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Jean Cocteau

Jean Cocteau

Jean Cocteau
Description de cette image, également commentée ci-après

Jean Cocteau en 1923.
Bibliothèque nationale de France

Nom de naissance Clément Eugène Jean Maurice Cocteau
Naissance
Maisons-Laffitte (Seine-et-Oise,  France)
Décès (à 74 ans)
Maison Jean Cocteau, Milly-la-Forêt (Essonne)
Activité principale
Romancier, dramaturge, poète, cinéaste, peintre, dessinateur, lithographe, céramiste, tapissier
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

Le Sang d'un poète (1930)
La Machine infernale (1934)

Signature de Jean Cocteau

Jean Cocteau, né le à Maisons-Laffitte et mort le dans sa maison de Milly-la-Forêt, est un poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français. Il est élu à l'Académie française en 1955.

Comptant parmi les artistes qui ont marqué le XXe siècle, il a côtoyé la plupart de ceux qui ont animé la vie artistique de son époque. Il a été l'imprésario de son temps, le lanceur de modes, le bon génie d'innombrables artistes. En dépit de ses œuvres littéraires et de ses talents artistiques, Jean Cocteau insista toujours sur le fait qu'il était avant tout un poète et que tout travail est prosaïque.

Biographie

Jeunes années

Clément Eugène Jean Maurice Cocteau est né le , dans la maison de son grand-père maternel, place Sully à Maisons-Laffitte[1] dans une famille bourgeoise de Paris. Son père, Georges Alfred Cocteau, né le à Melun, avocat et peintre amateur, et sa mère, Marie Junia Émilie Eugénie Lecomte, née le à Maisons-Laffitte[2], se sont mariés le dans le 9e arrondissement de Paris[3]. Son grand-père paternel, Athanase Cocteau (1798-1865) était notaire et maire de Melun, son grand-père maternel, Eugène Lecomte (1828-1906), agent de change et collectionneur d'art, son oncle maternel, Raymond Lecomte, diplomate[4].

Son père qui vivait de ses rentes se suicide le à Paris, Jean Cocteau portera longtemps cette blessure. Il a une grande sœur, Marthe (1877-1958) et un grand frère, Paul (1881-1961)[5]. Il découvre le théâtre et le cinéma à six ans.

Dès l'âge de quinze ans, Cocteau quitte le cocon familial. Élève au lycée Condorcet avec notamment comme camarade le vénéneux Pierre Dargelos qui exerce sur lui une véritable fascination[6], il manifeste peu d'intérêt pour les études, est renvoyé du lycée pour indiscipline en 1904 et rate son baccalauréat deux fois[7].

En 1908, le tragédien Édouard de Max organise au théâtre Femina une matinée poétique avec le premier récital des poésies du jeune Cocteau[8].

Portrait de Jean Cocteau peint entre 1910 et 1912.

Il publie son premier recueil de poèmes à compte d'auteur, « La Lampe d'Aladin » inspiré des Mille et Une Nuits, à 20 ans (1909)[9] et devient alors connu dans les cercles artistiques bohème comme le « prince frivole ». C'est sous ce titre qu'il publie à 21 ans, en 1910, son second recueil de poèmes. Edith Wharton le décrit comme un homme pour qui « chaque grande ligne de la poésie était un lever de soleil, chaque coucher du soleil la base de la ville merveilleuse...» Il est également fasciné par le maître des ballets russes, Serge de Diaghilev et ses artistes principaux, le peintre Léon Bakst et le danseur Vaslav Nijinsky. La rencontre avec Diaghilev qu'il veut étonner marque la première crise dans la création coctalienne : il renie ses recueils de poèmes, pastiches assez ampoulés, et se rapproche de l'avant-garde cubiste et futuriste[10].

De sa collaboration avec les artistes russes naissent Le Dieu bleu en 1912, avec des costumes et décors de Léon Bakst sur une musique composée par Reynaldo Hahn, puis Parade, ballet produit en 1917 avec des costumes et décors de Pablo Picasso et une musique composée par Erik Satie. Cette œuvre inspire à Guillaume Apollinaire le néologisme de surréalisme, repris ensuite par André Breton et Philippe Soupault pour la création du mouvement culturel que l'on connaît. Cocteau collabore au mouvement dada et a une grande influence sur le travail des autres, dans le groupe même composé par ses amis, « Les Six » dont il devient le porte-parole.

Ayant été réformé du service militaire, Cocteau décide néanmoins de participer à la guerre de 1914 comme ambulancier avec un convoi sanitaire civil. Adopté par un régiment de fusiliers marins, il vit à Dixmude, vole avec Roland Garros mais est rapidement démobilisé pour raisons de santé[11]. Il rejoint Paris et reprend ses activités artistiques. Après le nécessaire temps de gestation, il écrira sur cette guerre l’un de ses meilleurs romans : Thomas l’Imposteur. Dans les années 1920, Cocteau s'associe avec Marcel Proust, André Gide et Maurice Barrès.

