Web Analytics Made Easy - Statcounter
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions

[HOME PAGE] [STORES] [CLASSICISTRANIERI.COM] [FOTO] [YOUTUBE CHANNEL]


Raymond Poulidor

Raymond Poulidor

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Raymond.
Raymond Poulidor

Raymond Poulidor lors de l'Étoile de Bessèges 2012.

Informations
Surnom
Poupou
L'Éternel Second
Naissance

Masbaraud-Mérignat +
Nationalité
Langue maternelle
Équipes professionnelles
1960-1969Mercier-BP-Hutchinson
1970-1971Fagor-Mercier-Hutchinson
1972-1976Gan-Mercier-Hutchinson
1977Miko-Mercier-Hutchinson
Principales victoires

Super Prestige Pernod 1964 1 championnat
Champion de France sur route 1961
1 grand tour
Tour d'Espagne 1964
4 classements annexes sur un grand tour
Classement par équipes du Tour de France 1967, 1972 et 1975
Classement par équipes du Tour d'Espagne 1965
11 étapes dans les grands tours
Tour de France (7 étapes)
Tour d'Espagne (4 étapes)
Classiques
Milan-San Remo 1961
Flèche wallonne 1963
Courses à étapes
Paris-Nice 1972 et 1973
Critérium du Dauphiné libéré 1966 et 1969
Grand Prix du Midi libre 1973
Semaine Catalane 1971
Autres victoires majeures
Grand Prix des Nations 1963
Grand Prix de Lugano 1963
Critérium des As 1972

Critérium national 1964, 1966, 1968, 1971 et 1972

Raymond Poulidor, dit « Poupou »[1], est un coureur cycliste français, né le à Masbaraud-Mérignat, dans le département de la Creuse. Sa popularité (« poupoularité[2] ») fut exceptionnelle en France, en dépit de son statut d'« éternel second » sur le Tour de France, épreuve qu'il n'a jamais gagnée et au cours de laquelle il n'a jamais porté le maillot jaune, mais dont il détient le record de podiums (8).

Repères biographiques

Raymond Poulidor naît le à Masbaraud-Mérignat, dans la Creuse. Ses parents, Martial (1899-1970) et Marie Marguerite Montlaron, y sont métayers, au domaine des Gouttes. Ils s'installent ensuite à Champnétery, dans la Haute-Vienne, où Raymond Poulidor passe son adolescence. Il est le cinquième enfant de la famille. Il a trois grands frères : René, André et Henri.

Il s'est marié à l'âge de vingt-cinq ans, le 16 avril 1961, à Champnétery (Haute-Vienne) avec Gisèle Bardet[1]. Ils ont eu deux filles, Isabelle et Corinne qui a épousé Adrie van der Poel qui est lui-même ancien très bon cycliste et sacré champion du monde de cyclo-cross, à Montreuil, en 1996. Leur fils cadet Mathieu van der Poel a été sacré champion du monde de cyclo-cross 2011-2012 et 2012-2013 et Champion du monde sur route juniors (2013)[2]

Carrière cycliste

Jeunesse

Il va à l'école à Auriat et y obtient le certificat d'études primaires. Son instituteur lui offre un abonnement à Miroir Sprint, dans lequel il découvre les champions français Louison Bobet et Raphaël Géminiani. Il accompagne ses frères André et Henri lorsqu'ils disputent des courses cyclistes dans la région, le week-end, et roule avec des coureurs locaux, le soir, avec le vélo de sa mère. En 1952, André Marquet, un marchand de cycles de Sauviat-sur-Vige, offre à Raymond, qui a alors 16 ans, un vélo demi-course de marque Alcyon. Il commence alors à s'entraîner quotidiennement, en le cachant à sa mère qui juge ce sport dangereux. Il prend sa première licence auprès de « La pédale marchoise », dont le siège se trouvait à Montboucher[réf. souhaitée]. Il est sixième de sa première course, remportée par son frère Henri, à Saint-Moreil, et obtient une première victoire au Grand Prix de Quasimodo à Saint-Léonard-de-Noblat en mars 1954[3].

