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Jeux olympiques d'hiver de 2006

Jeux olympiques d'hiver de 2006

Jeux olympiques d’hiver de 2006
Logo
Localisation
Pays hôte  Italie
Ville hôte Turin
Coordonnées 45° 03′ 46″ N 7° 40′ 44″ E/45.062761, 7.67892845° 03′ 46″ N 7° 40′ 44″ E/45.062761, 7.678928
Date Du 10 février au
Ouverture officielle par Carlo Azeglio Ciampi
Président de la République italienne
Participants
Athlètes 2 508
(1 548 masc. et 960 fém.)
Compétition
Nombre de sports 89
Épreuves 84
Symboles
Serment olympique Giorgio Rocca
Skieur alpin italien
Flamme olympique Stefania Belmondo
Skieuse de fond italienne
Mascotte Neve et Gliz
Géolocalisation

Géolocalisation sur la carte : Italie

Turin
Chronologie
Précédent 2002 Les cinq anneaux olympiques de cinq couleurs différentes 2010 Suivant

Les Jeux olympiques d'hiver de 2006, officiellement connus comme les XXes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Turin en Italie du 10 au . Turin obtient les Jeux lors de sa première candidature en s'imposant face à la ville de Sion en Suisse. C'est la troisième fois qu'une ville italienne organise les Jeux après Cortina d'Ampezzo en hiver 1956 et Rome en été 1960. Le Comité d'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2006 à Turin (TOROC) est chargé de l'organisation des Jeux. Tous les sites de compétitions se situent dans la province de Turin.

Les Jeux rassemblent 2 508 athlètes de 80 pays, ce qui constitue un record à l'époque pour les Jeux d'hiver. Ils se mesurent dans quinze disciplines qui regroupent un total de 84 épreuves officielles, soit six de plus qu'en 2002. Le snowboardcross, le départ en ligne, dit aussi mass-start, en biathlon ainsi que deux épreuves par équipes en patinage de vitesse et en ski de fond font leurs entrées au programme olympique, tandis que trois pays envoient pour la première fois une délégation aux Jeux d'hiver : l'Albanie, l'Éthiopie et Madagascar.

Sélection de la ville hôte

Article détaillé : Sélection de la ville hôte pour les Jeux olympiques d'hiver de 2006.

L'élection de la ville hôte des Jeux d'hiver de 2006 est la première élection depuis la révélation du scandale de l'attribution des Jeux à la ville de Salt Lake City pour 2002. Une nouvelle procédure d'élection est mise en place lors de la 108e session du CIO qui se déroule à Lausanne les 17 et 18 mars 1999[1]. Une commission d'évaluation composée de 14 membres présidée par l'ancien skieur alpin japonais Chiharu Igaya est chargée de sélectionner les deux villes finalistes qui sont soumises au vote des membres du CIO[2]. Six villes sont candidates pour accueillir les Jeux : Helsinki en Finlande, Klagenfurt en Autriche, Poprad-Tatry en Slovaquie, Sion en Suisse, Turin en Italie et Zakopane en Pologne. Sion et Turin sont sélectionnées comme finalistes et alors que la cité valaisanne fait figure de favorite, c'est finalement Turin qui est choisie lors de la 109e session du CIO le à Séoul en Corée du Sud[1]. La victoire turinoise est une surprise : seule une chaîne de télévision privée retransmet en direct le résultat du vote, tandis que la mairie de la ville, convaincue de l'échec, n'a prévu aucune festivité. Turin devient ainsi la deuxième ville italienne à organiser les Jeux d'hiver après Cortina d'Ampezzo en 1956. Avec une population de 900 000 habitants, elle est la plus grande choisie pour accueillir les Jeux d'hiver[3]. C'est aussi la première fois dans l'histoire des Jeux olympiques qu'une ville candidate est élue dès sa première tentative[4].

Organisation

Comité d'organisation

Le « Torino Organising Committee » (TOROC) est créé le 27 décembre 1999 à la suite du comité de candidature de Turin, six mois après l'élection de la ville. Le TOROC est présidé par Valentino Castellani, maire de Turin, et son adjointe Evelina Christillin, qui officiait jusqu'alors en tant que présidente du comité de candidature. Le nouveau comité d'organisation fonctionne conjointement avec l'Agence Turin 2006, responsable de la construction des infrastructures olympiques[4],[1].

Aspects économiques

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Marketing

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Nations participantes

Carte du monde des nations participant aux Jeux indiquées en vert et en bleu.
80 nations participent aux Jeux.
  •      Pays participant pour la première fois.
  •      Pays ayant déjà participé.
  • Quatre-vingts nations envoient une délégation à Turin, pour un total de 2 508 athlètes dont 1 548 hommes et 960 femmes[5],[3]. Les femmes représentent 38,23 % des athlètes participants, soit la plus grande part à l'époque depuis la création des Jeux d'hiver en 1924[6]. Avec trois pays et 109 athlètes de plus que lors des Jeux de 2002, cela constitue un record de participation pour les Jeux d'hiver à l'époque[7]. Trois nations participent à des Jeux olympiques d'hiver pour la première fois : l'Albanie, l'Éthiopie et Madagascar[8],[9],[10]. Le Cameroun, les Fidji, la Jamaïque, Porto Rico et Trinité-et-Tobago, présents aux Jeux de Salt lake City en 2002, ne participent pas en 2006[11],[12],[13],[14],[15].

    Le nombre indiqué entre parenthèses correspond au nombre d'athlètes engagés dans les épreuves officielles pour chaque pays[16].

    •  Afrique du Sud (3)
    •  Albanie (1)
    •  Algérie (2)
    •  Allemagne (164)
    •  Andorre (3)
    •  Argentine (9)
    •  Arménie (5)
    •  Australie (40)
    •  Autriche (85)
    •  Azerbaïdjan (2)
    •  Belgique (4)
    •  Bermudes (1)
    •  Biélorussie (28)
    •  Bosnie-Herzégovine (6)
    •  Brésil (10)
    •  Bulgarie (21)
    •  Canada (196)
    •  Chili (9)
    •  Chine (78)
    •  Chypre (1)
    •  Corée du Nord (6)
    •  Corée du Sud (40)
    •  Costa Rica (1)
    •  Croatie (24)
    •  Danemark (5)
    •  Espagne (16)
    •  Estonie (28)
    •  États-Unis (211)
    •  Éthiopie (1)
    •  Finlande (102)
    •  France (89)
    •  Géorgie (3)
    •  Grande-Bretagne (40)
    •  Grèce (5)
    •  Hong Kong (1)
    •  Hongrie (20)
    • Îles Vierges des États-Unis (1)
    •  Inde (4)
    •  Iran (5)
    •  Irlande (4)
    •  Islande (5)
    •  Israël (5)
    •  Italie (184)
    •  Japon (112)
    •  Kazakhstan (56)
    •  Kirghizistan (1)
    •  Kenya (1)
    •  Lettonie (58)
    •  Liban (3)
    •  Liechtenstein (6)
    •  Lituanie (9)
    •  Luxembourg (1)
    •  Macédoine (3)
    •  Madagascar (1)
    •  Moldavie (7)
    •  Monaco (4)
    •  Mongolie (2)
    •  Norvège (81)
    •  Nouvelle-Zélande (18)
    •  Pays-Bas (35)
    •  Pologne (48)
    •  Portugal (1)
    •  Népal (1)
    •  Ouzbékistan (4)
    •  République tchèque (85)
    •  Roumanie (25)
    •  Russie (190)
    •  Saint-Marin (1)
    •  Sénégal (2)
    •  Serbie-et-Monténégro (6)
    •  Slovaquie (62)
    •  Slovénie (42)
    •  Suède (112)
    •  Suisse (143)
    •  Tadjikistan (1)
    •  Taipei chinois (1)
    •  Thaïlande (1)
    •  Turquie (6)
    •  Ukraine (53)
    •  Venezuela (1)

