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24 Heures du Mans

24 Heures du Mans

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47° 56′ 30″ N 0° 13′ 30″ E/47.9417, 0.225

24 Heures du Mans
Logo de l'épreuve
Généralités
Sport Compétition automobile
Création 1923
Organisateur(s) Automobile Club de l'Ouest
Éditions 82
Catégorie Endurance
Périodicité Annuelle
Lieu(x) Circuit des 24 Heures
Nations Mondiale
Site web officiel

www.24h-lemans.com

Palmarès
Tenant du titre Porsche (17 titres) (2015)
Plus titré(s) Pilote :
Tom Kristensen (9 titres)
Constructeur :
Porsche (17 titres)
Meilleure nation Allemagne (34 titres)

pour la dernière compétition voir :
24 Heures du Mans 2015

Les 24 Heures du Mans sont une course automobile d'une durée de 24 heures, se déroulant en juin sur un circuit routier, au sud de la ville du Mans, dans le département de la Sarthe en France. Cette épreuve existe depuis 1923.

Depuis 2012, l'épreuve fait partie du championnat du monde d'Endurance.

L'affiche annonçant l'édition de 1923

Historique

En 1920, l'Automobile Club de l'Ouest, en particulier par son secrétaire général Georges Durand, œuvre à la réalisation d'une compétition dont le caractère devait contribuer à l'évolution du progrès technique et favoriser l'essor de l'automobile. En 1922, le club annonce la création d'un nouveau type de compétition dans la Sarthe, une épreuve d'endurance, alors que le Bol d'or automobile vient tout juste d'être créé. Pendant l'épreuve, des équipages de deux pilotes par voiture se relaieraient jour et nuit.

La première édition, avec trente-trois équipages, se déroule les 26 et 27 mai 1923 sur un circuit près de la ville du Mans. Elle fut remportée par André Lagache et René Léonard sur une Chenard & Walcker. Ils couvrirent 128 tours à la moyenne de 92,064 km/h. Aujourd'hui, les « 24 Heures du Mans » ont lieu chaque année en juin. C'est la plus ancienne et la plus prestigieuse des courses d'endurance pour automobile de sport et Sport-Prototypes.

Logotype

Organisation de la course

Quand Le Mans se met à l'heure de la course, ce ne sont pas seulement 24 heures mais une semaine complète d'événements. Tout commence avec le pesage des véhicules, sur la place de la République[1]. Les essais et les qualifications suivent le mercredi et le jeudi. Le vendredi, s'ensuivent le Classic British Welcome[2], qui présente des véhicules classiques à Saint-Saturnin, une commune proche de la ville, et, en fin de journée, la fameuse parade des pilotes qui présente l'ensemble des équipages engagés pour la course dans le centre ville, avec l'inauguration d'une nouvelle plaque de bronze avec les empreintes des vainqueurs de l'année précédente.

Le samedi et tout au long du week-end de la compétition, les animations sont nombreuses, tels la fête foraine, les concerts, le village, et bien sûr la course.

Les directeurs de course

  • Charles Faroux : de 1923 à 1956
  • Jacques Loste : de 1957 à 1968
  • Charles Deutsch : de 1969 à 1980
  • Marcel Martin : de 1981 à 2000
  • Daniel Poissenot : de 2001 à 2014
  • Eduardo Freitas : depuis 2015

Le circuit

Article détaillé : Circuit des 24 Heures.
Le circuit automobile de la Sarthe.
Plaque en bronze avec les empreintes et signatures des pilotes vainqueurs de l'édition 1992.

La piste, mesurant 13,629 km, emprunte une partie du circuit Bugatti et comporte une grande partie de route nationale. Les passages les plus célèbres sont les virages du Tertre Rouge, Mulsanne, Arnage et la ligne droite des Hunaudières, longue de presque 6 km où les prototypes maintenaient une vitesse de près de 400 km/h pendant une minute. Cette portion du circuit a été divisée en trois lignes droites par l'installation de deux chicanes en 1990. Ces chicanes ont pour but de limiter la recherche de la vitesse maximale par des réductions d'appuis aérodynamiques trop importants et de limiter par conséquent les différences de vitesse entre concurrents. L'envol de certains véhicules était dû à la géométrie de la piste avec un changement de plan qui pouvait créer un décrochage aérodynamique suivant leurs configurations et réglages aérodynamiques. La bosse a été aplanie pour l'édition 2001.

Le record de la plus haute vitesse moyenne sur un tour en course appartient à André Lotterer sur Audi R18 e-tron quattro avec un temps de 3 min 17 s 475, soit 248,459 km/h de moyenne, réalisé lors de l'édition 2015. Le record homologué de vitesse sur le circuit est de 405 km/h dans la ligne droite des Hunaudières et appartient à Roger Dorchy sur WM P88 à moteur Peugeot lors des 24 Heures du Mans 1988[Note 1].

  • Tour le plus rapide de toute l’histoire des 24 Heures du Mans : Rothmans Porsche lors de l' édition 1985 a établi un temps de 3 min 14 s 843.
  • Lors de l' édition 2015, Neel Jani (Porsche Team) a établi un temps de 3 min 16 s 887 soit le plus rapide depuis l'existence des deux chicanes dans la ligne droite des Hunaudières durant les essais qualificatifs.