En août 1956, il est invité à participer au Bol d'or des Monédières, à Chaumeil, en tant que meilleur coureur régional, aux côtés de coureurs professionnels comme Géminiani et Bobet. Il effectue une partie de la course en tête avec Bobet et termine à la sixième place. Quelques jours plus tard, il commence à envisager sérieusement une carrière de cycliste professionnel lorsqu'il reçoit 120 000 francs pour sa deuxième place lors d'une course à Peyrat-le-Château[4].

Âgé de 20 ans, il est cependant temps pour lui d'effectuer son service militaire. Il est d'abord en Allemagne, à Coblence, puis en Algérie, dans la région de Bône. Il revient chez lui en décembre 1958. À cause du manque d'entraînement, il pèse 15 kg de plus qu'à son départ. Il s'entraîne durant l'hiver 58/59 et au printemps gagne, avec huit minutes d'avance sur le professionnel Roger Buchonnet, la première course à laquelle il prend part. En août, il est deuxième du Grand Prix de Peyrat-le-Château derrière Jean Dotto. Il impressionne un autre participant professionnel, Bernard Gauthier. Celui-ci, membre de l'équipe Mercier, encourage Poulidor à devenir professionnel et parle de lui à son directeur sportif, Antonin Magne. Après l'avoir rencontré au critérium d'Arcachon, Antonin Magne l'engage pour un salaire de 25 000 francs au sein de l'Équipe cycliste Mercier[5].

Carrière professionnelle

Poulidor sur le Tour de France 1966.

Raymond entre dans la légende en tant que « l'éternel second » du Tour de France et de Jacques Anquetil dans les années 1960 puis d'Eddy Merckx dans les années 1970. C'est une légende née d'exploits inachevés et d'infortunes rencontrées dans le Tour de France, mais une légende erronée au regard de nombreux succès majeurs. Au XXe siècle, il est l'une des personnalités les plus populaires en France. Au début du XXIe siècle, « Poupou » déclenche encore des applaudissements nourris lors de ses passages au sein de la caravane du Tour de France.

Cycliste professionnel entre 1960 et 1977, il a ainsi pu courir avec Louison Bobet, Jacques Anquetil, Eddy Merckx et Bernard Hinault. Il est en contrat avec « Cycles Mercier » durant toute sa carrière, sous différentes dénominations : « Mercier-BP » (1960-1967), « Fagor-Mercier » (1970-1971), « Gan-Mercier » (1972-1976) et « Miko-Mercier » (1977).

La rivalité entre Anquetil et Poulidor est l'une des grandes oppositions du sport français, avec en point d'orgue un combat coude à coude sur les pentes du Puy de Dôme dans le Tour 1964. Ce rapport de force entre les deux hommes est évoqué dans un sujet de l'émission Les Coulisses de l'exploit consacré à la carrière de Raymond Poulidor en 1969. La rivalité avec Merckx intervient dans la seconde partie de la carrière de Poulidor, trentenaire puis quadragénaire, ou « quadragêneur » selon Antoine Blondin. « Poupou » emporte le Paris-Nice 1972 mais s'incline dans le Tour 1974 malgré une victoire au Pla d'Adet.

Vainqueur de 189 courses dont Milan-San-Remo, le Tour d'Espagne, le Grand Prix des Nations, il est lauréat du Super Prestige Pernod en 1964. Raymond Poulidor n'a jamais remporté le Tour de France en 14 participations, ni même porté le maillot jaune ne serait-ce qu'une journée. Il échoue à 14 secondes du maillot jaune au sommet du puy de Dôme en 1964, ou encore, lors du prologue de 1973 à Scheveningen, à 80 centièmes de seconde de Joop Zoetemelk[6].

Ses inconditionnels affirment qu'il aurait dû gagner au moins trois Tours de France, sans la malchance et sa maladresse en 1964 pour l'oubli d'un tour de parcours à Monaco qui donne la victoire et la minute de bonification à Anquetil alors qu'il perd le tour pour 55 secondes[7] ; une chute et une crevaison dans l'étape Andorre-Toulouse ; un mauvais choix de braquet dans le Puy-de-Dôme avec lequel il prend tout de même 42 secondes à Anquetil ; le secours « étonnant » d'Anglade à Gimondi dans le Ventoux en 1965 ; et la moto qui le renversa en 1968, le contraignant à abandonner à Aurillac alors que la victoire lui était promise. Il détient cependant le record du nombre de podiums sur la grande boucle (8) et remporta plusieurs victoires d'étapes dans la plus grande adversité.