    Déroulement

    Calendrier

     CO  Cérémonie d'ouverture   ●  Épreuve(s)  1  Finale d'épreuve officielle[Note 1]  CC  Cérémonie de clôture
    Calendrier des épreuves
    février 2006 10
    Ven
    11
    Sam
    12
    Dim
    13
    Lun
    14
    Mar
    15
    Mer
    16
    Jeu
    17
    Ven
    18
    Sam
    19
    Dim
    20
    Lun
    21
    Mar
    22
    Mer
    23
    Jeu
    24
    Ven
    25
    Sam
    26
    Dim
    Épreuves
    Cérémonies CO CC
    Logo du biathlon Biathlon 1 1 1 1 2 1 1 2 10
    Logo du bobsleigh Bobsleigh   1   1   1 3
    Logo du combiné nordique Combiné nordique 1   1 1 3
    Logo du curling Curling                   1 1 2
    Logo du hockey sur glace Hockey sur glace                   1         1 2
    Logo de la luge Luge   1   1 1 3
    Logo du patinage artistique Patinage artistique   1   1     1   1   4
    Logo du patinage de vitesse Patinage de vitesse 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 12
    Logo du patinage de vitesse sur piste courte Patinage de vitesse sur piste courte 1 1 2 1 3 8
    Logo du saut à ski Saut à ski   1   1 1 3
    Logo du skeleton Skeleton 1 1 2
    Logo du ski acrobatique Ski acrobatique 1 1     1 1 4
    Logo du ski alpin Ski alpin 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 10
    Logo du ski de fond Ski de fond 2 2 1 1 1 1 2 1 1 12
    Logo du snowboard Snowboard 1 1 1 1 1 1 6
    Nombre total de finales 0 4 8 4 6 6 7 5 6 4 4 5 6 5 7 5 2 84
    Total 0 4 12 16 22 28 35 40 46 50 54 59 65 70 77 82 84 84

    Cérémonie d'ouverture

    La flamme olympique
    Les anneaux olympiques à la cérémonie d'ouverture

    La cérémonie d'ouverture a lieu le vendredi 10 février dans le Stade olympique de Turin où 35 000 spectateurs. Trente-deux caméras sont installés dans le stade pour assurer la retransmission de l'événement, qui est suivi par près de 2 milliards de téléspectateurs dont 13 millions d'Italiens. Conçue par Andrea Varnier et le producteur Marco Balich (it), la cérémonie dure trois heures et s'articule autour de trois éléments : rythme, passion et vitesse. Le coup d'envoi de la cérémonie est donné par le gymnaste italien Jury Chechi qui frappe sur un gong avec un marteau géant, en présence du président de la République italienne Carlo Azeglio Ciampi[17].

    Le spectacle, intitulé « Les Étincelles de la passion », met à l'honneur la culture italienne du Moyen Âge au XXIe siècle[18]. Des tableaux évoquent La Divine Comédie de Dante, La Naissance de Vénus de Botticelli incarnée par Eva Herzigová[19] ou encore le futurisme, dans une chorégraphie du danseur étoile Roberto Bolle, de La Scala de Milan[18]. Le chanteur britannique Peter Gabriel interprète la chanson Imagine de John Lennon pendant que des acrobates s'unissent pour former une colombe, symbole de paix[19]. Au terme de la représentation, les athlètes grecs ouvrent comme le veut la tradition le défilé des nations, qui est clôture par le pays hôte. La Corée du Nord et la Corée du Sud défilent ensemble pour la première fois dans l'histoire des Jeux d'hiver sous le nom de « Corée », comme ce fut le cas aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 et Sydney en 2000[20].

    Le drapeau olympique fait son entrée dans le stade porté par huit femmes symbolisant le sport, la culture et le militantisme, la Kenyane Wangari Muta Maathai, lauréate du prix Nobel de la paix en 2004, l'écrivain chilienne Isabel Allende, les actrices Sophia Loren et Susan Sarandon, la Cambodgienne Somaly Mam, militante des droits de l'homme, les athlètes Maria Mutola et Nawal El Moutawakel ainsi que l'Italienne Manuela Di Centa, double championne olympique de ski de fond et membre du CIO depuis 1999[21].

    Conformément à la tradition, Carlo Azeglio Ciampi déclare l'ouverture officielle des XXes Jeux olympiques d'hiver et le président du CIO Jacques Rogge prononce un discours à l'attention des athlètes dans lequel il les invite à donner à ces Jeux « l'éclat que nous désirons tous, non seulement par vos performances, mais également et surtout par votre comportement ». Le serment olympique est prononcé par le skieur alpin Giorgio Rocca pour les sportifs et Fabio Banchetti pour les juges[22].

    Le triple champion olympique italien Alberto Tomba pénètre dans le stade avec la flamme olympique puis la transmet à autre athlétes jusqu'à l'ancienne fondeuse Stefania Belmondo, dix fois médaillées aux Jeux d'hiver, à qui revient l'honneur d'embraser la vasque olympique, qui a la particularité d'être la plus haute de l'histoire des Jeux avec ses 57 m. Le ténor Luciano Pavarotti clôt la cérémonie en interprétant le célèbre air Nessun dorma, de l'opéra Turandot de Giacomo Puccini, suivi d'un feu d'artifice[21]. C'est par ailleurs la dernière apparition publique du chanteur italien, atteint d'un cancer et qui décède en septembre 2007[23].

    Épreuves

    Biathlon

    La Russe Svetlana Ichmouratova remporte une médaille d'or en individuel et une autre en relais.
    Article détaillé : Biathlon aux Jeux olympiques de 2006.

    Les compétitions de biathlon se tiennent à la Cesana San Sicario Arena, située sur la commune de Cesana Torinese. Dix épreuves sont au programme, cinq pour les hommes et cinq pour les femmes : l'individuelle, le sprint, la poursuite et le départ en ligne en individuel ainsi qu'un relais par équipe. Elles regroupent 204 athlètes, dont 107 hommes et 97 femmes, de 37 pays différents. Avec onze médailles, dont cinq en or, l'Allemagne domine les compétitions[24]. Les Norvégiens obtiennent six médailles, les Français et les Russes en remportent quatre[25].

