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Ours blanc

Ours blanc

Ursus maritimus

Page d'aide sur les redirections Pour le petit ours blanc, voir Ours Kermode.
Ursus maritimus
Description de cette image, également commentée ci-après

Un ours blanc dans le parc national Wapusk, Canada.

Classification selon MSW
Règne Animalia
Classe Mammalia
Ordre Carnivora
Sous-ordre Caniformia
Famille Ursidae
Genre Ursus

Nom binominal

Ursus maritimus
Phipps, 1774

Synonymes

  • Thalarctos maritimus (Phipps, 1774)
  • etc.

Statut de conservation UICN

( VU )
VU A3c : Vulnérable

Statut CITES

Sur l'annexe  II  de la CITES Annexe II , Rév. du 11/06/1992

L'ours blanc (Ursus maritimus), aussi connu sous le nom d'ours polaire, est un grand mammifère carnivore originaire des régions arctiques. C'est, avec l'ours kodiak, le plus grand des carnivores terrestres et il figure au sommet de sa pyramide alimentaire.

Parfaitement adapté à son habitat, l'ours blanc possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l'isolent du froid. La couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui permet de mieux conserver sa chaleur corporelle. Pourvu d'une courte queue et de petites oreilles[1], il possède une tête relativement petite et fuselée ainsi qu'un corps allongé, caractéristiques de son adaptation à la natation. L'ours blanc est un mammifère marin semi-aquatique[2], dont la survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau. Son espérance de vie est de 20-25 ans[3].

Cette espèce vit uniquement sur la banquise autour du pôle Nord, au bord de l'océan Arctique. En raison du réchauffement climatique et du bouleversement de cet habitat, les populations d'ours blanc sont globalement en déclin et l'espèce est considérée comme en danger. On estime que la population d'ours blancs serait comprise entre 20 000 et 25 000 individus.

Animal charismatique, l'ours blanc a un fort impact culturel sur les peuples inuit, qui dépendent toujours de sa chasse pour survivre. Il a également marqué la culture populaire via certains de ses représentants comme Knut, ou encore l'art avec la sculpture d'ours blanc réalisée par François Pompon.

Aspect physique

L'ours blanc est un très bon nageur (aquarium du Québec)
Ours blanc sortant sa tête de l'eau.

L'ours blanc possède la morphologie d'un ours typique : un corps imposant, une fourrure abondante, une grande tête rectangulaire, de petites oreilles arrondies, une courte queue et des pattes puissantes et épaisses. Ses yeux, son museau, ses lèvres, sa peau et ses coussinets sont noirs. Sa principale particularité est d'être le seul ours à manteau blanc.

Par rapport à l'ours brun, l'ours blanc a un corps plus long, tout comme son cou et son crâne, mais des oreilles plus petites[4]. Le profil de l'ours blanc est également différent, avec un museau plus proéminent[4].

Taille et masse

L'ours blanc est, avec l'ours kodiak, le plus grand carnivore terrestre vivant[4]. Ils ont une hauteur de 1 à 1,5 mètre au garrot. Les mâles adultes pèsent généralement entre 400 et 600 kg mais peuvent parfois atteindre les 800 kg pour une taille de 2 à 3 mètres de long[5]. L'ours blanc présente un dimorphisme sexuel important : généralement deux fois plus petites que les mâles, les femelles pèsent de 200 à 350 kg et mesurent de 1,8 à 2 mètres[5]. À la naissance, les oursons ne pèsent que 600 à 700 grammes[6]. Le record de masse pour un ours blanc est actuellement de 1 102 kg[7].

L'ours blanc a des prises de poids assez spectaculaires. Par exemple, au Canada, un ours blanc femelle a pris plus de 400 kg en neuf mois. En novembre, elle pesait 92 kg, mais au mois d'août, elle a été pesée à 505 kg. Ceci s'explique par les graisses de phoque qui sont mangées au printemps[7].

Des données récentes suggèrent que la masse des ours blancs décline. Ces données peuvent être prises comme une indication des pressions qui pèsent sur eux. Une étude de 2004 de la National Geographic Society a montré que la masse des ours blancs, en moyenne, était inférieure de 25 % à leur masse dans les années 1970[8]. Pour exemple, en 2007, les femelles de la baie d'Hudson avaient une masse moyenne de seulement 230 kg, contre 300 kg dans les années 1980[9].

Leur masse ne les empêche pas d'être très véloces sur la terre ferme. Ils peuvent sans problème être plus rapides qu'un homme à la course.

Peau et fourrure

L'ours blanc est immédiatement reconnaissable à sa fourrure blanche qui lui permet de se camoufler dans le paysage arctique. En réalité, les poils ne sont pas pigmentés en blanc : ils sont non pigmentés, donc incolores, translucides et creux, c'est la réflexion de la lumière visible sur la surface interne de ces poils creux qui les fait apparaître blancs[10]. À la différence d'autres mammifères arctiques (tels que le renard arctique), il ne change jamais ce pelage pour une couleur plus foncée en été. Sous son pelage blanc, l'ours blanc a une peau complètement noire ce qui lui permet d'absorber l'énergie lumineuse de façon optimale[11].

