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Église catholique en France

Église catholique en France

Église catholique en France
Image illustrative de l'article Église catholique en France
Portail dit du Jugement Dernier de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Pays France
Église catholique
Rite liturgique Rite Latin-Romain
Type de juridiction Église catholique dans un état
Province ecclésiastique 15 provinces ecclésiastiques
Conférence des évêques Conférence des évêques de France
Langue(s) liturgique(s) Français, Latin
Calendrier Calendrier romain
Paroisses 16553 (diocèses:104)
Prêtres 15863
Religieux 8115
Religieuses 39521
Superficie 675 417 km2
Population totale 65 millions
Population catholique 39,6 millions
Pourcentage de catholique 61 %
Site web http://www.eglise.catholique.fr

L'Église catholique en France est partie intégrante de l'Église catholique romaine ; elle regroupe l'ensemble des chrétiens de France reconnaissant l'autorité du pape.

Intimement liée à la monarchie française entre l'avènement de Clovis et la fin de l'Ancien Régime, cette Église a eu un rôle considérable dans l'histoire de France, tant sur le plan religieux que politique.

Le territoire de la France est découpée en une centaine d'évêchés à la tête desquels se trouvent les évêques. Ces derniers traitent les questions qui se posent à eux au sein de la Conférence des évêques de France (CEF).

Histoire

Le christianisme dans la Gaule romaine

Articles détaillés : christianisme dans le monde romain et christianisme celtique.
La Gaule en 481, à l'avènement de Clovis : Francs et Alamans sont païens, les rois Wisigoths et Burgondes sont ariens. Seul le royaume de Syagrius est catholique.

La présence chrétienne en Gaule est attestée au IIe siècle par les vestiges épigraphiques. Une des premières communautés chrétiennes en Gaule était située à Lyon ; elle nous est connue à travers le récit des persécutions du groupe des Martyrs de Lyon en 177.

Après les édits de tolérance de Galère et Constantin Ier, le concile d'Arles est le premier à se tenir en Gaule en 314 afin de condamner le donatisme. Le christianisme se développe dans un premier temps dans les villes romaines et le long des voies de communication, telles que les vallées du Rhône et de la Saône[1]. Les campagnes et les régions peu romanisées restent fidèles à la religion gauloise[2].

À cette époque où les dogmes s'élaborent, l'arianisme fut pendant quelques décennies le christianisme en vigueur dans l'Empire romain, celui auquel se convertirent Goths et Burgondes quand ils rejoignirent l'empire et sa religion[3].

En 380, l'empereur Théodose opte au contraire de ses prédécesseurs pour le christianisme nicéen ; l'édit de Thessalonique fait du culte catholique l'unique religion officielle, interdisant les autres. Les « invasions barbares » en limitent les effets : le royaume wisigoth est gouverné par des souverains ariens, de même que le royaume burgonde[4]. Le catholicisme ne s'imposa véritablement qu'après la conversion de Clovis Ier en 496 et la conquête du royaume royaume wisigothique de Toulouse dès 507.

Le Moyen Âge

Les conciles mérovingiens

Article détaillé : concile mérovingien.

Le concile d'Orléans fut convoqué par Clovis en 511, quatre ans après la conquête des provinces du Sud-Ouest [n 1] sur les wisigoths ariens. Il s'agit d'un concile national, où sont convoqués évêques francs et wisigoths dans une ville frontière ; cependant les provinces germaniques et la Gaule Belgique, encore peu christianisées n'y sont pas représentées[5]. Ce concile n'a pas de fin dogmatique, il tend à codifier les rapports du roi et de l’Église[6]. Il en fut de même pour la plupart des conciles mérovingiens[n 2] : ils posèrent les bases de l'organisation hiérarchique de l’Église autour des évêques nommés par le roi, et délimitèrent les compétences juridiques des différents tribunaux. De nombreux canons portent sur la gestion des biens matériels de l’Église, et sur l'organisation de la vie monastique[7]. Les abbayes qui se multiplièrent au VIe et VIIe siècles géraient de vastes domaines issus de dotations royales ou de grands propriétaires[8]. Par elles, la christianisation atteignit les campagnes[8]. Leurs fondateurs, issus des familles de l'aristocratie franque, furent bientôt honorés par un culte des saints.

Des rois très chrétiens

Le pape Étienne II couronne Pépin le Bref - Childéric III est déposé. Grandes Chroniques de France. Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris.

Le fils de Charles Martel, Pépin le bref, entama au concile de Soissons avec l'évêque Boniface un assainissement de l'Église franque, ce qui lui assura le soutien papal. Quand il déposa le dernier mérovingien, il établit la légitimité de la nouvelle dynastie en se faisant sacrer à Saint-Denis par le pape en 754 ; la création des états pontificaux, conquis sur les Lombards, scelle cette alliance avec la papauté[9]. Vers 765, il instaura la dîme, au bénéfice des évêques nommés pas ses soins[10] ; cette dîme fut généralisée en 779 par le cartulaire de Herstal.

La papauté d'Avignon

Article détaillé : Grand Schisme d'Occident.

Au Moyen Âge tardif, les mutations économiques induisent la création d'États modernes que l'Église n'a plus les moyens d'assujettir culturellement. Sur le terrain politique, cela se traduit par l'affrontement du roi de France Philippe le Bel et du pape Boniface VIII qui cherchent à affirmer la primauté absolue de leur pouvoir. En Italie, les luttes du Pape et de l'Empereur débouchent sur l'affrontement entre guelfes et gibelins du XIIe au XIVe siècle.

Ces tensions et conflits aboutissent dans un premier temps à l'installation de la papauté à Avignon puis en 1378, au Grand Schisme d'Occident. L'Église, dont une partie du rôle social et culturel a été pris en charge par la bourgeoisie depuis le XIIIe siècle, sort moralement et spirituellement affaiblie de cette crise : le gallicanisme se développe, les particularismes nationaux s'exacerbent, le sentiment religieux se modifie, de nouvelles hérésies émergent.