    L'épreuve individuelle hommes courue sur 20 km est la première épreuve disputée, le 11 février. Le Norvégien Ole Einar Bjørndalen, grand favori de la course après avoir remporté quatre médailles d'or à Salt Lake City quatre ans plus tôt, commet deux erreurs au tir et se contente de la médaille d'argent. Le titre olympique revient à l'Allemand Michael Greis, qui ne manque qu'un seul tir, tandis que la médaille de bronze est obtenue par un autre Norvégien, Halvard Hanevold, déjà médaillé sur cette épreuve à Nagano en 1998[24]. Michael Greis devient ainsi le premier champion olympique des Jeux de Turin[18]. Dans le sprint, disputé trois jours plus tard, Bjørndalen manque le podium après avoir raté trois fois la cible. Il se classe finalement 11e. L'Allemand Sven Fischer obtient la médaille d'or, alors qu'il avait remporté l'argent sur la même épreuve à Salt Lake City en 2002. Le podium est complété par deux Norvégiens : Hanevold qui gagne sa deuxième médaille en trois jours et Frode Andresen. Grâce à son succès dans le sprint, Sven Fischer s'élance en tête dans la poursuite mais manque quatre fois la cible, ce qui l'éloigne de la course à la médaille d'or. Il parvient toutefois à conserver la troisième place pour remporter sa seconde médaille dans ces Jeux. Le titre olympique revient au Français Vincent Defrasne qui s'impose de justesse au terme d'un sprint dans lequel il devance Ole Einar Bjørndalen[26]. L'épreuve de relais disputée le 21 février confirme la supériorité des biathlètes allemands, qui s'imposent avec plus de vingt secondes sur les Russes, emmenés par Ivan Cherezov, cinquième du sprint. Les Français et les Suédois sont départagés à la photo-finish pour la troisième place, Raphaël Poirée devançant finalement Carl-Johan Bergman pour apporter à la France la médaille de bronze[24]'[27]. La course avec départ en ligne, courue pour la première fois à Turin[28], est l'occasion pour Michael Greis de remporter sa troisième médaille d'or en s'imposant avec plus de six secondes d'avance sur le Polonais Tomasz Sikora. Malgré trois cibles manquées, Ole Einar Bjørndalen se montre le plus rapide sur les skis pour monter sur la troisième marche du podium[29].

    Chez les femmes, l'épreuve individuelle est marquée par des conditions météorologiques difficiles avec un fort vent qui perturbe les tirs des biathlètes. L'une des favorites de la course, l'Allemande Uschi Disl manque cinq fois la cible et ne se classe que 12e. La Russe Svetlana Ichmouratova remporte l'épreuve devant sa compatriote Olga Pyleva, mais celle-ci est contrôlée positive à un stimulant, le carphédon[30]. Elle est alors exclue des Jeux[31] et la médaille d'argent revient à l'Allemande Martina Glagow, tandis qu'une autre Russe, Albina Akhatova, se classe troisième. L'épreuve du sprint s'achève avec un podium inattendu. Le titre olympique revient à une biathlète expérimentée, la Française Florence Baverel-Robert, qui n'occupe pourtant que la 23e place du classement de la coupe du monde avant l'ouverture des Jeux[32]. Elle remporte la course avec un peu plus de deux secondes d'avance sur la Suédoise Anna Carin Olofsson-Zidek et près de sept secondes devant l'Ukrainienne Lilia Efremova. Seulement 7e du sprint, l'Allemande Kati Wilhelm, leader de la coupe du monde, prend sa revanche sur la poursuite en survolant la course : elle franchit la ligne avec plus d'une minute d'avance sur ses poursuivantes malgré une erreur au tir. Comme lors de l'épreuve individuelle, Martina Glagow est deuxième et Albina Akhatova est troisième. Les biathlètes russes dominent aisément le relais : elles devancent les relayeuses allemandes, contraintes à un tour de pénalité, de près d'une minute. La France gagne la médaille de bronze devant les Biélorusses, troisièmes des derniers championnats du monde[33]. Le départ en ligne, dernière épreuve de biathlon disputée à Turin, permet à la Suédoise Anna Carin Olofsson-Zidek de remporter son premier titre olympique, une semaine après avoir glané sa première médaille. Trois Allemandes suivent au classement et ce sont Kati Wilhelm et Uschi Disl qui montent sur le podium[29].

    Bobsleigh

    Le bob américain de Shauna Rohbock et Valerie Fleming obtient l'argent.
    Article détaillé : Bobsleigh aux Jeux olympiques de 2006.

    La piste de Cesana Pariol accueille les compétitions de bobsleigh, qui rassemblent 150 participants de 22 pays, dont 118 hommes et 32 femmes. L'Allemagne affiche sa domination puisqu'elle remporte la médaille d'or dans chacune des épreuves[34]'[21].

    Dans l'épreuve de bob à deux masculin, les équipages d'André Lange et Kevin Kuske pour l'Allemagne et Pierre Lueders et Lascelles Brown pour la Canada sont au coude à coude, bien que les Allemands se portent en tête pour 6 centièmes de seconde. Le bob d'André Lange prend un sérieux avantage dans la troisième manche pour finalement s'adjuger la médaille d'or, les Canadiens se contentant de l'argent. La médaille de bronze revient au bob suisse de Martin Annen et Beat Hefti, auteur d'un très bon temps dans la dernière manche.

    Les Allemands, triple champions du monde et déjà médaillés d'or en bob à quatre aux Jeux de Salt Lake City, assument leur statut de favori. André Lange et Kevin Kuske gagnent leur second titre olympique en une semaine, en compagnie de René Hoppe et Martin Putze. Le bob russe piloté par Alexandre Zoubkov se classement deuxièmes. Déjà médaillés de bronze en bob à deux, Martin Annen et Beat Hefti réitèrent leur performance, accompagnés de leur compatriote Cédric Grand et Thomas Lamparter.

    Dans l'épreuve de bob à deux féminin, l'Italie Gerda Weissensteiner devient la deuxiéme athlète de l'histoire après Susi Erdmann à être médaillée en luge et en bobsleigh : championne olympique de luge à Lillehammer en 1994, elle gagne le bronze à Turin avec Jennifer Isacco. Le titre olympique échoit aux Allemandes Sandra Kiriasis et Anja Schneiderheinze et la médaille d'argent aux Américaines Shauna Rohbock et Valerie Fleming.

    Combiné nordique

    Article détaillé : Combiné nordique aux Jeux olympiques de 2006.

    Les épreuves de combiné nordique se tiennent sur la commune de Pragela, au Stadio del Trampolino pour le saut et au Pragelato Plan pour la course de ski de fond. Cinquante-neuf athlètes représentant 15 pays y prennent part[35].

    L'épreuve individuelle ouvre les compétitions. Favori de l'épreuve, le double champion du monde allemand Ronny Ackermann manque son saut et ne peut se mêler à la lutte pour le podium : il se classe finalement 18e à l'issue de la course de fond. La médaille d'or n'échappe pourtant pas aux Allemands : premier après le saut, Georg Hettich maintient son avance sur l'Autrichien Felix Gottwald, médaillé d'argent. Le Norvégien Magnus Moan gagne la médaille de bronze. Leader de la coupe du monde, Hannu Manninen ne prend que la 9e place[36].