Une caractéristique intéressante de sa fourrure est qu'elle absorbe les rayons violets et ultraviolets, c'est pourquoi elle a souvent des reflets jaunâtres. Certains zoologistes ont émis l'hypothèse que les poils transparents de l'ours blanc seraient des sortes de fibres optiques captant et conduisant la lumière vers la peau noire de l'ours pour l'aider à rester au chaud, mais cela est contredit par des études plus récentes[12],[13]. En fait, les poils ne laissent passer que 1/1000e de la lumière reçue, ce qui serait dû aux protéines de kératine composant les poils et qui ont la propriété d'absorber les ultraviolets[13].

L'ours blanc renouvelle sa fourrure de mai à août[14]. La fourrure est habituellement de 5 à 15 centimètres sur la majeure partie du corps[15]. Cependant, sur les pattes antérieures, les mâles ont des poils plus longs qui grandissent en longueur jusqu'à l'âge de 14 ans. On suppose que cela est une forme d'attrait pour les femelles, à la manière de la crinière du lion[16].

Évolution

Spéciation

Ours blanc au zoo sauvage de Saint-Félicien.

Les ratons-laveurs et les ours ont divergé il y a environ 30 Ma. L'ours à lunettes s'est séparé des autres ours il y a environ 13 Ma. Les 6 espèces distinctes d'ours sont apparues il y a environ 6 millions d'années. Les témoignages fossiles et l'analyse de leur ADN ont permis de montrer que l'ours blanc et l'ours brun ont divergé il y a environ 150 000 ans[17].

Les ours blancs ont cependant la possibilité de produire une descendance fertile en s'accouplant avec des ours bruns[18], suggérant qu'ils ont un ancêtre commun proche[19]. Ce qui, selon les définitions classiques d'une espèce (la capacité à avoir une descendance normalement fertile[20]), devrait faire classer les ours blancs et les ours bruns au sein de la même espèce.

Dans un article largement cité de 1996, une comparaison de l'ADN mitochondrial de différents ours bruns des îles Admiralty Island (Nunavut) (en) Baranof, et Chichagof de l'Alaska montre que ces groupes d'ours partagent un ancêtre commun plus récent avec les ours blancs qu'avec les autres populations d'ours bruns du monde[21]. Du point de vue de l'ascendance, définir l'ensemble des ours bruns comme un groupe génétique (un taxon monophylétique) séparé des ours blancs ne semble alors plus pertinent. En 2012, l'étude du génome nucléaire montre une divergence clairement ancienne de l'ours blanc, révélant que la similarité mitochondriale avec les ours bruns des îles d'Alaska n'est que le résultat d'une introgression génétique, par des femelles ours bruns, lors des fluctuations climatiques passées[22].

Sous-espèces et sous-populations

Ours blanc sur un banc de glace de Wager Bay (parc national d'Ukkusiksalik, Nunavut, Canada)

Certaines sources distinguent deux sous-espèces :

  • Ursus maritimus maritimus[23] ;
  • Ursus maritimus marinus[24].

Mais il est souvent considéré qu'il n'existe pas de sous-espèces chez l'ours blanc[25]. Les croisements entre ours bruns et ours blancs donnent des hybrides fertiles[26], l'ours blanc est donc quelquefois classé comme un sous représentant de l'ours brun. Le terme de sous-population serait donc plus adapté que celui de sous-espèce dans ce cas. Dix-neuf sous-populations auraient été définies par l'étude des déplacements de femelles équipées de colliers à repérage radio par satellite.

Le nombre de sous-populations dépendrait beaucoup de l'organisme chargé du dénombrement. L'UICN/SSC PBSG (Polar Bear Specialist Group), un important corps international de recherche et de gestion sur l'ours blanc, reconnaît actuellement une vingtaine de sous-populations dans le monde[27],[28].
Les sous-populations suivantes font partie des plus connues :

  • celle de la mer de Chukchi (Île Wrangel et ouest de l'Alaska) ;
  • celle de la mer de Beaufort (Alaska du nord et du nord-ouest et Canada du nord-ouest) ;
  • celle de l'archipel Canadien Arctique ;
  • celle du Groenland ;
  • celle du Spitzberg - Terre de François-Joseph ;
  • celle de la Sibérie du centre nord ;

De ces sous-populations, treize sont présentes au Canada, comptant environ 15 000 individus au total en 2007[29].

Le déclin des populations d'ours blancs indique que l'Arctique entier est soumis à un immense stress dû au changement climatique. Un réchauffement important de l'Arctique menacerait les ours blancs, car ils dépendent fortement de la banquise pour vivre, chasser et se reproduire[30],[31].