Puncheur de très haute lignée, très bon rouleur, il a gagné sur tous les terrains. Selon Antonin Magne, son premier directeur sportif, il ne pouvait y avoir de gloire sans vertu.

Après-carrière

Raymond Poulidor lors de la 30e Foire du livre de Brive-la-Gaillarde, le 5 novembre 2011.

Il se retire du peloton en décembre 1977, après 18 saisons au plus haut niveau.

Il travaille un temps pour Manufrance puis France Loire, qui fabrique alors des vélos sous les marques Mercier et Poulidor.

Depuis quelques années, il intervient dans le Tour de France pour le compte de la banque LCL (partenaire du maillot jaune).

En janvier 2003, il est promu au grade d'Officier de la Légion d'honneur[8].

En 2004, ses mémoires Poulidor par Poulidor ont été publiés avec la complicité de Jean-Paul Brouchon et la préface d'Eddy Merckx.

En 2008, il accepte de devenir, après Henri Desgrange et Jacques Goddet, le 3e président d'honneur des Audax.

En 2012, en collaboration avec les journalistes Serge Laget et Jean-Paul Vespini, il publie, à 76 ans, le livre Mes 50 tours de France, racontant tous ceux auxquels il a participé ou qu'il a suivis, en tant que coureur, reporter et amoureux de ce sport.

Raymond Poulidor est directeur sportif du Tour cycliste du Limousin.

Dopage

Poulidor n'a jamais été suspecté de dopage en 17 ans de carrière. Toutefois, dans le journal L'Équipe du , il indiquait : « Bien sûr, nous aussi, on prenait bien quelques vitamines, quelques excitants, mais rien d'aussi risqué pour la santé. »

En 1999, il a reconnu avoir eu recours à la caféine.