    Les vents violents contraignent les organisateurs à reporter d'une journée le concours de saut de l'épreuve par équipes. Les Allemands, menés par Hettich, prennent la tête à l'issue du saut, mais l'excellent dernier relais de Mario Stecher permet à l'Autriche de remporter la médaille d'or. L'Allemagne se contente de la deuxième place, devant la Finlande, menée par Hannu Manninen, troisième[37].

    Les trois hommes présents sur le podium de l'épreuve individuelle le sont également sur le podium du sprint, mais en ordre inversé. Seulement 12e après le saut, Felix Gottwald s'adjuge pourtant le titre olympique devant Moan et Hettich. Deuxième du saut, le Français Jason Lamy-Chappuis se classe au pied du podium[38].

    Curling

    Les curleurs canadiens remportent le titre olympique.
    Article détaillé : Curling aux Jeux olympiques de 2006.

    Les tournois masculin et féminin de curling, réunissant chacun dix équipes, sont disputés au Pinerolo Palaghiaccio de Pignerol. Au premier tour, chaque équipe affronte les neuf autres, les quatre meilleures équipes se qualifiant pour les demi-finales[39].

    Dans le tournoi masculin, l'équipe de Finlande menée par son capitaine Markku Uusipaavalniemi réalise le meilleur parcours au premier tour en enregistrant sept victoires et seulement deux défaites. Elle est donc la première nation qualifiée pour les demi-finales, devant le Canada, les États-Unis et la Grande-Bretagne qui présentent le même bilan de six victoires pour trois défaites[40]. L'Italie qui participe pour la première fois de son histoire au tournoi olympique de curling grâce à sa qualité de nation hôte apparaît comme la nation la moins expérimentée, mais elle réussit pourtant à se classer au 7e rang en remportant quatre victoires en neuf matchs, dont un succès retentissant contre le Canada[41]. Les Finlandais s'imposent de justesse face aux Britanniques en demi-finale sur le score de 4-3, tandis que les Canadiens dominent largement les Américains 11-5. En finale, le Canada mené par Brad Gushue affirme sa supériorité et inscrit 10 points contre 4 pour les Finlandais[42]. Membre de l'équipe canadienne, Russ Howard, alors âgé de 50 ans, devient le plus vieux champion olympique des Jeux d'hiver après un autre curleur, le Britannique Robin Welsh, médaillé d'or à Chamonix en 1924[40]. Dans le match pour la troisième place, les Américains dominent les Britanniques 8-6 pour remporter la première médaille de leur histoire en curling[40].

    Le titre olympique dans le tournoi féminin revient à la Suède. En tête dès le premier tour, les Suédoises menées par Anette Norberg s'imposent ensuite de justesse face à la Norvège en demi-finale (5-4) puis contre la Suisse en finale (7-6). Le Canada gagne la médaille de bronze aux dépens de la Norvège dans le match pour la troisième place sur le score fleuve de 11-5[43].

    Hockey sur glace

    La Finlande affronte la Russie en demi-finale, avant de décrocher la médaille d'argent.

    Les matchs de hockey sur glace se disputent au Torino Palasport Olimpico et au Torino Esposizioni, deux enceintes situées dans la ville de Turin. Douze nations sont engagées chez les hommes et seulement huit chez les femmes, pour un nombre total de 442 athlètes, dont 282 hommes et 160 femmes[44].

    Au début du tournoi, les douze équipes masculines sont réparties en deux groupes de six, dans lesquels chaque nation rencontre les cinq autres. Les quatre premières équipes de chaque groupe sont ensuite qualifiées pour les quarts de finale. Dans le groupe A, la Finlande se qualifie aisément en remportant ses cinq rencontres. Elle devance la Suisse, le Canada, champion olympique en titre et la République tchèque. La Slovaquie, qui termine en tête du groupe B, est la deuxième équipe invaincue de ce premier tour. Les Slovaques se qualifient donc logiquement pour les quarts de finale, en compagnie de la Russie, de la Suède et des États-Unis. Les Américains, médaillés d'argent quatre ans plus tôt, ne franchissent ce premier tour que de justesse en ne gagnant qu'un seul de leurs cinq matchs et sont d'ailleurs éliminés dès les quarts de finale par les Finlandais. Ces derniers sont opposés en finale aux Suédois dans une rencontre très serrée. C'est finalement la Suède qui gagne le titre olympique en s'imposant 3-2 grâce à un but de Nicklas Lidström. La médaille de bronze revient aux Tchèques, faciles vainqueurs de la Russie, 3-0[45].

    Les huit équipes féminines s'affrontent dans deux groupes de quatre, seules les deux premières nations de chaque groupe étant alors qualifiées pour les demi-finales. Les Canadiennes dominent aisément la compétition pour conserver la médaille d'or acquise quatre ans plus tôt à Salt Lake City. Au premier tour, elles gagnent leurs trois rencontres en inscrivant un total de 36 buts. En demi-finale, elles s'imposent face à la Finlande sur le score de 6-0, avant de prendre le meilleur sur les Suédoises en finale, 4-1. La troisième place échoit aux États-Unis, aux dépens de la Finlande. Invaincues au premier tour, les Américaines sont pourtant battues de justesse par les Suédoises en demi-finale, 3-2[46].

    Luge

    Les frères Andreas et Wolfgang Linger, ici en 2014, remportent le premier de leurs deux titres olympiques à Turin.
    Article détaillé : Luge aux Jeux olympiques de 2006.

    À l'image du bobsleigh, les compétitions de luge se disputent sur la piste de Cesana Pariol. Elles rassemblent 108 lugeurs de 24 pays dont 78 hommes et 30 femmes. L'Allemagne domine les épreuves en remportant quatre médaille dont une en or[47].

    Dans l'épreuve masculine, l'Italien Armin Zöggeler conserve son titre olympique, sa performance étant suivie par 6 millions de téléspectateurs italiens. Le Russe Albert Demtchenko prend la deuxième place devant Mārtiņš Rubenis, premier letton médaillé aux Jeux d'hiver[48]. Dans l'épreuve féminine, trois Allemandes montent sur le podium. La championne olympique de Salt Lake City Sylke Otto domine une nouvelle fois la compétition, devançant Silke Kraushaar-Pielach et Tatjana Hüfner[49]. Les frères autrichiens Andreas et Wolfgang Linger, seulement huitièmes des derniers Jeux, s'imposent en luge double, une épreuve marquée par de nombreux accidents. André Florschütz et Torsten Wustlich apportent une nouvelle médaille d'argent à l'Allemagne, tandis que le tandem italien Gerhard Plankensteiner-Oswald Haselrieder gagne le bronze[50].

    Patinage artistique

    Stéphane Lambiel, Evgeni Plushenko et Jeffrey Buttle sur le podium de l'épreuve masculine.
    Article détaillé : Patinage artistique aux Jeux olympiques de 2006.

    Les Jeux de Turin marque un tournant dans l'histoire du patinage artistique aux Jeux olympiques. Après le scandale qui a entaché le concours lors des précédents Jeux, un nouveau système de notation est mis en place. Cent quarante-sept patineurs de 35 pays sont rassemblés au Torino Palavela. La Russie est comme souvent la nation la plus médaillée dans cette discipline avec un total de quatre médailles, dont trois titres olympiques et une médaille de bronze[51].