Selon un rapport publié en 2005 par le groupe spécialiste des ours blancs de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les deux sous-populations les mieux étudiées d'ours blancs dans le monde, la population de l'ouest de la Baie d'Hudson au Canada et la population du sud de la Mer de Beaufort (États-Unis/Canada), ont connu un déclin respectivement de 22 % et 17 % pendant les deux dernières décennies[32],[33]. Les trois autres populations en déclin sont celles de la Baie de Baffin et du Bassin de Kane – partagé entre le Groenland et le Canada – et de la Baie de Norvège au Canada.

La population des ours blancs est estimée dans les années 2000 entre 16 000 et 35 000 individus dont 60 % vivraient au Canada et 25 % en Alaska[34] (États-Unis).

Synonymes

Ursus maritimus compte les synonymes suivants :

  • Thalarctos maritimus (Phipps, 1774)
  • Ursus marinus Pallas, 1776
  • Ursus polaris Shaw, 1792
  • Ursus jenaensis (Knottnerus-Mayer, 1908)
  • Ursus labradorensis (Knottnerus-Meyer, 1908)
  • Ursus eogroenlandicus (Knottnerus-Meyer, 1908)
  • Ursus groenlandicus (Birula, 1932)

Gray crée en 1825 un genre propre à l'ours blanc, Thalarctos (ou Thalassarctos), repris par Gromov et Baranova en 1981.

Répartition géographique et habitat

Répartition de l'ours blanc.

L'ours blanc est une espèce vivant au niveau du pôle nord, au bord de l'océan Arctique, dont l'habitat se limite quasiment à la banquise. Le point le plus méridional de leur habitat se situe dans la baie James au Canada. Bien que les effectifs décroissent au nord de 88° de latitude, on peut en rencontrer dans tout l'Arctique.

Les populations les plus nombreuses se trouvent :

  • sur l'île Wrangel et l'ouest de l'Alaska,
  • le nord de l'Alaska,
  • l'archipel arctique canadien,
  • le Groenland,
  • Svalbard - Terre de François-Joseph,
  • le centre nord de la Sibérie.

L'étendue de leur territoire est limitée par la disponibilité de bancs de glace flottant sur la mer. Ils les utilisent comme plate-forme de chasse au phoque, leur nourriture principale. Elles leur sont tout aussi utiles, en dehors de cela, comme plate-forme de repos. La destruction de leur habitat sur la banquise arctique menace la survie même de l'espèce. L'ours blanc pourrait hélas s'éteindre avant la fin du XXIe siècle… Des signes avant-coureurs ont été observés aux extrémités sud-ouest de son territoire.

Mode de vie

Comportement

Ours blancs jouant.

Les ours blancs sont des animaux solitaires. Excellents nageurs grâce à leur couche de graisse, ils peuvent être vus en pleine mer à des centaines de mètres de toute terre. Ils nagent en utilisant leurs pattes avant pour se propulser et leurs pattes arrières comme gouvernail. Le pelage se gonfle d'air pour augmenter la flottaison. Sous l'eau, les yeux restent ouverts mais les narines se ferment, ils peuvent ainsi retenir leur respiration jusqu'à deux minutes[35].

L'ours blanc est si bien isolé qu'il lui arrive de souffrir de la chaleur. Ainsi, il se prélasse parfois sur la glace pour se refroidir ; sur terre, il peut creuser à la recherche de la couche de permafrost plus froide sous le sol.[réf. souhaitée]

Régime alimentaire

Le mode de vie des ours blancs est très différent de celui de leur ancêtre, l'ours brun. En dépit de leur brève séparation au cours de l'évolution, ces deux espèces exploitent des sources d'énergie extrêmement différentes. Les ours bruns arctiques sont terrestres et l'essentiel de leur régime est végétal avec un appoint de protéines animales. L'ours blanc est le plus carnivore des ursidés, et deux espèces de phoques constituent l'essentiel de son régime : Phoca hispida, qui atteint 60 kg, est l'espèce la plus nombreuse en Arctique, formant sa proie principale. Erignathus barbatus, pouvant dépasser 400 kg, est une autre proie commune, ainsi que le morse. Aucune de ces deux espèces de phoque ne se retrouve en l'absence de banquise, et l'ours blanc est opportuniste[36]. Cependant il est aussi capable d'attraper des bélugas.

En tant que prédateur carnivore et consommateur de poissons, l'ours blanc ingère de grandes quantités de vitamine A, qui sont stockées dans son foie. Par le passé, des explorateurs de l'Arctique se sont souvent empoisonnés en mangeant le foie d'un ours blanc, en raison d'une surdose de vitamine A.

La femelle ourse blanc gestante peut jeûner près de huit mois avant de mettre bas ses petits, habituellement deux oursons pesant entre 700 et 900 g. Elle retourne ensuite sur la banquise pour manger du phoque (qui est leur mets préféré) ou du poisson.

