24 Heures du Mans
47° 56′ 30″ N 0° 13′ 30″ E / 47.9417, 0.225
Sport | Compétition automobile |
---|---|
Création | 1923 |
Organisateur(s) | Automobile Club de l'Ouest |
Éditions | 82 |
Catégorie | Endurance |
Périodicité | Annuelle |
Lieu(x) | Circuit des 24 Heures |
Nations | Mondiale |
Site web officiel |
www.24h-lemans.com |
Tenant du titre | Porsche (17 titres) (2015) |
---|---|
Plus titré(s) |
Pilote : Tom Kristensen (9 titres) Constructeur : Porsche (17 titres) |
Meilleure nation | Allemagne (34 titres) |
24 Heures du Mans 2015
Les 24 Heures du Mans sont une course automobile d'une durée de 24 heures, se déroulant en juin sur un circuit routier, au sud de la ville du Mans, dans le département de la Sarthe en France. Cette épreuve existe depuis 1923.
Depuis 2012, l'épreuve fait partie du championnat du monde d'Endurance.
Historique
En 1920, l'Automobile Club de l'Ouest, en particulier par son secrétaire général Georges Durand, œuvre à la réalisation d'une compétition dont le caractère devait contribuer à l'évolution du progrès technique et favoriser l'essor de l'automobile. En 1922, le club annonce la création d'un nouveau type de compétition dans la Sarthe, une épreuve d'endurance, alors que le Bol d'or automobile vient tout juste d'être créé. Pendant l'épreuve, des équipages de deux pilotes par voiture se relaieraient jour et nuit.
La première édition, avec trente-trois équipages, se déroule les 26 et 27 mai 1923 sur un circuit près de la ville du Mans. Elle fut remportée par André Lagache et René Léonard sur une Chenard & Walcker. Ils couvrirent 128 tours à la moyenne de 92,064 km/h. Aujourd'hui, les « 24 Heures du Mans » ont lieu chaque année en juin. C'est la plus ancienne et la plus prestigieuse des courses d'endurance pour automobile de sport et Sport-Prototypes.
Logotype
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Logo précédent
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Logo jusqu'à l'édition 2013
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Logo dévoilé en février 2014
Organisation de la course
Quand Le Mans se met à l'heure de la course, ce ne sont pas seulement 24 heures mais une semaine complète d'événements. Tout commence avec le pesage des véhicules, sur la place de la République[1]. Les essais et les qualifications suivent le mercredi et le jeudi. Le vendredi, s'ensuivent le Classic British Welcome[2], qui présente des véhicules classiques à Saint-Saturnin, une commune proche de la ville, et, en fin de journée, la fameuse parade des pilotes qui présente l'ensemble des équipages engagés pour la course dans le centre ville, avec l'inauguration d'une nouvelle plaque de bronze avec les empreintes des vainqueurs de l'année précédente.
Le samedi et tout au long du week-end de la compétition, les animations sont nombreuses, tels la fête foraine, les concerts, le village, et bien sûr la course.
Les directeurs de course
- Charles Faroux : de 1923 à 1956
- Jacques Loste : de 1957 à 1968
- Charles Deutsch : de 1969 à 1980
- Marcel Martin : de 1981 à 2000
- Daniel Poissenot : de 2001 à 2014
- Eduardo Freitas : depuis 2015
Le circuit
La piste, mesurant 13,629 km, emprunte une partie du circuit Bugatti et comporte une grande partie de route nationale. Les passages les plus célèbres sont les virages du Tertre Rouge, Mulsanne, Arnage et la ligne droite des Hunaudières, longue de presque 6 km où les prototypes maintenaient une vitesse de près de 400 km/h pendant une minute. Cette portion du circuit a été divisée en trois lignes droites par l'installation de deux chicanes en 1990. Ces chicanes ont pour but de limiter la recherche de la vitesse maximale par des réductions d'appuis aérodynamiques trop importants et de limiter par conséquent les différences de vitesse entre concurrents. L'envol de certains véhicules était dû à la géométrie de la piste avec un changement de plan qui pouvait créer un décrochage aérodynamique suivant leurs configurations et réglages aérodynamiques. La bosse a été aplanie pour l'édition 2001.
Le record de la plus haute vitesse moyenne sur un tour en course appartient à André Lotterer sur Audi R18 e-tron quattro avec un temps de 3 min 17 s 475, soit 248,459 km/h de moyenne, réalisé lors de l'édition 2015. Le record homologué de vitesse sur le circuit est de 405 km/h dans la ligne droite des Hunaudières et appartient à Roger Dorchy sur WM P88 à moteur Peugeot lors des 24 Heures du Mans 1988[Note 1].
- Tour le plus rapide de toute l’histoire des 24 Heures du Mans : Rothmans Porsche lors de l' édition 1985 a établi un temps de 3 min 14 s 843.
- Lors de l' édition 2015, Neel Jani (Porsche Team) a établi un temps de 3 min 16 s 887 soit le plus rapide depuis l'existence des deux chicanes dans la ligne droite des Hunaudières durant les essais qualificatifs.
Différents styles de départ
- Départ arrêté en ligne : 1923 à 1924
- Départ arrêté en épi dit « Le Mans » : 1925 à 1969
- Départ arrêté en épi avec pilote à bord : 1970
- Départ lancé : depuis 1971
Le départ des voitures dans le style « Le Mans », bien que le plus spectaculaire, les pilotes s'élançant en courant vers leurs voitures placées en épi sur le côté opposé, fut remis en cause en 1968 à la suite de l'accident de Willy Mairesse dû probablement à une portière mal fermée de sa Ford GT40. En effet, pour gagner du temps, les pilotes s'élancent et rognent sur les règles de sécurité, ce qui fait que le premier pilote du relais n'attache pas toujours son harnais. L'année suivante, pour marquer son opposition à ce type de départ, Jacky Ickx traverse la piste en marchant et s'élance en dernier. Cela ne l'empêchera pas de finir premier. En 1970, le départ est légèrement amélioré avec les pilotes déjà à bord des voitures. L'année suivante, le départ voiture arrêtée est définitivement abandonné.
En hommage au départ « Le Mans » des voitures, le départ avec traversée de la piste en courant demeure dans les disciplines sans portes ni ceintures de sécurité : les 24 heures du Mans moto[3], vélo[4] et rollers[5].
Depuis 1949, le départ est donné par une personnalité, différente chaque année, et non plus par un membre de l'ACO. On peut nommer entre autres deux présidents de la République française : en 1949, Vincent Auriol et en 1972, Georges Pompidou ; des personnalités du monde du cinéma : en 1971, Steve McQueen, en 1996, Alain Delon et en 2003, Luc Besson ou dans le monde sportif : en 1978, Raymond Poulidor, en 1982, Luigi Chinetti, en 2000, Jacky Ickx, en 2009, par le président de Ferrari Luca di Montezemolo, en 2011, par le président de la FIA Jean Todt et en 2014 par Fernando Alonso. En 2008, le départ a même été donné depuis la station spatiale internationale[6].