    Double champions du monde et quintuples champions d'Europe en titre, les Russes Tatiana Totmianina et Maksim Marinin font figure de favoris dans la première épreuve, celle des couples. En réalisant un score de 204,48 points, ils font honneur à leur statut et gagne la médaille d'or avec près de 15 points d'avance sur le couple chinois Dan et Hao Zhang et près de 18 points sur un autre couple chinois, Xue Shen et Hongbo Zhao[52].

    Chez les hommes, le sacre du Russe Evgeni Plushenko est attendu. Triple champion du monde, quintuple champion d'Europe, le médaillé d'argent de Salt Lake City domine la compétition en finissant en tête du programme court puis du programme libre. Le Suisse Stéphane Lambiel, champion du monde en 2005, obtient la médaille d'argent[53]. Le Canadien Jeffrey Buttle, seulement sixième du programme court, réalise un très bon score dans le programme libre pour s'installer sur la troisième marche du podium[54].

    L'épreuve de danse sur glace est remportée par les Russes Tatiana Navka et Roman Kostomarov, seul couple à franchir la barre des 200 points. Les Américains Tanith Belbin et Benjamin Agosto prennent une médaillé d'argent inespérée quelques semaines avant l'ouverture des Jeux puisque Balbin, d'origine canadienne, n'a reçu que tardivement la nationalité américaine. Les Ukrainiens Elena Grushina et Ruslan Goncharov obtiennent la médaille de bronze[55].

    Chez les femmes, la compétition individuelle est serrée : à l'issue du programme court, trois patineuses se tiennent en moins d'un point. L'Américaine Sasha Cohen mène le concours, mais elle est finalement devancé après le programme libre par la Japonaise Shizuka Arakawa, qui devient la première patineuse asiatique à remporter la médaille d'or. La Russe Irina Sloutskaïa, qui possède pourtant le plus beau palmarès des concurrentes avec deux titres mondiaux et sept titres européens, se contente de la médaille de bronze[56].

    Patinage de vitesse

    Anesi, Fabris et Sanfratello célèbrent la médaille d'or italienne en poursuite.
    Article détaillé : Patinage de vitesse aux Jeux olympiques de 2006.

    Les douze épreuves de patinage artistique se tiennent sur l'anneau de vitesse d'Oval Lingotto de Turin et rassemblent 174 patineurs de 19 pays. La Canadienne Cindy Klassen monte sur le podium à cinq reprises, elle est ainsi l'athlète la plus médaillée de ces Jeux. Les Pays-Bas sont la meilleure nation avec 9 médailles[57].

    Chez les hommes, les patineurs américains dominent les compétitions. Chad Hedrick gagne l'or sur le 5 000 mètres devant le Néerlandais Kramer et l'Italien Fabris, puis le bronze sur le 1 500 mètres derrière ce même Fabris et un autre Américain Shani Davis, enfin l'argent sur le 10 000 mètres où il est entouré de deux Néerlandais, Bob de Jong champion olympique et Carl Verheijen médaillé de bronze. Shani Davis gagne quant à lui le 1 000 mètres devant son compatriote Joey Cheek et le Néerlandais Erben Wennemars. Joey Cheek remporte lui aussi un titre olympique sur le 500 mètres en devançant le Russe Dmitri Dorofeïev et le Sud-Coréen Lee Kang-Seok. L'Italie, qui n'avait jamais gagné la moindre médaille en patinage de vitesse dans le cadre des Jeux, remporte trois médailles : outre les deux podiums d'Enrico Fabris, les Italiens dominent la poursuite par équipes devant les Canadiens et les Néerlandais.

    La patineuse Cindy Klassen entre dans l'histoire en gagnant cinq médailles : elle remporte le bronze dès la première épreuve, le 3 000 mètres, derrière les Néerlandaises Ireen Wüst et Renate Groenewold, puis l'argent dans la poursuite par équipes en compagnie des patineuses canadiennes, battues en finale par les Allemandes, tandis que les Russes gagnent le bronze. Dans le 1 000 mètres, Klassen gagne à nouveau la médaille d'argent derrière la Néerlandaise Marianne Timmer et devant l'Allemande Anni Friesinger, avant de remporter son premier titre olympique sur le 1 500 mètres en dominant sa compatriote Kristina Groves et Ireen Wüst, classées respectivement 2e et 3e. Dans le 5 000 mètres, c'est une autre Canadienne, Clara Hughes, qui devient championne olympique en battant l'Allemande Claudia Pechstein. Cindy Klassen obtient alors la médaille de bronze. La course de 500 mètres couronne la Russe Svetlana Zhurova qui devance les Chinoises Manli Wang et Hui Ren.

    Patinage de vitesse sur piste courte

    L'Américain Apolo Anton Ohno gagne une médaille d'or et une médaille de bronze à Turin.
    Article détaillé : Patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux olympiques de 2006.

    Les huit courses de patinage de vitesse sur piste courte se tiennent dans le Torino Palavela. Cent six patineurs sont engagés dont 54 hommes et 52 femmes. Les nations asiatiques dominent la compétition : la Corée du Sud remporte dix médailles dont six en or et la Chine en gagne cinq[58].

    Chez les hommes, les Sud-Coréens Viktor Ahn et Ho-Suk Lee réalisent le doublé sur le 1 500 mètres devant le Chinois Jiajun Li, puis sur le 1 000 mètres devant l'Américain Apolo Anton Ohno, double médaillé aux Jeux d'hiver de 2002. Ahn et Lee gagnent ensuite l'or en relais, en compagnie de leurs compatriotes Suk-Woo Song et Ho-Jin Seo, une course dans laquelle les Sud-Coréens dominent largement le Canada et les États-Unis. Dans la quatrième et dernière épreuve masculine, le 500 mètres, c'est l'Américain Apolo Anton Ohno qui est champion olympique, devant le Canadien François-Louis Tremblay. En finissant 3e, Viktor Ahn remporte sa quatrième médaille en quatre courses.

    Comme chez les hommes, une seule course féminine échappe à la domination sud-coréenne : la Chinoise Wang Meng domine le 500 mètres devant la Bulgare Evgenia Radanova, déjà médaillée d'argent à Salt Lake City quatre ans plus tôt et qui possède la particularité d'avoir également aux Jeux olympiques d'été de 2004 à Athènes en s'alignant en cyclisme sur piste. La Canadienne Anouk Leblanc-Boucher finit 3e. La Sud-Coréenne Jin Sun-Yu remporte les deux autres courses individuelles de ces Jeux, le 1 000 mètres devant les Chinoises Wang Meng et Yang Yang et le 1 500 mètres devant sa compatriote Eun-Kyung Choi et la Chinoise Wang Meng, triple médaillée dans ces Jeux. Le relais est facilement remporté par les Sud-Coréennes, permettant à Jin Sun-Yu de gagner son troisième titre olympique, tandis que les Canadiennes et les Italiennes montent également sur le podium.

    Saut à ski

    Le Stadio del Trampolino accueille les épreuves de saut à ski.
    Article détaillé : Saut à ski aux Jeux olympiques de 2006.