Différents styles de départ

  • Départ arrêté en ligne : 1923 à 1924
  • Départ arrêté en épi dit « Le Mans » : 1925 à 1969
  • Départ arrêté en épi avec pilote à bord : 1970
  • Départ lancé : depuis 1971

Le départ des voitures dans le style « Le Mans », bien que le plus spectaculaire, les pilotes s'élançant en courant vers leurs voitures placées en épi sur le côté opposé, fut remis en cause en 1968 à la suite de l'accident de Willy Mairesse dû probablement à une portière mal fermée de sa Ford GT40. En effet, pour gagner du temps, les pilotes s'élancent et rognent sur les règles de sécurité, ce qui fait que le premier pilote du relais n'attache pas toujours son harnais. L'année suivante, pour marquer son opposition à ce type de départ, Jacky Ickx traverse la piste en marchant et s'élance en dernier. Cela ne l'empêchera pas de finir premier. En 1970, le départ est légèrement amélioré avec les pilotes déjà à bord des voitures. L'année suivante, le départ voiture arrêtée est définitivement abandonné.

En hommage au départ « Le Mans » des voitures, le départ avec traversée de la piste en courant demeure dans les disciplines sans portes ni ceintures de sécurité : les 24 heures du Mans moto[3], vélo[4] et rollers[5].

Depuis 1949, le départ est donné par une personnalité, différente chaque année, et non plus par un membre de l'ACO. On peut nommer entre autres deux présidents de la République française : en 1949, Vincent Auriol et en 1972, Georges Pompidou ; des personnalités du monde du cinéma : en 1971, Steve McQueen, en 1996, Alain Delon et en 2003, Luc Besson ou dans le monde sportif : en 1978, Raymond Poulidor, en 1982, Luigi Chinetti, en 2000, Jacky Ickx, en 2009, par le président de Ferrari Luca di Montezemolo, en 2011, par le président de la FIA Jean Todt et en 2014 par Fernando Alonso. En 2008, le départ a même été donné depuis la station spatiale internationale[6].

Accidents

Article détaillé : Liste des accidents mortels aux 24 Heures du Mans.

Avec les vitesses élevées qui sont associées au Mans, la piste a vu un certain nombre d'accidents ; certains ont été mortels pour les pilotes mais aussi pour les spectateurs. Le pire moment dans l'histoire du Mans est l'accident survenu durant l'édition du 11 juin 1955[7] au cours de laquelle 82 spectateurs, ainsi que le pilote Pierre Levegh, sont tués par l'envol de la Mercedes-Benz 300 SLR de ce dernier. Ce carnage provoque un choc dans le monde des sports automobiles qui conduit à la suppression de beaucoup de courses principales et mineures en 1955, telles que les Grands Prix de France, d'Allemagne et de Suisse, ce dernier pays bannissant jusqu'en 2007, toute compétition motorisée sur circuit sur son territoire. Cet accident a apporté de nouvelles règlementations sur la sécurité des pilotes et des spectateurs dans toutes les catégories de sports motorisés. Cependant, malgré l'accident, les organisateurs décident de laisser la course continuer pour éviter que le public venu très nombreux (environ 250 000 personnes) ne s’en aille et ne bloque les routes d'accès au circuit ce qui aurait aussi bloqué les ambulances évacuant les blessés. L'équipe Mercedes retira ses deux autres voitures durant la nuit et repartit discrètement vers l'Allemagne.

En 1986, Jo Gartner se tue au volant d’une Porsche 962C qui s'est brisée sur les barrières de la ligne droite de Mulsanne. Il y a eu un autre décès en 1997, celui de Sébastien Enjolras sur WR lors des essais préliminaires à la suite de l'envol de sa voiture qui est retombée sur le rail de sécurité. Le dernier accident mortel en date a eu lieu le 22 juin 2013, après seulement 10 minutes de courses, Allan Simonsen est décédé à la suite de la perte de contrôle de son Aston Martin dans le virage rapide du Tertre Rouge. Inconscient après le choc, il est décédé dans l'hélicoptère le menant à l'hôpital.

Au cours de l'édition 1999, les Mercedes-Benz ont été victimes d'une série d'accidents qui auraient pu avoir des suites plus graves. La CLR Mercedes-Benz de 1999 souffrait d’une instabilité aérodynamique qui provoquait l'envol de ces voitures sous certaines conditions. Après une première alerte le jour des qualifications, où la CLR numéro 4 conduite par Mark Webber décolle de l'avant et s'immobilise le long des rails, Mercedes déclare avoir résolu le problème. Cependant, lors du « warm up » quelques heures avant la course, la même voiture réparée avec le même pilote reprend un envol et se retrouve sur le toit, puis un nouvel accident se produit en course. La CLR numéro 5 de Peter Dumbreck s’envole à plusieurs mètres de hauteur en tournoyant, passe au-dessus des rails de sécurité et va s’échouer dans les bois plusieurs mètres plus loin. Aucun conducteur n'est sérieusement blessé dans ces trois accidents, mais Mercedes-Benz retire rapidement la voiture restante en course et, par la suite, arrête son programme de développement de voitures de sports prototype.

Catégories

Les voitures qui participent à cette épreuve sont réparties en plusieurs catégories (« LM » signifie « Le Mans » ; « LM P » « Le Mans Prototype » ; « GTE » « Grand tourisme Endurance » ; « Pro » « professionnel » ; et « Am » « amateur ») :

Prototypes 
  • LM P1 (anciennement LMP900)
  • LM P2 (anciennement LMP675)
Grand Tourisme 
  • LM GTE (anciennement GT2) divisée en deux classes :
    • GTE Pro
    • GTE Am