Accidents
Avec les vitesses élevées qui sont associées au Mans, la piste a vu un certain nombre d'accidents ; certains ont été mortels pour les pilotes mais aussi pour les spectateurs. Le pire moment dans l'histoire du Mans est l'accident survenu durant l'édition du 11 juin 1955[7] au cours de laquelle 82 spectateurs, ainsi que le pilote Pierre Levegh, sont tués par l'envol de la Mercedes-Benz 300 SLR de ce dernier. Ce carnage provoque un choc dans le monde des sports automobiles qui conduit à la suppression de beaucoup de courses principales et mineures en 1955, telles que les Grands Prix de France, d'Allemagne et de Suisse, ce dernier pays bannissant jusqu'en 2007, toute compétition motorisée sur circuit sur son territoire. Cet accident a apporté de nouvelles règlementations sur la sécurité des pilotes et des spectateurs dans toutes les catégories de sports motorisés. Cependant, malgré l'accident, les organisateurs décident de laisser la course continuer pour éviter que le public venu très nombreux (environ 250 000 personnes) ne s’en aille et ne bloque les routes d'accès au circuit ce qui aurait aussi bloqué les ambulances évacuant les blessés. L'équipe Mercedes retira ses deux autres voitures durant la nuit et repartit discrètement vers l'Allemagne.
En 1986, Jo Gartner se tue au volant d’une Porsche 962C qui s'est brisée sur les barrières de la ligne droite de Mulsanne. Il y a eu un autre décès en 1997, celui de Sébastien Enjolras sur WR lors des essais préliminaires à la suite de l'envol de sa voiture qui est retombée sur le rail de sécurité. Le dernier accident mortel en date a eu lieu le 22 juin 2013, après seulement 10 minutes de courses, Allan Simonsen est décédé à la suite de la perte de contrôle de son Aston Martin dans le virage rapide du Tertre Rouge. Inconscient après le choc, il est décédé dans l'hélicoptère le menant à l'hôpital.
Au cours de l'édition 1999, les Mercedes-Benz ont été victimes d'une série d'accidents qui auraient pu avoir des suites plus graves. La CLR Mercedes-Benz de 1999 souffrait d’une instabilité aérodynamique qui provoquait l'envol de ces voitures sous certaines conditions. Après une première alerte le jour des qualifications, où la CLR numéro 4 conduite par Mark Webber décolle de l'avant et s'immobilise le long des rails, Mercedes déclare avoir résolu le problème. Cependant, lors du « warm up » quelques heures avant la course, la même voiture réparée avec le même pilote reprend un envol et se retrouve sur le toit, puis un nouvel accident se produit en course. La CLR numéro 5 de Peter Dumbreck s’envole à plusieurs mètres de hauteur en tournoyant, passe au-dessus des rails de sécurité et va s’échouer dans les bois plusieurs mètres plus loin. Aucun conducteur n'est sérieusement blessé dans ces trois accidents, mais Mercedes-Benz retire rapidement la voiture restante en course et, par la suite, arrête son programme de développement de voitures de sports prototype.
Catégories
Les voitures qui participent à cette épreuve sont réparties en plusieurs catégories (« LM » signifie « Le Mans » ; « LM P » « Le Mans Prototype » ; « GTE » « Grand tourisme Endurance » ; « Pro » « professionnel » ; et « Am » « amateur ») :
- Prototypes
- LM P1 (anciennement LMP900)
- LM P2 (anciennement LMP675)
- Grand Tourisme
- LM GTE (anciennement GT2) divisée en deux classes :
- GTE Pro
- GTE Am
Palmarès
Année | Pilotes | Voiture | Formule / Championnat | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
1923 | André Lagache / René Léonard | Chenard et Walcker Sport | 3.0 / Coupe Rudge-Whitworth | ||||
1924 | John Duff / Frank Clement | Bentley 3 Litre Sport | 3.0 | ||||
1925 | Gérard de Courcelles / André Rossignol | Lorraine-Dietrich B3-6 | 5.0 | ||||
1926 | Robert Bloch / André Rossignol | Lorraine-Dietrich B3-6 | 5.0 | ||||
1927 | Dudley Benjafield / Sammy Davis | Bentley 3 Litre Super Sport | 5.0 | ||||
1928 | Woolf Barnato / Bernard Rubin | Bentley 4½ Litre | 5.0 | ||||
1929 | Woolf Barnato / Henry Birkin | Bentley Speed Six | 8.0 | ||||
1930 | Woolf Barnato / Glen Kidston | Bentley Speed Six | 8.0 | ||||
1931 | Francis Curzon Howe / Henry Birkin | Alfa Romeo 8C 2300 | 3.0 | ||||
1932 | Raymond Sommer / Luigi Chinetti | Alfa Romeo 8C 2300 | 3.0 | ||||
1933 | Raymond Sommer / Tazio Nuvolari | Alfa Romeo 8C 2300 | 3.0 | ||||
1934 | Philippe Étancelin / Luigi Chinetti | Alfa Romeo 8C 2300 | 3.0 | ||||
1935 | Johnny Hindmarsh / Luis Fontés | Lagonda M45R Rapide | 5.0 | ||||
1936 | Pas de course (grèves dans l'industrie automobile) | ||||||
1937 | Jean-Pierre Wimille / Robert Benoist | Bugatti Type 57G Tank | 5.0 | ||||
1938 | Eugène Chaboud / Jean Trémoulet | Delahaye 135CS | 5.0 | ||||
1939 | Jean-Pierre Wimille / Pierre Veyron | Bugatti Type 57S Tank | 8.0 | ||||
1940-1948 | Pas de course (Seconde Guerre mondiale puis reconstruction de la France) | ||||||
1949 | Peter Mitchell-Thomson / Luigi Chinetti | Ferrari 166MM | S 2.0 | ||||
1950 | Louis Rosier / Jean-Louis Rosier | Talbot-Lago T26 Grand Sport | S 5.0 | ||||
1951 | Peter Walker / Peter Whitehead | Jaguar XK-120C | S 5.0 | ||||
1952 | Hermann Lang / Fritz Riess | Mercedes-Benz W194 | S 3.0 | ||||
1953 | Tony Rolt / Duncan Hamilton | Jaguar C-Type | S 5.0 / WSC | ||||
1954 | José Froilán González / Maurice Trintignant | Ferrari 375 Plus | S 5.0 / WSC | ||||
1955 | Mike Hawthorn / Ivor Bueb | Jaguar Type D | S 5.0 / WSC | ||||
1956 | Ron Flockhart / Ninian Sanderson | Jaguar Type D | S 5.0 | ||||
1957 | Ron Flockhart / Ivor Bueb | Jaguar Type D | S 5.0 / WSC | ||||
1958 | Olivier Gendebien / Phil Hill | Ferrari 250 TR58 | S 3.0 / WSC | ||||
1959 | Carroll Shelby / Roy Salvadori | Aston Martin DBR1 | S 3.0 / WSC | ||||
1960 | Olivier Gendebien / Paul Frère | Ferrari 250 TR59/60 | S 3.0 / WSC | ||||
1961 | Olivier Gendebien / Phil Hill | Ferrari 250 TRI/61 | S 3.0 / WSC | ||||