    Le Stadio del Trampolino accueille les épreuves de saut à ski, qui regroupent 79 athlètes de 21 nations différentes. Seuls trois pays se répartissent les médailles décernées dans les trois épreuves : la Norvège remporte quatre médailles, tandis que les Autrichiens montent trois fois sur le podium et les Finlandais deux fois[59].

    Les favoris ne sont pas réussite sur le tremplin italien. Leader de la coupe du monde avant d'arriver à Turin, le Finlandais Janne Ahonen ne prend que la 6e place de l'épreuve sur petit tremplin. Son rival tchèque Jakub Janda, vainqueur de la Tournée des quatre tremplins, termine encore plus loin, à la 13e place. Le titre olympique revient au Norvégien Lars Bystøl, vainqueur d'une manche de coupe du monde un mois avant l'ouverture des Jeux. Seulement classé au sixième rang à l'issue du premier saut, le Norvégien s'impose grâce à un bond de 103,5 m, qui lui permet de devancer le Finlandais Matti Hautamäki, médaillé en individuel et par équipes à Salt Lake City en 2002, ainsi qu'un autre Norvégien, Roar Ljøkelsøy, qui remporte sa première médaille olympique pour sa quatrième participation aux Jeux[60].

    L'Autriche affiche sa domination sur le grand tremplin. Thomas Morgenstern, qui se classe 9e sur petit tremplin quelques jours plus tôt, gagne le titre olympique. Il devance son compatriote Andreas Kofler et Lars Bystøl, encore sur le podium mais cette fois en bronze[61]. L'épreuve par équipes tourne à l'avantage des Autrichiens, champions du monde en titre. C'est la deuxième médaille dans ces Jeux pour Morgenstern et Kofler, en compagnie de Andreas Widhölzl et Martin Koch. Comme en 2002, la Finlande obtient la médaille d'argent, tandis que les Norvégiens se classent troisièmes[62].

    Skeleton

    Article détaillé : Skeleton aux Jeux olympiques de 2006.

    Les compétitions de skeleton réunissent 42 athlètes de 21 pays, dont 27 hommes et 15 femmes, sur la piste de Cesana Pariol. Les skeletoneurs canadiens se montrent les plus performants en remporter trois médailles sur les deux épreuves disputées[63].

    La médaille d'or dans l'épreuve féminine revient à la Suisse grâce à Maya Pedersen-Bieri, championne du monde et d'Europe en titre. Dès la première manche, elle devance les autres concurrentes de plus d'une demi-seconde, pour s'imposer finalement à l'issue des quatre manches avec plus d'une seconde d'avance sur la Britannique Shelley Rudman et la Canadienne Mellisa Hollingsworth, classées respectivement deuxième et troisième[64]. Favoris de l'épreuve masculine, les Canadiens sont au rendez-vous : Duff Gibson remporte l'or et Jeff Pain l'argent. Le Suisse Gregor Stähli obtient la médaille de bronze comme à Salt Lake City en 2002, avec près d'une seconde de retard sur le champion olympique canadien[65]. À 39 ans et 150 jours, Duff Gibson devient le plus vieil athlète à remporter une médaille d'or dans une épreuve individuelle aux Jeux d'hiver[66].

    Ski acrobatique

    Jennifer Heil, championne olympique des bosses.
    Article détaillé : Ski acrobatique aux Jeux olympiques de 2006.

    La commune de Sauze d'Oulx accueille les compétitions de ski acrobatique qui rassemblent 116 athlètes, dont 63 hommes et 53 femmes. Deux épreuves sont disputées chez les hommes comme chez les femmes, les bosses et le saut. L'Australie et la Chine sont les nations les plus médaillées en totalisant chacune deux podiums[67].

    La première épreuve disputée est celle des bosses féminine dans laquelle la Canadienne Jennifer Heil de gagner la médaille d'or. Elle devance la championne olympique en titre norvégienne Kari Traa et la Française Sandra Laoura[68]. Dans l'épreuve masculine, le skieur australien d'origine canadienne Dale Begg-Smith, leader de la coupe du monde et favori de la compétition, s'impose en finale devant le Finlandais Mikko Ronkainen et l'Américain Toby Dawson.

    Le saut féminin sacre la Suissesse Evelyne Leu, qui devance la Chinoise Li Nina, tandis que la championne olympique de Salt Lake City, l'Australienne Alisa Camplin, se contente cette fois du bronze[69]. Han Xiaopeng devient le premier champion olympique d'hiver chinois en dominant le saut masculin. Médaillé de bronze à Nagano en 1998, le Biélorusse Dmitri Dashchinsky gagne cette fois l'argent, tandis que le Russe Vladimir Lebedev monte sur le troisième marche du podium[70].

    Ski alpin

    Antoine Dénériaz gagne la médaille d'or en descente.
    Article détaillé : Ski alpin aux Jeux olympiques de 2006.

    Les compétitions de ski alpin se déroulent sur deux sites distincts : les épreuves masculines ainsi que les épreuves techniques féminines sont organisées dans la station de Sestrières, tandis que les épreuves de vitesse féminines se tiennent sur le site de San Sicario Fraiteve. Deux cent quatre-vingt-sept athlètes de 60 nations sont engagés, dont 168 hommes et 119 femmes. L'Autriche est la nation la plus médaillée avec 14 podiums[71].

    Les compétitions s'ouvrent traditionnellement par la descente masculine, qui se déroule sur la piste de Kandahar Banchetta de Sestrières[18]. Leader de la coupe du monde et favori de l'épreuve, l'Autrichien Michael Walchhofer monte sur le podium et s'adjuge la médaille d'argent. Il est devancé par le Français Antoine Dénériaz, qui apporte à son pays sa première médaille d'or dans ces Jeux et devient le cinquième skieur français à remporter la descente olympique[72],[73]. Le Suisse Bruno Kernen, champion du monde en 2007, prend la médaille de bronze[74]. L'Américain Bode Miller, cinquième de la descente, réalise le meilleur temps de la descente du combiné mais commet une erreur dans la première manche du slalom, étant ainsi éliminé de la course. Le titre revient à un autre Américain, Ted Ligety. Champion du monde de slalom en 2003, le Croate Ivica Kostelić obtient la médaille d'argent et l'Autrichien Rainer Schönfelder la médaille de bronze[75].

    Champion olympique du super-G en 1992 à Albertville et 2002 à Salt Lake City, le skieur norvégien Kjetil André Aamodt renouvelle sa performance et devance l'autre favori de l'épreuve, Hermann Maier, cinq fois vainqueur de la coupe du monde de la spécialité. Le Suisse Ambrosi Hoffmann complète le podium[76]. Hermann Maier monte à nouveau sur le podium de slalom géant en prenant la troisième place. Son compatriote Benjamin Raich remporte la médaille d'or, devant le Français Joël Chenal[77]. Deux jours plus tard, Benjamin Raich décroche un second titre olympique en gagnant le slalom, une épreuve entièrement dominée par les Autrichiens : Reinfried Herbst est deuxième, Rainer Schönfelder est troisième[78].