Palmarès

Vainqueurs
Année Pilotes Voiture Formule / Championnat
1923 André Lagache / René Léonard Chenard et Walcker Sport 3.0 / Coupe Rudge-Whitworth
1924 John Duff / Frank Clement Bentley 3 Litre Sport 3.0
1925 Gérard de Courcelles / André Rossignol Lorraine-Dietrich B3-6 5.0
1926 Robert Bloch / André Rossignol Lorraine-Dietrich B3-6 5.0
1927 Dudley Benjafield / Sammy Davis Bentley 3 Litre Super Sport 5.0
1928 Woolf Barnato / Bernard Rubin Bentley 4½ Litre 5.0
1929 Woolf Barnato / Henry Birkin Bentley Speed Six 8.0
1930 Woolf Barnato / Glen Kidston Bentley Speed Six 8.0
1931 Francis Curzon Howe / Henry Birkin Alfa Romeo 8C 2300 3.0
1932 Raymond Sommer / Luigi Chinetti Alfa Romeo 8C 2300 3.0
1933 Raymond Sommer / Tazio Nuvolari Alfa Romeo 8C 2300 3.0
1934 Philippe Étancelin / Luigi Chinetti Alfa Romeo 8C 2300 3.0
1935 Johnny Hindmarsh / Luis Fontés Lagonda M45R Rapide 5.0
1936 Pas de course (grèves dans l'industrie automobile)
1937 Jean-Pierre Wimille / Robert Benoist Bugatti Type 57G Tank 5.0
1938 Eugène Chaboud / Jean Trémoulet Delahaye 135CS 5.0
1939 Jean-Pierre Wimille / Pierre Veyron Bugatti Type 57S Tank 8.0
1940-1948 Pas de course (Seconde Guerre mondiale puis reconstruction de la France)
1949 Peter Mitchell-Thomson / Luigi Chinetti Ferrari 166MM S 2.0
1950 Louis Rosier / Jean-Louis Rosier Talbot-Lago T26 Grand Sport S 5.0
1951 Peter Walker / Peter Whitehead Jaguar XK-120C S 5.0
1952 Hermann Lang / Fritz Riess Mercedes-Benz W194 S 3.0
1953 Tony Rolt / Duncan Hamilton Jaguar C-Type S 5.0 / WSC
1954 José Froilán González / Maurice Trintignant Ferrari 375 Plus S 5.0 / WSC
1955 Mike Hawthorn / Ivor Bueb Jaguar Type D S 5.0 / WSC
1956 Ron Flockhart / Ninian Sanderson Jaguar Type D S 5.0
1957 Ron Flockhart / Ivor Bueb Jaguar Type D S 5.0 / WSC
1958 Olivier Gendebien / Phil Hill Ferrari 250 TR58 S 3.0 / WSC
1959 Carroll Shelby / Roy Salvadori Aston Martin DBR1 S 3.0 / WSC
1960 Olivier Gendebien / Paul Frère Ferrari 250 TR59/60 S 3.0 / WSC
1961 Olivier Gendebien / Phil Hill Ferrari 250 TRI/61 S 3.0 / WSC
1962 Olivier Gendebien / Phil Hill Ferrari 330 TRI/LM Spyder E +3.0 / WSC
1963 Ludovico Scarfiotti / Lorenzo Bandini Ferrari 250 P P 3.0 / WSC
1964 Jean Guichet / Nino Vaccarella Ferrari 275 P P 5.0 / WSC
1965 Jochen Rindt / Masten Gregory[8] Ferrari 250 LM P 5.0 / WSC
1966 Bruce McLaren / Chris Amon Ford GT40 Mk. II P +5.0 / WSC
1967 Dan Gurney / A.J. Foyt Ford GT40 Mk. IV P +5.0 / WSC
1968 Pedro Rodríguez / Lucien Bianchi Ford GT40 Mk. I S 5.0 / WSC
1969 Jacky Ickx / Jackie Oliver Ford GT40 Mk. I P 5.0 / WSC
1970 Hans Herrmann / Richard Attwood Porsche 917K S 5.0 / WSC
1971 Helmut Marko / Gijs van Lennep Porsche 917K S 5.0 / WSC
1972 Henri Pescarolo / Graham Hill Matra Simca MS670 S 3.0 / WSC
1973 Henri Pescarolo / Gérard Larrousse Matra Simca MS670B S 3.0 / WSC
1974 Henri Pescarolo / Gérard Larrousse Matra Simca MS670C S 3.0 / WSC
1975 Jacky Ickx / Derek Bell Mirage GR8 Ford/Cosworth S 3.0
1976 Jacky Ickx / Gijs van Lennep Porsche 936 Groupe 6 3.0
1977 Jacky Ickx / Hurley Haywood / Jürgen Barth Porsche 936 Groupe 6 3.0
1978 Jean-Pierre Jaussaud / Didier Pironi Renault Alpine A442B Groupe 6 +2.0
1979 Bill Whittington / Klaus Ludwig / Don Whittington Porsche 935 K3 Groupe 5
1980 Jean-Pierre Jaussaud / Jean Rondeau Rondeau M379B Ford/Cosworth Groupe 6 +2.0 / WSC
1981 Jacky Ickx / Derek Bell Porsche 936 S +2.0 / WSC
1982 Jacky Ickx / Derek Bell Porsche 956 C / WSC
1983 Vern Schuppan / Hurley Haywood / Al Holbert Porsche 956 C / WSC / EEC
1984 Henri Pescarolo / Klaus Ludwig Porsche 956 C1 / WSC
1985 Paolo Barilla / Klaus Ludwig / John Winter Porsche 956 C1 / WSC
1986 Hans-Joachim Stuck / Derek Bell / Al Holbert Porsche 962C C1 / WSC
1987 Hans-Joachim Stuck / Derek Bell / Al Holbert Porsche 962C C1 / WSC
1988 Jan Lammers / Johnny Dumfries / Andy Wallace Jaguar XJR-9LM C1 / WSC
1989 Jochen Mass / Manuel Reuter / Stanley Dickens Sauber C9 Mercedes-Benz C1
1990 John Nielsen / Price Cobb / Martin Brundle Jaguar XJR-12 C1
1991 Volker Weidler / Johnny Herbert / Bertrand Gachot Mazda 787B C2 / WSC
1992 Derek Warwick / Yannick Dalmas / Mark Blundell Peugeot 905 Evo 1B C1 / WSC
1993 Geoff Brabham / Christophe Bouchut / Eric Hélary Peugeot 905 Evo 1B C1
1994 Hurley Haywood / Yannick Dalmas / Mauro Baldi Porsche Dauer 962 Le Mans GT1
1995 Jyrki Järvilehto / Yannick Dalmas / Masanori Sekiya McLaren F1 GTR BMW GT1
1996 Davy Jones / Manuel Reuter / Alexander Wurz Porsche WSC-95 TWR LMP1
1997 Michele Alboreto / Tom Kristensen / Stefan Johansson Porsche WSC-95 TWR LMP
1998 Laurent Aïello / Stéphane Ortelli / Allan McNish Porsche 911 GT1-98 GT1
1999 Pierluigi Martini / Yannick Dalmas / Joachim Winkelhock BMW V12 LMR LMP
2000 Emanuele Pirro / Tom Kristensen / Frank Biela Audi R8 LMP900
2001 Emanuele Pirro / Tom Kristensen / Frank Biela Audi R8 LMP900
2002 Emanuele Pirro / Tom Kristensen / Frank Biela Audi R8 LMP900
2003 Rinaldo Capello / Tom Kristensen / Guy Smith Bentley Speed 8 LMGTP
2004 Rinaldo Capello / Tom Kristensen / Seiji Ara Audi R8 LMP1
2005 Jyrki Järvilehto / Tom Kristensen / Marco Werner Audi R8 LMP1
2006 Emanuele Pirro / Frank Biela / Marco Werner Audi R10 TDI LMP1
2007 Emanuele Pirro / Frank Biela / Marco Werner Audi R10 TDI LMP1
2008 Rinaldo Capello / Tom Kristensen / Allan McNish Audi R10 TDI LMP1
2009 David Brabham / Marc Gené / Alexander Wurz Peugeot 908 HDi FAP LMP1
2010 Timo Bernhard / Romain Dumas / Mike Rockenfeller Audi R15+ TDI LMP1
2011 André Lotterer / Benoît Tréluyer / Marcel Fässler Audi R18 TDI LMP1 / ILMC
2012 André Lotterer / Benoît Tréluyer / Marcel Fässler Audi R18 e-tron quattro LMP1 / FIA WEC
2013 Loïc Duval / Tom Kristensen / Allan McNish Audi R18 e-tron quattro LMP1 / FIA WEC
2014 André Lotterer / Benoît Tréluyer / Marcel Fässler Audi R18 e-tron quattro LMP1 / FIA WEC
2015 Nico Hulkenberg / Earl Bamber / Nick Tandy Porsche 919 Hybrid LMP1 / FIA WEC