Palmarès et distinctions

Palmarès année par année

Autographes sur le Tour de France 1993.
  • 1960
    • Bordeaux-Saintes
    • 2e étape du Tour du Sud-Est
    • 2e de Nice-Mont Agel
    • 3e du Grand Prix de Fourmies
    • 3e du Prestige Pernod
    • 4e du Grand Prix du Midi libre
    • 5e du championnat du monde sur route
    • 7e de Paris-Tours
    • 10e du Critérium du Dauphiné libéré
  • 1961
    • Champion de France sur route
    • Milan-San Remo
    • Course de côte du mont Faron (contre-la-montre)
    • 2e des Quatre jours de Dunkerque
    • 2e de Nice-Mont Agel
    • 2e de Monaco-Mont Agel
    • 2e du Super Prestige Pernod
    • 3e de Gênes-Nice
    • 3e du Grand Prix du Midi libre
    • 3e du Grand Prix de Cannes
    • Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
    • 7e de Bordeaux-Paris
    • 9e de Paris-Nice
    • 9e de Paris-Bruxelles
  • 1962
    • 19e étape du Tour de France
    • 2e de Monaco-Mont Agel
    • 2e de la course de côte du mont Faron (contre-la-montre)
    • 2e du Prestige Pernod
    • 3e du Critérium du Dauphiné libéré
    • 3e de Paris-Saint-Étienne
    • 3e du Grand Prix de Nice
    • 5e de Paris-Roubaix
    • 7e de Paris-Nice
    • 8e du Grand Prix du Midi libre
  • 1963
    • Flèche wallonne
    • Grand Prix des Nations
    • Grand Prix de Lugano
    • 1re étape du Critérium national
    • 2e étape de Paris-Luxembourg
    • 2e du Tour du Sud-Est
    • 2e du Critérium national
    • 2e du Grand Prix de Cannes
    • 2e du Trophée Baracchi (avec Jacques Anquetil)
    • 2e de Gênes-Nice
    • 2e du Prestige Pernod
    • 3e de Paris-Tours
    • 3e de Paris-Luxembourg
    • 5e du championnat du monde sur route
    • 5e de Liège-Bastogne-Liège
    • 6e de Paris-Roubaix
    • 9e du Tour des Flandres
  • 1964
    • Super Prestige Pernod
    • Tour d'Espagne
    • 15e étape du Tour d'Espagne
    • 15e étape du Tour de France
    • Critérium national
      • Classement général
      • 2eb étape
    • Grand Prix de Cannes
    • Prestige Pernod
    • 2e et 4ea étapes du Critérium du Dauphiné libéré
    • 7e étape de Paris-Nice
    • 2ea étape du Circuit du Provençal
    • 2e du Critérium du Dauphiné libéré
    • 2e de Milan-San Remo
    • 2e du Tour de Haute-Loire
    • 2e du Grand Prix d'Antibes
    • Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
    • 7e de Paris-Nice
  • 1965
    • Escalade de Montjuïc
    • 5eb et 14e étapes du Tour de France
    • 4ea et 16e étapes du Tour d'Espagne
    • 2e étape du Critérium national
    • 3ea étape du Circuit du Provençal
    • 2e du Critérium du Dauphiné libéré
    • 2e du championnat de France sur route
    • 2e du Critérium national
    • 2e du Prestige Pernod
    • 3e du Grand Prix des Nations
    • 4e de Paris-Nice
    • 4e du Trophée Baracchi (avec Georges Chappe)
    • 6e du Tour de Lombardie
  • 1966
    • Critérium national
      • Classement général
      • 2eb étape
    • Critérium du Dauphiné libéré
      • Classement général
      • 7eb étape
    • 14eb étape du Tour de France
    • Subida a Arrate
    • 6eb étape de Paris-Nice
    • 2e de Paris-Nice
    • 2e du Trophée Baracchi (avec Georges Chappe)
    • Médaillé de bronze du championnat du monde sur route
    • 3e du Tour de Lombardie
    • 3e du Grand Prix d'Aix-en-Provence
    • 3e du Grand Prix de Monaco
    • 5e du Grand Prix des Nations
    • 7e de Milan-San Remo
  • 1967
    • Escalade de Montjuïc
    • Grand Prix de l'Amitié
    • 22eb étape du Tour de France
    • 15eb étape du Tour d'Espagne
    • 2e du Critérium national
    • 3e du Tour de Lombardie
    • 3e de la Polymultipliée
    • 3e du Grand Prix du Midi libre
    • 7e de Paris-Roubaix
  • 1968
    • Critérium national
    • Subida a Arrate
    • Escalade de Montjuïc
    • 3eb étape des Quatre jours de Dunkerque
    • 3e étape du Tour de Belgique
    • 3e de Liège-Bastogne-Liège
    • 3e des Quatre jours de Dunkerque
    • 3e de À travers Lausanne
    • 5e de Milan-San Remo
    • 6e de Paris-Roubaix
    • 7e du championnat du monde sur route
    • 8e du Tour de Suisse
  • 1969
    • Critérium du Dauphiné libéré
      • Classement général
      • 1rea et 5ea étapes
    • Nice-Seillans
    • 1rea étape de Paris-Nice
    • 4eb étape du Tour du Pays basque
    • 2e de Paris-Nice
    • 2e du Grand Prix des Nations
    • 2e du Grand Prix d'Aix-en-Provence
    • 4e du Grand Prix du Midi libre
    • 5e du Tour de Lombardie
  • 1971
    • Semaine catalane
    • Étoile des Espoirs
      • Classement général
      • 5e étape
    • Critérium national
    • 2e du Tour du Pays basque
    • 4e du Critérium du Dauphiné libéré
    • 6e du Grand Prix des Nations
  • 1972
    • Paris-Nice
      • Classement général
      • 7eb étape
    • Critérium national
    • Critérium des As
    • 1reb étape de la Semaine catalane
    • 2e de la Semaine catalane
    • 2e de la Flèche wallonne
    • 2e de Barcelone-Andorre
    • 4e du Grand Prix des Nations
    • 4e du Grand Prix du Midi libre
    • 7e du Critérium du Dauphiné libéré
    • 10e de Paris-Roubaix
  • 1974
    • 16e étape du Tour de France
    • 6eb étape du Critérium du Dauphiné libéré
    • Prologue du Tour de Romandie (contre-la-montre par équipes)
    • 2e du Critérium du Dauphiné libéré
    • Médaillé d'argent du championnat du monde sur route
    • 2e du Prestige Pernod
    • 5e de Paris-Nice
    • 5e du Tour de Romandie
  • 1975
    • 3e étape du Tour du Limousin
    • 2e du Tour du Limousin
    • 3e de Paris-Bourges
    • 4e du Critérium du Dauphiné libéré
    • 7e du Grand Prix du Midi libre
  • 1977
    • 6e de Paris-Nice