Les bonnes années, les ours blancs accumulent une épaisse couche de graisse avant la débâcle. Une fois à terre, ils entrent en « hibernation itinérante », leur métabolisme ralentit, permettant d'économiser leurs réserves.

Reproduction

Ourse avec ses oursons.
Ourse s'occupant de son ourson.

Si les mâles ne peuvent pas féconder avant l'âge de quatre ans, les femelles peuvent être mères dès l'âge de trois ans. Les ours blancs femelles ont rarement plus de 2 petits à raison d'une mise bas tous les 3 ans[37]. Ils viennent au monde lorsque la femelle hiverne dans sa tanière et se contentent du riche lait maternel de cette dernière qu'ils têtent pendant plusieurs semaines[37]. Leur mère ne les emmène hors de la tanière que lorsqu'ils sont âgés de 3 à 4 mois ; c'est à ce moment qu'ils découvrent le monde qui les entoure. Les jeunes prennent leur indépendance tardivement, car l'ourse s'occupe de toute leur éducation, leur apprenant entre autres la chasse et le choix d'une tanière. Ils ne se séparent définitivement d'elle qu'à l'âge de 3 ans. Lors de cette période, les petits prennent beaucoup de poids grâce au lait produit par la femelle, qui contient 50 % de matières grasses[7].

Hybridation

Un grolar au Rothschild Museum, Tring

L'ours blanc et le grizzli ont divergé génétiquement il y a 200 000 ans, mais peuvent encore s'hybrider pour donner un animal connu dans les pays anglophones sous le nom de grolar ou de pizzly, « ours polaire » se disant « polar bear » en anglais.

Menaces

Carte de l'US Geological Survey estimant la répartition de l'ours blanc et la qualité de son habitat pour les quatre premières décennies du XXIe siècle. En rouge, les zones où l'habitat se dégrade et en bleu les zones où l'habitat s'améliore.

L'ours blanc fait partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Auparavant classé dans la catégorie « risque faible, dépendant des efforts de conservation » selon la liste rouge établie en 1996, l'ours blanc est désormais classé dans la catégorie « vulnérable »[38].

Fonte de la banquise : menace principale

Un ours polaire bondissant entre deux blocs de glace de la banquise fondante, sur l'île de Spitzberg, dans l'archipel norvégien de Svalbard.

On estime que l'espèce pourrait disparaitre d'ici un siècle à cause d'une réduction de la superficie et de la qualité de son habitat[39],[40]. L'United States Geological Survey (USGS) a publié une étude sur les ours blancs : si la fonte de la banquise dans l'océan Arctique se poursuit, leur population mondiale, estimée à 22 000 individus, diminuera des deux tiers d'ici à 2050[41].

En juin 2008, à la suite d'une proposition de classement du Fish and Wildlife Service effectuée en janvier 2007, les États-Unis ont inscrit l'ours blanc d'Alaska sur la liste nationale des espèces protégées[42].

L'habitat des ours blancs est naturellement limité par l'étendue de la banquise et des plaques de glace dérivantes dont ils se servent comme plate-forme pour la chasse au phoque. Ils ne visitent la terre ferme que pour bâtir les tanières où les femelles mettent bas.

La survie de l'ours blanc est donc menacée par le réchauffement climatique qui restreint leur habitat en faisant fondre la banquise. Les premiers signes d'un déclin ont déjà été observés dans les zones les plus méridionales de leur habitat, comme la baie d'Hudson. Aucune solution alternative telle que l'introduction de l'ours blanc en Antarctique n'est actuellement sérieusement envisagée.

Les découvertes d'ours blancs noyés, de cannibalisme, le nombre en augmentation d'ours « à problèmes » – des ours cherchant de la nourriture près des communautés arctiques – est rapporté de plusieurs régions à la portée des ours. Ces observations sont cohérentes avec les changements prédits causés par le réchauffement du climat[30].

Les ours blancs trouvent la nourriture la plus riche sur la banquise située à l'aplomb des plateaux continentaux, en marge des côtes. Ces derniers temps, la glace s'est retirée loin de ces zones. L'habitat estival le plus nécessaire aux ours se réduit. Leur période de chasse sur la banquise raccourcit, d'où un jeûne plus long. Et la glace, moins épaisse, risque plus de dériver au gré des vents et courants, et d'emporter les ours dans des territoires étrangers. Ces animaux doivent alors s'épuiser à nager en pleine mer pour trouver des plaques de glace hospitalières ou regagner la terre ferme. Ce qui peut leur être fatal. En 2008, une femelle équipée d'une balise a nagé sur 687 km pour rejoindre la banquise, au large de la côte nord de l'Alaska.