Raymond Radiguet

En 1918, Max Jacob lui présente le jeune poète Raymond Radiguet. Il exercera sur la courte carrière de ce dernier une influence prépondérante : Jean Cocteau aussitôt devine — « À quoi ? Je me le demande », écrira-t-il plus tard dans La Difficulté d’être — un talent caché. Enthousiasmé par les poèmes que Radiguet lui lit, Cocteau le conseille, l’encourage et le fait travailler ; il l’aide ensuite à publier ses vers dans les revues d’avant-garde, notamment dans Sic et dans Littérature.

Jean Cocteau par Modigliani, 1919.

Les deux hommes entreprennent beaucoup de voyages ensemble. Toujours en admiration devant le talent littéraire de Radiguet, Cocteau promeut les travaux de son ami dans son cercle artistique, et s'arrange pour faire publier par Grasset Le Diable au corps (une histoire en grande partie autobiographique sur le rapport adultère entre une femme dont le mari est au front et un homme plus jeune), exerçant son influence pour recueillir le prix littéraire du « Nouveau Monde » pour le roman.

En 1921, il collabore avec le Groupe des Six pour le livret argumentaire des Mariés de la Tour Eiffel, œuvre collective qui lance la nouvelle génération musicale en France dans le sillage d'Erik Satie qui en est le mentor. En 1921 également, Cocteau organise une rencontre entre Radiguet et un de ses amis le secrétaire général du Quai d'Orsay, Philippe Berthelot.

Le programme du ballet « Parade » en 1920

La réaction de Cocteau à la mort soudaine de Radiguet, en 1923, crée un désaccord avec certains proches qui déclarent qu'il l'a laissé désespéré, découragé et en proie à l'opium. Cocteau n'aurait même pas assisté à l'enterrement. Mais Cocteau n'assiste généralement pas aux enterrements. L'auteur quitte alors aussitôt Paris avec Diaghilev pour une représentation des « Noces » par les Ballets russes à Monte-Carlo. Cocteau, lui-même, qualifie beaucoup plus tard son attitude de « réaction de stupeur et de dégoût ».

Son penchant pour l'opium à cette époque-là, Cocteau l'explique comme un simple hasard lié à sa liaison fortuite avec Louis Laloy, le directeur de l'Opéra de Monte-Carlo. La dépendance de Cocteau envers l'opium et ses efforts pour s'en sevrer auront une influence décisive sur son modèle littéraire.

Son livre le plus connu, Les Enfants Terribles, est d'ailleurs écrit en une semaine, au cours d'un difficile sevrage.

Cocteau et les Bourgoint

C'est à l'hôtel Welcome[12] à Villefranche-sur-Mer où il réside que Jean Cocteau lie connaissance avec la famille Bourgoint ; ils se sont connus à travers un ami commun, Christian Bérard, un peintre qui réalisa les décors des pièces de théâtre de Cocteau. Les Bourgoint avaient trois enfants, les jumeaux Maxime et Jeanne, et le cadet Jean.

Jeanne et Jean Bourgoint revirent Cocteau en 1925. Jean Cocteau rencontre à Meudon, le 15 juin 1925 chez les Maritain[13], Charles Henrion. Ce disciple de Charles de Foucauld, vêtu d'un burnous blanc orné du Sacré-Cœur rouge, fait une grande impression sur Cocteau, qui se convertit. Le 19 octobre, Jean Cocteau communie, entouré de Jean Bourgoint et de Maurice Sachs. Ils se fréquentent jusqu'en 1929, date à laquelle Jeanne se suicide, laissant son frère démuni. La vie de Jeanne et de Jean Bourgoint impressionne tant Cocteau qu'il se met presque aussitôt à écrire leur histoire qui deviendra Les Enfants terribles.

Maturité

Jean Marais en 1947.

Dans les années 1930, Cocteau aurait eu une liaison avec la princesse Nathalie Paley, fille morganatique d'un grand duc de Russie, elle-même modiste, actrice ou modèle et ancienne épouse du couturier Lucien Lelong. Elle aurait été enceinte, mais la grossesse n'aurait pu être menée à son terme, ce qui plongea Cocteau et la jeune femme dans un profond désarroi. Cocteau évoque la fausse couche de Nathalie dans Le passé défini, et dit que cet avortement serait la conséquence d'une scène violente avec Marie-Laure de Noailles : « Elle est responsable de l'avortement de Nathalie ». Cependant, Cocteau ayant initié la princesse à l'opium, il se peut qu'il y ait eu des répercussions dues à cette drogue sur la grossesse.

Dans les années 1930, Jean Cocteau expérimente avec le peintre Jean Crotti, qui est le mari de Suzanne Duchamp, le gemmail et c'est certainement à cette période que date sa relation avec Marcel Duchamp malgré l'opposition d'André Breton [14]

Vers 1933, Cocteau fait la connaissance de Marcel Khill qui devient son compagnon et joue, à sa création, le rôle du messager de Corinthe dans La Machine Infernale. Ils feront ensemble, en 1936, un tour du monde en 80 jours relaté par Jean Cocteau dans Mon Premier Voyage (Éditions Gallimard).

Cocteau entretient ensuite une relation de longue durée avec deux acteurs français, Jean Marais et Édouard Dermit, ce dernier officiellement adopté par Cocteau. Il aurait entretenu une relation avec Panama Al Brown, un boxeur dont il prend en charge la carrière à un moment donné.