Époque moderne

Contre-Réforme

Article détaillé : Contre-Réforme.

Le XIVe siècle et les siècles suivants voient un regain spirituel en Europe, où la question du salut devient centrale. Parallèlement à ces travaux théologiques des critiques émanent également sur la pratique religieuse, les comportements du clergé et les positions de l'Église. Après les premiers succès du luthéranisme, une deuxième vague de prédicateurs protestants se répand en France sous l'influence de Jean Calvin, parmi lesquels Guillaume Farel ou Guy de Brès. L'Eglise catholique réagit par la tenue du concile de Trente.

L'Édit de Nantes et sa révocation

Article détaillé : Édit de Nantes.
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Un siècle de Concordat

La Révolution française

La Révolution française, qui naît d'une crise financière prolongée, concentre essentiellement discours et critiques sur les privilèges fiscaux du clergé et de la noblesse. Le revenu de la dîme est estimé à plus de cent millions annuels, auquel s'ajoutent des revenus immobiliers du même ordre ; ces revenus sont très inégalement répartis, le bas-clergé des régions pauvres vivant chichement de la portion congrue[11].

Dès le , la dîme est supprimée [n 3], privant ainsi le clergé d'une partie de ses ressources. Le 2 novembre de la même année, sur proposition de Talleyrand, évêque d'Autun, les biens du clergé deviennent des biens nationaux qui seront vendus par lots pour combler le déficit de l'État. Ils furent souvent rachetés par la bourgeoisie qui disposait des fonds importants qui permettent d'acheter vite[12]. Le 13 février, les vœux de religion furent abolis et les ordres religieux supprimés sauf, à titre provisoire, les maisons hospitalières et enseignantes.

Avec la Constitution civile du clergé de 1790, les ecclésiastiques français durent prêter un serment de fidélité à la Constitution. Le pape Pie VI condamna en avril 1791 ce serment qui faisait des prêtres des quasi-fonctionnaires. Une autre des conséquences de la Constitution civile du clergé était l’élection des évêques par les prêtres de leur diocèse[n 4], au lieu du mode antérieur de nomination par le pouvoir politique avec confirmation par le pape.

Mise en place du Concordat

Signature du Concordat entre la France et le Saint-Siège le 15 juillet 1801.
Article détaillé : Régime concordataire français.

En 1801, Napoléon établit le Concordat, par lequel l'État subventionnait non seulement le catholicisme (reconnu comme la religion de la majorité des Français), mais aussi le judaïsme et les branches luthérienne et calviniste du protestantisme. Le concordat, en créant des relations officielles entre l’État français et la papauté, nécessite une réorganisation de la hiérarchie catholique en France.

L’exigence formulée par le Premier Consul de composer un épiscopat à sa guise obligea à faire céder à la fois les évêques réfractaires en exil et les évêques constitutionnels encore en place. Le 15 août 1801, le pape Pie VII promulgua deux décisions pour permettre cette réorganisation : le bref Tam multa exige la démission des évêques institués par Rome, alors que le bref Post multos labores demande celle des évêques élus. Cette intervention directe de l’autorité pontificale constitue un acte de haute importance puisqu’elle réintroduit la papauté en tant que source de l’institution canonique, ce qui met fin aux principes de l’Église gallicane.

Sur les 81 évêques réfractaires encore en vie en 1801, 38 refusèrent d’adresser leur démission au pape et donnèrent ainsi naissance à la Petite Église.

Quelques années plus tard, dans le contexte du bouleversement politique de la révolution de 1830 et de l'installation au pouvoir de Louis-Philippe Ier, l'Église catholique romaine se pose majoritairement comme légitimiste (ou carliste). Une autre Église schismatique voit alors le jour à Paris en 1831, fondée par l'abbé Châtel : l'« Église catholique française », ou « Église française », principalement appuyé sur la contestation de l'autorité papale, présente un caractère modérément novateur (liturgie en français, dénonciation des injustices sociales, etc.), et finit par prendre un tournant doctrinal orienté vers l'unitarisme. Le mouvement est interdit par le pouvoir en 1843, et l'abbé Châtel tente sans succès de s'appuyer sur la Révolution de 1848 pour remettre son Église en selle, sans succès. Par la suite, ce schisme est une référence pour des mouvements chrétiens opposés à l'Église catholique romaine[13],[14],[15],[16].

IIIe République

Le Sacré-Cœur de Montmartre
Article détaillé : Doctrine sociale de l'Église.

La révolte des Canuts en 1831 fut l'un des premiers événements où se manifesta la misère ouvrière. Frédéric Ozanam en fut particulièrement bouleversé[17]. À la suite de l'apostrophe d'un saint-simonien lors de l'une de ses conférences d'histoire, il décida de fonder la société de Saint-Vincent-de-Paul pour l'aide aux pauvres[18]. Ce fut le début de l'action du catholicisme social, qui aboutit en 1891 à l'encyclique Rerum novarum de Léon XIII, qui reconnaît les droits des ouvriers et cautionne solennellement le développement d'un mouvement social. Certains des premiers syndicats furent des syndicats chrétiens : par exemple le SECI, qui deviendra la CFTC, fut créé en 1887, trois ans seulement après la levée de l'interdiction de se syndiquer. Elle est créée après la Fédération nationale des syndicats, d'inspiration socialiste, en 1886, qui deviendra la CGT en 1895[19].

Les missions

Article détaillé : Missions catholiques au XIXe et au XXe siècles.

Le XXe siècle

La séparation des Églises et de l’État en 1905

Articles détaillés : Loi de séparation des Églises et de l'État et Vehementer nos.