Autres menaces

De plus, les matières toxiques répandues dans la mer sont consommées par le phytoplancton puis le zooplancton qui sont à leur tour consommés par les poissons, qui sont eux-mêmes mangés par les phoques, ces derniers étant la proie des ours. C'est ainsi que les ours emmagasineraient les poisons qui se sont accumulés dans l'organisme des animaux qui constituent la chaine alimentaire des ours blancs.

Par exemple, 200 à 300 tonnes de mercure transitent vers les pôles via les courants marins et les vents. Les populations locales ainsi que l'ours blanc ont des concentrations de ce métal, toxique pour le système nerveux et pouvant causer des anomalies congénitales, plus élevées que la moyenne[43].

On peut citer également l'exploitation du pétrole et du gaz comme menaces pour les populations.

Un ours polaire adulte n'a pas de prédateurs naturels : seul l'orque pourrait être une menace pour lui, mais il n'y a jamais eu d'observations d'un ou plusieurs orques tuant un ours polaire, seulement des spéculations car des restes d'ours ont été trouvés dans des estomacs d'orques.

De même que des restes d'ours ont été trouvés dans l'estomac d'un requin du Groenland même si les scientifiques supposant plus un comportement charognard du requin qui aurait trouvé la carcasse de l'ours dans l'eau.

Les oursons en revanche sont plus vulnérables à la prédation par des loups ou renards arctiques.

Il y a aussi eu le cas d'un carcajou tuant un ours polaire adulte pour une charogne, en lui agrippant le cou pendant de longues minutes.

Chasse à l'ours blanc

Chasseur d'ours inuit.

La chasse à l'ours blanc est pratiquée par les Inuits et les chasseurs de trophées.

Les États-Unis ont passé le Marine Mammal Protection Act en 1972 parce que la population de beaucoup d'espèces marines avait décru drastiquement. Ce texte de loi interdit de tuer, de blesser ou même de harceler toutes les espèces marines de mammifères, y compris les ours blancs. Elle interdit aussi l'importation de « trophées » d'ours blancs aux États-Unis[44].

L'année suivante, 1973, vit la création de l'International Agreement on the Conservation of Polar Bears (aussi connu sous le nom de l'« Accord d'Oslo »)[45], signé par les 5 nations dont les territoires arctiques sont habités par cette espèce : les États-Unis, le Canada, la Norvège, le Danemark (via le Groenland) et la Russie (à l'époque encore l'URSS). Ainsi donc fut restreinte la chasse aux trophées et bannie la chasse à bord des engins volants et des brise-glace. Depuis cette année, la Norvège a complètement interdit la chasse à l'ours blanc. Les États-Unis, le Groenland, la Russie et le Canada la permettent au sein de leurs peuples autochtones, partant sur le principe que c'est inhérent à leur culture[46]. Le Canada et le Groenland permettent la chasse aux trophées.

Le Canada, qui abrite davantage d'ours blancs que les autres pays, permet une chasse aux trophées restreinte. Les chasseurs paient un lourd tarif aux organisateurs de chasse pour chasser des ours blancs. En 2005, le gouvernement du Nunavut augmenta le quota à 518 ours[47], malgré des protestations de plusieurs groupes scientifiques ; environ 50 furent vendus à des chasseurs de trophées[48], le nombre restant donné à des Inuits. Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest maintient son propre quota de 72 à 103 ours blancs au sein de la communauté Inuvialuit ; certains sont donnés à des chasseurs de trophées.

Jusqu'en 2005, le Groenland n'imposait pas de limite sur la chasse aux ours blancs par la population autochtone. Cette année-là, elle imposa une limite de 150 ours pour 2006 et autorisa la chasse aux trophées pour la première fois[49].

En 1994 les États-Unis modifièrent le Marine Mammal Protection Act, permettant l'importation de trophées d'ours blancs chassés par des chasseurs de trophées et préparant le terrain pour une éventuelle augmentation de la chasse. Depuis cette année, plus de 800 trophées d'ours blancs ont été importés aux États-Unis[50]. En mai 2007 une législation fut présentée au Congrès[51] pour annuler la décision de 1994 et interdire l'importation des trophées[52].

Beaucoup d'associations de protection des animaux et de l'environnement en général, craignent que le réchauffement climatique n'ait un impact négatif énorme quant à la survie des populations d'ours blancs. Il en est de même dans le cas de la continuation de la chasse aux trophées[53].

État de la protection

Ours blanc au zoo de La Flèche.