En 1940, Le Bel Indifférent, une pièce de Cocteau écrite pour Édith Piaf, est un énorme succès. Il travaille également avec Picasso et Coco Chanel sur plusieurs projets, est l'ami de la majeure partie de la communauté européenne des artistes, et lutte contre son penchant pour l'opium durant la plus grande partie de sa vie d'adulte. Alors qu'il est ouvertement homosexuel, il a quelques aventures brèves et compliquées avec des femmes. Son travail recèle de nombreuses critiques envers l'homophobie.

Jean Cocteau joue un rôle ambigu durant la Seconde Guerre mondiale, les résistants l'accusent de collaboration avec les Allemands, une partie de son passé (1939-1944) reste mystérieuse[15]. Jean Cocteau écrira dès le début de l’Occupation dans l’hebdomadaire collaborationniste « La Gerbe » créé par le célèbre écrivain breton Alphonse de Châteaubriant. En décembre 1940 il y lance une « adresse aux jeunes écrivains », sorte de message pour les jeunes Français les appelant à prendre part au « Nouvel Ordre européen ».[réf. nécessaire]

La maison Jean Cocteau à Milly-la-Forêt.
Chapelle Sainte-Blaise des Simples de Milly-la-Forêt, où est enterré Jean Cocteau.
Akos Biro et Jean Cocteau.

Cocteau est d'ordinaire assez réservé quant à l'affirmation de son engagement politique. Pendant l'Occupation, il fait preuve d'un certain pacifisme (« L'honneur de la France, écrit-il dans son Journal du 5 mai 1942, sera peut-être, un jour, d'avoir refusé de se battre »), mais surtout, il n'hésite pas à accueillir Arno Breker, sculpteur officiel du troisième Reich, lors de son exposition à Paris, pendant l'été 1942. Leni Riefenstahl bénéficie de sa protection après la guerre pendant sept ans.

« L'Allemagne nazie n'est pas non plus sans le séduire, surtout son chef, dont il se fait une représentation qu'il faut placer au musée des Hitler imaginaires. […] Il est fasciné par l'idée du chef-artiste, politique tout-puissant en même temps que mécène et protecteur des arts, à la fois Napoléon et poète (« Chez Hitler, c'est le poète qui échappait à ces âmes de pions », écrit-il en parlant des dirigeants français de l'avant-guerre). »

 Philippe Burrin, La France à l'heure allemande, Seuil, 1995, p. 352 En 1941, la décision du préfet de police d'interdire sa Machine à écrire est annulée par la Propaganda Abteilung, soucieuse de ne pas trop museler la muse française. Reste qu'à la Libération, il est rapidement acquitté par le Comité national du cinéma et le Comité national des écrivains devant lequel il ne se présente pas, comités d'épuration devant lesquels il comparaît pour collaboration[16]. À l'occasion d'un reportage sur les écrivains du Palais-Royal, Jean Cocteau fait la connaissance du photographe Pierre Jahan. En 1946, les éditions du Compas éditent La mort et les statues, ouvrage pour lequel Cocteau rédige les poèmes qui seront en regard des photos prises clandestinement, en décembre 1941, par Pierre Jahan sur les statues de bronze réquisitionnées par Vichy puis concassées pour soutenir l'effort de guerre allemand. Quelques immenses succès firent passer Cocteau à la postérité : Les Enfants terribles, Les Parents terribles de 1938, La Belle et la Bête. Devenu une référence cinématographique, il préside le Festival de Cannes de 1953, puis celui de 1954. Au printemps 1950, Jean Cocteau est invité par Francine Weisweiller, l'épouse d'Alec Weisweiller, le riche héritier de la société Shell, à venir passer une semaine de vacances dans leur villa Santo Sospir, à la pointe de Saint-Jean-Cap-Ferrat. L'artiste commence bientôt par dessiner sur les murs blancs un Apollon au-dessus de la cheminée du salon ; encouragé par Matisse, il entreprend de décorer tout le reste de la maison où il se plaît tellement qu'il y reviendra pendant onze ans ; et de proche en proche, il décore ainsi entièrement la villa de fresques a tempera, de mosaïques et d'une tapisserie sur des thèmes de la mythologie grecque ou de la Bible[17], utilisant la couleur pour la première fois. Il y fait venir par la suite un grand nombre de célébrités, entre autres Picasso, Charlie Chaplin et Jean Marais qui s'initie à la peinture à l'huile. C'est par amitié pour Jean Cocteau que Francine Weisweiller baptise son yacht Orphée II[18]. En 1960, l'artiste tourne Le Testament d'Orphée avec le soutien financier de François Truffaut. Parallèlement, il s'engage dans la défense du droit à l'objection de conscience, entre autres en parrainant le comité créé par Louis Lecoin, aux côtés d'André Breton, Albert Camus,Jean Giono et de l'abbé Pierre. Ce comité obtient un statut, restreint, en décembre 1963 pour les objecteurs. Cocteau ne sera pas là pour s'en féliciter: en octobre 1963, apprenant le décès de son amie Édith Piaf, il est pris d'une crise d'étouffement et succombe quelques heures plus tard d’une crise cardiaque dans sa demeure de Milly-la-Forêt, le à l'âge de 74 ans[19]. Cependant, Jean Marais déclare dans un entretien télévisé le 12 octobre 1963 : « Il est mort d'un œdème du poumon, son cœur a flanché. Il aimait beaucoup Édith mais je ne pense pas que ce soit la mort d'Édith qui ait provoqué la mort de Jean. »[20]. Jean Cocteau vécut longtemps au Palais-Royal, 36 rue de Montpensier. Sa maison de Milly-la-Forêt, la Maison Cocteau, est devenue un musée, inauguré le 22 juin 2010. Il est enterré dans la Chapelle Saint-Blaise-des-Simples à Milly-la-Forêt (Essonne). Sur sa tombe, cette épitaphe : « Je reste avec vous. »

Article détaillé : Maison Jean Cocteau.