1962 | Olivier Gendebien / Phil Hill | Ferrari 330 TRI/LM Spyder | E +3.0 / WSC | ||||
1963 | Ludovico Scarfiotti / Lorenzo Bandini | Ferrari 250 P | P 3.0 / WSC | ||||
1964 | Jean Guichet / Nino Vaccarella | Ferrari 275 P | P 5.0 / WSC | ||||
1965 | Jochen Rindt / Masten Gregory[8] | Ferrari 250 LM | P 5.0 / WSC | ||||
1966 | Bruce McLaren / Chris Amon | Ford GT40 Mk. II | P +5.0 / WSC | ||||
1967 | Dan Gurney / A.J. Foyt | Ford GT40 Mk. IV | P +5.0 / WSC | ||||
1968 | Pedro Rodríguez / Lucien Bianchi | Ford GT40 Mk. I | S 5.0 / WSC | ||||
1969 | Jacky Ickx / Jackie Oliver | Ford GT40 Mk. I | P 5.0 / WSC | ||||
1970 | Hans Herrmann / Richard Attwood | Porsche 917K | S 5.0 / WSC | ||||
1971 | Helmut Marko / Gijs van Lennep | Porsche 917K | S 5.0 / WSC | ||||
1972 | Henri Pescarolo / Graham Hill | Matra Simca MS670 | S 3.0 / WSC | ||||
1973 | Henri Pescarolo / Gérard Larrousse | Matra Simca MS670B | S 3.0 / WSC | ||||
1974 | Henri Pescarolo / Gérard Larrousse | Matra Simca MS670C | S 3.0 / WSC | ||||
1975 | Jacky Ickx / Derek Bell | Mirage GR8 Ford/Cosworth | S 3.0 | ||||
1976 | Jacky Ickx / Gijs van Lennep | Porsche 936 | Groupe 6 3.0 | ||||
1977 | Jacky Ickx / Hurley Haywood / Jürgen Barth | Porsche 936 | Groupe 6 3.0 | ||||
1978 | Jean-Pierre Jaussaud / Didier Pironi | Renault Alpine A442B | Groupe 6 +2.0 | ||||
1979 | Bill Whittington / Klaus Ludwig / Don Whittington | Porsche 935 K3 | Groupe 5 | ||||
1980 | Jean-Pierre Jaussaud / Jean Rondeau | Rondeau M379B Ford/Cosworth | Groupe 6 +2.0 / WSC | ||||
1981 | Jacky Ickx / Derek Bell | Porsche 936 | S +2.0 / WSC | ||||
1982 | Jacky Ickx / Derek Bell | Porsche 956 | C / WSC | ||||
1983 | Vern Schuppan / Hurley Haywood / Al Holbert | Porsche 956 | C / WSC / EEC | ||||
1984 | Henri Pescarolo / Klaus Ludwig | Porsche 956 | C1 / WSC | ||||
1985 | Paolo Barilla / Klaus Ludwig / John Winter | Porsche 956 | C1 / WSC | ||||
1986 | Hans-Joachim Stuck / Derek Bell / Al Holbert | Porsche 962C | C1 / WSC | ||||
1987 | Hans-Joachim Stuck / Derek Bell / Al Holbert | Porsche 962C | C1 / WSC | ||||
1988 | Jan Lammers / Johnny Dumfries / Andy Wallace | Jaguar XJR-9LM | C1 / WSC | ||||
1989 | Jochen Mass / Manuel Reuter / Stanley Dickens | Sauber C9 Mercedes-Benz | C1 | ||||
1990 | John Nielsen / Price Cobb / Martin Brundle | Jaguar XJR-12 | C1 | ||||
1991 | Volker Weidler / Johnny Herbert / Bertrand Gachot | Mazda 787B | C2 / WSC | ||||
1992 | Derek Warwick / Yannick Dalmas / Mark Blundell | Peugeot 905 Evo 1B | C1 / WSC | ||||
1993 | Geoff Brabham / Christophe Bouchut / Eric Hélary | Peugeot 905 Evo 1B | C1 | ||||
1994 | Hurley Haywood / Yannick Dalmas / Mauro Baldi | Porsche Dauer 962 Le Mans | GT1 | ||||
1995 | Jyrki Järvilehto / Yannick Dalmas / Masanori Sekiya | McLaren F1 GTR BMW | GT1 | ||||
1996 | Davy Jones / Manuel Reuter / Alexander Wurz | Porsche WSC-95 TWR | LMP1 | ||||
1997 | Michele Alboreto / Tom Kristensen / Stefan Johansson | Porsche WSC-95 TWR | LMP | ||||
1998 | Laurent Aïello / Stéphane Ortelli / Allan McNish | Porsche 911 GT1-98 | GT1 | ||||
1999 | Pierluigi Martini / Yannick Dalmas / Joachim Winkelhock | BMW V12 LMR | LMP | ||||
2000 | Emanuele Pirro / Tom Kristensen / Frank Biela | Audi R8 | LMP900 | ||||
2001 | Emanuele Pirro / Tom Kristensen / Frank Biela | Audi R8 | LMP900 | ||||
2002 | Emanuele Pirro / Tom Kristensen / Frank Biela | Audi R8 | LMP900 | ||||
2003 | Rinaldo Capello / Tom Kristensen / Guy Smith | Bentley Speed 8 | LMGTP | ||||
2004 | Rinaldo Capello / Tom Kristensen / Seiji Ara | Audi R8 | LMP1 | ||||
2005 | Jyrki Järvilehto / Tom Kristensen / Marco Werner | Audi R8 | LMP1 | ||||
2006 | Emanuele Pirro / Frank Biela / Marco Werner | Audi R10 TDI | LMP1 | ||||
2007 | Emanuele Pirro / Frank Biela / Marco Werner | Audi R10 TDI | LMP1 | ||||
2008 | Rinaldo Capello / Tom Kristensen / Allan McNish | Audi R10 TDI | LMP1 | ||||
2009 | David Brabham / Marc Gené / Alexander Wurz | Peugeot 908 HDi FAP | LMP1 | ||||
2010 | Timo Bernhard / Romain Dumas / Mike Rockenfeller | Audi R15+ TDI | LMP1 | ||||
2011 | André Lotterer / Benoît Tréluyer / Marcel Fässler | Audi R18 TDI | LMP1 / ILMC | ||||
2012 | André Lotterer / Benoît Tréluyer / Marcel Fässler | Audi R18 e-tron quattro | LMP1 / FIA WEC | ||||
2013 | Loïc Duval / Tom Kristensen / Allan McNish | Audi R18 e-tron quattro | LMP1 / FIA WEC | ||||
2014 | André Lotterer / Benoît Tréluyer / Marcel Fässler | Audi R18 e-tron quattro | LMP1 / FIA WEC | ||||
2015 | Nico Hulkenberg / Earl Bamber / Nick Tandy | Porsche 919 Hybrid | LMP1 / FIA WEC |
Autres classements
Un classement à l'indice de performance[9] est établi à 37 reprises lors de chaque course entre 1926 et 1971. Le moteur Panhard est récompensé dix fois -dont trois avec Gérard Laureau- entre 1950 et 1962 (Porsche six). L'indice de rendement énergétique[10] est également attribué annuellement de 1959 à 1975: Porsche l'obtient quatre fois (Alpine-Renault -deux fois avec Roger de Lageneste- et Ferrari trois)[11]. Une Coupe Biennale, basée sur les classements de deux années successives, est aussi décernée entre 1925 et 1960 à 26 reprises -sauf en 1956 et 1957 faute de constructeur candidat, le moteur Panhard l'ayant remportée huit fois entre 1950 et 1960, et Aston-Martin trois avant-guerre-, et une autre Triennale dite de Rudge-Whitworth uniquement en 1925. Un Prix de Saint-Didier[12] de 50 000 francs apparait en 1927 lui aussi une fois, d'après une formule handicap. De 1977 à 1988 existe le classement général à l’efficacité énergétique, remporté quatre fois consécutivement par une Porsche 956 de 1982 à 1985, qui devient le classement Ecoénergie de 1989 à 1991 (vainqueur la Spice Ford SE les deux premières fois). Après un Michelin Energy Endurance Challenge (ou MEEC) en 2007 et 2008, apparait un Michelin Green X Challenge en 2009, aussi annuel mais désormais basé sur les Le Mans Series et American Le Mans Series pour une qualification mancelle.