Autres classements

Un classement à l'indice de performance[9] est établi à 37 reprises lors de chaque course entre 1926 et 1971. Le moteur Panhard est récompensé dix fois -dont trois avec Gérard Laureau- entre 1950 et 1962 (Porsche six). L'indice de rendement énergétique[10] est également attribué annuellement de 1959 à 1975: Porsche l'obtient quatre fois (Alpine-Renault -deux fois avec Roger de Lageneste- et Ferrari trois)[11]. Une Coupe Biennale, basée sur les classements de deux années successives, est aussi décernée entre 1925 et 1960 à 26 reprises -sauf en 1956 et 1957 faute de constructeur candidat, le moteur Panhard l'ayant remportée huit fois entre 1950 et 1960, et Aston-Martin trois avant-guerre-, et une autre Triennale dite de Rudge-Whitworth uniquement en 1925. Un Prix de Saint-Didier[12] de 50 000 francs apparait en 1927 lui aussi une fois, d'après une formule handicap. De 1977 à 1988 existe le classement général à l’efficacité énergétique, remporté quatre fois consécutivement par une Porsche 956 de 1982 à 1985, qui devient le classement Ecoénergie de 1989 à 1991 (vainqueur la Spice Ford SE les deux premières fois). Après un Michelin Energy Endurance Challenge (ou MEEC) en 2007 et 2008, apparait un Michelin Green X Challenge en 2009, aussi annuel mais désormais basé sur les Le Mans Series et American Le Mans Series pour une qualification mancelle.

Records et statistiques

Numéros vainqueurs

  • Le numéro le plus souvent premier est le « 1 », dix fois victorieux en 82 éditions devant le « 2 » huit fois gagnant et le « 3 » le « 4 » et le « 7 », tous six fois victorieux[13].
  • Les numéros « 7 » et « 1 » ont gagné deux années de suite. À chaque fois le numéro était attribué au même concurrent, voire à la même voiture (même châssis) Porsche 956 no 7 en 1984 et 1985, et TWR Porsche no 7 en 1996 et 1997 avec le Joest Racing, Audi no 1 en 2001 et 2002.
  • En 2010, le numéro « 9 » est devenu le troisième numéro à gagner deux années de suite. Cependant, ce numéro n'a pas été porté par la même voiture (Peugeot 908 HDi FAP en 2009 et Audi R15+ en 2010).
  • En 2014, le numéro « 2 » est devenu le quatrième numéro à gagner deux années de suite. Ce numéro était porté par la même marque Audi R18 e-tron quattro mais par deux voitures différentes à la suite de la mise en place du nouveau règlement des LMP1-Hybrides cette année-là.
  • Les numéros furent longtemps attribués par ordre décroissant de la cylindrée des voitures, mais ce n'est plus le cas, des « tranches de numérotation » sont réservées aux catégories : 1 à 24 pour les LM P1, 25 à 49 pour les LM P2 et 50 à 99 pour les LM GTE. Il est donc de moins en moins probable que les « gros » numéros sortent.
  • Depuis 2006, des Aston Martin GT1 portent les numéros « 007 », « 008 » ou « 009 » en référence à l'agent « 007 » très attaché à cette marque, malgré l'existence des numéros 7, 8 ou 9 en LMP1[14].
  • Le plus gros numéro porté au Mans est le 203 de 1987 à 1990
  • Le fameux numéro « 13 » fut au départ en 1923 et 1925 puis absent jusqu'à ce que le constructeur manceau Yves Courage (et lui seul) le reprenne treize fois de 1983 à 2007. Il réapparaît cependant en 2009 sur la Lola-Aston Martin du Speedy Racing Team Sebah et depuis les 24 Heures du Mans 2010 sur la Lola B10/60-Rebellion de la même équipe devenue le team Rebellion Racing.