Œuvres

La Bibliothèque historique de la ville de Paris possède un fonds Jean Cocteau composé de manuscrits, correspondances ou encore photographies acquises en trois temps : l'achat d'une partie des manuscrits entre 1990 et 2002, l'achat de la bibliothèque de Cocteau à partir de 1995 et la donation Pierre Bergé en 2006. Pierre Bergé est l'ayant droit moral des œuvres de l'écrivain et président de la fondation Cocteau.

Œuvres littéraires

Poésie

  • 1909 : La Lampe d'Aladin
  • 1910 : Le Prince frivole
  • 1912 : La Danse de Sophocle
  • 1919 : Ode à Picasso - Le Cap de Bonne-Espérance
  • 1920 : Escale - Poésies (1917-1920)
  • 1922 : Vocabulaire
  • 1923 : La Rose de François - Plain-Chant
  • 1925 : Cri écrit
  • 1926 : L'Ange Heurtebise
  • 1927 : Opéra
  • 1934 : Mythologie (publié avec dix lithographies de Giorgio De Chirico)
  • 1939 : Énigmes
  • 1941 : Allégories
  • 1945 : Léone
  • 1946 : La Crucifixion
  • 1948 : Poèmes
  • 1952 : Le Chiffre sept - La Nappe du Catalan (en collaboration avec Georges Hugnet)
  • 1953 : Dentelles d'éternité - Appoggiatures
  • 1954 : Clair-obscur
  • 1958 : Paraprosodies
  • 1961 : Cérémonial espagnol du Phénix - La Partie d'échecs
  • 1962 : Le Requiem
  • 1968 : Faire-Part (posthume)

Romans et récits

  • 1919 : Le Potomak (édition définitive 1924)
  • 1923 : Le Grand Écart - Thomas l'imposteur (roman)
  • 1928 : Le Livre blanc
  • 1929 : Les Enfants terribles
  • 1940 : La Fin du Potomak
  • 2012 : La Croisière aux émeraudes (posthume)

Théâtre, musique et ballet

  • 1912 : Le Dieu bleu, musique de Reynaldo Hahn, chorégraphie de Michel Fokine, décors et costumes de Léon Bakst
  • 1917 : Parade, musique d'Erik Satie, chorégraphie de Léonide Massine, décors et costumes de Pablo Picasso
  • 1921 : Les Mariés de la tour Eiffel, musique de Georges Auric, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre
  • 1921 : Le Gendarme incompris critique bouffe de Jean Cocteau et Raymond Radiguet, musique Francis Poulenc, mise en scène Pierre Bertin, Théâtre Michel
  • 1922 : Antigone
  • 1924 : Les Biches, musique de Francis Poulenc, chorégraphie de Bronislava Nijinska, décors et costumes de Marie Laurencin
  • 1924 : Roméo et Juliette
  • 1926 : Orphée
  • 1930 : La Voix humaine
  • 1934 : La Machine infernale
  • Avril 1936 : L'École des veuves A.B.C.
  • 1937 : Œdipe-roi. Les Chevaliers de la Table ronde[21]
  • 1938 : Les Parents terribles
  • 1940 : Les Monstres sacrés
  • 1940 : Le Bel Indifférent
  • 1941 : La Machine à écrire
  • 1943 : Renaud et Armide. L'Épouse injustement soupçonnée
  • 1944 : L'Aigle à deux têtes
  • 1946 : Le Jeune Homme et la Mort, ballet de Roland Petit
  • 1948 : Théâtre I et II
  • 1951 : Bacchus
  • 1960 : Nouveau théâtre de poche
  • 1962 : L'Impromptu du Palais-Royal
  • 1963: Ballett Theater ouvrage collectif: Jean Cocteau - Carl Orff - Rudolf Betz, Werner Egk - Hermann Frieb
  • 1971 : Le Gendarme incompris (posthume, en collaboration avec Raymond Radiguet)