Records et statistiques
Victoires par pilote
Rang | Pilote | Victoires | Année |
---|---|---|---|
1 | Tom Kristensen | 9 | 1997, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2008, 2013 |
2 | Jacky Ickx | 6 | 1969, 1975, 1976, 1977, 1981, 1982 |
3 | Derek Bell | 5 | 1975, 1981, 1982, 1986, 1987 |
Frank Biela | 2000, 2001, 2002, 2006, 2007 | ||
Emanuele Pirro | 2000, 2001, 2002, 2006, 2007 | ||
6 | Olivier Gendebien | 4 | 1958, 1960, 1961, 1962 |
Henri Pescarolo | 1972, 1973, 1974, 1984 | ||
Yannick Dalmas | 1992, 1994, 1995, 1999 | ||
9 | Woolf Barnato | 3 | 1928, 1929, 1930 |
Luigi Chinetti | 1932, 1934, 1949 | ||
Phil Hill | 1958, 1961, 1962 | ||
Hurley Haywood | 1977, 1983, 1994 | ||
Klaus Ludwig | 1979, 1984, 1985 | ||
Allan McNish | 1998, 2008, 2013 | ||
Al Holbert | 1983, 1986, 1987 | ||
Rinaldo Capello | 2003, 2004, 2008 | ||
Marco Werner | 2005, 2006, 2007 | ||
Marcel Fässler | 2011, 2012, 2014 | ||
André Lotterer | 2011, 2012, 2014 | ||
Benoît Tréluyer | 2011, 2012, 2014 | ||
21 | André Rossignol | 2 | 1925, 1926 |
Henry Birkin | 1929, 1931 | ||
Raymond Sommer | 1932, 1933 | ||
Jean-Pierre Wimille | 1937, 1939 | ||
Ivor Bueb | 1955, 1957 | ||
Ron Flockhart | 1956, 1957 | ||
Gijs van Lennep | 1971, 1976 | ||
Gérard Larrousse | 1973, 1974 | ||
Jean-Pierre Jaussaud | 1978, 1980 | ||
Hans-Joachim Stuck | 1986, 1987 | ||
Manuel Reuter | 1989, 1996 | ||
Jyrki Järvilehto | 1995, 2005 | ||
Alexander Wurz | 1996, 2009 |
Victoires consécutives par pilote
Rang | Pilotes | Victoires consécutives |
Années |
---|---|---|---|
1 | Tom Kristensen | 6 | 2000 à 2005 |
2 | Woolf Barnato | 3 | 1928 à 1930 |
Olivier Gendebien | 1960 à 1962 | ||
Henri Pescarolo | 1972 à 1974 | ||
Jacky Ickx | 1975 à 1977 | ||
Emanuele Pirro | 2000 à 2002 | ||
Frank Biela | 2000 à 2002 | ||
Marco Werner | 2005 à 2007 | ||
9 | André Rossignol | 2 | 1925 – 1926 |
Raymond Sommer | 1932 – 1933 | ||
Ron Flockhart | 1956 – 1957 | ||
Phil Hill | 1961 – 1962 | ||
Gérard Larrousse | 1973 – 1974 | ||
Jacky Ickx | 1981 – 1982 | ||
Derek Bell | 1981 – 1982
1986 – 1987 | ||
Klaus Ludwig | 1984 – 1985 | ||
Hans Joachim Stuck | 1986 – 1987 | ||
Al Holbert | 1986 – 1987 | ||
Yannick Dalmas | 1994 – 1995 | ||
Rinaldo Capello | 2003 – 2004 | ||
Frank Biela | 2006 – 2007 | ||
Emanuele Pirro | 2006 – 2007 | ||
Marco Werner | 2006 – 2007 | ||
Marcel Fässler | 2011 – 2012 | ||
André Lotterer | 2011 – 2012 | ||
Benoît Tréluyer | 2011 – 2012 |
Victoires par nation (pilotes)
Rang | Nation | Victoires | Pilotes |
---|---|---|---|
1 | Royaume-Uni | 42 | 32 |
1 | France | 42 | 29 |
3 | Allemagne | 28 | 15 |
4 | États-Unis | 18 | 12 |
Italie | 11 | ||
6 | Belgique | 12 | 4 |
7 | Danemark | 10 | 2 |
8 | Autriche | 4 | 3 |
9 | Australie | 3 | 3 |
Pays-Bas | 2 | ||
11 | Finlande | 2 | 1 |
Japon | 2 | ||
Nouvelle-Zélande | 2 | ||
Suède | 2 | ||
Suisse | 2 | ||
16 | Argentine | 1 | 1 |
Canada | 1 | ||
Espagne | 1 | ||
Mexique | 1 |
Luigi Chinetti a gagné sous deux nationalités : italienne en 1932 et 1934 et américaine en 1949 - Stéphane Ortelli est devenu monégasque après sa victoire en 1998
Victoires par constructeur
Rang | Constructeur | Victoires | Année |
---|---|---|---|
1 | Porsche | 17 | 1970, 1971, 1976, 1977, 1979, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1994*, 1996*, 1997*, 1998, 2015 |
2 | Audi | 13 | 2000, 2001, 2002, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 |
3 | Ferrari | 9 | 1949, 1954, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965 |
4 | Jaguar | 7 | 1951, 1953, 1955, 1956, 1957, 1988, 1990 |
5 | Bentley | 6 | 1924, 1927, 1928, 1929, 1930, 2003 |
6 | Alfa Romeo | 4 | 1931, 1932, 1933, 1934 |
Ford | 1966, 1967, 1968, 1969 | ||
8 | Matra Simca | 3 | 1972, 1973, 1974 |
Peugeot | 1992, 1993, 2009 | ||
10 | Lorraine-Dietrich | 2 | 1925, 1926 |
Bugatti | 1937, 1939 | ||
Mercedes | 1952, 1989** | ||
13 | Chenard et Walcker | 1 | 1923 |
Lagonda | 1935 | ||
Delahaye | 1938 | ||
Talbot-Lago | 1950 | ||
Aston Martin | 1959 | ||
Mirage | 1975 | ||
Renault-Alpine | 1978 | ||
Rondeau | 1980 | ||
Mazda | 1991 | ||
McLaren | 1995 | ||
BMW | 1999 |
* En 1996 et 1997, Porsche n'était que motoriste de la voiture gagnante, avec un châssis TWR. En 1994, la Dauer 962 GT1 était très largement dérivée de la Porsche 962 Groupe C. ** En 1989, Mercedes n'était que le motoriste de la Sauber C9 gagnante.