Les cinq pays se partageant la population mondiale d'ours blancs, soit le Canada, les États-Unis (via l'Alaska), le Danemark (via le Groenland), la Norvège et la Russie ont signé en 1973 l'Accord international sur la conservation des ours blancs (polaires) et leur habitat. Cet accord indique que ces pays doivent « agir comme il convient » pour protéger l'ours blanc et son habitat[54]. La protection de l'ours blanc fait l'objet d'une classification particulière sur certains territoires :

  • États-Unis : Le 27 décembre 2006, en réponse à un ultimatum venant à échéance un an après ordre de la Cour, à la suite d'une poursuite engagée par Greenpeace et deux autres groupes écologistes, le Département de l'Intérieur du gouvernement américain a proposé de « chercher activement des commentaires et de l'information scientifique » afin de déterminer si l'ours blanc devait être inscrit sur la liste des espèces menacées. Si une telle décision était prise, le gouvernement américain aurait obligation de protéger l'espèce et son habitat, la banquise. Selon le parlementaire démocrate Ed Markey et le porte-parole de Greenpeace Kert Davies, cela pourrait résulter en une nouvelle politique américaine sur les changements climatiques affectant la banquise[55]. Pour des raisons économiques liées aux contraintes que cela entraînerait sur l'exploitation pétrolière dans son état, la gouverneure de l'Alaska, Sarah Palin, a écrit une lettre de protestation au gouvernement fédéral pour protester contre l'inscription éventuelle de l'ours blanc parmi les espèces protégées[56].
  • Canada : En avril 1991, l'ours blanc a été classé dans la catégorie des « Espèces préoccupantes »[57], c'est-à-dire parmi les espèces sensibles aux effets de la dégradation de leur habitat par l'homme ou les phénomènes naturels, mais sans être menacé de disparition, par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Le même statut lui a été accordé en avril 1999, en novembre 2002[55],[58] et en avril 2008. Des inuits seraient en défaveur d'une protection plus importante de l'ours blanc qui entraînerait l'interdiction de sa chasse, activité traditionnelle de leur peuple et importante économiquement pour eux[56].
    • Québec : L'espèce est classée « susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable »[55].

Évaluation de la gravité des menaces

Prédire l'avenir est bien aventureux, même s'il est clair que l'habitat de l'ours blanc évolue vite. Une telle espèce très "spécialisée" serait particulièrement vulnérable aux conséquences de cette perte d'habitat. On pourrait donc s'attendre aux modifications suivantes chez les ours blancs dans le cadre du changement climatique :

  • moins de disponibilité des espèces proies
  • moins bonne forme physique
  • mortalité infantile accrue
  • moindre fécondité
  • moindre rapidité de croissance
  • agressivité accrue au sein de l'espèce
  • cannibalisme accru
  • espérance de vie moindre
  • taux de mobilité réduits
  • modifications des zones sanctuaires
  • modifications des frontières territoriales
  • accroissement des interactions avec l'homme
  • réduction du nombre des individus.

La perte de surface de banquise serait comparable à la déforestation de forêts tropicales humides : qui perd l'habitat, perd les espèces à peu d'exception près.

Le docteur Mitchell Taylor et d'autres spécialistes de la faune arctique estiment que la situation est loin d'être dramatique[59].

Sur les 13 populations d'ours blancs au Canada, 11 sont stables ou en croissance. Bien que la population actuelle d'ours blancs ait décliné de 25 000 à 22 000, il y a encore un demi-siècle cette population était de seulement de 8 000 à 10 000 ours blancs et une grande part de la croissance de cette population est attribuée aux restrictions dans la chasse aux ours blancs.

En ce qui concerne la perte de poids constatée sur les ours, il semble que ces populations en croissance soient en compétition pour la même nourriture, laquelle nourriture risque d'être augmentée par le réchauffement :

  • La réduction du manteau de glace crée un meilleur habitat pour les phoques, qui sont la principale nourriture des ours.
  • Moins de glace signifie plus d'ensoleillement de la mer, donc plus de phytoplancton, ce qui augmente les sources d'autres nourritures.
  • À terre, les myrtilles, dont les ours raffolent, seraient plus abondantes[60].

Cette interprétation est cependant contestée par d'autres spécialistes, qui invoquent qu'il y a là une question de perspectives comportant une part de déni (comme celui de certains spécialistes concernant la baisse du stock de morues des Grands Bancs de Terre-Neuve dans les années 1980) et de facteurs sociopolitiques et économiques liés à l'exploitation des ressources du grand-nord[29]. Louis Fortier, professeur à l'Université Laval et membre de la chaire de recherche sur la réponse des écosystèmes marins au réchauffement climatique, considère que la situation des ours blancs va tout d'abord s'améliorer pour ensuite se détériorer. Il explique ce phénomène par le fait que la fonte des glaces arctiques, dans un premier temps, permet à davantage de lumière d'atteindre l'océan, et donc à davantage de phytoplancton puis de zooplancton de prospérer, jusqu'à l'ours situé au sommet de cette pyramide alimentaire.