Numéro Année Constructeur Victoires
1 1929
1939
1967
1982
1986
1992
2001
2002
2007
2012
Bentley
Bugatti
Ford
Porsche
Porsche
Peugeot
Audi
Audi
Audi
Audi
10
2 1937
1966
1978
1988
2008
2011
2013
2014
Bugatti
Ford
Renault Alpine
Jaguar
Audi
Audi
Audi
Audi
8
3 1927
1957
1983
1990
1993
2005
Bentley
Jaguar
Porsche
Jaguar
Peugeot
Audi
6
4 1928
1930
1935
1954
1956
1977
Bentley
Bentley
Lagonda
Ferrari
Jaguar
Porsche
6
5 1925
1950
1959
2004
Lorraine-Dietrich
Talbot-Lago
Aston Martin
Audi
4
6 1926
1955
1962
1969
Lorraine-Dietrich
Jaguar
Ferrari
Ford
4
7 1974
1984
1985
1996
1997
2003
Matra Simca
Porsche
Porsche
TWR Porsche
TWR Porsche
Bentley
6
8 1924
1932
2000
2006
Bentley
Alfa Romeo
Audi
Audi
4
9 1923
1934
1968
2009
2010
Chenard et Walcker
Alfa Romeo
Ford
Peugeot
Audi
5
10 1961 Ferrari 1
11 1933
1960
1973
1975
1981
Alfa Romeo
Ferrari
Matra Simca
Mirage
Porsche
5
14 1958 Ferrari 1
15 1938
1972
1999
Delahaye
Matra Simca
BMW
3
16 1931
1980
Alfa Romeo
Rondeau
2
17 1987 Porsche 1
18 1953 Jaguar 1
19 2015 Porsche 1
20 1951
1964
1976
Jaguar
Ferrari
Porsche
3
21 1952
1963
1965
Mercedes-Benz
Ferrari
Ferrari
3
22 1949
1971
Ferrari
Porsche
2
23 1970 Porsche 1
26 1998 Porsche 1
36 1994 Dauer Porsche 1
41 1979 Porsche 1
55 1991 Mazda 1
59 1995 McLaren 1
63 1989 Sauber-Mercedes 1