Face à l'opposition croissante de groupes anticléricaux mécontents de l'influence de l'Église catholique dans l'éducation et la politique, la Troisième République prit une série de réformes qui réduisit cette influence, malgré la protestation de groupes cléricaux qui voulaient la maintenir (voir Ultramontanisme). En 1905, la loi sur la séparation des Églises et de l'État enleva leur statut spécial aux quatre religions d'État (sauf en Alsace-Lorraine, alors allemande) mais leur laissa l'utilisation gratuite des bâtiments cultuels dont elles avaient été dépossédées à la Révolution tout en en conservant l'usage.

Les relations diplomatiques entre l'État français et le Saint-Siège furent rétablies le 18 mai 1921 et permirent l'établissement d'un modus vivendi sur la nomination des évêques et un accord sur la formule juridique des associations diocésaines pour la gestion des biens ecclésiastiques (ces associations étant en possession des églises construites après 1905)[20].

La crise de l'Action française

Article détaillé : Action française.

Le régime de Vichy

Article détaillé : Église catholique en France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Église catholique a joué un rôle de première importance dans l'histoire du régime de Vichy, tant en zone libre qu'en zone occupée. Avec l'avènement au pouvoir du maréchal Pétain, elle se retrouva dans une grande proximité avec le nouveau chef de l'État et le nouveau gouvernement, à tel point que des historiens n'hésitent pas à parler du régime de Vichy comme d'un « état clérical » [21]. L'épiscopat garde le silence lors des mesures d'exclusion des Juifs prises par le gouvernement de Vichy à partir 1940[22].

En France, les évêques furent fréquemment amenés à s'exprimer sur les actions de la Résistance intérieure qui appelait tous les Français à la soutenir. Invariablement, les évêques condamnèrent les actes de violence commis pas la Résistance, et gardèrent le même discours légitimiste : le gouvernement de Vichy est légitime, il est seul bon juge de l'intérêt du pays, il n'est pas question de lui désobéir[23].

Des catholiques s'engagèrent cependant dans cette désobéissance ; les Cahiers du Témoignage Chrétien qui parurent clandestinement à partir de novembre 1941 pronaient la résistance spirituelle à l'idéologie nazie[24].

À l’été 1942, lors de la première rafle au Vel' d'Hiv, les prélats de la zone Nord envisagèrent une déclaration commune publique mais y renoncèrent ; les protestations publiques qui émanèrent de quelques archevêques et évêques de la zone sud - dont Mgr Gerlier, archevêque de Lyon, Mgr Saliège, archevêque de Toulouse et Mgr Théas, évêque de Montauban - Mgr Moussaron, archevêque d'Albi - eurent un impact important sur l'opinion[24].

Cependant en 1943, l’Église dut prendre position par rapport aux réquisitions dont firent l'objet les jeunes catholiques en particulier dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO). Tout au long du printemps 1943, le débat opposa violemment les tenants des deux thèses opposées : insoumission ou obéissance.

Le concile Vatican II

Article détaillé : Vatican II.

Durant la première moitié du XXe siècle, l'Église catholique jouissait encore d'une grande prégnance au sein de la société française; la pratique était élevée, les sacrements (baptêmes, mariages religieux) étaient pratiqués par plus de 90 % de la population[25], et les funérailles à l'église concernaient 95 % des sépultures. Les ordinations de prêtres étaient encore à un haut niveau : malgré une baisse qui suivit la loi de séparation, elles enregistreront par la suite un regain, avec un pic qui suivit la seconde guerre mondiale (1650 ordinations en 1949). Au recensement de 1954, 34 % des Français disent participer à la messe tous les dimanches.

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À la fin de l'été 1968, le général de Gaulle, alors président, affirme au nouvel archevêque de Paris, Mgr François Marty, que « le concile de Vatican II est l’évènement le plus important du siècle, car on ne change pas la prière d’un milliard d’hommes sans toucher à l’équilibre de toute la planète »[26].

Les défis de la fin du XXe siècle

La cathédrale d'Évry, inaugurée en 1995 et visitée par le pape Jean-Paul II en 1997, est la seule cathédrale construite en France au XXe siècle[27].

Le catholicisme en France est affecté par une sensible chute du nombre des fidèles au début de la décennie 1970[28]. Un faisceau de causes[Lesquelles ?] convergentes semblent avoir entrainé le reflux du catholicisme en France sans affecter pour autant les autres confessions[29].

La baisse du nombre des ordinations de prêtres avait commencé dès le début du XXe siècle, en dépit d'un sursaut dans les années 1940[30]. À la fin des années 1980, la France comptait près de 38 000 paroisses, à peu près le même chiffre que les communes. L’exode rural et le manque de prêtres ont réduit ce nombre à environ 15 000 (chiffres 2006)[31].

C'est à cette époque qu'apparaissent les communautés nouvelles du renouveau charismatique[32].


En 1984, le projet de loi Savary, préparé par Alain Savary sur ordre du président François Mitterrand, vise à intégrer en France les écoles privées à un « grand service public ». Les associations catholiques ainsi que celles des parents de l'École libre réagirent très vivement : le Mouvement de l'École libre organisa une grande manifestation à Paris le rassemblant plus d'un million de personnes. La Conférence des évêques de France apporta publiquement son soutien aux manifestants au travers de Mgr Jean Vilnet, son président, ainsi que des évêques Jean-Marie Lustiger et Jean Honoré[33]. Le retrait du projet annoncé par François Mitterrand entraina la démission de deux ministres[34].

Représentativité au XXIe siècle

Le pèlerinage de Lourdes

Si le catholicisme reste en France la religion majoritaire qu'elle a été depuis des siècles, cette religion historique est en déclin relatif[35],[36].