  • Cependant, c'est bien la disparition de la banquise, terrain de chasse et de reproduction et de vie (élevage des petits) de l'ours, qui entraînerait à plus long terme son déclin.
  • En effet, selon Fortier, l'ours, carnivore fortement spécialisé, ne serait pas en mesure de concurrencer à terre ses compétiteurs originaires du sud, plus généralistes[29].
  • La directrice générale du Service canadien de la faune, Michelle Brenning, ajoute que selon les chiffres du gouvernement du Canada, parmi les 13 sous-populations canadiennes, 2 sont en augmentation, 5 sont en maintien du nombre d'individus, 5 sont en déclin et une population n'a pas fait l'objet de recensement, créant une situation hétérogène de sous-populations en sous-populations[29].

Ours blanc et imaginaire humain

Article connexe : Ours dans la culture.
Knut, quelques mois après sa naissance.

Mythologie

Articles détaillés : Mythologie inuit et Nanuq.

Nanuq est le terme inuit pour l'ours blanc, mais aussi le nom d'un esprit dans la mythologie inuit. Cet ours blanc particulièrement imposant est considéré comme le chef des ours blancs. Il peut décider si les chasseurs se sont comportés conformément aux règles rituelles afin de déterminer si une chasse à l'ours blanc est réussie.

Ce mythe est bien connu y compris dans d'autres peuples arctiques avec de légères variantes.

L'ours blanc vu par les arts

Article connexe : Ours dans l'art.
L'Ours Blanc de François Pompon.
Ursus maritimus. L'ours polaire / dessiné par Maréchal, gravé par Miger. [cote : d11267].

L'une des plus célèbres représentations artistiques de l'ours blanc est sans conteste la sculpture en taille réelle effectuée par François Pompon en 1922, où l'artiste, dans un style devenu sa marque de fabrique, représente un ours légèrement stylisé et aux pattes disproportionnées, ce qui lui donne une saisissante impression de vie. Si l'original en marbre est aujourd'hui présenté au musée d'Orsay à Paris, une copie le remplace au jardin Darcy de Dijon, où il fut longtemps présenté. C'est d'ailleurs aujourd'hui l'un des symboles les plus connus de la ville, après la chouette de Notre-Dame.

Utilisation de son image

Article connexe : Knut (ours blanc).

L'ours blanc est le symbole de plusieurs zoo, tel que celui de Saint-Félicien au Québec ou de Berlin avec Knut ou de régions comme le Groenland.

La pièce de monnaie canadienne de 2 dollars comporte l'image d'un ours blanc. Il a été choisi comme mascotte pour les Jeux olympiques d'hiver de 1988 à Calgary et pour le Bowdoin College au Maine.

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Plaque d'immatriculation.

Les habitants des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut au Canada ont une plaques d'immatriculation en forme d'ours blanc.

L'ourson blanc Knut a, depuis sa naissance au Zoo de Berlin, attiré beaucoup l'attention si bien que « Knut » a été déposé comme marque par le Zoo et est même coté en bourse[61]. Différentes utilisations de l'image de l'ourson ont été faite, de la friandise[62] au disque pour enfant[63], avec un succès commercial indéniable.

En 1993, Coca-Cola est également connu pour avoir utilisé l'image de l'ours blanc pour une de ses campagnes de publicité[64]. Les ours étaient montrés avec des manchots, bien que ces animaux vivent naturellement dans des régions opposées.

Voir aussi

Références taxinomiques

  • Référence Mammal Species of the World : Ursus maritimus Phipps, 1774 (en) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence ITIS : Ursus maritimus Phipps, 1774 (fr) (+ version anglaise (en)) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence Catalogue of Life : Ursus maritimus Phipps, 1774 (en) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence Fauna Europaea : Ursus maritimus (en) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence Tree of Life Web Project : Ursus maritimus (en) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence Fossilworks Paleobiology Database : Ursus maritimus Phipps 1774 (en) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence World Register of Marine Species : espèce Ursus maritimus Phipps, 1774 (en) (consulté le 3 juin 2013)

Liens externes

  • Référence Animal Diversity Web : Ursus maritimus (en) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence DORIS : espèce Ursus maritimus (fr) (consulté le 3 juin 2013)
  • L'ours blanc, Faune et flore du pays (Canada).
  • Référence SeaLifeBase : espèce Ursus maritimus Phipps, 1774 (fr) (+ noms communs) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence Brainmuseum : Ursus maritimus (en) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence UICN : espèce Ursus maritimus Phipps, 1774 (en) (consulté le 27 mai 2015)
  • Référence CITES : espèce Ursus maritimus Phipps, 1774 (+ répartition) (sur le site de Species+) (en) (consulté le 27 mai 2015)
  • Référence CITES : taxon Ursus maritimus (sur le site du ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement) (fr) (consulté le 27 mai 2015)
  • Référence uBio : Ursus maritimus Phipps, 1774 (en) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence North American Mammals : Ursus maritimus (en) (consulté le 3 juin 2013)
  • Référence NCBI : Ursus maritimus (en) (consulté le 3 juin 2013)