Galerie

Autres faits marquants

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  • Dès la deuxième édition, il fut décidé que l'épreuve se déroulerait lors du deuxième week-end de juin, en raison des performances des phares de l'époque. Cette organisation du deuxième week-end de juin a subi des modifications ultérieures, dues davantage à des circonstances extérieures. En 1968, l'épreuve s'est tenue en septembre en raison des événements de mai. En 1998, l'épreuve a eu lieu le premier week-end de juin afin de ne pas se superposer à la Coupe du monde de football organisée en France. Depuis 1998, l'organisation a été assouplie, la course a lieu soit le deuxième, soit le troisième week-end de juin.
  • De 1924 à 1928, les véhicules devaient effectuer un certain nombre de tours (20 en 1924) avec la capote fermée.
  • En 1926, trois La Lorraine B3-6 aux trois premières places des 24 Heures du Mans avec pour chacune une moyenne supérieure à 100 km/h. Ce fut la première fois que cette moyenne fut franchie.
  • En 1927, expérimentation de la première voiture à traction avant en compétition, la Tracta type Gephi[15].
  • En 1930, première participation féminine : Mmes Mareuse et Siko, 7e sur Bugatti 1 496 cm³[16].
  • En 1931, l'Alfa Romeo 8C des anglais Lord Earl Howe et Sir Henry Birkin parcourut pour la première fois plus de 3 000 km en 24 heures.
  • Lors de sa victoire en 1950, Louis Rosier disputa pratiquement toute la course en solitaire, ne laissant son fils piloter que durant deux tours[17]. En 1952, Levegh disputant seul la course sur une Talbot-Lago, faillit battre les Mercedes d'usine, abandonnant lors de la dernière heure sur une casse mécanique provoquée par un rétrogradage raté alors qu'il occupait la tête de la course[18]. C'est à la suite de cet exploit que l'écurie Mercedes lui avait proposé un volant d'usine lors de la tragique édition de 1955, l'associant à des pilotes aussi prestigieux que Juan Manuel Fangio, Stirling Moss et Karl Kling.
  • En 1953, c'est la limite des 4 000 km en 24 heures qui fut franchie par quatre voitures dont trois Jaguar XK120 C[19].
  • L'édition 1955 fut endeuillée par un grave accident ayant causé 92 morts : 83 sur le site (dont un gendarme sur la piste) et neuf autres dans les jours qui suivirent. Des débris (moteur, train avant et capot) de la Mercedes 300 SLR de Pierre Levegh furent catapultés dans les tribunes de la ligne droite des stands à la suite d'une collision avec l'Austin-Healey de Lance Macklin. La course se poursuivit normalement (à l'exception du retrait volontaire de l'écurie Mercedes). Toutefois cet accident provoqua un important émoi médiatique et eut des conséquences notables sur l'histoire du sport automobile, en entraînant l'interdiction des courses automobiles sur circuit sur le territoire Suisse pendant plus de cinquante ans, et en incitant la firme Mercedes-Benz (dont le retour sportif avait été mal accepté en France, le succès des flèches d'argent d'avant-guerre étant encore associé à la période hitlérienne) à ne plus participer à des compétitions automobiles de haut niveau pendant une trentaine d'années. La course fut par ailleurs remportée par Mike Hawthorn, dont la responsabilité semblait engagée dans l'accident, ce qui déclencha une polémique médiatique contre le pilote britannique. La question des responsabilités de Macklin ou de Hawthorn ne fut jamais clairement élucidée[20].
  • En 1966, la moyenne de 200 km/h pendant 24 heures fut battue par deux Ford GT40 Mk II. Les deux machines franchirent la ligne d'arrivée en même temps, selon les ordres du team manager qui souhaitait avoir une double-victoire au Mans pour le constructeur américain. Mais le règlement de l'épreuve stipulant que la première place revenait à l'équipage et à la voiture ayant parcouru la plus grande distance durant 24 heures, la victoire fut attribuée à la voiture no 2 car elle s'était qualifiée en 4e position, soit deux rangs plus loin que sa consœur, et avait donc parcouru une distance légèrement plus importante pendant ces 24 heures.
  • L'année suivante, c'est la limite des 5 000 km en 24 heures qui fut franchie par trois voitures : une Ford Mk IV et deux Ferrari 330 P4.
  • Jusqu'en 1970, la procédure de départ (reproduite dans de nombreuses autres épreuves d'endurance et baptisée « départ Le Mans »[21]) imposait aux pilotes de traverser la piste en courant pour rejoindre leur voiture, stationnées en épi sur la ligne de départ. Cette tradition rendait spectaculaire le départ des courses automobiles, mais fut la cause de nombreux accidents, certains pilotes préférant ne pas boucler leur harnais de sécurité afin de figurer parmi les mieux placés à l'issue des premiers tours.
  • Lors de l'édition 1969, Jacky Ickx boycotta cette procédure[21] en traversant la piste en marchant, cela afin de s'élancer délibérément dernier. Cela ne l'empêcha pas de remporter (avec Jackie Oliver) à l'arrachée la course, devant la Porsche 908 de Hans Herrmann et Gérard Larrousse. Ce geste de protestation fut concomitant à un changement du règlement technique de la FIA, qui permettait aux constructeurs d'aligner des prototypes de cinq litres de cylindrée, surpuissants (leurs performances étaient supérieures à celles des F1 de la même époque), mais dont l'engagement exigeait une réflexion approfondie et commune à l'ensemble des sports mécaniques, sur le degré de professionnalisme avec lequel la sécurité des pilotes et des spectateurs était prise en compte. L'impact du geste de Ickx fut d'autant plus légitime que, cette même année, le départ de la course fut précisément le théâtre d'un accident coûtant la vie au pilote britannique John Woolfe, qui pilotait la toute nouvelle Porsche 917, voiture emblématique de cette époque.
  • L'édition 1970 a servi de sujet et de cadre au tournage du film Le Mans avec Steve McQueen. Cette même année marque aussi la première apparition d'un moteur japonais au Mans (un birotor Mazda monté sur la Chevron B16 no 48).
  • Le record absolu de l'épreuve (en termes de distance parcourue) fut longtemps celui réalisé au cours de l'édition 1971 par Helmut Marko et Gijs van Lennep, avec 5 335,313 km (soit 222,304 km/h de moyenne) sur une Porsche 917. Il demeura difficile à battre du fait de la modification du tracé l'année suivante (contournement de la section de Maison-Blanche) et l'installation de chicanes (pour des raisons de sécurité) dans la ligne des droites des Hunaudières en 1990.
  • Record battu en 2010 par l'Audi R15 Plus TDi no 9 qui parcourt 5 410,71 km en accomplissant 397 tours soit exactement le même nombre de tours que la Porsche 917 en 1971.