Le nombre de catholiques en France n'est pas précisément connu : en effet en France, les renseignements confessionnels ne sont pas recueillis lors des recensements, la collecte de ce genre de données personnelles étant interdite. L'Insee étudie toutefois par sondage l'« état de la pratique religieuse » dans un cadre sociologique[37]. Les sociologues s'appuient sur plusieurs types d'informations : les sondages commandés par divers organismes sont pris avec précaution car se déclarer catholique peut recouvrir des réalités très différentes. Des chiffres fournis par l'Église elle-même sont également utilisés, pour le nombre de baptisés qui sont rigoureusement inscrits dans les registres paroissiaux des églises (de même que pour les mariages et les funérailles), mais aussi pour des éléments indiquant les pratiques : régulières comme l'assistance à la messe ou ponctuelle pour les grands évènements tels que mariages et enterrements religieux[38].

D'autres éléments significatifs sont le choix de l'enseignement confessionnel, la participation à des manifestations de masse telles que les pèlerinages, ainsi que le taux de renouvellement du clergé[38].

Chiffres officiels

Selon les chiffres fournis par l'Église catholique jusqu'en 2012 (derniers chiffres disponibles), le nombre de baptêmes est en baisse constante : de nos jours, un peu plus d'un tiers des enfants nés en France sont baptisés au cours des premières années de leur vie[39] :

1980 1990 1995 2000 2005 2010 2011 2012 Évolution
1990-2010
Baptêmes 559 521 472 130 424 829 400 327 349 075 302 941 297 967 290 282 - 36 %
dont baptêmes d'enfants de 0 à 7 ans
553 418 458 626 407 128 380 093 325 878 283 570 279 350 270 578 - 34 %
nombre de naissances en France
784 300 793 071 759 058 807 405 806 622 832 799 821 562 819 191 + 5 %
baptêmes d'enfants en % du nb. de naissances
71 % 58 % 54 % 47 % 40 % 34 % 34 % 33 % - 41 %
dont baptêmes des plus de 7 ans
6 103 13 504 17 701 20 961 23 197 19 371 18 617 19 704 + 43 %
Confirmations - 91 281 85 649 62 003 49 516 46 475 41 950 44 011 - 49 %
Mariages catholiques 184 540 147 196 125 847 122 580 97 432 74 636 71 146 70 369 - 49 %
unions civiles [n 5]
(dont mariages civils)
304 084 287 000 250 651 327 776
(305 500)
332 073
(271 600)
457 212
(251 654)
- - + 59 %
(- 12 %)
mariages catholiques en % des unions civiles
(en % des mariages civils)
61 % 51 % 50 % 37 %
(40 %)
29 %
(36 %)
16 %
(30 %)
- - - 69 %
(- 41 %)
Prêtres diocésains 38 291 25 203 22 199 19 234 16 075 14 112 13 822 13 331 - 44 %
Diacres permanents ayant un ministère 43 589 1 051 1 499 1 960 2 420 2 450 2 540 + 311 %
Moines et religieuses - - - 62 205 53 749 40 050 35 999 35 445 -

Depuis les années 1990, on constate cependant une augmentation sensible du nombre de baptêmes d'adultes, qui approche des trois mille par an[40]. Dans le même temps sont survenues des demandes de « débaptisation » de catholiques apostats tenant à être rayés des registres paroissiaux, soit un millier de personnes par an[41].

Enfin, il faut noter qu'en France, 80 % des funérailles sont célébrées par l'Église catholique[42].

Sondages

Les Français se déclarant catholiques sont passés de 87 % de la population en 1972 à 64 % en 2009 (soit 41,5 millions) et les pratiquants de 20 % à 4,5 % dans le même temps[28]. Le nombre de pratiquants était de 3,2 millions en 2012[43]. Pendant le même laps de temps, les autres confessions et religions voient leur représentation légèrement augmenter au sein de la population française, la religion musulmane en particulier[44], ainsi qu'augmente rapidement le nombre de personnes se déclarant sans religion, passant de 21 % à 28 % entre 1987 et 2009[28]. En 2013, les sans religion constituent le groupe le plus important chez les moins de 35 ans, et près de la moitié des 18-24 ans[36].

Influence

Malgré ce déclin, le catholicisme reste encore présent dans la société française grâce aux associations familiales et diverses commissions, comités ou parlementaires catholiques, et garde un rôle dans le domaine politique, social et éthique, participation qu'il revendique depuis quelques décennies, après que Vatican II en ait souligné la possibilité. L'épiscopat français déclare en 1999 dans la publication Réhabiliter la politique : « Les catholiques participent comme tous les citoyens aux débats politiques. Il est légitime qu'ils prennent la parole pour défendre leurs propres convictions chrétiennes, dans le respect de celles des autres. »[33].

Le démographe Hervé Le Bras use en 2013 de l'expression « catholicisme zombie » pour décrire le fait que si le catholicisme est en voie de disparition comme pratique (par exemple en ce qui concerne la fréquentation assidue de la messe), il continue à avoir une place prépondérante dans la conception française de la famille[35].

Médias

Les médias français accordent une large part à l'actualité catholique, notamment lors des déplacements du pape, des fêtes religieuses ou des débats sur la laïcité et les questions religieuses, qui restent des sujets sensibles malgré la séparation de l'Église et de l'État.

Il existe par ailleurs plusieurs médias spécialisés (journaux, radios, chaîne de télévision) qui s'annoncent comme catholiques. Il ne s'agit pas d'organes officiels de l'Eglise catholique en France et ils ne dépendent pas de la Conférence des évêques de France.

La Conférence des évêques de France communique avec les médias par le biais de son directeur de la communication et de communiqués de presse[45].

Enseignement et catéchèse

L'enseignement privé catholique scolarise plus de 2 millions d'élèves dans le primaire et le secondaire, soit environ 17% des effectifs[46],[47].