Victoires consécutives par constructeur
Rang | Constructeur | Victoires consécutives |
Années de - à |
---|---|---|---|
1 | Porsche | 7 | 1981 - 1987 |
2 | Ferrari | 6 | 1960 - 1965 |
3 | Audi | 5 | 2004 - 2008 et 2010 - 2014 |
4 | Bentley | 4 | 1927 - 1930 |
Alfa Romeo | 1931 - 1934 | ||
Ford | 1966 - 1969 | ||
7 | Jaguar | 3 | 1955 - 1957 |
Matra Simca | 1972 - 1974 | ||
Porsche | 1996 - 1998 | ||
Audi | 2000 - 2002 | ||
11 | Lorraine-Dietrich | 2 | 1925 - 1926 |
Porsche | 1970 - 1971 | ||
Porsche | 1976 - 1977 | ||
Peugeot | 1992 - 1993 |
Victoires par nation (constructeurs automobile)
Rang | Nation | Victoires |
---|---|---|
1 | Allemagne | 33 |
2 | Royaume-Uni | 20 |
3 | France | 13 |
4 | Italie | 9 |
5 | États-Unis | 3 |
6 | Japon | 1 |
Participations par pilote
Rang | Pilotes | Participations |
---|---|---|
1 | Henri Pescarolo | 33 |
2 | Bob Wollek | 30 |
3 | Yojiro Terada | 29 |
4 | Derek Bell | 26 |
5 | François Migault | 25 |
6 | Claude Ballot-Lena | 23 |
7 | Claude Haldi | 22 |
Pierre Yver | ||
Jan Lammers | ||
8 | Andy Wallace | 21 |
9 | David Hobbs | 20 |
Max Cohen-Olivar |
Victoires par équipe
Victoires | Équipe | Années |
---|---|---|
14 | Joest Racing | 1984, 1985, 1996, 1997, 2000, 2001, 2002, 2006, 2007, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 |
10 | Porsche | 1976, 1977, 1981, 1982, 1983, 1986, 1987, 1994, 1998, 2015 |
7 | Scuderia Ferrari | 1954, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964 |
4 | Bentley Motors Ltd. | 1927, 1928, 1929, 1930 |
Jaguar | 1953, 1955, 1988, 1990 | |
3 | Matra Sports | 1973, 1973, 1974 |
Peugeot Sport | 1992, 1993, 2009 | |
2 | Ecurie Ecosse | 1956, 1957 |
Shelby-American Inc. | 1966, 1967 | |
John Wyer Automotive Engineering | 1968, 1969 |
Victoires par véhicule
Victoires | Véhicule | Années |
---|---|---|
5 | Audi R8 | 2000, 2001, 2002, 2004, 2005 |
4 | Alfa Romeo 8C 2300 | 1931, 1932, 1933, 1934 |
Ford GT40 | 1966, 1967, 1968, 1969 | |
Porsche 956 | 1982, 1983, 1984, 1985 | |
Audi R18 TDI et e-tron Quattro | 2011, 2012, 2013, 2014 | |
3 | Jaguar Type D | 1955, 1956, 1957 |
Ferrari 250 TR | 1958, 1960, 1961 | |
Matra Simca MS670 | 1972, 1973, 1974 | |
Porsche 936 | 1976, 1977, 1981 | |
Audi R10 TDI | 2006, 2007, 2008 | |
2 | Lorraine-Dietrich B3-6 | 1925, 1926 |
Bentley Speed Six | 1929, 1930 | |
Bugatti Type 57 | 1937, 1939 | |
Porsche 917K | 1970, 1971 | |
Porsche 962C | 1986, 1987 | |
Peugeot 905 Evo 1B | 1992, 1993 | |
Porsche WSC-95 | 1996, 1997 |
Numéros vainqueurs
- Le numéro le plus souvent premier est le « 1 », dix fois victorieux en 82 éditions devant le « 2 » huit fois gagnant et le « 3 » le « 4 » et le « 7 », tous six fois victorieux[13].
- Les numéros « 7 » et « 1 » ont gagné deux années de suite. À chaque fois le numéro était attribué au même concurrent, voire à la même voiture (même châssis) Porsche 956 no 7 en 1984 et 1985, et TWR Porsche no 7 en 1996 et 1997 avec le Joest Racing, Audi no 1 en 2001 et 2002.
- En 2010, le numéro « 9 » est devenu le troisième numéro à gagner deux années de suite. Cependant, ce numéro n'a pas été porté par la même voiture (Peugeot 908 HDi FAP en 2009 et Audi R15+ en 2010).
- En 2014, le numéro « 2 » est devenu le quatrième numéro à gagner deux années de suite. Ce numéro était porté par la même marque Audi R18 e-tron quattro mais par deux voitures différentes à la suite de la mise en place du nouveau règlement des LMP1-Hybrides cette année-là.
- Les numéros furent longtemps attribués par ordre décroissant de la cylindrée des voitures, mais ce n'est plus le cas, des « tranches de numérotation » sont réservées aux catégories : 1 à 24 pour les LM P1, 25 à 49 pour les LM P2 et 50 à 99 pour les LM GTE. Il est donc de moins en moins probable que les « gros » numéros sortent.
- Depuis 2006, des Aston Martin GT1 portent les numéros « 007 », « 008 » ou « 009 » en référence à l'agent « 007 » très attaché à cette marque, malgré l'existence des numéros 7, 8 ou 9 en LMP1[14].
- Le plus gros numéro porté au Mans est le 203 de 1987 à 1990
- Le fameux numéro « 13 » fut au départ en 1923 et 1925 puis absent jusqu'à ce que le constructeur manceau Yves Courage (et lui seul) le reprenne treize fois de 1983 à 2007. Il réapparaît cependant en 2009 sur la Lola-Aston Martin du Speedy Racing Team Sebah et depuis les 24 Heures du Mans 2010 sur la Lola B10/60-Rebellion de la même équipe devenue le team Rebellion Racing.