  • Graham Hill, vainqueur sur Matra en 1972, est à ce jour le seul pilote à avoir remporté les trois compétitions automobiles considérées comme les plus prestigieuses (triple couronne) : le Grand Prix automobile de Monaco de Formule 1, le Mans et les 500 Miles d'Indianapolis. Mario Andretti, détenteur d'un titre de champion du monde de Formule 1, et également vainqueur à Indianapolis, a lui aussi disputé le Mans à plusieurs reprises, mais n'a pas pu se classer mieux que troisième (avec son fils Michael sur Porsche 956 en 1983) et deuxième (sur Courage-Porsche en 1995). En 2007 et 2008 Jacques Villeneuve tenta, sans succès, de rejoindre Graham Hill (à noter cependant que si Villeneuve fut champion du monde de F1, il ne gagna jamais à Monaco) au volant d'une Peugeot 908 HDi FAP.
  • Le premier pilote à remporter une officieuse « triple couronne » d'endurance (pour le monde anglo-saxon[22] les 24 Heures du Mans, les 12 Heures de Sebring (naissance en 1952), et les 24 Heures de Daytona (naissance en 1962 sous forme de 3 Heures), deux étant américaines) est l'allemand Hans Herrmann en 1970. L'américain Hurley Haywood a réussi à remporter dix courses lors de ces trois compétitions, suivent Jacky Ickx et l'autre américain Al Holbert, avec neuf réussites chacun. D'autres grands noms du sport automobile se sont imposés dans les trois après 1964 (date des premiers 2 000 kilomètres de Daytona), tel A. J. Foyt.
  • L'édition 1979 a vu l'acteur Paul Newman se classer deuxième avec une Porsche 935 du Dick Barbour Racing.
  • Jean Rondeau est le seul pilote à s'être à ce jour imposé au Mans (victoire en 1980, associé à Jean-Pierre Jaussaud) sur une voiture de sa conception (Groupe VI : Distance parcourue : 4 608 km à la moyenne de 192 km/h).
  • En 1985, l'écurie privée Joest alignant une Porsche 956 « client » réussit l'exploit de devancer, à « la régulière », les voitures engagées par l'usine.
  • En 1985 toujours Hans-Joachim Stuck est l'auteur du tour de circuit le plus rapide jamais effectué, avec 251,815 km/h de moyenne, remportant la pole lors des essais[23]. Avec dix-neuf courses, il est le pilote allemand le plus présent lors de l'épreuve (Jürgen Lässig ayant participé à seize reprises).
  • En 1988, Roger Dorchy réalise la vitesse record de 405 km/h en course sur la ligne droite des Hunaudières avec une WM P88 à moteur Peugeot.
  • Mazda, avec un moteur rotatif (moteur Wankel), devient le premier constructeur japonais victorieux en 1991.
  • Michael Schumacher participe à l'édition 1991, peu de temps avant le début de sa carrière en F1. Il signe à cette occasion une prestation très convaincante : cinquième sur Sauber-Mercedes (avec Karl Wendlinger et Fritz Kreutzpointer), et détenteur du meilleur tour en course sur le circuit de l'époque.
  • En 1992 et 1993, Peugeot remporte l'épreuve avec sa 905 au terme d'une lutte avec Toyota. Première et troisième en 1992, la marque réalise un triplé historique en 1993, ce fut la dernière victoire d'une écurie française avant que Peugeot réalise un doublé avec ses 908 en 2009.
  • 1992 : l'épreuve mancelle est alors la seule à avoir été comptabilisée lors du premier (1953) et du dernier (1992) Championnat du monde des voitures de sport, n'y étant pas incorporée à huit reprises en quarante éditions, en 1956, 1975 à 1979, 1989 et 1990.
  • L'édition 1999 fut marquée par l'envol des deux Mercedes CLR de l'écurie AMG, au niveau de la courbe rapide précédant le virage d'Indianapolis et de la ligne droite des Hunaudières à la suite d'un manque de stabilisateurs pour la première et d'une perte de l'un des stabilisateurs lors d'une touchette avec une Porsche 911 GT2 (ancienne appellation) pour la deuxième.
  • Parmi les pilotes les plus malchanceux ayant participé à l'épreuve figure certainement le français Bob Wollek (disparu en 2001) : quadruple vainqueur des 24 Heures de Daytona, vainqueur des 12 Heures de Sebring, il est monté sept fois sur le podium sans jamais figurer parmi les vainqueurs de l'épreuve mancelle. Également pour les français sont à citer Jean-Louis Schlesser, double Champion du monde des voitures de sport 1989 et 1990, vice-champion 1988, ainsi que quintuple vainqueur de la Coupe du monde des rallyes tout-terrain (2e en 1981, et 5e en 1989), Emmanuel Collard, double vainqueur de l'ISRS-SRWC 1998 et 1999 et triple lauréat des Le Mans Series 2005, 2006 et 2011 (2e en 2005, et 3e en 2007), Jean-Christophe Boullion, aussi vainqueur des Le Mans Series en 2005 et 2006 (et 2e en 2005 puis 3e en 2007, toujours avec Collard), ainsi que Sébastien Bourdais vainqueur en Intercontinental Le Mans Cup en 2011, à Daytona en 2014 et à Sebring en 2015 (2e en 2007, 2009 et 2011). Avant-guerre, Henri Stoffel est monté à cinq reprises sur le podium, et Édouard Brisson quatre fois.
  • L'édition 2002 a servi en partie de sujet et de cadre au tournage du film Michel Vaillant avec Sagamore Stévenin.
  • Le 13 décembre 2005, Audi présente l'Audi R10, équipée d'un moteur Diesel TDI, qui effectue ses débuts au Mans à l'occasion de l'édition 2006. Aidée par sa faible consommation et son couple énorme, c'est une vitrine pour introduire en masse la technologie Diesel sur le premier marché automobile au monde, les États-Unis, au moment où la norme imposera une faible teneur en soufre.
  • La coutume veut que la piste soit envahie par les spectateurs lors du podium final. Les écuries automobiles retirent alors tout ce qui peut être pris par les fans comme souvenirs (panneaux indiquant le numéro et le nom de la voiture, etc.).
  • L'édition 2005 fut particulièrement chaude, un mécanicien d'une Aston Martin DBR-9 dut utiliser un extincteur pour refroidir l'habitacle de la voiture. En 2004, année également chaude, les thermomètres installés dans les Chevrolet Corvette affichaient 62 °C au moment du départ. En 2005, les ingénieurs américains ont utilisé des feuilles d'aluminium pour protéger les deux véhicules des rayons du soleil. Depuis l'édition 2009, la climatisation est obligatoire dans les voitures fermées.
  • Audi place pour la première fois un moteur Diesel sur le podium des 24 Heures avec ses deux R10 TDI qui finissent en première et troisième positions de l'édition 2006.
  • Quinze éditions consécutives (1994 à 2008) ont été remportées par une voiture disposant d'un moteur allemand (neuf fois Audi, quatre fois Porsche et deux fois BMW) ; la Bentley anglaise victorieuse en 2003 avait un moteur dérivé du moteur Audi de la R8 et la Mclaren de 1995 un moteur BMW.
  • Fin juin 2011, Porsche annonce son retour aux 24 Heures du Mans pour 2014[24], tandis que Peugeot se retire.
  • Le samedi 14 juin 2014, Matt McMurry prend le départ des 24 Heures au volant d'une Zytek LMP2, il est alors âgé de 16 ans et demi, faisant de lui le plus jeunes coureur qu'ait connu cette épreuve.
  • Record de victoires détenu aux 24 Heures du Mans un manufacturier de pneumatiques, en l'occurrence le Britannique Dunlop.
  • Record de 22 victoires du manufacturier de pneus français Michelin aux 24 Heures du Mans, dont seize consécutives depuis 1998.