Opposition au mariage homosexuel

En France, l'opposition au mariage homosexuel est très marquée par le catholicisme. De nombreux laïcs et clercs de l'Église catholique prennent position contre ce projet de loi et s'associent aux différentes manifestations.

La Conférence des évêques de France avait déjà pris position en 1998 contre le Pacte civil de solidarité (PACS), qualifié de « loi inutile et dangereuse »[33]. Le 25 juillet 2012, le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, envoie une proposition unique de « prière pour la France » dans laquelle il demande de prier « pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu'ils cessent d'être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l'amour d'un père et d'une mère »[48].

En septembre 2012, c'est le pape Benoît XVI en personne qui encourage les évêques français à « relever le défi » posé par le projet de loi sur le mariage homosexuel en France, dans laquelle il estime que la famille est « menacée » par « une conception de la nature humaine qui se révèle défectueuse »[49]. De même que le pape François, le 15 juin 2013, invite les parlementaires français à ne pas hésiter à « abroger » les lois si nécessaire, pour leur « apporter l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine »[50].

Controverses

Affaires de pédophilie

Article détaillé : Abus sexuels sur mineurs dans l'Église catholique.

Avant les années 2000, les cas d'abus sur mineurs étaient souvent traités, d'après les témoignages des évêques eux-mêmes, dans la confidentialité. La principale mesure prise était le plus souvent un changement d'affectation du prêtre, sans que ni le risque de récidive, ni la nécessité d'une thérapie et d'une sanction pénale, ne soient réellement pris en compte[51]. Plusieurs affaires éclatèrent en France à la fin des années 1990. Une dizaine de prêtres et de religieux sont ainsi mis en examen[52]. L'affaire de l'abbé Bissey, accusé, en septembre 1998, d'une douzaine de viols et agressions sur mineurs entre 1985 et 1996[53] et condamné, le 6 octobre 2000, à 18 ans de réclusion criminelle[52],[54] marqua un tournant, car l'évêque du diocèse, Mgr Pierre Pican, fut aussi été mis en examen, le 24 janvier 2000, pour « non-dénonciation de crime » et « non-dénonciation d'atteinte sexuelle sur mineurs de 15 ans »[53]. Il sera condamné en septembre 2001 à 3 mois de prison avec sursis.

Le procès annoncé de Mgr Pican fit prendre conscience aux évêques de leur responsabilité pénale[55]. Lors de leur assemblée annuelle à Lourdes en novembre 2000, ils décidèrent d'aborder de front le problème des abus sur mineurs commis par des prêtres et entendirent notamment des experts leur présenter les conclusions d'un rapport de 200 pages sur la pédophilie[55]. Beaucoup comprennent alors qu'ils ont sous-estimé la gravité de ce problème[55],[56]. Le 9 novembre 2000, les évêques de France publièrent une déclaration commune pour condamner la pédophilie. Ils y reconnaissent que l'Église, comme d'autres institutions, n'est pas épargnée « par une réalité dont elle découvre toute la complexité »[57]. À la suite de cette déclaration, les évêques de France créèrent un Comité consultatif en matière d'abus sexuels sur mineurs, chargé de travailler de façon interdisciplinaire sur la question des abus commis au sein des institutions ecclésiales. S'ensuivra, en 2002, une brochure intitulée Lutter contre la pédophilie, repères pour les éducateurs[52],[58],[59]. Elle donne des pistes pour détecter les comportements à risque, pour saisir la justice et insiste sur la nécessité d'en finir avec la loi du silence[60].

Cependant en 2008, quand un membre de la Communauté des Béatitudes, association catholique proche du Renouveau charismatique, fut mis en cause pour de nombreuses agressions sexuelles[61],[62],[63], des témoignages confirmèrent l'inaction de ses responsables[62],[63]. Quatre membres de la communauté ayant révélé l'affaire en furent exclus[64], et le procès en 2011 mit en lumière les manquements des anciens responsables de cette communauté[65],[66],[67]. Mis en cause pour « non-dénonciation d’atteintes sexuelles », ceux-ci ne bénéficient d'un non-lieu qu'à cause de la prescription des faits[68]. Il seront réduits à l'état laic et poussés à s'éloigner.

D'après une enquête menée dans les diocèses pendant l'été 2010, il y aurait, en France, 9 prêtres emprisonnés pour des faits de pédophilie, 51 prêtres mis en examen et 45 prêtres ayant déjà accompli une peine de prison[69].

Statut et financement

Depuis la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. »

Les revenus des diocèses sont essentiellement constitués des dons des fidèles : denier du culte (défiscalisé, 35 % des revenus diocésains de 2011), casuel des cérémonies (32 % en 2011) et legs (12 % en 2011). S'y ajoutent des revenus de leur patrimoine[70],[71].

L'Église catholique bénéficie cependant d'un régime dérogatoire dans plusieurs territoires français [72]. Le concordat en Alsace-Moselle reste en vigueur, les prêtres y sont donc rémunérés par l'État français[72].

En Guyane, le régime des cultes qui remonte à Charles X ne reconnaît que le culte catholique. Les prêtres, et eux seuls, sont financés par le département[73],[74].

Depuis 1907, les bâtiments construits avant 1905 et appartenant précedemment à l'Église catholique sont devenus des possessions de l'État et des collectivités locales ; ces derniers en assument l'entretien et en offrent la jouissance gratuite à l'Église[75]. Cet « avantage financier » est une forme de subvention indirecte[76]. Selon l'inventaire effectué par la conférence des évêques de France en 2009[77], la France compte 45 000[78] édifices catholiques (17 000 églises, 12 000 chapelles, tous états confondus[79], dont 10 000 connaîtraient une activité cultuelle). Environ 40 000 de ces bâtiments datent d'avant 1905 et sont donc entretenus par les communes, 87 cathédrales sont biens de l'État, et plus du quart sont classés parmi les monuments historiques. 35 % des églises ont été édifiées au XIXe siècle sous le régime concordataire qui génèra un mouvement de reconstruction des églises en réaction aux événement de la Révolution. Les diocèses sont en possession, par le biais des associations diocésaines, de 5 000 édifices, dont 2 050 églises (300 en région parisienne) construites après 1905, date de la séparation des Églises et de l'État.