Numéro | Année | Constructeur | Victoires |
---|---|---|---|
1 | 1929 1939 1967 1982 1986 1992 2001 2002 2007 2012 |
Bentley Bugatti Ford Porsche Porsche Peugeot Audi Audi Audi Audi |
10 |
2 | 1937 1966 1978 1988 2008 2011 2013 2014 |
Bugatti Ford Renault Alpine Jaguar Audi Audi Audi Audi |
8 |
3 | 1927 1957 1983 1990 1993 2005 |
Bentley Jaguar Porsche Jaguar Peugeot Audi |
6 |
4 | 1928 1930 1935 1954 1956 1977 |
Bentley Bentley Lagonda Ferrari Jaguar Porsche |
6 |
5 | 1925 1950 1959 2004 |
Lorraine-Dietrich Talbot-Lago Aston Martin Audi |
4 |
6 | 1926 1955 1962 1969 |
Lorraine-Dietrich Jaguar Ferrari Ford |
4 |
7 | 1974 1984 1985 1996 1997 2003 |
Matra Simca Porsche Porsche TWR Porsche TWR Porsche Bentley |
6 |
8 | 1924 1932 2000 2006 |
Bentley Alfa Romeo Audi Audi |
4 |
9 | 1923 1934 1968 2009 2010 |
Chenard et Walcker Alfa Romeo Ford Peugeot Audi |
5 |
10 | 1961 | Ferrari | 1 |
11 | 1933 1960 1973 1975 1981 |
Alfa Romeo Ferrari Matra Simca Mirage Porsche |
5 |
14 | 1958 | Ferrari | 1 |
15 | 1938 1972 1999 |
Delahaye Matra Simca BMW |
3 |
16 | 1931 1980 |
Alfa Romeo Rondeau |
2 |
17 | 1987 | Porsche | 1 |
18 | 1953 | Jaguar | 1 |
19 | 2015 | Porsche | 1 |
20 | 1951 1964 1976 |
Jaguar Ferrari Porsche |
3 |
21 | 1952 1963 1965 |
Mercedes-Benz Ferrari Ferrari |
3 |
22 | 1949 1971 |
Ferrari Porsche |
2 |
23 | 1970 | Porsche | 1 |
26 | 1998 | Porsche | 1 |
36 | 1994 | Dauer Porsche | 1 |
41 | 1979 | Porsche | 1 |
55 | 1991 | Mazda | 1 |
59 | 1995 | McLaren | 1 |
63 | 1989 | Sauber-Mercedes | 1 |
Galerie
-
Porsche 911 GT3 RS, 24 Heures 2006
-
Corvette C6R, essais préliminaires, 2005
-
Pescarolo-Judd, essais préliminaires, 2006
-
Audi R10, essais qualificatifs, 2006
-
Peugeot 908, essais préliminaires, 2007
-
Audi R15 TDI, voiture 9 vainqueur des 24 Heures 2010
-
Triplé Audi juste avant la ligne d'arrivée, 24 Heures 2010
Autres faits marquants
- Dès la deuxième édition, il fut décidé que l'épreuve se déroulerait lors du deuxième week-end de juin, en raison des performances des phares de l'époque. Cette organisation du deuxième week-end de juin a subi des modifications ultérieures, dues davantage à des circonstances extérieures. En 1968, l'épreuve s'est tenue en septembre en raison des événements de mai. En 1998, l'épreuve a eu lieu le premier week-end de juin afin de ne pas se superposer à la Coupe du monde de football organisée en France. Depuis 1998, l'organisation a été assouplie, la course a lieu soit le deuxième, soit le troisième week-end de juin.
- De 1924 à 1928, les véhicules devaient effectuer un certain nombre de tours (20 en 1924) avec la capote fermée.
- En 1926, trois La Lorraine B3-6 aux trois premières places des 24 Heures du Mans avec pour chacune une moyenne supérieure à 100 km/h. Ce fut la première fois que cette moyenne fut franchie.
- En 1927, expérimentation de la première voiture à traction avant en compétition, la Tracta type Gephi[15].
- En 1930, première participation féminine : Mmes Mareuse et Siko, 7e sur Bugatti 1 496 cm³[16].
- En 1931, l'Alfa Romeo 8C des anglais Lord Earl Howe et Sir Henry Birkin parcourut pour la première fois plus de 3 000 km en 24 heures.
- Lors de sa victoire en 1950, Louis Rosier disputa pratiquement toute la course en solitaire, ne laissant son fils piloter que durant deux tours[17]. En 1952, Levegh disputant seul la course sur une Talbot-Lago, faillit battre les Mercedes d'usine, abandonnant lors de la dernière heure sur une casse mécanique provoquée par un rétrogradage raté alors qu'il occupait la tête de la course[18]. C'est à la suite de cet exploit que l'écurie Mercedes lui avait proposé un volant d'usine lors de la tragique édition de 1955, l'associant à des pilotes aussi prestigieux que Juan Manuel Fangio, Stirling Moss et Karl Kling.
- En 1953, c'est la limite des 4 000 km en 24 heures qui fut franchie par quatre voitures dont trois Jaguar XK120 C[19].
- L'édition 1955 fut endeuillée par un grave accident ayant causé 92 morts : 83 sur le site (dont un gendarme sur la piste) et neuf autres dans les jours qui suivirent. Des débris (moteur, train avant et capot) de la Mercedes 300 SLR de Pierre Levegh furent catapultés dans les tribunes de la ligne droite des stands à la suite d'une collision avec l'Austin-Healey de Lance Macklin. La course se poursuivit normalement (à l'exception du retrait volontaire de l'écurie Mercedes). Toutefois cet accident provoqua un important émoi médiatique et eut des conséquences notables sur l'histoire du sport automobile, en entraînant l'interdiction des courses automobiles sur circuit sur le territoire Suisse pendant plus de cinquante ans, et en incitant la firme Mercedes-Benz (dont le retour sportif avait été mal accepté en France, le succès des flèches d'argent d'avant-guerre étant encore associé à la période hitlérienne) à ne plus participer à des compétitions automobiles de haut niveau pendant une trentaine d'années. La course fut par ailleurs remportée par Mike Hawthorn, dont la responsabilité semblait engagée dans l'accident, ce qui déclencha une polémique médiatique contre le pilote britannique. La question des responsabilités de Macklin ou de Hawthorn ne fut jamais clairement élucidée[20].
- En 1966, la moyenne de 200 km/h pendant 24 heures fut battue par deux Ford GT40 Mk II. Les deux machines franchirent la ligne d'arrivée en même temps, selon les ordres du team manager qui souhaitait avoir une double-victoire au Mans pour le constructeur américain. Mais le règlement de l'épreuve stipulant que la première place revenait à l'équipage et à la voiture ayant parcouru la plus grande distance durant 24 heures, la victoire fut attribuée à la voiture no 2 car elle s'était qualifiée en 4e position, soit deux rangs plus loin que sa consœur, et avait donc parcouru une distance légèrement plus importante pendant ces 24 heures.
- L'année suivante, c'est la limite des 5 000 km en 24 heures qui fut franchie par trois voitures : une Ford Mk IV et deux Ferrari 330 P4.
- Jusqu'en 1970, la procédure de départ (reproduite dans de nombreuses autres épreuves d'endurance et baptisée « départ Le Mans »[21]) imposait aux pilotes de traverser la piste en courant pour rejoindre leur voiture, stationnées en épi sur la ligne de départ. Cette tradition rendait spectaculaire le départ des courses automobiles, mais fut la cause de nombreux accidents, certains pilotes préférant ne pas boucler leur harnais de sécurité afin de figurer parmi les mieux placés à l'issue des premiers tours.
- Lors de l'édition 1969, Jacky Ickx boycotta cette procédure[21] en traversant la piste en marchant, cela afin de s'élancer délibérément dernier. Cela ne l'empêcha pas de remporter (avec Jackie Oliver) à l'arrachée la course, devant la Porsche 908 de Hans Herrmann et Gérard Larrousse. Ce geste de protestation fut concomitant à un changement du règlement technique de la FIA, qui permettait aux constructeurs d'aligner des prototypes de cinq litres de cylindrée, surpuissants (leurs performances étaient supérieures à celles des F1 de la même époque), mais dont l'engagement exigeait une réflexion approfondie et commune à l'ensemble des sports mécaniques, sur le degré de professionnalisme avec lequel la sécurité des pilotes et des spectateurs était prise en compte. L'impact du geste de Ickx fut d'autant plus légitime que, cette même année, le départ de la course fut précisément le théâtre d'un accident coûtant la vie au pilote britannique John Woolfe, qui pilotait la toute nouvelle Porsche 917, voiture emblématique de cette époque.