    L'Autrichienne Michaela Dorfmeister affiche sa supériorité sur les épreuves de vitesse : elle remporte d'abord la descente devant Martina Schild pour la Suisse et Anja Pärson pour la Suède, puis le super-G devant la Croate Janica Kostelić, sœur d'Ivica, ainsi qu'une autre autrichienne, Alexandra Meissnitzer. Les conditions météorologiques défavorables obligent les skieuses à disputer la manche de slalom du combiné avant la manche de descente. Janica Kostelić obtient la médaille d'or devant l'Autrichienne Marlies Schild et Anja Pärson, qui gagne une deuxième médaille de bronze. Cette dernière gagne ensuite son premier titre olympique dans le slalom en devançant Nicole Hosp et Marlies Schild. Dernière épreuve, le slalom géant s'achève sur un podium inattendu : à seulement 21 ans, Julia Mancuso gagne le titre olympique, devant la Finlandaise Tanja Poutiainen et la Suédoise Anna Ottosson.

    Ski de fond

    Kristina Šmigun-Vähi devance Kateřina Neumannová dans la poursuite féminine.
    Article détaillé : Ski de fond aux Jeux olympiques de 2006.

    Les douze épreuves de ski de fond se déroulent sur le site de Pragelato Plan, situé à Pragela. Elles rassemblent 307 participants de 53 pays, dont 183 hommes et 124 femmes. La Russie est la nation la plus médaillée : ses athlètes montent sur le podium à sept reprises[79].

    L'Estonienne Kristina Šmigun-Vähi est la seule fondeuse à remporter deux titres olympiques à Turin. Elle s'impose dans la première épreuve, la poursuite sur 15 kilomètres, devant la Tchèque Kateřina Neumannová et la Russe Evgenia Medvedeva-Abruzova, puis dans le 10 kilomètres en style classique devant les Norvégiennes Marit Bjørgen et Hilde Pedersen. Le sprint par équipes, disputé pour la première fois à Turin, sacre les Suédoises Anna Olsson et Lina Andersson. Le Canada obtient la médaille d'argent grâce à Sara Renner et Beckie Scott, sa championne olympique de Salt Lake City, tandis que la Finlande monte sur la troisième marche du podium avec Aino-Kaisa Saarinen et Virpi Kuitunen. Dans le relais 4×5 kilomètres, les Norvégiennes pourtant favorites échouent à la 5e place. La médaillée de bronze de la poursuite Evgenia Medvedeva-Abruzova permet à la Russie de gagner la médaille d'or en devançant dans le dernier relais l'Allemande Claudia Künzel. L'Italie obtient le bronze. L'épreuve de sprint est remportée par la Canadienne Chandra Crawford. Elle finir devant Claudia Künzel, qui gagne sa seconde médaille d'argent après le relais. La Russe Alena Sidko complète le podium. La dernière course est celle du 30 kilomètres, couru en style libre. Trois concurrentes se disputent la victoire au sprint, mais c'est finalement la Tchèque Kateřina Neumannová, déjà médaillée dans le 15 kilomètres, qui s'impose devant Julija Tchepalova, qui remporte la sixième médaille olympique de sa carrière et la Polonaise Justyna Kowalczyk.

    Pietro Piller Cottrer, médaillé d'or en relais et de bronze dans la poursuite.

    Chez les hommes, les fondeurs italiens qui évoluent à domicile remportent trois médailles. La première d'entre elles arrive dès la première épreuve avec la 3e place de Pietro Piller Cottrer dans la poursuite sur 30 kilomètres. Le titre est remporté par le Russe Eugeni Dementiev devant le Norvégien Frode Estil, double champion olympique à Salt Lake City. Dans le relais 4×10 kilomètres, les Italiens dominent largement la course et s'imposent avec seize secondes d'avance sur l'Allemagne puis la Suède. Giorgio Di Centa apporte une seconde médaille d'or à l'Italie dans la dernière épreuves, le 50 kilomètres, au cours de laquelle le Russe Rugeni Dementiev monte à nouveau sur le podium, mais cette fois à la deuxième place, devant l'Autrichien Mikhail Botvinov. Dans les autres épreuves, l'Estonien Andrus Veerpalu conserve son titre acquis sur le 15 kilomètres à Salt Lake City. Lukáš Bauer finit à la deuxième place dans cette même course et Tobias Angerer à la troisième place. Enfin, le Suédois Björn Lind remporte deux titres olympiques : le premier dans le sprint par équipes en compagnie de Thobias Fredriksson, le second dans le sprint individuel, une épreuve dans laquelle il devance Roddy Darragon, premier médaillé français en ski de fond de l'histoire des Jeux, tandis que Fredriksson prend la troisième place[80].

    Snowboard

    Article détaillé : Snowboard aux Jeux olympiques de 2006.

    Les épreuves de snowboard rassemblent 187 athlètes de 24 pays, dont 108 hommes et 79 femmes, sur les pistes de Bardonèche. Les États-Unis, qui remportent sept médailles dont trois en or, sont les plus médaillés, tandis que la Suisse gagne elle aussi trois médailles d'or. Une nouvelle discipline fait son entrée au programme olympique, le boardercross, qui consiste en une course sur un parcours comprenant plusieurs obstacles, comme des bosses, des tremplins ou des virages relevés. Après une manche de qualification, les snowboardeurs s'affrontent dans des courses éliminatoires jusqu'à la finale. Le premier titre olympique de l'histoire de la discipline est décerné à l'Américain Seth Wescott, qui devance le Slovaque Radoslav Židek et le Français Paul-Henri de Le Rue[81]. Chez les femmes, Tanja Frieden offre l'or à la Suisse. Lindsey Jacobellis pour les États-Unis et Dominique Maltais pour le Canada complètent le podium[82].

    Les snowboardeurs américains dominent les épreuves de halfpipe. Chez les hommes, Shaun White surnommé la « tomate volante » et six fois vainqueur des X Games devance son compatriote Daniel Kass et le Finlandais Markku Koski[83]. Chez les femmes, les deux Américaines Hannah Teter et Gretchen Bleiler prennent les deux premières places, devant la Norvégien Kjersti Buaas.

    Les frères suisses Philipp et Simon Schoch réalisent l'exploit de se hisser tous les deux en finale du slalom géant parallèle. Comme en 2002, c'est Philipp qui s'impose, pour gagner son deuxième titre olympique. L'Autrichien Siegfried Grabner gagne le bronze aux dépens du Français Mathieu Bozzetto[84]. Dans la course féminine, c'est également la Suisse qui obtient le titre avec Daniela Meuli, qui bat en finale l'Allemande Amelie Kober. L'Américaine Rosey Fletcher s'adjuge la médaille de bronze[85].