Poésie et critique

  • 1913 : Notes sur les ballets de Jean Cocteau in Arsène Alexandre, L'Art décoratif de Léon Bakst
  • 1918 : Le Coq et l'Arlequin
  • 1920 : Carte blanche
  • 1922 : Le Secret professionnel
  • 1926 : Le Rappel à l'ordre - Lettre à Jacques Maritain
  • 1930 : Opium
  • 1932 : Essai de critique indirecte
  • 1935 : Portraits-Souvenir
  • 1937 : Mon Premier voyage (Tour du monde en 80 jours)
  • 1943 : Le Greco
  • 1947 : Le Foyer des artistes - La Difficulté d'être
  • 1949 : Lettres aux Américains - Reines de la France
  • 1951 : Jean Marais - Entretiens autour du cinématographe (avec André Fraigneau)
  • 1951 : Jean Marais par Jean Cocteau, Calmann-Lévy
  • 1952 : Gide vivant
  • 1953 : Journal d'un inconnu. Démarche d'un poète
  • 1955 : Colette (discours de réception à l'Académie royale de Belgique) - Discours de réception à l'Académie française
  • 1956 : Discours d'Oxford
  • 1957 : Entretiens sur le musée de Dresde (avec Louis Aragon) - La Corrida du 1er mai
  • 1959 : Poésie critique I
  • 1960 : Poésie critique II
  • 1962 : Le Cordon ombilical
  • 1963 : La Comtesse de Noailles, oui et non
  • 1964 : Portrait souvenir (posthume ; entretien avec Roger Stéphane)
  • 1965 : Entretiens avec André Fraigneau (posthume)
  • 1973 : Jean Cocteau par Jean Cocteau (posthume ; entretiens avec William Fielfield)
  • 1973 : Du cinématographe (posthume). Entretiens sur le cinématographe (posthume)
  • Poésie de journalisme 1935-1938 (posthume)

Scénario (découpage technique)

Œuvres cinématographiques

Réalisateur

Courts métrages
  • 1925 : Jean Cocteau fait du cinéma
  • 1950 : Coriolan
  • 1951 : La Villa Santo-Sospir
  • 1957 : 8 X 8: A Chess Sonata in 8 Movements
  • 1960 : Voyage au pays de l'Insolite
  • 1962 : Jean Cocteau s'adresse à l'an 2000
Longs métrages
  • 1930 : Le Sang d'un poète
  • 1946 : La Belle et la Bête
  • 1948 : L'Aigle à deux têtes
  • 1948 : Les Parents terribles
  • 1950 : Orphée
  • 1960 : Le Testament d'Orphée

Scénariste

  • 1943 : L'Éternel Retour réalisé par Jean Delannoy
  • 1948 : Ruy Blas réalisé par Pierre Billon
  • 1950 : Les Enfants terribles réalisé par Jean-Pierre Melville, scénario de Jean Cocteau d'après son roman
  • 1954 : Pantomimes, court métrage de Paul Paviot (commentaire et voix)
  • 1958 : Django Reinhardt, court métrage de Paul Paviot (texte d'introduction)
  • 1961 : La Princesse de Clèves réalisé par Jean Delannoy
  • 1965 : Thomas l'imposteur réalisé par Georges Franju, scénario de Jean Cocteau d'après son roman

Dialoguiste

  • 1942 : Le Baron fantôme réalisé par Serge de Poligny
  • 1945 : Les Dames du bois de Boulogne réalisé par Robert Bresson
  • 1961 : La Princesse de Clèves réalisé par Jean Delannoy
  • 1965 : Thomas l'imposteur réalisé par Georges Franju

Directeur de la photographie

  • 1950 : Un chant d'amour réalisé par Jean Genet

Acteur

  • 1942 : Le Baron fantôme réalisé par Serge de Poligny
  • 1943 : La Malibran réalisé par Sacha Guitry
  • 1957 : 8 X 8: A Chess Sonata in 8 Movements coréalisé par Jean Cocteau - Hans Richter
  • 1960 : Le Testament d'Orphée

Poésies graphiques

  • 1924 : Dessins
  • 1925 : Le Mystère de Jean l'oiseleur (Illustrations et commentaires sur cette œuvre.)
  • 1926 : Maison de santé
  • 1929 : 25 dessins d'un dormeur
  • 1935 : Soixante dessins pour [Les Enfants terribles]
  • 1941 : Dessins en marge du texte des Chevaliers de la Table ronde
  • 1948 : Drôle de ménage
  • 1957 : La Chapelle Saint-Pierre, Villefranche-sur-Mer
  • 1958 : La Salle des mariages, hôtel de ville de Menton - La Chapelle Saint-Pierre (lithographies)
  • 1959 : Gondol des morts
  • 1960 : Chapelle Saint-Blaise-des-Simples, Milly-la-Forêt
  • Années 1960 : vitraux de l’église Saint-Maximin[22] de Metz

Céramiques (1957-1963)

Dans l'atelier de Madeleine Jolly et Philippe Madeline à Villefranche-sur-Mer, il crée plus de 300 céramiques et des bijoux. Durant la même période il dessine des poèmes-objets[23].

Il travaille sur engobe (mélange de barbotine et d'oxydes métalliques disposés sur les fonds) et invente le crayon d'oxyde pour donner à ses décors un aspect pastel.

Le catalogue raisonné d'Annie Guédras présente des photos couleurs et noir et blanc des céramiques créées par Jean Cocteau[24].

Durant la même période, il dessine des bijoux, parures et sculptures.