- L'édition 1970 a servi de sujet et de cadre au tournage du film Le Mans avec Steve McQueen. Cette même année marque aussi la première apparition d'un moteur japonais au Mans (un birotor Mazda monté sur la Chevron B16 no 48).
- Le record absolu de l'épreuve (en termes de distance parcourue) fut longtemps celui réalisé au cours de l'édition 1971 par Helmut Marko et Gijs van Lennep, avec 5 335,313 km (soit 222,304 km/h de moyenne) sur une Porsche 917. Il demeura difficile à battre du fait de la modification du tracé l'année suivante (contournement de la section de Maison-Blanche) et l'installation de chicanes (pour des raisons de sécurité) dans la ligne des droites des Hunaudières en 1990.
- Record battu en 2010 par l'Audi R15 Plus TDi no 9 qui parcourt 5 410,71 km en accomplissant 397 tours soit exactement le même nombre de tours que la Porsche 917 en 1971.
- Graham Hill, vainqueur sur Matra en 1972, est à ce jour le seul pilote à avoir remporté les trois compétitions automobiles considérées comme les plus prestigieuses (triple couronne) : le Grand Prix automobile de Monaco de Formule 1, le Mans et les 500 Miles d'Indianapolis. Mario Andretti, détenteur d'un titre de champion du monde de Formule 1, et également vainqueur à Indianapolis, a lui aussi disputé le Mans à plusieurs reprises, mais n'a pas pu se classer mieux que troisième (avec son fils Michael sur Porsche 956 en 1983) et deuxième (sur Courage-Porsche en 1995). En 2007 et 2008 Jacques Villeneuve tenta, sans succès, de rejoindre Graham Hill (à noter cependant que si Villeneuve fut champion du monde de F1, il ne gagna jamais à Monaco) au volant d'une Peugeot 908 HDi FAP.
- Le premier pilote à remporter une officieuse « triple couronne » d'endurance (pour le monde anglo-saxon[22] les 24 Heures du Mans, les 12 Heures de Sebring (naissance en 1952), et les 24 Heures de Daytona (naissance en 1962 sous forme de 3 Heures), deux étant américaines) est l'allemand Hans Herrmann en 1970. L'américain Hurley Haywood a réussi à remporter dix courses lors de ces trois compétitions, suivent Jacky Ickx et l'autre américain Al Holbert, avec neuf réussites chacun. D'autres grands noms du sport automobile se sont imposés dans les trois après 1964 (date des premiers 2 000 kilomètres de Daytona), tel A. J. Foyt.
- L'édition 1979 a vu l'acteur Paul Newman se classer deuxième avec une Porsche 935 du Dick Barbour Racing.
- Jean Rondeau est le seul pilote à s'être à ce jour imposé au Mans (victoire en 1980, associé à Jean-Pierre Jaussaud) sur une voiture de sa conception (Groupe VI : Distance parcourue : 4 608 km à la moyenne de 192 km/h).
- En 1985, l'écurie privée Joest alignant une Porsche 956 « client » réussit l'exploit de devancer, à « la régulière », les voitures engagées par l'usine.
- En 1985 toujours Hans-Joachim Stuck est l'auteur du tour de circuit le plus rapide jamais effectué, avec 251,815 km/h de moyenne, remportant la pole lors des essais[23]. Avec dix-neuf courses, il est le pilote allemand le plus présent lors de l'épreuve (Jürgen Lässig ayant participé à seize reprises).
- En 1988, Roger Dorchy réalise la vitesse record de 405 km/h en course sur la ligne droite des Hunaudières avec une WM P88 à moteur Peugeot.
- Mazda, avec un moteur rotatif (moteur Wankel), devient le premier constructeur japonais victorieux en 1991.
- Michael Schumacher participe à l'édition 1991, peu de temps avant le début de sa carrière en F1. Il signe à cette occasion une prestation très convaincante : cinquième sur Sauber-Mercedes (avec Karl Wendlinger et Fritz Kreutzpointer), et détenteur du meilleur tour en course sur le circuit de l'époque.
- En 1992 et 1993, Peugeot remporte l'épreuve avec sa 905 au terme d'une lutte avec Toyota. Première et troisième en 1992, la marque réalise un triplé historique en 1993, ce fut la dernière victoire d'une écurie française avant que Peugeot réalise un doublé avec ses 908 en 2009.
- 1992 : l'épreuve mancelle est alors la seule à avoir été comptabilisée lors du premier (1953) et du dernier (1992) Championnat du monde des voitures de sport, n'y étant pas incorporée à huit reprises en quarante éditions, en 1956, 1975 à 1979, 1989 et 1990.
- L'édition 1999 fut marquée par l'envol des deux Mercedes CLR de l'écurie AMG, au niveau de la courbe rapide précédant le virage d'Indianapolis et de la ligne droite des Hunaudières à la suite d'un manque de stabilisateurs pour la première et d'une perte de l'un des stabilisateurs lors d'une touchette avec une Porsche 911 GT2 (ancienne appellation) pour la deuxième.
- Parmi les pilotes les plus malchanceux ayant participé à l'épreuve figure certainement le français Bob Wollek (disparu en 2001) : quadruple vainqueur des 24 Heures de Daytona, vainqueur des 12 Heures de Sebring, il est monté sept fois sur le podium sans jamais figurer parmi les vainqueurs de l'épreuve mancelle. Également pour les français sont à citer Jean-Louis Schlesser, double Champion du monde des voitures de sport 1989 et 1990, vice-champion 1988, ainsi que quintuple vainqueur de la Coupe du monde des rallyes tout-terrain (2e en 1981, et 5e en 1989), Emmanuel Collard, double vainqueur de l'ISRS-SRWC 1998 et 1999 et triple lauréat des Le Mans Series 2005, 2006 et 2011 (2e en 2005, et 3e en 2007), Jean-Christophe Boullion, aussi vainqueur des Le Mans Series en 2005 et 2006 (et 2e en 2005 puis 3e en 2007, toujours avec Collard), ainsi que Sébastien Bourdais vainqueur en Intercontinental Le Mans Cup en 2011, à Daytona en 2014 et à Sebring en 2015 (2e en 2007, 2009 et 2011). Avant-guerre, Henri Stoffel est monté à cinq reprises sur le podium, et Édouard Brisson quatre fois.
- L'édition 2002 a servi en partie de sujet et de cadre au tournage du film Michel Vaillant avec Sagamore Stévenin.
- Le 13 décembre 2005, Audi présente l'Audi R10, équipée d'un moteur Diesel TDI, qui effectue ses débuts au Mans à l'occasion de l'édition 2006. Aidée par sa faible consommation et son couple énorme, c'est une vitrine pour introduire en masse la technologie Diesel sur le premier marché automobile au monde, les États-Unis, au moment où la norme imposera une faible teneur en soufre.
- La coutume veut que la piste soit envahie par les spectateurs lors du podium final. Les écuries automobiles retirent alors tout ce qui peut être pris par les fans comme souvenirs (panneaux indiquant le numéro et le nom de la voiture, etc.).