Organisation

Diocèses

Article détaillé : Listes des circonscriptions catholiques de France.
Circonscriptions ecclésiastiques et diocèses catholiques français depuis 2002.

La France est divisée en 104 diocèses (93 diocèses territoriaux en métropole, correspondant généralement aux frontières des départements, 9 en outre mer, un diocèse aux armées, et un à la mission de France) Chaque diocèse est placé sous l'autorité d'un évêque qui jouit des pouvoirs les plus étendus : l'Église est diocésaine.

Les diocèses sont regroupés en 15 métropoles (de la taille d'une région) appelées provinces ecclésiastiques, à la tête desquelles siège un archevêque, l’archevêque métropolitain. Ce dernier n'a pas d'autorité réelle sur ses évêques suffragants, mais il a un rôle de coordination pour toutes les questions qui réclament des réponses sur un territoire étendu. Les archevêchés les plus prestigieux voient généralement leur archevêque créé cardinal : c'est le cas de Paris et Lyon (toujours car siège du primat des Gaules) et de Bordeaux et Marseille (souvent).

Les diocèses sont subdivisés en doyennés, eux-mêmes subdivisés en paroisses, desservies par un curé (prêtre responsable). Jusqu'aux années 1990, la paroisse correspondait à la limite de la commune rurale ou du quartier urbain desservi par une église. Au milieu des années 1990, les diocèses ont entrepris un regroupement de paroisses, pour faire face à la pénurie de prêtres, si bien que la paroisse aujourd'hui correspond davantage aux limites géographiques du canton (on parle de paroisse "multi-clochers").

Il n'y a pas d'autorité catholique unique en France ; les questions spécifiques à l'Église catholique en France sont traitées par la conférence des évêques de France (CEF). En souvenir de l'implantation paléochrétienne à Lyon, l'archevêque de Lyon a cependant une dignité spéciale et est encore appelé le Primat des Gaules.

Cas particuliers

Aux côtés de ces branches principales de l'Église, peut coexister celle de l'Opus Dei qui a sa propre hiérarchie grâce à son statut de prélature personnelle.

La quasi-totalité des fidèles de l'Église catholique en France sont attachés à l'Église catholique. Il existe quelques Églises indépendantes qui se réclament du catholicisme, telles que l'Église gallicane (fin du XIXe siècle) ou des implantations de la Fraternité Saint-Pie-X (XXe siècle).

Clergé régulier et séculier

En 2012 officiaient un peu moins de 7 000 prêtres de moins de 75 ans. 80 à 90 prêtres sont ordonnés chaque année quand il en faudrait huit fois plus pour compenser le nombre de décès[80] Dès 1980, la célébration de la messe dominicale n'était plus assurée que dans la moitié des paroisses en France[25].

Depuis les années 1990,le diaconat a été remis à l'honneur : le nombre d'ordinations de diacres est du même ordre que celui des prêtres, environ 90 par an[81],[82].

Pour pallier le petit nombre de prêtres, les laïcs sont de plus en plus nombreux à assurer des services dans les paroisses : catéchèse, préparation au mariage, accompagnement des funérailles, mais aussi finances, tenue des registres.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • François Lebrun (dir.), Histoire des catholiques en France, Édouard Privat, Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Xavier de Montclos, Brève histoire de l'Église de France, Cerf, 2009 (ISBN 9782204068222) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Odette Pontal, Histoire des conciles mérovingiens, Éditions du Cerf, (ISBN 2-204-03191-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Denis Pelletier, La Crise catholique ; religion société, politique en France (1965-1978), éd. Payot, 2002 recension en ligne
  • Olivier Landron, Les Communautés nouvelles, nouveaux visages du catholicisme français, éditions du Cerf, (ISBN 978-2204073059, lire en ligne).
  • Henri Tincq, Dieu en France :Mort et résurrection du catholicisme, Calmann-Levy, Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Danièle Hervieu-Léger, Catholicisme : la fin d'un monde, éd. Bayard, 2003, recension en ligne

Notes et références

Notes

  1. La bataille de Vouillé eut lieu en 507
  2. À l'exception du Concile d'Orange en 529 qui se pencha sur la question du libre arbitre.
  3. Elle est tout d'abord supprimée sous réserve de rachat, puis sans compensation en avril 1790
  4. Le système d'élection directe par le corps électoral départemental, prévu à la loi de 1790, s'était révélé inopérant. En 1795 la moitié des évêchés était sans titulaire en activité. Le concile de 1797 avait retenu un système à deux tours, les fidèles choisissant entre trois candidats proposés par les prêtres.
  5. Union civiles : mariages civils + PaCS.
    Les PaCS dissous pour mariages sont comptabilisés, ce qui entraîne un double compte des unions concernées (entre 2007 et 2009, environ 10 000 PaCS ont été "transformés" en mariage chaque année).