Résultats sur les grands tours

Tour de France

Raymond Poulidor fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années.

  • 1962 : 3e, vainqueur d’une étape (Aix-les-Bains)
  • 1963 : 8e
  • 1964 : 2e, vainqueur d’une étape (Luchon)
  • 1965 : 2e, vainqueur de deux étapes (Châteaulin contre-la-montre, Mont Ventoux)
  • 1966 : 3e, vainqueur d’une étape (Vals-les-Bains contre-la-montre)
  • 1967 : 9e, vainqueur du classement par équipes, vainqueur d’une étape (Paris contre-la-montre).
  • 1968 : abandon (16e étape)
  • 1969 : 3e
  • 1970 : 7e
  • 1972 : 3e, vainqueur du classement par équipes.
  • 1973 : abandon (13e étape)
  • 1974 : 2e, vainqueur d’une étape (Pla-d'Adet)
  • 1975 : 19e, vainqueur du classement par équipes.
  • 1976 : 3e

Tour d'Espagne

  • 1964 : Vainqueur du classement général, vainqueur d’une étape (contre-la-montre), maillot jaune pendant 3 jours.
  • 1965 : 2e, vainqueur de deux étapes (deux contre-la-montre), maillot jaune pendant 4 jours, vainqueur du classement par équipes.
  • 1967 : 8e, vainqueur d’une étape (contre-la-montre)
  • 1971 : 9e

Distinctions

Raymond Poulidor et Guy Penaud inaugurant la plaque commémorant le passage de Lawrence d'Arabie à Châlus
Raymond Poulidor et Guy Penaud inaugurant la plaque commémorant le passage de Lawrence d'Arabie à Châlus
  • Chevalier de la Légion d'honneur : 25 janvier 1973
  • Lauréat du Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1974, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel, scientifique ou moral pour l’humanité
  • Audax : no 75000
  • Il est sacré Champion des champions français par le quotidien sportif L'Équipe en 1974
  • Le 1er novembre 1978, il inaugure un complexe sportif à son nom à Sainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne.

Surnoms

Raymond Poulidor est surnommé Pouli par Ferdi Kübler[9]. Jean-Pierre Danguillaume le surnomme La Pouliche [9] qui serait, d'après Raphaël Géminiani, un raccourci de La Pouliche d'or[9].

C'est le journaliste sportif Émile Besson qui est à l'origine du surnom Poupou[9],[10] : en , il titre « Vas-y Poupou ! » dans L'Écho du Centre[11].

Citations

  • À propos du Tour de France 1971, auquel il n'a pas participé : « Je le précédais afin de reconnaître le parcours et de donner mes impressions car je travaillais pour une radio. Mais jamais je ne me suis senti si étranger à mon milieu qui est celui du vélo et de la compétition. » (source : L'équipe Cyclisme, juin 1974).
  • "..., le vrai Poulidor était né, le gars malchanceux qui a toujours des ennuis. Et que voulez-vous que j'y fasse? A ce niveau, la popularité, c'est inexplicable. On ne peut pas s'empêcher les gens d'avoir de la sympathie pour vous." (Extrait d'une interview donnée à Michel Seassau, publiée dans un article du journal L'Equipe du 3 avril 1972, intitulé La France atteinte de "poulidorite", et comportant 3 photos, dont l'une avec son épouse et leur fille Isabelle).