- L'édition 2005 fut particulièrement chaude, un mécanicien d'une Aston Martin DBR-9 dut utiliser un extincteur pour refroidir l'habitacle de la voiture. En 2004, année également chaude, les thermomètres installés dans les Chevrolet Corvette affichaient 62 °C au moment du départ. En 2005, les ingénieurs américains ont utilisé des feuilles d'aluminium pour protéger les deux véhicules des rayons du soleil. Depuis l'édition 2009, la climatisation est obligatoire dans les voitures fermées.
- Audi place pour la première fois un moteur Diesel sur le podium des 24 Heures avec ses deux R10 TDI qui finissent en première et troisième positions de l'édition 2006.
- Quinze éditions consécutives (1994 à 2008) ont été remportées par une voiture disposant d'un moteur allemand (neuf fois Audi, quatre fois Porsche et deux fois BMW) ; la Bentley anglaise victorieuse en 2003 avait un moteur dérivé du moteur Audi de la R8 et la Mclaren de 1995 un moteur BMW.
- Fin juin 2011, Porsche annonce son retour aux 24 Heures du Mans pour 2014[24], tandis que Peugeot se retire.
- Le samedi 14 juin 2014, Matt McMurry prend le départ des 24 Heures au volant d'une Zytek LMP2, il est alors âgé de 16 ans et demi, faisant de lui le plus jeunes coureur qu'ait connu cette épreuve.
- Record de victoires détenu aux 24 Heures du Mans un manufacturier de pneumatiques, en l'occurrence le Britannique Dunlop.
- Record de 22 victoires du manufacturier de pneus français Michelin aux 24 Heures du Mans, dont seize consécutives depuis 1998.
Nombre de spectateurs par année
année | spectateurs | année | spectateurs | année | spectateurs | année | spectateurs | année | spectateurs |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1955 | 300 000 | 1974 | 200 000 | 1987 | 180 000 | 2000 | 210 000 | 2013 | 245 000[25] |
1962 | 300 000 | 1975 | 120 000 | 1988 | 280 000 | 2001 | 190 000 | 2014 | 263 300[26] |
1963 | 300 000 | 1976 | 150 000 | 1989 | 230 000 | 2002 | 200 000 | 2015 | 263 500[27] |
1964 | 350 000 | 1977 | 170 000 | 1990 | 240 000 | 2003 | 220 000 | 2016 | |
1965 | 280 000 | 1978 | 180 000 | 1991 | 250 000 | 2004 | 200 000 | 2017 | |
1966 | 350 000 | 1979 | 140 000 | 1992 | 180 000 | 2005 | 230 000 | 2018 | |
1967 | 310 000 | 1980 | 160 000 | 1993 | 110 000 | 2006 | 240 000 | 2019 | |
1968 | 300 000 | 1981 | 170 000 | 1994 | 140 000 | 2007 | 250 000 | 2020 | |
1969 | 400 000 | 1982 | 250 000 | 1995 | 170 000 | 2008 | 258 500 | 2021 | |
1970 | 300 000 | 1983 | 100 000 | 1996 | 170 000 | 2009 | 239 000 | 2022 | |
1971 | 290 000 | 1984 | 150 000 | 1997 | 170 000 | 2010 | 238 150 | 2023 | |
1972 | 280 000 | 1985 | 150 000 | 1998 | 190 000 | 2011 | 249 500 | 2024 | |
1973 | 250 000 | 1986 | 150 000 | 1999 | 200 000 | 2012 | 240 000 | 2025 |
Art
Le peintre Roger Lersy est l'auteur d'une toile intitulée Les 24 heures du Mans qui fut présentée au Salon des peintres témoins de leur temps au musée galliera à Paris en 1957[28].
Notes et références
Notes
- ↑ Le record de vitesse est en fait un peu plus important mais Peugeot, à des fins de communication, demanda à conserver 405 pour l'associer à la sortie de la Peugeot 405.
Références
- ↑ Programme 2014 : Vérifications administratives & techniques - Site officiel
- ↑ (fr) (en) Saint Saturnin Classic British Welcome
- ↑ Actu Moto - 24 Heures Moto - L'histoire insolite du départ type « Le Mans »
- ↑ 24 heures du Mans cycliste
- ↑ Le Départ - 24 Heures Rollers
- ↑ « Une procédure de départ de la course extraordinaire », Le Mans Sarthe Wright, 14 juin 2008.
- ↑ Tragédie au 24 heures du Mans 1955 sur ina.fr
- ↑ (et officieusement Ed Hugus)
- ↑ (plus grande distance parcourue selon la cylindrée)
- ↑ (où sont pris en compte la vitesse moyenne, la consommation de carburant, et le poids du véhicule)
- ↑ Classements au Mans - Les indices (PassionneMans).
- ↑ (nom du propriétaire d'un garage manceau)
- ↑ Le guide Information presse - Media guide, édité par l'Automobile Club de l'Ouest, Département communication
- ↑ Base de données du palmarès des 24 Heures du Mans - Site officiel
- ↑ Les 24 Heures, la légende : Des pionniers à aujourd'hui - Conseil Général de la Sarthe
- ↑ Les femmes aux 24 Heures du Mans - Julien Hergault, Site officiel des 24 Heures, 25 juillet 2012
- ↑ Louis Rosier, 23 heures et 10 minutes au volant - Les24heures.fr
- ↑ Le Mans 1952 - Levegh abandonne après 22h40 de pilotage - Les24heures.fr
- ↑ Classement des 24 Heures du Mans 1953 - Monoli.com
- ↑ Michel Bonté, 11 juin 1955 : 18h28, Bâbord Armures Editions, 2004 (ISBN 2-915744-01-7), préface par Paul Frère
- 1 2 Jackie Ickx champion - Sports Dimanche, Ina, 15 juin 1969 [vidéo]
- ↑ (en) Joey Hand goes for sports-car Triple Crown in Le Mans - Nate Ryan, USA Today, 6 août 2011
- ↑ Hans Stuck, auteur de la moyenne la plus élevée sur un tour - Thierry Chargé, Les24heures.fr, 19 mai 2014
- ↑ Auto - 24 H du Mans : Porsche de retour en 2014 - L'Équipe, 30 juin 2011
- ↑ 24 Heures du Mans 245 000 spectateurs- Site officiel des 24 Heures, 23 juin 2013
- ↑ 24 Heures du Mans 2014 - Un succès retentissant - Site officiel des 24 Heures, 23 Juin 2014
- ↑ Les statistiques des 24 Heures du Mans 2015 - Site officiel des 24 Heures, 21 juin 2015
- ↑ Toile reproduite en page 158 du catalogue Les peintres témoins de leur temps : Le sport, Éditions Achille Weber/Hachette, 1957
Bibliographie
- (en) (fr) Pierre Vallet, Le Mans : instants, livre de photographies, textes de Jacky Ickx et Pierre Neveux, Automobile club de l'Ouest/Éditions Carpe Diem, 2004 (ISBN 978-2-9521997-0-4), 80 p.
Annexes
Articles connexes
- 24 Heures Moto
- Compétition automobile
- Liste des jeux vidéo sur les 24 Heures du Mans
Liens externes
- (fr) (en) Site officiel des 24 Heures du Mans
- (en) Classements féminins aux 24 Heures du Mans (en) (version anglaise de Wikipédia)
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