Nombre de spectateurs par année

année spectateurs année spectateurs année spectateurs année spectateurs année spectateurs
1955 300 000 1974 200 000 1987 180 000 2000 210 000 2013 245 000[25]
1962 300 000 1975 120 000 1988 280 000 2001 190 000 2014 263 300[26]
1963 300 000 1976 150 000 1989 230 000 2002 200 000 2015 263 500[27]
1964 350 000 1977 170 000 1990 240 000 2003 220 000 2016
1965 280 000 1978 180 000 1991 250 000 2004 200 000 2017
1966 350 000 1979 140 000 1992 180 000 2005 230 000 2018
1967 310 000 1980 160 000 1993 110 000 2006 240 000 2019
1968 300 000 1981 170 000 1994 140 000 2007 250 000 2020
1969 400 000 1982 250 000 1995 170 000 2008 258 500 2021
1970 300 000 1983 100 000 1996 170 000 2009 239 000 2022
1971 290 000 1984 150 000 1997 170 000 2010 238 150 2023
1972 280 000 1985 150 000 1998 190 000 2011 249 500 2024
1973 250 000 1986 150 000 1999 200 000 2012 240 000 2025

Art

Le peintre Roger Lersy est l'auteur d'une toile intitulée Les 24 heures du Mans qui fut présentée au Salon des peintres témoins de leur temps au musée galliera à Paris en 1957[28].

Notes et références

Notes

  1. Le record de vitesse est en fait un peu plus important mais Peugeot, à des fins de communication, demanda à conserver 405 pour l'associer à la sortie de la Peugeot 405.

Références

  1. Programme 2014 : Vérifications administratives & techniques - Site officiel
  2. (fr) (en) Saint Saturnin Classic British Welcome
  3. Actu Moto - 24 Heures Moto - L'histoire insolite du départ type « Le Mans »
  4. 24 heures du Mans cycliste
  5. Le Départ - 24 Heures Rollers
  6. « Une procédure de départ de la course extraordinaire », Le Mans Sarthe Wright, 14 juin 2008.
  7. Tragédie au 24 heures du Mans 1955 sur ina.fr
  8. (et officieusement Ed Hugus)
  9. (plus grande distance parcourue selon la cylindrée)
  10. (où sont pris en compte la vitesse moyenne, la consommation de carburant, et le poids du véhicule)
  11. Classements au Mans - Les indices (PassionneMans).
  12. (nom du propriétaire d'un garage manceau)
  13. Le guide Information presse - Media guide, édité par l'Automobile Club de l'Ouest, Département communication
  14. Base de données du palmarès des 24 Heures du Mans - Site officiel
  15. Les 24 Heures, la légende : Des pionniers à aujourd'hui - Conseil Général de la Sarthe
  16. Les femmes aux 24 Heures du Mans - Julien Hergault, Site officiel des 24 Heures, 25 juillet 2012
  17. Louis Rosier, 23 heures et 10 minutes au volant - Les24heures.fr
  18. Le Mans 1952 - Levegh abandonne après 22h40 de pilotage - Les24heures.fr
  19. Classement des 24 Heures du Mans 1953 - Monoli.com
  20. Michel Bonté, 11 juin 1955 : 18h28, Bâbord Armures Editions, 2004 (ISBN 2-915744-01-7), préface par Paul Frère
  21. 1 2 Jackie Ickx champion - Sports Dimanche, Ina, 15 juin 1969 [vidéo]
  22. (en) Joey Hand goes for sports-car Triple Crown in Le Mans - Nate Ryan, USA Today, 6 août 2011
  23. Hans Stuck, auteur de la moyenne la plus élevée sur un tour - Thierry Chargé, Les24heures.fr, 19 mai 2014
  24. Auto - 24 H du Mans : Porsche de retour en 2014 - L'Équipe, 30 juin 2011
  25. 24 Heures du Mans 245 000 spectateurs- Site officiel des 24 Heures, 23 juin 2013
  26. 24 Heures du Mans 2014 - Un succès retentissant - Site officiel des 24 Heures, 23 Juin 2014
  27. Les statistiques des 24 Heures du Mans 2015 - Site officiel des 24 Heures, 21 juin 2015
  28. Toile reproduite en page 158 du catalogue Les peintres témoins de leur temps : Le sport, Éditions Achille Weber/Hachette, 1957

Bibliographie

  • (en) (fr) Pierre Vallet, Le Mans : instants, livre de photographies, textes de Jacky Ickx et Pierre Neveux, Automobile club de l'Ouest/Éditions Carpe Diem, 2004 (ISBN 978-2-9521997-0-4), 80 p.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • (fr) (en) Site officiel des 24 Heures du Mans
  • (en) Classements féminins aux 24 Heures du Mans (en) (version anglaise de Wikipédia)
  • Portail de l'endurance automobile
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