Hommages

  • En 2009 s'est formé à Amiens un groupe de punkrock nommé Les Poulidoors[12] dont les compositions traitent toutes de vélo et du Tour de France. Une chanson hommage à Raymond, Pou Pou Pou dans laquelle est expliqué pourquoi il finit toujours second est parue en 2010 sur la compilation Gimme Somme Punk.
  • La route qui fait le tour du Lac de Vassivière souvent utilisée pour des courses porte le nom de Circuit Raymond Poulidor.

Notes et références

  1. 1 2 « Cyclisme - Edition - Poulidor intime », L'Équipe, (consulté le 25 juin 2013)
  2. 1 2 « La "Poupoularité" », France Télévisions, (consulté le 25 juin 2013)
  3. Poulidor et Brouchon 2004, p. 22
  4. Poulidor et Brouchon 2004, p. 23-24
  5. Poulidor et Brouchon 2004, p. 24-35
  6. Gilles Le Roc'h, « Tour de France : le maillot jaune de Fabian Cancellara en sursis » [html], sur fr.reuters.com, Reuters, (consulté le 3 juillet 2013)
  7. Sport vox
  8. sport.fr
  9. 1 2 3 4 Entrée « Poulidor, Raymond (France) », dans Jacques Augendre, Le Tour, Paris, Solar, coll. « Abécédaire insolite », , 20 cm, 427 p. (ISBN 978-2-263-05321-4, OCLC 762707498, notice BnF no FRBNF42445278, présentation en ligne), p. 285-291, citations p. 285 (lire en ligne [html], consulté le 3 juillet 2015)
  10. Jean-Emmanuel Ducoin, « Émile Besson, ou l’âge d’or des Géants de la route » [html], sur humanite.fr, L'Humanité, (consulté le 3 juillet 2015)
  11. Christophe Penot, « Raymond Poulidor, devenu vieux briscard… » [html], sur lncpro.fr, Ligue nationale de cyclisme (consulté le 3 juillet 2015)

Annexes

Bibliographie

Ouvrages de Raymond Poulidor

Ouvrages consacrés à Raymond Poulidor

  • Jacques Augendre, Anquetil-Poulidor, un divorce français, Bernard Pascuito Éditeur, 2008

Liens externes

  • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Bibliothèque nationale de France Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès WorldCat
  • Fiche de Raymond Poulidor sur le Site du cyclisme
  • Palmarès de Raymond Poulidor sur memoire-du-cyclisme.eu
  • Portail du cyclisme
  • Portail de la France
This article is issued from Wikipédia - version of the Monday, October 26, 2015. The text is available under the Creative Commons Attribution/Share Alike but additional terms may apply for the media files.
Contents Listing Alphabetical by Author:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Unknown Other

Contents Listing Alphabetical by Title:
# A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W Y Z Other

Medical Encyclopedia

Browse by first letter of topic:


A-Ag Ah-Ap Aq-Az B-Bk Bl-Bz C-Cg Ch-Co
Cp-Cz D-Di Dj-Dz E-Ep Eq-Ez F G
H-Hf Hg-Hz I-In Io-Iz J K L-Ln
Lo-Lz M-Mf Mg-Mz N O P-Pl Pm-Pz
Q R S-Sh Si-Sp Sq-Sz T-Tn To-Tz
U V W X Y Z 0-9

Biblioteca - SPANISH

Biblioteca Solidaria - SPANISH

Bugzilla

Ebooks Gratuits

Encyclopaedia Britannica 1911 - PDF

Project Gutenberg: DVD-ROM 2007

Project Gutenberg ENGLISH Selection

Project Gutenberg SPANISH Selection

Standard E-books

Wikipedia Articles Indexes

Wikipedia for Schools - ENGLISH

Wikipedia for Schools - FRENCH

Wikipedia for Schools - SPANISH

Wikipedia for Schools - PORTUGUESE

Wikipedia 2016 - FRENCH

Wikipedia HTML - CATALAN

Wikipedia Picture of the Year 2006

Wikipedia Picture of the Year 2007

Wikipedia Picture of the Year 2008

Wikipedia Picture of the Year 2009

Wikipedia Picture of the Year 2010

Wikipedia Picture of the Year 2011