Références

  1. Michel Rouche, Les origines du christianisme 30-451, hachette, p. 75
  2. Michel Rouche, Les origines du christianisme 30-451, hachette, p. 25
  3. Michel Rouche, Les origines du christianisme 30-451, hachette, p. 112
  4. Xavier de Montclos, Brève histoire de l'Église de France, Cerf, 2009, p. 25-26
  5. Odette Pontal, Histoire des conciles mérovingiens, Cerf, , p. 50-51
  6. Odette Pontal, Histoire des conciles mérovingiens, Cerf, , p. 52
  7. Odette Pontal, Histoire des conciles mérovingiens, Cerf, , p. 303-305
  8. 1 2 Xavier de Montclos, Brève histoire de l'Église de France, Cerf, 2009, p. 37
  9. Emmanuel Melmoux et David Mitzinmacker, 100 personnages qui ont fait l'histoire de France, Éditions Bréal, , p. 32-33
  10. François L. Ganshof, « La dîme monastique, du IXe à la fin du XIIe siècle. », Cahiers de civilisation médiévale, no 43, 11e année, juillet-septembre 1968, p. 413-420 (lire en ligne)
  11. François Lebrun (dir.), Histoire des catholiques en France, p. 242
  12. J. Lacouture, La politique religieuse de la Révolution, Paris, 1940, p. 36-37
  13. Jean-Pierre Chantin, « La liturgie au service de la dissidence ? L’Église catholique française de l’abbé Chatel (1831-1832) », Chrétiens et sociétés, no 18, (DOI 10.4000/chretienssocietes.2977, lire en ligne).
  14. Michel Aussel, Nantes sous la Monarchie de Juillet : 1830-1848 : du mouvement mutualiste aux doctrines politiques, Nantes, Ouest éditions, , 256 p. (ISBN 2-908261-78-2), p. 139-157.
  15. « L'Église catholique française de Monseigneur Chatel », sur L'église gallicane, journal Le Gallican (consulté le 6 mars 2013).
  16. « Survivance de l'Église de Monseigneur Chatel », sur L'église gallicane, journal Le Gallican (consulté le 6 mars 2013).
  17. Gérard Cholvy, Frédéric Ozanam, l'engagement d'un intellectuel catholique au XIXe siècle, p. 162-168
  18. Madeleine des Rivières, Ozanam, un savant chez les pauvres, Les Éditions Bellarmin, Montréal et Les Éditions du Cerf, Paris, 1984, p. 38 - Pour plus de détails, voir Biographie de Frédéric Ozanam
  19. (fr) Bruno Duriez, Les catholiques dans la République, 1905-2005, Éditions de l'Atelier, 2005, (ISBN 978-2708238206), 365 pages. Paragraphe « Rassembler les travailleurs chrétiens : le syndicat chrétien », pages 67-68.
  20. Jean-Paul Durand, La liberté des congrégations en France, Cerf, 1999, p. 208
  21. par exemple Jean-Pierre Azéma et Olivier Wieviorka, Vichy, 1940-44, Perrin, 1997, éd. 2004, p. 176-178, ou R. Paxton, La France de Vichy dans le chapitre : L'ordre moral : L'Église, 1972, éd. 1997, coll. Points, p. 198
  22. Jean-Marie Mayeur, « Les Églises devant la persécution des juifs en France », in La France et la question juive. 1940-1944, p. 153
  23. Jacques Duquesne, Les Catholiques français sous l'Occupation, éd. 1986, p. 328-330
  24. 1 2 Xavier de Montclos, Brève histoire de l'Église de France, Cerf, 2009, p. 160-161
  25. 1 2 Colette Muller - Jean-René Bertrand, « Où sont passés les catholiques », Sciences Humaines, (lire en ligne)
  26. Ouverture du concile Vatican II Article de Laurent Ulrich, archevêque de Lille, sur le site Archives de France
  27. La cathédrale d'Evry sur le site du CNDP
  28. 1 2 3 Le catholicisme en France en 2009, Étude Ifop, juillet 2009, Étude Ifop, en ligne
  29. Les catholiques en France, une population vieillissante
  30. François Lebrun (dir.), Histoire des catholiques en France, p. 491-492
  31. Béatrice Bazil, « La paroisse », La Croix, (lire en ligne)
  32. Olivier Landron, Les communautés nouvelles: nouveaux visages du catholicisme français, Cerf, (ISBN 978-2204073059, lire en ligne)
  33. 1 2 3 « Quand l'Église se mêle de politique », Le Journal du dimanche, (lire en ligne)
  34. « En 1984, la mobilisation fut fatale à la loi Savary », Le Figaro, (lire en ligne)
  35. 1 2 Jonathan Bouchet-Petersen, Hollande a réussi à braquer une partie de son électorat, Libération, 12 mai 2013
  36. 1 2 Le catholicisme poursuit son érosion, Le Point, 29 mars 2013
  37. « L'état de la pratique religieuse en France », sur insee.fr (consulté le 19 avril 2011)
  38. 1 2 Odon Vallet, « Recenser : Attention, terrain miné », Le Monde des Religions, no Hors Série Atlas des religions, , p. 12-13
  39. (fr) http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/guide-de-leglise/leglise-catholique-en-france-et-en-chiffres/371402-statistiques-de-leglise-catholique-en-france-guide-2013/, consulté le 28 août 2015
  40. (fr) (en) « Depuis 10 ans, de plus en plus d’adultes demandent le baptême », Conférence des évêques de France, (consulté le 10 juillet 2012)
  41. Se faire débaptise, un calvaire ? Article France info du 28 mai 2013
  42. http://www.eglise.catholique.fr/ressources-annuaires/guide-de-l-eglise/statistiques-de-l-eglise/l-eglise-catholique-en-france-et-en-chiffres.html
  43. http://www.csa.eu/multimedia/data/etudes/etudes/etu20130329-note-d-analyse-csa-decrypte-mars-2013.pdf
  44. La population musulmane en forte progression Le Figaro, 7 février 2011
  45. « Espace Presse », sur Conférence des évêques de France
  46. « Enseignement catholique : plus d'élèves, moins de professeurs et des conflits à venir », Le Monde, (lire en ligne)
  47. L’Éducation nationale en chiffres sur le site de l’Éducation nationale
  48. Conférence des évêques de France - Prière pour l'Assomption 2012 - http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/la-vie-spirituelle/priere/prieres-pour-notre-temps/priere-pour-l-assomption-2012-.html