Dessins et tableaux

  • 1938, Rêverie d'opium, dessin
  • 1952, Autoportrait à la veste jaune, huile sur toile

Tapisseries

Jean Cocteau : « Il n'y a rien de plus noble qu'une tapisserie. C'est notre langue traduite dans une autre, plus riche, avec exactitude et avec amour. C'est un mélodieux travail de harpiste. Il faudrait les voir, nos harpistes, jouant sur les fils à toute vitesse, tournant le dos au modèle, allant le consulter, revenant jouer leur musique de silence. On s'étonne qu'un tel luxe existe à notre époque où le confort le remplace. Un jour avec Picasso, à l'Opéra, nous constatâmes que des œuvres médiocres prenaient de la grâce et du style, traduites dans cette langue. Mais lorsque texte original et traduction s'équilibrent, alors on s'émerveille de notre artisanat de France »[25].

« Les poésies de laine de Jean Cocteau », ainsi étaient nommées ses tapisseries et cet intitulé témoigne de son admiration pour l'art du tissage. Raymond Picaud tissera les premières tapisseries en partant des cartons dessinés par Cocteau à la manufacture d'Aubusson dans l'atelier qu'il dirige. De nos jours les tapisseries sont visibles dans certains musées et dans des galeries tels que la galerie Boccara[26] spécialisée en tapis et tapisseries artistiques.

Enregistrements discographiques

  • Colette par Jean Cocteau, discours de réception à l'Académie Royale de Belgique, Ducretet-Thomson 300 V 078 St.
  • Les Mariés de la Tour Eiffel et Portraits-Souvenir, La Voix de l'Auteur LVA 13
  •  : Derniers propos à bâtons rompus avec Jean Cocteau, enregistrés à Milly-la-Forêt, Bel Air 311035
  • 1971 : Plain-chant par Jean Marais, extraits des pièces Orphée par Jean-Pierre Aumont, Michel Bouquet, Monique Mélinand, Les Parents terribles par Yvonne de Bray et Jean Marais, L'Aigle à deux têtes par Edwige Feuillère et Jean Marais, L'Encyclopédie Sonore 320 E 874
  • 1984 : Coffret 3 vinyles Jean Cocteau comprenant La Voix humaine par Simone Signoret, 18 chansons composées par Louis Bessières par Bee Michelin et Renaud Marx, au double-piano Paul Castanier, Le Discours de réception à l'Académie Française, Jacques Canetti JC1
  • 1989 : Hommage à Jean Cocteau, mélodies d'Henri Sauguet, Arthur Honegger, Louis Durey, Darius Milhaud, Erik Satie, Jean Wiener, Max Jacob, Francis Poulenc, Maurice Delage, Georges Auric, Guy Sacre, par Jean-François Gardeil (baryton) et Billy Eidi (piano), CD Adda 581177
  • 1992 : Les Enfants terribles version radio, avec Jean Marais, Josette Day, Silvia Monfort et Jean Cocteau, 1 CD Phonurgia Nova/INA (ISBN 2908325071)
  • 1997 : Anthologie, 4 CD comprenant nombreux poèmes et textes dits par l'auteur, Anna la bonne, La Dame de Monte-Carlo et Mes sœurs, n'aimez pas les marins par Marianne Oswald, Le Bel indifférent par Édith Piaf, La Voix humaine par Berthe Bovy, Les Mariés de la Tour Eiffel avec Jean Le Poulain, Jacques Charon et Jean Cocteau, le discours de réception à l'Académie Française, des extraits des pièces Les Parents terribles, La Machine infernale, des pièces de Parade au piano à quatre mains par Georges Auric et Francis Poulenc, Frémeaux & Associés FA 064
  • 1997 : Poèmes de Jean Cocteau dits par l'auteur, CD EMI 8551082
  • 1998 : Le Testament d'Orphée, journal sonore, par Roger Pillaudin, 2 CD INA / Radio France 211788

Journaux

  • 1936 Mon Premier Voyage, Tour du monde en 80 jours
  • 1946 La Belle et la Bête (journal du film)
  • 1949 Maalesh, journal d'une tournée de théâtre
  • 1983 Le Passé défini (posthume) - rééd. 2012
  • 1989 Journal, 1942-1945

Timbre postal

  • Marianne de Cocteau, 1960

Lieux et musées

Lieux décorés par Cocteau sur la Côte d'Azur

  • Jean Cocteau a décoré la salle des mariages et le bureau du maire de l’Hôtel de ville de Menton.
  • Il a dessiné et peint « à fresque » les murs de la villa « Santo Sospir » à Saint-Jean-Cap-Ferrat dans laquelle il a aussi réalisé des mosaïques et une tapisserie[27].
  • Il a peint des fresques dans la Chapelle Saint-Pierre de Villefranche-sur-Mer.
  • Il a décoré l'orchestra du théâtre en plein air de Cap d'Ail[28].
  • On peut voir des mosaïques et des fresques dans la chapelle Notre-Dame de Jérusalem à Fréjus réalisées par Édouard Dermit d'après les croquis de Cocteau.

Musée de Milly-la-Forêt

  • Maison Jean Cocteau

Musées de Menton

  • Musée Jean Cocteau Collection Séverin Wunderman : Une donation de 1 800 œuvres (représentant 7,5 millions d'euros) a été offerte à la ville de Menton par ce collectionneur belge vivant à Los Angeles. Ce musée, inauguré en novembre 2011, devient ainsi la première et la plus importante ressource publique mondiale sur l’œuvre de Jean Cocteau.
  • Menton abrite aussi un autre musée Jean Cocteau dit musée du Bastion (œuvres de la période 1950 à 1963)[29].

