466-121-1

Notes et références

  1. W. Dornberger, L'arme secrète de Peenemunde, page 46
  2. « Space and Astronomy: Decade by Decade, Marianne J. Dyson »
  3. Stefan Brauburger, Von Braun, Entre nazisme et rêves de fusées, Paris-Bruxelles, Jourdan Éditions, 2010, p. 42-43
  4. Stefan Brauburger, Von Braun, Entre nazisme et rêves de fusées, Paris-Bruxelles, Jourdan Éditions, 2010, p. 43-44
  5. « Konstruktive, theoretische und experimentelle Beiträge zu dem Problem der Flüssigkeitsrakete ». Raketentechnik und Raumfahrtforschung, Sonderheft 1 (1960), Stuttgart, Germany
  6. Stefan Brauburger, Von Braun, Entre nazisme et rêves de fusées, Paris-Bruxelles, Jourdan Éditions, 2010, p. 53-54
  7. Stefan Brauburger, Von Braun, Entre nazisme et rêves de fusées, Paris-Bruxelles, Jourdan Éditions, 2010, p. 60-61
  8. Selon Ruth von Saurma, responsable des relations publiques de la Rocket Team dans les années 1950 et 1960, et traductrice personnelle de von Braun.
  9. Tibor Iván Berend, Histoire économique de l'Europe du XXe siècle, Boeck Supérieur, , 336 p. (ISBN 9782804158743, lire en ligne)
  10. (en) Mittelbau Overview, v2rocket.com
  11. (en) « The Rocket Man's Dark Side », sur Time, tuesday, mar. 26, 2002
  12. Of Truth and Consequences, Tom Gehrels (1994). Nature 372, 511-512
  13. Charles Sadron, professeur à la Faculté des Sciences de l'Université de Strasbourg, repliée en septembre 1939 à Clermont-Ferrand, est arrêté le (rafle de Clermont-Ferrand) et déporté à Buchenwald en janvier 1943 et à Dora en février 1944. Il consacre un chapitre de 54 pages à sa déportation à Dora sous le titre « À l'usine de Dora. »
  14. « We despise the French; we are dealthy afraid of the Russians; we don't think that the British can afford us; so all we have left are the Americans. » Reiner Eisfeld
  15. Linda Hunt, L'Affaire Paperclip
  16. Lire le témoignage de l'un de ces gardiens dans le livre de Studs Terkel : La Bonne Guerre - Histoires orales de la Seconde Guerre mondiale.
  17. (en) « The President's National Medal of Science: Recipient Details », sur nsf.gov (consulté le 17 décembre 2014)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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