Notes et références

  1. Ces extrémités d'une taille réduite lui permettent également de réduire les pertes de chaleur.
  2. Catherine Giroul, « Ours polaire: mammifère terrestre ou marin ? »
  3. « Ours Blanc. Ours Polaire. Ursus maritimus », sur Dinosoria (consulté le 2 avril 2013)
  4. 1 2 3 I. Stirling, Fiches d'information sur les mammifères : L'ours blanc, Hinterland Who's Who, 2002, (page consultée le 28 janvier 2008).
  5. 1 2 Hadoram Shirihai, Brett Jarrett, Guide des mammifères marins du monde, p. 353-355, éd. Delachaux et Niestlé, 2007. (ISBN 978-2-603-01511-7)
  6. (en) U.S. Fish and Wildlife Service
  7. 1 2 3 « WWF junior Belgique : article sur les ours » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-03-29
  8. T. Appenzeller and D. R. Dimick, « The Heat is On », National Geographic 206 (2004): 2-75. cited in Tim Flannery, The Weather Makers, Toronto, 2005 : HarperCollins, 101-103. (ISBN 0-00-200751-7).
  9. (de) Eisbären müssen fasten, NZZ Online.
  10. Steven S. Zumdahl, Jean-Marie Gagnon, Maurice Rouleau, Chimie générale [lire en ligne], p. 189, éd. De Boeck Université, 1999, 512 p. (ISBN 2804131238)
  11. (en) Annie Hemstock, The Polar Bear [lire en ligne], Capstone Press, 1999, 48 p. (ISBN 073680031X), p. 11
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  13. 1 2 (en) Ned Rozell, Debunking the Myth of Polar Bear Hair, Geophysical Institute, University of Alaska Fairbanks, 28 mai 1998, (page consultée le 28 janvier 2008).
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  24. Référence ITIS : U. m. marinus (fr) (+ version anglaise (en))
  25. BBC - Science & Nature - Wildfacts - Polar bear
  26. (ADW, 2009)
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  28. (en) Polar Bear FAQs, sur le site polarbearsinternational.org
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  33. « Polar Bear Populations Shrinking as Arctic Ice Melts », Environment News Service, (lire en ligne)
  34. Philippe Randrianarimanana, « Bush recule devant les ours polaires », dans Courrier international du 02/01/2007, [lire en ligne]
  35. Dorling Kindersley, encyclopédie universelle, p. 189, éd. Gallimard, 2002. (ISBN 2-07-055151-2)
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  37. 1 2 « L'Ours Blanc », Faune et flore du Pays (consulté le 2 juin 2010)
  38. Réévaluation de la liste rouge, version de 2006 : http://www.iucn.org/themes/ssc/redlist2006/going_updown.htm
  39. Andrew E. Derocher, Nicholas J. Lunn et Ian Stirling, « Polar Bears in a Warming Climate », Integrative and Comparative Biology, vol. 44, no 2, , p. 163–176 (PMID 21680496, DOI 10.1093/icb/44.2.163)
  40. (en) Ian Stirling, « Possible Effects of Climate Warming on Selected Populations of Polar Bears (Ursus maritimus) in the Canadian Arctic », Arctic, vol. 59, no 3, , p. 261–275 (ISSN 0004-0843, lire en ligne [PDF])
  41. « Is the Polar Bear Threatened? », The Canadian Encyclopedia (consulté le 15 février 2010)
  42. (fr) « L'ours polaire sur la liste des espèces menacées », Le Figaro, (consulté le 8 août 2008)
  43. « Site de l'exposition « Un jour aux pôles » », sur http://www.espace-sciences.org/, Espace des sciences de Rennes, (consulté le 3 août 2008)
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  45. (en) Polar Bears and Conservation ; Polar Bear International
  46. (en) Polar Bears
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  49. (en) Hitting Polar Bears When They Are Down ; Humane Society of the United States ; 16 février 2006
  50. (en) « Support the Polar Bear Protection Act » (Archive Wikiwix Archive.is Google Que faire ?), consulté le 2013-03-29 ; Humane Society of the United States
  51. (en) H.R. 2327, appelé le Polar Bear Protection Act
  52. (en) Polar Bear Protection Act ; Humane Society of the United States
  53. (en) Threats to the Polar Bear's Survival ; Humane Society of the United States
  54. Moreault, Éric, Ours sans frontières, journal Le Soleil (Québec), 7 mars 2007, p. 2
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  56. 1 2 Moreault, Éric, Des enjeux financiers et pétroliers, journal Le Soleil (Québec), 7 mars 2007, p. 2.
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  59. Article du Frontier Center for public policy de janvier 2009
  60. Last stand of our wild polar bears, Dr Mitchell Taylor, U.S. Fish and Wildlife Service, 1er mai 2006
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  62. (en) Haribo expands Knut gummy bear production
  63. (en) Girl releases baby bear song
  64. Saga Coca-Cola
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