Église Saint-Maximin de Metz : les vitraux

L'œuvre verrière réalisée par Jean Cocteau à Metz constitue son dernier grand chef-d’œuvre achevé pour l'essentiel à titre posthume puisqu'il est décédé le 11 octobre 1963[30]. Trois idées majeures permettent de caractériser l'originalité de son travail sur les vitraux (une œuvre-témoin de l'art du XXe siècle, une œuvre novatrice et prophétique et enfin une œuvre célébrant l'immortalité et l'au-delà, l'église Saint-Maximin de Metz).

Sur le thème de l'immortalité développé dans les 24 fenêtres de cette petite église paroissiale, il n'a cessé d'utiliser la mythologie et notamment le personnage d'Orphée pour faire revenir à la vie les êtres chers et les rendre même immortels.

À la suite du film Orphée de 1950, il est dit : « Jean Cocteau transpose le mythe d’Orphée à l’époque actuelle... L’homme est sauvé, La Mort meurt, c’est le mythe de l’immortalité »[31].

Iconographie

Le musée Carnavalet conserve un portrait en pied de Jean Cocteau par Jacques-Emile Blanche, daté de 1913. Cette toile a été offerte au musée par Georges Mevil-Blanche en 1949. A Villefranche sur Mer, l'hôtel Welcome, où descendait Cocteau, et les restaurateurs commandent au sculpteur Cyril de La Patellière un buste en bronze à son effigie en 1989. Installé face à l'hôtel Welcome et à côté de la chapelle Saint-Pierre sur le port, il a été inauguré en présence d'Edouard Dermit et du sculpteur. Sur le socle est écrit cette phrase de Jean Cocteau : « Quand je vois Villefranche, je revois ma jeunesse, fassent les hommes qu'elle ne change jamais ». Un autre buste du même sculpteur se trouve au musée Cocteau de Menton, commandé par Hugues de La Touche, ancien conservateur des musées de Menton[réf. nécessaire].

Récompenses et distinctions

En 1955, Cocteau était membre de l'Académie française et de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

Dans sa vie, Cocteau fut commandeur de la Légion d'honneur, membre de l'Académie Mallarmé, de l'Académie allemande, de l'American Academy, de la Mark Twain Academy, président d'honneur du Festival du film de Cannes, président d'honneur de l'Association France-Hongrie, Président de l'Académie du jazz et de l'Académie du Disque.

En 1989, à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance, il fut commandé au sculpteur Cyril de La Patellière un buste en bronze le représentant. Placé sur le haut d'une ancienne pierre taillée en guise de socle et provenant de la citadelle de Villefranche, ce buste fut inauguré le 5 juillet 1989 (anniversaire jour pour jour de sa naissance) en présence du sculpteur, d'Edouard Dermit, de Jean Marais, de Charles Minetti (commanditaire du projet), du directeur de l'hôtel Welcome. Sur la base est écrit cette phrase du poète : « Quand je vois Villefranche, je revois ma jeunesse, fassent les hommes qu'elle ne change jamais ». Un tiré à part de ce buste se trouve au Musée Cocteau de Menton (le Bastion).

Notes et références

  1. Registre d'état civil de Maisons-Laffitte, acte de naissance n°51 de l'année 1889, Archives départementales des Yvelines.
  2. La commune s'appelle alors Maisons-sur-Seine.
  3. Registre d'état civil du 9e arrondissement de Paris, acte de mariage n°703 de l'année 1875, Archives de Paris.
  4. Geneviève Albrechtskirchinger, Le monde de Jean Cocteau, Albin Michel, 1991, p. 9
  5. Biographie de Jean Cocteau (1889-1963)
  6. Son fantôme a hanté les œuvres futures de Cocteau se rapportant au thème de la nostalgie et de la solitude, comme dans Le Livre Blanc et Les Enfants Terribles.
  7. Micha Luther, Jean Cocteau et le surréalisme, GRIN Verlag, 2011 (lire en ligne), p. 6
  8. Cocteau, quelques éléments de biographie
  9. Henry Gidel, Jean Cocteau, Flammarion, 1997, p. 34
  10. Bertrand Du Chambon, Le roman de Jean Cocteau, Editions L'Harmattan, 2002, p. 231
  11. Robert Sabatier, Histoire de la poésie française XXè siècle, Albin Michel, 1982, p. 97
  12. Histoire de l'Hôtel Welcome, photographies et extraits de l’œuvre de Cocteau.
  13. Les Grandes Amitiés
  14. « Marcel Duchamp et Jean Cocteau: le même thème de l’homme aux bras levés », sur Le Nouveau Cenacle, (consulté le 11 octobre 2015)
  15. Emmanuelle Retaillaud-Bajac, « Les démons de Jean Cocteau », Magazine L'Histoire, nº 279, septembre 2003.
  16. Alain Viala, Le théâtre en France des origines à nos jours, Presses universitaires de France, 1997, p. 429
  17. Photographies et histoire de cette villa sur son site officiel.
  18. Les murs peints Entretien avec Carole Weisweiller.
  19. Jean Cocteau (1889-1963)
  20. Après la mort de Piaf et de Cocteau, entretien avec Jean Marais par Lise Elina et Jean-Pierre Lannes, 12 octobre 1963, Radiodiffusion-télévision française sur www.ina.fr, consulté le 6 octobre 2013.
  21. Le mythe arthurien dans l'œuvre de Jean Cocteau
  22. Vitraux de Saint-Maximin
  23. galerie
  24. catalogue
  25. La Gazette Drouot
  26. Collection de tapisseries de la Galerie Boccara dont des tapisseries de Jean Cocteau
  27. Cette villa, propriété privée, est cependant ouverte au public et se visite sur rendez-vous : Site de la Villa Santo Sospir.
  28. Théâtre en plein air de Cap d'Ail (La route de Jean Cocteau).
  29. Site du musée du Bastion à Menton
  30. « Cocteau, le « recalé » de la cathédrale de Metz », sur Espace Trévisse (consulté le 4 octobre 2014)
  31. « L'Œil sur l'écran », sur Le blog.lemonde (consulté le 4 octobre 2014)