    Tableau des médailles

    Article détaillé : Tableau des médailles des Jeux olympiques d'hiver de 2006.
  •      Pays organisateur (Italie, Turin)
  • La flamme olympique, le .
    La patinoire olympique
    Rang Nation Or Argent Bronze Total
    1er Allemagne 11 12 6 29
    2e États-Unis 9 9 7 25
    3e Autriche 9 7 7 23
    4e Russie 8 6 8 22
    5e Canada 7 10 7 24
    6e Suède 7 2 5 14
    7e Corée du Sud 6 3 2 11
    8e Suisse 5 4 5 14
    9e Italie 5 0 6 11
    10e France 3 2 4 9
    - Pays-Bas 3 2 4 9
    12e Estonie 3 0 0 3
    13e Norvège 2 8 9 19
    14e Chine 2 4 5 11
    15e République tchèque 1 2 1 4
    16e Croatie 1 2 0 3
    17e Australie 1 0 1 2
    18e Japon 1 0 0 1
    19e Finlande 0 6 3 9
    20e Pologne 0 1 1 2
    21e Bulgarie 0 1 0 1
    - Slovaquie 0 1 0 1
    - Royaume-Uni 0 1 0 1
    - Biélorussie 0 1 0 1
    25e Ukraine 0 0 2 2
    26e Lettonie 0 0 1 1
    TOTAL 84 84 84 252

    Sportifs les plus médaillés

    Sportifs les plus médaillés
    Rang Athlète Sport Total
    1  Cindy Klassen (CAN) Patinage de vitesse 1 2 2 5
    2  Viktor Ahn (KOR) Patinage de vitesse sur piste courte 3 0 1 4
    3  Michael Greis (GER) Biathlon 3 0 0 3
     Jin Sun-yu (KOR) Patinage de vitesse sur piste courte 3 0 0 3
    5  Felix Gottwald (AUT) Combiné nordique 2 1 0 3
    6  Sven Fischer (GER) Biathlon 2 0 1 3
     Enrico Fabris (ITA) Patinage de vitesse 2 0 1 3
    8  Kati Wilhelm (GER) Biathlon 1 2 0 3
     Ho-Suk Lee (KOR) Patinage de vitesse sur piste courte 1 2 0 3
    10  Georg Hettich (GER) Combiné nordique 1 1 1 3
     Chad Hedrick (USA) Patinage de vitesse 1 1 1 3
     Wang Meng (CHN) Patinage de vitesse sur piste courte 1 1 1 3
    13  Albina Akhatova (RUS) Biathlon 1 0 2 3
     Lars Bystøl (NOR) Saut à ski 1 0 2 3
     Apolo Anton Ohno (USA) Patinage de vitesse sur piste courte 1 0 2 3
     Anja Pärson (SWE) Ski alpin 1 0 2 3
    17  Martina Glagow (GER) Biathlon 0 3 0 3
    18  Ole Einar Bjørndalen (NOR) Biathlon 0 2 1 3

    Cérémonie de clôture

    Turin 2006

    La cérémonie de clôture se tient le dimanche 26 février 2006, au stade olympique de Turin comme pour la cérémonie d'ouverture, devant 30 000 spectateurs dont le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi[24]. Conçue par le créateur suisse Daniele Finzi Pasca (it), qui signe également la cérémonie de clôture des Jeux de Sotchi en 2014[86], la cérémonie rend hommage à la tradition italienne du carnaval[87]. La troupe québécoise du Cirque Éloize est invitée à participer à l'événement[88]. Inspirés des films de Federico Fellini, les tableaux présentent les différents éléments de la Commedia dell'arte, comme Arlequin ou Pierrot, ainsi que des clowns blancs, des acrobates ou des anges équilibristes. La cérémonie rend aussi hommage à l'industrie automobile italienne, les personnages circulant à bord de Fiat 500 et de Vespa[87].

    Comme aux Jeux d'Athènes en 2004, la remise de la dernière médaille attribuée au cours de ces Jeux, pour l'épreuve du 50 km ski de fond, a lieu pendant la cérémonie. L'Italien Giorgio Di Centa reçoit la médaille d'or des mains de sa sœur aînée, Manuela Di Centa, membre du CIO[89]. La soirée se poursuit avec les éléments traditionnels et protocolaire de la cérémonie de clôture. Le président Jacques Rogge décerne la médaille d'or du CIO au président du comité d'organisation Valentino Castellani, puis adresse un discours aux athlètes dans lequel il affirme la volonté de lutter contre le dopage : « Athlètes, faites partager le rêve olympique dans vos pays, vous êtes les ambassadeurs de l'olympisme, rendez au sport ce qu'il vous a donné. Je vous promets que nous continuerons à lutter pour un sport pur et sain[87]. » Comme le veut la tradition, le maire de la ville de Turin Sergio Chiamparino remet le drapeau olympique à Sam Sullivan, maire de Vancouver, qui accueille les prochains Jeux, en 2010[90]. Tétraplégique, Sam Sullivan entre dans le stade en chaise roulante et bénéficie d'un dispositif spécial qui lui permet d'agiter le drapeau[87].

    Sur le plan musical, plusieurs artistes de renommée internationale se produisent au cours de la cérémonie. La chanteuse italienne Elisa et le portoricain Ricky Martin sont présents. Avant l'extinction de la vasque olympique, le ténor Andrea Bocelli interprète l'un de ses titres, Ama, credi e vai (it), suivi d'un chœur d'enfants chantant le Va, pensiero, extrait de Nabucco, l'opéra de Giuseppe Verdi[91]. La Canadienne Avril Lavigne chante quant à elle au milieu du spectacle de présentation des Jeux de Vancouver[89].

    Sites

    Localisation des sites olympiques autour de Turin.

    Réactions et retombées

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    Notes et références

    Notes

    1. Le chiffre indique le nombre de finales qui se tiennent ce jour-là pour chaque sport.

    Références

    1. 1 2 3 Pierre Lagrue, « Turin (Jeux olympiques de) 2006 - Contexte, organisation, bilan », Encyclopædia Universalis (consulté le 10 mai 2014) (inscription nécessaire).
    2. Monnin 2013, p. 168.
    3. 1 2 « Turin 2006 », sur olympic.org, Comité international olympique (consulté le 12 mai 2014).
    4. 1 2 Monnin 2013, p. 171.
    5. Monnin 2013, p. 210.
    6. Monnin 2013, p. 218.
    7. « Salt Lake City 2002 », sur olympic.org, Comité international olympique (consulté le 12 mai 2014).
    8. (en) « Albania », sur sports-reference.com (consulté le 12 mai 2014).
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    11. (en) « Cameroon », sur sports-reference.com (consulté le 13 mai 2014).
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    13. (en) « Jamaïque », sur sports-reference.com (consulté le 13 mai 2014).
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    16. (en) « 2006 Torino Winter Games », sur sports-reference.com (consulté le 13 mai 2014).
    17. Monnin 2013, p. 175.
    18. 1 2 3 4 Pierre Lagrue, « Turin (Jeux olympiques de) 2006 - Chronologie », Encyclopædia Universalis (consulté le 10 mai 2014) (inscription nécessaire).
    19. 1 2 « C'est parti pour les JO de Turin ! », TF1, (consulté le 10 mai 2014).
    20. « Les deux Corées défileront ensemble », Le Nouvel Observateur, (consulté le 10 mai 2014).
    21. 1 2 3 Monnin 2013, p. 176.
    22. Monnin 2013, p. 220.
    23. « Le ténor italien Luciano Pavarotti est mort », L'Express, (consulté le 10 mai 2014).
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Rapports officiels

    • Torino Organising Committee (TOROC), Passion lives here : Portrait, , 352 p. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Ouvrages

    • Éric Monnin, De Chamonix à Sotchi : Un siècle d'olympisme en hiver, Éditions Désiris, , 224 p. (ISBN 978-2364030664) Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Liens externes

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