  49. Conférence des évêques de France - L'enseignement de Benoît XVI sur la famille - http://www.eglise.catholique.fr/benoit-xvi-en-france/reperes/benoit-xvi-et-la-famille/lenseignement-de-benoit-xvi-sur-la-famille.html
  50. Libération - Mariage gay : le pape François appelle les parlementaires français à «abroger» les lois - http://www.liberation.fr/societe/2013/06/15/mariage-gay-le-pape-francois-appelle-les-parlementaires-francais-a-abroger-les-lois_911132
  51. Isabelle de Gaulmyn, « Les évêques de France se mobilisent face à la crise », sur la-croix.com, La Croix,
  52. 1 2 3 Estelle Gross, « Les scandales de pédophilie au sein de l'Église catholique », sur Nouvelobs.com, Nouvel Observateur,
  53. 1 2 Marion Festraëts, « Le secret de la confession, jusqu'où? », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le 22 mars 2010)
  54. Maryvonne Ollivry et Fabrice Guillermet, Esprit de corps : l'Église face à la pédophilie, éd. J.C. Lattès, 2004
  55. 1 2 3 Isabelle de Gaulmyn, « Le procès de Mgr Pican a changé les usages de l'Église », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le 22 mars 2010)
  56. Isabelle de Gaulmyn, « Mgr Philippe Barbarin : « Ce choc est déstabilisant, mais sera profitable » », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le 6 mai 2010)
  57. Déclaration au sujet de la pédophilie lors de l'Assemblée plénière de la Conférence des Évêques de France de novembre 2000 Lien en ligne sur le site de la CEF
  58. Esprit et Vie, « Lutter contre la pédophilie, repères pour les éducateurs », sur esprit-et-vie.com, Esprit et Vie no 59, P.38-40, (consulté le 16 mars 2010)
  59. Conférence des évêques de France : Lutter contre la pédophilie : repères pour les éducateurs, 2003, p. 36. Document en ligne
  60. Stéphanie Le Bars, « Les indulgences de l'Église de France », sur lemonde.fr, Le Monde, 25.03.10 (26.03.2010 pour l'édition papier)
  61. Angélique Negroni, Article du Figaro, 8 février 2008, texte intégral cité par Info-sectes.
  62. 1 2 Marie Lemonnier, La malédiction de Pierre-Étienne, article du Nouvel Observateur, 13 mars 2008
  63. 1 2 Stéphanie Le Bars, Les Béatitudes en redressement spirituel, Lemonde.fr, 29/11/2011
  64. Les moines exclus pour avoir dénoncé des actes pédophiles en appellent aux évêques, article de La Dépêche du Midi, 7 juillet 2008
  65. Isabelle de Gaulmyn et Anne-Bénédicte Hoffner, Le procès d’un ancien membre des Béatitudes interpelle l’Église, Lacroix.fr, 29/11/2011
  66. Ondine Millot «Monsieur Papouille» et son péché peu secret, libération.fr, 1er décembre 2011
  67. Laurent Hortes, Procès des Béatitudes : les quatre cavaliers de la mauvaise foi, Midi Libre, 01/12/2011
  68. Anne-Bénédicte Hoffner, Le tribunal de Rodez tente d’éclairer les responsabilités au sein des Béatitudes, Lacroix.fr, 30/11/2011
  69. Céline Hoyeau, « Les évêques actualisent leurs repères pour « lutter contre la pédophilie » », sur la-croix.com, La Croix,
  70. « Quel est le financement d'un diocèse ? », Le Monde, (lire en ligne)
  71. « L'Eglise de France, une entreprise à 700 millions d'euros », l'Expansion, (lire en ligne)
  72. 1 2 Caroline Sägesser, Le financement public des cultes en France et en Belgique : des principes aux accommodements, in François Foret (éd.), Politique et religion en France et en Belgique, éditions de l’ULB, 2009, pages 91 à 105
  73. Circulaire du 25 août 2011 (NOR/IOC/D/11/21265C) relative à la réglementation des cultes outre-mer
  74. Hélène Ferrarini, « Il existe un département français qui doit payer ses prêtres et ce n'est pas en Alsace, ni en Moselle », Slate, (consulté le 26 juin 2014)
  75. Loi du 2 janvier 1907 concernant l'exercice public des cultes
  76. Extrait de vie-publique.fr rédigé par les services du Premier ministre : « ces édifices font partie du domaine public et leur entretien est pris en charge par la collectivité publique, ce qui, au final, constitue un avantage financier important pour la communauté catholique. »
  77. « Églises de France », Documents Épiscopat N°2/2009, édité par le Secrétariat Général de la conférence des évêques de France.
  78. Le patrimoine religieux français, toute confession confondue, forme un ensemble de près de 100 000 édifices dont 15 000 protégés au titre des monuments historiques.
  79. Selon l'Observatoire du patrimoine religieux, 293 de ces édifices seraient menacés en 2015, 19 ont été démolis depuis 2000. Source : L'inventaire participatif du patrimoine religieux de l'Observatoire. Recherche par critères
  80. « L'Église face à la pénurie des prêtres », Le Figaro, (lire en ligne)
  81. (fr) (en) « Les diacres dans l’Église catholiques en France », Christus, (consulté le 10 juillet 2012)
  82. (fr) Les diacres permanents, Éditions Bayard, collection Centurion, 1998, (ISBN 978-2204061445), 153 pages

Voir aussi

Articles connexes

  • Christianisme | Catholicisme | Catholicisme libéral
  • Composition de l'Église catholique
  • Histoire de l'Église catholique
  • Chronologie du christianisme en France
  • Nonciature apostolique en France
  • Mission étudiante catholique de France

Liens externes

  • Le portail officiel de l'Église catholique en France
  • Le portail officiel francophone du Saint-Siège
  • Portail du catholicisme
  • Portail de la France
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