Voir aussi

Bibliographie

  • Claude Arnaud, Jean Cocteau
  • René Gilson, Jean Cocteau cinéaste, L'avant-scène théâtre, 1998
  • Marie Jemma-Jejcic, Jean Cocteau ou l'énigme du désir. Ce que le poète apprend au psychanalyste, Éditions Eres, 2006, 304p.  - (ISBN 2-7492-0615-4)
  • Monique Lange, Cocteau Prince sans royaume
  • André Fraigneau, Cocteau
  • Jean Marais, Histoires de ma vie
  • Jean Marais, l'Inconcevable Jean Cocteau
  • Bertrand Meyer-Stabley, Cocteau-Marais, les amants terribles, éditions Pygmalion
  • Nicole Vaillant Dubus, À toi, Jean Cocteau : poète de l'Europe. Colomars : Mélis éditeur, coll. « Lettre à... », 2003. 32 pages, 21 cm. – (ISBN 2-914333-51-X)
  • Ahmed Youssef, Cocteau l'Égyptien, La tentation orientale de Jean Cocteau, Monaco, Éditions du Rocher, 2001, 192 pages
  • Carole Weisweiller, Jean Cocteau, les années Francine, 1950- 1963, Seuil, 2003 (ISBN 978-2020614023)
  • Christian Soleil, Jean Cocteau, le bonheur fabriqué, t.1, Profils d'anges, préface de Jean Marais, Action Graphique éditeur, 1993, 188 pages
  • Christian Soleil, Raconte-moi Jean Cocteau, éd. Ancre et Encre, 2003, 120 pages
  • Christian Soleil, Fils de Cocteau, Edilivre, 2010, 240 pages
  • Christian Soleil, Dans les pas de Jean Cocteau, entretiens avec Edouard Dermit, Edilivre, 2010, 240 pages
  • Christian Soleil, Jean Cocteau, le bonheur fabriqué, t.2, Le pluriel et le singulier, préface de Juan Carlos Jurado, Action Graphique éditeur, 1994, 188 pages
  • Christian Soleil, Jean Cocteau, le bonheur fabriqué, t.3, Le revers de la médaille, Action Graphique éditeur, 1995, 188 pages
  • Jean Jacques Kihm, Elizabeth Sprigge & Henri C. Beha Jean Cocteau, l'homme et les miroirs, La table ronde les perpendiculaires, 477 pages, 1965
  • Hugues de La Touche, Sur les pas de Jean Cocteau, éditions Rom, 1998, 190 pages
  • Christian Schmitt, préface de Jacques Perot, Je décalque l'invisible. Les vitraux de Jean Cocteau. Église Saint-Maximin de Metz, éditions des Paraiges, 2012, 128 pages
  • Dominique Marny (petite nièce de Cocteau), Jean Cocteau ou le roman d'un funambule, éd. du Rocher, 2013, 224 pages
  • Pascal Fulacher et Dominique Marny, Jean Cocteau le magnifique. Les miroirs d'un poète, préface de Gérard Lhéritier, Gallimard, 2013, 192 pages, 200 illustrations (ISBN 9782070142705)
  • Claude Camous, Cocteau Fantôme de Marseille, préface de Jean-Marie Magnan, Autres Temps, 2012, 144 pages, illustrations: dessins de Jean Cocteau (ISBN 9782845214446), Cocteau fantôme de Marseille

Articles connexes

  • Sem
  • Francine Weisweiller
  • Le Bœuf sur le toit
  • Prix Jean-Cocteau

Liens externes

  • Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier Union List of Artist Names Bibliothèque nationale de France Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Institut central pour le registre unique Bibliothèque nationale de la Diète WorldCat
  • Site officiel
  • Exposition Sur le fil du siècle au Centre Pompidou, 2003
  • Société des Amis de Jean Cocteau Méditerranée
  • Réponse d'André Maurois au discours de réception de Jean Cocteau à l'Académie
  • Vidéo: Jean Cocteau en 1959, il s'exprime sur les difficultés de réaliser Le Testament d'Orphée, une archive de la Télévision suisse romande
  • Textes dits par l'auteur, sur UbuWeb
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